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L Algérie est un partenaire stratégique pour les Etats-Unis

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L E D irECTEUr gÉnÉrAL DE L ’ AnPP, K AmEL m AnSoUri

« Début de la production du vaccin Sputnik V

en Algérie dans les prochaines semaines »

P 2

Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar

L’Algérie est un pays attractif pour l’investissement dans les hydrocarbures

L’Algérie est un pays attractif pour l’investissement dans le domaine énergétique et sera encore favorisé par la nouvelle loi des hydrocarbures, a rassuré le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar.

P 2

L’ancien Conseiller à la sécurité nationale Des Etats-Unis John Bolton

L’Algérie est un partenaire stratégique pour les Etats-Unis

L’ancien Conseiller à la sécurité nationale Des Etats-Unis a déclaré que l’Algérie est un partenaire stratégique pour les Etats-Unis sur un éventail de dossiers, plaidant pour le renforcement de la coopération antiterroriste entre Alger et Washington.

P 3

n° 3861 - Mercredi 03 février 2021 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA

J ohn B olton

La décision de Trump est «une erreur» qui peut être «annulée»

J ohn B olton

La décision de Trump est «une erreur» qui peut être «annulée»

J ohn B olton

La décision de Trump est «une erreur» qui peut être «annulée»

J ohn B olton

La décision de Trump

est «une erreur» qui

peut être «annulée»

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2

A C T U A L I T E

Mercredi 03 février 2021

l E MiniStrE DE l ’é nErgiE , A BDElMADJiD A ttAr

L’Algérie est un pays attractif pour l’investissement dans les hydrocarbures

L’Algérie est un pays attractif pour l’investissement dans le domaine énergétique et sera encore favorisé par la nouvelle loi des hydrocarbures, a rassuré le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar.

A

ccueilli hier dans l’invité de la Rédaction sur la chaine 3 de la Radio Al- gérienne, le ministre souligne que les avantages fiscaux introduits dans la nouvelle loi des hydrocarbures rendront le pays plus attractif. « La réduction de la fiscalité prévue dans la nouvelle loi, pour certains types de contrats participatifs, donnera à l’État une part de 56 à 80 % y compris Sonatrach », explique-t- il. Attar est revenu sur les textes d’application en annonçant qu’ils seront promulgués au cours de cette année. Il a précisé que 32 textes parmi les 38 sont finalisés dont 30 sont au niveau du secré- tariat du gouvernement. Reve-

nant sur les réserves en hydrocar- bure estimées dans le sous-sol, le ministre de l’Énergie a assuré qu’«

il y a encore des hydrocarbures à découvrir en Algérie », en annon- çant que plusieurs grands investis- seurs sont présents depuis 2020 afin d’évaluer les opportunités des gisements et dans le domaine minier. Afin d’exploiter ces ri- chesses du sous-sol, Attar a rap- pelé que Sonatrach avait prévu 40 milliards de dollars d’investisse- ment dans son plan quinquennal.

Pour trouver ces financements, l’invité de la Rédaction a précisé que « le partenaire en investisse- ment prendra les coûts de la re- cherche à hauteur de 100 % et Sonatrach n’est pas obligée de

participer dans le développement des gisements qui vont être dé- couverts ». L’intervenant a an- noncé que l’Algérie est à la recherche des investisseurs dans le domaine de la pétrochimie éga- lement. « Si on veut concrétiser les projets de pétrochimie, il nous faut 16 à 18 milliards de dollars », a-t-il indiqué. L’autre volet sur le- quel Attar a été amené à s’expri- mer concerne la production de l’électricité. « 68 % de cette éner- gie est destinée à la consomma- tion domestique », regrette-t-il alors que la loi sur l’électricité de 2002 avait été promulguée « dans l’objectif de faire du marché de l’énergie destiné à la consomma- tion, un marché compétitif et de

création de la plus-value », af- firme-t-il. Pour le ministre, « l’Al- gérie a raté la transition énergétique si on voit la part de la production de l’énergie renouve- lable», avant de souligner : « parmi les 230 400 mégawatts pro- duits l’année passée, la part du re- nouvelable ne dépassant pas les 354 mégawatts », explique-t-il.

Pour illustrer son propos, il cite l’exemple de l’usine de Batna de production des turbines à gaz pour une capacité de 1500 méga- watts. « Alors qu’en 2027 on n’aura pas besoin de cette puis- sance et on devrait la remplacer par l’énergie renouvelable », pré- cise-t-il.

Wahiba/k

l

e Directeur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), Kamel Mansouri, a annoncé, hier soir, lors de son passage à la télévision publique, que la production du vaccin russe «Sputnik V»

débutera en Algérie dans les semaines à venir, ajoutant qu’il était temps pour l’Algérie de passer du statut d’importateur de vaccins à exportateur.

M. Mansouri a déclaré que les pourparlers avec la partie russe avaient atteint un « stade très

avancé pour démarrer le processus de produc- tion du vaccin Sputnik V en Algérie et ce dans les prochaines semaines », ajoutant que le proces- sus se déroulerait en partenariat entre l’entre- prise publique Saidal et des entreprises privées algériennes qui ont l’expertise nécessaire dans la production de médicaments.

A cet égard, le directeur général de l’Agence na- tionale des produits pharmaceutiques a déclaré que l’Algérie « œuvrera, dans un premier temps,

à couvrir la demande nationale de ce vaccin, et nous aspirons dans une seconde étape à l’expor- ter, notamment vers les pays voisins ». Quant à son évaluation du processus de production phar- maceutique en Algérie, Kamel Mansouri a af- firmé : «Nous avons obtenu en peu de temps des résultats positifs et réduit la facture d’importa- tion, et aujourd’hui nous cherchons à augmenter la part des exportations à l’étranger».

Wahiba/k

l E D irEctEur générAl DE l ’ AnPP, K AMEl M AnSouri

« Début de la production du vaccin Sputnik V en Algérie dans les prochaines semaines »

l

e ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a reçu hier, l’ambassadeur de la Fé- dération de Russie en Algérie, Igor Beliaev , avec lequel il a évoqué les perspectives du développe- ment des relations de coopération dans le sec- teur de la transition énergétique, a indiqué un communiqué du ministère.Au cours de cet entre- tien, «les deux parties ont passé en revue l’état des relations algéro-russes dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergé- tique et les perspectives de leur renforcement», a précisé la même source.A cette occasion, M.

Chitour a souligné «l’objectif de l’Algérie de s’af- franchir de manière graduelle de la dépendance vis-à-vis des ressources conventionnelles», sou- ligne le document, ajoutant que cette transition

«lui permettra d’amorcer une dynamique d’émergence d’une énergie verte et durable».Le ministre a également évoqué les perspectives de coopération et de partenariat et les possibilités d’investissement entre l’Algérie et la Russie dans les domaines de la géothermie, l’énergie éo- lienne, solaire, l’hydroélectrique.M. Chitour a ex- primé le souhait d’avoir une coopération et un partenariat «profitable» entre les entreprises al-

gériennes et russes dans des projets concrets et prometteurs, notamment dans les domaines de l’électricité, l’hydrogène, et ce, à travers le par- tage mutuel d’expertise et d’expérience, de sa- voir-faire, de renforcement des capacités, notamment la formation, à travers l’appui à la formation et la recherche dans l’Institut de la Transition énergétique et des énergies renouve- lables (ITEER), qui va être crée à Sidi Abdellah.Pour sa part, M. Beliaev qui s’est réjouit de «l’excellence des relations entre son pays et l’Algérie», s’est dit «convaincu que la coopération algéro-russe va se développer davantage et ga-

gner en force dans les domaines de l’énergie du- rable, compte tenu du potentiel extraordinaire dont dispose l’Algérie dans ce secteur».Il a ex- posé, à cet effet, quelques possibilités de coopé- ration dans le domaine de la géothermie.

L’ambassadeur de la Russie s’est dit également

«persuadé» que l’un des domaines à investir ra- pidement est celui de la formation, pour laquelle il a déclaré que son pays est «disposé» à établir des accords de coopération pour l’accueil d’étu- diants algériens dans les écoles et centres de for- mations russes spécialisés les énergies, selon le

communiqué. Wahiba/k

t rAnSition énErgétiquE

Chitour évoque avec l’ambassadeur russe le développement de la coopération bilatérale

l A MiniStrE DE lA S oliDArité nAtionAlE , K AoutAr K riKou

64 % des micro-projets accordés aux femmes

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EDirEctEurgénérAlDE l

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gEncEnAtionAlEDES

DéchEtS

Valorisation de près de 629.000

tonnes de métaux ferreux par an

l

e directeur général de l’Agence nationale des déchets (AND), Karim Ouamane, a fait savoir, lundi à Alger, que la quantité des mé- taux ferreux valorisés annuellement à l’échelle nationale a atteint 628.915 tonnes. Dans une déclaration à l’agence officielle APS, le DG de l’AND a précisé que « cette quantité englobe les déchets de fonte, d’acier et de fer.

» « Ils sont générés en grandes quanti- tés dans plusieurs secteurs, notam- ment celui du BTP (Bâtiments et Travaux Publics) », a-t-il expliqué. Selon Karim Ouamane, le plastique et le pa- pier/carton présentent, respective- ment, 304.321 tonnes/an et 108.396 tonnes/an de déchets valorisés.

Concernant la valorisation des métaux non-ferreux et du bois, le responsable de l’AND a fait savoir qu’ils sont géné- rés en petites quantités, et que par conséquent, les quantités valorisées sont faibles : 66.392 tonnes/an pour les métaux non-ferreux et 58.895 tonnes/an pour le bois. Il a expliqué que comparativement à toutes les au- tres filières de valorisation, le verre est classé en dernier avec une quantité de 41.724 tonnes/an, selon le même res- ponsable qui se réfère à une étude ré- cente effectuée par l’AND sur la valorisation des déchets. Dans ce cadre, il explique que les opérateurs économiques ne trouvent pas de dé- bouchés pour valoriser les déchets de

verre. Wahiba/k

l

a ministre de la Solidarité na- tionale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaou- tar Krikou a affirmé, hier à Alger, que

«64 %» des micro-projets avaient été affectés aux femmes dans le cadre de l’Agence nationale de ges- tion du micro-crédit (ANGEM). S’ex- primant à l’occasion d’une rencontre de coordination sur le programme national pour encoura- ger la femme au foyer à contribuer à la production nationale, la minis- tre a précisé que «64 % de l’ensem- ble des micro-projets ont été accordés aux femmes dans le cadre de l’ANGEM».Dans le cadre du sou- tien de la femme au foyer, Mme Kri- kou a fait état de «l’élaboration d’un programme d’action national pour concrétiser cette initiative à travers la coordination gouvernementale, en concrétisation de la démarche du président de la République, M. Ab- delmadjid Tebboune, lors du Conseil des ministres du 3 janvier dernier, à l’effet de renforcer les efforts du Gouvernement pour la consolida- tion des différents mécanismes en

vue d’encourager la femme au foyer à contribuer au processus de pro- duction nationale».Selon la minis- tre, «plusieurs visites sur le terrain ont été effectuées à travers les wi- layas du pays pour mieux connaître les préoccupations de la femme ten- dant à promouvoir ses créations et à lui assurer une formation profes- sionnelle et technique pour qu’elle puisse commercialiser ses produits, en la sensibilisant également aux mécanismes assurés par l’Etat dans ce domaine au niveau de tous les secteurs».

Pour sa part, le ministre du Tou- risme, de l’Artisanat et du Travail fa- milial, Mohamed Hamidou a mis l’accent sur «l’importance du déve- loppement du travail familial devant permettre aux femmes au foyer et autres franges concernées de créer des entreprises aux taux de crois- sance conséquents pour une société plus homogène et un développe- ment plus global».L’investissement dans le travail familial, notamment dans les zones rurales, nourrit de grands espoirs pour concrétiser les

objectifs actuels du développement, un engagement qui a pris forme à travers la prise de pusieurs mesures concrètes contenues dans le pro- gramme du Président de la Répu- blique relatif au développement des zones d’ombre», a-t-il soutenu.

Après avoir affirmé que l’Algérie avait réalisé d’importants acquis concernant le développement de la femme en matière d’éducation et de santé, le ministre a rappelé que notre pays «fait toujours face à des défis» notamment en termes d’op- portunités économiques devant fa- voriser le travail familial et valoriser, ainsi, les efforts des femmes au foyer et rurale.Pour M. Hamidou, les démarches entreprises par le gou- vernement, à cet effet, constituent

«un appui supplémentaire à l’ac- compagnement des femmes ru- rales, au foyer et des zones d’ombre, à même de contribuer à l’améliora- tion de la prise en charge et à l’adhésion de ces catégories à la pro- motion de la production nationale.Le ministre du Tourisme a également cité les opérations tra-

cées dans le cadre de ce pro- gramme, notamment pour «l’en- couragement des femmes à contribuer à la production natio- nale, en accordant à la femme au foyer un accès aux informations économiques indispensables à son activité à domicile.

Aussi, il est question, poursuit le même responsable, de lui assurer les moyens de production et les op- portunités de formation afin d’ac- quérir les compétences nécessaires, ajoutant que ce programme vise, particulièrement, à aplanir les en- traves à sa pleine contribution à l’économie nationale».

De son côté, la ministre de la Forma- tion et de l’enseignement profes- sionnels, Hoyam Benfreha, a indiqué que les femmes représen- taient «40% du nombre global des stagiaires et apprentis inscrits dans son secteur», faisant état de 8.254 jeunes filles bénéficiant de forma- tion dans les sections d’apprentis- sage.Une démarche a été engagée pour la formation de la femme au foyer tenant compte de son niveau

d’instruction et de ses engagements familiaux afin de lui permettre d’exercer une activité devant amé- liorer la situation financière de sa fa- mille. Les femmes ayant bénéficié de ce dispositif s’élèvent, selon Mme. Benfreha, à 56.470 femmes dont 490 jeunes filles aux besoins spécifiques. Ce chiffre augmente d’année en année, les bénéficiaires pouvant désormais profiter d’aides dans le cadre des dispositifs mis en place par l’Etat à cet effet, a-t-elle poursuivi. Pour sa part, Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des micro-entreprises, Nas- sim Diafat a rappelé la création de

«guichets pour les financements des entreprises créées par ces jeunes filles». Le représentant du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) a tenu, à son tour, à exprimer «la disponibi- lité du CNESE à assurer l’accompa- gnement technique des femmes au foyer, afin de faire aboutir cette ini- tiative à travers l’analyse et l’évalua- tion tout au long des étapes de ce

programme» . Wahiba/k

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onSEillEr àlASécuriténAtionAlE

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L’Algérie est un partenaire stratégique pour les Etats-Unis

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ancien Conseiller à la sécurité nationale Des Etats-Unis a dé- claré que l’Algérie est un par- tenaire stratégique pour les Etats-Unis sur un éventail de dos- siers, plaidant pour le renforcement de la coopération antiterroriste entre Alger et Washington. Dans un entre- tien accordé au Centre algérien de diplomatie économique (CADE), M.

Bolton a indiqué que «les Etats-Unis ont d’excellentes relations de coopé- ration avec l’Algérie sur tout un éven- tail de questions, c’est un partenaire stratégique, nous voulons tous la sta- bilité en Afrique du Nord et dans la région méditerranéenne». Invité à commenter la décision de Trump de reconnaitre la prétendue souverai-

neté du Maroc sur le Sahara occiden- tal et l’impact que cela comporte sur les relations algéro-américaines, M.

Bolton a jugé que «le renversement d’une politique américaine de longue date n’était pas une bonne idée ( ) surtout quand il s’agit d’un problème qui affecte la sécurité na- tionale de l’Algérie». «Je pense donc que c’était une grave erreur à bien des égards et j’espère que cela n’a pas d’effet négatif durable sur les re- lations américano-algériennes», a-t- il ajouté. S’agissant de la menace terroriste qui demeure, pour lui

«très sérieuse», il pense que «les Etats-Unis devraient augmenter la coopération antiterroriste avec l’Al- gérie, car, dit-il, les deux pays ont évi-

demment un désir commun de voir résoudre la crise en Libye». «( ) L’anarchie en Libye est une situation terrible pour le peuple libyen certes, mais présente aussi le risque de me- nace terroriste dans le monde entier, et déstabilise surtout d’autres pays de la région qui font face à des me- naces et des dangers à l’intérieur de leurs propres frontières à cause de la situation en Libye», a-t-il soutenu.

Par la même occasion, l’ancien diplo- mate ayant à son actif de longues an- nées d’expérience en matière de sécurité internationale, a noté l’exis- tence d’»un certain nombre de diffi- cultés auxquelles est confronté le Sahel et une grande partie de l’Afrique du Nord, de l’Atlantique à la

frontière égyptienne». De toute évi- dence, souligne-t-il, «la crise en Libye se poursuit sans grande perspective d’une solution, une situation qui a produit des flux migratoires en Eu- rope et en Afrique du Nord».

Par la même occasion, M. Bolton, également auteur d’un ouvrage :

«The Room Where It Happened: A White House Memoir», dit s’atten- dre à ce que soit accordé beaucoup d’attention à la manière dont l’admi- nistration Biden cherche à résoudre certaines questions stratégiques, dont les menaces de prolifération des armes de destruction massive, la menace du terrorisme et la résolu- tion des conflits régionaux, et bien

d’autres. Wahiba/k

J ohn B olton

La décision de Trump est «une erreur» qui peut être «annulée»

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ancien Conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, John Bolton, a déclaré que la dé- cision de l’ex-président américain Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental était «une erreur», car, elle «ne reflète pas la politique américaine de longue date», estimant qu’elle pouvait être annulée.

Dans un entretien accordé au Centre algérien de di- plomatie économique (CADE), M. Bolton a indique que « l’administration Trump avait commis une er- reur de reconnaître la revendication marocaine au Sahara Occidental». C’est une erreur, car, dit-il, elle a entrainé «plus de tension et de danger en Afrique du Nord et au Sahel au moment où nous devrions essayer de résoudre la question et de ramener la sta- bilité». Il rappelle, à cette occasion, avoir contribué à la rédaction de la résolution du Conseil de sécurité en 1991 en vertu de laquelle a été créée la mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sa- hara occidental (Minurso), comme son nom l’in- dique, note l’ancien diplomate américain, le but de la mission n’était pas simplement de surveiller le ces- sez-le-feu entre le Polisario et le Maroc mais surcout d’organiser le référendum en vue de résoudre le sta- tut du territoire du Sahara occidental. L’ancien am- bassadeur américain à l’ONU, affirme qu’au printemps 1991, la communauté internationale pen- sait que l’organisation du référendum autodétermi- nation au Sahara occidental ne pouvait pas être très difficile à faire. Puisque, argue-t-il, le recensement

effectué par les Espagnols, pouvait servir de base pour l’élaboration de la liste des électeurs potentiels en 1992 et pourtant, constate M. Bolton, dès l’au- tomne 1991, les Marocains empêchaient la Minurso de valider les recensements espagnols pour inscrire les électeurs afin de prendre les mesures nécessaires pour préparer le vote. Et ce procédé qui a com- mencé quelques mois après la création de la Mi- nurso «s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui», a-t-il regretté.

L’incapacité de l’onU pointé du doigt

Dans ce même entretien, l ‘auteur de «The Room Where It Happened: A White House Memoir», a fait savoir qu’en 1997, il était revenu comme volontaire pour aider James Baker lorsqu’il est devenu l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occi- dental. «James Baker a travaillé très dur pendant toute cette année jusqu’à ce que nous atteignions ce que nous avons appelé les accords de Houston où le Maroc s’est à nouveau engagé de manière am- biguë d’organiser un référendum, avant de l’entraver de nouveau», en témoigne Bolton. Il rappelle que Baker est en fait revenu une fois de plus, à ce mo- ment-là, et lui-même, a intégré l’administration George W. Bush, mais Baker a continué en tant qu’envoyé personnel et a fait de nombreux efforts depuis lors. Donc, d’après lui, «c’est une politique de longue date des Etats-Unis sur le statut du Sahara

Occidental et le retour des réfugiés sahraouis après un référendum libre et juste était la politique amé- ricaine de base, nous n’avons pas reconnu la souve- raineté marocaine sur le territoire». Et de poursuivre : «Comme nous le croyons la souverai- neté vient du peuple et le peuple du Sahara occiden- tal aurait dû avoir l’opportunité de décider par lui-même de ce qu’il voulait être». «Je pense donc que tout cela est un exemple de près de 30 ans d’in- capacité de l’ONU à faire quelque chose que tout le monde avait accepté en 1991», a-t-il fustigé. Il s’est réjoui par ailleurs, que l’administration Biden a dé- claré qu’elle allait revoir ce qui s’est passé et arriver à sa conclusion. «Je pense que c’est très important, je suppose que l’Algérie est en contact avec le dé- partement d’Etat et d’autres membres de l’adminis- tration Biden qui travaillent là-dessus», a-t-il affirmé.

Le maroc isolé au niveau africain Aussi, M. Bolton, a souligne que la position de tous les pays de la région de l’Union africaine dans son ensemble indiquent clairement que «le Maroc est très isolé sur ce point». L’ancien diplomate améri- cain, ajoute que l’Afrique rejette le fait que «le Maroc insiste pour maintenir son contrôle sur le Sa- hara Occidental dont il contrôle environ 2/3 du ter- ritoire», soulignant que le mur de sable qu’il a construit risque de provoquer une réelle instabilité en Afrique du Nord. Le Front Polisario, a déjà ex- primé clairement sa position sur ce point, rappelle- t-il, et que la position marocaine va conduire à plus de problèmes en violation de l’engagement qu’ils ont pris de tenir le référendum. «Je suppose qu’il est important que l’administration Biden agisse rapide- ment pour inverser la décision de son prédécesseur.

Nous avons eu près de 3 décennies au cours des- quelles le Maroc a empêché les Nations Unies de tenir un référendum au profit du peuple sahraoui.

Aussi, soutient-il, s’il n’y aura pas de référendum d’autodétermination au Sahara occidental (. . . )si le Maroc ne veut pas qu’il soit organisé, alors il ne de- vrait pas avoir de cessez-le-feu, l’ONU ne peut pas devenir partie au différend et pourtant, en confir- mant le cessez-le-feu et en empêchant le référen- dum, elle prend le parti du Maroc», argumente l’ancien conseiller à la sécurité des Etats-Unis. Pour ce qui est de l’Europe, M. Bolton, pense que les pays européenns «doivent avoir une vision plus forte et faveur du référendum». Wahiba/k

l’

Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceu- tiques a été installé hier à Alger, dans l’objectif de lutter contre les tensions et rup- tures de stocks via un suivi «en temps réel»

grâce à une plateforme numérique. Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbah- med, qui a présidé la cérémonie d’installation de l’Observatoire, a fait savoir que cet orga- nisme doit permettre d’assurer une disponibi- lité des produits pharmaceutiques, notamment grâce à une plateforme numé- rique dédiée à rassembler les informations et les rendre disponibles au profit des acteurs de la santé concernés. Ainsi, l’Observatoire qui sera présidé par Reda Belkasmi, rassemble des représentants de l’Agence nationale des pro-

duits pharmaceutiques (ANPP), des produc- teurs, des distributeurs, des syndicats, des fé- dérations, des associations et des Ordres des médecins et des pharmaciens. «L’objectif de l’Observatoire est de proposer des mesures vi- sant à lever toute difficulté ou tension d’appro- visionnement affectant les produits pharmaceutiques et de proposer toute mesure visant à garantir la disponibilité des produits pharmaceutiques dans le cadre de la stratégie établie par le ministère», a expliqué le minis- tre. L’une des nouveautés de cet observatoire, a-t-il souligné, est la mise à contribution des prescripteurs (les médecins) en plus des phar- maciens d’officine, des distributeurs, des pro- ducteurs et des importateurs. «Le prescripteur doit être informé des causes exogènes de rup-

ture de stock afin d’orienter leur prescription», a-t-il estimé. Selon M. Benbahmed, la rupture de médicament est une «problématique cou- rante» à travers le monde et ne concerne pas forcément les médicaments onéreux.

une liste officielle des médicaments indisponibles transmise fin février aux

prescripteurs

«C’est une problématique globale et non spé- cifique à l’Algérie. Il faut aussi savoir que 70 à 80% des ruptures de stock à travers le monde concernent des médicaments pas chers car ils n’intéressent pas les opérateurs, importateurs ou producteurs, du point de vue de la disponi- bilité de ces produits», a fait observer le minis- tre. M. Benbahmed a indiqué par ailleurs

qu’une première liste officielle des médica- ment indisponibles ou connaissant une tension sur les stocks sera transmise aux prescripteurs (médecins). Cette liste sera actualisée de ma- nière mensuelle pour que les prescripteurs puissent orienter leurs prescriptions vers des médicaments disponibles. Selon le ministre, une réflexion sera également entamée sur la formation des prescripteurs pour que la pres- cription de certaines classes thérapeutique s’oriente vers les médicaments produits loca- lement. «L’objectif est de préserver notre sys- tème de santé. Il s’agit donc de rationaliser la facture d’importation sans remettre en cause notre système de prise en charge des ma- lades», a-t-il expliqué.

Lydia/k

D AnS l oBJEctif DE luttEr contrE lES tEnSionS Et ruPturES DE StocKS

installation de l’observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques

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oronAviruSEn

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263 nouveaux cas, 202 guérisons et 4 décès ces dernières 24 heures

D

eux cent soixante-trois (263) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 202 guérisons et 4 décès ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Algérie, a annoncé hier à Alger, le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, Dr Dja- mel Fourar. Le total des cas confirmés s’élève ainsi à 107841, dont 263 nouveaux cas, soit 0,6 cas pour 100. 000 habitants lors des dernières 24 heures, celui des décès à 2898 cas, alors que le nombre de patients guéris est passé à 73732, a précisé Dr Fourar lors du point de presse quotidien consacré à l’évolution de la pandémie de Covid-19. En outre, 17 wilayas ont recensé durant les dernières 24 heures moins de 9 cas, 25 n’ayant enregistré aucun cas, alors que 6 autres ont enregistré plus de 10 cas, a-t-il ajouté. Par ailleurs, 23 patients sont actuellement en soins intensifs, a-t-il également fait savoir. Le même responsable a sou- ligné que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect des règles d’hy- giène et de distanciation physique, rappelant l’obligation du respect du confinement et du port du masque.

SonAtrAch

Signature des accords collectifs avec

le syndicat avant la fin de la

3e semaine de février

l

a compagnie nationale des hy- drocarbures «Sonatrach» a annoncé hier la signature des accords collectifs entre sa direction général et le partenaire social avant la fin de la troisième semaine du mois de février courant, préci- sant que la quasi-totalité des re- vendications de certaines catégories professionnelles ont été prises en charge. «Dans le cadre de la concertation et du dialogue so- cial qui ont toujours animé la rela- tion entre la direction générale et le syndicat national, deux rencon- tres ont été organisées le 31 jan- vier 2021 au niveau du siège de la direction générale de la Sona- trach», a expliqué un communiqué commun de de la direction géné- rale et le syndicat national de So- natrach. Ces deux réunions des groupes de travail paritaires, char- gés respectivement, de l’examen de la situation socio-profession- nelle du personnel de la sûreté in- terne, ainsi que des cas particuliers des titulaires des diplômes Bac+3, se sont tenues en présence du di- recteur exécutif des ressources hu- maines et le secrétaire général du Syndicat national Sonatrach, ajoute la même source. A cet effet, l’examen détaillé des propositions des groupes de travail a permis

«de prendre en charge la quasi-to- talité des revendications socio-pro- fessionnelles», assurent les deux parties Par ailleurs, une réunion de la commission de la convention est programmée au courant de la se- maine du 07 au 11 février 2021 pour la finalisation des travaux en cours, relatifs à la révision du ré- gime indemnitaire, notamment, l’indemnité de nuisance, l’indem- nité de travail posté, l’indemnité transitoire de zone industrielle nord et l’indemnité nourriture.

L’ensemble de ces discussions «se- ront consacrées par la signature des accords collectifs avant la fin de la 3ème semaine du mois de fé- vrier 2021». «Demeurant attentifs aux préoccupations des travail- leurs, la direction générale et le Syndicat national ne ménagent aucun effort pour consolider les acquis socio-professionnels des travailleurs et promouvoir leur bien-être» a conclu le communi-

qué. Wahiba/k

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A C T U A L I T é

Mercredi 03 février 2021

l E MiniStrE DE l ’A griculturE , A BDElhAMiD h AMDAni

réouverture des marchés à bestiaux du pays «début de la semaine prochaine»

Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Abdelhamid Hamdani, a affirmé hier à Guelma que «les marchés à bestiaux à travers toutes les wilayas du pays

rouvriront au début de la semaine prochaine».

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nvité de la radio locale de Guelma, au deuxième jour de sa visite dans cette wi- laya, le ministre a précisé que la réouverture de ces marchés, fermés à cause de l’épidémie du Covid-19 «permet- tra aux éleveurs de commerciali- ser leurs bétails et approvisionner le marché avant l’avènement du mois du ramadhan».M. Hamdani a également souligné que cette réouverture qui intervient après l’amélioration de la situation sani- taire s’inscrit dans le cadre des mesures prises par son départe- ment pour assurer la disponibilité des produits alimentaires néces- saires pour le mois prochain du ra- madhan dont les viandes en précisant que ces mesures sont de nature à «garantir la disponibilité des divers produits avec la qualité demandée et à des prix à la por- tée du consommateur».Le minis- tre a relevé que l’Algérie, par sa décision d’arrêter l’importation des viandes rouges fraiches et congelées a remporté une bataille au profit de l’économie nationale, des éleveurs et des producteurs

qui devront à leur tour relever le défi d’assurer la disponibilité des produits. «Avec les potentialités nationales qu’elle possède dans le domaine de production des viandes, l’Algérie n’est aucune- ment obligée de recourir à l’im- portation», a ajouté le ministre. Le ministre a évoqué en outre le pro-

blème des aliments de bétail no- tamment le son qui connait ac- tuellement une pénurie et un renchérissement de ses prix dans plusieurs wilayas dont Guelma considérant que cela était

«conjoncturel» et lié à la flambée actuelle des prix de beaucoup de produits sur le marché mondial. Il

a fait état à ce propos d’une série de mesures décidées par son dé- partement pour atténuer cette crise assurant qu’il était inadmis- sible de laisser les éleveurs

«otages» de ce problème ou

«contraints à acquérir ces pro- duits à des prix inacceptables at- teignant jusqu’à 4.000».Le ministre qui a présidé lundi au premier jour de sa visite une ren- contre avec les cadres de son sec- teur, les agriculteurs et les producteurs a annoncé plusieurs décisions tendant à développer le secteur agricole dont l’autorisa- tion des producteurs de la tomate industrielle ne possédant pas des actes de propriété des terres ex- ploitées à poursuivre leur activité dans la filière en obtenant seule- ment des procès-verbaux établis par les responsables du secteur agricole.Le ministre de l’Agricul- ture et du Développement Rural a visité lundi plusieurs fermes et ex- ploitations agricoles publiques et privées et a inspecté un projet de stockage de céréales dans la com- mune de Belkheir.

Wahiba/k

l

a campagne de vaccination contre la Covid-19 à Tizi-Ouzou a été lancée hier, au niveau de l’Etablissement hospitalier spé- cialisé en cardiologie et chirurgie cardiaque de Draa Ben Khedda, à l’Ouest de la wilaya, a-t-on constaté. Cette campagne, qui entre dans le cadre du programme national de vaccination contre cette pandémie, s’étalera sur une pé-

riode d’une année, au niveau de 84 centres ré- servés à cet effet, à travers la wilaya et tou- chera 80% de la population, a indiqué la coordinatrice locale du programme, Dr Linda Maatallah. Elle concernera, en premier lieu, le personnel médical «qui est au front de la lutte contre cette maladie, ensuite, les personnes âgées et atteintes de maladies chroniques et

enfin elle sera généralisée à toute la popula- tion âgée de plus de 18 ans», a-t-elle souli- gnée, à l’occasion. La vaccination, a-t-elle expliqué, «se déroulera selon un protocole en deux phases. Une première dose après exa- men médical approfondi et une seconde au bout de 21 jours».

WAHIBA/K

t izi -o uzou

Lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19

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e ministre de la pêche et des productions halieutiques M. Sid Ahmed Ferroukhi a an- noncé, hier, à El Tarf, que «la pêche du co- rail rouge sera rouverte durant l’année en cours, dès que toutes les conditions seront réunies».S’exprimant lors d’un atelier national sur l’exploitation du corail, organisé par l’ANDPA (Agence nationale de développement durable de la pêche et de l’aquaculture), le ministre a in- diqué que l’activité sera rouverte au cours de cette année «sur des bases bien fondées» après finalisation des textes et des mécanismes régle- mentaires en concertation avec les profession- nels et autres acteurs et intervenants dans le domaine de la production et de l’exploitation du corail».L’objectif de cet atelier, retransmis en Vi- sioconférence pour les professionnels des wi-

layas de Jijel et Skikda, vise, a-t-il ajouté, à ouvrir

«un débat fructueux sur la situation de cette fi- lière et de mobiliser l’ensemble des acteurs au- tour de l’enjeu d’aplanir toutes les entraves existantes, la finalité étant de revenir à l’activité de pêche au corail dans des conditions organi- sationnelles irréprochables dans les wilayas concernées». Soulignant que le ‘’compte à re- bours» s’agissant de la pêche du corail rouge, a été enclenché ‘’dès aujourd’hui ‘’, M. Ferroukhi a aussi précisé que les textes et loi régissant cette activité ont été élaborés pour permettre une exploitation ‘’rationnelle et durable’’ de cette richesse.Le ministre, relevant que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts vi- sant à redynamiser le secteur, conformément aux orientations du président de la République,

Abdelmadjid Tebboune a, en outre, assuré que d’autres ateliers d’évaluation sont prévus pour

‘’les deux prochains mois ‘’. Il a également sou- ligné que la réouverture de cette activité per- mettra de mettre fin au ‘’braconnage de cette richesse, assurera outre un essor économique certain avec emplois et plus-value, une renais- sance des métiers de transformation, et des coopérations avec les différents partenaires dont l’université’’. A son arrivée à El Tarf, M. Fer- roukhi a tenu une rencontre à huis clos avec l’ensemble des professionnels de la pêche, et s’est auparavant rendu, accompagné du wali Harfouche Benarar, au port de pêche d’El Kala, où il a rencontré des marins et pris acte de leurs principales préoccupations socio-profession- nelles. In situ, il a suivi un exposé sur les activités

de l’entreprise de gestion portuaire d’El Tarf et les investissements entrepris pour assurer de meilleures commodités de fonctionnent de ce port.Le ministre de la pêche a, d’autre part, pré- sidé une cérémonie de distribution de 10 bus pour le ramassage scolaire dont une partie a été dédiée aux zones d’ombre.Selon la directrice du développement de la pêche au ministère de tu- telle, Mme. Sara Cheniti, la pêche au corail, ac- tivité suspendue en 2001, sera pratiquée, une fois relancée, dans deux zones (Est et Ouest du pays) englobant 10 périmètres dont 03 à El Tarf.

Chaque périmètre sera attribué à 30 conces- sionnaires avec un délai d’exploitation de 05 ans et une quantité de pêche ‘’autorisée minimale»

de 100 Kg / an, a ajouté la même source.

Wahiba/k

l

a faculté des sciences de l’infor- mation et de la communication de l’université Alger 3 a organise une cérémonie d’hommage à la mé- moire du professeur Brahim Brahimi, au cours de laquelle plusieurs ensei- gnants et amis ont évoqué un ensei- gnant «militant et humaniste» qui a consacré sa vie au service du journa- lisme et à la liberté de la presse en Al- gérie. Dans son intervention, le recteur de l’université d’Alger 3, M.

Mokhtar Merzeg souligne que le pro- fesseur Brahimi a consacré «toute sa vie pour l’encadrement des généra- tions», ajoutant que l’on ne peut pas parler aujourd’hui de « la liberté de

la presse et le droit à l’information»

sans évoquer le nom du professeur qui était aussi un militant politique qui a formé plusieurs générations de journalistes et «défendu la liberté d’opinion et l’indépendance des mé- dias», estime-il. Zoubir Chaouche- Ramdane, professeur des universités et ancien doyen de la faculté des sciences de l’information et de la communication entre 1986 et 1990, a parlé d’un homme «modeste»,

«disponible», «franc» et «coura- geux». «On ne peut pas parler de droit de la presse ou de l’éthique sans citer Brahim Brahimi. Il était incon- tournable, une référence», témoigne

M. Chaouche-Ramdane. Le directeur de l’école nationale supérieure du journalisme et des sciences de l’infor- mation (ENSJSI), Benzaoui Abdeslam, a évoqué «l’humanisme» de Brahim Brahimi qui n’»hésitait pas, dit-il, à

«partager son salaire» avec ses col- lègues au tout début de leur carrière d’enseignants à l’université.

Il ajoute qu’il «faut penser à organiser une journée d’étude au niveau de l’Ecole pour parler du parcours de Brahimi et de son œuvre universi- taire». Le professeur Brahimi qui était à la fois un chercheur académique et un militant, «était proche des journa- listes et avait contribué à la création

du conseil supérieur de l’informa- tion», témoigne Amar Seghir, un an- cien directeur des études à l’école de journalisme qui l’a connu dans les an- nées 1970.

Selon lui, Brahim Brahimi et Zohir Iheddaden ont «fourni les ouvrages nécessaires à l’école de journalisme».

A la fin de la cérémonie qui s’est dé- roulée à l’amphithéâtre «Nelson Mandela», les enseignants, amis et les membres de la famille du défunt ont assisté à l’inauguration d’un am- phithéâtre qui porte le nom de Bra- him Brahimi au niveau de la faculté des sciences de l’information et de la communication (FSIC). Auteur de plu-

sieurs ouvrages comme « le pouvoir, la presse et les intellectuels en Algé- rie» (1989), « le pouvoir, la presse et les droits de l’homme» (1998) et «le droit à l’information à l’épreuve du pari unique» paru en 2002, le profes- seur Brahim Brahimi était le fonda- teur et premier directeur de l’Ecole nationale supérieure du journaliste et des sciences de l’information (EN- SJSI),en octobre 2009. Une école qu’il a dirigée jusqu’à son départ en re- traite en 2013. Né le 02 février 1946 à Bir Ghbalou dans la wilaya de Bouira, Brahim Brahimi est décédé le 22 septembre 2018 à l’âge 72 ans.

WABHIBA/K

L’université d’Alger 3 rend hommage au professeur Brahim Brahimi

l E MiniStrE DE lA PêchE S iD A hMED f ErrouKhi

«réouverture courant de 2021 de la pêche du corail rouge»

t éBESSA

Lancement de la campagne

de vaccination contre la Covid-19

l

a campagne de vaccination contre le coronavirus «Covid-19» dans sa pre- mière phase destinée au personnel de la santé a été lancée hier dans la wilaya de Tébessa. L’opération a été supervisée par le wali, Mohamed El-Baraka Dahadj, au niveau de la polyclinique le moudjahid « Aouaichia Amar» au chef lieu de la wilaya, où les pre- mières doses ont été administrées au direc- teur local du secteur, Said Belaid, et le médecin spécialiste en maladies respira- toires, Messaoud Zarfaoui. «La wilaya de Té- bessa a reçu dans la nuit du lundi au mardi plus de 700 doses de vaccin, destinées en première phase au personnel de la santé avant d’élargir l’opération pour atteindre les personnes âgées et les malades chro- niques», a déclaré à la presse le directeur de la Santé et de la Population (DSP). Relevant que la situation épidémiologique dans la wi- laya de Tébessa demeure «inquiétante»

avec le recensement de cas confirmés at- teintes au coronavirus et d’autres suspects, le responsable a appelé les citoyens «à da- vantage de vigilance et de respect des me- sures préventives pour faire face à ce virus’’.

En concertation avec les autorités locales, le secteur de la santé à Tébessa a mobilisé tous les moyens logistiques nécessaires à la ré- ception des doses de vaccin envoyées par l’Institut Pasteur d’Alger dans les conditions requises avec la mobilisation de 6 camions frigorifiques, ainsi qu’à sa conservation et sa distribution, a-t-il ajouté. Le chef de l’exécu- tif local, Mohamed El-Baraka Dahadj, a dé- claré que 71 centres de vaccination sont réquisitionnés pour assurer l’opération de vaccination dans les 28 communes de la wi- laya frontalière, dont 14 destinés au person- nel de la santé. Aussi, 165 paramédicaux, 91 médecins et 37 administrateurs ont été mo- bilisés pour veiller au bon déroulement de la campagne de vaccination, ainsi que 7 au- tres équipes médicales pluridisciplinaires qui sillonneront les régions enclavées et les zones d’ombre, a conclu le responsable.

(5)

Mercredi 03 février 2021

La 5

l

a rencontre qui s’est tenue au siège du ministère a permis aux deux parties de «passer en revue les relations de coopération entre les deux pays dans les do- maines du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale et d’examiner les voies et moyens de pro- motion de la coopération et du partenariat algéro- danois dans les domaines d’intérêts commun», a précisé le communiqué.

Les deux parties ont dis- cuté également des poli- tiques et programmes mis en œuvre dans les deux pays ainsi que les points communs en ma- tière de sécurité sociale et se sont félicitées des résultats obtenus en terme de coopération bi-

latérale. «Les différentes mesures prises par les deux pays dans le cadre de la lutte contre les ré- percussions de la pandé- mie sur l’économie, ont en outre été évoqué à cette occasion, notam- ment en ce qui concerne la préservation des em- plois et l’outil de produc- tion, outre les protocoles sanitaires mis en place pour endiguer la Covid- 19 dans les lieux de tra- vail», selon le communiqué. Au terme de la rencontre, les deux parties ont fait part de leur volonté d’approfon- dir la coopération et de renforcer le dialogue bila- téral, à travers l’échange d’expertise et d’expé- rience dans les domaines liés au travail, à l’emploi et à la sécurité sociale.

l

e produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, vic- time de la pandémie, a subi une chute historique de 6,8% en 2020, moins forte qu’anticipé par la Commission européenne, selon une pre- mière estimation publiée mardi par l’office des statis- tiques Eurostat. Dans ses pré- visions de novembre, Bruxelles tablait sur une chute de 7,8%

sur l’année. Au qua-

trième trimestre, le PIB a baissé de 0,7%, par rapport au trimestre précédent. Pour l’en- semble des 27 pays de l’Union européenne, la récession a été un peu moindre: -6,4% sur l’année, -0,5% pour la période d’octobre à décembre. Malgré une résistance meilleure que prévu en fin d’année, grâce à la bonne tenue de l’industrie allemande, l’Eu-

rope fait nettement moins bien que ses rivaux. L’an der- nier, le PIB a reculé de 3,5%

aux Etats-Unis, de 3,1% en Russie, et progressé de 2,3%

en Chine. Les confinements stricts appliqués dans la plu- part des pays européens au printemps ont coûté très cher, tout comme le retour de me- sures restrictives à partir de l’automne, pour contrer la deuxième vague de la pandé-

mie de Covid-19. Au premier trimestre, le PIB de la zone euro avait reculé de 3,7%, puis de 11,7% au deuxième trimes- tre, au plus fort de la première vague, quand la plupart des usines du continent avaient subi des arrêts forcés. Le troi- sième trimestre avait connu une reprise historique (+12,4%), grâce à la levée des restrictions. Mais il a été suivi d’une rechute en fin d’année.

Chute historique de 6,8%

du PiB de la zone euro en 2020

Djaaboub et l’ambassadrice

du Danemark s’entretiennent de la

promotion de la coopération bilatérale

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub a reçu lundi soir l’ambassadrice du royaume de Danemark à Alger, Vanessa Vega Saenz avec laquelle il s’est entretenu sur les voies et moyens à même de promouvoir la coopération bilatérale dans les do-

maines d’intérêts commun, a indiqué mardi un communiqué du ministère.

concessionnaires automobiles

octroi de 3 nouvelles licences provisoires

l

e Comité technique interministériel chargé de l’examen des demandes des opérateurs économiques désirant exercer en tant que concessionnaires automobiles, a donné son aval pour l’octroi de trois (03) nouvelles licences provisoires, portant à 07 le nombre de licences octroyées à ce jour. Un com- muniqué du ministère de l’Industrie, a indiqué : «ces licences provisoires ont été octroyées après examen de 17 nouveaux dossiers (ajoutés aux 10 pré- cédemment examinés)», précise la même source ajoutant que le Comité a également «saisi trois concessionnaires automobiles concernant la levée des réserves émises lors de l’examen de leurs dossiers». Le Comité a également rejeté «11 dossiers ne remplissant pas les conditions prévues par le cahier des charges régissant cette activité», avec la possibilité pour leurs auteurs de déposer un recours auprès de la commission de recours compétente et ce dans les délais légaux. «Les licences provisoires permettront aux opérateurs bénéfi- ciaires d’engager immédiatement les procédures d’obtention d’agréments défini- tifs et d’entamer l’importation effective conformément au décret exécutif 20-227 fixant les conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires automo- biles», précise le communiqué.

Journée

de collecte de sang, jeudi à Alger

l

Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA) organise une opé- ration de collecte de sang, jeudi à la Coupole de l’Office du complexe olympique Mo- hamed-Boudiaf (Alger), a indiqué hier un communiqué de l’ONJSA. Organisée en collaboration avec l’Agence nationale du sang (ANS), cette 4e édition de collecte de sang est prévue de 9h30 à 15h00. Tout le Mouvement sportif national et la société civile sont invités à prendre part à cette opération, après la baisse «alarmante» de la fréquentation des structures de transfusion sanguine, surtout depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus. «La grande salle de la Coupole sera équipée d’un nombre déterminé de fauteuils pour l’opération qui sera chapeautée par deux équipes médicales de l’ANS, habituées à ce travail», a indiqué le com- muniqué de l’ONJSA. Les organisateurs assureront le total respect des gestes barrières, des mesures d’hygiène et de distanciation physique, tel que recommandé par les autorités sa- nitaires. «Nous comptons sur une forte participation pour contribuer à aider les malades hospitalisés et essayer de sauver des vies, surtout dans le contexte actuel où il faut être unis et solidaires», ont ajouté les

initiateurs de cette opération.

Boukadoum reçoit le nouvel

ambassadeur du rwanda

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a reçu hier, M. Al- fred Gakuba Kalisa, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créances l’accréditant en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Rwanda en Algérie, avec résidence au Caire, indique le ministère dans un communiqué.

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