• Aucun résultat trouvé

È V E. (A la recherche de la lumière)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "È V E. (A la recherche de la lumière)"

Copied!
23
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

È V E

(A la r e c h e r c h e d e la l u m i è r e )

(3)
(4)

FRED KOTULLA

È V E

(A la recherche de la lumière) ESSAI

PARIS

LIBRAIRIE E. LE FRANÇOIS

9 1 , BOULEVARD S T - G E R M A I N , 9 1 1 9 3 8

Tous droits réservés

(5)

Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays.

Copyright 1938 by l'autenr.

(6)

CE LIVRE EST DÉDIÉ A LA FEMME

(7)
(8)

F e l i x q u i p o t u i t r e r u m c o g n o s c e r e c a u s a s .

VIRGILE.

(9)
(10)

P R É F A C E

J'ai dédié cet essai à la femme. Il est le résultat d'une dualité qui a existé de longues années en moi. Un des principes de cette dua- lité m'inclinait à juger la femme très mal, comme le monde masculin le fait en général, et l'autre voulait la justice, une justice basée sur des vérités, car je pressentais beaucoup d'erreurs dans les opinions émises jusqu'alors.

La vie et les événements qui venaient à ma rencontre, ou que je cherchais peut-être, ce qui revient au même, m'ont obligé à réfléchir, à méditer et à « regarder » aussi près que possible ce qui se passe dans la vie orga- nique de l'âme et de l'intellect ; cette vie qui n'est pas encore reconnue par la science offi- cielle.

J'ai observé les femmes et les hommes, j'ai

lu beaucoup sur la soi-disant inégalité des

deux sexes ; je les ai vu s'ébattre, surtout la

femme dans des erreurs, dans des souffrances

(11)

de l'âme et de l'intellect, que la science exacte n'explique pas, ou en tous cas très mal et superficiellement.

J'ai observé non seulement mes sœurs et frères devant Dieu, mais j'ai examiné aussi la nature sous tous ses aspects. Parmi les premiers, j'ai trouvé de grandes afflictions qui avaient toutes la même cause, une même raison : pour la femme — l'homme

—, pour l'homme — la femme, et dans la nature je ne trouvais que calme, beauté et grâce. Et cependant, ne sommes-nous pas, hommes et choses, issus de la même volonté créatrice ? Pourquoi une différence existe-t- elle donc ? D'un côté tout est santé et beauté, et de l'autre, une volonté de vivre maladive ! Se serait-il glissé une lacune dans la création de la Nature — ou de Dieu —, lorsqu'elle engendrait l'homme et la femme, cette nature UNE et INDIVISIBLE, qui est la perfection même dans toutes ses œuvres ? Non, cela n'est pas possible. Pourquoi donc l'homme et la femme arrivent-ils si difficilement, s'ils y arrivent seulement à former des unions parfaites, qui peuvent les élever au sommet de la création ? L'humanité est riche en résultats, en consé- quences, découlant de certains états intellec- tuels et animiques, mais elle est pauvre dans

(12)

les connaissances des causes premières, mal- gré une apparence qui veut faire croire le con- traire.

Il fallait donc chercher la ou les causes de l'état de mentalité actuel du monde, et avant tout il fallait considérer l'homme et la femme, destinés à former un être, du point de vue de la nature, qui les a créés. Quelle était la volonté de la nature primitive, comment avait-elle éven- tuellement été violentée, et comment l'homme avait-il été détourné de la voie qu'il aurait dû suivre depuis toujours pour arriver au bon- heur ? Pourquoi trouve-t-on rarement, pour ne pas dire jamais, un équilibre parfait dans les unions, pourquoi cet équilibre a-t-il été détruit, car il doit y avoir eu destruction, ou au moins empêchement, puisque la nature ne crée rien en déséquilibre ? Enfin, comme l'homme aime le dire, la femme serait-elle vraiment inférieure à l'homme ? et dans la négative, pourquoi cette doctrine aurait-elle été suscitée parmi les hommes ?

A toutes ces questions j'ai répondu dans cet essai. L'idée fondamentale de ce livre était:

la recherche de l'équilibre dans l'union de l'homme et de la femme.

La science exacte a guidé mes premiers pas, mais bientôt j'ai été obligé de la négliger, car

(13)

elle ne dépasse pas un certain domaine, elle s'arrête à la limite où la vie extérieure et la vie intérieure se touchent, et dans cette der- nière, invisible à nos yeux, il y a la partie principale de la vie.

J'ai négligé aussi, volontairement, toutes les expressions scientifiques. J'ai rédigé mon essai le plus simplement et le plus brièvement pos- sible, car à mon avis, qui est certainement partagé par beaucoup d'autres : pour com- prendre la vie, l'amour, la beauté, les senti- ments qui lient les deux sexes, il n'est point besoin de définir de quelles glandes, bulbes etc.

dépend notre vie intellectuelle et animique.

Ceci n'a qu'un intérêt bien secondaire.

J'ai recherché et j'ai trouvé la base de l'équi- libre dans les unions de l'homme et de la femme, comme j'ai trouvé l'égalité absolue de valeur de la femme sur les plans intellectuel, animique et physique. J'ai analysé par la suite les manifestations essentielles des centres d'ac- tivité principaux de l'être humain, ainsi que les erreurs qui sont commises involontaire- ment.

Certains m'en voudront d'avoir écrit ce livre, cela importe peu, car il y en aura d'autres qui s'en réjouiront. Ces derniers y verront une nouvelle preuve que la vraie justice, si peu

(14)

connue parmi les hommes, commence à poin- ter lentement à l'horizon du monde.

Les vérités que j'ai exposées dans ce livre, intitulé « essai », n'ont point besoin de preuves extraordinaires. Il suffit déjà de connaître ces réalités, pour qu'elles s'imposent purement et simplement à chacun de nous, et ceci pour notre plus grand bien. Il est écrit : « multi vocati, pauci vero electi », et cependant pourquoi y a-t-il si peu d'élus ? Parce qu'ils ignoraient, parce qu'ils vivaient et vivent encore dans l'ignorance des vérités les plus élémentaires. Et chaque être raisonnable ne voudrait-il pas être élu pour un peu de bonheur, de vrai bonheur ici-bas ? Qu'il médite donc un peu, pendant quelques instants seulement par jour, ce qu'il lira dans cet essai, et il commencera bientôt à comprendre comment il pourra obtenir la satis- faction qu'il désire trouver dans la vie.

Que ceux, qui se sont trompés dans la vie, et ne peuvent plus revenir en arrière, essayent tout de même — du moment où ils sentent en leur for intérieur qu'il y a des vérités dans mon essai — d'appliquer ces dernières dans la vie quotidienne, autant que cela leur sera pos- sible ; ils en éprouveront encore un bienfait.

Et surtout qu'ils apprennent à leurs enfants, comment—dans les questions que j'ai traitées —

(15)

la vie doit être regardée et comprise, afin d'en tirer les meilleurs avantages possibles.

L'iniquité de l'homme, qui a voulu la femme inférieure à lui, s'est déjà beaucoup atténuée, mais elle doit cesser tout à fait, car son propre bonheur le demande et l'exige.

Ainsi la jeune fille, sincère, pleine de foi, lorsqu'elle sera consciente de ce qui est en réalité en elle, retrouvera la certitude perdue par ses ancêtres. Elle dirigera ses premiers pas avec plus de confiance dans la vie, elle sera moins sujette à être trompée et abusée par certains hommes, qui ne méritent même pas qu'on fasse allusion à eux, tant leur état men- tal est pitoyable.

La femme apprendra à connaître sa véri- table mission dans la vie, qui est non seule- ment la plus importante, mais aussi illimitée.

Et qu'elle l'apprenne aussi pour le bonheur des générations futures.

J'ai donné aussi des armes à la femme, une armure qui lui est nécessaire pour arriver à trouver la félicité qu'elle désire de tout son cœur. Qu'elle en devienne consciente, et sache ensuite s'en servir pour son bonheur, sans jamais la retourner contre elle-même.

Quant à l'homme, il doit abdiquer un peu de son orgueil inutile ; il n'est et n'a jamais

(16)

été le « Seigneur de la création » que dans son imagination. Mais mon essai peut lui apprendre aussi comment se défendre du mal qui peut lui advenir de certaines femmes, inaptes par leur nature, à réaliser ses meilleures aspira-

tions.

La loi que je me suis permis d'expliquer d'une manière générale dans mon essai, est une loi universelle, sur laquelle se base toute la vie. Si je dis que je me suis « permi » de le faire, c'est parce que cette loi a été gardée secrète jusqu'ici par quelques-uns qui la con- naissaient. Ils croyaient que l'homme n'était plus apte à concevoir cette grande vérité. De plus, il fallait peut-être aussi un grand courage pour la divulguer. Et pour arriver à un certain courage, sinon à un désintéressement complet, il fallait aussi être capable de concevoir l'AMOUR, et il est difficile, très difficile peut-être même, de vouloir à la fois aimer, savoir et être juste.

Ceux qui ne comprendront pas ou ne vou- dront pas comprendre ce qui leur a été donné, et ce sera probablement la majorité, considére- ront cette vieille loi comme une idée chimé- rique, peut-être. Ils en prendront rapidement

(17)

connaissance pour l'oublier aussitôt. Ceux-là resteront toute leur vie asservis aux autres.

Une petite minorité profitera de la connais- sance des causes, pour s'en servir à des fins qu'ils n'avoueront jamais. Il y a partout des brebis galeuses, mais elles ne peuvent nuire que lorsqu'elles se trouvent en présence d'igno- rants.

Mais il y aura aussi ceux qui comprendront.

Combien seront-ils ? Ceux-là commenceront à regarder la vie comme elle est en réalité. Ils en ressentiront de grands bienfaits, car il ne leur sera plus nécessaire de traverser une longue nuit pour trouver le bonheur.

Enfin, mon labeur sera déjà largement ré- compensé si une seule femme comprend ce que j'ai écrit pour toutes ses sœurs. Une femme, une seule, suffit pour transmettre l'intelligence au monde. Dans combien de temps ? Quelle importance a le temps créé par l'homme.

Mille ans ou dix mille ans, qu'est cela en regard de l'éternité ?

En écrivant mon premier essai sur les lois de la vie, je n'ai tenu compte que des questions essentielles, dont l'esprit humain s'occupe tout particulièrement, sans trouver une issue et des conclusions déterminantes. Je ferai donc suivre d'autres essais, car il y a encore beaucoup

(18)

à dire sans pécher contre la toute première loi : « l'essence de la création», qui est la seule dont aucun être humain n'arrivera jamais à discerner le fond.

Noël 1937.

(19)
(20)

PREMIÈRE PARTIE

1

GÉNÉRALITÉS SUR L'HOMME E T LA F E M M E

Il faut d'abord souligner — malgré Voltaire

— que le hasard, « sa majesté le hasard », n'existe pas. Il n'y a rien au monde, tant dans la vie universelle, que dans la petite vie indi- viduelle, qui soit la conséquence d'un hasard.

Tout ce que nous voyons autour de nous en bien et en mal, tout ce qui nous arrive per- sonnellement, est plutôt une nécessité. Le plus grand malheur, comme la plus grande joie nous sont, dans le fond, même si nous en ignorons momentanément la cause, bien né- cessaires. Ils nous servent souvent pour équi- librer notre état animique, d'autres fois pour purifier notre intellect, et quelquefois ils nous

(21)

prédisposent même à une création person- nelle.

Toute chose, tout événement a une cause, une raison dont découlent des effets et consé- quences. Ainsi, de la question importante, qui est à la base de cet essai, cherchons d'abord la cause et la raison.

La mythologie et les différentes religions, dont le but est toujours le même, nous ont donné l'histoire du devenir du monde en sym- boles.

Pour arriver à trouver la vérité, il faut donc essayer de dévoiler ces symboles et analyser ce que nos ancêtres ont voulu nous dire, en nous laissant d'une part des images, et d'autre part des contes de fées.

Une création, n'importe laquelle, la plus humble, comme la plus parfaite, a toujours à la base de son devenir deux facteurs essen- tiels : le principe créateur actif (masculin) et le principe créateur passif (féminin). Ceux qui ont prétendu et prétendent encore le con- traire, c'est-à-dire que l'un ou l'autre de ces principes, pris séparément, pourrait créer tout seul quoi que ce soit, n'ont avancé qu'une synthèse absolument absurde.

Le fond d'une chose est son point de départ, le commencement. Si nous voulons donc cher-

(22)

cher la cause des relations entre l'homme et la femme, il faut s'avancer ou reculer jusqu'à la genèse, jusqu'à l'éternité. Et y a-t-il un début, un commencement dans l'éternité ? Les meil- leurs et les plus grands chercheurs des causes premières se sont butés devant cette « éter- nité », qui accepte tout ce qui lui arrive dans son sein bienveillant, mais qui ne le rend jamais dans la même forme, c'est-à-dire pas avant de l'avoir transformé selon le degré de l'évolution qui est propre à chaque être vivant.

Le fond de tout est donc la création, et, au sujet de celle-ci des bases plus ou moins so- lides ont été établies, d'une part, par les sciences matérielles ou physiques, et d'autre part, par les sciences spirituelles ou psychiques.

Pour ce qui nous occupe, nous n'avons pas à essayer de prouver ou de contredire ni l'une ni l'autre de ces sciences, mais d'éclaircir un peu ce qui n'a été dit qu'en paraboles par ceux qui avaient trouvé des vérités, et qui se croyaient obligés à revoiler la lumière qu'ils avaient vu briller magnifiquement devant leurs yeux.

Commençons donc à regarder l'homme et la femme du point de vue de la création qui est à la base de tout. Il est fort possible, et même

(23)

très vraisemblable qu'au début de tout — en restant bien entendu toujours dans les limites très restreintes de notre petite terre — l'âme masculine et l'âme féminine aient été unies en une seule âme.

Le péché est survenu. On désigne l'union physique sous le nom de « péché originel », et certains qu'il ne me sied point de nommer, en ont bien abusé, en la calomniant, en la chargeant de punitions terribles et éternelles (tout à fait imaginaires d'ailleurs).

Est-il besoin de dénommer ceux qui ont péché en réalité?

L'union physique, comme tant d'autres allé- gories, n'est que le symbole du péché primitif ou péché originel. Le vrai péché était et est encore l'ÉGOISME, dont nous toucherons quel- ques mots à la fin de ce chapitre.

La genèse dans le monde matériel, qui com- mence pour nous par le péché, dont nous venons de parler, n'est que l'achèvement d'une ère, le déclin d'êtres parfaits, un nouveau com- mencement après tant et tant d'autres que nous ne connaissons pas, et que nous ne con- naîtrons jamais, tant que notre esprit sera lié à notre matière physique.

Avant la genèse matérielle, les êtres qui réunissaient en eux l'âme masculine et l'âme

Références

Documents relatifs

Une fois tous les panneaux mis en place, nous recouvrons les vis avec le mastic et, en cas d’imperfections, nous retouchons également les joints. Nous laissons sécher le

En outre, chez les larves de Cercopes, le mésentéron offre, à peu près à mi-chemin sur son segment resté libre, une constric - tion séparant un tronçon initial, qui

- L’enseignement de la pédiatrie doit se concentrer sur la pédiatrie ambulatoire et les situations à risque avec un stage de 6 mois obligatoire sur ces deux

− Koulouri chante sa petite chanson: “Je suis koulouri koulouri, je suis fait avec le blé ramassé à E.M.E.D.O.F, on m’a mise dans un chariot mais je voulais voir la mer” (air

Nous vous recommandons d’enlever vos bijoux pour les soins et de les ranger dans le coffre de votre chambre. Nous déclinons toute responsabilité en cas de perte ou de vol

Ensuite le Seigneur leur a dit : “L’homme est maintenant devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal, il ne faut pas lui permettre de tendre la main pour

Être béni par Dieu, recevoir de Dieu le bien qu’il a préparé pour ses enfants, voilà notre besoin le plus grand.. Bénir Dieu et être béni

le canal sensoriel qui est utilisé pour le transmettre (auditif pour le message qui utilise l’ouïe, visuel pour le message qui utilise la vue, audiovisuel pour le