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PREA Île-de-France 2019-2023

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PROJET RÉGIONAL

DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

Île-de-France

2019-2023

(4)
(5)

Nous sommes au cœur d’une période de réformes profondes de l’organisation de l’action publique, en parti- culier de la formation de la jeunesse et des adultes.

Les enjeux pour l’enseignement agricole sont majeurs : à nous d’affirmer sa raison d’être, ses spécificités et ses complémentarités avec les autres acteurs du service public de formation, ses réussites (insertion), à un moment où l’on note une baisse inquiétante du recrutement.

C’est en Île-de-France que les effectifs ont le plus chuté depuis 2011, mais c’est aussi en Île-de-France que la démographie est la plus forte. La région Île-de-France se démarque par un profil original et complexe, alliant des zones urbaines majeures (agglo- mération parisienne) à des zones rurales et fores- tières pour autant bien présentes.

Son enseignement agricole est lui aussi très riche de sa diversité, alliant des établissements publics et des établissements privés sous contrat, chacun mettant en œuvre des dispositifs d’accueil et d’accompagne- ment des apprenants spécifiques, chacun occupant des sites très différents mais tous remarquables, chacun développant une carte de formation propre…

Tous ont cependant en commun d’appartenir au ministère de l’agriculture, tous ont à cœur un suivi individualisé des élèves allant au-delà de

la seule formation (citoyenneté, valeurs, éduca- tion socio-culturelle), tous forment aux métiers du vivant et recherchent pour se faire des méthodes innovantes. Leur histoire est commune, ainsi que leur destin. Cette identité de l’enseignement agri- cole d’Île-de-France est à renforcer et à valoriser.

C’est donc un des enjeux de ce PREA pour les 5 années à venir, et cela doit permettre à l’EA d’affronter les autres défis qui l’attendent dès à présent : mise en œuvre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, réforme du bac général et technologique et du bac professionnel, lien fort entre l’enseignement technique et le supé- rieur, construction de parcours de formation adap- tés aux besoins des secteurs professionnels tout en permettant à chacun de se réaliser au cours d’une vie professionnelle de plus en plus protéiforme.

Ce PREA a été validé par le CREA du 18 mars 2019

ÉDITORIAL

Benjamin BEAUSSANT, directeur de la DRIAAF

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Colloque «Valeur et Citoyenneté» des établissements d’enseignement agricole d’Île-de-France

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Ce PREA a l’ambition de faire face à une conver- gence d’enjeux, enjeux repérés par le diagnostic*

sur l’agriculture francilienne. En effet, celle-ci doit amorcer un tournant face aux évolutions socié- tales, aux tensions environnementales et aux attentes des consommateurs-citoyens.

Enjeux directement liés à la situation de l’ensei- gnement agricole qui, aussi bien sur le plan natio- nal que régional, est impacté par une baisse des effectifs dans les établissements publics et privés.

Ce PREA se propose d’être le moteur d’une entre- prise de redynamisation de l’enseignement agri- cole régional. Le diagnostic* sur la situation de l’EA, en particulier dans la région, met en évidence que celui-ci doit réaffirmer son rôle d’acteur de développement local et régional.

L’agglomération parisienne et les territoires fran- ciliens offrent un fort potentiel de recrutement, cependant, l’EA est souvent un choix secondaire d’orientation. Il faut susciter des vocations et faci- liter l’accès à l’EA aux jeunes pour que ce choix soit au cœur d’un projet professionnel décidé.

L’EA doit affirmer sa place et toute sa place dans le paysage de l’orientation en Î-d-F.

Ainsi, pour être à la hauteur de ses ambitions, ce PREA doit mettre en synergie, mais aussi s’appuyer sur les atouts inhérents aux territoires, aux secteurs profes- sionnels et aux spécificités de l’enseignement agricole.

Ce PREA misera donc sur l’attractivité de l’EA, fer de lance d’une stratégie professionnelle de communica- tion concertée et partagée par les établissements.

Il doit valoriser les spécificités de l’EA, inhérentes à son histoire et affirmer sa propension à innover et à s’adapter aux évolutions sociétales.

La culture de l’EA s’est développée autour de valeurs humanistes. En effet, ses objectifs ne se limitent pas à la formation professionnelle.

Le jeune est considéré dans sa globalité et accom- pagné pour la construction de son projet de vie en tant qu’individu et citoyen.

A partir des enjeux repérés, trois axes stratégiques ont été définis, eux-mêmes déclinés en objectifs opérationnels.

Axe 1 Développer l’attractivité de l’EA en I-d-F Axe 2 S’accomplir dans l’EA et s’ouvrir au monde Axe 3 Participer au développement régional Pour chaque année scolaire, un plan d’action précis sera établi.

*Les diagnostics sont à retrouver en annexes

PRÉSENTATION DU PROJET RÉGIONAL

DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

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VALORISER

&

RAYONNER

OBJECTIF 4 L’établissement

Campus OBJECTIF 1

La communication au service du

recrutement

4

Le PREA d’Île-de-France, face à l’enjeu que représente le recrutement, doit se doter d’une stratégie pour développer l’attractivité de l’EA.

Quatre objectifs opérationnels, mis en synergie, s’inscrivent dans cette dynamique de relance de l’EA en Île-de-France.

OBJECTIF 2 L’inscription de

l’EA dans le paysage de

l’orientation

OBJECTIF 3 La réussite des publics

AXE 1 : DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ

DE L’EA EN ÎLE-DE-FRANCE

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Objectif 1 La communication au service du recrutement

Définir une stratégie professionnelle de commu- nication qui confirme l’identité de l’EA en s’ap- puyant sur sa diversité, ses spécificités et ses atouts.

• Construire un plan stratégique régional en lien avec la campagne nationale

• Définir et affirmer l’image de l’EA

• Valoriser les particularités de l’EA

• Décliner le plan de communication à l’échelle locale :

• Renforcer l’identité de chaque établissement dans son territoire

• Miser sur la « valeur ajoutée » de chaque établissement

• Raisonner et promouvoir la structure

« campus » des établissements

Objectif 2 L’inscription de l’EA dans le paysage de l’orientation

Rendre visible l’EA et l’ancrer dans l’offre globale de formation régionale en partenariat avec les acteurs de l’Etat et de la Région.

• Renforcer le partenariat, avec les services académiques d’orientation de l’EN, aux différents paliers d’orientation

• Renforcer le lien entre les établissements et les acteurs de leur bassin

• Inscrire l’EA dans les outils d’accès à l’orientation initiés par le Conseil Régional

• Conforter les liens avec les prescripteurs de formation

Objectif 3 La réussite des publics

Mettre en œuvre des ressources pour que chaque jeune obtienne un diplôme et réalise son parcours social

• Améliorer les résultats aux examens pour atteindre un taux d’excellence

• Accompagner les jeunes, ayant choisi la voie EA, dans leur projet professionnel et personnel en vue de la réalisation de leur insertion profession- nelle et sociale

Objectif 4 L’établissement Campus

Mettre en synergie les différents centres de l’éta- blissement (CFA/ CFPPA – exploitation agricole – atelier technologique – internat – foyer…) pour optimiser l’offre de formation

• Valoriser les interactions et la complémenta- rité des voies de formation

• Mettre en avant les services, proposés au sein du Campus, comme un atout auprès des jeunes et des familles

• Rayonner par un ancrage fort et une animation du territoire

• S’appuyer sur la présence d’une exploita- tion agricole pour se distinguer dans le paysage éducatif

AXES STRATÉGIQUES DU PREA

(10)

PROPOSER DES PARCOURS INDIVIDUALISÉS ET DIVERSIFIÉS

OBJECTIF 5 La communauté

de travail OBJECTIF 2

L’insertion et l’inclusion

OBJECTIF 1 La diversité pédagogique et

l’innovation

6

Les spécificités de l’enseignement agricole, son adaptabilité aux évolutions sociétales et sa propension à innover concourent à développer la dimension holistique des formations.

Cinq objectifs opérationnels couvrent les champs essentiels à l’épanouissement de l’apprenant in situ mais aussi du citoyen et du professionnel en devenir.

OBJECTIF 3 Coopération internationale

OBJECTIF 4 Le lien avec l’enseignement

supérieur (ES)

AXE 2 S’ACCOMPLIR DANS L’EA

ET S’OUVRIR AU MONDE

(11)

Objectif 1 La diversité pédagogique et l’innovation

Mettre en œuvre des actions pédagogiques, dans les domaines de formation, pour répondre aux questions sociétales

• Développer la recherche sur les nouvelles pratiques et les expérimenter avec le public en formation

• S’appuyer sur un des socles de l’EA : le monde du vivant

• Utiliser des ressources numériques, avec conscience et responsabilité, au service des apprentissages

Objectif 2 L’insertion et l’inclusion

Installer un climat scolaire positif, propice au

« bien vivre ensemble », pour développer, chez les jeunes, le sentiment d’appartenance, l’autonomie et le sens des responsabilités en vue de leur réus- site sociale et personnelle.

• Inciter les jeunes à s’approprier les valeurs huma- nistes et à expérimenter des situations d’enga- gement citoyen.

• Développer des opportunités d’évolution, chez les jeunes, des mentalités et des comportements quant à l’égalité et la diversité.

• Mettre en place des dispositifs facilitateurs à l’inser- tion des jeunes en situation d’handicap et valoriser les bénéfices résultants pour l’ensemble des groupes.

Objectif 3 Coopération internationale

Déployer des initiatives visant la mobilité, l’ouver- ture à l’Europe et plus largement à l’international pour mettre en perspectives d’autres pratiques professionnelles culturelles

• Développer des actions d’échanges et de forma- tion en s’appuyant sur le programme Erasmus+ ou d’autres dispositifs notamment ceux issus du MAA

• Inciter à la mobilité individuelle, pour les jeunes et les personnels, par le biais du consortium francilien ELISE2A

• Accueillir des jeunes étrangers en formation

• Mobiliser les équipes pédagogiques pour qu’elles participent au sein de classes européennes

Objectif 4 Le lien avec l’ES

L’EA, en Île-de-France, offre un large panel de choix de formations dans l’enseignement supérieur court ou long. Il convient de faciliter, pour les jeunes, des voies d’accès à l’enseignement supérieur.

• Installer les conditions d’une connaissance mutuelle entre les établissements de l’enseigne- ment agricole technique et ceux du supérieur

• Mettre en place des partenariats en diversifiant les actions de collaboration et de réciprocité entre établissements, grandes écoles, universités, IUT…

Objectif 5 La communauté de travail

Installer et préserver une qualité optimale de vie au travail pour tous les personnels

• Organiser des formations, séminaires, journées thématiques… en lien avec les enjeux des secteurs professionnels, les évolutions sociétales, les nouvelles pratiques et les réformes

• Mettre en place des dispositifs d’accompagnement des enseignants pour leur appropriation des référentiels et plus largement des spécificités de l’EA ou de son évolution

• Raisonner les modalités de recrutement et valoriser les parcours professionnels

AXES STRATÉGIQUES DU PREA

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L’EA ACTEUR DU TERRITOIRE

FRANCILIEN

OBJECTIF 4 L’EA, acteur du marché de

la formation professionnelle OBJECTIF 1

L’EA avec les secteurs professionnels

8

Les évolutions sociétales et la réforme législa- tive de la voie professionnelle, poussent l’EA, dans la région, à prendre une place incontour- nable auprès de ses partenaires œuvrant pour la formation professionnelle.

Quatre objectifs opérationnels déclinent cette volonté de partenariat.

OBJECTIF 2 L’EA, maillon des politiques

du MAA

OBJECTIF 3 Stratégie de

formation

AXE 3 PARTICIPER

AU DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL

(13)

Objectif 1 L’EA avec les secteurs professionnels

Les mutations que traverse actuellement le monde agricole incitent l’EA à regagner une place centrale pour élaborer et mettre en place des dispositifs adaptés de formations professionnelles.

• Réaffirmer le rôle d’acteur des établissements de l’EA au service de la performance et du développement des secteurs professionnels

• Utiliser les différents centres constitu- tifs des établissements comme autant de vitrines de la compétence et des savoir-faire professionnels

• Expérimenter de nouvelles modalités, pratiques et procédés

Objectif 2 L’EA, maillon des politiques du MAA

Démontrer pleinement l’appartenance, des établissements de l’EA, au ministère de l’agricul- ture et de l’alimentation.

• Décliner localement les politiques du MAA pour une double contribution : démontrer une forme d’exemplarité auprès des publics formés et des partenaires et, constituer une source de remon- tées d’informations de terrain aux instances de gouvernances de ces politiques

• S’ouvrir à l’Europe et accentuer le recours à des pratiques pédagogiques en lien avec les moda- lités de construction des politiques européennes

Objectif 3 La stratégie de formation

Entrer dans une dynamique de concertation et de synergie pour définir, ensemble, une stratégie de développement des formations de l’EA.

• Instaurer des modalités partenariales de travail, entre toutes les composantes de l’EA francilien, au service d’une cohérence et d’une dynamique régionale de développement des formations

• Prendre en compte les évolutions sociétales dans la réflexion sur les formations

• Analyser le territoire protéiforme de l’Île-de- France, très contrasté entre zones urbaines et zones rurales, interdépendantes, pour évaluer les impacts sur le recrutement, les types de forma- tions et d’animations des territoires à mettre en place

Objectif 4 L’EA, sur le marché de la formation professionnelle

Utiliser de nouveaux paradigmes pour créer une dynamique adaptée à la loi pour la liberté de choi- sir son avenir professionnel

• Développer une véritable stratégie de posi- tionnement des établissements de l’EA, sur le nouveau marché concurrentiel de la formation professionnelle initié par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel

• Viser une approche plus globale de commerciali- sation des formations proposées dans l’EA

• Rechercher des modalités de travail, en synergie et en complémentarité, avec les autres acteurs de la formation professionnelle en région

AXES STRATÉGIQUES DU PREA

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(15)

ANNEXE 1

Diagnostic de l’agriculture francilienne p.13

ANNEXE 2

Diagnostic de l’enseignement agricole en Île-de-France

p. 21

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Orientation technico-économique des cultures

OTEX communales

Grandes cultures

Légumes (y compris plein champ), horticulture, fleurs, fruits, vignes Elevage ( y compris exploitations mixtes grandes cultures élevage) Autres, dont polyculture et apiculture

Limites régionales

Source : Agreste - Recensement agricole 2010 BDCarto®IGN

Orientation technico-économique des communes

Source : Agreste - Recensement agricole 2010, BDCarto®IGN

(17)

ANNEXE 1

DIAGNOSTIC DE L’AGRICULTURE FRANCILIENNE

Ce diagnostic de l’agriculture francilienne n’est pas exhaustif à dessein. Les éléments ont été choisis pour questionner, dans une démarche réflexive, les liens existants ou à envisager entre la profession et l’enseignement agricole.

La région Île-de-France, aussi nommée région capitale, est caractérisée par de fortes différences difficiles à concilier.

12 millions de franciliens (7 millions sur le grand Paris) représentent près de 18% de la population nationale. On pourrait en déduire que la région est fortement urbanisée or, et c’est l’une de ses asymétries, l’agriculture couvre près de 50% de son espace et la forêt 25%.

Cette énorme différence de densité induit, inévi- tablement, des problématiques à étudier et des enjeux à relever.

Par ailleurs, l’image de l’Île-de-France étant domi- née par la capitale il est malaisé, pour les territoires ruraux, de se circonscrire une identité.

Les secteurs agricoles

80 000 ha en SAU, moins de 2000 ha en petite couronne, 280 000 ha de forêts, les secteurs agri- coles (agriculture – IA – espaces verts et forêt-bois) génèrent 200 000 emplois.

L’agriculture la plus présente est celle des grandes cultures (90% de SAU).

Sur le plan économique, l’ordre de grandeur est évalué en fonction de la production brute stan-

exploitations agricoles en Î-d-F dont 3300 grandes (PBS > 100 000 €), 900 moyennes (PBS entre 25 000 et 100 000€) et 500 petites dont la PBS est < 25 000€.

Les cultures céréalières

L’agriculture de grandes cultures occupent 90% de SAU et représentent 80% des exploita- tions franciliennes. Bien que la part de SAU ait augmenté (50% en 1970, 69% en 2000 et 76%

les années suivantes), le nombre d’exploitations a diminué mais dans un moindre pourcentage que toutes exploitations confondues.

Il est difficile d’établir une évaluation économique des productions tant les récoltes et les prix fluc- tuent d’une année sur l’autre.

Par exemple le blé, 2016 a été une année catas- trophique (50 Q/ha) alors qu’en 2017 la produc- tion a atteint 80 Q/ha. 2018 est une assez bonne année (77 Q/ha).

Les prix aussi sont très variables, en 2017 le quin- tal était à 15€ alors qu’en 2018 il est monté à 20€.

Par ailleurs, on note de grandes disparités de productions selon la qualité des terres qui n’est pas homogène et varie en fonction de la localisation.

L’élevage

L’élevage francilien s’inscrit dans des systèmes mixtes associés aux cultures céréalières ou dans des

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ANNEXE 1

14

Diversement réparti sur le territoire il se compose de bovins (lait ou viande), d’ovins, de volailles, de poules pondeuses et, dans un moindre pourcen- tage de porcins…

L’élevage bovin est en régression (moins 13% envi- ron de 2010 à 2016). Déjà en baisse auparavant, il a subi les paramètres nationaux liés à cette filière : disparition des quotas – pratiques industrielles – importations à moindres coûts… Sur le plan régio- nal, les coûts de transformation sont plus élevés en ÎDF par rapport à ceux des autres territoires, ils impactent la rentabilité de la production et donc influent les choix des agriculteurs.

Néanmoins, concernant l’élevage francilien, on remarque une augmentation de volaille de chair (en partie en lien avec le souci de diversification de certains céréaliers) et une stabilité du cheptel ovin.

La filière équine

L’Île-de-France est une région de pratique équestre, la première française, contrairement à l’élevage, très peu développé et en concurrence avec les autres productions agricoles.

Le principal employeur est le secteur des centres équestres avec 2688 employés contre 76 en élevage équin.

9% des exploitations franciliennes possèdent des équidés soit environ 450 exploitations. Le nombre de chevaux est estimé entre 30 000 et 40 000 dont 26 000 en centres équestres.

Ceux-ci représentent environ 780 structures et concernent 95 000 licenciés (dont 83% de filles ou d’enfants de moins de 15 ans). Ces centres génèrent 2600 emplois et la majorité (62%) fonctionnent avec 4 employés au maximum.

Ces établissements équestres franciliens ont la parti- cularité de s’établir sur de petites surfaces (6 hectares) alors que la moyenne en province est de 22 ha.

Les activités équestres sont réparties sur l’ensemble du territoire francilien et sont plus représentées en milieu rural et périurbain.

Le maillage territorial des centres équestres est important, ceux-ci participent à l’aménagement du territoire et constituent un espace privilégié pour la rencontre entre l’univers rural et l’univers urbain.

Certaines collectivités franciliennes ont fait le choix du cheval pour la surveillance des espaces verts et bases de loisirs (Parc de la Courneuve, Base d’Etampes…) ou pour le ramassage du tri collectif (Saint Prix dans le Val d’Oise)… Réintroduit dans la ville, le cheval, respectueux de l’environnement, est source de dialogue social entre habitants.

Cultures spécialisées

Maraîchers, arboriculteurs, horticulteurs sont les héritiers des cultures maraichères de ceinture qui alimentaient Paris.

Environ 500 exploitations de cultures spécialisées sur 7000 ha (en moyenne 13,5 ha par exploitation), leur nombre tend à diminuer à proximité des zones urbaines denses.

(19)

La pression foncière et les difficultés d’exploitation liées à la péri-urbanité sont les principaux facteurs de cette baisse. Par ailleurs, certains exploitants céréaliers commencent à se diversifier vers ces cultures à forte valeur ajoutée.

L’agriculture Bio

L’Île-de-France figure dans les dernières régions à avoir envisagé une diversification ou une conversion en agriculture Bio. Mobilisant surtout des projets individuels, elle connait un certain engouement depuis trois ans. Fin 2017, elle comptait 15000 ha répartis sur 300 exploitations produisant légumes, grandes cultures, élevage ou arboriculture, soit 2,7%

de la SAU et 6,3% des exploitations.

Les demandes, sans cesse croissantes, du marché francilien en Bio sont surtout honorées par les productions des autres régions et de pays euro- péens. Une piste pour les exploitants franciliens qui pourraient profiter de cette croissance pour déve- lopper ce type de production à portées locales et immédiates de bénéfices.

Horticulture et aménagement paysager

Pour 9 français sur 10, la nature et les jardins sont des composantes de leur vie quotidienne. 7 français sur 10 choisissent leur lieu de vie en fonction de la présence d’espaces verts à proximité de leur habitation.

Les zones urbanisées à fortement urbanisées offrent donc un marché stable aux producteurs horticoles/pépiniéristes et aux entreprises du

En Île-de-France, on dénombre 152 entreprises de productions horticoles et pépiniéristes sur 740 ha, ce qui représente 800 emplois directs temps plein.

2310 entreprises du paysage comprennent 11 700 actifs dont 9850 salariés. L’activité se répartit en création (47%), en entretien (53%) et en service à la personne (24%).

En Île-de-France, les acteurs du paysage (collec- tivités territoriales, paysagistes, entreprises du paysage, producteurs de végétaux) ont conçu une charte pour s’engager autour d’objectifs communs. Ceux-ci impliquent la conception et la réalisation d’aménagements paysagers selon des exigences de qualité et de respect du territoire régional en intégrant une politique de développe- ment durable.

Les Parcs Naturels Régionaux

Les 4 PNR d’Île-de-France, Vexin – Haute Vallée de Chevreuse – Gâtinais – Oise Pays de France, couvrent 18% de l’espace régional soient 2190km2 et comptent 380 000 habitants.

Sur ces territoires, on dénombre plusieurs exploita- tions agricoles. Un des axes de leurs programmes d’actions annuelles est dédié à l’agriculture. Ils participent à la promotion des exploitations, des savoir-faire et des produits locaux, de la trans- formation à la ferme, des marques locales et des agro-matériaux.

A l’avenir, ils auront à approfondir la promotion d’un développement agricole, touristique et économique DIAGNOSTIC DE L’AGRICULTURE FRANCILIENNE

(20)

ANNEXE 1

16

• L’expérimentation de nouvelles formes de distribu- tion et de services

• La contribution au développement d’une agricul- ture et d’une sylviculture diversifiées et écologi- quement responsables via la sensibilisation des agriculteurs

• L’implication au développement d’un tourisme et loisirs adaptés aux publics par des actions de sensibilisation des usagers à la protection de la nature.

La forêt

25% du territoire d’Île de France, la forêt constitue un réel espace de respiration pour les franciliens. Malgré l’image d’urbanisation intense, la région est assez boisée au regard de la moyenne nationale : 30%.

La répartition spatiale est assez hétérogène : quelques massifs forestiers importants (Fontaine- bleau – Vallée de la Seine – Rambouillet) et une forêt dispersée sur le territoire rural de la grande couronne.

Autour de l’agglomération parisienne, la propor- tion de la forêt publique est plus importante (près de 90%) que dans les départements de la grande couronne. La forêt privée représente environ 67%

de l’espace forestier francilien.

La forêt participe à trois fonctions de développement :

• Economique par la production de bois et le renfort des filières sylvicoles

• Ecologique, en préservant les ressources natu- relles et la biodiversité

• Sociale, en proposant à la population diverses activités de loisir ou sportives (promenade – chasse – cueillette…), un chiffre : 100 millions de visites par an dans les forêts franciliennes.

Les points « menaces »

Le risque de mitage

Bien que la population d’Île de France tende à se stabiliser, celle de l’agglomération parisienne dimi- nue (40 000 habitants en moins ces cinq dernières années). Certains actifs se sont installés dans d’autres régions mais une partie de la population parisienne s’est déplacée en grande couronne. Il en découle une urbanisation, pas toujours raisonnée, de certains espaces ruraux transformant certains villages en zone dite « dortoir » due à l’augmenta- tion des migrations pendulaires. Ce point est, entre autres, préjudiciable à l’affirmation d’identités en termes de ruralité.

Par ailleurs, l’émergence de villes « nouvelles » ajoutée à ce problème d’urbanisation a induit une pression foncière et une concurrence plus fortes que dans les autres régions. Une protection opti- male des espaces boisés et naturels fait peser l’es- sentiel de l’urbanisation sur les terres agricoles.

Cette pression foncière se traduit par un prix élevé des terres agricoles : la moyenne francilienne est de 8400€/ha, le prix pouvant atteindre les 11 000€/

ha dans certaines zones périurbaines. Ce coût élevé relatif à celui des autres régions constitue un frein à l’installation, notamment à celles des jeunes.

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Des difficultés de recrutement de main d’œuvre

Parallèlement aux difficultés d’installation, certains secteurs agricoles peinent à recruter la main d’œuvre nécessaire à leur activité. Ce problème est localisé chez les exploitations de grandes cultures mais est réellement endémique pour celles relevant du maraî- chage. Les besoins de ce secteur, en termes de main d’œuvre, sont caractérisés par son mode saisonnier et une pénibilité notable. Par ailleurs, souvent situées en zones périurbaines, ainsi s’ajoutent les difficultés de logement et la concurrence avec d’autres offres d’emplois plus urbains. Ces points constituent un frein à l’emploi salarié renforcé par un déficit d’at- tractivité de l’activité maraîchère.

Des difficultés de résilience

Les exploitations de grandes cultures ont eu tendance à simplifier leur assolement. En 2017, les cinq principales cultures de la plaine francilienne occupaient à elles seules 94% de leur sole. La diver- sification des productions est un enjeu pour ces exploitants, de saisir des opportunités de nouveaux débouchés ou de nouveaux canaux de commerciali- sation et pour mieux gérer les risques, en particulier climatiques.

Notamment, le développement de l’agriculture biologique constitue une opportunité de diversifi- cation des débouchés et de meilleure valorisation économique de la production, avec de multiples bénéfices pour la société sur le plan économique,

Une féminisation faible du secteur

La répartition genrée, en date du dernier recen- sement, concernant les exploitations agricoles franciliennes est la suivante :

Alors que dans les établissements d’enseigne- ment agricole la parité est efficiente, la disparité est probante lorsqu’il s’agit d’installation, pour les femmes, comme cheffe d’exploitation.

Le changement climatique

L’agriculture est sans doute le secteur de produc- tion le plus dépendant des éléments climatiques.

Ces dernières années, l’agriculture francilienne a pâti de plusieurs vagues d’intempéries dues au changement climatique.

Ces crises météorologiques impactent d’autant plus

Lien avec

l’exploitation Ensemble Hommes Femmes

Actifs permanents 11 338 7988 3350

< 30%

Chef d’exploitation 5026 4088 938

18%

Co-exploitant

conjoint 392 84 308

> 78%

Salariés permanents

hors famille 3392 2594 798

< 24%

Source : DRIAAF

DIAGNOSTIC DE L’AGRICULTURE FRANCILIENNE

(22)

ANNEXE 1

18

L’agriculture a un rôle à jouer pour contribuer au ralentissement du changement climatique (réduc- tion des émissions de gaz à effet de serre, utilisation d’énergies renouvelables et de biomatériaux…).

Enjeux et perspectives

Traditionnellement dominée par le secteur

« grandes cultures » par le pourcentage d’occu- pation en SAU, par sa production et ses revenus, l’agriculture francilienne a surtout été orientée, ces dernières années, par les politiques nationales et européennes et par les fluctuations des marchés.

Aujourd’hui, les enjeux sont aussi d’ordres sociétaux.

L’agriculture francilienne, tous secteurs confon- dus, doit non seulement s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs et des citoyens mais, de plus, elle devrait saisir l’opportunité d’un rôle de « fer de lance » de cette évolution. Elle se trouve donc, face à des défis à relever.

L’innovation

Une agriculture créative et connectée au monde qui l’entoure doit permettre une meilleure compétitivité dans le respect des valeurs citoyennes. Cette inno- vation passe par une utilisation des outils technolo- giques au service, par exemple, de la performance environnementale des exploitations.

Ainsi, la réduction des intrants, la préservation de la ressource en eau, le maintien de la biodiversité notamment la protection des insectes, des pollinisa- teurs et des oiseaux, le développement de sources d’énergies renouvelables, l’utilisation de matériaux

et la culture de produits bio-sourcés… tous ces éléments induisent des changements de pratiques et des stratégies de productions diversifiées. Un exemple : l’agriculture Bio qui répond complètement à cette problématique agroenvironnementale et constitue un réel challenge de diversification.

Installation des femmes et des jeunes

Pour des raisons de valeurs sociétales, il est impor- tant de préserver une agriculture francilienne à

« taille humaine » face à un risque d’agrandissement des exploitations. En 2017, environ 1000 agriculteurs (soit 20% des exploitants) avaient plus de 60 ans.

Leur renouvellement par autant d’installations est donc un défi à relever pour la profession et pour les acteurs territoriaux.

La féminisation et le rajeunissement des secteurs agricoles sont donc primordiaux. Ils permettront d’élargir le vivier de renouvellement et, ainsi, de consolider le modèle familial, facteur d’identité de cette agriculture régionale.

Des accompagnements techniques et financiers existent pour encourager ces types d’installations (Etat et région Î-d-F)

Plan alimentation

17 millions d’habitants à nourrir en Île de France, c’est un défi quasi illimité en termes de production (900 000 tonnes de fruits et légumes consom- mées/an pour 115 000 produites en ÎDF). Cepen- dant, les exigences des goûts des consommateurs couplées avec une image « authenticité » induisent

(23)

des caractéristiques précises : des produits locaux et de saison (pour le goût, le degré de maturité et la réduction de l’impact carbone), des produits Bio (pour le développement durable) … La diversification des systèmes de cultures, d’élevages, de trans- formation et de commercialisation des produits agricoles, en lien avec les attentes alimentaires de consommateurs, est donc un axe porteur aussi bien sur le plan économique, social que culturel.

Par ailleurs, les orientations de l’Etat et du Conseil Régional d’île de France (cf loi EGALIM et pacte agricole du CR d’Î-d-F), quant à l’approvisionne- ment des cantines scolaires, sont ambitieuses : 50%

des repas composés de produits de proximité issus de l’agriculture Bio d’ici 2024 et une gestion raison- née du gaspillage alimentaire.

Ancrage dans les territoires

Une agriculture ancrée dans son territoire se doit d’être connue et en lien avec les habitants de celui-ci.

L’agriculture, ces dernières années a souffert d’un déficit d’image, au regard des populations méfiantes quant à l’impact de celle-ci sur leur envi- ronnement et leur santé. Pour optimiser la cohabi- tation avec les populations des zones rurales, une restauration positive de l’image de l’agriculture est donc nécessaire.

Une agriculture qui nourrit « bien », qui préserve l’en- vironnement, qui participe au développement social – culturel – économique doit redonner confiance aux concitoyens de plus en plus exigeants quant à

Par ailleurs, une image revalorisée permettra l’at- tractivité des métiers et dynamisera la demande en produits régionaux.

L’agriculture francilienne doit tenir une place impor- tante en fédérant notamment les thématiques de la gastronomie et du tourisme. Ainsi, elle pourra être un acteur incontournable pour une durabilité des identités rurales.

L’agriculture urbaine et périurbaine

Outre l’utilisation rationnelle et économique, en production végétales ou maraîchères, d’espaces délaissés (friches, toits, bordures…) elle permet de rapprocher les populations urbaines de la nature.

Elle remplit donc des fonctions sociales, écologiques, culturelles et éducatives.

C’est un secteur qui peut laisser libre cours à diverses formes de créativité : toits ou murs végé- talisés – potagers – production horticoles/pépi- nières – écopaturage – cueillettes – aquaponie – hydroponie…

Ce type d’agriculture participe à une évolution des notions d’habitat et d’occupation des espaces.

La période actuelle est sans doute charnière pour l’agriculture francilienne. Des risques à négocier, des défis à relever, des transformations à tous les niveaux (même celui de l’image) à opérer, tels sont les enjeux auxquels cette agriculture est confrontée pour se créer un avenir durable.

DIAGNOSTIC DE L’AGRICULTURE FRANCILIENNE

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«Bestiaire au jardin» dans le Parc de la Villette, projet artistique de lycées agricoles franciliens

(25)

L’enseignement agricole

Depuis sa création (en 1881), l’enseignement agri- cole est caractérisé par son originalité et son adaptabilité quant aux évolutions sociétales et professionnelles.

Historique

Quelques dates déterminantes

1960 : Loi relative à l’enseignement et la formation professionnelle agricole

1965 : Création de l’Éducation SocioCulturelle (ESC)

• 1984 : Loi d’orientation

• 2005 : Loi pour l’égalité des droits et des chances

• 2014 : Loi d’avenir

Loi relative à l’EA (1960)

Structuration de l’enseignement agricole, les diplômes s’harmonisent selon les modalités définies par l’Education Nationale.

Les structures de cet enseignement doivent lui permettre l’adaptation au développement social et économique de l’agriculture.

Les établissements d’EA sont incités à l’ouverture et à la participation (notamment avec leur exploitation) aux actions de vulgarisation et de progrès en agriculture.

ESC (1965)

Dans la mouvance de l’éducation populaire dont

tous… », Edgard Pisani, ministre de l’agriculture et Paul Arbois chef du bureau des activités cultu- relles ont eu à cœur d’œuvrer pour le développe- ment culturel en milieu rural.

L’enseignement agricole, et plus spécifiquement l’ESC, avait pour rôle d’offrir l’accès à la culture aux jeunes ruraux qui, par ricochet, pouvaient participer à son rayonnement dans les zones rurales. Par ailleurs, l’animation de l’association des jeunes, dévolue à ces enseignants, a installé une tradition d’ancrage et du rôle d’acteur du jeune, dans son établissement.

Loi d’orientation de l’EA (1984)

En 1984 avec la loi d’orientation issue d’expéri- mentations en lycées agricoles, le Ministère de l’Agriculture a créé l’organisation modulaire de son enseignement.

Chaque cycle de formation est composé de modules, chacun étant défini par une thématique et décliné en objectifs.

Selon la thématique, plusieurs disciplines sont concernées.

C’est donc une vision transversale et pluridiscipli- naire de l’enseignement et non plus un raisonne- ment parcellaire par disciplines.

Par ailleurs, cette loi a aussi institué le contrôle continu tout au long du cycle des formations à hauteur de 50%, l’autre 50% étant réalisé par un examen final.

ANNEXE 2

DIAGNOSTIC DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

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ANNEXE 2

22

Loi pour l’égalité des droits et des chances (2005)

Son objectif est de donner à chacun ce dont il a besoin, c’est-à-dire donner les mêmes chances et les mêmes droits à chacun.

Elle concerne notamment le droit à tous à la scolarisation en milieu scolaire ordinaire, avec le développement des auxiliaires de vie scolaires, l’assouplissement des conditions de diplôme et la formation des profession- nels de l’éducation prévoyant un volet spéci- fique handicap. En effet, la loi affirme que tout enfant ou tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé peut s’inscrire dans l’école de son quar- tier avec la mise en place d’aménagements, d’équipes de suivi de la scolarisation et d’en- seignants référents.

Loi d’avenir (2014)

Cette loi traduit des exigences de performances économiques, sociales et environnementales.

Elle donne à l’enseignement agricole une nouvelle impulsion et les moyens de renforcer son rôle et son efficacité au service du monde agricole et rural.

Les orientations et priorités du 6e schéma prévi- sionnel national des formations (SPNF), de 2016 à 2020, s’inscrivent dans le contexte de la mise en œuvre de cette loi.

Les secteurs de l’EA

L’enseignement agricole recouvre des secteurs d’activité variés que l’on peut répartir en huit catégories :

• production

• transformation

• commercialisation

• aménagement de l’espace et protection de l’environnement

• activités hippiques

• élevage et soins aux animaux

• animation des territoires

• transformation agro-alimentaire

• agroéquipement

Les 5 missions de l’EA

L’enseignement technique agricole met en œuvre ces missions définies par le code rural et de la pêche maritime :

• Assurer une formation générale, technologique et professionnelle initiale et continue.

• Contribuer à l’insertion scolaire, sociale et professionnelle des jeunes, comme à celle des adultes.

• Participer à l’animation et au développement des territoires.

• Contribuer aux activités de développement, d’expérimentation et d’innovation agricoles et agroalimentaires.

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• Participer aux actions de coopération interna- tionale, notamment en favorisant les échanges et l’accueil d’élèves, d’apprentis, d’étudiants, de stagiaires et d’enseignants.

Les spécificités de l’EA

Tout au long de son parcours, l’EA a installé ses spécificités, garantes de ses valeurs.

• L’enseignement modulaire

• Le contrôle continu

• L’expérimentation et l’innovation

• L’ESC (éducation socioculturelle)

• La pédagogie de projet

• L’« ancrochage » (lutte contre le décrochage) et les actions d’insertion

• L’éducation au Développement Durable, aux valeurs de la République et à la citoyenneté

• Une exploitation agricole

• L’ALESA (association des jeunes)

• L’AS (association sportive)

• La Coopération internationale

L’enseignement agricole en Île-de-France

L’enseignement agricole en Île-de-France comp- tait plus de 8000 jeunes à la rentrée 2017.

Ils se répartissent ainsi :

• 3400 élèves/étudiants dans 3 EPL et dans 15 lycées privés

• 1900 apprentis dans 3 CFA publics (CEZ inclus), dans 7 CFA privés et les établissements de l’en- seignement supérieur agricole

• 2800 étudiants dans 3 établissements supé- rieurs (AgroParisTech – Ecole Nationale Supé- rieure du Paysage – Ecole Nationale Vétérinaire Maison Alfort)

Les élèves/étudiants des établissements d’EA d’Î-D-F

Évolution du nombre d’élèves par filière de 2012 à 2017

1200 1000 800 600 400 200

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 2 3 4 5

6 7 8 9

Paysage Services

Production animale Production horticole Milieu naturel

Vente en animalerie Production végétale Entreprise agricole Eau

2012 2013 2014 2015 2016

DIAGNOSTIC DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

(28)

24

ANNEXE 2

Paysage = 38%

Services = 21%

Production animale = 11%

Production horticole = 10%

Milieu naturel = 10%

Vente en animalerie = 6%

Production végétale = 2%

Entreprise agricole = 1%

Eau = 1%

Niveau III* = 15%

Niveau IV* = 47%

Niveau V* = 24%

Niveau VI* = 14%

Niveau I & II = 15%

Niveau III* = 16%

Niveau IV* = 44%

Niveau V* = 25%

Environnement* = 51%

Activités hippiques = 15%

Production = 12%

Commerce = 12%

Soin aux animaux = 8%

Services = 1%

Transformation = 1%

* Filière « environnement » = espaces paysagers + espaces naturels + eau + forêt

* Niveau III : BTSA

Niveau IV : BAC PRO, BAC STAV, BAC S, seconde générale et technologique Niveau V : CAP agricole, seconde professionnelle

Niveau VI : 4e et 3e

Source des diagrammes : DRIAAF - SRISE

Répartition des élèves par filière en 2017

Répartition des apprentis par filière en janvier 2017

Répartition des élèves par niveau de formation en 2017

Répartition des apprentis par niveau de

formation en 2017

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En observant les variations du nombre d’élèves par filière des établissements de l’EA en Île-de-France entre 2012 et 2017, on constate que le recrutement est en légère mais régulière baisse, dans toutes les filières.

Or, cet élément est indispensable au maintien et à l’essor de l’activité de l’EA.

Les points « menace »

La démographie

L’Île-de-France n’a pas connu, à la différence des autres régions, le « mini baby-boom » effet année 2000.

La population d’Î-D-F est assez jeune : 1ère caté- gorie les 30 -> 40 ans (22%), la seconde étant les 15 -> 29 ans (19,7%).

A part Paris et les Hauts de Seine où le pour- centage est légèrement inférieur, dans les autres départements les habitants de moins de 24 ans représentent 32% à 35% de la population.

Les espaces les moins peuplés se situent essen- tiellement en Seine et Marne, dans le sud-ouest et le nord-ouest de la région. Les zones les plus peuplées sont évidemment Paris et la petite couronne.

La population francilienne est en train de se stabi- liser, l’EA ne peut donc compter sur une évolution du « vivier jeunes » pour accroitre le recrutement.

L’origine urbaine et périurbaine peut atteindre 50% des jeunes des établissements de l’EA.

Le recrutement

On constate une baisse régulière de celui-ci dans les établissements franciliens de l’EA.

Par ailleurs, les résultats aux examens sont un indicateur quant à la cohérence du recrutement.

Evolution du taux de réussite aux examens

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0% 1 2 3 4 5

1 2 3

6 7

CAPA Bac PRO Bac TECHNO

BTS A TOTAL

2013 2014 2015 2016 2017 2018

Diplômes Résultats

nationaux Résultats ÎdF

CAPA 95,5% 94,10%

Bac Pro 84,6% 77,20%

Bac Techno 90,5% 86,70%

BTSA 74,70% 70,20%

DIAGNOSTIC DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

(30)

26

Ces résultats sont généraux et seraient à affiner selon les filières et les établissements. Il en résulte que, globalement, les résultats de la région, pour ces quatre diplômes, sont légèrement en deçà des taux de réussite du niveau national.

Or, l’on sait que des résultats satisfaisants consti- tuent un atout pour le recrutement. Chaque établissement mène une analyse de ses résultats compte tenu des caractéristiques locales.

A l’échelle régionale, le PREA se doit de questionner plusieurs aspects inhérents à l’enseignement agri- cole pour établir une stratégie quant au recrutement.

Il s’agit notamment de l’offre de formation, de l’at- tractivité des filières et donc des choix efficients à opérer quant à la communication.

Les conditions de vie en Île-de-France

Deux points dans cette région sont problématiques : le logement et les transports.

Même si le coût de l’habitat est différent selon qu’il se situe en zones rurales, périurbaines ou urbaines, il constitue une part importante du budget des franciliens.

Quant aux transports, se déplacer en Île-de-France est compliqué. Les réseaux routiers sont saturés et pour les transports en commun, on constate un déficit dans certains territoires, Seine et Marne par exemple, et des difficultés de connexion d’une banlieue à une autre. Cela impacte les personnels et les jeunes apprenants. En effet, il est fréquent que le temps de transport s’élève à plus de deux heures pour rejoindre, depuis l’établissement, le domicile.

Les attentes de la Profession et de la Région

Parmi les priorités du Conseil Régional, on peut en dégager deux concernant l’éducation : résor- ber le décrochage scolaire et inverser la courbe du chômage notamment des jeunes franciliens. Ainsi, ses préconisations en termes d’offres de formation, concernent le bassin d’emploi.

Par ailleurs, certains secteurs agricoles déplorent que leurs offres de main d’œuvre ne puissent être pourvues par les jeunes sortants de l’EA.

Les secteurs qui proposent de la main d’œuvre ouvrière sont : les grandes cultures, l’horticulture et le maraîchage. Nonobstant cette offre, ce type d’emploi est peu attractif à cause de la pénibilité et de la rémunération au salaire de base.

D’autres secteurs sont porteurs, l’agroéquipement et l’agroalimentaire, peu présents dans l’offre de formation de l’EA d’Î-D-F.

Par contre, faire évoluer l’offre de l’EA, en forma- tion initiale, n’est pas aisé. En effet, il devient très difficile d’opérer des créations franches de filières.

La conjoncture actuelle incite le maintien d’une DGH (dotation horaire) régionale constante, l’évo- lution est donc soumise à la fermeture de classes pour permettre l’ouverture de nouvelles filières.

Cet élément peut freiner la motivation et le dyna- misme de certains établissements à envisager des évolutions de formations. Ainsi, pour limiter toute marge d’erreur, les études de faisabilité, concernant d’éventuelles mises en place de nouvelles filières, devront être de plus en plus pointues.

ANNEXE 2

(31)

L’apprentissage et les dispositifs de formation pour adultes permettent plus de souplesse pour une diversification et une évolution des offres de formation.

Les conditions de travail des personnels

Considérant les difficultés de logements et de trans- port auxquelles s’ajoutent les taux de rémunération assez bas, notamment pour les agents contractuels, la profession d’enseignant n’est pas attractive en Île-de-France. Il en résulte un taux plus élevé, que dans les autres régions, de « turn-over » et d’agents contractuels. Cette situation implique que les ensei- gnants stables sont souvent plus sollicités pour assumer des responsabilités ou des projets.

La recherche pédagogique menée par des dispo- sitifs de la DGER, s’intéresse surtout aux conditions de formation et de vie des jeunes dans les établis- sements de l’EA et peu aux indicateurs appliqués au travail des enseignants.

Or, ces dernières années les rénovations des réfé- rentiels de formation, les plans thématiques, les appels à projets ou les préconisations pédago- giques se sont succédés à un rythme qui ne permet pas toujours aux enseignants d’assimiler toutes ces données dans leurs pratiques. L’évolution des comportements des jeunes, le passage du Bac Pro de 4 à 3 ans, l’augmentation des étudiants en BTS issus de Bac Pro sont des exemples de mutations auxquelles ont été confrontés les enseignants.

Par ailleurs, alors que, face à ces changements, les

faudrait se questionner quant à la baisse de partici- pation des enseignants dans ce domaine.

De nombreux enseignants relatent que leur travail s’est alourdi et complexifié, situation en partie due aux capacités d’adaptabilité qu’ils doivent déve- lopper pour gérer tous les changements. Les sentiments de lassitude et de découragement s’ex- priment de plus en plus.

L’analyse systémique indique que si l’un de ses secteurs s’affaiblit c’est l’ensemble de la struc- ture qui en pâtit. Cette situation doit être pensée, notamment, sur le plan managérial.

Les enjeux

Le recrutement

Comme il a été constaté plus haut, le recrutement est le point névralgique quant à la durabilité de l’EA en Île-de- France. Cependant, il ne faudrait pas limiter la réflexion au champ du bassin d’emploi. Une vision systémique de toutes les composantes de l’EA est à considérer.

Les besoins de la profession doivent être étudiés.

Ils ne peuvent inciter des modifications profondes d’offres de formations initiales s’ils sont limités en nombre d’emplois et dans la durée. D’autant plus que l’attractivité de la main d’œuvre ouvrière est difficile à promouvoir dans les secteurs des grandes cultures, du maraîchage et de l’horticulture.

Il semble plus logique d’apporter une réponse à ces besoins avec les formations en apprentissage ou de promotion pour adultes.

DIAGNOSTIC DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

(32)

28

L’adaptabilité de l’EA aux évolutions

Les établissements de l’EA, concernant leurs offres de formations, doivent s’adapter à plusieurs types d’évolution :

• Les comportements des publics jeunes

• Les demandes des consommateurs quant à l’ali- mentation et à l’environnement

• Les secteurs agricoles émergeants

• Les politiques du MAA relayées par les réformes portées par la DGER

• Les situations de crises liées à l’actualité

Cette liste, non exhaustive, d’indicateurs incite l’EA à s’adapter à un contexte en mutation.

En Île-de-France, les établissements de l’EA doivent mener une réflexion sur des filières concernant :

• La gestion des systèmes de production

• L’agriculture Bio

• La commercialisation des produits agroalimentaires

• L’agriculture urbaine ou périurbaine

• La gestion des milieux (eau – air – sols…) appli- quée par exemple aux sites pollués, aux friches industrielles ou au traitement des déchets…

• La production et l’utilisation des produits bio-sourcés

Valoriser les atouts de l’EA

L’EA n’a pas seulement comme objectif de former de futurs professionnels compétents, les jeunes issus de l’EA seront aussi des citoyens

responsables avec un sens développé de l’auto- nomie, de l’initiative, de l’adaptabilité et attachés à évoluer dans leur propre vie.

Pour le recrutement mais aussi pour remplir ses missions et être à la hauteur de ses ambitions, l’EA se doit de valoriser ses « plus ».

Par exemple, sans l’option hypologie, certains EPL recruteraient moins de jeunes, pour d’autres ce sera une option sport qui jouera ce rôle.

Les établissements doivent donc valoriser leurs

« plus » locaux mais il existe aussi des caractéris- tiques communes. Ce sont :

• Des établissements à taille humaine qui comportent, en général des classes à effec- tifs moyens. Ce contexte permet une approche personnalisée du jeune pour le travail scolaire mais aussi pour établir son projet et individuel et professionnel.

• Un internat qui palie les problèmes de trans- port mais aussi qui permet un temps de vie collective.

• Une vie scolaire, culturelle et sportive qui offre au jeune de développer sa capacité à mener des projets, à prendre des responsabilités, à prati- quer des activités qui le motivent.

• L’innovation notamment la pédagogie active grâce à laquelle le jeune pourra s’impliquer à tous les stades d’un projet notamment dans les actions concernant l’égalité – l’insertion – les valeurs – l’engagement citoyen…

ANNEXE 2

(33)

• Une bonne connaissance des territoires ce qui, s’il reste sur la région, lui permettra de s’impli- quer dans la vie associative et ainsi de participer au développement local.

• La mobilité notamment dans des pays européens qui développera, chez les jeunes, l’esprit de curio- sité et de tolérance.

Tous ces atouts, et d’autres, constituent des éléments de communication et de promotion de l’EA francilien.

Gouvernance et Développement Durable

On oublie souvent que l’un des piliers du concept de Développement Durable (selon l’Agenda 21) est la gouvernance.

Dans cette optique, les gouvernances des établis- sements sont attentives à installer un climat, aussi bien pour les jeunes que pour les personnels, que l’on peut nommer « bien vivre ensemble ».

Il est important que chaque jeune éprouve le senti- ment d’appartenance et se sente acteur dans l’éta- blissement. Cependant, il est nécessaire aussi que chaque agent le vive dans son quotidien.

Comme il a été dit, les enseignants ont de plus en plus le sentiment d’être « les laissés pour compte » des réformes et des dispositifs mis en place par la DGER.

Chaque personne doit se sentir reconnue, le jeune dans sa globalité et tous les agents en tant que participants effectifs de la communauté éducative.

L’enseignement agricole dans le paysage éducatif de l’Île-de-France

Depuis toujours l’EA souffre d’un déficit de visibilité au regard de l’ensemble de l’offre en enseignement professionnel. Il est pourtant bien reconnu par les rectorats et le Conseil Régional. C’est à l’échelle locale que les liens sont souvent ténus.

La déclinaison régionale de la convention signée par les ministères de l’Education et de l’Agriculture devrait permettre une collaboration plus étroite sur le plan régional et local. Les contrats d’objectifs à mettre en place avec le Conseil Régional devraient aussi renforcer ce partenariat.

Réussir la communication sur l’EA en Î-d-F est un point incontournable pour l’efficience des partena- riats cités.

La communication

La communication est une affaire de professionnels donc… il faut professionnaliser la communication sur l’EA. Etre un communiquant compétent ne s’impro- vise pas.

Déjà, pour les publicitaires, la catégorie jeune (15 à 20 ans) est une cible « mouvante » difficile à

« accrocher ».

Or, il faut être conscient qu’à un produit de commu- nication ne peut être associé qu’un seul message.

En général, les sites internet des établissements pâtissent d’un déficit de définition. La communica- tion doit se raisonner en termes d’image.

DIAGNOSTIC DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

(34)

30

La réflexion doit porter sur :

• Quelle cible ?

• Quelle finalité ?

• Quel message ?

En fait, la communication sur l’EA doit être porteuse de conviction.

Alors… les questions à se poser ne seraient-elles pas :

• Qui sont les jeunes que nous voulons recruter ?

• Quels profils souhaitons-nous pour les jeunes sortants de l’EA ?

L’élaboration de ce PREA doit répondre à une problématique de taille, celle du recrutement.

Il devra raisonner en termes d’attractivité et donc envisager une professionnalisation de sa communication.

Tout en ayant une vision quant aux mutations professionnelles et sociétales à venir, il doit conser- ver et renforcer les caractéristiques éducatives, formatrices et humaines qui rendent cet enseigne- ment unique et performant.

La réussite de ce projet dépendra aussi des capa- cités des établissements d’enseignement agricole à gérer les contraintes contextuelles régionales et locales et à s’impliquer dans une dynamique d’en- jeux nécessaires à sa durabilité.

DIAGNOSTIC DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE

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GLOSSAIRE

ALESA Association des Lycéens, Etudiants, Stagiaires et Apprentis APECITA Association Emploi Cadre Ingénieur Technicien Agriculture

ARIA Association Régionale Industrie Alimentaire

Bac Pro Baccalauréat Professionnel

Bac S Baccalauréat Scientifique BTSA Brevet de Technicien Supé- rieur Agricole

CAP Certificat d’Aptitude Professionnel

CFA Centre de formation d’Apprentissage

CFDT Confédération Française Démocratique Du Travail CFPPA Centre de Formation Professionnelle Promotion Agricole CNEAP Conseil National de l’En- seignement Agricole Privé

CREA Comité Régional de l’Ensei- gnement Agricole

DGER Direction de l’Enseigne- ment et de la Recherche (ministère agriculture)

DRIAAF Direction Régionale Inter- départementale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt

EN Education Nationale EPL Etablissement Public Local EPN Etablissement Public National ESC Education Socio Culturelle (en lycée agricole)

FAFSEA Fond national Assu- rance Formation des salariés, des Exploitants et Entreprises Agricole FRSEA Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles IA Industrie Alimentaire

Î-d-F Île-de-France

IUT Institut Universitaire de Technologie

JA Jeunes Agriculteurs (syndicat) MAA Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

MFR Maison Familiale Rurale OCAPIAT Opérateur des compé- tences pour la Coopération Agricole, l’Agriculture, la Pêche, l’Industrie Agroalimentaire et les Territoires

OPCALIM Opérateur de Compé- tences de l’IA et de la Coopération Agricole

PNR Parc Naturel Régional PREA Projet Régional de l’Ensei- gnement Agricole

SRAL Service Régional de l’Ali- mentation (en DRIAAF)

SREA Service Régional de l’Eco- nomie Agricole (en DRIAAF) SRFD Service Régional de la Formation et du Développement (en DRIAAF)

SRISE Service Régional de l’Infor- mation Statistique et Economique SAIO Service Académique d’Infor- mation et d’Orientation

SNETAP Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public

STAV Sciences et Technologie de l’Agronomie et du Vivant

UNEP Union Nationale des Entre- prises du Paysage

UNREP Union Nationale Rurale d’Education et de Promotion VIVEA Fond pour la formation des entreprises du vivant

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