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Travail de recherche L'ACTIVITE PHYSIQUE COMME PRISE EN CHARGE DE LA DEPRESSION : ENJEUX ET RESULTATS

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Travail de recherche

L'ACTIVITE PHYSIQUE COMME PRISE EN CHARGE DE LA DEPRESSION :

ENJEUX ET RESULTATS

(Sujet N°6)

Eléonore Tartonne

Bachelor Diététique et Nutrition Humaine 1ière année (2018-2019)

Travail de recherche présenté à :

Madame Lisa Duchein – Discipline : Psychologie

Madame Camille ROUSSET – Discipline : Aliment Composition Transformation

EDNH de Montpellier Le 19 avril 2019

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SOMMAIRE

Liste des tableaux, figures et illustrations 3

Introduction 4

1- Symptômes de la dépression et impact sur le comportement 5

1.1- Les symptômes de la dépression 5

1.2- Mécanismes neuronaux et niveaux de troubles comportementaux 6

2- Vertus et limites de l’activité physique 8

2.1- Répercussions positives de l’activité physique sur les troubles dépressifs 8 2.2- Limites selon les typologies de dépression et conditions de mise en œuvre 9

Conclusion 11

Résumé en anglais 12

Annexes 13

Bibliographie 16

(3)

LISTE DES TABLEAUX, FIGURES ET ILLUSTRATIONS 1) Les 17 variables de l'échelle de Hamilton

2) Le cercle vicieux de la dépression

3) Structures cérébrales impliquées dans la dépression 4) Impact de l’activité physique sur l’Hippocampe

5) Campagne de sensibilisation aux bénéfices de l’activité physique sur l’activité cérébrale 6) L’effet anti-dépresseur du sport

7) Le processus de l’entretien motivationnelle

8) Le modèle des changements de comportement de Prochaska et Di Clemente

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Introduction

La dépression est une maladie qui associe des symptômes psychiques et somatiques. Elle est caractérisée par un dérèglement de la disposition affective et émotionnelle conditionnant la manière dont nous ressentons les évènements qui, normalement, engendrent de la joie ou de la tristesse.

D’après l’OMS, les problèmes de santé mentale seraient à l’origine de 35 à 45% de l’absentéisme au travail et la dépression représenterait la troisième charge de morbidité.

Jusqu’à 15% de la population serait susceptible d’être touchée au cours d’une année.

Dans un premier temps, nous étudierons les symptômes de la dépression, leur impact physiologiques et les différents niveaux d’évaluation de ce trouble. Mais le traitement de la dépression, dans nos pays occidentaux, se traduit par le recours quasi systématique aux médicamentations antidépressives qui génèrent des dépendances psychologiques et physiques critiques. N’y a-t-il pas des alternatives aux curations lourdes, pour guérir ces symptômes par le recours à d’autres voies de restimulation associées au soutien psychologique ? C’est pourquoi, nous nous intéresserons à l’activité physique pour déterminer ses effets et ses limites sur les mécanismes psychomoteurs. Dans le cadre de notre étude, l’activité physique englobe les loisirs, les déplacements, les tâches ménagères, le jeu ou l’exercice planifié ou le sport.

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Partie 1- Symptômes de la dépression et impact sur le comportement

1.1- Les symptômes de la dépression

Dans la dépression, le narcissisme est fragilisé, le sujet se trouve coincé dans un ici et maintenant sans avenir, sans projet, …il n’est plus capable de trouver des ressources propres et de se poser comme sujet dans sa vie. Sans désir, sans plaisir, sans espoir, sans créativité, le sujet n’est plus maître de son existence, il souffre d’un corps absent, comme anesthésié, ou bien au contraire d’un corps trop présent, objet de douleurs multiples, témoin de la souffrance psychique. L’identité et le désir sont mis à mal. Juan David Nasio Psychiatre et Psychanalyste français ayant beaucoup travaillé sur l’image du corps, affirme en 2007 que « nous sommes ce que nous sentons et voyons de notre corps. Notre Moi est l’idée intime que nous nous formons de notre corps ».

Parmi les symptômes psychiques, l’humeur dépressive est au premier plan. L’humeur dépressive confère au syndrome dépressif tout son degré de souffrance, de douleur morale et parfois d’indicibilité. Le déprimé entrevoit soudain ses rapports à son histoire personnelle et au monde au travers d’un prisme dont les différentes facettes ne lui renvoient qu’échec, ratage, impossibilité, auto dévalorisation, impuissance, impasse. L’anxiété est également un symptôme psychique majeur. Elle se manifeste par l’incapacité à se détendre.

Le ralentissement psychomoteur peut être considéré comme la véritable pierre angulaire de la dépression. Il peut aller de la perte d’élan vital à la prostration, que l’on trouve dans les phénomènes de clinophilie (le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé), d’asthénie (fatigue physique), d’aboulie (inhibition de l'activité tant physique qu'intellectuelle. Le ralentissement psychomoteur fait écho au ralentissement mental constaté, et se traduit par l’impression pour le patient de ne plus arriver à penser.

La personne déprimée a la sensation d’un corps faillible. Le ralentissement psychomoteur l’oblige à dépenser beaucoup d’énergie pour des actions qui n’en nécessitaient pas tant auparavant. Le registre d’éprouvés est pauvre, le corps subissant surtout des sensations douloureuses. Les psychiatres Pierre André, Thierry Bénavidès et Françoise Giromini affirment en 2004 que « le déprimé ne trouve plus l’étayage nécessaire à une bonne image de lui-même. L’appui corporel n’existe plus, ce qui renforce le malaise dépressif ».

Les symptômes somato-instinctuels sont constants. Ils comprennent les signes somatiques de l’anxiété évoqués précédemment. Par ailleurs, on note souvent une perte de poids. Les troubles du sommeil sont caractéristiques, avec le plus fréquemment des réveils précoces, des cauchemars. La libido est diminuée. On remarque aussi des troubles cénesthésiques (sentiment vague que nous avons de notre être – voire notre corps) : paresthésies (trouble du sens du toucher), vertiges, céphalées, crampes…

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1.2- Mécanismes neuronaux et niveaux de troubles comportementaux

La dépression est également associée à une élévation du taux de plusieurs facteurs d’inflammation, comme des cytokines pro-inflammatoires (inerleukine 6, TNF alpha) et la protéine C réactive (CRP). L’augmentation de la CRP et la IL-6 (interleukine 6) seraient en faveur de dépressions plus sévères et à plus grands risques de rechute. L’inflammation se situe dans trois régions du cerveau : cortex préfrontal, cortex cingulaire antérieur et insula.

L’implication des neurostéroïdes ou des endocannabinoïdes est aussi à l’étude.

La modification des concentrations périphériques de certaines neurostéroïdes (DHEA, alloprégnanolone…) ou d’endocannabinoïdes (anadamine, 2-AG) ont en effet été observées chez les patients déprimés (Aouizerate, 2014).

Les recherches en santé mentale sur la dépression montrent que les personnes ne sont pas égales par rapport au risque dépressif. Il existe des interactions gène-environnement.

Le professeur Aouizerate, en 2014, précise dans son article publié par Inserm (la dépression : mieux la comprendre pour la guérir durablement) la différenciation et la survie des neurones dépendent de l’environnement.

D’autres mécanismes semblent impliqués : un déficit dans la régulation du système de réponse au stress (axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien) et des anomalies des neurones de l’hippocampe (région du cerveau impliquée dans la cognition et les émotions) sont souvent observés chez les patients sévèrement déprimés. Ces deux phénomènes sont d’ailleurs vraisemblablement liés : l’altération de la réponse au stress conduit à une sécrétion anormalement élevée de cortisol qui entraîne une diminution de la production de BDNF (Brain derived Neurotrophic Factor), un facteur essentiel à la prolifération, la différenciation et la survie des neurones.

Selon le nombre de symptômes et la façon dont la vie du patient est altérée, on parlera de dépression légère ou majeure. Dans les cas les plus graves, les symptômes, tous présents ou presque, sont si marqués que le patient ne parvient plus à accomplir les actes les plus simples du quotidien. Se laver ou manger semblent devenir des taches insurmontables.

L’échelle de dépression de Hamilton est le test le plus utilisé pour évaluer l’intensité des symptômes dépressifs. L’évaluation est généralement faite toutes les deux semaines. Il existe deux versions comprenant 17 ou 21 items.

La durée de la dépression est sans rapport avec son intensité. Elle peut durer quelques semaines ou toute la vie. Tout dépend de la victime, des causes de la dépression mais aussi de la façon dont elle est prise en charge. En effet, si dans la plupart des cas, l’épisode dépressif se résorbe en moins de six mois, la dépression peut aussi s'étaler sur des années, avec une évolution des symptômes dans le temps.

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C'est parfois le cas, par exemple, lorsque le patient n'est pas suivi médicalement, qu'il tente de cacher son état à ses proches ou que les causes profondes et ancrées de la dépression n'ont pas été traitées.

On observe également un taux de mauvaise observance du traitement antidépresseur élevé dû à plusieurs facteurs : adaptation des posologies par le patient, prise irrégulière, effets secondaires, non-poursuite du traitement quand l’amélioration clinique est obtenue et recherche de traitements alternatifs et complémentaires à la médecine (acuponcture, ostéopathie, hypnose…).

C’est pourquoi, nous allons dorénavant étudier si l’activité physique contribue non seulement à soigner les troubles dépressifs mais permet aussi au patient de trouver une activité stimulante qui participera à canaliser son traitement et ainsi pérenniser son engagement.

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Partie 2- Vertus et limites de l’activité physique

2.1- Répercussions positives de l’activité physique sur les troubles dépressifs

On connait les effets de bien-être, voire euphorisants, dus à la sécrétion d’endorphines lors de l’activité sportive. Il a été prouvé qu’à des séances régulières d’activité physique d’intensité modérée seraient liés des taux plus élevés de sécrétion d’endorphines, avec un effet sur les affects dépressifs. L’activité physique augmenterait également le taux d’endocannabinoïdes circulants qui agissent sur le système nerveux central.

Dans le domaine de la dépression majeure, on observe également un effet sur le facteur neurotrophique issu du cerveau (protéine codée par le gène BDNF : Brain Derived Neurotrophic Factor) après une séance d’exercice physique. Des exercices d’aérobie d’intensité modérée à intense comme courir, nager ou pédaler augmentent le BDNF en lien avec la libération de myokines circulant lors de la contraction musculaire.

Une étude d’Erickson (2011) a montré qu’un programme d’activités physiques aérobie de 6 mois entraîne une augmentation du volume de l’hippocampe de 2%, associée à une amélioration des performances de la mémoire spatiale. Erickson fait l’hypothèse que ce mécanisme de neurogenèse hippocampique ou néocorticale, induite par l’exercice chronique, participe à l’amélioration de la santé cérébrale et cognitive des personnes âgées et de celles souffrant de dépression.

Les personnes qui ont une pratique régulière d’activité physique ont un risque réduit de 45%

de faire une dépression. Les repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarité du Programme National Nutrition Santé (PNNS) publiés en février 2016 par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) confirme que la pratique régulière réduit le risque d’état de stress psychologique et de ses principales conséquences cliniques, tout en diminuant les états d’anxiété et de dépression.

L’activité physique joue un rôle sur les répercussions négatives de la dépression : inactivité, isolement social, baisse de l’estime de soi, trouble de l’image corporelle, problématiques somatiques. Il est évident que l’activité physique peut limiter les inadaptations, et par là améliorer la qualité de vie des patients. Il est important de tenir compte du fait que la dépression est associée à un ralentissement psychomoteur, à la fatigue et à une incapacité d’action.

Les effets de l’exercice sur les fonctions cognitives sont également bien connus, tant sur la concentration, l’attention, la mémoire que sur la flexibilité cognitive, la résolution de problèmes et les métacognitions. En terme de prévention tertiaire, les études réalisées montrent que l’activité physique protègerait contre les rechutes ou l’apparition d’autres épisodes dépressifs.

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Les impacts sociaux positifs sont également à prendre en compte ainsi que la qualité de vie des personnes souffrant de dépression. Nombreuses sont les publications qui mettent en exergue les effets patents sur l’estime de soi, l’impression de meilleure efficacité personnelle et le maintien de la motivation.

2.2- Limites selon les typologies de dépression et conditions de mise en œuvre

L’effet antidépresseur modéré à significatif de l’activité physique est ainsi reconnu dans de nombreuses études, mais ne serait être comparable aux effets des antidépresseurs et de la psychopathie. D’après les Professeurs Lawlor et Kwam, l’efficacité d’un programme d’activité physique ne semble également pas être démontrée sur du long terme, en ce qui concerne le traitement de la dépression. Par contre, il est important d’avoir en tête que l’activité physique n’a pas les effets secondaires possibles des médicaments (gain de poids, trouble du sommeil…).

La revue Cochrane, parue en 2013, du Professeur Cooney a restitué les résultats de 32 essais comparatifs randomisés sur 1858 participants. Elle conclut qu’en comparaison avec l’absence de traitement, l’exercice physique présente un effet clinique bénéficiaire d’ampleur moyenne.

Pour le Professeur Josefsson, l’exercice physique peut être recommandé pour les personnes avec état dépressif léger à modéré qui en ont le souhait, la motivation et qui sont en suffisamment bonne forme.

S’il existe un consensus sur la nécessité de proposer de l’activité physique aux personnes présentant une dépression, les freins à la mise en place effective et régulière d’un programme sont nombreux : la symptomatologie même de la dépression rend cette proposition d’autant plus complexe à concrétiser si la dépression est intense.

Selon la méta-analyse de Firth (2016), portant sur les facteurs de motivation et les difficultés à la pratique de l’activité physique dans les troubles mentaux sévères, le stress et l’anxiété sont identifiés comme étant les barrières psychologiques les plus importantes (61%), devant le manque d’énergie et la fatigue pour 45% des répondants. Enfin, dans les barrières à l’organisation de la vie quotidienne, le manque de temps est cité par 19% d’entre eux. Les motivations liées aux aspects sociaux sont évoquées par seulement 27% des répondants. Par contre, le manque de soutien est pour 50% des répondants une barrière importante (Carpiniello, 2013).

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Pour accompagner les patients vers une changement de comportement vis-à-vis de l’activité physique, nous avons identifié deux méthodes particulièrement adaptées. Elles proviennent du domaine de la psychanalyse :

-L’entretien motivationnelle. C’est une technique psychothérapeutique qui a pour but d’amener un patient à résoudre son ambivalence face à un comportement problématique pour l’amener au changement. Elle invite la personne souffrante à évoquer et à explorer ses propres arguments en faveur du changement, dans une atmosphère d'acceptation et de compassion.

Les stades de changement sont séquencés en 5 phases, avant celle dite du

« dégagement » lorsque le comportement sain devient une habitude. La phase de rechute est intégrée dans ce processus, mais signifie que le patient revient à un comportement d’un niveau précédent.

-Le modèle des changements de comportement de Prochaska et Di Clemente.

Il est utilisé dans le travail motivationnel pour les personnes présentant des addictions. Les étapes de ce modèle sont applicables au changement que les personnes se proposent et font pour elles-mêmes, mais aussi au changement qui se réalise grâce à l’aide d’un thérapeute.

Les personnes qui envisagent d’éliminer un comportement addictif passent par les différentes étapes de la « roue du changement », car la personne tourne autour du processus plusieurs fois avant d’atteindre un changement stable. Cette roue considère également la rechute comme un événement normal ou un autre état du changement. Bien évidemment, cela ne signifie pas que les personnes sont encouragées à rechuter, mais plutôt qu’il s’agit d’une perspective réaliste afin d’éviter qu’elles ne soient démoralisées ou effondrées lorsqu’une rechute se produit.

Les techniques de psychologie positive (combinaison de méditation et pensée positive) sont aussi utilisées dans les programmes d’activité physique. De plus, l’impact psychologique positif d’activité de type Yoga, Tai-chi, Qi gong a un effet puissant chez les personnes envahies par les ruminations liées aux affects dépressifs.

La définition d’objectifs précis et atteignables est essentielle. Il faut donc proposer des disciplines agréables et réalisables, favoriser l’effet renforçateur de la pratique en groupe, être valorisé par les proches et les professionnels. L’encadrement par des professionnels de l’activité physique est également souligné.

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Conclusion

L’exercice physique peut ainsi être recommandé aux personnes avec état dépressif léger à modéré qui en ont le souhait, la motivation et qui sont en suffisamment bonne forme.

Nous sommes en France les premiers consommateurs au monde de médicaments psychotropes et particulièrement d’antidépresseurs. Ils n’entraînent pas, en principe, de dépendance physique mais par contre une dépendance psychologique. D’ailleurs Alain Ehrenberg (Sociologue) confirme que « les médicamentations antidépressives sont susceptibles de créer assez vite de véritables toxicomanies, récréant une euphorie de surface et nullement de bonheur ».

Au vu des bénéfices attendus et du peu d’effets secondaires liés à une pratique raisonnable encadrée par des professionnels, l’activité physique doit être promue et intégrée dans les pratiques de psychoéducation et d’éducation thérapeutique pour les troubles dépressifs.

Mais la coordination entre Psychiatre et Accompagnateurs sportifs est pénalisée par l’absence de formation sur la prévention des troubles biopsychosociaux pour les diplômés des Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives qui sont pourtant leurs principaux interlocuteurs. En effet, si les étudiants en Masters bénéficient d’une telle formation, les diplômés d’une licence qui ont vocation à devenir professeur en activités physiques adaptées ou éducateur sportif n’en bénéficient aucunement. Des progrès en ce sens sont à engager.

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Résumé en anglais

Psychomotor retardation can be considered as the real cornerstone of depression. Depressed people suddenly perceive their relationship to their personal history and to the world through a prism whose different facets only send back failures, impossibility, self-deprecation, impotence, impasse. They have the feeling of a fallible body. People who are involved in a regular physical activity have a 45% reduced risk of developing depression. Physical activity plays a role in the negative impact of depression: inactivity, social isolation, low self-esteem, body image disorder, somatic issues.

The moderate to significant antidepressant effect of physical activity is thus recognized in many studies and it is important to have in mind that physical activity does not have the negative side effects of medication. But the obstacles to an effective and regular implementation of a program are numerous.

This is why defining precise and achievable goals is essential. It is therefore necessary to propose pleasant and feasible disciplines, to favor the reinforcing effect of the practice in group, to be valued by the close relations and the professionals.

Supervision by professionals of physical activity is also emphasized. But the coordination between Psychiatrist and Sports Accompanist is penalized by the lack of training on the prevention of biopsychosocial disorders in graduates of Sciences and Techniques of Physical and Sports Activities who are nevertheless their main interlocutors. Indeed, if the Masters students benefit from such trainings, the graduates of a license who are destined to become a teacher in adapted physical activities or sports educator do not benefit at all. Progress in this regard is to be made.

(13)

Annexes

1) Les 17 variables de l'échelle de Hamilton

(test le plus utilisé pour évaluer l’intensité des symptômes dépressifs)

2) Le cercle vicieux de la dépression

(14)

3) Structures cérébrales impliquées dans la dépression

4) Impact de l’activité physique sur l’Hippocampe

(15)

5) Campagne de sensibilisation aux bénéfices de l’activité physique sur l’activité cérébrale

6) L’effet anti-dépresseur du sport

(16)

7) Le processus de l’entretien motivationnelle

8) Le modèle des changements de comportement de Prochaska et Di Clemente

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Bibliographie

Partie 1- Symptômes de la dépression et impact sur le comportement

- Soigner la dépression en psychomotricité : prendre conscience de son corps, aller à la rencontre de soi, devenir sujet Diane De Passemar (2014)

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00936033/document Consulté le 30/03/19

- Asthénie (2019)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Asthénie Consulté le 30/03/19

- Clinophilie (2018)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Clinophilie Consulté le 30/03/19

- Aboulie (2019)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aboulie Consulté le 30/03/19

- De la dépression légère à la dépression majeure (2017)

https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-depression-deprime-burn-out- 1356/page/3/

Consulté le 31/03/19

- Catherine Fayollet, Laurence Kern et Catherine Thévenon Activités physiques en santé mentale (2019)

Consulté les 31/03/19 et 12/04/19

- Echelle de dépression de Hamilton (2006)

https://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/cyberdoc/doc/Hamilton.htm Consulté le 04/04/19

- De la dépression légère à la dépression majeure (2017)

https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-depression-deprime-burn-out- 1356/page/3/

Consulté le 31/03/19 - Cénesthésie (2017)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cénesthésie Consulté le 06/04/19

- Paresthésie (2019)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paresthésie Consulté le 06/04/19

(18)

Partie 2- Vertus et limites de l’activité physique Les 10 bienfaits psychologique du sport (2018)

https://sport-et-declic.fr/les-10-bienfaits-psychologique-du-sport/

Consulté le 13/04/19

Combattre la dépression par l’exercice (aucune date indiquée)

https://ressourcessante.salutbonjour.ca/channel/sante-mentale/depression/lexercice-a-la- conquete-de-la-deprime

Catherine Fayollet, Laurence Kern et Catherine Thévenon Activités physiques en santé mentale (2019)

Consulté les 06/04/19 et 12/04/19

Comme le sport, faire le ménage permettrait de réduire le risque de dépression (2018) https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/36520/sport-et-menage-reduisent-risque- depression

Consulté le 07/04/19 Francois Lebigot

Le Traumatisme psychique (2011) Consulté le 30/03/19 et le 05/04/19

Les remarquables effets du sport sur les fonctions cognitives (2016)

https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2016/09/09/cerveau-bienfaits-sport.aspx Consulté le 07/04/19

Henri Le Deuff

Entraînement mental du sportif (2002) Consulté le 07/04/19

Le sport peut-il remplacer les médicaments? (2016)

https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/le-sport-peut-il-remplacer-les- medicaments-11025

Consulté le 13/04/19

Les endorphines : faire du sport, que du bonheur ! (aucune date indiquée) https://www.domyos.fr/conseils/endorphines-faire-sport-bonheur-a_274590 Consulté le 07/04/19

Conclusion

- Dépression et addiction Pierre Van Damme (2006) https://www.cairn.info/revue-gestalt-2006-2-page-121.htm#

Consulté le 05/04/19

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