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Rapport sur l offre de formation «licence professionnelle»

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Section des Formations et des diplômes

Rapport sur l’offre de formation

« licence professionnelle »

de l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne

Vague E - 2015-2019

Campagne d’évaluation 2013-2014

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Section des Formations et des diplômes

Pour l’AERES, en vertu du décret du 3 novembre 2006

14

,

 Didier Houssin, président

 Jean-Marc Geib, directeur de la section des formations et diplômes

Au nom du comité d’experts

« Licence professionnelle » de l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne, son président,

 Christian Genre

14 Le président de l’AERES « signe [...], les rapports d'évaluation, [...] contresignés pour chaque section par le directeur concerné » (Article 9, alinea 3 du décret n°2006-1334 du 3 novembre 2006, modifié).

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Préambule

Créée en 1971, l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) affiche une pluridisciplinarité composée de sept Unités de Formation et de Recherches (UFR) (Administration et échanges internationaux ; Droit ; Lettres langues et sciences humaines ; Médecine ; Sciences économiques et de gestion ; Sciences de l’éducation des sciences sociales et des activités physiques et sportives ; Sciences et techniques), six instituts (un IUT doté de six départements à Créteil/Vitry, un autre IUT doté de six départements à Sénart/Fontainebleau, un IPAG, un IAE, un institut d’urbanisme, un institut de formation en ergothérapie) et trois écoles (une dans l’informatique de gestion, une dans les domaines de la santé et du social, une école supérieure du professorat et de l’éducation).

Elle repose sur une vingtaine de sites géographiquement répartis dans trois départements : Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Val-de-Marne. Elle forme environ 30 000 étudiants avec 10 % d’étudiants internationaux au sein d’une offre de formation diversifiée dont 7 % inscrits en IUT, 48 % inscrits dans les 32 mentions de licence générale, 8

% dans les 37 spécialités de licence professionnelle (LP), 32 % dans les 37 mentions de master, 4,50 % inscrits en doctorat, le reste étant réparti au sein d’autres diplômes d’université.

Depuis 2007, l’UPEC est membre fondateur du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) : Université Paris-Est (UPE) regroupant deux universités, l’école national des ponts et chaussées, l’école vétérinaire de Maisons Alfort, l’institut français des transports de l’aménagement et des réseaux, des écoles d’ingénieurs, des écoles d’architecture et des établissements d’expertise.

Suite à la nouvelle loi relative à l’enseignement supérieur et la recherche de 2013, ce PRES est transformé en Communauté d’Universités et d’Etablissements (CUE). Profondément ancrée sur son territoire, entretenant des relations fortes avec les collectivités territoriales, l’UPEC affiche sa mission de soutien, de promotion et de l’accès de sa population très jeune et souvent fragilisée à un niveau de diplomation suffisant en vue de son insertion professionnelle, notamment dans le territoire et participe ainsi à son développement. Il s’est doté d’un comité d’orientation et d’expertise réunissant une dizaine d’acteurs du monde socio-économique donnant à l’établissement des éléments de réflexion sur ses orientations stratégiques. Des conventions de partenariats couvrant l’insertion professionnelle et la formation continue des salariés ont été signées avec de grandes entreprises, partenariats qui devraient se développer dans le cadre de la création d’une fondation. Afin de doter l’est francilien d’une offre de formation et de recherche en lien avec les attentes du territoire et en visibilité internationale, l’UPEC et l’université Marne-la-vallée réfléchissent à leur structuration en un établissement unique.

Les dernières évaluations de l’UPEC en 2008 recommandaient de renforcer les dispositifs d’évaluation des formations et des enseignements ainsi que de poursuivre la mise en place d’une démarche qualité. Si une campagne d’évaluation de l’offre de formation est organisée depuis 2008 avec des résultats, à taux de réponse faible, présentés en CEVU, la Direction des Etudes et de la Vie Etudiante (DEVE) propose un appui méthodologique et logistique de l’évaluation des enseignements dont la mise en œuvre reste à la discrétion des composantes. La DEVE a, par ailleurs, été restructurée afin d’accueillir un service « pilotage et offre de formation » permettant d’analyser les enquêtes d’insertion dans les conseils, insertion professionnelle qui est devenue l’une des missions majeure de l’université. Les taux de réponse à ces enquêtes sont satisfaisants, une analyse globale et par grand domaine est présentée en CEVU et une exploitation par diplôme est transmise aux composantes dont certaines s’approprient insuffisamment les données.

En termes de politique générale, l’UPEC affiche la professionnalisation comme un élément fort et historique de son identité, présent dans toutes ses composantes, avec une dynamique de progression de l’apprentissage (6 % des étudiants) et de la formation continue très au-dessus de la moyenne nationale, la situant parmi les premières universités de France dans ce domaine. La fonction de vice-président « partenariats économiques » a été récemment créée afin d’étendre les relations avec le monde économique développées depuis 2009 par la direction du SCUIO-BAIP.

Une politique de recherche d’adéquation entre le type d’étude et le niveau d’emploi est conduite afin de limiter les poursuites d’études d’étudiants diplômés d’une licence professionnelle. L’accompagnement par la DEVE et la publication systématique des enquêtes d’insertion de chaque formation devrait permettre de renforcer l’appropriation de ces enquêtes par les composantes dans la mesure où elles constitueront un des critères de renouvellement dans le cadre des prochaines accréditations.

L’UPEC propose 37 spécialités de licences professionnelles réparties au nombre de deux dans le domaine Arts, lettres, langues, 14 dans celui de Droit, économie, gestion, deux dans celui de Sciences humaines et sociales, une dans celui de Sciences et techniques des activités physiques et sportives et 18 dans celui de Sciences, technologies et santé. Elles sont pratiquement toutes portées par les deux IUT (31) accompagnés par les UFR Droit (2), Lettres, langues et sciences humaines (2), Sciences de l’éducation sciences sociales et STAPS (2), certaines étant en collaboration entre plusieurs composantes. L’offre de formation couvre sept des huit secteurs professionnels couvrant un très large spectre de domaines au sein même de ces secteurs.

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SP1 SP2 SP3 SP4 SP5 SP6 SP7 SP8 Total 0 8 1 4 12 7 2 3 37

SP1 – Agriculture, pêche, forêt et espaces verts SP5 – Echange et gestion

SP2 – Production et transformations SP6 – Communication et information SP3 – Génie civil, construction, bois SP7 – Services aux personnes SP4 – Mécanique, électricité, électronique SP8 – Services aux collectivités

L’évaluation a porté sur les dossiers de licences professionnelles ouvertes à la rentrée 2011 et antérieurement, soit 31 dossiers.

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Offre de formation et modalités pédagogiques

Appréciation :

D’une manière générale, les spécialités de l’offre de formation en licences professionnelles de l’établissement affichent des contenus appréciés des entreprises de la région et correspondent bien aux métiers visés. De plus, certaines préparent aux concours de la fonction publique. Cependant, un travail de cohérence et/ou de réflexion sur les contenus reste nécessaire afin de mieux positionner les formations présentant un faible taux d’insertion et pour lesquelles des masters existent dans le même domaine, Assistance technique au développement et à l’aménagement des espaces périurbains, Secteur associatif. Un travail d’affichage doit être également conduit au sein de l’établissement concernant des spécialités dont les noms mais aussi, les contenus sont proches ; les LP Administration et sécurité des réseaux, Intégration des systèmes voix/données, Réseaux sans fils et sécurité et Administration systèmes et réseaux qui abordent non seulement le système, résultant de son cœur de métier, mais également l’infrastructure réseau, la voix sur IP et les réseaux sans fil, des domaines correspondants aux trois cœurs de métier des autres spécialités. La LP Développement du médicament : Santé humaine doit mettre en avant la plus-value de ses contenus par rapport aux compétences déjà acquises au sein de BTS et DUT constituant son vivier de recrutement.

Certains dossiers fournissent encore trop peu d’informations afin de permettre une évaluation pertinente, en particulier sur les contenus précis des enseignements, les coefficients des éléments constitutifs des Unités d’Enseignements (UE) -qui peuvent être différents des ECTS-, la provenance des étudiants, les modalités d’évaluation des stages et projets tuteurés. Des formations présentent dans l’affectation des ECTS (devant être en rapport avec les volumes horaires et les coefficients des éléments constitutifs des UE), des valeurs non cohérentes comme pour les LP Communication des associations et des collectivités, Montage et gestion du logement locatif social. Concernant les spécialités Montage et gestion du logement locatif social et Secteur associatif, l’absence d’UE spécifique pour le stage et le projet tuteuré ne permet pas de respecter l’arrêté du 17 novembre 1999 régissant les LP.

Les métiers visés sur les fiches RNCP doivent correspondre exclusivement aux compétences du cœur de métier de la spécialité et non à ceux correspondants à d’autres domaines de spécialité Sécurité des aliments - Assurance qualité pour le terme « nutrition ». Ces fiches RNCP, « vitrine » de l’offre de formation à destination des entreprises, doivent être à jour, en particulier lors de modifications de contenus, de type de public accueilli ou de régime d’études ; Métrologie - Qualité affiche 16 semaines de stage pour un fonctionnement exclusif en alternance depuis 2010.

Plus des deux-tiers de l’offre de formations de LP fonctionnent sous le régime de l’alternance. De nombreuses spécialités concrétisent des conventions avec de grands groupes d’entreprises (Orange, UNIFAP, Cap Environnement, EDF R&D, LECLERC, ARKEMA, …), des branches professionnelles (UIMM, FICOME, CCI), des syndicats (SNEFOS) ou des organisations/associations (ANDRH, CEFLU, CGPME, CMJCF, Léo Lagrange, FOCELL, CDAJEP). Quelques spécialités renforcent l’aspect professionnalisant par la mise en place de certifications professionnelles ou d’habilitations spécifiques, très appréciés des entreprises comme les LP Administration et sécurité des réseaux, Intégration des systèmes voix/données, Réseaux sans fils et sécurité, Administration systèmes et réseaux, et Maintenance nucléaire.

Il est regrettable que la spécialité Chargé d’affaires en contrôle électrique visant à former des professionnels vérificateurs des installations électriques, devant connaître la réglementation et la norme NFC 18-510, ne débouche pas sur l’habilitation des personnels électriciens (B2V, B2V essai, BC, BR, BE essai, BE vérifications, H0). La préparation à la certification TOEIC est un atout supplémentaire pour certaines formations.

Sur le plan international, la spécialité Import-export échanges internationaux se distingue par une délocalisation à l’Université Hoa Sen de Ho Chi Minh Ville au Vietnam mais les informations transmises dans le dossier ne permettent malheureusement pas d’en apprécier l’efficacité et donc, la pertinence.

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Points forts :

Contenus des formations en adéquation avec les besoins des entreprises.

Mise en œuvre de l’alternance dans la plupart des spécialités.

Aspects professionnalisants renforcés par des certifications et habilitations.

Points faibles :

Redondances dans les appellations et/ou contenus au sein de l’offre de formations.

Certains dossiers incomplets empêchant une évaluation pertinente de la formation.

Non-respect de l’arrêté du 17 novembre 1999 pour certaines spécialités.

Fiches RNCP non mises à jour au regard des modifications au sein des formations.

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Insertion professionnelle

Appréciation :

Les résultats de la dernière enquête nationale (448 répondants sur 779 diplômés, soit 58 %) réalisée entre décembre 2010 et avril 2011, 30 mois après l’obtention du diplôme en 2008, indiquent que 78 % des diplômés en LP de l’UPEC occupent un emploi, chiffre également observé au niveau national. Le nombre de diplômés en recherche d’emploi, 10 %, correspond également à la moyenne nationale, ce qui est très satisfaisant. Cette enquête indique par ailleurs que 91 % des diplômés n’ayant pas poursuivis d’études, occupe un emploi 30 mois après l’obtention du diplôme, la durée pour obtenir le 1er emploi étant de 2,8 mois en moyenne avec un CDI pour 63 % d’entre eux.

S’agissant de la relation entre l’insertion et le secteur professionnel, il apparaît que certains secteurs d’activités situés au sein du bassin d’emploi ou à un niveau plus élargi, régional ou national, soient plus porteurs en termes d’employabilité pour ce niveau de formation. C’est le cas du secteur professionnel Communication et information, (LP Administration et sécurité des réseaux, Intégration des systèmes voix/données, Réseaux sans fils et sécurité et Administration des systèmes et réseaux), et du secteur Mécanique, électricité, électronique (LP Maintenance nucléaire et Chargé d’affaires en contrôle électrique). Il en est de même pour le secteur Echange et gestion, gestion des ressources humaines, avec la LP Assistant ressources humaines, et dans une moindre mesure avec la LP Technicien paie et administration du personnel. Pour les autres secteurs, il est difficile d’affirmer que les diplômés de LP trouvent plus difficilement de l’emploi. C’est bien souvent l’absence de chiffres fiables sur le suivi de l’insertion qui conduit à donner une mauvaise appréciation comme c’est le cas pour la spécialité Assistance technique au développement et à l’aménagement des espaces périurbains, ou encore l’impossibilité d’annoncer des résultats d’insertion car de création trop récente, (par exemple, les LP Métiers de la comptabilité et de la gestion : Contrôle de gestion et Gestion éco-patrimoniale de l’immeuble).

Le nombre de diplômés de LP de l’UPEC ayant suivi une formation par alternance en contrat d’apprentissage est de 36 % en 2008, bien plus élevé qu’au niveau national (21 %). Ce pourcentage est à mettre en relation avec les bons taux d’insertion professionnelle de la majorité des LP proposées partiellement ou entièrement en alternance telles que Administration et sécurité des réseaux, Intégration des systèmes voix/données, Administration des systèmes et réseaux, Conseiller, gestionnaire de clientèle, et Assistant ressources humaines. Les diplômés ayant répondu à l’enquête nationale considèrent d’ailleurs, pour 63 % d’entre eux, que les stages et les contrats d’alternance sont un facteur important d’insertion professionnelle.

Notons aussi le lien très fort entre insertion professionnelle et qualité des partenariats professionnels et institutionnels. Une véritable implication des professionnels permet de mieux cerner les compétences recherchées et ainsi garantir l’adéquation entre les objectifs de formation et les besoins de la profession. A titre d’exemple, il est possible de citer les LP Administration et sécurité des réseaux, Intégration des systèmes voix/données, Administration des systèmes et réseaux, Chargé d’affaires en contrôle électrique et Assistant ressources humaines déjà évoquées dans les paragraphes précédents, et la LP Systèmes automatisés et réseaux industriels ainsi que Maintenance nucléaire pour lesquelles l’UPEC a instauré des partenariats durables, soit avec les grands groupes des secteurs concernés comme Orange, Alcatel, SNCF, Eiffage, Air Liquide, EDF, Lyonnaise des Eaux, soit avec des associations nationales professionnelles à l’exemple de l’ANDRH ou encore avec les collectivités locales, région Ile-de- France et Conseil Général 94 (CG 94).

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La majorité des dossiers souffrent d’un déficit d’informations sur le devenir des diplômés à l’issue de la formation : données incomplètes ou contradictoires, métiers exercés non renseignés, telles que les LP Assistance technique au développement et à l’aménagement des espaces périurbains, Communication des associations et des collectivités. C’est le cas également lorsqu’elles sont de créations récentes : Gestion éco-patrimoniale de l’immeuble et Métiers de la comptabilité et de la gestion : Contrôle de gestion, déjà citées. Malgré la crise, les poursuites d’études restent dans des limites raisonnables mais sont à maîtriser lorsqu’elles deviennent trop importantes ; cas des LP Développement du médicament : Santé humaine, Métrologie - Qualité, Secteur associatif et Technicien paie et administration du personnel avec, pour cette dernière, des poursuites d’études anormalement élevées les dernières années. Il semble y avoir une inadéquation entre l’effectif des promotions avec sa capacité d’insertion pour la LP Import-export échanges internationaux. Une révision à la baisse en privilégiant l’alternance et la formation continue est conseillée.

Au final, l’insertion professionnelle des diplômés de LP est globalement satisfaisante, les formations proposées sont bien adaptées aux besoins du bassin d’emploi. Cette adéquation entre besoins en compétences et spécialités est le résultat de la politique partenariale forte de l’établissement ; ce qui permet, par ailleurs, de développer des formations par alternance.

Point fort :

 Bonne insertion professionnelle de manière générale à mettre en relation avec la politique partenariale de l’établissement.

Point faible :

Poursuites d’études excessives et imprécisions sur les taux d’insertion et la qualité des emplois occupés dans le cas de certaines formations.

3

Lien avec les milieux professionnels

Appréciation :

L’UPEC développe depuis de nombreuses années une véritable politique partenariale concrétisée par la mise en place du SCUIO-BAIP en 2009 qui travaille en lien direct avec les acteurs de l’emploi et, très prochainement, par la création d’une vice-présidence partenariats économiques. Elle a permis à l’établissement de développer des partenariats avec les acteurs du territoire, tant économiques qu’institutionnels, favorisant ainsi l’adéquation entre formations et besoins en compétences. L’implication des professionnels aux différentes étapes du processus de formation est avérée pour la plupart des LP portées par l’établissement. Le nombre d’apprentis en LP, bien supérieur à la moyenne nationale (36 % au lieu de 21 % en 2008), le nombre de LP (24 sur 31) proposant une formation par alternance ainsi que le pourcentage, 45 % en moyenne, de professionnels intervenants dans les formations témoignent en faveur de cette politique.

De nombreuses licences professionnelles ont comme partenaires des grands groupes, des associations nationales représentant une profession ou un syndicat de branche avec convention signée entre les parties. C’est le cas des LP Administration et sécurité des réseaux, Intégration des systèmes voix/données et Réseaux sans fils et sécurité pour lesquelles des conventions sont signées avec ORANGE, CISCO, EBEN, des syndicats de branche (UIMM) ou des fédérations interprofessionnelles comme la FICOME (Fédération Interprofessionnelle de la Communication d’Entreprise). Citons également la spécialité Maintenance nucléaire avec EDF Recherche et Développement et les CNPE (Centre Nucléaire de Production d’Electricité) de la plaque Val de Loire Seine comme partenaires. L’ANDRH (Association Nationale des DRH) est impliquée dans les LP Assistant ressources humaines et Techniciens paie et administration du personnel et la FCD a signé une convention avec la LP Distribution, mention Management de rayon.

Dans certaines LP (Métrologie - Qualité), les partenariats sont partiellement formalisés ; ainsi, l’implication de Renault et PSA au sein de cette LP mériterait sans doute d’être concrétisée par la signature d’une convention. Pour d’autres telle que Chimie-Analyse et contrôle des matières premières et des produits formulés, s’il existe bien des conventions signées avec des partenaires comme le CNRS, UNIFAP (Union des Fabricants de Peinture et de Vernis) et CAP environnement (bureau d’étude dédié à l’environnement atmosphérique), il est regrettable que la proximité de certains grands groupes tels l’OREAL, HENKEL, SANOFI ne soient pas mise à profit pour renforcer les partenariats dans les domaines de la cosmétique, des détergents, colles et vernis et produits pharmaceutiques.

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Même non formalisés par la signature d’une convention, de nombreuses LP affichent des partenariats effectifs avec présence de professionnels au sein de la formation et du comité de perfectionnement. C’est le cas de la LP Administration des systèmes et réseaux en relation avec ORANGE, SOGETI (SOciété pour la Gestion de l’Entreprise et le Traitement de l’Information), et le groupe HELICE dans le cadre de la formation par apprentissage. Il en est de même pour la LP Techniques avancées en maintenance au sein de laquelle SNCF, Eiffage, Alcatel, Air Liquide, EDF et la Lyonnaise des Eaux sont partenaires. De plus, concernant cette LP, des responsables et ingénieurs en maintenance de grandes entreprises de la région (SNECMA, EIFFAGE ENERGIE…) participent aux enseignements et au jury d’attribution du diplôme. C’est aussi le cas pour la LP Chargé d’affaires en contrôle électrique avec la SOCOTEC et DEKRA, national et régional comme partenaires et pour la spécialité Responsables d’exploitation pour laquelle les partenariats existants mériteraient d’être formalisés, notamment celui avec le pôle de compétitivité Novalog.

Dans le cas de certaines LP, du fait des objectifs de la spécialité, les relations, formalisées ou non, le sont avec les collectivités locales (CG 94) pour la LP Communication des associations et des collectivités, le monde associatif (CMJCF et CRESS) pour la LP Secteur associatif ou des centres nationaux de formation, CFPB pour la LP Conseiller, gestionnaire de clientèle et CEFLU pour Montage et gestion du logement locatif social et, dans tous les cas de formation par apprentissage avec un CFA Sup2000.

Il est regrettable que certaines formations ne profitent pas de la proximité de certains acteurs économiques telles que la LP Chimie-Analyse et contrôle des matières premières et des produits formulés, déjà citée ou encore la LP Sécurité des aliments – Assurance qualité pour laquelle un rapprochement avec les grands groupes alimentaires serait opportun. Au final, les partenariats professionnels sont effectifs et le pourcentage d’heures de formation assuré par les professionnels (45 %) est supérieur à celui exigé par l’arrêté de 1999.

En conclusion, il est indéniable qu’il existe une relation très étroite entre la qualité de l’insertion professionnelle et l’implication réelle des professionnels. Lorsqu’elle n’est pas matérialisée par la signature d’une convention, il conviendra à l’établissement d’y veiller. Enfin, il fait saluer l’initiative prise par l’UPEC de créer une

« vice-présidence partenariats économiques ».

Point fort :

Excellence des partenariats tant avec ceux du monde professionnel que celui des collectivités et du monde associatif.

Point faible :

Dans certaines LP, la faible présence de « vrais » professionnels au sein des enseignements.

4

Pilotage des licences professionnelles

Appréciation :

Dans sa déclaration de politique générale, l’établissement ne mentionne pas l’existence d’un organe centralisé de pilotage des licences professionnelles. Ceci a pour conséquence une disparité dans l’organisation des formations et dans la précision des informations produites au sein des dossiers, même si un effort appréciable de présentation harmonisée a été réalisé autour d’indicateurs d’autoévaluation et de priorités définis par la DGESIP et l’établissement.

D’une manière générale, les équipes pédagogiques sont bien équilibrées entre enseignants, enseignants- chercheurs avec une bonne participation des professionnels souvent supérieure à 40 % du volume horaire de la formation. La LP Systèmes embarqués, systèmes mécatroniques et éco-conception annonce cependant 30 % d’heures confiées à des professionnels, mais 18 % seulement résultent du cœur de métier ; ce qui est très insuffisant.

L’expérience et l’excellence des professionnels sont essentiellement attendues dans le cœur de métier, les enseignements transversaux pouvant être assurés par le personnel de l’établissement. Les recommandations formulées lors des précédentes évaluations sont généralement prises en compte par les responsables de formation.

C’est le cas en particulier pour la spécialité Métrologie - Qualité qui a augmenté le taux d’intervention des professionnels dans le cœur de métier et a œuvré vers un fonctionnement exclusivement tourné vers l’alternance, la spécialité Techniques avancées en maintenance qui a mis en place les procédures d’évaluation de la formation et des enseignements et la spécialité Intégration des systèmes voix/données qui a amélioré son taux de réussite, une meilleure participation des professionnels et une réduction de la taille des promotions.

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Dans de nombreuses spécialités, le conseil de perfectionnement joue pleinement son rôle d’expertise sur l’évolution des métiers et est force de propositions sur l’évolution des maquettes pédagogiques et des plateaux techniques. Il semble encore méconnu de certaines formations dans sa constitution ou les points abordés, le confondant avec la commission pédagogique, tel est le cas pour les LP Assistance technique au développement et à l’aménagement des espaces périurbains, Sécurité des aliments - Assurance qualité, Chimie-Analyse et contrôle des matières premières et des produits formulés, Secteur associatif, Gestion éco-patrimoniale de l’immeuble, Montage et gestion du logement locatif social, Coordination et développement de projets pour les territoires, Commercialisation des produits et services industriels, Responsable d’exploitation, Entrepreneuriat. Dans le cas de certaines spécialités, en l’absence d’informations, il n’est pas possible d’apprécier la pertinence de ce conseil.

Le pilotage repose quelque fois sur les « épaules » du seul responsable de la formation comme pour la LP Administration des systèmes et réseaux. Outre le bilan d’évaluation des étudiants, la commission pédagogique devrait être chargée d’établir, au travers des discussions avec l’équipe enseignante, les professionnels accueillant les étudiants en projets tuteurés, stage ou alternance et les étudiants, un bilan tiré des enquêtes d’évaluation de la formation et des enseignements. Il faut noter à ce sujet que l’évaluation des enseignements et/ou de la formation ne sont pas mises en œuvre dans l’intégralité des formations telles que les LP Chargé d’affaires en contrôle des bâtiments, Chargé d’affaires en contrôle électrique, Gestion éco-patrimoniale de l'immeuble, Métiers de la comptabilité et de la gestion : Contrôle de gestion, Responsable d’exploitation, Entrepreneuriat. Ce bilan doit alors être présenté au conseil de perfectionnement, en plus des enquêtes d’insertion immédiate et à 30 mois (enquête ministérielle) des diplômés.

L’attractivité des formations semble correcte pour les formations fournissant les informations sur ce point, allant de 3 à 10 candidats par place selon les spécialités, hormis quelques exceptions présentant des difficultés de recrutement comme la LP Maintenance nucléaire. Il faut noter la très grande attractivité et sélectivité de la spécialité Conseiller, gestionnaire de clientèle affichant entre 500 et 600 candidatures pour une trentaine de places sur le site de Créteil. D’une manière générale, l’attractivité envers les étudiants de licence générale L2 reste très faible, y compris pour des formations appartenant aux composantes baignant au sein de ce vivier. Les formations ont d’ailleurs peu de relations avec les équipes pédagogiques d’autres composantes de l’établissement, voire avec les autres départements de la même composante.

La mise en place de parcours spécifiques annoncés pour le prochain plan 2015-2019 et destinés à amener des étudiants de L2 à suivre une année de licence professionnelle pourrait être une alternative dans la mesure où elle s’inscrit dans un politique forte de l’établissement, accompagnée de campagnes d’information et de communication avec le public des licences générales et une maîtrise des passerelles licences professionnelles-master.

La présentation des dossiers de licences professionnelles utilise un fichier mis en place par l’établissement sous la forme d’une autoévaluation à partir d’indicateurs de l’AERES et de priorités établies par la DGESIP et l’établissement. Cela a certainement permis aux responsables de formation de repérer certaines faiblesses et d’envisager d’emblée des solutions afin d’y remédier. Cependant, la distance prise avec le dossier d’évaluation initial a certainement conduit à ce que de nombreux indicateurs spécifiques aux formations LP (origine des étudiants, parcours amont, nombre de candidatures, suivi de l’insertion, mode de sélection des candidats, intervention des professionnels, ...) ne soient pas ou insuffisamment renseignés afin d’évaluer certains aspects et de donner une bonne visibilité du fonctionnement de certaines formations.

Points forts :

Bon taux de réussite à l’image des licences professionnelles en général.

Équipes pédagogiques équilibrées avec un apport important de professionnels.

Qualité du dossier et dutravail d’autoévaluation de certaines formations.

Attractivité et sélectivité de nombreuses formations.

Points faibles :

Données quantitatives incomplètes dans certains dossiers.

Absence de réel conseil de perfectionnement dans certaines formations.

Absence d’évaluation des enseignements et de la formation de certaines spécialités.

Présence marginale d’étudiants provenant de L2 de l'établissement.

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Appréciation globale et recommandations pour l’établissement

La politique partenariale menée par l’établissement permet une bonne adéquation entre, d’une part, les besoins en compétences de niveau II des partenaires économiques, institutionnels ou associatifs et les objectifs des formations proposées, d’autre part. Elle favorise également le développement de l’alternance, un nombre non négligeable de formation est proposée par apprentissage avec, au final, une bonne insertion professionnelle. Une politique de recherche d’adéquation entre le type d’étude et le niveau d’emploi est conduite afin de limiter les poursuites d’études d’étudiants diplômés d’une licence professionnelle.

L’attention de l’établissement doit toutefois être attirée sur :

La mise en place systématique d’un conseil de perfectionnement ad hoc, distinct de la commission pédagogique lorsque celui-ci fait défaut.

La généralisation de l’évaluation des enseignements et de la formation avec un bilan annuel à présenter au conseil de perfectionnement.

La réalisation systématique, en complément de l’enquête à 30 mois menée par la DGESIP, des enquêtes d’insertion immédiates sur au moins les trois dernières promotions afin d’améliorer le suivi des diplômés et l’intégrer dans les bilans annuels.

La production dans les dossiers de données complètes afin de permettre, à l’avenir, une évaluation plus étayée.

Un conseil de perfectionnement doit réunir, entre autres, des professionnels extérieurs à la formation dont la qualité et le domaine sont représentatifs du cœur de métier de la spécialité sur le plan régional, voire national ainsi que des représentants des branches concernées. Il doit proposer toutes les mesures nécessaires à la mise en œuvre efficace de la formation en s’assurant de l’adéquation permanente des contenus avec les besoins des entreprises, d’un calendrier pertinent pour l’accueil des stagiaires et alternants et de l’obtention d’un taux d’insertion immédiat significatif. Un procès-verbal avec les axes d’amélioration à implémenter pour l’année suivante et le bilan sur l’efficacité des axes implémentés pour l’année en cours devrait être établi à l’instar d’une démarche qualité. En effet, il est regretté l’absence de comptes-rendus des conseils de perfectionnement dans les dossiers permettant d’évaluer l’intérêt des bilans et les préconisations.

Ce rapport a été établi suite à l’évaluation des spécialités de licences

professionnelles de l’établissement et après les entretiens sur l’offre de formation

qui se sont déroulés lors de la visite par l’AERES, les 13, 14 & 15 mai 2014.

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Observations transmises par les établissements

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Références

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