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COLLOQUE DES 20 ANS ANS

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Academic year: 2022

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COLLOQUE DES 20 ANS

ANS

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PROGRAMME DE L’ÉVÈNEMENT

Ouverture du colloque par Madame la Ministre Frédérique Vidal et M. Luc Rousseau

Lancement de la video de la CEFDG Retour sur la création de la CEFDG

• Jean-Pierre Helfer , premier président de la CEFDG

Bilan de l’enseignement supérieur en gestion et place des écoles de management françaises.

• Pierre-Louis Dubois , professeur émérite, ancien délégué général de la FNEGE

• Mathilde Gollety , présidente de la CEFDG

Première table ronde en séance plénière / Évolution des concepts d’évaluation et de leur mise en oeuvre : le dialogue nécessaire entre accréditations internationales

et évaluations nationales.

• Frank Bournois , ancien Président de la CEFDG, Directeur Général, ESCP Business School

• Eric Cornuel , Directeur Général, EFMD

• Thierry Coulhon , Président, HCERES

• Delphine Manceau , Directrice Générale, NEOMA Business School Débat animé par

Gilbert Azoulay

, journaliste, DG de News Tank Education Seconde table ronde en séance plénière / Évolution sociétale et enseignement de la gestion : écoles, programmes et méthodes, rayonnement

• Laurent Choain , DRH Mazars

• Béatrice Sutter, Directrice de rédaction, l’ADN Groupe

• Flora Ghebali , Fondatrice, Coalitions

• Inès Ardant, Directrice des campus responsables, Utopies

• Marie-Claude Pastureau , Directrice déléguée du réseau des EGC Débat animé par Julie Lanique , journaliste, AEF

Clôture par la directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, Madame Anne-Sophie Barthez

COLLOQUE DES 20 ANS

DE LA CEFDG DU 23 NOVEMBRE 2021

P. 04 P. 08 P. 09

P. 10

P. 24

P. 25

P. 26

(3)

OUVERTURE DU COLLOQUE

PAR LA MINISTRE FRÉDÉRIQUE VIDAL

Madame la présidente, Messieurs les présidents,

Mesdames et messieurs les directeurs et directrices des grandes écoles ,

Mesdames et messieurs, chers collègues,

Je me réjouis d’être à vos côtés aujourd’hui et aurais très sincèrement souhaité fêter cet important anniversaire avec vous.

La CEFDG a été créée par le décret du 4 avril 2001 et s’est progressivement, mais très solidement, installée. Elle est aujourd’hui devenue cet incontournable lieu de débats et de propositions et cette indispensable instance reconnue dans le paysage des formations des écoles de management.

La CEFDG a longtemps été associée au nom de son premier président, Jean-Pierre Helfer, que je remercie ici et dont on sait collectivement ce que nous lui devons. Conçue pour s’assurer de la qualité des diplômes de gestion, ses avis ont permis d’éclairer le ministère dans ses décisions.

Le grade de master a ainsi été déterminant pour vos écoles.

Il vous a permis d’être éligibles aux accréditations internatio- nales et de placer vos écoles dans la compétition mondiale.

De ce point de vue, la France peut être fière de ses grandes écoles dont beaucoup se hissent au plus haut rang des classements internationaux.

Car l’attractivité internationale de vos écoles est bien réelle.

Le nombre de sites à l’étranger ou de partenariats en témoignent, tout comme le nombre - sans cesse croissant - d‘étudiants et d’enseignants ou chercheurs internationaux que vous accueillez.

Mais il y a bien sûr davantage. Chaque école joue en effet un rôle important dans l’aménagement de son territoire, aux côtés des universités et adossée au monde socio écono- mique. Un monde qui est dans votre ADN, que vous connais- sez mieux que d’autres et qui justifie que votre commission soit placée sous la double tutelle de deux ministères : celui de l’industrie et celui de l’enseignement supérieur.

***

A l‘occasion des 20 ans de la commission, je souhaitais remer- cier très chaleureusement tous les acteurs qui ont contribué à sa réussite.

Tout d’abord, les présidents successifs qui ont marqué les différentes étapes de son évolution : le président Helfer, je l’ai évoqué, puis le président Frank Bournois qui a ini- tié la mise en place d’indicateurs et, enfin, les présidentes Véronique Chanut, Carole Godard et Mathilde Gollety.

Chacune et chacun d’entre vous a apporté sa pierre à l’édifice en faisant évoluer le référentiel d’évaluation pour l’adapter au contexte des réformes profondes qu’a connu notre système d’enseignement supérieur. Chacune et chacun d’entre vous a joué un rôle majeur dans l’agilité, l’adaptabilité et l’innovation dont font aujourd’hui preuve les écoles.

Je tiens ensuite à remercier tous les membres de la com- mission pour leur investissement sans faille durant toutes ces années. Un investissement guidé par l’intérêt général et la volonté d’offrir le meilleur à nos étudiants. Cette com- mission est composée de 26 membres extrêmement divers : représentants des milieux économiques et sociaux, chambres de commerce, organisations professionnelles et syndicales, enseignants chercheurs, représentants des écoles et, enfin, personnalités qualifiées. Cette diversité des membres est essentielle. Elle permet d’appréhender de manière com- plémentaire et transversale l’ensemble des enjeux aux- quels nos écoles doivent contribuer. Je pense en particu- lier aux enjeux pédagogiques et de recherche. Je pense aux défis que nous lance constamment le monde socio- économique, en perpétuelle ré-invention. Je pense encore aux défis de la responsabilité sociétale et environnementale qui doivent irriguer toutes nos formations. Je pense enfin à la diversité sociale et géographique qui doit irriguer l’ensemble de vos promotions. Je sais que vous avez déjà fait beaucoup sur ce sujet. Mais il faut aller plus loin encore.

Car nous savons que seule une politique volontariste permettra de faire bouger les lignes.

***Mesdames et Messieurs, chers collègues, la CEFDG fête aujourd’hui ses 20 ans. C’est à la fois «l’âge adulte» et «l’âge où tout est encore possible». Je compte sur vous pour ne rien vous interdire. Pour toujours oser.

Vous l’avez encore récemment fait en vous installant dans les locaux du HCERES, en renforçant, de fait, les liens qui sont déjà les vôtres et en facilitant la coordination des évaluations dont le HCERES est désormais en charge. Vous le ferez encore, demain, en jouant votre rôle de vigie de la qualité des forma- tions de vos écoles. Et si nous avons souhaité qu’un grade de licence puisse être octroyé à certaines de vos formations, c’est parce que nous savions la qualité de vos évaluations. Des éva- luations exigeantes, pragmatiques et toujours suffisamment argumentées pour que le ministère puisse ensuite décider, en toute confiance.

Je vous souhaite à nouveau un magnifique anniversaire et remercie tout particulièrement Mathilde Gollety dont je sais le rôle qu’elle y a joué et l’investissement qui est le sien à la présidence de cette commission.

(4)

DISCOURS DE LUC ROUSSEAU

VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ECONOMIE

Mesdames et Messieurs les présidents, les directrices et directeurs,

Chers amis, Chère Mathilde,

C’est toujours un exercice difficile de prendre la parole derrière un ministre surtout quand l’essentiel, pour ne pas dire tout, a été dit et fort bien dit. Je pourrais d’abord souscrire aux propos de la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation mais c’est un honneur et un plaisir pour moi d’être parmi vous pour ce colloque à l’occasion des 20 ans de la CEFDG et d’y représenter le ministre de l’écono- mie et des finances et de la relance : Bruno le Maire.

Votre invitation a été l’occasion de me replonger dans la genèse ou tout du moins l’objet de la CEFDG et de regarder, pour mieux esquisser l’avenir peut-être…

Le mot évaluation dans le titre du décret constitutif. L’évalua- tion c’est le contrôle de la qualité des formations supérieures de commerce et de gestion, dans la perspective de la construc- tion de l’espace européen de l’enseignement supérieur.

Ce sont les termes du décret de 2001 qui reste largement d’actualité. L’espace européen de l’enseignement supérieur se construit, il n’est plus entièrement à construire, il avance…

Le rôle de la commission, c’est d’évaluer les établissements et les formations en gestion et donner un avis sur la légitimité, pour les diplômes, d’être visés par l’État et de conférer des grades de Master et de Licence, comme ceci a été évoqué. 

Alors, l’évaluation ne peut pas être arbitraire, elle se base notamment sur des références et plus exactement sur un référentiel.

Les écoles de commerce, de gestion, de management, sou- vent consulaires ou privées mais aussi des formations équi- valentes ou voisines dans certaines universités sont aussi très bien reconnues.

Elles sont reconnues d’abord par les élèves, par les étudiants, elles sont attractives. Ces formations sont très bien reconnues par les employeurs et je dirais jusqu’au gouvernement. A Ber- cy, notre ministre délégué Agnès Pannier-Runacher, notre se- crétaire d’État, Cédric O, sont issus de ces écoles comme bien d’autres membres du gouvernement encore…

Elles sont reconnues, ces formations, par les classements, les benchmark internationaux. Certaines formations arrivent au tout premier rang européen voire mondial ; ce qui n’est pas chose si facile et ce qui n’est pas toujours le cas dans toutes les disciplines. Pourquoi ?

A vous d’y répondre. Et de définir les modalités de contrôle et donc d’évolution pour maintenir voire renforcer ceci dans un monde en mutation accélérée et face à des défis majeurs.

Le rôle d’une instance d’évaluation, comme la CEFDG, ou comme la CTI pour les ingénieurs, sans doute comme le HCERES plus globalement - je salue d’ailleurs le président Thierry COULHON qui va intervenir tout à l’heure – c’est de nous emmener vers une qualité supérieure.

Mais qu’est-ce que la qualité ? La qualité au sens de la norme ISO et de l’AFNOR, c’est l’adéquation aux besoins. Sans au- cun doute une part du succès de nos établissements français de gestion provient certes de l’excellence académique de son corps enseignant, des enseignants chercheurs, mais aussi de l’agilité pour répondre aux besoins du tissu économique, pre- mier employeur de notre économie.

Bien sûr, vous reconnaissez là la préoccupation majeure de Bercy. Entre agilité et référentiel, il y a sans doute une harmo- nie à construire : ne pas trop normer pour ne pas brider … par exemple : que des start-ups et autres licornes émergent encore davantage de nos écoles et de nos universités ! Nous en avons besoin pour notre économie. Nous en avons tellement besoin pour l’emploi. Nous en avons besoin pour re- nouveler notre tissu économique. Nous en avons besoin pour relever les grands défis de ce début de siècle : en premier lieu pour le défi climatique avec la transition énergétique auquel il faut apporter des réponses fortes, souvent innovantes et bien sûr efficientes. Il y a aussi encore de fantastiques opportunités à saisir avec le développement et la diffusion du numérique.

Donc tout cela, cette harmonie à construire, c’est sans transi- ger sur la qualité, sur la valeur, sur l’employabilité du produit, à savoir celle de nos étudiants.

Voici sans doute le message que Bercy peut délivrer, de façon peut-être un peu plus accentuée.

Relevons les devis de la France, avec des talents, en étant agiles, créatifs, ouverts sur le monde.

Répondons aux attentes de la jeune génération, avide de mo- bilité pendant leur formation. J’ai l’impression que cela sous- tend largement les thèmes des deux tables rondes.

Pour terminer, je veux à mon tour adresser mes remercie- ments pour leur dévouement aux présidents successifs et à l’ensemble des membres de la commission depuis 20 ans. Les écoles et les étudiants doivent beaucoup à votre finesse de positionnement.

Bon après-midi d’échanges et de réflexion à tous.

07

(5)

FILM DE PRÉSENTATION DE LA CEFDG

A l’occasion du colloque des 20 ans de la CEFDG, une vidéo a été créée pour présenter la CEFDG et son travail d’évaluation. Dans un langage intelligible par le plus grand nombre, la vidéo s’adresse en priorité aux étudiants, aux familles qui financent leurs études et aux entreprises qui les recruteront afin que toutes et tous puissent comprendre comment apprécier la qualité d’une formation.

La vidéo cherche ainsi à faire connaître et promouvoir le travail d’évaluation de la commission et par voie de conséquence à valoriser les écoles qui déploient des programmes bénéficiant de visa et/ou de grades universitaires délivrés par le ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur avis de la CEFDG.

La video se trouve sous le lien suivant : www.cefdg.fr.

Bon visionnage !

20 ANS !

L’adolescence est achevée. La maturité est bien entamée.

Déjà une belle et longue histoire.

Le programme d’aujourd’hui me mentionne comme le premier président de la CEFDG. C’est parfaitement exact. Toutefois, autorisez-moi sans la moindre once de nostalgie à entamer par quelques mots à propos des origines de la commission puisque ceci n’échappe pas aux plus anciens. Je fus proposé par le ministre pour mener la réflexion sur le processus qui a conduit à la naissance de la commission. Naturellement je ne fus pas le seul responsable ayant porté la commission lors de sa naissance.

L’origine de la commission est double, interne et externe.

Tout d’abord interne, ceci signifie interne à la France. Au total, les sciences de gestion et les institutions en ayant la charge – même si certaines grandes écoles sont plus que centenaires – sont jeunes et de ce fait elles ont appelé de la part du ministère ou des ministères plusieurs phases de forte réflexion condui- sant à de nombreux rapports. Je ne les citerai pas tous mais le premier qui me vient en mémoire est le rapport Percerou.

Roger Percerou professeur à Paris 1 suggérait que tout ensei- gnant chercheur avant de donner des cours devait passer par une phase d’internat en entreprise comme les médecins. Puis vint plus tard le rapport Chacornac, Decomps, Vulliez. On trouve dans ce rapport une phrase ciselée qui va nous conduire déjà vers la future CEFDG. Cette phrase est courte « Il est des écoles dont on sait ce qu’elles coûtent à défaut de savoir ce qu’elles valent. » Tout était dit. Survint alors le rapport Pérez, Roland Pérez professeur à l’Université de Montpellier. Nous sommes à la fin des années 90. Dans ce rapport, fort d’une dizaine de proposi- tions adressées au ministre figurait la suivante « Imaginer un pro- cessus conduisant à évaluer les grandes écoles de commerce consulaires, privées et semi-publiques puisque 2 d’entre elles Nancy et Strasbourg étaient insérées dans des Universités » Voilà pour l’interne.

A présent l’externe. Il a trait au grand vent venu d’Europe : le LMD.

Puisque LMD s’imposait il convenait pour faciliter les échanges intra européens à rendre d’avantage visible donc comparable aux autres, cet objet souvent mal identifié : la grande école de commerce française. Il faut avouer que « vendre » à l’internatio- nal un diplôme, souvent exclusif à l’époque, conduisant à un niveau bac +5 et recrutant bizarrement après 2 années de classe préparatoire était une tache particulièrement ardue.

Il est réel qu’une méthode d’évaluation des diplômes des écoles de commerce existait préalablement mais sous un format, disons-le en toute simplicité, modeste.

L’idée de la création d’une commission pour faire se rejoindre les objectifs internes et externes voyait le jour.

Il convenait d’assurer à la commission un statut, une mission et une composition.

Le statut coulait de source : la double tutelle de l’enseignement supérieur chargé des diplômes d’une part et de l’économie assurant la tutelle des écoles de commerce d’autre part.

La mission. Ce fut la mission la plus générale possible : porter un regard et suggérer des avis sur toutes les questions touchant l’enseignement supérieur en gestion. Nous verrons dans un

instant que l’attribution du grade, au-delà de la mission générale, a vite focalisé toutes les attentions.

La composition. Ce furent les 4 collèges et les 16 membres que vous connaissez bien et qui existaient encore il y a peu.

La commission étant sur les rails il était majeur de lui procurer légitimité, crédibilité et donc autorité. Vaste question. Le triple défi est-il relevé aujourd’hui ? J’en suis personnellement convain- cu et les débats qui vont venir devraient l’attester.

Pourquoi, comment et par qui légitimité et crédibilité ont-elles été atteintes ?

Je me permets ici de saluer le rôle que quelques-uns ont joué et en tout premier lieu, parce que pour y parvenir il fallait du doigté, Jean-Pierre Korolitski alors acteur incontournable à l’enseignement supérieur qui n’est pas dépourvu de cette qualité. Devant l’insoluble question de maintenir tout à la fois le monopole de la collation des grades à l’université et la nécessité de donner aux écoles une visibilité pour leur diplôme, il a eu l’astuce de suggérer que la commission délivrerait non pas des DNM mais des diplômes « conduisant au grade de master ».

Et aujourd’hui le terme grade de master, nous l’utilisons tous.

Ensuite je salue les membres de la commission et naturelle- ment leurs animateurs, bénévoles, motivés, mobilisés, parfois critiqués ont payé de leur agenda et de leur implication le succès de la commission, ils le font encore. C’est mon amical devoir et plaisir de saluer en tant que premier président les animateurs de la commission que furent mes collègues Franck Bournois, Véronique Chanut, Carole Drucker et qu’est aujourd’hui Mathilde Gollety.

Et encore le ministère de l’économie qui a toujours été attentif au respect de l’équité dans nos propositions et dans la clarté des avis que nous émettions.

En plus la direction générale de l’enseignement supérieur nous a apporté un concours inestimable, sans faille et un support en continu dans tous nos travaux- avec des équipes remarquables – et dans nos décisions. Tous les directeurs et directrices ont été actifs, je me permets de citer Francine Demichel, directrice gé- nérale au moment de la création de la commission, Jean-Marc Monteil, au début des années 2000 et Patrick Hetzel avec les- quels les relations furent particulièrement positives en continu.

L’AERES (prédécesseur de l’HCERES) avec son président ont permis à la commission de s’installer dans le panorama des instances d’évaluation sans renier un iota ses spécificités.

J’oubliais le ministre. N’oublions pas que la commission est née par la haute bénédiction de Claude Allègre et de sa directrice de cabinet Jeanne Marie Parly, professeur à Dauphine.

Un mot aux représentants de la presse. Oui, chers amis de la presse vous nous avez surveillés, parfois vous avez mis en avant nos faiblesses, mais surtout vous avez faites vôtres les décisions de la commission : qu’est-ce qu’un professeur permanent dans une école ? un grade master a-t-il de l’importance dans les clas- sements ?

Au final c’est avec vous chefs d’établissements que je conclus. Vous qui, pour quelques- uns présents aujourd’hui, occupiez déjà ces fonctions ou qui êtes aujourd’hui en charge des diplômes évalués.

Oui ce ne fut pas simple, oui vous avez connu des déceptions en recevant nos avis, oui dans notre monde ultra compétitif l’as- siette de votre voisin vous est apparue souvent mieux remplie que la vôtre, mais reconnaissez qu’un réel tournant a été pris au détour des années 2000, que les grandes écoles, nos grandes écoles ont changé et ont pu acquérir une position nationale et internationale que beaucoup nous envient.

Voilà Mesdames et Messieurs, j’en finis avec ce moment d’his- toire. Oser citer quelques noms revient à en oublier beaucoup, mais je l’assume.

Pour ma part, et vous l’avez compris, être un acteur de la créa- tion de la commission puis en assurer l’animation pendant 8 ans constitue un élément majeur de ma longue carrière profes- sionnelle. Je fus à l’époque, et je le suis encore aujourd’hui, à la croisée des chemins entre l’université et les grandes écoles. C’est une position qui m’honore et me guide inlassablement pour le développement de l’enseignement supérieur du management en France et aussi à l’international.

Je vous remercie.

Jean-Pierre Helfer, premier président de la CEFDG

(6)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

2021

OBSERVATOIRE

des Formations à la Gestion

Sommaire

Les institutions de l’enseignement supérieur de gestion Les grades et les diplômes

Les effectifs de l’enseignement supérieur et la place des enseignements de gestion

Les effectifs de l’enseignement de la gestion à l’université

Les effectifs de l’enseignement de la gestion des grandes écoles de management

Le doctorat de sciences de gestion : effectifs et thèses L’insertion professionnelle des étudiants

L’équilibre hommes-femmes à l’université et dans les grandes écoles

Les enseignants en sciences de gestion à l’université et dans les grandes écoles

L’international

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Univers complexe pour de nombreuses parties prenantes

(lycéens, étudiants, élèves, parents, entreprises et organisations, etc., en France et à l’international)

De nombreuses institutions publiques, privées, consulaires Un double système: les Universités et les Grandes Ecoles Mais des institutions reconnues:

par les étudiants (forte attractivité)

par les parties prenantes (résultats de plus de 30 BSIS EFMD-FNEGE) (Business School Impact System)

au plan international

Un enseignement très présent “hors les murs”

Facultés de Droit, des Sciences, de Médecine et Pharmacie, AES, IEP, Ecoles d’ingénieurs, Miage, etc.

S. Gand et G. Delalieux, « L’enseignement de la gestion hors les murs. Une présence établie mais des ressources académiques fragiles », Etude FNEGE 2021.

Un univers difficile à cerner mais des institutions reconnues

“Enseignement supérieur de

gestion”

Grandes Ecoles de Management,,

CPGE

Diplômes et Grades (Licence, Master,Doctorat),

Diplômes d’université,…

DEUST, Bachelor, DUT, BUT, MBA,

Mastère, MSc.

Ph.D. DBA, Certificats, etc.

Accréditations nationales et internationales (EQUIS, AACSB, AMBA, CGE, etc.) Labels, visas et

certifications (CEFDG, RNCP,

BSiS EFMD- FNEGE, SGS, etc.)

Classements nationaux et internationaux (Financial Times,

Médias..) Equivalences nationales et internationales,

ECTS, etc.

Universités, IAE, Départements Universtaires de gestion (EPE), IUT,

STS

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(7)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

Observatoire FNEGE 2015 : Les enseignements de gestion occupent dans

l’enseignement supérieur une place importante, et plutôt stable ou en croissance suivant les niveaux et le type de diplôme, depuis de longues années. Depuis l’année

2009-2010, il demeurait compris entre 18,2 et 18,4%.

Une discipline très attractive : près d’un étudiant de l’ES sur 5 !

Sur les bases comparables à celles de l’Observatoire 2015, le total des étudiants inscrits en cursus gestion (selon les sources statistiques du MESRI) serait donc pour l’année 2019-2020 de 534 775 étudiants inscrits pour un total global de 2 725 300 inscrits, soit 19,62%, ce qui indique une nette progression !

0 50000 100000 150000 200000

Nombre d’élèves inscrits Filières gestion des CPEG

(publiques et privées)

89 574

IUT dans leurs 4 départements de gestion STS en lycées

publics ou privés

Doctorat de sciences de gestion Licence de gestion

Master de gestion à l’université

Master éco-gestion

Une importance méconnue

En 2019-2020

45 827 87 900 43 834 1 448 199 225

19 279

Licence pluri éco-gestion

44 016 3 672

Grandes écoles de management (total des 3 groupes d’écoles)

En 2019-2020, les effectifs enseignants du supérieur en sciences de gestion à l’université sont au nombre de 2143 pour un effectif total, toutes sections confondues, de 55 538 professeurs et maîtres de conférences, soit 3,85% (ils se chiffraient à 3,43% en 2010-2011 et ont connu une légère augmentation en 10 ans).

Pour l’enseignement de la gestion dans les établissements publics (hors lycées et hors CPGE), on constate un taux d’encadrement d’un enseignant pour 105,7 inscrits en incluant les licences et masters pluri économie-gestion et de 83,3 inscrits par enseignant- chercheur sans les inclure.

(Pour l’ensemble de l’Université, 32,92 inscrits par enseignant (professeur ou maître de conférences).

Des enseignants-chercheurs très sollicités

Rapport Hcéres: M. Cosnard et P-L. Dubois, Rapport à Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : évaluation du dispositif expérimental de recrutement des professeurs des universités en sciences de gestion, 13 juin 2019.

Un taux d’encadrement problématique

Une discipline très présente « hors les murs »

S. Gand et G. Delalieux, « L’enseignement de la gestion hors les murs. Une présence établie mais des ressources académiques fragiles », Etude FNEGE 2021.

L’enseignement de la gestion est bien établi

80% des établissements ayant répondu ont au moins un cursus dédié en gestion.

Si la gestion est plutôt bien implantée dans les écoles d’ingénieurs généralistes pour des raisons historiques, elle l’est très peu dans le reste des établissements

Le sous-encadrement des équipes enseignantes en gestion est très important Près de sont constituées de 3 personnes ou moins. La moitié des établissements n’a pas de professeur des universités ou équivalent et possède 0 ou 1 maître de

conférences.

Dans certains établissements (IEP) où la moyenne est à 1 permanent, cela génère un isolement et des conditions de travail parfois dénoncées comme étant pathogènes.

(8)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

Année Hommes Femmes Total

2010 186 177 363

2011 200 167 367

2012 176 165 341

2013 190 175 365

2014 160 175 335

2015 163 140 303

2016 143 168 311

2017 150 150 300

2018 170 179 349

2019 151 177 328

2020 136 163 298

Soutenances de thèses en Doctorat de Sciences de Gestion : évolution

Observatoire des thèses 2021 (FNEGE)

Un taux d’encadrement problématique

Inscrits en doctorat LMD

0 2000 4000 6000 8000

2005 2010 2015 2020

Administration économique et sociale Pluri sciences économiques et gestion Sciences de gestion Sciences économiques Sciences juridiques Sciences politiques

Un taux d’encadrement problématique

14

Une excellente insertion professionnelle

Taux d’insertion des élèves des grandes écoles Taux net d’emploi à 6 mois : 79,1%

57,4% des étudiants des grandes écoles ont trouvé un emploi avant l’obtention de leur diplôme

Taux de CDI : 77,1%

Taux net d’emploi des écoles d’ingénieurs : 79,4%

Taux net d’emploi des écoles de management : 79,5%

Taux net d’emploi des écoles d’autres spécialités : 76,1%

Source : enquête insertion 2021 (CGE) (17 juin 2021)

Taux d’insertion des étudiants dans les IAE Selon le rapport 2019 d’IAE France,

« - 39% des étudiants trouvent leur premier emploi à l’issue de leur stage ou de leur alternance

- plus de 82% des étudiants trouvent un emploi dans l’année suivant l’obtention de leur diplôme ».

Source : Rapport annuel IAE France 2019

Évolution des effectifs par degré d'enseignement, base 100 en 1995 (source: MESRI

Fort développement de l’apprentissage

80 90 100 110 120 130 140 150 160

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Premier degré EN

Second degré EN Apprentissage

dont apprentis du secondaire

Enseignement supérieur

Une excellente insertion professionnelle

15

(9)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

Accréditations internationales : EFMD (EQUIS, EFMD accredited), AACSB, AMBA, etc.

Campus à l’étranger

Accueil important d’étudiants internationaux et envois d’étudiants à l’étranger

Doubles diplômes Années de césure

Classements internationaux (ex: Financial Times) Forum de Davos 2013

Nombreux enseignants étrangers, enseignement en langue anglaise

Présence dans les revues scientifiques internationales

Une discipline reconnue à l’international

LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES DANS L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION

Panorama global :

197

(1)

écoles non reconnues par l’Etat

44

(1)

écoles reconnues par l’Etat mais ne délivrant aucun diplôme visé 65 écoles disposant d’au moins une formation visée par le MESRI

*

à la rentrée 2021

(2)

=> écoles évaluées par la CEFDG

(1)Source : DEPP – RERS 2021

(2)Arrêté du 25 juin 2021 publié au BO du 15 juillet 2021

* Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation

LES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES ÉTAT DES LIEUX 2020-2021

20

L’ÉVOLUTION DES EFFECTIFS ÉTUDIANTS

45 237 étudiants dans les écoles de management reconnues délivrant au moins un diplôme visé à la rentrée 2001

101 992 à la rentrée 2010 161 400 à la rentrée 2020

Source : Repère et références statistiques 2021 – MESRI / SIES

Effectifs étudiants

0 45000 90000 135000 180000

2001 2010 2020

Multiplié par 3,5 en 20 ans

21

(10)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

21,6% d’étudiants internationaux à la rentrée 2020 contre 12,3% à la rentrée 2009

Sources : Repère et références statistiques 2021 – MESRI Note flash du SIES n°10.10 de décembre 2010

LES EFFECTIFS D’ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX

22

LES ÉCOLES DISPOSANT D’AU MOINS UNE FORMATION VISÉE PAR LE MESRI

(ÉVOLUTION DEPUIS 2014)

Sources : enquêtes indicateurs CEFDG pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2020. Arrêté annuel pour les années 2019 et 2021 (car pas d’enquête indicateurs)

Nombre

d'écoles Nombre de diplômes visés

2014 51 96

2016 51 93

2018 52 103

2020 60 129

2021 65 143

Nombre d'écoles et de diplômes visés

0 38 75 113 150

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

96 89 93 100 103 112

129 143

51 54 51 53 52 56 60 65

Nombre d'écoles Nombre de diplômes visés

+ 49%

+ 27%

23

18 19

L’OFFRE DE

FORMATIONS VISÉES SUR LE TERRITOIRE

24

8 8

Nouvelle- Calédonie

Chaque point représente un campus sur lequel au moins une formation visée est délivrée

(hors campus internationaux)

Source : arrêté du 25 juin 2021 publié au BEOSRI du 15 juillet 2021

27

LA TYPOLOGIE DES ÉCOLES

25

Enquête indicateurs 2021, sur les données de la rentrée 2020

(base : 60 écoles)

Nb d’écoles selon leur statut juridique R2020 %

Association loi 1901 34 57%

Consulaire 10 17%

EESC 10 17%

Privé : SA, SAS… 4 7%

Public 2 3%

Nb d’écoles ayant le statut EESPIG 17 28%

Nb d’écoles ayant la « triple couronne »

(EQUIS, AACSB, AMBA) 18 30%

Nb de sociétés à mission 3 5%

Statut juridique de l’école

0 15 30 45 60

R2014 R2020

2

1 4

5 15 10

32 34

Asso loi 1901 Consulaire EESC

Privé : SA, SAS… Public

Base 60 écoles Base 53 écoles

(11)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

LA TAILLE DES ÉCOLES

26

Enquête indicateurs 2021, sur les données de la rentrée 2020

(base : 60 école)

Au global en 2020 = 2,2 milliards d’ / environ 165 000 étudiants Budget de l'école

(répartition des écoles selon leur budget)

2014 2020

3 8 6 6

27 39

17 7

< à 1M de 1M à 50M de 50M à 100M

100M et plus

Taille de l'école

(répartition des écoles selon les effectifs d'étudiants)

2014 2020

5 12 13 11 19 14 16 23

Moins de 1 000 étudiants de 1 000 à 2 999 étudiants de 3 000 à 4 999 étudiants 5 000 étudiants et plus

Base 53 écoles Base 60 écoles

Base 53 écoles Base 60 écoles

évolution des effectifs administratifs

0 2250 4500 6750 9000

2014 2015 2016 2017 2018 2020

8918,37

7324 7709 6843 6778

6326

LES EFFECTIFS ENSEIGNANTS ET ADMINISTRATIFS

évolution des professeurs permanents

0 1250 2500 3750 5000

2014 2015 2016 2017 2018 2020

4016 3565

3455 3567 3516

3123

Nb de professeurs permanents dont docteurs dont HDR dont PHD

27

LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE DU CORPS ENSEIGNANT PERMANENT

Evolution du nombre moyen d’articles par professeur permanent ayant publié :

• 1,52 en 2014

• 1,73 en 2020

Production scientifique en gestion

0 650 1300 1950 2600

Nb d'articles publiés dans les revues référencées Nb de professeurs permanents ayant publié 1441 2499

946 1442

2014 2020

+ 73%

+ 52%

28

Taux d'apprentis et de boursiers (toutes formations visées confondues)

2014 2015 2016 2017 2018 2020

14,4 %

15,6 % 15,1 % 14,5 %

13,6 % 13,0 %

7,6 %

6,7 % 7,0 % 7,0 % 7,4 %

13,3 %

% apprentis % boursiers

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS

FOCUS SUR LES FORMATIONS VISÉES

29

Effectifs

(toutes formations visées confondues)

0 35000 70000 105000 140000

2014 2015 2016 2017 2018 2020

96952 102687 106703 112812 115932

131764

Nb étudiants Dont nb apprentis Dont nb boursiers

(12)

L’ENSEIGNEMENT DE LA GESTION EN FRANCE ET LA PLACE DES ÉCOLES DE MANAGEMENT FRANÇAISES

Effectifs selon le niveau de formation

0 35000 70000 105000 140000

2014 2015 2016 2017 2018 2020

97486 90307

88937 87118

82363 78503

14401 12392

11383 8630 8993

8392 11694 10592 12492 13233 19877

10057

bac+3 bac+4 bac+5

Poids des bachelors Part des étudiants inscrits dans une

formation de niveau bac+3/4

2014 19%

2015 20%

2016 18%

2017 21%

2018 22%

2020 26%

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS

FOCUS SUR LES FORMATIONS VISÉES

30

Taux d'apprentis

0 % 4 % 8 % 12 % 16 %

2014 2015 2016 2017 2018 2020

8 % 7 % 8 % 8 % 9 %

15 %

5 %

3 % 3 % 3 % 2 %

8 % 8 %

7 % 7 % 7 % 7 %

13 %

Toutes formations Formations bac+3/4 Formations bac+5

Taux de boursiers

0 % 4 % 8 % 12 % 16 %

2014 2015 2016 2017 2018 2020

14 % 14 % 15 %

13 %

12 % 11 %

Toutes formations Formations bac+3/4 Formations bac+5

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS APPRENTIS ET BOURSIERS FOCUS SUR LES FORMATIONS VISÉES

31

22 23

INSERTION PROFESSIONNELLE DES ÉTUDIANTS ISSUS DES FORMATIONS VISÉES

Part des diplômés*

en situation d'emploi Part des

CDI Part des diplômés*

en poursuite d'études

Diplôme bac+3 30 46 55

Diplôme bac+4 41 63 51

Diplôme bac+5 68 64 5

*Diplômés ayant répondu à l'enquête d'insertion de chaque école

32

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS

FOCUS SUR LES FORMATIONS BAC+5

DISTINCTION PGE / AUTRES PROGRAMMES BAC+5

33

Répartition des étudiants selon le type de formation bac+5

0 15000 30000 45000 60000

2014 2015 2016 2017 2018 2020

PGE en 3 ans PGE en 5 ans Autres bac+5

Taux d'apprentis et de boursiers

0 % 5 % 10 % 15 % 20 %

2014 2015 2016 2017 2018 2020

% d'apprentis PGE en 3 ans % de boursiers PGE en 3 ans

% d'apprentis PGE en 5 ans % de boursiers PGE en 5 ans

% d'apprentis autres bac+5 % de boursiers autres bac+5

(13)

TABLE RONDE 1

Evolution des concepts d’évaluation et de leur mise en œuvre : le dialogue nécessaire entre accréditations

internationales et évaluations nationales Animation par Gilbert Azoulay, journaliste, Directeur Général, Newstank education

Intervenants :

• Frank Bournois , ancien Président de la CEFDG, Directeur Général, ESCP Business School

• Eric Cornuel , Directeur Général, EFMD

• Thierry Coulhon , Président, HCERES

• Delphine Manceau , Directrice Générale, NEOMA Business School

Introduction :

Partir d’un constat : le poids de l’évaluation pour les écoles.

Poser une question : quel alignement entre la multiplicité des dispositifs d’évaluation qui se déploient sur des thématiques différentes (contenu pédagogique, impact, recherche…) et des niveaux différents (régional, national, européen, international) ?

Thématiques abordées :

1/ Evolution des missions et des référentiels de chaque organisme d’accréditation 2/ Capacité de réactivité de chaque organisme d’accréditation pour faire évoluer les

référentiels d’évaluation afin qu’ils répondent aux enjeux du monde socio-économique

Les idées clés de la conclusion: L’évaluation est un dispositif qui mérite un équilibre subtil entre savoirs

professionnalisants et savoirs académiques…

L’évaluation est essentielle pour aider les écoles à se positionner et se transformer…et pour autant, il est difficile pour elles de répondre à toutes les sollicitations.

Un besoin de convergence, entres les instances nationales d’abord (CEFDG/HCERES), avec France Compétences ensuite, et enfin avec les organismes d’accréditation internationale (AACSB/EQUIS) se fait fortement ressentir.

Pour suivre l’ensemble des échanges de la table ronde, se référer au podcast , sur le site de la CEFDG.

TABLE RONDE 2

Evolution sociétale et enseignement de la gestion : écoles, programmes et méthodes, rayonnement

Animation par Julie Lanique, journaliste, AEF Info Intervenants :

• Laurent Choain , DRH Mazars

• Béatrice Sutter, Directrice de rédaction, l’ADN Groupe

• Flora Ghebali , Fondatrice, Coalitions

• Inès Ardant, Directrice des campus responsables, Utopies

• Marie-Claude Pastureau , Directrice déléguée du réseau des EGC

Introduction :

Poser une question : quels sont les grands défis sociétaux qui s’imposent et s’imposeront aux écoles de management françaises ?

Thématiques abordées :

1/ Les mutations auxquelles les écoles

de management françaises sont confrontées.

Quelles sont aussi les tendances montantes (transition sociale, sociétale, et environnemetale, mutations numériques, nouvelles

expressions du leadership) ?

2/ Les réponses que les écoles de management françaises peuvent apporter. Qu’est-ce cela implique dans leur fonctionnement, leur organisation et leurs programmes ? Pour suivre l’ensemble des échanges de la table ronde, se référer au podcast , sur le site de la CEFDG.

(14)

Je ne serai pas longue car vous avez déjà passé une riche après-midi.

Je vais vous dire pourquoi j’aime la CEFDG, voilà, parce qu’après tout, c’est tout ce qui compte quand on a 20 ans et qu’on a fait tout ce travail.

D’abord parce que la CEFDG est au cœur d’un défi absolu- ment essentiel et qui me tient très à cœur, c’est la garantie de la qualité des diplômes. Aujourd’hui sincèrement on ne comprend plus rien dans l’offre de formations de l’enseigne- ment supérieur et c’est grâce au travail que vous faites, que vos futurs étudiants, que leurs familles, que les collectivités territoriales, que les entreprises, que vos partenaires interna- tionaux savent où est la qualité dans ce foisonnement d’offre de formations. C’est la première raison pour laquelle vraiment je pense à vous très souvent et je vous remercie très souvent.

Au sein de la DGESIP, on s’est même réorganisé, Catherine est là, et ses équipes aussi sans doute, pour justement porter encore plus fort cette question de la garantie par l’État de la qualité des diplômes.

Deuxième raison pour laquelle j’apprécie particulièrement la CEFDG, c’est parce qu’elle est diverse. Moi je n’aime jamais ce qui est lisse et homogène et la CEFDG n’est pas lisse - je viens de le voir - et la CEFDG est très diverse dans sa composition évidemment, mais aussi dans la composition des écoles et des formations qu’elle évalue. Ce qui me plait dans la CEFDG d’ailleurs, c’est qu’elle n’a pas une entrée Ecole - elle se fiche de l’école, elle regarde la formation et c’est la bonne manière de faire, pragmatique, sans a priori, donc on a des EESPIG, on a des EESC bien sûr, on a des écoles tout court qui ne sont ni l’un ni l’autre et qui, évidemment, proposent des formations de qualité.

Elle est diverse aussi dans sa composition. Je relisais tout à l’heure avant de venir  : la CCI, le CESE, les organisations professionnelles employeur, les organisations syndicales des salariés, des enseignants chercheurs, des représentants des grandes écoles, et évidemment des entreprises …Ce n’est pas banal d’être organisé de cette manière-là, cela permet des débats franchement riches - on le voit aujourd’hui dans les débats qui se sont déroulés - et sans doute à coup sûr, lorsque vous devez vous attelez à l’appréciation et à l’évaluation des diplômes.

J’aime la CEFDG, et je ne vais pas illustrer cette phrase, parce qu’elle n’a pas peur de prendre des décisions parfois difficiles.

J’aime la CEFDG parce qu’elle fait dialoguer - et ça cela me tient vraiment à cœur - les universités et les écoles. On en a parlé avec Catherine il y a un instant. Sa composition le montre : la formation de gestion, elle est dans les écoles bien sûr, elle est également dans les universités, dans les IAE, dans les UFR de gestion. Avoir justement au sein d’une même ins- tance toutes ces formations d’où qu’elles viennent, ce regard commun, transversal, divers sur des formations où qu’elles soient, ça me paraît évidemment une excellente chose.

C’est pour toutes ces raisons que je sais que vous allez rele- ver les défis qui nous attendent demain : celui de la transition, sociétale et écologique, celui de la diversité sociale …Je sais tout ce qui a été fait déjà mais je voudrais qu’on aille encore beaucoup plus loin… Celui du rapprochement avec l’HCERES et je crois que Thierry COULHON est intervenu tout à l’heure et qu’il était très intéressant de voir combien vous vous êtes déjà beaucoup rapprochés, celui de la révolution numérique que vous connaissez tous par cœur après tous ces mois de pandémie, celui de l’approche compétences – et si un jour vous trouvez la clé pour résoudre cette question en un clic alors vous m’appelez !

Puis, je voudrais conclure en remerciant tous ceux qui ont fait la CEFDG : Jean Pierre Helfer, Frank Bournois, Véronique Chanut, Carole Godard, Mathilde Gollety …

Vraiment un immense merci à vous ! Et maintenant il est temps de discuter de manière plus informelle …

Bravo et merci à tous !

26

DISCOURS

D’ ANNE-SOPHIE BARTHEZ DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’ENSEIGNEMENT

SUPÉRIEUR ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

Pour une rétrospective en images de l’ensemble du colloque, cliquer sur cette courte vidéo, sur le site de la CEFDG.

(15)

www.cefdg.fr • 2 rue Albert Einstein - 75013 PARIS

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