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Conseil de quartier Vieux Lille. Compte rendu de séance 24 novembre h Salle Polyvalente de la Halle aux sucres

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Academic year: 2022

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Conseil de quartier Vieux – Lille

Compte rendu de séance 24 novembre 2021 – 18 h

Salle Polyvalente de la Halle aux sucres

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ORDRE DU JOUR

- Présentation du Budget participatif : Intervention de Sébastien DUHEM, Adjoint au Maire en charge de la participation citoyenne et de la ville collaborative.

- L’accès à la santé et aux soins. Intervention de Marie Christine STANIEC WAVRANT, Adjointe au maire en charge de la santé, du vieillissement, de l’hébergement d’urgence, de l’état civil et des cimetières : présentation du service santé de la Ville de Lille, du conseil lillois de la santé mentale et de l’espace écoute santé.

- Déploiement des rues scolaires dans le quartier : intervention de Charlotte BRUN , Adjointe au Maire en charge de la ville éducatrice et de la ville à hauteur d’enfants concernant la mise en place de la nouvelle rue scolaire rue du béguinage.

- Projet de délibération du conseil municipal relatif à un avenant concernant l’amenée du réseau de chaleur pour le futur tribunal de grande instance (en pièce jointe)

- Information par des conseillers de quartier de la création d’une association dédiée à l’animation du quartier.

- Actualités : programmation contre les violences faites aux femmes ; colis de Noël et animations en direction des séniors, illuminations de Noël …

CONSEIL DE QUARTIER DU VIEUX-LILLE SEANCE OFFICIELLE

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Le Conseil de quartier du Vieux Lille s’est réuni le 24 novembre 2021 à 18 h en séance officielle, sous la présidence de Monsieur Arnaud TAISNE, adjoint au Maire en charge du quartier du Vieux Lille pour la Ville de Lille, participaient également à la séance Madame Charlotte BRUN, adjointe au Maire déléguée à la Ville éducatrice et ville à hauteur d’enfant, en charge du quartier de Wazemmes, Monsieur Sébastien DUHEM, adjoint au Maire délégué à la Participation citoyenne et ville collaborative, en charge du quartier de Fives ; Madame Marie Christine STANIEC WAVRANT adjointe au Maire déléguée à la santé, vieillissement, hébergement d’urgence, élections, état civil, cimetières.

Pour les conseiller.e.s étaient présent.e.s : Aby BEAUGRAND, Sabrina BELARBI, Denis BERGAENTZLE, Jean Pierre BLAEVOET, Virginie BOCQUET, Hubert CANTRAINNE, Romuald CATOIRE, Gérard COLLET, Didier CUGNET, Jeanne DANEL, Elisabeth DEBUCHY , Lucas DELEPOUVE, Mélinda DI SANTE, Christelle DUPISRE, Laura FIDLER, Marie-Claire HOSSEPIED-BILBAULT, Ludovic LEMAHIEU, Jean Pierre MAC VEIGH, Amélie NIEMEC, Camille NACERI, Jamila OULD DJILALI, Vincent PLACE, Isabelle PLENIER, Bruno SOLAT, Sandra SZAJKOWSKI, Flore TOLLIER, Enguerrand VELGHE.

Excusé(e)s : Jean Marie BOUCHEZ, Thierry DELAVALLE

Absents : Grégoire GAONACH

Participants : M Sébastien DUHEM, Adjoint au Maire en charge de la participation citoyenne et de la ville collaborative. Mme Marie Christine STANIEC WAVRANT, Adjointe au maire en charge de la santé, du vieillissement, de l’hébergement d’urgence, de l’état civil et des cimetières. Mme Charlotte BRUN, Adjointe au Maire en charge de la ville éducatrice et de la ville à hauteur d’enfants

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A TAISNE évoque la situation sanitaire : la contamination progresse et les services médicaux tiennent le coup pour le moment mais si la situation s’envenime il y aura une surcharge de travail à gérer.

Il est donc important de répéter dans ce contexte la nécessaire vigilance et rappeler les gestes barrière.

« Vous êtes nos relais n’hésitez donc pas à nous alerter sur des situations à prendre en compte ».

Récemment a eu lieu la conférence de presse relative à la présentation du projet Utopia avec Lille 3000 via la conférence de presse : il y aura une offre dense avec des orchestres, des milliers de musicien, une parade et des activités pour les plus jeunes ; « Des caps » : des parcours artistiques pour mettre en valeur les sites et notamment la promenade du Préfet et le faire reconnaître en chemin de randonnée.

Approbation des comptes rendus des conseils de quartier de juin et septembre.

Le compte rendu de juin est approuvé à l’unanimité.

Une demande de mention supplémentaire est à prendre en compte pour le compte rendu du conseil de quartier de septembre : une question relative au projet des jardins du Rectorat. La question était de savoir si plusieurs projets pouvaient être présentés ou si le projet de jardins du Rectorat était déjà abouti. Les visuels présentés correspondent à des études de préfiguration. Les architectes n’ont pas été choisis, ils seront effectivement sélectionnés mi 2022. La réunion publique d’information du 7/10 a permis de préciser les différentes étapes du projet.

Avec cette mention supplémentaire, le compte rendu est approuvé à l’unanimité.

- Projet de délibération du conseil municipal relatif à un avenant concernant l’amenée du réseau de chaleur pour le futur tribunal de grande instance (en pièce jointe)

Présentation de la délibération relative au projet d’amenée de chaleur Des travaux de voirie Faut-il faire des tranchées entre le lycée Pasteur et le TGI ? une tranchée est prévue sur un linéaire de 155m (de la rue des bateliers au TGI).

La délibération est approuvée à l’unanimité.

- Information par des conseillers de quartier de la création d’une association dédiée à l’animation du quartier.

Sur le quartier, il existait une association qui organisait le repas des aînés en partenariat avec la Mairie de quartier. L’association a été mise en sommeil et les conseillers ont eu du mal à assurer la relève ; à reprendre la main sur les comptes et les statuts. Aussi plutôt que reprendre l’ancienne association, les conseillers de quartier mobilisés ont décidé de créer une nouvelle association.

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Les conseillers de quartier étaient membres de droit du comité d’animation du vieux lille : ils souhaitent donc conserver cette proposition.

Les habitants pourront également adhérer.

L’assemblée générale est prévue le 17 décembre à 19h en visio-conférence teams. Les conseillers de quartier sont invités à contacter par mail M Lemahieu : llemahieu@gmail.com

Les projets de l’association consistent à organiser des temps festifs tels que l’animation du repas des aînés ; ainsi que des repas dans le quartier (type fête des voisins).

Des habitants se sont d’ores et déjà manifestés pour être membres actifs.

Il y a une attente et les actions dépendront de la mobilisation.

A Taisne salue cette belle initiative et informe que la Ville les accompagnera.

La proposition d’un conseiller de quartier de mettre en place un journal pourrait également se faire dans le cadre de l’association. Il faut des bénévoles et des volontaires pour aider.

Quel était le budget de l’ancienne association ?

Le CAVL a été créée en 1995 ; subventionnée par le conseil municipal par le biais de chaque conseil de quartier (repas des aînés, les animations dans le cadre de la braderie du vieux Lille)

Le repas des aînés coûtait entre 3 et 5000 €

Le but de la future association n’est pas d’engranger de l’argent mais de mener des actions avec le budget existant et aussi un peu avec des adhésions.

Il est rappelé qu’ils peuvent également mobiliser les fonds du Projet d’initiative citoyenne (PIC).

Quelles seront les animations ?

Les animations sont entendues au sens large : il s’agit de créer des animations ou de s’associer à des manifestations existantes.

Un conseiller informe qu’à Ronchin par exemple, une association a proposé aux habitants de s’occuper des bacs à fleurs.

Les fondateurs de l’association indiquent ne pas avoir de préjugés quant aux actions à conduire, la seule limite viendra des forces en présence.

- Présentation du Budget participatif : Intervention de Sébastien DUHEM, Adjoint au Maire en charge de la participation citoyenne et de la ville collaborative.

M Sébastien Duhem remercie le personnel de la Mairie de quartier pour son investissement auprès de la population et souligne l’importance de leur mobilisation y compris durant la crise sanitaire.

Il présente les ambitions de la ville en matière de participation citoyenne et le budget consacré voté en conseil municipal pour le budget participatif.

Les conseillers de quartier sont invités à faire connaître le dispositif autour d’eux pour encourager à cette participation de tous au devenir de leur ville et de leur quartier.

Les conseillers sont des « ambassadeurs » du budget participatif. Des affiches, flyers et brochures leurs sont remis pour assurer cette information et promotion.

Cette année le budget participatif a été revalorisé pour atteindre 2 millions d’euros dont 500 000 euros exclusivement réservés aux projets portés par les enfants et adolescents de moins de 18 ans.

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Les projets concernent des investissements ; il ne s’agit pas de budgets de fonctionnement.

Certains projets se sont déployés à l’échelle de la Ville

Ex : les box à vélos ; aujourd’hui ce dispositif a basculé dans le droit commun

Ils sont intégrés dans la charge de la ville tant au niveau de l’investissement que de la maintenance.

Actuellement 80 projets sont déposés.

Le principe de ces projets est de répondre à l’intérêt général ; de correspondre aux compétences de la Ville et aux priorités que nous portons la ville à hauteur d’enfants, la ville bas carbone…

Ils doivent être accessibles à tous et ne concernent pas uniquement l’espace public.

Il n’est pas nécessaire de présenter un projet abouti ; il s’agit juste de déposer une idée. Les services accompagneront ensuite l’idée dans les phases de mises en œuvre.

« Construire une ville en commun c’est une ambition et nous échangeons avec toutes les grandes villes sur ces dispositifs ; nous apprenons et nous nous adaptons au fur et à mesure.

Ainsi nous avons décidé de sécuriser le vote par l’intermédiaire de « France Connect » pour être sûr que ce sont les lillois, hellemmois et lommois qui votent et éviter les effets de lobbying. Les habitants pourront voter pour 3 projets. »

Après cette introduction, M Duhem présente le calendrier de la démarche : du dépôt des idées, aux sélections par le jury citoyen puis l’étude de faisabilité par les services de la Ville et le vote du jury citoyen jusqu’à la réalisation. Il illustre par des exemples le type de projets réalisés grâce au budget participatif et la carte de localisation des projets. Il conclut sur cet outil véritable opportunité pour continuer à faire ensemble une ville solidaire, durable et accueillante

Des équipes viennent elles à la rencontre des habitants ?

Les équipes iront à la rencontre des habitants ; transmettre les informations, répondre aux questions. Un triporteur ou une tonnelle peuvent venir à la rencontre des publics sur les marchés ou ailleurs.

Une conseillère souligne son intérêt pour les « boîtes à livres ».

Un point d’information sur le budget participatif est prévu le 9 décembre à Winston Churchill. Les équipes de la participation citoyenne et de la mairie de quartier seront mobilisés pour accompagner.

24h avant un tract sera diffusé sur le secteur.

Sur la plaine Churchill, l’ancien terrain multisports a été déconstruit.

M Taisne informe les conseillers que les habitants sont très intéressés pour y réaliser un projet.

Si des conseillers estiment que d’autres secteurs nécessitent un point d’information, il est possible de mobiliser les services de la participation citoyenne.

Si certains projets ou idées se recoupent, qu’en sera-t-il ? Ex : lors du budget participatif 1, vous avez parlé de regroupements d’idéest et cela a été le cas avec les box à vélos. Cela pourrait être le cas également.

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Ce serait intéressant de pouvoir ensuite ré-échanger sur le projet une fois mis en œuvre.

Il serait aussi intéressant de comprendre pourquoi ces idées ou ces projets émergent dans tel secteur.

Est-ce que cela pourrait faire l’objet d’un atelier ?

Le suivi d’idées peut faire partie d’un atelier de quartier en inter- quartier pour évaluer ces projets une fois mis en œuvre.

La plaquette de présentation du budget participatif est très bien faite.

Une suggestion : Mettre le nom des rues et un numéro de référence ; impossible de voir où se trouve le frigo solidaire par exemple sur le quartier de Wazemmes.

Il n’y aura pas de réédition de la plaquette parce que le coût est déjà de 12 000€.

Mais le service fera cette actualisation en ligne.

S Duhem précise avoir rajouté également le bilan des réalisations pour que le Lillois puisse se projeter. Un historique est également envisageable pour retravailler dessus

Il faudra ensuite 5 à 6 mois pour recevoir les porteurs individuellement et collectivement

Concernant les ateliers de quartier, M Duhem évoque le souhait de travailler sur la question du harcèlement en débutant ce travail par un cycle de formation. Il souhaite que la question du harcèlement scolaire soit également abordée y compris sur les réseaux sociaux en dehors du collège à la demande des plus jeunes notamment. Il propose d’associer des spécialistes à ce travail afin d’être prudents sur des notions délicates.

- L’accès à la santé et aux soins. Intervention de Marie Christine STANIEC WAVRANT, Adjointe au maire en charge de la santé, du vieillissement, de l’hébergement d’urgence, de l’état civil et des cimetières : présentation du service santé de la Ville de Lille, du conseil lillois de la santé mentale et de l’espace écoute santé.

Mme Staniec commence par rappeler l’importance de la vaccination.

« Les personnes entre 60 et 80 ans sont vaccinées à 95%.

Celles qui ne sont pas vaccinées ont entre 25 et 40 ans ; il s’agit d’une population à risque parce qu’elle circule. Elle encourage donc chacun à se faire vacciner.

Les pharmacies vaccinent ; les infirmiers ; les médecins aussi et ils constituent un réseau de vaccination de proximité. »

Pour la population, la question de la santé est devenue une priorité même avant les recherches d’emploi.

La crise a fait apparaître de fortes différences dans l’accès aux soins.

La ville n’a pas de compétence en matière de santé mais elle intervient en prévention.

« Quand nous parlons « accès aux soins » nous parlons accès aux droits et accès aux spécialistes.

Nous constatons des ruptures de soins parce qu’il y a des ruptures de droits.

Notre 1er axe de travail c’est donc l’accès aux droits. »

Puis vient l’accès aux soins : le généraliste mais aussi le spécialiste et pour toute la population.

Il y a de moins en moins de généralistes et l’accès aux spécialistes est également une difficulté.

La Ville a des contacts étroits avec le CHU de Lille et St Vincent.

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Le réseau est constitué également de coopérations et de regroupements de professionnels de santé.

« Des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé ‘(CPTS) sont créées et notre objectif est de travailler avec eux pour les accompagner dans leur souhait de regroupements afin de faciliter l’accès aux soins.

Notre volonté est de développer ce qui existe et notamment les dépistages : c’est l’objectif des pôles ressources avec un coordinateur et des ambassadeurs santé porteurs de messages de santé.

Au-delà il y a des actions au niveau du quartier avec des consultations spécialisées. Nous allons les développer sur le vieux Lille également. Nous avons créé une commission santé sur le vieux Lille à cet effet. »

Des journées thématiques sont également développées ; elles mobilisent autour d’une communication dédiée.

Ex : le projet « le bus du cœur » avec le Professeur Claire Mounier Vehier.

Un village de santé est mis en place pour permettre un diagnostic ; identifier s’il y a un problème et proposer un accompagnement. 220 femmes ont été accueillies dans le bus.

« L’année prochaine nous recommencerons auprès d’autres femmes toujours avec les professionnels de santé. »

« Notre objectif : accéder aux consultations suffisamment tôt pour agir efficacement sur la santé. » Autre élément qui est apparu de manière cruciale pendant la période Covid : les facteurs psychologiques.

Lille avait déjà, depuis 10 ans, des populations qui arrivaient dans des situations difficiles et la Covid a été un déclencheur pour les populations qui sont fragilisées ; les bébés, les jeunes, les familles et certains vont jusqu’au suicide.

« Dès cette année, nous avons lancé un bilan. Des centres sociaux, des professionnels de santé, des professeurs ont été associés à cette consultation. Au bout de 3 mois, des actions ont été appliquées immédiatement ; des permanences psychologiques mises en place.

Les partenaires ne se connaissaient pas et ne savent pas où aller chercher de l’aide.

Des formations de premier niveau ont été mises en place : des animateurs sportifs, des directeurs mobilisés pour être en capacité d’identifier une personne qui se fragilise afin de faciliter sa prise en charge

Les problèmes psychologiques sont en explosion : PSM, CHU avec 2 services d’urgence psy et des postes vacants ; d’où l’importance d’organiser des échanges.

Du côté des pédo-psychiatres c’est catastrophique : il reste 1 professionnel sur 4.

Les consultations psychologiques dans les mairies de quartier sur certains quartiers et sur prescriptions de professionnels ont bien fonctionné. Cette idée va s’étendre à tous les quartiers Le vieux Lille est le dernier ; il faut trouver une structure porteuse ce sera le cas pour le Vieux Lille au 1er janvier.

Cela peut se faire via le centre social ou un partenaire car c’est moins marquant pour l’usager.

A la ville un psychologue est présent pour superviser.

Nous essayons de mobiliser les partenaires.

Nous allons rendre visible ce travail par un plan. »

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Anne Goffart médecin virologue a une délégation « étudiants » à la Ville de Lille : elle a rencontré les associations pour travailler sur cette problématique car les étudiants n’ont pas tous une bonne couverture.

Les questions d’environnement seront prises en compte (perturbateurs endoctriniens ou pollutions) La nutrition et l’alimentation ont aussi un impact.

« Cancérologie, addictions et obésité sont les domaines qui nous préoccupent particulièrement. » Un déficit de médecins est aussi constaté dans le vieux Lille : des jeunes médecins seraient prêts à s’installer mais ils ont du mal à trouver un local.

Des financements existent ; l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) l’indique. Cette question des ressources a été soulevée mais l’Union des médecins répond que n’est pas un problème.

C’est moins l’installation que le fait de travailler en groupe pour partager la charge de travail qui pose problème.

La démographie est défavorable et même l’augmentation du numérus clausus ne verra ses effets que dans 10 ans.

Il y a aussi des médecins qui sont partis à la retraite et leur cabinet laissé vacant n’est plus aux normes : la mairie peut-elle aider ?

L’accessibilité n’est pas un axe de travail ; la priorité c’est l’accès à tous, aux équipements publics.

Les commerçants nous ont aussi posé ces questions.

Au Vieux Lille, les cabinets médicaux ont été installés dans les maisons bourgeoises et la typologie de cabinet est particulière.

Des rez-de-chaussée commerciaux pourraient devenir plus accessibles et notamment pour des regroupements.

La CPAM a envoyé une cartographie des médecins. Elle révèle qu’il y a des zones où il y a énormément de médecins et d’autres pas.

Nous avons commencé avec la CPAM un travail prospectif avec les départs à la retraite.

Aujourd’hui c’est plus facile de former des infirmières et je suis très favorable à ce que l’on puisse élargir leurs compétences.

La mairie peut-elle salarier des psychologues ou des infirmiers ?

« Nous n’allons pas recruter des infirmiers et des psychologues à la ville, ce n’est pas notre métier ».

Cependant il y a un problème de recrutement des psychologues et les postes sont vacants tant les besoins sont importants. La ville aide en accordant une subvention à la maison médicale par exemple pour qu’elle puisse recruter un psychologue.

« Nous gérons la carence du droit commun : un seul psychologue dans un CMP et un psychiatre pour le soutenir. »

Est-ce que vous soulevez ces questions au niveau politique ?

« Le Maire est présidente du conseil de surveillance du CHU et j’ai été élue spécialiste de ces questions » précise Mme Staniec Wavrant. « Je participe à des réunions au niveau national. Je suis en lien avec la direction générale de la santé c’est dans ce cadre que j’ai obtenu la prise en charge des consultations psychologiques par l’Etat. » La direction générale de la santé vient à Lille pour rencontrer les représentants de la Ville et Mme Staniec Wavrant accompagne aussi les unions régionales pour porter les messages.

Mme Staniec Wavrant est félicitée pour son engagement.

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Une conseillère de quartier qui travaille dans le secteur médical est intéressée pour être ambassadeur santé.

- Déploiement des rues scolaires dans le quartier : intervention de Charlotte BRUN, Adjointe au Maire en charge de la ville éducatrice et de la ville à hauteur d’enfants concernant la mise en place de la nouvelle rue scolaire rue du béguinage.

A l’occasion de la participation de Mme Brun au conseil de quartier, des conseillers de quartier délégués aux écoles questionnent sur les retours à faire aux conseils d’école concernant leurs demandes et sur la carte scolaire puisque le sujet a fait débat lors de conseils d’école.

Il n’y a pas de « carte scolaire » à Lille mais les affectations des élèves sont étudiées lors de réunions techniques avec les Directrices et Directeurs d’école et la mairie de quartier. Les affectations peuvent varier d’une année sur l’autre en fonction des effectifs. Certaines écoles sont davantage demandées et il faut veiller à une juste répartition sur le territoire. Il y a plus de demandes d’affectations à l’école Diderot et à l’école Jean Jacques Rousseau qu’il n’y en a à l’école Lamartine par exemple. Nous sommes également vigilants pour éviter les fermetures de classes. Des précautions sont prises néanmoins pour que les fratries ne soient pas séparées.

Les services et les élus en fonction de leurs agendas respectifs (tous les conseils sont planifiés sur la même période) font en sorte de participer aux conseils d’école pour le suivi des demandes des écoles et les réponses à leur apporter.

Mme Brun présente le dispositif des rues scolaires : Cette action participe de la Ville à hauteur d’enfants que la Ville souhaite promouvoir. Après la rue de la Baignerie pour l’école Gutenberg, la Ville de Lille installe, à partir du lundi 29 novembre, sa 11ème rue scolaire, rue du Béguinage, pour l’école Diderot.

Le concept de rue scolaire, c’est une fermeture temporaire des abords de l’école à la circulation automobile aux heures d’entrée et de sortie. L’objectif est de favoriser les déplacements doux à pied, à trottinette et à vélos. Depuis 2016, la Ville favorise ce type de déplacement en installant des râteliers à vélos et à trottinettes et en incitant les enfants à venir à l’école en mobilité douce. Pour aller plus loin dans cette démarche, la Ville expérimente depuis novembre 2020 les rues scolaires solution plus globale d’écoles apaisées.

Pour les écoles qui ne disposent pas de parvis sécurisés, plusieurs options existent pour apaiser et sécuriser les déplacements : la piétonisation définitive, la création de zones de rencontre avec chicanes ou la mise en place de « rues scolaires ».

Mme Brun explique la méthode déployée pour la mise en place d’une rue scolaire :

Une présentation de la rue scolaire au conseil d’école (parents d’élèves, enseignants, animateurs).

Un travail de concertation mené par une association à destination de la communauté éducative (enseignants, parents, animateurs) et les enfants.

Une information des riverains (courriers, infos riverains, panneaux sur le mobilier urbain, flyers de déviation).

Des barrières amovibles installées, un arrêté municipal.

Un référent barrière formé par la Police Municipale.

Une présence physique de la Police Municipale les premiers jours.

Un temps d’évaluation de l’expérimentation.

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En encourageant les mobilités alternatives à la voiture, le dispositif des rues scolaires permet : - De sécuriser le trajet des élèves et de leurs parents entre le domicile et l’école

- De favoriser le jeu libre des enfants sur ce même trajet - De réduire la pollution sonore et atmosphérique

- D’agir sur le bien-être et la santé, en assurant la pratique d’une activité physique régulière - De réduire les frais de déplacement des familles.

Ce nouveau dispositif s’inscrit dans une politique globale de déplacement urbain favorisant l’apaisement de l’espace public et l’équilibre de son partage entre les différents modes de transport.

Certaines rues scolaires sont-elles devenues piétonnes ? aucune rue scolaire n’a pu être piétonnisée.

Il est rappelé que la rue scolaire fait l’objet d’un projet très concerté en amont.

Rue des Célestines : le parvis est très étroit, il y a des demandes pour le sécuriser davantage ainsi que le trajet des élèves car les trottoirs sont très étroits également. La demande est prise en compte.

- Actualités : programmation contre les violences faites aux femmes ; colis de Noël et animations en direction des séniors, illuminations de Noël …

- Programmation contre les violences faites aux femmes : les conseillers ont reçu cette programmation jusqu’en décembre 2021. Jeudi 25 novembre aura lieu la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. A Taisne invite également les conseillers à participer à la course nocturne qui aura lieu le vendredi 26 novembre : rendez-vous à 19h à la citadelle. Pour s’inscrire, ils peuvent contacter la mairie de quartier.

- Colis de Noël : ils seront distribués par la Mairie de quartier. Les inscriptions ont lieu en mairie de quartier. Ces colis sont attribués sur critères d’âge et de ressources. Un repas organisé par la Mairie de quartier avec animation est prévu le 17 décembre en direction des séniors à la salle polyvalente de la Halle aux sucres, rue de l’entrepôt.

- Réveillons solidaires : ils sont également organisés en direction des personnes isolées, des familles en précarité et des aînés disposant de faibles ressources. Ces personnes peuvent s’inscrire en mairie de quartier.

Les conseillers de quartier qui souhaitent apporter leur aide pourront être conviés à ce repas sous réserve de places disponibles.

- Illuminations de Noël dans le quartier, plusieurs rues sont concernées. La Ville fait en sorte de remplacer les dispositifs existants par des éclairages à faible consommation.

Prochain conseil de quartier : le 21/01/2021

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