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Étude des niveaux de parité positive de spin 1/2, 3/2 et 5/2 du 165Er

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00207340

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207340

Submitted on 1 Jan 1972

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Étude des niveaux de parité positive de spin 1/2, 3/2 et 5/2 du 165Er

G. Marguier, R. Chéry

To cite this version:

G. Marguier, R. Chéry. Étude des niveaux de parité positive de spin 1/2, 3/2 et 5/2 du 165Er. Journal

de Physique, 1972, 33 (11-12), pp.941-945. �10.1051/jphys:019720033011-12094100�. �jpa-00207340�

(2)

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

ÉTUDE DES NIVEAUX DE PARITÉ POSITIVE DE SPIN 1/2, 3/2 ET 5/2 DU 165Er

G. MARGUIER et R.

CHÉRY

Institut de

Physique

Nucléaire. Université Claude Bernard de

Lyon.

Institut National de

Physique

Nucléaire et

Physique

des Particules

43,

bd du 11-Novembre

1918,

69621

Villeurbanne,

France

(Reçu

le 12

juin 1972,

revisé le 20

juillet 1972)

Résumé. 2014 Un nouveau schéma des niveaux de

parité positive

du 165Er excités par

désintégra-

tion du 165Tm est

proposé.

Nous

interprétons

ses niveaux de

spin 1/2 ; 3/2

et

5/2 d’après

les modèles

classiques

des noyaux déformés avec

couplage

de Coriolis et

couplage

du type 0394N = 2 entre orbites de Nilsson.

Abstract. 2014 A

improved positive parity

and low

spin

levels scheme of 165Er is

proposed

and

tentatively interpreted

in terms of Coriolis and 0394N = 2

coupled

Nilsson orbitals.

Tome

33 No 11-12

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1972

Classification Physics Abstracts

12.17

1. Introduction. - Dans l’erbium

165,

il est main-

tenant bien établi que les niveaux de

parité positive

reliés aux orbites

1/2+ [660] ; 3/2+ [651 ] ; 5/2+ [642]...

issues de la couche

sphérique il3/2,

sont fortement

perturbés

par

couplage

de Coriolis

[1], [2].

Le

l6sEr comprenant,

en outre, les

couples

d’orbites :

1/2+ [400] ; 1/2+ [660]

et

3/2+ [402] ; 3/2+ [651 ]

dans

leur zone de croisement

[3],

doit

permettre

l’étude

expérimentale

du

couplage

de

type

AN = 2.

Un nouveau schéma des niveaux

du 165 Er

alimentés par

désintégration

du

165Tm

a été

proposé

dans une

précédente publication [4]

dans

laquelle

la discussion

portait

essentiellement sur les niveaux de

parité négative.

Nous

développons

ici l’étude des niveaux de

parité positive du 165 Er représentés

sur le schéma

(Fig. 1)

tiré de notre étude par radioactivité.

II. Niveaux de

47,2 keV, 62,7 keV, 97,9

keV. -

Nous avons montré que les niveaux de

62,7

keV

(7/2)+

et

97,9

keV

(9/2) +

décelés par réaction

(a,

3

n) [1],

sont

également

alimentés par décroissance radioactive

[4].

Ces niveaux de

spin 7/2+

et

9/2+ [1] ] représentent

les

premiers

états d’une bande rota- tionnelle construite sur l’orbite

5/2’ [642]

située à

47,2 keV,

fortement

perturbée

par

couplage

de Coriolis

entre orbites issues de la couche

sphérique il3/2-

III. Niveaux de

534,9 keV, 853,5 keV,1412,4

keV.-

Le niveau de

534,9 keV,

mis en évidence par réaction de transfert

[3],

a été identifié sans

ambiguïté

à

l’état

3/2 3/2+ [402]

caractérisé par une

importante

section efficace pour la réaction

(dt) (tableau I).

La forte intensité de la transition M 1 de

806,2

keV

TABLEAU 1

dépeuplant

le niveau de

853,5

keV

(Fig. 1) suggère

que ce niveau

peut

être relié à l’orbite

3/2+ [651 ]

car les transitions M 1 et E 2 entre les orbites

3/2+ [651]’

et

5/2+ [642]

sont favorisées par les

règles

de sélection.

La

présence

de la transition de

790,7

keV de multi-

polarité

E 2 alimentant le niveau de

62,7

keV confirme cette

interprétation.

Par

ailleurs, signalons

que les.

sections efficaces par réaction de transfert pour l’orbite

3/2+ [651 ]

sont faibles

puisque

le niveau de

853,5

keV n’est pas observé par ce processus

[3],,

conformément à la théorie

qui prévoit

des sections

efficaces faibles pour l’orbite

3/2+ [651 ] (tableau I).

Dans

l’hypothèse envisagée,

il

apparaît

donc que le

couplage

ON = 2 entre les orbites voisines

3/2+ [402}

et

3/2+ [651 ]

est

négligeable.

Si la désexcitation du niveau de

853,5

keV et sa

section efficace par réaction de transfert nous condui-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019720033011-12094100

(3)

942

FIG. 1. - Schéma partiel des niveaux du 165Er excités par désintégration du 165Tm.

sent à former

l’hypothèse précédente,

les données actuelles sur les niveaux voisins de

spin 3/2 +

ne

permettent

pas de proposer une autre identification pour l’orbite

3/2+ [651].

En

effet,

les résultats établis par réaction de transfert ne confirment pas

l’hypothèse qui

aurait consisté à lui associer le niveau de

589,8

keV

de

spin 3/2+

car les deux orbites

3/2+ [402]

et

3/2+ [651] ] séparées

de moins de 100

keV,

auraient été notable- ment

mélangées.

De

même,

le niveau de

1 412,4

keV

de

spin 3/2+,

mis en évidence par W. Kurcewicz et al.

[5]

est

peuplé principalement

par réaction

(d, p) [3].

Cet état n’est donc pas

composé

des orbites

1/2+[400] ; 1/2+[660] ; 3/2+[402]

et

3/2+[651] ] repré- tentant,

dans l’erbium

165,

des états à un trou de neutron. Le niveau de

1 412,4

keV

correspondrait plutôt

à un état de

particule qu’à

un état collectif

vibrationnel mais son

origine

demeure difficile à

préciser. -

IV. Niveaux de

507,4

keV et 746 keV. - Les sec- tions efficaces par réaction

(d, t)

à 0 =

[3]

montrent

que les niveaux de

507,4

keV et 746 keV ont pour

spin 1/2.

Ces niveaux

qui

se désexcitent de

façon analogue (Fig. 1) possèdent

des sections efficaces

très

importantes

dont le

rapport

est voisin de 1.

Ils ne

peuvent

donc être reliés

qu’aux

orbites

1/2+ [660]

et

1 j2+ [400] mélangées

par

couplage

AN= 2 mais

les

analogies qu’ils présentent

ne

permettent

pas,

a

priori,

de déterminer

quel

est l’état dont la compo- sante

prédominante

est

1/2+ [660].

V. Niveaux de

519,1 keV, 589,8 keV,1103,4 keV. -

Une

hypothèse

vraisemblable est de considérer que

ces niveaux sont de caractère

rotationnel,

le niveau

de

589,8

keV de

spin 3/2+

constituant le

premier

état

de rotation associé au niveau de

507,4

keV. Le niveau de 1

103,4

keV de

spin 1/2+

ou

3/2+ pourrait

corres-

(4)

943

pondre

à l’état rotationnel de

spin 3/2+

construit sur

le niveau de 746 keV.

Les orbites

1/2+ [660]

et

1/2+ [400]

étant très mélan-

gées,

il est difficile de se prononcer sur

l’origine

du

niveau de

519,1

keV de

spin 5/2+

dont la fonction d’onde

peut comprendre

non seulement les états

5/21/2+ [660]

et

5/21/2+ [400]

mais aussi une compo- sante de l’état

5/2 3/2+ [651 ]

introduite par

couplage

de Coriolis. Son caractère rotationnel est

suggéré

par le fait que la seule orbite de K =

5/2 qui

aurait

pu lui être associée est l’orbite

5/2+ [642]

identifiée

par ailleurs au niveau de

47,2

keV.

VI. Structure des niveaux de

spin 1/2+, 3/2+

et

5/2+.

-

D’après

les résultats établis par réaction de

transfert,

par réaction

(oc,

3

ny)

et par radioactivité

on

peut

supposer que les niveaux de

507,4 keV, 519,1 keV,

746

keV, 853,5

keV et 1

103,4

keV sont

déterminés,

en

première approximation,

par les

caractéristiques

des orbites

1/2+ [400], 1/2+ [660]

et

3/2’[651],

par l’interaction

VN

due au

couplage AN = 2,

entre les orbites

1 J2+ [400]

et

1/2+ [660]

et par l’interaction

Vc

due au

couplage

de Coriolis

entre l’état

3/2 1/2+ [660]

et l’état

3/2 3/2+ [651 ].

Si nous

désignons

par

E(a)

et

E(f3)

les niveaux non

perturbés

relatifs aux orbites

1 /2 + [400]

et

1 /2 + [660]

(a

z

1/2+ [400]

ou

1/2+ [660]),

on a : -

avec :

Les niveaux rotationnels non

perturbés

de

spin 3/2

des bandes

(a)

et

(fl)

sont donnés par la relation :

dans

laquelle A

est le

paramètre

d’inertie et a le para- mètre de

découplage.

E(i)

est

l’énergie

de la tête de bande K =

1/2

par

rapport

au

fondamental ;

T(i)

est

l’énergie

du niveau rotationnel de

spin 3/2 correspondant

pour

VN

= 0.

Soient

W(a), W(P), W(y)

les

énergies

des niveaux

perturbés provenant

des niveaux

T(a), 7"(j8), T(y),

le niveau non

perturbé

relatif à l’orbite

3/2’[651]

étant noté

T(y).

Nous pouvons

espérer approcher

les

paramètres YN

et

YC

par la recherche du minimum de

l’expression :

W(5/2) représente l’énergie

du niveau

perturbé,

le

plus bas,

de

spin 5/2.

Nous avons effectué ce calcul par

approches

succes-

sives en utilisant des

paramètres

d’essais choisis

parmi

les

paramètres

établis par S. A.

Hjorth et

al.

[1]

et

parmi

les

paramètres théoriques

et en admettant

que l’élément de matrice du

couplage

de Coriolis entre les états

éloignés : 5/2 3/2+ [651], 5/2 5/2+ [642J

est de l’ordre de 140 keV

(tableau II).

Les états voisins

(a, fi)

et

(y, i)

étant directement

couplés,

nous avons calculé les

énergies

W à

partir

des relations ci-dessous tirées de l’étude

analogue

TABLEAU II

b)

le

facteur

de

pairing

a été estimé

d’après

les relations :

avec :

Etats

couplés

(5)

944

TABLEAU III

des niveaux

perturbés

dans les molécules diatomi-

ques [7] :

où : o

avec :

Le meilleur accord obtenu

correspond

aux orbites :

a =-

1/2+[400], P

==

1/2+[660]

avec des minima

prononcés

pour les

paramètres vN, Vc, T(y)

et

a(p).

Il donne les résultats suivants :

et les

énergies :

505

keV,

705

keV,

1 130 keV pour les niveaux

perturbés

de

spin 5/2, parmi lesquels

le pre- mier seulement a pu être observé à

519,1

keV par radioactivité. Les niveaux de 724 keV et 1139 keV décelés par réaction

(d, t) [3] pourraient correspondre respectivement

aux niveaux de 705 keV et 1 130 keV.

Les

amplitudes

des orbites relatives aux niveaux considérés calculées avec

1 Vs 1 =

90

keV ; 1 V c 1

= 125 keV et

VN négatif [9]

sont données

dans le tableau III.

VII. Conclusion. -

L’interprétation proposée

nous

a

permis

d’estimer les

paramètres

d’inertie des orbites

1 I2+ [400] ; 1/2+[660]

et

3/2+[651],

les

paramètres

de

découplage

des orbites

1/2+ [400]

et

1/2+[660],

l’interaction de Coriolis entre les états :

3/2 + 1/2+ [660]

et

3/2 3/2+ [651 ] ainsi

que l’interaction de

type

ON = 2

entre les orbites

1/2+[400]

et

1/2+[660].

La

plupart

des résultats obtenus sont en bon accord avec ceux

établis par réaction

(et,

3

ny)

et par réaction de trans- fert. En

particulier,

la valeur moyenne du

paramètre

d’inertie des orbites

1 /2 + [660]

et

3/2+ [651 ],

voisine

de 13

keV,

et l’élément de matrice de Coriolis entre

ces

orbites,

élément dont la valeur calculée est donnée

dans le tableau

II,

confirment les résultats obtenus par S. A.

Hjorth et

al.

[1 ].

Nous vérifions aussi que la valeur du

paramètre

de

découplage

de l’orbite

1/2+ [660]

est

proche

de sa valeur

théorique (ath

=

6,49

pour la déformation e =

0,30 [8]).

Cet accord montre

que le

couplage quasi-particule-vibration [6]

entre

états de

parité positive

n’est pas

prépondérant

dans

le

165Er. Toutefois,

bien que les effets de ce

type

de

couplage n’apparaissent

pas nettement, il

pourrait perturber

les orbites

1 /2+ [660]

et

3/2+[651] ]

situées

dans l’ordre inverse de celui

prévu

dans le modèle

de Nilsson.

L’interaction

VN

de

couplage

AN = 2 entre les

orbites

1 /2 + [660]

et

1/2+[400]

vérifie

également

les

données établies par réaction de transfert. Elle est du

(6)

945

même ordre de

grandeur

que l’interaction

théorique

estimée par B. L. Andersen

[9]. D’après

notre

calcul,

l’orbite

1/2+ [400]

serait

plus

basse que l’orbite

1/2+ [660]

et dominerait dans l’état relatif au niveau de

507,4 keV,

contrairement à

l’hypothèse

admise

par P. 0.

Tjom.

Il est à noter que ce résultat est

conforme à l’ordre

prévu

des orbites

3/2+ [402]

et

1/2+ [400] puisque

l’orbite

1/2+ [400]

non

pertur-

bée se situe encore au-dessus du niveau de

534,9

keV

composé principalement

de l’orbite

3/2+ [402].

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