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Submitted on 1 Jan 1873
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Note sur un procédé pour la détermination du point d’arrêt d’un convoi de dépêches dans les tubes
pneumatiques
Ch. Bontemps
To cite this version:
Ch. Bontemps. Note sur un procédé pour la détermination du point d’arrêt d’un convoi de dépêches dans les tubes pneumatiques. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.257-260.
�10.1051/jphystap:018730020025701�. �jpa-00236848�
257
égale
à Omm, 42 et l’on a fait décroîtrel’étincelle
decllarge
de 6 ài centimètre. Le nombre des subdivisions de la
décharge
a crû det à 5o environ.
J’ai
répété
les mêmesexpériences
enchargeant
la cascade par l’étincelle d’une machineélectrique ordinaire,
etje
n’ai observéqu’une
étincellesimple
àchaque décharge.
Il résulte de là que l’induction
joue
leprincipal
rôle dans la pro- duction des étincellescomposées
quej’ai
observées.Le
phénomène
queje
viens de décrire estanalogue
à celuiqu’a
récemment observé M.
Nyland,
en étudiant l’eifetmécanique
del’étincelle
d’induction, lorsqu’elle
éclate à travers une feuille depapier
en mouvement. Ce savant acompté
ungrand
nombre detrous
successifs, qui
meparaissent correspondre
aux étincelles suc-cessives dont
je
viens de donner ladescription (Journal
dePhy- sique,
avril1872;
Archives néerlandaises des Sciences exactes etnaturelles,
t.V).
Il y a pourtant une différence assezimportante.
M.
Nyland
a obtenu leplus grand
nombre de trous avec l’étincelle directe de labobine,
sans bouteille deLeyde;
quant àmoi, je
n’aiobservé que des étincelles
simples
dans ces circonstances.Une étude attentive de toutes ces
particularités
pourra fournir des données fort utiles à la théorie de l’électricité :je
me propose de lapoursuivre.
NOTE SUR UN PROCÉDÉ POUR LA DÉTERMINATION DU POINT D’ARRÊT
D’UN CONVOI DE DÉPÊCHES DANS LES TUBES PNEUMATIQUES;
PAR M. CH. BONTEMPS,
Directeur des transmissions télégraphiques.
L’Administration des
lignes télégrapiliques
distribue unepartie
des
télégrammes
deParis,
au moyen de tubes souterrains danslesquels
circulent des curseurs mus par lapression
de l’air.Jusqu’à présent
la détermination dupoint
d’arrêt des curseurs aété faite par
l’expérience
suivante : on met en communication avecla
ligne
endérangement
un réservoir renfermant un volume V d’air à lapression
H. Le partage s’effectue suivant la loi dumélange
desgaz, de telle sorte
qu’appelant X
le v olume de la section deligne
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020025701
et H’ la
pression
finale dans le réservoir(la pression atmosphérique.
étant
supposée
de0m,76),
on a la relationqui
permet de calculer X et, parsui te,
la distance de l’obstacle.La
précision
de cette méthode est subordonnée à Inexactitudeavec
laquelle
sont mesurés le volume V et lespressions
lI et ii’.Dans l a
pratique,
avec les instruments usuelsqu’on
trouve dans les postes,l’approxiination
du lnillÙnètre de menczcre dans les lectures de H et H’ est difficile à atteindre. D’autre part, il existetoujours quelques
fuitesqui
faussent les résultats.Les
expériences
faitesdepuis 1866,
pour rechercher lesdérange-
ments dans les tubes
pneumatiques,
ont montré que, parl’appli-
cation du
manomètre,
il faut en moyenne trots fouilles successives pourdégager
laligne.
Le nouveauprocédé qui
va êtreexposé
permet d’atteindre une
plus grande approximation
dans l’éva-luation de la distance. Il
reproduit
le xnode d’observ ationeniployé
par M.
Regnault
pour la recherches de la vitesse depropagation
des ondes sonores dans les tuyaux.
On
place
à l’extrémité libre du tube une menlbraneélastique
AB
(fig. 1),
dont lesgonflements
alternatifs peuvent être enre-gistrés
sur uncylindre
tournant, au moyen de l’électricité. ’Une onde estproduite
dans le tuyau par la détonation d’unpistolet placé auprès
de la membrane. Cette onde chemine dans le tube à la vi-tesse de 33o mètres par seconde et vient buter contre
l’obstacle;
là elle se
réfléchit,
parcourt le tube en sens inverse etgonfle
lamembrane. On a ainsi sur le
cylindre
uneprelnière
marque.La membrane renvoie l’onde contre l’obstacle
qui
la réfléchit denouv eau vers la
membrane,
cequi
permet d’obtenir sur le cylindreune deuxième marque.
Si l’on réussit à évaluer l’intervalle de temps écoulé entre les
apparitions
des deux marques, il est aisé de voirqu’on
pourra cal- culer la distance de la membrane à l’obstacle.Le
chronographe
dont nous nous servons porte trois -traceurs actionnés par des électro-aim an ts .Le
prenlier
traceur estplacé
dans le circuitqui
est fermé par lesgonflements
alternatifs de la membrane.259 Le deuxième traceur
correspond
à unrégulateur électrique
marquant lcs secondes sur le
cylindre.
Fig. J.
AB membrane de caoutchouc. - C ressort métallique trés-mince mis en rapport avec la pile par la borne P qui est isolée de toutes les autres pièces métalliques de l’ap- pareil. - D vis qui est en cominunication avec la pile par le fil attaché à la borne N.
- Le courant se ferme lorsque la membrane gonflée pousse le ressoit C et le met en contact av ec la vis D.
Le troisième traceur subdivise l’intervalle de la seconde au moyen des vibrations d’un trembleur
électrique.
Voici un
exemple (fig. 2)
d’ une déterminationpratique :
Fig. 2.
Un obstacle est
placé
sur laligne
à une distance de 62 mètres,.Le trembleur exécute trente-trois oscillations par seconde.
L’intervalle
occupé,
sur la bande depapier qui
recouvre lecylindre,
par deux marques consécutives de lamembrane,
cor-respond
à douze oscillations.La distance de l’obstacle se calcule par la formule suivante :
L’approximation
est donc de 2 mètres : ledérangement
se trou-verait relevé au moyen d’une seule fouille.
ÉLECTRISATION PAR FROTTEMENT ET FIGURES DE LICHTEMBERG ;
PAR M. E. DOULIOT,
Principal du collége de Châtillon-sur-Seine.
Une
plaque
de caoutchoucdurci, quand
elle estsèche,
s’électrise par le moindrechoc,
par le frottement d’une feuille depapier,
par celui des
poils
d’unpinceau.
C’est cequ’on
peut montrer, mêmeà un nombreux
auditoire,
au moyen del’expérience
suivante : onprend
uneplaque
decaoutchouc,
on lasèche,
et on la fait passer au-dessus de la flamme d’unelampe
àalcool,
pour lui enlever toutetrace
d’électricité; puis,
avec unepointe métallique,
un morceaude
bois,
une estompe ou unpinceau,
on dessine ou l’on écrit.Tous les traits ainsi formés restent
invisibles, puisque
lcs divers instrumentsemployés n’attaquent
pas la surface ducaoutchouc,
etque,
lorsqu’on
s’est servi de lapointe métallique,
on a eu soin dela promener
très-légèrement.
Si l’on vient alors à lancer sur cetteplaque
lemélange
connu de soufre et deminium,
tous les contoursdu
dessin ,
toutes les lettres que l’on a tracées retiennent le mi- nium etapparaissent
en rouge. La netteté des traits esttelle,
que les différentes lettres de l’écriture laplus
fine se montrent avec laplus grande pureté,
etmême,
si laplume
n’a pas sa fente exactementfermée,
les deux traitsqu’elle
formealors, quoique très-rapprochés,
se
distinguent parfaitement.
Pour obtenir sur le verre un