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MODULES DE FORMATION DES MAGASINIERS A LA GESTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES

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(1)

MODULES DE FORMATION DES MAGASINIERS A LA GESTION DES

PRODUITS PHARMACEUTIQUES

ELABORE AVEC L’APPUI DE L’OMS

Mai 2007

MSP/DPM CENAME OMS

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LISTE DES AUTEURS

Coordination :

- Dr TAOUSSE Oussoumanou, Directeur Général, CENTRALE NATIONALE D’APPROVISIONNEMENT EN MEDICAMENTS EN CONSOMMABLES MEDICAUX ESSENTIELS (CENAME)

- Dr NDO Jean Rollin, Directeur de la Pharmacie et du Médicament (DPM), Ministère de la Santé Publique

Comité de rédaction:

- Dr ABONG Bwemba Thérèse Lydie Olga, Pharmacien Microbiologiste, Consultant/ Secteur privé

- Dr MIDOUNGUE MIMBANG Carole Gloria Sylvie, Pharmacien, Inspecteur N° 1 des Services Pharmaceutiques/IGSP

- Dr NDJITOYAP NDAM MAKOUET Pauline, Pharmacien, Sous Directeur de la Pharmacie et des Laboratoires/DPM

- Dr EYONG OROCK HANNY OROCK, Chef de Service des Approvisionnements/DPM

- Dr NGOKO MAMBE TCHOUANTE Marie-Louise, Pharmacien, Responsable de la Gestion des ARV/CENAME

- Dr SAMBA Mistral Frédéric, Chef de la Division Commerciale et des Stocks, CENAME

Appui technique :

- Dr NGONO MBALLA Rose, Pharmacien, EDM/OMS

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SOMMAIRE

LISTE DES AUTEURS ... 0

SOMMAIRE... 2

LISTE DES ABREVIATIONS ... 3

INTRODUCTION... 5

MODULE 1 : DEFINITIONS UTILES ... 6

MODULE 2 : GESTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES... 12

I INTRODUCTION ... 12

II SELECTIONDESMEDICAMENTS ... 13

III QUANTIFICATION ... 13

IV ACQUISITION... 15

V RECEPTIONDESMEDICAMENTSAUNIVEAUDUCAPP ... 16

VI STOCKAGEDESMEDICAMENTS... 17

VII INVENTAIREDESSTOCKS ... 19

VIII DISTRIBUTIONDESMEDICAMENTSAUXFORMATIONSSANITAIRES... 20

IX LESOUTILSDEGESTION ... 21

X MESURESDESECURITE ... 21

MODULE 3 : PARTICULARITES SUR LA GESTION DES PRODUITS DES PROGRAMMES SPECIFIQUES ... 24

SCHISTOSOMIASE... 24

a. Définition : ... 24

b. Liste des produits ... 24

c. Gestion ... 24

ONCHOCERCOSE... 24

DIABETE... 25

HYPERTENSIONARTERIELLE... 25

PSYCHOTROPES,STUPEFIANTS ... 26

LESINFECTIONSOPPORTUNISTESLIEESAUVIH/SIDA ... 27

PALUDISME ... 28

VIH/SIDA ... 29

TUBERCULOSE ... 31

SANTEDEREPRODUCTION ... 31

MODULE 4 : FINANCEMENT ... 33

MODULE 5 : REGLEMENTATION PHARMACEUTIQUE ... 37

DEL’EXERCICE ETL’ORGANISATIONDELAPROFESSIONDEPHARMACIEN... 37

DURECOUVREMENTDESCOUTS ... 38

DELAPROCEDURED’IMPORTATIONDESMEDICAMENTS ... 38

ANNEXES ... 41

ANNEXE 1 :AGENDA... 41

ANNEXE 2 :PRE ET POST TEST... 44

ANNEXE4 :EXERCICESDEGROUPE ... 57

ANNEXE 5 :ÉVALUATIONDESMODULES ... 61

ANNEXE6 :ÉVALUATIONDEL’ATELIERDEFORMATION ... 62

BIBLIOGRAPHIE : ... 64

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LISTE DES ABREVIATIONS

3TC: Lamivudine ABC : Abacavir

ACT: Combinaison Thérapeutique à base de dérivés d’Artémisinine ADN : acide désoxyribonucléique

AID : Autorisation d’Importation des Dermocorticoïdes AL: artémether+lumefantrine

AMM: Autorisation de Mise sur le Marché ARN : acide ribonucléique

ARV: Antirétroviral

AOI : Autorisation Officielle d’Importation AS+AQ: artésunate + amodiaquine AZT : Zidovudine

BK: Bacille de Koch

BPD : Bonnes Pratiques de Distribution des Médicaments BPF : Bonnes Pratiques de Fabrication des Médicaments

CAPP : Centre d’Approvisionnement Pharmaceutique Provincial

CENAME : Centrale Nationale d’Approvisionnement en Médicaments et Consommables Médicaux Essentiels

CMM : Consommation moyenne mensuelle D4T: Stavudine

ddI: Didanosine

DCI : Dénomination Commune Internationale

DPM : Direction de la Pharmacie et du Médicament EDS : Enquête Démographique et de Santé

EFZ : EFAVIRENZ

FEFO: First Expired, First Out FTC : Emtricitabine

HCY: Hôpital Central de Yaoundé

LANACOME : Laboratoire National de Contrôle de Qualité des Médicaments et d’Expertise

PEPS : premier expiré, premier sorti

FNUAP : Fonds des Nations Unies pour la Population IDV: Indinavir

IO : Infection opportuniste

IPA : Ingrédient Pharmaceutique Actif LAV: Lymphadenopathy associated virus LPV/r: Lopinavir/ritonavir

MIO: Médicaments des infections opportunistes NFV: Nelfinavir

NVP : NEVIRAPINE

OICS : Organe Internationale de Contrôle des Stupéfiants OIT : Organisation Internationale du Travail

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONUSIDA: Le Programme Commun des Nations Unies Sur le VIH/SIDA PAM : Programme Alimentaire Mondial

PNLP: Programme National de Lutte contre le Paludisme PNLT : Programme National de Lutte contre la Tuberculose

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PPTE : Pays Pauvres très Endettés

PTME : Prévention de la Transmission Mère-enfant

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PPN : Politique Pharmaceutique Nationale

PVVIH : Personnes vivant avec le VIH QAC : Quantité à commander

RTV: Ritonavir

SDU : Stock disponible utilisable TDF: Ténofovir

UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance

USP : United States Pharmacopoeia

VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise

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INTRODUCTION

Le profil épidémiologique du Cameroun est dominé par le paludisme, le SIDA, la tuberculose, mais aussi par d’autres affections telles que le diabète, le cancer, les helminthiases intestinales et autres maladies parasitaires.

L’engagement du gouvernement à lutter contre ces maladies s’est traduit par la mise en place de programmes de prise en charge et l’élaboration de la Stratégie de Mise en Oeuvre de la Politique Pharmaceutique Nationale dont l’un des objectif est de rendre disponible aux populations des médicaments et des dispositifs médicaux essentiels de qualité à un coût abordable.

L’atteinte de cet objectif exige une gestion rigoureuse des produits pharmaceutiques à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.

Le présent document est un guide pour la formation des personnels en charge de la gestion desdits produits.

Il aborde des questions opérationnelles et techniques pouvant aider à la prise de décision tout en mettant un accent particulier sur la gestion du cycle logistique dont le but est d’assurer la continuité des services, de satisfaire la demande, et d’éviter les ruptures de stock.

Un accent particulier a également été mis sur des situations particulières relevant de la gestion des produits des programmes prioritaires de santé.

(7)

MODULE 1 : DEFINITIONS UTILES

1 DCI : Dénomination Commune Internationale est le nom chimique d’un médicament. Il est le même dans tous les pays.

2 MEDICAMENT: Toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales ainsi que tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques.

3 MEDICAMENTS ESSENTIELS : définis par l’OMS comme ceux qui sont

indispensables et nécessaires pour satisfaire les besoins de santé de la majorité de la population dans une région bien déterminée.

Le médicament essentiel doit:

Etre efficace ;

Etre de qualité prouvée ; Etre disponible à tout moment ;

Avoir le moins d’effets indésirables possibles ; Etre accessible financièrement.

4 MEDICAMENT GENERIQUE: Copie d’une spécialité princeps (première spécialité fabriquée et commercialisée) et dont le brevet est tombé dans le

domaine public. Il est commercialisé sous Dénomination Commune Internationale (DCI) et/ou sous une dénomination spéciale.

5 SPECIALITE PHARMACEUTIQUE: Tout médicament préparé à l’avance, présenté sous un conditionnement particulier, caractérisé par une dénomination spéciale et vendu dans plus d’une officine.

6 PRODUIT PHARMACEUTIQUE:

Les produits pharmaceutiques comprennent les médicaments, les réactifs

biologiques, les produits chimiques officinaux, les produits galéniques, les objets de pansement et tout autre produit nécessaire à la médecine humaine ou

vétérinaire.

7 DOCUMENT DE POLITIQUE PHARMACEUTIQUE NATIONALE:

Document ayant été approuvé officiellement et largement diffusé. Y sont énoncés les objectifs, les stratégies retenues pour l’atteinte desdits objectifs.

8 HOMEOPATHIE

Mode de traitement fondé sur deux principes : l'usage de substances douées d'effets semblables aux symptômes de la maladie qu'elles sont destinées à combattre, et la dilution infinitésimale de ces substances.

9 ALLOPATHIE

L'allopathie désigne la médecine conventionnelle par opposition à l‘homéopathie.

(8)

L'allopathie repose donc sur l'administration de substances visant à contrecarrer les effets ou les causes des maladies.

Tous les praticiens allopathes ont aussi une activité préventive par la pratique des vaccinations, la promotion d'habitudes de vie en adéquation avec la physiologie naturelle de l'homme, et le suivi régulier.

10 PHYTOTHÉRAPIE : c'est l'art de se soigner par les plantes.

11 PHARMACOPÉE :

Recueil à caractère officiel et réglementaire des médicaments autorisés dans un pays ou dans un groupe de pays.

Il existe des pharmacopées nationales, comme la pharmacopée française, et des pharmacopées internationales, comme la pharmacopée européenne.

Exemples de pharmacopées:

Pharmacopée traditionnelle

A base d'extrait de plantes médicinales, elle a été utilisée jusqu'à l'époque contemporaine en Europe et dans les sociétés primitives.

Pharmacopées internationales

- la Pharmacopée internationale publiée au niveau mondial par l'OMS.

Abréviation : Ph.Int.

- la Pharmacopée européenne, publiée par le Conseil de l’Europe. Abréviation : Ph.Eur.

Pharmacopées nationales

la Pharmacopée américaine ou United States Pharmacopoeia. Abréviation : USP ou USP XXIII

La Pharmacopée britannique: BP

la Pharmacopée japonaise (disponible en anglais)

la Pharmacopée française. Abréviation : Ph.Fr. ou Ph.Fr.X

la Pharmacopée belge. Identique à la Ph.Eur.II. Abréviation : Ph.Belg. ou Ph.Belg.VI

la Pharmacopée helvétique. Abréviation : Ph.Helv.

la Pharmacopée allemande. Abréviation : DAB (Deutsche Artzneibuch)

la Pharmacopée autrichienne. Abréviation : ÖAB (österreichische Artzneibuch)

12 MATIERE PREMIERE:

Toute substance utilisée dans la fabrication d’un médicament, à l’exclusion des articles de conditionnement.

13 PRINCIPE ACTIF:

Le principe actif (également désigné par le terme IPA pour Ingrédient Pharmaceutique Actif) dans un médicament est la molécule qui possède un effet thérapeutique. Cette substance est, la plupart du temps, en très faible proportion dans le médicament par rapport aux excipients

14 EXCIPIENTS :

Substance qui reçoit le ou les principes actifs. L’excipient est constitué d’une matière ou d’un mélange de matières inactives sur la pathologie. Il favorise la réalisation et l’administration du médicament en permettant une meilleure

circulation de celui-ci jusqu’au lieu d’absorption dans l’organe concerné. Il assure

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la stabilité de la préparation et par extension sa conservation. La qualité primordiale d’un excipient est son inertie à l’égard :

- des principes actifs

- des matériaux de conditionnement - de l’organisme.

Dans les médicaments: Les excipients par opposition aux principes actifs sont des substances qui ont un rôle technique dans le médicament. Ce sont par exemple les diluants permettant d'augmenter le volume et faciliter la prise par le patient, les lubrifiants, les liants, les édulcorants, les délitants etc. Bien que n'étant pas des principes actifs, les excipients peuvent avoir un effet qu'il ne faut pas négliger. Certains sont même classés comme "excipients à effet notoire" et doivent figurer expressément dans la composition déclarée du médicament, tant en qualité qu'en quantité.

15 ARTICLE DE CONDITIONNEMENT

Tout élément utilisé lors du conditionnement d’un médicament, à l’exclusion de l’emballage destiné au transport ou à l’expédition. Les articles de

conditionnement sont appelés primaires ou extérieurs selon qu’ils sont respectivement destinés ou non à être en contact avec le médicament.

16 FABRICATION :

Toutes les opérations concernant l’achat des matières premières, des articles de conditionnement, la production, le contrôle de la qualité, la libération des lots ainsi que les contrôles correspondant ;

17 LOT:

Quantité définie d’une matière première, d’un article de conditionnement ou d’un produit fabriqué en une opération ou en une série d’opérations, telle qu’elle puisse être considérée comme homogène.

18 NUMERO DE LOT :

Combinaison caractéristique de chiffres ou de lettres ou de chiffres et de lettres qui identifie spécifiquement un lot.

19 ASSURANCE DE LA QUALITE :

L’assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut, individuellement ou collectivement, influencer la qualité d’un produit. Elle

représente l’ensemble des mesures prises pour s’assurer que les médicaments fabriqués sont de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés.

L’assurance de la qualité comprend donc les bonnes pratiques de fabrication mais également les Bonnes pratiques de stockage et de Distribution (BPD).

20 CONTROLE DE LA QUALITE:

Le contrôle de qualité fait partie des bonnes pratiques de fabrication ; il concerne l’échantillonnage, les spécifications, le contrôle, ainsi que les procédures

d’organisation, de documentation et de libération qui garantissent que les

analyses nécessaires et appropriées ont réellement été effectuées et les produits finis ne sont pas libérés pour l’utilisation, la vente ou l’approvisionnement sans que leur qualité n’ait été jugée satisfaisante.

(10)

21 QUALITE:

Ensembles des caractéristiques d’une entité qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites.

22 SECURITE:

Etat dans lequel le risque de dommages corporels ou matériels est limité à un niveau acceptable.

23 BONNES PRATIQUES DE FABRICATION DES MEDICAMENTS (BPF):

Les bonnes pratiques de fabrication des médicaments constituent un des éléments de l’assurance de la qualité ; elles garantissent que les produits sont fabriqués et contrôlés de façon cohérente et selon les normes de qualités adaptées à leur emploi et requises par l’autorisation de mise sur le marché.

24 BONNES PRATIQUES DE DISTRIBUTION DES MEDICAMENTS (BPD):

Les bonnes pratiques de distribution des médicaments constituent un des éléments de l’assurance de la qualité ; elles garantissent que les produits sont sélectionnés, stockés, transportés et contrôlés de façon cohérente et selon les normes de qualités adaptées à leur emploi et requises par l’autorisation de mise sur le marché.

25 TRAITEMENT D’UNE NON-CONFORMITE:

Action à entreprendre vis à vis d’une entité présentant une non-conformité en vue de résoudre cette dernière.

26 TRAÇABILITE:

Aptitude à trouver l’historique, l’utilisation ou la location d’une entité au moyen d’identifications enregistrées.

27 COMITE THERAPEUTIQUE:

Groupe de scientifiques et de membres du personnel hospitalier tels que pharmacologues, cliniciens, pharmaciens,…. etc.

28 COMMISSION D’HOMOLOGATION:

Organe consultatif que les autorités nationales de réglementation

pharmaceutique saisissent pour les questions en rapport avec l’homologation des médicaments et l’annulation ou la suspension des autorisations de

commercialisation; elle fonde ses avis sur l’évaluation de la qualité, de l’innocuité, de l’efficacité et de l’utilité des produits.

29 REFERENTIEL:

Enoncé d’un ensemble d’exigences ou de recommandations auquel on se réfère pour bâtir, améliorer, ou évaluer un système qualité.

30 SPECIFICATIONS:

Description en détail des exigences auxquelles doivent répondre les produits utilisés ou obtenus au cours de la fabrication. Elles servent de base à

l’évaluation de la qualité. Document énonçant des exigences.

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31 PHARMACOVIGILANCE:

Centralisation, contrôle et diffusion des informations sur les effets nocifs ou imprévus des médicaments.

La pharmacovigilance a pour objet la surveillance du risque d'effet indésirable résultant de l'utilisation des médicaments et produits à usage humain

Elle vise à garantir la sécurité d’emploi des médicaments. Elle repose sur le signalement des effets indésirables par les professionnels de santé et les industriels. Les professionnels de santé doivent donc déclarer les effets indésirables à la structure nationale en charge de la pharmacovigilance

32 VIRUS:

En biologie, un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier.

Les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique et de protéines

Structure de base d'un virus :

Un virus se caractérise par son incapacité à se reproduire par division et nécessite pour cela d'utiliser une cellule hôte : un virus est un parasite intracellulaire

obligatoire. Il est composé d'une molécule d'acide nucléique (soit d‘ADN soit d‘ARN, simple ou double brin) entourée d'une coque de protéine appelée la capside et parfois d'une enveloppe. Il ne possède aucune enzyme pouvant produire de l'énergie.

33 VIH : Virus d'immunodéficience humaine 34 LAV : Lymphadenopathy Associated Virus

35 LYMPHOCYTES T4 ET DÉFENSES IMMUNITAIRES :

Les lymphocytes T sont les gardiens de notre corps. Ces cellules vont contrôler les réactions de défense dirigées contre un organisme étranger. Il existe plusieurs types de lymphocytes T, dont les CD4 et les CD8, qui se différencient par les récepteurs qu’ils possèdent à leur surface. Ces récepteurs définissent ainsi des fonctions différentes.

36 COUNSELING

Entretien dans lequel une personne tente d'aider une autre à comprendre et à résoudre des problèmes auxquels elle doit faire face.

Counseling d’Aide à l’observance : Counseling spécial centré sur le traitement pour aider un patient à respecter la prescription médicale.

37 ONUSIDA (UNAIDS en anglais)

C’est un programme de l‘ONU destiné à coordonner l'action des différentes agences spécialisées de l’ONU pour lutter contre la pandémie du SIDA.

Il fut créé le 1er décembre 1995 et son siège est à Genève, en Suisse.

Rôles de l’ONUSIDA:

Son principal rôle n'est donc pas de subventionner les différents programmes de lutte

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contre le SIDA, mais de les coordonner.

Son second rôle est de fournir des informations sur toutes les conséquences qu'entraîne la pandémie. Aussi bien au niveau médical (comme le nombre de personnes infectées), que social (condition de vie des sidéens) ou encore économique (impact de la pandémie sur l'économie des pays).

Son troisième rôle est de servir de moteur à une politique globale de lutte contre le SIDA (comme la création de certains programmes).

Agences de l'ONU travaillant avec ONUSIDA :

Pour pouvoir combattre efficacement le SIDA, ONUSIDA coordonne le travail de différentes agences spécialisées de l'ONU, qui sont :

- la Banque Mondiale pour les prêts d'argents

- le Fonds des Nation Unies pour l’Enfance (UNICEF) pour la protection des enfants sidéens ou dont les parents le sont

- le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) pour la protection des populations touchées directement ou indirectement par le SIDA

- l‘Organe Internationale de Contrôle des stupéfiants (OICS) pour la prévention et la protection dans les milieux toxicomanes

- l‘Organisation Internationale du Travail (OIT) pour la protection et la

préventions des travailleurs sidéens ou étant en contact proche avec ces derniers - l‘Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) pour la prévention et l'information sur le SIDA

- l‘Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la coordination des équipes médicales

- le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour servir de « point d'entrée » aux équipes de préventions et de protections

- le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour l'aide au développement des pays touchés par le SIDA

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MODULE 2 : GESTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES

I INTRODUCTION

L’objectif de la Politique Pharmaceutique Nationale (PPN) est de rendre disponibles et accessibles à toutes les couches de la population les médicaments essentiels de préférence sous leur forme générique ainsi que les consommables médicaux essentiels.

Pour avoir en permanence les médicaments essentiels, un certain nombre d’actions doivent être menées.

Il s’agit de :

• Sélectionner parmi les médicaments existants ceux dont on a besoin ;

• S’en procurer (quantification, acquisition/achat);

• Les stocker et les distribuer ;

• Les mettre à disposition des populations pour leur utilisation.

FIGURE I : LE CYCLE DE GESTION

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II SELECTION DES MEDICAMENTS

La sélection des médicaments est un processus qui consiste à choisir quels médicaments sont les mieux adaptés à la prise en charge d’une pathologie donnée dans une région en tenant compte des données épidémiologiques, socio- économiques et sanitaires.

Au niveau du Ministère en charge de la Santé, les médicaments sont sélectionnés sous les formes et dosages appropriés. Le pays dispose alors d’une liste de médicaments essentiels présentée par niveau de formation sanitaire.

Critères de sélection des médicaments

• Coûts abordables pour une utilisation optimale des ressources financières,

• Disponibilité des médicaments pour le traitement des maladies les plus répandues,

• Présence des médicaments sélectionnés sur la Liste Nationale des Médicaments Essentiels sous DCI,

• Détermination du niveau de la formation sanitaire d’utilisation de chaque médicament,

• Nécessité d’homologation des médicaments sélectionnés au Cameroun.

Avantages de la Liste Nationale des Médicaments Essentiels (LNME) La Liste Nationale des Médicaments Essentiels :

• Tient compte du plateau technique des Formations Sanitaires,

• Comporte un nombre limité de médicaments essentiels d’où approvisionnement, stockage et distribution faciles ;

• Permet que la formation des prescripteurs et dispensateurs soit focalisée sur un petit nombre de médicaments,

Avantages de l'utilisation des DCI L’utilisation des DCI :

• Permet la diversification de sources d’approvisionnement avec l’avantage d’acheter à des prix compétitifs ;

• Facilite la prescription et la substitution de produit ;

• Minimise le risque de confusion des produits.

III QUANTIFICATION

La quantification est le processus utilisé pour déterminer les besoins quantitatifs en médicaments.

Pourquoi quantifier ?

• Pour éviter les ruptures de stock ;

• Pour éviter le sur- stockage ;

• Pour passer des commandes sur des bases objectives.

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Méthodes de quantification :

Il existe 3 méthodes de quantification :

• La méthode à partir des consommations antérieures ;

• La méthode basée sur les données épidémiologiques ;

• La méthode basée sur les statistiques d’autres services de santé.

La première méthode est la plus adaptée à notre contexte parce qu’elle se base sur des données fiables.

Données nécessaires à la quantification

• CMM = Consommation Moyenne Mensuelle,

• Stock minimum,

• Stock maximum,

• Stock d’alerte,

• Stock disponible et utilisable,

• Stock de sécurité,

• Délai de livraison,

• Durée de vie du médicament.

La consommation mensuelle peut être calculée à partir :

• des données des fiches de stocks ;

• de la consommation journalière ;

• du niveau de vente journalier ;

• des données des registres de médicaments.

La consommation moyenne mensuelle (CMM) est obtenue :

• en calculant la consommation moyenne pendant une période donnée (ex : six mois),

• ou en divisant la consommation totale au cours d’une période par le nombre de mois de consommation du médicament.

N.B : Les mois de consommation atypiques (rupture ou consommation très élevée) ne doivent pas être pris en compte dans la période de consommation car cela fausserait les calculs.

Détermination des types et des quantités

Le choix des médicaments et leurs quantités sont influencés par :

• la population desservie par les formations sanitaires ;

• les patients à traiter ;

• les variations saisonnières des épisodes de maladie,

• la consommation mensuelle de chaque médicament ;

• la connaissance de la quantité de chaque médicament consommé ;

• le délai de livraison ou le temps qui s’écoule entre le placement de la commande et la réception ;

• du stock d’alerte de chaque médicament.

• La quantité maximale de médicaments à détenir en stock dépend de :

• La distance entre la CENAME et le CAPP ;

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• La taille du magasin de stockage ;

• Le nombre de formations sanitaires desservies.

Le délai de livraison dépend entre autres de l’état des routes en particulier en saison des pluies et de l’état des véhicules de livraison.

Le stock d’alerte ou stock minimum

C’est le niveau du stock de médicament qui indique quand déclencher une nouvelle commande.

Il représente le niveau minimal de stock qui met à l’abri de rupture de stock avant la nouvelle commande. Le stock ne doit pas tomber en dessous de ce niveau minimal avant la passation d’une nouvelle commande. Il est facile de le calculer. Il doit figurer sur chaque fiche de stock.

Exemple de calcul de stock d’alerte ou stock minimum

Si le délai de livraison est de trois (3) mois et la consommation mensuelle de 3000 comprimés, le stock d’alerte est de 3mois x 3000 = 9000 comprimés. Si le médicament est présenté en boîte de 1000, il faudra déclencher la commande chaque fois qu’il restera neuf (9) boîtes en stock. Le niveau minimal de stock doit être calculé une fois que la consommation mensuelle est connue.

Le stock disponible et utilisable

Il représente le stock physique réel utilisable excluant les avaries et périmés.

Exemple de calcul de la quantité

QAC = Quantité à commander

CMM = Consommation Moyenne Mensuelle SDU = Stock disponible utilisable

CEC = commande en cours

QAC = (CMM X 4 mois) – SDU - CEC

NB : Si le stock est vite consommé (sortie importante), pour éviter les ruptures, il faut procéder à une commande d’urgence dont l’exécution dépend de la distance, la disponibilité du produit en stock au niveau du CAPP et la motivation des agents.

IV ACQUISITION

Les CAPP acquièrent les médicaments à la CENAME. Les supports utilisés ainsi que les modalités de cette utilisation sont ci-dessous décrits.

Bons de commande

o Les bons de commande à la CENAME sont établis en un exemplaire.

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o En faire une photocopie pour besoins d’archivage et pour rappeler au responsable du CAPP les items demandés ;

o Transmettre le bon de commande à la CENAME.

o S’assurer que les bons portent les informations suivantes :

La désignation des médicaments commandés (noms, formes, dosages et présentations) ;

Les quantités demandées ;

Le numéro de la demande ou numéro d’ordre ; Le nom du CAPP et la date de la commande ;

Le nom et la signature de celui qui fait la commande.

o Si le bon de commande comporte les noms de tous les médicaments, ne mettre que les quantités des items dont on a besoin ;

o Remplir les prix unitaires et les coûts totaux de chaque item.

V RECEPTION DES MEDICAMENTS AU NIVEAU DU CAPP

Les médicaments essentiels et les consommables sont réceptionnés en présence d’une commission de réception. Tous les colis sont regroupés par le représentant de la CENAME ou de tout autre fournisseur puis sont ouverts.

Un relevé détaillé des médicaments et des consommables est porté sur un bon de réception. Chaque bon de réception est comparé aux bons de livraison et de commande (dès réception de ce document).

Les médicaments réceptionnés doivent être inventoriés en présence de la personne qui livre. Suite à cet inventaire, les produits manquants éventuels sont mentionnés dans la colonne observation.

NB : vérifier que les produits sont en bonne condition et qu’ils n’ont subi aucun dommage.

Les produits livrés et recevables sont consignés dans le bordereau de livraison. Le bordereau de livraison et les factures qui l’accompagnent sont classés dans des dossiers différents. Les produits non recevables sont retournés au fournisseur et mentionnés sur un bon de réclamation.

Les quantités reçues sont enregistrées sur les fiches de stocks de médicaments, une attention particulière est prêtée aux dates de péremption portées sur les médicaments et consommables et aux numéros de lots.

Taches du magasinier dans la réception des produits

• Préparer et nettoyer le local

• S’assurer que l’aire de stockage disponible est suffisante pour contenir le stock à réceptionner ;

• S’assurer de la conformité de la livraison par rapport à la commande

• Contrôler les produits reçus avant de les stocker. Cette vérification permet de déceler d’éventuelles avaries, des péremptions, des manquants ou surplus de stock.

Divergences à la réception des médicaments

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• Il peut s’agir de :

• Différences entre quantités reçues et quantités commandées,

• Présence de bouteilles cassées ou des paquets endommagés,

• Différences qualitatives entre les produits commandés et les produits reçus

• Présence de médicaments périmés ou avariés.

• Conduite à tenir en cas de divergences :

• Demander des explications au fournisseur et faire les corrections nécessaires ;

• Porter ceci à l’attention du fournisseur en inscrivant toutes les contradictions observées dans la colonne observations du bon de retour.

Le bon de retour

C’est un document qui rend compte des éventuelles divergences constatées. Le bon de retour doit être rempli en 3 exemplaires dont un original et deux copies.

Une copie reste au niveau du CAPP. L’original et la deuxième copie accompagnent les produits retournés.

Garder à l’esprit les règles ci-dessous :

• Eviter que les médicaments expirent dans les magasins des CAPP ;

• Transférer le plus rapidement possible les médicaments qui peuvent être utilisés ailleurs (ex : date de péremption proche) en utilisant les bons de retour du

fournisseur ;

• Retourner immédiatement les médicaments périmés ou endommagés au fournisseur pour destruction ;

• Retourner les stocks en excès (surstock) au fournisseur trois mois au moins avant la date d’expiration accompagnés d’un bon retour.

VI STOCKAGE DES MEDICAMENTS

• Cette activité constitue une étape importante dans la gestion efficace des produits et doit maintenir leur qualité et leur efficacité jusqu’à la sortie. L’entreposage doit permettre d’avoir des produits toujours en bon état et éviter d’éventuelles

contaminations ou détériorations (à l’abri des insecticides, des produits dangereux, des vieux dossiers, des fournitures de bureau, et de tout autre équipement).

• Lors du rangement, les médicaments sont classés selon leur date de

péremption : ceux dont la date d’expiration est éloignée sont rangés derrière ceux dont la date d’expiration est plus proche. C’est le principe FEFO (First Expired, First Out) = PEPS (premier expiré, premier sorti).

Le magasin doit avoir une surface suffisante pour pouvoir contenir le stock nécessaire pour au moins 3 mois de consommation.

Le lieu d’entreposage doit :

• Être bien aéré, bien éclairé mais à l’abri de la lumière directe du soleil, bien ventilé,

• Avoir des étagères compartimentées,

• Être nettoyé et désinfecté régulièrement,

• Être bien étanche (sans aucune fuite d’eau),

• Présenter une surface plane et sèche,

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• Pouvoir fermer à clé,

• Être équipé de matériel anti-incendie en bon état de marche.

Directives pour un bon emmagasinage des produits pharmaceutiques

• S’assurer que le personnel soit formé à l’utilisation des extincteurs.

• Emmagasiner les produits en latex loin des moteurs électriques et des lumières fluorescentes,

• Maintenir les conditions frigorifiques y compris la chaîne de froid pour les produits qui en ont besoin,

• Garder les produits sous contrôle dans un endroit fermé à clef,

• Emmagasiner séparément les produits inflammables avec les mesures de précautions qui s’imposent,

• Empiler les cartons sur des palettes ou des étagères à au moins 10 centimètres du sol, 30 centimètres des murs et des autres piles, et à une hauteur de 2,5 mètres maximum ;

• Disposer les cartons de sorte que les flèches pointent vers le haut et de façon à ce que les étiquettes d’identification, les dates de péremption et les dates de fabrication soient visibles ;

• Tout médicament introduit quelle qu’en soit l’origine (Dons, programmes) doit être intégré au circuit du système de recouvrement mis en place ;

• Une fiche de stock individuelle est remplie pour chaque forme médicamenteuse

• Un contrôle physique du stock doit être fait au début de chaque mois et celui des fiches à chaque entrée ou sortie de médicaments. Il est complété par une

comparaison de la quantité portée sur la fiche et la quantité physique sur l’étagère.

1. Classement

Les médicaments sont classés :

• soit par ordre alphabétique et par forme pharmaceutique,

• soit par ordre alphabétique et par indication thérapeutique (groupe thérapeutique).

2. Mouvement des stocks

C’est le suivi de l’ensemble des entrées et des sorties des médicaments. Toute entrée et toute sortie de médicaments doivent être consignées sur la fiche de stock.

Cette fiche de stock est établie par médicament et produit.

Elle comporte en entête :

• Nom de la province ;

• Nom du district de santé ;

• Numéro ;

• Nom du CAPP ;

• Désignation du produit, dosage, forme et présentation ;

• Niveaux de stock maximum et minimum.

Un tableau, présentant les colonnes suivantes :

(20)

• Date de l’opération ;

• Numéro du lot ;

• Quantité entrée ;

• Provenance/Destination,

• Quantité sortie ;

• Pertes/Ajustement

• Stock disponible ;

• Date de péremption (si les produits en stock ont des dates de péremption différentes, mettre en exergue la date de péremption la plus proche) ;

• Observations/signature.

VII INVENTAIRE DES STOCKS

Un inventaire physique est un dénombrement de tous les produits en stock.

Les objectifs de cet inventaire sont les suivants :

• Vérifier que la quantité des produits sur les étagères est la même que celle indiquée dans les fiches de stock ;

• Si nécessaire, corriger les fiches de stock ;

• Déterminer le nombre d’articles en stock inutilisables suite aux détériorations et péremptions et à les traiter suivant les règles en vigueur ;

• Déterminer le nombre d’articles utilisables de chaque produit qui se trouve au magasin ou au lieu de stockage ;

• Fournir l’occasion de réorganiser le magasin ;

• Identifier les erreurs d’enregistrement et/ou de comptabilité.

L’inventaire de l’ensemble des produits stockés dans le magasin est effectué tous les trois mois. Mais le magasinier peut pour des raisons particulières de suivi, procéder à des inventaires mensuels de tous les produits si la gamme est réduite ; à défaut, il peut procéder à des inventaires par échantillonnage, si la gamme est importante.

Conditions pratiques de réalisation d’un inventaire physique

• S’assurer que tous les cartons sont soigneusement empilés de façon à ce que tous les produits soient facilement accessibles et que tout carton partiel (ouvert) soit visible et non pas dissimulé sous les cartons pleins ;

• S’arranger pour que tous les membres du personnel soient présents le jour de l’inventaire ;

• Veiller à ce que au moins deux personnes effectuent séparément les décomptes physiques puis comparer les résultats : si les deux chiffres obtenus sont différents, recompter les articles en question jusqu’à ce que la source de la différence soit identifiée ;

• Développer une procédure claire pour compter les produits :

o Commencer à une extrémité de l’allée et progresser vers l’autre extrémité avant de passer à l’allée suivante;

o Procéder de haut en bas des étagères ; o N’omettre aucune pile ou rangée ;

o Enregistrer tous les comptes sous forme d’unités simples plutôt que sous forme de cartons ou de boîtes ;

(21)

o Si un produit pharmaceutique comporte des marques ou des formulations différentes, compter et enregistrer chaque marque ou formulation différente ;

o Si certains produits sont endommagés ou périmés, enregistrer cette information sur une feuille séparée et retirer ces produits du stock.

Destruction des produits périmés

• Identifier une zone la moins accessible possible pour les populations ;

• Creuser une fosse assez profonde et large, loin des points d’eau ;

• Y mettre tous les produits périmés et les brûler ;

• Fermer la fosse avec un couvercle de protection de sorte qu’elle puisse être réutilisée ;

• Faire un procès verbal de destruction des médicaments périmés ;

• Comptabiliser les produits ainsi détruits parmi les pertes.

VIII DISTRIBUTION DES MEDICAMENTS AUX FORMATIONS SANITAIRES

Principes pour une distribution correcte

• Ne pas distribuer les médicaments périmés ;

• S’assurer que :

o Le bon client est servi ;

o Le dosage et la forme corrects du médicament sont donnés ; o La quantité commandée est livrée ;

o Le conditionnement qui conserve la potentialité du médicament est utilisé ;

o Le conditionnement est bien étiqueté.

• Le CAPP livre les médicaments sur présentation d’un bon de commande paraphé et signé par les responsables de la formation sanitaire cliente.

• Un bordereau de livraison est rempli et signé par le magasinier et le responsable du CAPP.

Procédure de distribution

• S’assurer que le bon de commande porte la date, le nom et la signature des responsables ainsi que le cachet de la formation sanitaire ;

• Eviter de distribuer les médicaments à une formation sanitaire non agréée et/ou non cliente statutaire du CAPP ;

• S’assurer que les médicaments livrés sont ceux commandés ;

• Vérifier que la date d’expiration figure sur le conditionnement.

Procédure de reconditionnement des préparations liquides

• Reconditionner les préparations liquides dans des flacons appropriés munis de bouchons ;

• Ne pas utiliser les mêmes bouchons

(22)

• Ne pas utiliser les flacons des patients ;

• Dispenser chaque médicament dans un flacon différent.

Etiquetage

o Etiqueter tous les conditionnements qui contiennent les médicaments à dispenser ;

o Etiqueter les flacons après y avoir mis la préparation liquide.

Toute étiquette doit comporter :

• Le nom du médicament (utiliser le nom générique) ;

• Le dosage (en général en mg)

• La quantité dispensée ;

• Les instructions d’utilisation en langage familier ;

• Les précautions à prendre ;

• La date de la délivrance.

IX LES OUTILS DE GESTION

a. Fiches de stock

• Une fiche de stock par dosage et par forme placée là où le médicament est conservé ;

• Ecrire le nom du fournisseur ;

• Ecrire la date de l’opération (entrée, sortie, inventaire);

• Entrer toutes les quantités reçues et sorties et calculer la quantité en stock.

b. Fiches d’inventaire

c. Registre des entrées/sorties ; d. Bon de commande des produits ; e. Bons de livraison

f. Procès verbal de réception des médicaments.

X MESURES DE SECURITE

Le magasin doit être équipé de portes en bois doublées de portes métalliques.

Toutes les serrures doivent être fonctionnelles.

S’assurer que toutes les portes sont fermées à la fin de chaque journée.

Les fenêtres doivent avoir des barres solides pour éviter les vols.

Le sol et le plafond doivent être en matériel qui permette d’éviter l’accès illégal dans le magasin.

Gardiennage

Un gardien honnête peut être employé par le CAPP.

Que faire en cas de vol?

• Ne pas entrer dans le magasin et n’effectuer aucune livraison ;

• Ecrire pour informer le responsable du CAPP ;

(23)

• Alerter la police ;

• Faire un inventaire en présence de la police ou de toute autre personne désignée par le responsable du CAPP ;

• Comparer le stock inventorié avec le stock sur la fiche de stock ;

• Envoyer une copie du résultat de l’inventaire au responsable du CAPP ;

• Réinstaller les mesures de sécurité ;

• Ne reprendre la distribution des médicaments qu’après autorisation du responsable du CAPP.

(24)

FOURNISSEURS ETRANGERS Et LOCAUX

(Distributeurs et fabricants)

Grossistes CENAME

Niv Central

Répartiteurs

Polycliniques officines de ANTENNE 7 CAPP HC HG PHCIES centrales

Niv Intermédiaire

et cliniques Pharmacie NGAOUNDERE du privé à BNL privé

3 CAPP DU SEPTENTRION

. Cabinet Médicaux Privés HP HD CMA CSI Leurs FS

Niv Périphérique

. Centres de santé privés

SCHEMA DU SYSTEME NATIONAL D’APPROVISIONNEMENT EN

MEDICAMENTS (SYNAME) AU CAMEROUN

(25)

MODULE 3 : PARTICULARITES SUR LA

GESTION DES PRODUITS DES PROGRAMMES SPECIFIQUES

SCHISTOSOMIASE

a. Définition :

Affection parasitaire due à des vers trématodes à l’origine chez l’homme de troubles uro-génitaux pour Schistosoma haematobium, agent de la bilharziose urinaire, de troubles intestinaux et hépato-splénique pour Schistosoma mansoni et intercalatum, agent de la bilhaziose intestinale.

Les schistosomes sont des vers hématophages

b. Liste des produits

Praziquantel 6OO mg cp

c. Gestion

Il existe un programme national de lutte contre la schistosomiase Quantification des besoins en produit est faite par la CENAME

sur la base de l’historique des consommations

Appui sporadique des fonds de roulement par les fonds PPTE

ONCHOCERCOSE

a. Définition :

Cécité des rivières

Infection filarienne de la peau et de l’œil causée par Onchocerca volvulus transmise par la piqûre de la femelle de la simulie ou mouche noire.

Deuxième cause infectieuse majeure de cécité dans le monde;

une des causes majeures au Cameroun.

b. Liste des produits

Diéthyl carbamazine 50 mg cp Ivermetine 3 mg et 6 mg cp sécable c. Gestion

Diéthyl carbamazine 50 mg cp : gérée à partir de la CENAME.

Quantification des besoins par la méthode de la consommation

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Ivermetine 3 mg et 6 mg cp sécable: Géré entièrement par le programme et les CAPP

DIABETE

a. Définition

Le diabète sucré est un trouble métabolique associant d’une part, une hyperglycémie et une glycosurie, dues à une insuffisance de la sécrétion d’insuline ou à une mauvaise utilisation tissulaire de celle-ci.

Etat d’hyperglycémie chronique associée à une perturbation du métabolisme des composés organique glucides, lipides et protéines.

On distingue deux grands types de diabète :

Diabète de type I : 10% des cas dans le monde et reste la forme la forme la plus fréquente chez l’enfant et l’adolescent

Diabète de type II: 90% des cas dans le monde; touche préférentiellement les adultes

b. Liste des produits

1. Diabète de type I : insulinodépendant

Insuline à action rapide : ACTRAPID HM

Insuline à action intermédiaire: MIXTARD HM 30/70 : 30

% d’insuline isophane et 70% d’insuline humaine Insuline à action intermédiaire: INSULATARD HM 2. Diabète de type II: antidiabétiques oraux

Glibenclamide 5mg cp (à longue durée d’action) Metformine (ou diméthylbiguanique) 500 mg cp 3. matériels de contrôle et surveillance de la glycémie

One Touch Kit System : kit complet avec lancette (aiguille spéciale pour piquer), bandelette, solutions

c. Gestion

Quantification par la CENAME sur la base de ses consommations et prise en compte des besoins spécifiques exprimés par le Centre de diabétologie de l’HCY

Convention signée entre le Cameroun et Life Scan pour mise à disposition du matériel à des coûts préférentiels Fonds de démarrage sur financement PPTE

HYPERTENSION ARTERIELLE

a. Définition

Hypertendu: Tout sujet adulte dont la pression systolique dépasse 155 mm de mercure et dont la pression diastolique dépasse 90 mmHg.

(27)

Le niveau de la pression diastolique détermine la gravité:

De 90 à 100 mmHg = Hypertension dite légère De 100 à 114 mmHg = Hypertension dite modérée Au dessus de 115 mmHg = Hypertension dite sévère Le pronostic est fonction de l’âge, du retentissement viscéral, de l’histoire familiale, des facteurs de risque où l’obésité joue un rôle primordial.

RQ: Hypertension artérielle essentielle: Symptômes mais aussi maladie quand elle est isolée, elle est définie par l’existence d’une pression diastolique supérieure à 90 mmHg. Le qualificatif « essentiel indique clairement que son étiologie et son mécanisme sont totalement inconnus.

b. Liste des produits

Nifédipine 10 mg, cp Propranolol 40 mg, cp

Hydrochlorthiazide 50 mg, cp Furosemide 40 mg, cp

Furosémide 10 mg/ml 20 mg/ 2 ml, ampoule MéthylDopa (Alpha-) 250 mg, cp

Dihydralazine 20 mg/ml 1 ml ampoule c. Gestion

1. Quantification des besoins en produit est faite par la CENAME sur la base de l’historique des consommations

PSYCHOTROPES, STUPEFIANTS

Produits Sous Contrôle International

a. Liste des produits Psychotropes

Chlorpromazine 100mg, sous Blister, cp Chlorpromazine 25 mg sous Blister, Comp.

Diazépam 5 mg, sous blister, cp Halopéridol 5 mg, cp.

Phénobarbital 100 mg, cp Phénobarbital 100 mg, cp

Chlorpromazine 25 mg/ml 50 mg / 2 ml, ampoule Diazépam 5 mg/ml 10 mg / 2 ml, ampoule

b. Liste des produits stupéfiants

Fentanyl 50 µg/ml 100µg / 2 ml, ampoule

Morphine Chlorydrate 10mg/ml (1%) 1 ml, ampoule Péthidine Chlorydrate 50mg/ml 100mg/2ml, ampoule Pentazocine 30 mg/ml 1ml, ampoule

Phénobarbital Sodique 100 mg/ml 200 mg / 2ml, ampoule Phénobarbital Sodique 20 mg/ml 40 mg / 2 ml, ampoule c. Gestion

• Quantification des besoins en produit est faite par la CENAME sur la base de l’historique des consommations

• Produits sous contrôle international nécessitant une autorisation officielle d’importation (AOI) délivrée par le Ministère de la Santé Publique

• Produits conservés sous clé

(28)

LES INFECTIONS OPPORTUNISTES LIEES AU VIH/SIDA

a. Définition

Ensemble de maladies dont la fréquence est plus élevée chez les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies ; leurs manifestations cliniques sont plus graves. Les plus courantes sont :

La tuberculose

Les septicémies à salmonelles Pneumonie à germes banaux Les pathologies cutanées

Infections fongiques récurrentes de la peau, de la bouche et du pharynx (candidose, dermatophytose)

Infections virales (zona, herpès simplex…) Infections bactériennes (furonculose,

impétigo…) Les fièvres

Infections virales (cytomégalovirus, Epstein- Barr…)

Infections fongiques (cryptococcose…) Les diarrhées chroniques avec perte de poids La méningite et l’encéphalite (toxoplasmose)

D’autres maladies telles que des cancers (sarcome de Kaposi)

D’autres maladies sexuellement transmissibles . b. Liste des MIO subventionnés au Cameroun

Cotrimoxazole 400 + 80 mg, Comp.

Fluconazole, 200 mg, Comp.

Sulfadiazine 500 mg cp Pyriméthamine 25 mg cp Acide folinique 15 mg cp

Cotrimoxazole 240 mg / 5 ml, Suspension Buvable Clindamycine 150 mg cp

Ethambutol 400 mg,Comp.

Pyrazinamide 500mg, Comp.

Rifampicine + Isoniazide 150 + 100 mg, Comp.

Streptomycine Sulfate PPI 1 g, vial c. Gestion des MIO subventionnés

Quantification: faite sur la base du profil des consommations sauf pour les antituberculeux dont l’estimation des besoins est faite par le PNLT

(29)

PALUDISME

a. Définition

Le paludisme est une maladie parasitaire fébrile due à un hématozoaire du genre plasmodium transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique vecteur : l’anophèle femelle. La transmission peut être congénitale dans de rares cas ou se faire par transfusion de sang contaminé.

Au Cameroun P. falciparum est l’espèce la plus répandue et responsable des formes graves du paludisme.

b. Liste des produits 1. Paludisme simple

Le traitement du paludisme simple repose sur l’utilisation d’une combinaison de deux antipaludiques dont un dérivé de l’artémisinine.

Au Cameroun, les deux combinaisons retenues sont :

artésunate + amodiaquine (AS-AQ) ; artémether + lumefantrine (AL).

Ces combinaisons sont connues sous le sigle ACT (Combinaison Thérapeutique à base de dérivés d’Artémisinine). Elles sont administrées par voie orale avec un antipyrétique.

2. Paludisme grave

Dérivé de la quinine

a. Quinine Sulfate 200 mg, Comp.

b. Quinine Sulfate 300 mg, sous blister, Comp.

c. Quinine Dichlorhydrate 300 mg/ml 600 mg / 2 ml, ampoule

d. Quinine Résorcine 100 mg/ml 200 mg/2ml, ampoule

e. Quinine Résorcine 100 mg/ml, 400 mg/4 ml, ampoule

Les dérivés de l’artemisinine

a. Artemether 80 mg, injectable, ampoule b. Artemether 20 mg, injectable, ampoule 3. Prévention

Sulfadoxine + pyriméthamine 500 + 25 mg, cp c. Gestion

Les besoins des antipaludéens utilises dans le traitement du paludisme simple sont estimés par une commission comprenant la DPM/MSP, PNLP, et CENAME

Les besoins des autres antipaludéens sont estimés par la CENAME en utilisant les données de l’historique des consommations

• Les ACT distribués sont fabriqués par les laboratoires dont les sites de production sont pré qualifiés par l’OMS

(30)

VIH/SIDA

a. Définition

Le SIDA ou syndrome d’immuno-déficitaire acquis est caractérisé par un ensemble de manifestations infectieuses ou tumorales secondaires à l’effondrement de l’immunité cellulaire. Ce déficit irréversibles est en rapport avec l’atteinte des lymphocytes T par un rétrovirus : Human immunodefiency virus : HIV.

b. Liste des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des molécules qui agissent en bloquant la multiplication du virus.

Deux classes de molécules sont actuellement disponibles pour le CNLS au Cameroun

• LES INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE o Inhibiteurs nucléosidiques

. Zidovudine (AZT) . Didanosine (ddI) . Lamivudine (3TC) . Stavudine (D4T)

o Inhibiteurs Non nucléosidiques NVP : NEVIRAPINE

EFZ : EFAVIRENZ

• LES INHIBITEURS DE PROTEASE .Indinavir (IDV)

.Nelfinavir (NFV)

De nouvelles molécules sont en cours d’intégration dans les protocoles de PEC au Cameroun :

• LES INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE o Inhibiteurs nucléosidiques

. Abacavir (ABC) . Emtricitabine (FTC) o Inhibiteurs nucléotidiques

. Ténofovir (TDF)

• LES INHIBITEURS DE PROTEASE .Ritonavir (RTV) = Norvir

.Lopinavir/ritonavir (LPV/rtv)= Kalétra

RQ : Il existe des combinaisons de molécules à dose fixe A titre indicatif : liste des produits avec forme et dosage

Didanosine 100 mg cp Didanosine 200 mg cp Didanosine 25 mg, comprim‚

(31)

Didanosine 4g Pdr/sol. Buv Didanosine 50 mg, comprim‚

Efavirenz 200 mg Capsule Efavirenz 30mg/ml sp. 180ml fl Efavirenz 600 mg capsule Indinavir 400 mg capsule

Lamivudine 50mg/5ml sol.fl 100ml Lamivudine 150 mg cp

Lamivudine+Stavudine 150+30mg cp Lamivudine+Stavudine 150+40mg cp Nelfinavir 50mg/g 144g péd.fl Nelfinavir 250 mg cp

Névirapine 200 mg cp

Névirapine 50mg/5ml 240ml susp Névirapine 50mg/5ml 20ml susp Nevirapine 50mg/5ml péd. fl 25ml Névirapine 50mg/5ml 100ml susp b Stavudine 1mg/1ml péd. fl 200ml Stavudine 30 mg g‚lule

Stavudine 40 mg g‚lule

Lamivudine+Stavudine+Névirapine 150+30+200mg cp Lamivudine+Stavudine+Névirapine 150+40+200mg cp Zidovudine+Lamivudine 300+150mg cp

Zidovudine 300 mg cp

Zidovudine 50mg/5ml péd. fl100ml

Zidovudine+Lamivudine+Névirapine 300 + 150+ 200mg cp

c. Gestion

Les ARV distribués sont fabriqués par les laboratoires dont les sites de production sont pré qualifiés par l’OMS

La quantification des besoins ne peut en principe pas encore se faire seulement sur la base des données historiques de consommation. Elle doit tenir compte de la séroprévalence du VIH, du nombre de PVVIH sous traitement, des protocoles sélectionnés par le CNLS, du nombre d’UPEC et de CTA qui avec le passage à l’échelle seront ouverts sur toute l’étendue du territoire.

La méthode utilisée est la méthode de consommation ajustée qui utilise des données sur l’incidence de la maladie, la consommation ou utilisation de médicaments et/ou les dépenses pour les médicaments d’un système d’approvisionnement “standard” et

(32)

extrapole les taux de consommation ou d’utilisation au système d’approvisionnement ciblé, en fonction de la couverture de la population ou du niveau de service qui doit être fourni.

La quantification efficiente des ARV nécessite des données fiables et la maîtrise des objectifs à atteindre en terme de nombre de nouveaux cas à enrôler dans le traitement et le rythme d’enrôlement sur une période donnée.

Etapes de la quantification des ARV:

• Choix des différents protocoles thérapeutiques (CNLS)

• Nombre de malades à mettre sous ARV (Plan d’enrôlement)

• Estimation du nombre de malades par protocole (répartition par protocole)

• Estimation des quantités par molécules

TUBERCULOSE

a. Définition :

Infection provoquée par un bacille de la famille des mycobatéries, Mycobacterim tuberculosis, appelé de Bacille de Koch (BK).

Deux types :

1. Tuberculose pulmonaire 2. Tuberculose extrapulmonnaire b. Liste des produits

Ethambutol 400 mg,Comp.

Pyrazinamide 500mg, Comp.

Rifampicine + Isoniazide 150 + 100 mg, Comp.

Streptomycine Sulfate PPI 1 g, vial

• E275 R150 H75 Z400 B/672 CP c. Gestion

1. Il existe un programme national de lutte contre la tuberculose

2. Quantification des besoins en produit est faite par la CENAME sur la base de l’historique des consommations 3. Appui sporadique des fonds de roulement par les fonds

PPTE

SANTE DE REPRODUCTION

a. Définition :

L'historique de la de la Reproduction révèle que, celle-ci a longtemps été assimilée à la Planification Familiale avant d'étendre son champ.

Elle s'entend de l'ensemble des méthodes permettant aux parents de décider du nombre et de l'espacement des naissances, et en particulier des méthodes permettant d'éviter la grossesse.

(33)

Cette Planification Familiale permet d'assurer la santé de la mère et de l'enfant et implicitement favorise les Droits de l'Homme particulièrement ceux de la femme.

De la simple Planification Familiale et de la prise en compte de la santé de la mère et de l'enfant, la Santé de la Reproduction s'est étendue à la défense des Droits des

Femmes.

b. Liste des produits: Particulièrement les contraceptifs 1. CONTRACEPTIFS MECANIQUES:

– Préservatifs Masculins – Préservatifs Féminins

– Dispositif intra-utérin DIU (cuivre) 2. AUTRES CONTRACEPTIFS – Spermicide

NOM SPECIALITE DCI

Condom, unité

Depo-Provera 150 mg/ml ampoule inj., unité

150 mg/ml de

Médroxyprogesterone acitate Dispositif Intra-Uterin, unité

Lo-fémenal (0.3 + 0.03 + 75) mg, (plaquette = unité)

norgestrel 0,3 mg +

Ethymylestradiol 0,03 mg + fumarate ferreux 75 mg

Nonoxynol-9 ( Spermicide ) 100 mg, Comp.

Norplant 6 x 36 mg, 1set = unité implant de levonorgestrel à 36 mg Ovrette 0.075 mg, plaquette = unité norgestrel 0,075 mg

G a m m e C E N A M E

c. Gestion

1. Deux circuits parallèles de distribution : CENAME et ACMS 2. Quantification des besoins en produit est faite da façon

consensuelle entre le donateur et le Ministère de la Santé Publique, à partir des données de distribution antérieures.

(34)

MODULE 4 : FINANCEMENT

L’objectif général du gouvernement dans le financement de la santé consiste à assurer l’accessibilité financière des populations aux soins de santé. Dans le secteur pharmaceutique, il s’agira notamment de :

• Garantir l’accès aux médicaments dans les meilleurs rapports qualité/prix, avec une priorité sur le paludisme, le VIH/SIDA et la tuberculose,

• Procéder à la tarification de tous les protocoles de soins.

Les principales ressources financières du secteur santé sont :

• Budget de l’Etat

• Ménages à travers les recouvrements de coûts

• Assurance maladie privée

• Fonds additionnels : Banque Mondiale, Fonds PPTE, Fonds Mondial, GDF

Des disproportions énormes existent entre ces sources de financement. En 1996, sur un financement total estimé à FCFA 173 milliards, la contribution des ménages s’élevait à 73% contre 11% pour l’Etat et 7% pour l’assistance technique. De même, près de ¾ des dépenses de ménages sont effectuées dans le secteur informel.

Depuis 2006, l’atteinte du point d’achèvement qui restaure la crédibilité auprès des institutions financières internationales, ainsi que l’éligibilité au Fonds Mondial de lutte contre le paludisme, le Sida et la tuberculose pèsent de façon substantielle, à l’amélioration de l’accès aux traitements.

Budget de l’Etat

La part du budget affectée à la santé reste faible et se traduit par la faible capacité d’exécution des crédits d’investissement inscrits au budget (BIP) qui représentent 25% du budget du MINSANTE, qui lui-même n’est que 3% du budget national.

A la lumière de ce qui précède, le budget de l’Etat seul, ne permet pas de résorber les dépenses prévues.

(35)

Ménages

Par an, chaque ménage dépense en moyenne 83 400 FCFA1 dans les soins de santé, soit 13 900 par personne pour une famille moyenne de 6 personnes. Selon une étude2, les dépenses en soins de santé des ménages se répartissent ainsi qu’il suit :

o Pharmacie et autres vendeurs de médicaments : 53%

o Formations privées à but non lucratif : 23,1%

o Formations publiques : 14,6%

o Médicine traditionnelle : 7%

o Cliniques et autres à but lucratif : 2,3%

Les ménages continueront à participer au financement du secteur santé à travers le recouvrement des coûts. La part du secteur informel y est encore prépondérante.

Cette participation devra répondre aux impératifs de solidarité nationale dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. A long terme, le partage du risque pourra être institué avec l’assurance maladie.

L’assurance maladie

Le partage du risque maladie reste encore embryonnaire. On peut citer dans ce domaine :

L’assurance maladie privée qui couvre moins de 1 % de la population Mutuelles de santé aussi marginales

De plus, un cadre juridique approprié à cette approche n’est pas encore élaboré.

Les Fonds additionnels

Ce volet est de plus en plus croissant et déterminant. Tout en oeuvrant dans le cadre de la réduction de la pauvreté, il met un accent particulier sur la prise en charge thérapeutique des maladies préoccupantes.

• Le Fonds Mondial a été crée pour accroître considérablement les ressources financières affectées aux 3 maladies prioritaires que sont : le sida, la tuberculose et le paludisme et diriger ces ressources contre la nations défavorisées.

Il attire, gère et décaisse ces revenus, qui depuis 2001 sont estimés à 4,7 milliards de USD pour financer 154 programmes dans 93 pays. 2 millions de personnes sous ARV, 3 millions de tuberculeux sous DOTS, 109 millions de

1 Stratégie sectorielle de santé 2001-2010

2 Ntangsi Joseph, An analysis of Health Sector

Références

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Corinne Berneman (Université Jean Monnet Saint-Étienne), Anne-Marie Cotton (Artevelde- hogeschool, Gand, Belgique), Stéphane Debenedetti (Université Paris Dauphine),

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