• Aucun résultat trouvé

UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE BUREAU RÉGIONAL RAPPORT ANNUEL 2021

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE BUREAU RÉGIONAL RAPPORT ANNUEL 2021"

Copied!
42
0
0

Texte intégral

(1)

AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

BUREAU RÉGIONAL

RAPPORT ANNUEL 2021

œuvrer pour

un monde juste qui valorise et

conserve la nature

UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE

UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE

Complexe SICAP Point E Bâtiment D, 4ème étage BP 3215 Dakar, Sénégal

www.iucn.org/fr/regions/afrique-centrale-et-occidentale www.iucn.org/resources/publications

E-mail : paco@iucn.org

twitter.com/iucn facebook.com/iucn.org Bureau Régional

Programme Afrique Centrale et Occidentale - PACO

(2)
(3)

AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE BUREAU RÉGIONAL

RAPPORT ANNUEL 2021

(4)

1 2 3 4

5 6 7

1

2 3

4

5 6 7

8 9 10

La terminologie géographique employée dans cet ouvrage, de même que sa présentation, ne sont en aucune manière l’expression d’une opinion quelconque de la part de l’UICN sur le statut juridique ou l’autorité de quelque pays, territoire ou région que ce soit, ou sur la délimitation de ses frontières.

Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de l’UICN.

Publié par : UICN, Gland, Suisse

Produit par : UICN Programme Régional pour l'Afrique Centrale et Occidentale (PACO) Droits d’auteur : © 2022 UICN, Union internationale pour la conservation de la nature et de ses

ressources

La reproduction de cette publication à des fins non commerciales, notamment éducatives, est permise sans autorisation écrite préalable du [des] détenteur[s] des droits d’auteur à condition que la source soit dûment citée.

La reproduction de cette publication à des fins commerciales, notamment en vue de la vente, est interdite sans autorisation écrite préalable du [des] détenteur[s] des droits d’auteur.

Citation recommandée : UICN (2022). Afrique Centrale et Occidentale Bureau Régional rapport annuel 2021.

Gland, Suisse : UICN.

Crédits photos : Couverture :

1ère de couverture :

2, 3, 4, 5 & 7 : © F. Maamouri/UICN 1 & 6 : © UICN

4ème de couverture :

1, 2, 9 & 10 : © F. Maamouri/UICN 4 & 5 : © Isidore Amahohe/UICN 3, 6, 7, 8 & 11 : © UICN

Mise en page : S. Zida

IV 1

(5)

Table Des MaTières

MessaGe DU DireCTeUr

rÉGiONal

. . . .

3

aCrONYMes

. . . .

4

l’UiCN eN UN CliN D’Oeil

. . . .

7

OrieNTaTiON sTraTÉGiQUe

. . . .

8

ressOUrCes HUMaiNes

. . . .

10

PriNCiPales rÉalisaTiONs

. . . .

12

1. L'Humanité

. . . .

12

2. Les Terres

. . . .

17

3. L'Eau

. . . .

21

4. Les Océans

. . . .

23

5. Le Climat

. . . .

24

iMPliCaTiON Des MeMbres eT Des COMMissiONs DaNs la Mise eN ŒUVre DU PrOGraMMe

. . . .

27

ÉVèNeMeNTs siGNiFiCaTiFs

. . . .

28

siTUaTiON FiNaNCière

. . . .

31

DONaTeUrs eT ParTeNaires

. . . . .

32

COMMUNiCaTiON eT PUbliCaTiONs

. . . .

34

UICN PACO rapport annuel 2021

IV 1

(6)

© F. Maamouri/UICN

(7)

MessaGe DU DireCTeUr rÉGiONal

En 2021, l’allégement des contraintes

sanitaires liées à l’épidémie de la COVID-19, la dynamique du Congrès mondial de la nature et le renforcement de notre équipe programme, ont permis de retrouver un niveau de mise en œuvre satisfaisant. L’UICN-PACO se félicite de la résilience des communautés et des partenaires concernées par nos projets. Leur engagement a très largement contribué à l’atteinte des résultats pour cette année clé.

Concrètement, durant cette période, les efforts de conservation et de restauration des écosystèmes terrestres et marins, de gouvernance des ressources naturelles, de lutte contre les changements climatiques et la dégradation des moyens de production ont porté sur  la réhabilitation des habitats,  la restauration des mangroves,  le renforcement des capacités des populations locales,  le renforcement des capacités des acteurs et l’implication des décideurs dans la gouvernance des ressources naturelles et  la formulation de nouveaux projets.

Le PACO a mis l’accent sur le renforcement des capacités des acteurs en termes d’amélioration des connaissances et des procédures de prise en compte des thématiques environnementales dans le développement local. Les thématiques promues au cours de ces formations incluent la gestion intégrée des ressources en eau, la neutralité de dégradation des terres, la production et l’entretien des plants et le changement climatique :

L’UICN a également travaillé au développement du portefeuille du PACO par la signature (effective ou en cours) de plusieurs projets stratégiques.

L'UICN continue de plaider en faveur des droits, des rôles, des obligations et des responsabilités afin de garantir une conservation et une

utilisation durable équitables et inclusives de la nature ; ceci à travers des campagnes de sensibilisation des usagers des ressources dans les zones d’intervention de l’Union.

Aliou FAYE Directeur Régional

UICN-PACO

© f.maamouri/UICN Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021 3

(8)

aaaC : Autoridade de Avaliação Ambiental Competente

aD : Acção para o Desenvolvimento

aGereF/Cl : Association inter villageoise de Gestion des Ressources Naturelles et de la Faune de la Comoé-Léraba

aGr : Activités génératrices de revenus

aMCC : Alliance Mondiale pour le Changement Climatique

aMMCO : Organisation africaine pour la conservation des mammifères marins

aMP : Aire marine protégée

aPeF : Aires Protégées et Écosystèmes Fragiles du Tchad

asUDeC : Africa's Sustainable Development Council

bbP : Business and Biodervisity programme

biODeV2030 : Approche participative et inclusive fondée sur la science pour enrayer le déclin de la biodiversite d'ici 2030

biOPaMa : Programme pour la biodiversité et la gestion des aires protégées

briDGe : Building River Dialogue and Governance

CaFer : Centre d'Appui aux Femmes et aux Ruraux

CblT : Commission du Bassin du Lac Tchad

CDb : Convention sur la diversité biologique

CDN : Contribution déterminée nationale

Cds-r : Comité de suivi régional

CeC : Commission de l'éducation et de la communication

CeCN : Comptabilité Écosystémique du Capital Naturel

CeDeaO : Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest

CeeaC : Communauté Économique des États de l'Afrique centrale

CeW : Cameroon Environmental Watch

CGe : Commission sur la gestion des écosystèmes

CHF : Franc suisse

CiTes : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction

Cle : Comité local de l'eau

CMaP : Commission mondiale des aires protégées

CMDe : Commission mondiale du droit de l’environnement

CNUlD : Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

COMiFaC : Commission des Forêts d'Afrique Centrale

CPa : Comité Provincial d’Action

CPees : Commission des politiques environnementales, économiques et sociales de l’UICN

CreMaCO : Comité Régional des Membres en Afrique Centrale et Occidentale

Cse : Commission pour la sauvegarde des espèces

Cse : Centre de Suivi Écologique

Drs : Défense et Restauration du Sol

DU-GaP : Diplôme d’Université en Gestion des Aires Protégées

esarO : Bureau de l'Afrique orientale et australe (Eastern and Southern Africa Office)

FeM : Fond pour l’environnement mondial

FFeM : Fonds français pour l'environnement mondial

FODer : Forêt et développement rural

FVC : Fonds vert pour le climat

GeFZ : Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma

GTPie : Groupe de travail sur le pétrole et les industries extractives

Ha : Hectare

ibaP : Institut de la Biodiversité et des Aires Protégées

iCraFT : Centre mondial d'agroforesterie (World Agroforestry Centre)

iMeT : Outil intégré sur l'efficacité de gestion (Integrated Management Effectiveness Tool)

iNbar : Organisation internationale pour le bambou et le rotin

iraG : Institut National de Recherche Agricole

KaFO : Fédération de peuples indigènes (Mandinke, Peul, Manjack), Guinée Bissau

Kba : Zone clé pour la biodiversité (Key Biodiversity Area)

lre : Liste Rouge des Écosystèmes

aCrONYMes

UICN PACO rapport annuel 2021

4 5

(9)

MaCO : Programme régional marin et côtier, UICN

MeOr : Méthodologie d’Évaluation des Opportunités de Restauration

MiNePDeD : Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable

MiNFOF : Ministère des Forêts et de la Faune

ObaPaO : Observatoire pour la biodiversité et les aires protégées d’Afrique de l’Ouest

OCP : Opérations coups de poings

ODD : Objectifs de Développement Durable

OFaC : Observatoire des forêts d’Afrique Centrale

ONaC : Observatoire National sur les Changements Climatiques

ONeD : Organisation pour la Nature,

l’Environnement et le Développement du Cameroun

ONG : Organisation non-gouvernementale

OrlOa : Observatoire régional du littoral ouest africain

OsC : Organisation de la société civile

PaCO : Programme Afrique centrale et occidentale

PaPbio : Programme d'appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles, à la gouvernance régionale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest

Pas : Plan d'action stratégique

PFNl : Produit forestier non ligneux

PlaNOPaC : Plateforme Nationale des Organisations Agro-Sylvo-Pastorales et Halieutiques du Cameroun

PNb : Parc National de la Bénoué

PNUe : Programme des Nations Unies pour l’environnement

PNZ : Parc National de Zakouma

PPC : Paysages prioritaires de conservation

PPi : Programme petites initiatives

PrCM : Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest

Pree : Projet Partenariat Régional sur l'Eau et l'Environnement en Afrique Centrale et de l'Ouest

PTr : Programmes thématiques régionaux

PWYP : Plateforme sur la transparence et la bonne gouvernance des industries extractives

raCeGaP : Réseau africain des coaches pour l'efficacité de gestion des aires protégées

raMPaO : Réseau Régional d'Aires Marines Protégées en Afrique de l'Ouest

rasTOMa : Réseau de l’Afrique centrale de conservation des tortues marines

rCa : République Centrafricaine

rDC : République Démocratique du Congo

reDD+ : Réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation)

rNa : Régénération naturelle assistée

rPF : Restauration des paysages forestiers

siCe : Système d’Information sur la Criminalité Environnementale

siG : Système d’information géographique

srJs : Projet Ressources partagées, solutions communes (Shared Resources, Joint Solutions project)

TNs : Tri national de la Sangha

UFM : Union du Fleuve Mano

UiCN : Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources

UeMOa : Union Économique et Monétaire Ouest Africaine

UsFs : Le Service des forêts des États-Unis (The United States Forest Service)

UNOPs : Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets

Wa biCC : Programme pour la Biodiversité et le Changement Climatique en Afrique de l'Ouest

WaCa resiP : Projet d'investissement pour la résilience des zones côtières de l'Afrique de l'Ouest

WaTsCON : Réseau Ouest Africain de Conservation des Tortues Marines

WCMC : World Conservation Monitoring Centre

WCs : Wildlife Conservation Society

WrC : The Water Resources Commission (WRC) of Ghana

WWF : Fonds mondial pour la nature

ZP : Zone périphérique

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

4 5

(10)

© F. Maamouri/UICN

6 7

(11)

L’UICN est une union de Membres composée de gouvernements et d’organisations de la société civile. Elle offre aux organisations publiques, privées et non-gouvernementales les connaissances et les outils nécessaires pour que le progrès humain, le développement économique et la conservation de la nature se réalisent en harmonie.

Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des ans pour devenir le réseau environnemental le plus important et le plus diversifié au monde.

Elle compte avec l’expérience, les ressources et le poids de ses plus de 1 400 organisations Membres et les compétences de ses plus de 18 000 experts. Elle est l’un des principaux fournisseurs de données, d’évaluations et d’analyses sur la conservation. Son expérience lui permet de jouer le rôle d’incubateur et de référentiel fiable de bonnes pratiques, d’outils et de normes internationales.

L’UICN offre un espace neutre où diverses parties prenantes - gouvernements, ONG, scientifiques, entreprises, communautés locales, groupes de populations autochtones, organisations caritatives et autres - peuvent travailler ensemble pour élaborer et mettre en œuvre des solutions pour lutter contre les défis environnementaux et obtenir un développement durable.

Travaillant de concert avec de nombreux partenaires et soutiens, l’UICN met en œuvre un portefeuille vaste et divers de projets liés à la conservation dans le monde. Associant les connaissances scientifiques les plus pointues et le savoir traditionnel des communautés locales, ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations.

www.iucn.org/fr

https://twitter.com/IUCN/

l’UiCN eN UN CliN D’Oeil

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

6 7

(12)

L’UICN est une des organisations qui entre autres, accompagne la mise à l’échelle de la conservation. Le Programme Afrique centrale et occidentale (PACO) de l’UICN contribue à la mission et la vision de l’UICN au niveau régional

à travers ses programmes thématiques, ses programmes pays et ses initiatives multi-pays.

Il intervient dans 21 des 25 pays de l’Afrique centrale et occidentale selon la configuration suivante :

OrieNTaTiON sTraTÉGiQUe

7 programmes pays

Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal, qui mettent en œuvre leurs programmes et projets et assurent un meilleur ancrage avec les programmes globaux et les 6 Commissions

Cadre du Programme de l’UICN Nature 2030 (© UICN) EAU

RECONNAÎTRE

RÉCONCILLIER

SOUTENIR

MAINTENIR

RESTAURER TERRES

CLIMAT OCÉANS

HUMANITÉ

L’année 2021 marque le début de la mise en œuvre du programme quadriennal 2021-2024 de l’UICN approuvé par les organisations et institutions Membres de l’UICN par vote électronique en février 2021.

En plus de fournir une vision plus inclusive et plus étendue, le nouveau programme définit de larges domaines de travail et fixe des objectifs ambitieux assortis d’indicateurs de mesure du succès. Ce document aidera l’Union à obtenir des impacts positifs concrets et tangibles sur les personnes, les terres, l’eau, les océans et le climat, au moyen de cinq voies vers un changement transformateur : RECONNAÎTRE, MAINTENIR, RESTAURER, SOUTENIR et RÉCONCILIER.

Ce nouveau cycle programmatique de 4 ans, est bâti sur 5 piliers : l'Humanité, les Terres, l'Eau, les Océans et le Climat.

6 Commissions de l’UiCN

(CEC, CGE, CPEES, CSE, CMDE et CMAP)

4 programmes thématiques régionaux (PTr)

- Aires protégées et biodiversité, basé à Dakar ; - Conservation des forêts, basé à Yaoundé ; - Marin et côtier, basé à Dakar ; et

- Eaux et zones humides, basé à Dakar.

3 bureaux de projets

Ghana, Guinée et Tchad.

UICN PACO rapport annuel 2021

8 9

(13)

Figure 5 : La Théorie du changement de l’UICN La Théorie du changement de l’UICN, (© UICN)

Les actions de l’UICN dans la région s’étendent sur presque toutes les thématiques et de paysages différents, couvrant à la fois la zone marine et côtière, les zones humides continentales ainsi qu’aux zones arides. En 2021, les interventions étaient axées spécifiquement sur :

• la restauration des paysages et écosystèmes forestiers, des zones humides et littorales ;

• la gouvernance des ressources naturelles, participation citoyenne et conservation des espèces ;

• la gestion Intégrée des Ressources en Eau dans les bassins transfrontaliers ;

• l’intégration de la biodiversité au secteur privé en Afrique centrale et de l’Ouest.

L’intervention de l’UICN a également permis d’accompagner les partenaires dans la mise en œuvre de leurs Plans d’Actions Stratégiques.

Les résultats et réalisations présentés dans ce rapport donnent une photographie de la dynamique de l’UICN dans la région et de sa contribution à la conservation, gestion durable du capital naturel et aux objectifs du développement durable.

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

8 9

(14)

Expertise locale / Expertise étrangère par sexe L’UICN a un effectif important de staff local par rapport au staff expatrié. Il existe donc des compétences locales capables de répondre aux besoins de l’institution. C’est un bon augure qui permet de répondre à l’un des principes fondamentaux de l’institution.

Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe L’on une hausse appréciable du nombre des nouveaux collaborateurs. Cela a un impact important sur la visibilité de l’institution dans l’arène des organisations. Cette hausse est à mettre au compte du démarrage effectif des nouveaux projets au Tchad. Ça nous interpelle donc au niveau des Ressources Humaines de mettre l’accent sur les compétences qui ont la flexibilité dans la rédaction des projets et programmes de développement.

Il est aussi important de noter que parmi le personnel nouvellement recrutement nous avons six (6) qui sont des anciens collaborateurs de l’UICN. Ce qui veut dire donc que sous certaines réserves, les gens accordent de l’importance aux actions de l’UICN.

Effectifs des départs en 2021 par sexe

L’on note quatorze (14) départs au cours de l’exercice 2021 ce qui représente 15% de l’effectif global au 31 décembre 2021.

ressOUrCes HUMaiNes

Expertise locale / Expertise étrangère par sexe 8

60

4

23 0

20 40 60 80

Expatrié Local

Homme Femme

Personnel expatrié / Personnel local en Genre

Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe

Exercice 2020Exercice 2021 Homme Femme

6 24

8 0

40 20

Exercice 2020 Exercice 2021 Nouveaux collaborateurs 2020 / 2021 en Genre

Effectifs des départs en 2021 par sexe

10 4

Homme Femme

Effectifs des départs en 2021 en Genre

UICN PACO rapport annuel 2021

10 11

(15)

© Hellio & Van Ingen

10 11

(16)

Des conventions ont été signées dans les 3 pays cibles du projet WACA FFEM (Bénin, Sénégal, Togo) pour une implication des acteurs à différents niveaux (local et international) dans la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature.

L’intégration régionale a été promue avec la participation du RAMPAO qui a appuyé la caractérisation du secteur de l’embouchure du fleuve Mono (Bouche du Roy) au Bénin. Cette caractérisation a permis l’élaboration du plan d’action et de gestion de l’AMP de la Bouche du Roy en création, et d’un projet de décret devant consacrer cette création.

En Guinée Bissau, 33 acteurs

gouvernementaux et de la société civile (13 femmes et 20 hommes) ont reçu des

formations sur les instruments juridiques, légaux et environnementaux de la bonne gouvernance minière et extractive dans le cadre du projet

« Renforcement des capacités des acteurs et du cadre juridico-institutionnel pour une extraction minière transparente, équitable et durable ».

Grâce au projet APEF Zakouma mis en œuvre au Tchad, l’UICN a appuyé le processus d’élaboration et de révision de 2 schémas provinciaux et soutenu le processus du zonage participatif de la zone périphérique (ZP) du Parc National de Zakouma (PNZ). Avec APEF Nord, l’UICN a facilité l’élaboration d’un plan stratégique de conservation et de gestion durable des écosystèmes oasiens du Borkou au Tchad.

Les capacités des agriculteurs et des

partenaires de 7 communautés des chefferies de Koya et Barri en Sierra Leone ont été renforcées.

Au total, 249 agriculteurs (101 femmes/

filles, 148 hommes/jeunes garçons) ont été formés sur la sélection des espèces d'arbres, l'établissement de pépinières, les meilleures conditions d'achat et de transport des plantes, la transplantation et la cogestion des plantations.

Le renforcement des capacités sur la MEOR dans 3 pays (Cameroun, Ghana et Burkina Faso) a permis à l'UICN de poursuivre le plaidoyer en faveur des droits, des rôles, des obligations et des responsabilités des différents groupes sociaux qui supportent sa vision. Ceci dans le but de garantir une conservation et une utilisation durable de la nature équitables et inclusives.

L’UICN a facilité les engagements

communautaires visant à renforcer les structures de gouvernance locales et les contributions techniques de l’Union sur des plateformes nationales telles que le groupe de travail technique CREMA et le sous-groupe de travail sur les sauvegardes REDD+ au Ghana.

En Guinée, l’UICN a initié la mise en place, au profit de toutes les communautés locales, des parcelles de démonstration, d’expérimentation des interventions de restauration dans la zone tampon de la réserve forestière de Ziama. Cette action a été appuyé par la réception de 5 attestations de donation des parcelles co-signées par les représentants de 15 communautés et autorités locales (maires, chefs de district).

PriNCiPales rÉalisaTiONs

1 . l’HUMaNiTÉ

1.1. Droits, rôles, obligations et responsabilités pleinement réalisés pour garantir une conservation juste et inclusive et une utilisation durable de la nature

UICN PACO rapport annuel 2021

12 13

(17)

Les capacités des acteurs de la région ont été renforcées dans le cadre du projet Gouvernance régionale à divers niveaux pour une contribution accrue aux efforts de conservation :

• attribution de 25 bourses de Master à des étudiants (20 hommes et 5 femmes) issus de 8 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) et inscription dans divers programmes de Master en gestion des aires protégées et/ou changement climatique ;

• formations de :

> 19 acteurs issus de 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger et Togo) lors de la 17e édition du Diplôme d’Université en Gestion des Aires Protégées (DU-GAP) sur la gestion des aires protégées ;

Formation à la surveillance et sécurisation des aires protégées, et suivi de la faune par technologie UAV (aéronef sans pilote), Réserve de Bandia, Sénégal, © Isidore Amahohe/UICN

> 18 acteurs venant de 5 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo) lors de la 18e édition du DU-GAP sur la spécialité « Lutte contre la criminalité environnementale » ;

> 28 personnes, membres des équipes spéciales nationales chargées de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages dans les pays de la CEDEAO, issues de 4 pays (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo).

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

12 13

(18)

L’UICN a soutenu le renforcement de différents types, niveaux et dimensions de gouvernance durable des ressources naturelles.

En Guinée Bissau, 125 personnes des sites miniers ont reçu une formation spécifique sur les impacts socio-économiques, sanitaires et environnementaux de l'exploitation des ressources naturelles et l’application des mesures d’atténuation.

Par ailleurs, 330 personnes des villages impactés par les projets miniers ont été formées sur la veille citoyenne en matière de transparence, de durabilité, de sauvegarde environnementale et de développement

durable. Cette action fait suite aux 4 audiences publiques organisées dans les sites miniers de phosphate de Farim-Salequenhi, de Bauxite de Boé, de dolorite de Cuntabane-Xitole, de sable de construction de Caio. Les compétences acquises sont censées faciliter l’implication effective des communautés dans la gouvernance des ressources minières et extractives.

Le dispositif régional de coordination, de gestion et de suivi des aires protégées d’Afrique de l’Ouest (RAPAO) a été finalisé à la suite d’un processus participatif et inclusif et a porté sur le choix du modèle associatif. Aussi, les acteurs de la région ont défini les statuts dudit dispositif régional et établi un comité restreint de coordination du réseau pour conduire l’étape préparatoire devant aboutir à la formalisation et la reconnaissance officielle du réseau lors d’une AG constitutive formelle.

Des acteurs engagés dans la lutte contre la criminalité environnementale au niveau des paysages du WAP (Parcs W-Arly-Pendjari) et du PoMoCo (Complexe Ponasi - Parc Mole - Parc Comoé) ont été mis en réseaux. Il s’agit ainsi de faciliter le partage d’informations et les synergies d’intervention dans la chaîne de contrôle et de surveillance de la lutte contre la criminalité environnementale au niveau des paysages concernés. Concomitamment à la mise en réseau des acteurs, un Système d’Information sur la Criminalité Environnementale (SICE) a été développé et intégré à l’Observatoire pour la Biodiversité et les Aires Protégées en Afrique de l'Ouest (OBAPAO).

Formation des femmes en ostréiculture, © UICN

1.2. Gouvernance équitable et effective des ressources naturelles à tous les niveaux dans l’intérêt de l’être humain et de la nature

UICN PACO rapport annuel 2021

14 15

(19)

Il devrait progressivement recevoir les données mises à disposition par les acteurs de terrain engagés dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, afin de permettre la caractérisation régulière des pressions et menaces sur la biodiversité.

Le Réseau Africain des Coaches pour l’Efficacité de Gestion des Aires Protégées (RACEGAP) a été mis en place, avec l’appui du BIOPAMA, par des professionnels de la gestion des aires protégées de 26 pays d’afrique de l’ouest et du centre. Ce réseau a pour mission de créer et promouvoir un cadre d’intervention certifiée des coaches en efficacité de gestion aux niveaux national, sous-régional et régional en partenariat avec les observatoires régionaux (OBAPAO

& OFAC) et les institutions de chaque pays. Il vise également à renforcer les capacités des professionnels du secteur en vue d’améliorer la gestion des parcs et réserves du continent africain ; renforcer la protection à la biodiversité et valoriser d’avantage le rôle des communautés locales dans le développement durable. Le réseau, dont le siège se trouve à Abidjan, est disponible pour appuyer les différents acteurs publics et privés, des partenaires techniques et financiers dans la prise de décisions concertées pour plus d'efficacité.

Un système d’information de référence d’Afrique de l’Ouest (https://www.obapao.org/en) a été lancé avec l’appui du centre commun de recherche de la commission européenne. Ce système constitue, avec l’observatoire des forêts d’Afrique Centrale de la COMIFAC (https://www.

observatoire-comifac.net/analytical_platform), une des bases de données les plus importantes pour la gestion et la gouvernance de la

biodiversité et des aires protégées de la région.

Ces plateformes permettront de faire le lien entre les producteurs et les utilisateurs de données en matière de conservation et assureront la disponibilité des informations fiables et pertinentes en vue des prises de décision.

En Afrique de l’Ouest, l’UICN a assuré la

passation de compétences entre le PNUE-WCMC et l’OBAPAO pour la collecte de données

dans le cadre de l’alimentation de la base de données mondiale sur les aires protégées (World Database on Protected Areas-WDPA). Dans cette dynamique, 11 pays (Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Niger, Togo, Gambie, Cap Vert,

Côte d’Ivoire, Guinée, Nigéria et Ghana) ont entièrement mis à jour leurs données dans la WDPA.

L’UICN a travaillé en Afrique de l’Ouest, de concert avec l’observatoire régional pour la biodiversité et les aires protégées (OBAPAO), à l’appropriation par les pays de l’outil d’évaluation de l’efficacité des aires protégées (IMET).

C’est dans ce cadre que des campagnes IMET pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des aires protégées ont été réalisées dans 4 pays : Sénégal (AMP de Joal et Abéné), Guinée (AMP de Tristao et Kapatchez), Guinée Bissau (AMP Orgango et Cacheu), et Gambie (AMP Tanbi et Niumi).

Dans le même ordre d’idée, en Afrique Centrale et en collaboration avec l’observatoire des forêts d’Afrique Centrale (OFAC), l’Union a réalisé des campagnes IMET pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des aires protégées dans 6 pays : Cameroun (Réserve de faune du Dja et Mbankomo), Guinée Équatoriale (Parc National Monte Alen), rwanda (Parc national Gishwati-Mukura), république Centrafricaine (Parcs nationaux de Bamingui-Bangoran et Mbaéré-Bodingué), Congo (Parc national de Ntokou-Pikounda) et Tchad (Réserve Culturelle et Naturelle de l’Ennedi, Parc National de Manda, Parc National de Zakouma, Réserve de Faune de Binder Léré et Réserve de Faune de Ouadi Rimé-Ouadi Achim).

Au total, 127 personnes (113 hommes et 14 femmes) membres du Comité Provincial d’Action (CPA) et du Comité d’Action Départemental (CDA) dans 3 provinces au Tchad (Salamat, Guéra et Moyen Chari) ont été formées sur les thèmes suivants : biodiversité, développement territorial, gestion concertée et intégrée du Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma (GEFZ). Les bénéficiaires contribueront à la conservation des ressources naturelles de la zone du projet et à la gestion intégrée et concertée de ses ressources naturelles.

Aussi, 43 organisations de base dont 16 féminines et 27 mixtes ont reçu un financement pour développer les activités génératrices de revenus en lien avec la conservation et la valorisation des ressources naturelles dans le .

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

14 15

(20)

L’UICN a contribué à la mise en œuvre des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan et la mise en place des cadres juridiques et législatifs adaptés à la gestion des zones côtières. Ces contributions ont concerné :

• l’amendement de 16 projets de décisions qui seront soumis au Bureau de la CdP pour validation par le comité sur la science et la technologie (CST) de la Convention d’Abidjan pour l'adoption technique des plans d'actions des protocoles additionnels ;

• l’établissement de la situation de référence de la mise en œuvre des protocoles dans 5 pays du projet WACA ResIP (Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo et Mauritanie) ;

• la revue qualité des avant-projets de textes d’application des lois portant sur le littoral du Bénin et du Togo.

Une analyse des cadres juridiques nationaux pertinents susceptibles de contribuer à la réduction des risques d’extinction a été réalisée dans le cadre du projet Gouvernance régionale des Aires Protégées dans 6 pays les plus touchés par les problèmes d’extinction ou qui constituent des relais importants dans les trafics d’animaux protégés vivants (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Guinée, Niger et Sénégal). Des propositions d’amélioration et d’harmonisation des cadres juridiques ont été formulées et mis à la disposition des administrations de tutelle des aires protégées des pays concernés.

En collaboration avec CEW, Membre de l’UICN, l’Union a élaboré avec un plan d'influence des politiques. Ce document défini les différentes actions qui seront mises en œuvre pour améliorer les politiques sur la restauration des paysages forestiers et la gestion durable des forêts.

1.3. Réalisation et application améliorées de l’état de droit environnemental

Pirogue aluminium fournie par le projet TRI au village de Bolol, Guinée Bissau , © UICN

UICN PACO rapport annuel 2021

16 17

(21)

L’UICN a soutenu des actions de restauration des écosystèmes et des terres dégradées.

Divers résultats ont été engrangés, notamment :

• la restauration de :

> 308,64 ha de mangroves en Guinée

Bissau, selon une approche mixte consistant à utiliser la méthode de plantation manuelle et la régénération naturelle assistée par l’ouverture de brèches ;

> 287,20 ha de rizières en Guinée Bissau ;

> 110,46 ha (dont 67,3 ha de terres

agricoles dégradées) au Cameroun ;

> 5 ha de terres avec 5 000 plants dans le village de Gbapleu, Département de Danane en côte d’ivoire ;

> 67,3 ha de terres agricoles dégradées,

39,16 ha de terres forestières et 4 ha de zones humides dégradées (y compris les estuaires et les mangroves) ;

> 100 ha de terres dégradées sont aux

alentours de la zone humide de la

Taamourt Naaj en Mauritanie dans le cadre du projet FEM6 « Adaptation des Zones Humides Continentales et Résilience au Changement Climatique » ;

> 1 261,31 ha de terres agro-sylvo-

pastorales dans 3 pays (Burkina Faso, Ghana et Niger) ;

> 135,3 ha des berges dégradées de la

Volta noire ont été reboisées au Burkina Faso et au Ghana ;

• la création de plus de 249,75 ha de plantations de bambou et de PFNL au Cameroun. Ce qui a permis d’aboutir à la production de plus de 105 042 plantes (46 982 bambous, 54 060 PFNL et 4 000 mangroves) ;

• la formation sur l’application de la

Méthode d’Évaluation des Opportunités de Restauration (MEOR) de :

> 22 praticiens agro-sylvo-pastoraux dans

4 pays (Cameroun, Burkina Faso, Ghana et Niger) ; pour le plaidoyer en faveur des droits, des rôles, des obligations et des responsabilités des différents groupes sociaux qui supportent sa vision afin de garantir une conservation et une utilisation durable de la nature équitables et inclusives ;

> 151 personnes issues des ministères,

des universités, des communautés locales et autochtones, des organisations de la société civile et des collectivités décentralisées sur l’approche KBA au Cameroun (24), Nigéria (13), Ghana (38), Côte d’Ivoire (30), Libéria (20) et Sierra Leone (25).

L’UICN a développé des directives relatives aux interventions de restauration pour l'intégration des arbres agroforestiers à Gola en Sierra Leone. Ces directives ont mis l'accent sur l'adéquation des espèces endogènes pour le bois de chauffage communautaire, la plantation de petits arbres de commodité, l'application des techniques agroforestières, et les opportunités de régénération naturelle assistée.

Au total, 287 ha, soit 79,5% de la superficie totale de mangrove des sites de Bolol, Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila, Djabada Porto, Djobel et Elia, ont été restaurée, avec la participation de 449 personnes issues desdits sites. Ce qui ramène à 20,5% de la superficie totale de mangrove à restaurer.

En prélude de la restauration des rizières, 17 personnes (animateurs des ONGs et des producteurs) ont été formées en techniques de réhabilitation de rizières, de gestion hydraulique des rizières, en pose d’ouvrages hydrauliques.

2 . les Terres

2.1. Les écosystèmes sont maintenus et restaurés, les

espèces sont conservées et rétablies et les zones clés pour la biodiversité sont sauvegardées

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

16 17

(22)

L’UICN a appuyé la publication de l’Atlas des pertes du couvert forestier au Cameroun de 2000 à 2017, en collaboration avec le Gouvernement du Cameroun, l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONAC) et United States Forest Services (USFS).

Par ailleurs, l’UICN a obtenu l’accord de

principe officiel signé par les Ministres de 2 pays (Cameroun et Ghana) pour faire partie des pays à l’échelle mondiale qui mettent en œuvre le Baromètre du Défi de Bonn (BDB) (https://infoflr.

org/bonn-challenge-barometer). Le BDB permet de suivre les parties prenantes impliquées dans la restauration des paysages forestiers, le lieu et le nombre d’ha de terres en cours de restauration, les politiques, les lois et stratégies qui soutiennent la restauration, les moyens financiers disponibles, le cadre de planification.

Aussi, 6 000 plants d'arbres d'espèces variées ont été livrés aux communautés de Boma et Baoma respectivement dans les chefferies de Barri et Koya en Sierra Leone. Une formation pratique à la plantation d’arbres a été dispensée dans les 2 chefferies, et un lieu central a été choisi pour la livraison des semis aux communautés (épicentres de Boma et Baoma).

Des plans d’aménagement de 3 forêts communales (Yokadouma, Gari Gombo et Dimako) à l’Est du Cameroun ont été mises à jour et intègrent les aspects liés à la conservation de la biodiversité, à la gestion des stocks de carbone, aux changements climatiques et à la gestion durable des forêts. Cette action s’inscrit dans le cadre du projet de gestion durable des forêts sous l’autorité des communes camerounaises.

Grâce au projet BRIDGE, les actions suivantes ont été réalisées :

5 000 arbres plantés sur une superficie de 5 ha, dans le village de Gbapleu, sous- préfecture de Kouan Houle en Côte d'Ivoire, à l’occasion de la Journée internationale de l’environnement sous le thème « Restauration des écosystèmes » ;

2 300 personnes, situées sur les rives du fleuve Cavally (Côte d'Ivoire et Libéria) sensibilisées sur la déforestation et la dégradation de l'eau due aux activités minières ;

2 340 personnes informées et sensibilisées sur la pollution de l'eau et son impact sur les écosystèmes naturels des rivières Cavally et Nuon (Côte d'Ivoire) ;

Pépinière pour restauration forestière au Liberia, projet GEF Mono , © F. Maamouri/UICN

UICN PACO rapport annuel 2021

18 19

(23)

2 675 personnes (orpailleurs, pêcheurs et agriculteurs) riveraines du bassin de la rivière Moa/Makona informées et sensibilisées sur la pollution de l'eau et la dégradation des terres et de l'eau dans les districts de Jendema, Koindu et Kabba Ferry (Sierra Leone).

À travers le fonds d’action du programme BIOPAMA, 18 subventions ont été octroyées à 8 pays d’afrique de l’Ouest (Sénégal, Sierra Leone, Togo, Côte d’Ivoire, Cap Vert, Bénin, Nigeria et Burkina Faso). De même, 13 subventions ont été réparties entre 5 pays d’afrique Centrale (Burundi, RDC, Congo, Cameroun et Gabon). Ce qui fait un total de 31 subventions dont 15 concernent la réalisation d’évaluation de 44 aires protégées. Le Fonds d’Action BIOPAMA permet d’appuyer les actions prioritaires sur le terrain dans le domaine des aires protégées et conservées, de l’utilisation durable de la biodiversité, et des ressources naturelles

En Afrique de l’Ouest l’UICN a accordé

4 subventions à des centres et ONG engagés dans la translocation et conservation ex situ

d’espèces en danger critique d’extinction et issues des saisies de la lutte contre la criminalité environnementale. Ce sont ainsi 8 espèces animales menacées (Cercopithèque, tortues marines, autruche, crocodile nain et crocodile d’Afrique de l’Ouest) qui bénéficient d’actions visant à améliorer leur statut de conservation.

Par ailleurs, 2 bourses de recherche doctorale ont été octroyées pour renforcer le statut de conservation de 2 espèces animales supplémentaires (lion et gazelle dama).

Au Ghana, 3 600 kg de semences améliorées (maïs et soja) ont été fournies à 1 080 bénéficiaires dans 36 communautés pour améliorer la

productivité des paysages agraires et offrir des opportunités basées sur les terres.

Au total, 320 ha de terres ont été emblavés par les producteurs.

Par ailleurs, l’UICN est membre de la plateforme science-politique pour la biodiversité et les services écosystémiques au Cameroun. Dans ce cadre, l’Union a participé à l’examen et la validation du rapport de l’étude de l’empreinte sectorielle sur la biodiversité au Cameroun.

Périmètre horticole, Cadique Maila, Guinée Bissau , © UICN

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

18 19

(24)

Au Burkina Faso, 7,56 t de semences

améliorées ont été fournies à 112 ménages et 35 organisations pour améliorer la productivité des paysages agraires et offrir des opportunités basées sur les terres. Environ 300 ha de terres ont été emblavés par les producteurs dans les régions du Centre-Est et du Centre-Sud du pays.

Au Niger, 8,89 t de semences améliorées ont été acquis au profit de petits producteurs.

Au total, 272 producteurs dont 51 jeunes et 68 femmes de ce pays ont bénéficié de ces semences améliorées. Dans l’optique d’amélioration la productivité des paysages agraires, 20 producteurs dont 13 femmes ont été formés en technique de production et d’entretien des plants.

Dans le but d’inverser la tendance à la dégradation, 540 personnes de 12 communautés riveraines du fleuve Mouhoun au Ghana ont bénéficié de semences améliorées pour emblaver 198 ha de maïs et 120 ha de soja.

aussi, 924 producteurs et 35 associations de producteurs ont bénéficié de soutien en semences agricoles améliorées à emblaver sur une superficie estimée à 618 ha ; pour améliorer la productivité des paysages agraires au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.

Une collaboration a été développée entre les programmes BBP et BIODEV2030, en vue de valoriser la biodiversité des sols et les stratégies de conservation, de restauration et gestion de ladite biodiversité. Cette collaboration a abouti à la mise en place d’un groupe de travail incluant les gouvernements et le secteur privé. Ce groupe de travail a produit un plan de travail visant à restaurer et maintenir les services écosystémiques sans compromettre la biodiversité.

Au Ghana, Projet régional « Opportunités au Sahel », a permis à l’UICN de faire un don de 5 000 semis d'arbres fruitiers d'une valeur de 3,359 UsD pour les planter dans les communautés de la région de l'Upper East, l'une des régions cibles du projet.

Avec le projet FEM/UICN/UFM, l’UICN a facilité la plantation de 5 000 arbres sur une superficie de 5 ha dans le village de Gbapleu en Côte d’Ivoire, lors de la Journée Internationale de l’Environnement sous le thème « Restauration des écosystèmes ». L’action a mobilisé

200 personnes, dont 120 hommes et 80 femmes.

Dans le paysage de Gola en Sierra Leone, le partenaire d’exécution du projet FEM-UICN Mano River a ajouté 700 nouveaux agriculteurs dans le cycle de plantation. Ceux-ci ont été dotés en matériels pour le développement des pépinières de cacao. Certaines des cabosses de cacao ont été achetées auprès des communautés.

Au Burkina Faso, 102 bénéficiaires dont 66 femmes (65%) et 53 jeunes (52%) ont été formés à l’utilisation des bonnes pratiques d’utilisation des produits phytosanitaires et promotion des bio pesticides. Il en est de même de 221 agriculteurs sur les meilleures pratiques agricoles dans les Districts autour des massifs de Ziama, Diecké et Nimba dans l’Union du Fleuve Mano (UFM).

2.2. Les paysages productifs prospères sont durables

et la valeur et les avantages de la nature sont sauvegardés à long terme

UICN PACO rapport annuel 2021

20 21

(25)

Zone humide naturelle protégée en Mauritanie, Projet GEF zone humide continentale en Mauritanie, © F. Maamouri/UICN

3 . l’eaU

3.1. La disparition des espèces d’eau douce et le déclin de la santé des écosystèmes d’eau douce cessent et la restauration commence

L’UICN a initié l’établissement de la Liste Rouge des Écosystèmes (LRE) par la réalisation d’une étude sur les écosystèmes en danger principalement ceux relatifs aux bassins hydrographiques du delta intérieur du Niger, du bassin du lac Tchad, du massif du Fouta-Djalon, du Chari Logone, du Mono.

En collaboration avec l’unité de la biodiversité des eaux douces du Programme mondial sur les espèces de l'UICN, le PACO a favorisé le partage des connaissances par la formation de 151 personnes de 6 pays (Cameroun, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria et Sierra Leone).

Les bénéficiaires étaient issus des ministères, des universités, des communautés locales et autochtones, des organisations de la société civile et des collectivités décentralisées.

Par cette formation, le programme mondial sur les espèces de l'UICN veille à ce que ces connaissances soient disponibles pour mobiliser les décideurs sur la mise en œuvre de la protection, de la gestion durable de l'eau, et de la restauration des zones humides et des rivières.

Au Tchad, l’UICN accompagne la mise en œuvre du plan d’action stratégique (PAS) de la CBLT à travers la mise en place des activités génératrices de revenus (AGR) et la lutte contre les plants envahissants par l’élaboration d’une cartographie des plantes envahissante autour du bassin du lac Tchad. Les plantes envahissantes ont été identifiées comme une menace très important de l’intégrité du bassin par la CBLT dans son document de stratégie.

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

20 21

(26)

L’UICN a contribué à une meilleure

compréhension des difficultés d’accès à l’eau et des services écosystémiques en réalisant une étude sur l’analyse de la vulnérabilité face au changement climatique et risques environnementaux, et de la sensibilité des populations et des écosystèmes aux conflits d’utilisation des ressources naturelles.

La mise en place des Comités Locaux de l’Eau (CLE) a permis aux communautés de mieux s’impliquer dans la gestion de la ressource. Au Ghana, 3 comités locaux de l’eau de la Volta Noire ont été inaugurés en partenariat avec la Water Resources Commission (WRC). Il s’agit des comités locaux de l’eau de Kamba 1, Kamba 2 et Sentu-Buli.

En collaboration avec le réseau ORYX, l’UICN Cameroun, à travers le projet BRIDGE 4, a accompagné la restructuration et la revitalisation du réseau des acteurs de l'eau, de la sécurité et de la paix dans le bassin du lac Tchad.

À travers le projet PREE, l’UICN a accompagné une réflexion sur les mécanismes de

renforcement des instruments de coopération transfrontière, pour la gestion des conflits liés à l’exploitation des ressources dans le sous bassin du Logone. les échanges ont porté sur divers points : la promotion et l'appropriation des bonnes pratiques, la diffusion et la mise en œuvre des textes existants et le renforcement des systèmes de collecte de données de qualité sur les pratiques de pêche, le renforcement et l'élargissement des cadres de concertation, de coopération et de communication, la diversification des activités pour réduire la pression sur le fleuve Logone ainsi que l'harmonisation des cadres administratifs et réglementaires et la collecte de fonds.

L’UICN a également aidé à la protection, restauration et à la promotion des systèmes et habitats d’eau douces à travers la sensibilisation de 2 640 300 personnes situées sur les rives des fleuves Cavally en Côte d'Ivoire et Nuon au Libéria sur la déforestation et la dégradation de l'eau dues aux activités minières.

3.2. L’accès équitable aux ressources en eau et à tous les services écosystémiques associés est garanti

Enfants retournant au village après avoir recueilli de l'eau pour le ménage, Burkina Faso, © UICN UICN PACO rapport annuel 2021

22 23

(27)

4 . les OCÉaNs

4.1. La disparition des espèces marines et le déclin de l’intégrité des écosystèmes marins cessent et la restauration est commencée

Un guide pour la mise en œuvre de solutions douces en particulier pour les praticiens des AMP a été élaboré sous la coordination du RAMPAO, dans le cadre du projet WACA FFEM.

Ce document contribue à orienter les praticiens pour une réduction du déclin des écosystèmes marins et côtiers.

L’UICN a réalisé des diagnostics prospectifs de la situation environnementale, socio- économique et culturelle dans les paysages prioritaires de conservation - PPC (Rivière du Sud : Casamance, Guinée-Bissau, Guinée, Grand Mano Grand Saloum). Les rapports du diagnostic ont été validés dans le but d’approfondir les priorités identifiées, la mise en place et le fonctionnement des plateformes, ainsi que les activités à réaliser dans les aires marines protégées.

Par ailleurs, 4 plateformes de concertation, d’échanges et de coopération transfrontalière ont été mises en place, dans les 4 PPC, avec l’appui de l’UICN.

Dans le paysage du Mono Volta, au regard de la taille et de la fragmentation des paysages de mangroves, deux plans d’aménagements ont été réalisés sur les zones identifiées, dont un au Ghana, avec la mise à jour du plan de gestion du site Ramsar de Anlon Keta.

Le projet PAPBio C1 Mangrove a mis en place et exécuté des programmes de subventions pour soutenir les initiatives locales de conservation de la biodiversité et de valorisation durable des ressources naturelles à l’échelle des paysages prioritaires de conservation.

4.2. Les diverses utilisations des ressources marines naturelles ont des résultats globalement positifs pour la biodiversité et génèrent des avantages soutenant les moyens d’existence des communautés côtières.

Les projets de petites subventions ont été sélectionnés dans le cadre du projet sur les mangroves. Des plateformes nationales et régionales sur les mangroves établies. Ils travailleront ensemble pour concevoir et mettre

en œuvre des stratégies qui contribueront à la gestion durable et à la restauration des zones marines et côtières ainsi qu'aux moyens de subsistance des communautés marginales.

Table des matres | MessageduDirecteur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications

UICN PACO rapport annuel 2021

22 23

(28)

Face à la réduction drastique du volume des pluies et à la salinisation progressive des rizières, la Guinée Bissau, avec l’appui du projet Riz et Mangrove a initié la distribution de semences de riz améliorées aux producteurs de Bolol, Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila, Djabada Porto, Djobel et Elia. Au total, 20 400 t de semences des variétés KABLAC (15 400 t) et YAKA SOW (5 000 t) ont été distribuées.

Les semences distribuées vont contribuer à l’adaptabilité des paysans à la baisse du volume d’eau dans les casiers rizicoles et à la salinisation.

Au Ghana, l'UICN s'est jointe aux représentants d'Olam Cocoa, de Touton Ghana et de

l'Université Kwame Nkrumah des sciences et de la technologie pour initier un dialogue et souligner les principaux défis, les efforts existants et les possibilités d'améliorer

l'adaptation et la résilience du secteur du cacao.

L'UICN a mis en avant le rôle clé des solutions basées sur la nature pour améliorer l'adaptation et la résilience.

Au Cameroun, l’UICN a assisté le MINEPDED dans la révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN). Ce document a été capitalisé par la délégation camerounaise lors de la COP 26 à Glasgow en Ecosse.

L’Union a aussi contribué à la planification et la mobilisation des fonds pour le développement et la finalisation des outils (MNV-Mesure, Notification-, Vérification, Registre, Système d’Information sur les sauvegardes, Niveau de référence des émissions) dans le cadre de la mise en œuvre du processus REDD+ et du cadre de Varsovie.

5 . le CliMaT

5.1. Les pays appliquent des solutions fondées sur la nature pour accélérer l’adaptation effective aux effets du changement climatique

Récolte du mil au Niger, © F. Maamouri/UICN UICN PACO rapport annuel 2021

24 25

Références

Documents relatifs

Selon les résultats de l’Horizon du patrimoine mondial de l’UICN 3, parmi tous les sites naturels et mixtes du patrimoine mondial présents en Europe (total de 54 sites), pour un

Le programme du centre sur le déve- loppement des secteurs monétaire et financier a mis l’accent, dans le contexte de la pandémie de COVID- 19, sur le besoin urgent de services de

En effet, les taux directeurs en Europe et en Suisse sont très faibles voire négatifs depuis plus d’une décennie.. La finance

3.1.1.2 De plus en plus, les gouvernements des pays de la CEEAC accordent un intérêt particulier au classement international en matière de pratique des affaires,

les organisations non gouvernementales nationales et Internationales ainsi que la communaute internationale peuvent elaborer leurs propres politiques, plans, strategies et

Une trentaine de participants (Liste et programme en annexe) représentant les autorités et institutions régionales et locales, le milieu universitaire, les ONG et de

formation aux membres du CA quant à son utilisation. À l’interne, l’équipe a pu bénéficier de formations sporadiques quant à l’utilisation de différents outils comme Slack,

L’œil est toujours proportionnellement plus grand chez les petites ouvrières de Messor que chez les majors dont la tête devient très grosse ; néanmoins il est ici plus grand que