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OBJET D ETUDE : S'INFORMER, INFORMER, COMMUNIQUER.

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Academic year: 2022

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OBJET D’ETUDE : S'INFORMER, INFORMER, COMMUNIQUER.

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud,

E

ditions Arléa, 2008.

PROBLEMATIQUE :

COMMENT LE REPORTER ALBERT LONDRES NOUS LIVRE-T-IL UNE IMAGE SINGULIERE DE MARSEILLE ? SEANCE 1 :MENER LENQUETE :

Qu’est-ce qu’un reporter ? Entrée dans le thème : A l’oral

1. Qu’est-ce que pour vous un reporter ? 2. Donnez un synonyme de « reporter ».

3. Connaissez-vous des grands reporters ?

Etape 1 : Vidéo : « C’est quoi le métier de grand reporter ? »

https://www.lumni.fr/video/c-est-quoi-le-metier-de-grand-reporter Niveau 1 :

1. Regardez la vidéo et indiquez si les informations suivantes sont vraies ou fausses.

JUSTIFICATION

Il existe plusieurs sortes de journalistes.

Tous les journalistes travaillent sur le terrain.

Le reporter a pour mission de recueillir des informations.

Le métier de reporter peut être dangereux.

Un grand reporter est un journaliste qui parcourt la planète.

Le journaliste n’a pas besoin de vérifier ses informations.

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Niveau 2 :

Il existe plusieurs sortes de journalistes.

Tous les journalistes travaillent sur le terrain.

Le reporter a pour mission de recueillir des informations.

Le métier de reporter peut être dangereux.

Un grand reporter est un journaliste qui parcourt la planète.

Le journaliste n’a pas besoin de vérifier ses informations.

2. A partir de vos réponses, donnez une définition du métier de grand reporter.

Eléments de réponse : Un grand reporter est un journaliste qui a pour mission d’aller sur le terrain pour couvrir des faits d’actualité. Le grand reporter doit avant tout faire preuve d’une grande rigueur pour recueillir et vérifier ses informations. C’est un métier qui n’est pas sans danger si l’on est par exemple reporter de guerre. Il existe plusieurs types de reporters : le photoreporter, le reporter d’images, le reporter de télévision ou de radio.

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Les élèves les plus en difficulté pourraient disposer du texte retranscrit comme outil d’étayage.

Transcription du document vidéo : C’est quoi le métier de grand reporter ? Un jour, une question.

Il y a 2 sortes de journalistes :

Certains travaillent à la rédaction : on dit qu’ils font du desk (bureau, en anglais).

Les autres, les reporters, sont ceux qui se rendent sur le terrain. Leur mission : recueillir des informations et, selon les cas, les mettre en forme eux-mêmes ou les transmettre à leurs collègues du desk.

Il existe plusieurs types de reporters :

Le photoreporter documente un événement avec son appareil photo. Il arrive qu’il écrive lui-même le texte qui accompagne ses images. Il peut aussi collaborer avec un rédacteur.

À la radio, le reporter recueille des témoignages qu’il enregistre avant de les monter, accompagnés de ses commentaires.

En télévision, le journaliste reporter d’images, ou JRI, filme un sujet avec sa caméra. Souvent, il est aussi chargé du commentaire et du montage.

Certains reporters sont envoyés sur le terrai n par des rédactions ou des agences de presse. D’autres sont des pigistes, des journalistes indépendants qui réalisent des sujets pour les vendre ensuite aux médias intéressés.

Ce métier peut être très dangereux, notamment pour les reporters de guerre, spécialisés dans les conflits armés. On appelle « grands reporters » les journalistes qui se déplacent en permanence dans le monde pour couvrir

l’actualité ou qui sont reporters depuis de nombreuses années. Une profession essentielle pour apporter au public des informations fiables.

Réalisateur : Jacques Azam Nom de l'auteur : Jacques Azam

Producteur : Milan Presse, France Télévisions

Année de production : 2020 Année de diffusion : 202

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Etape 2 : Quelles sont les qualités d’un bon reporter ? Niveau 1

1. Trouvez dans la grille ci-dessous, dix adjectifs qui définissent les qualités d’un bon reporter :

Niveau 2 :

1 Recherchez les dix mots suivants dans la grille ci-dessous : - Observateur

- Combatif - Impliquée - Offensif - Engagée - Secret

- Expérimenté - Curieux - Discret - Connaisseur

2. Complétez le tableau : dans chaque groupe classez deux adjectifs liés par le sens, à partir des adjectifs relevés dans la grille (niveau 1) ou à partir de la liste précédente ( niveau 2 ).

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5

3. Mise en commun

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Etape 3 : Paroles de grands reporters

1. Lecture de chaque extrait.

2. Associez chaque groupe de mots à l’un des extraits proposés.

3. Indiquez dans le tableau le(s) termes(s) qui vous ont aidés à répondre.

EXTRAIT CITATION GROUPE INDICE ISSUE DE LA

CITATION

Marc Kravetz, Grand reporter à Libération, Prix Albert Londrès

1980.

« Ne pas regarder le monde de loin avec notre lorgnette mais aller où ça se passe et marcher avec, sans savoir vers où, mais marcher »

Alain Louyot, Grand reporter, Prix Albert Londres

1985.

« Le reporter doit parfois se faire caméléon (…) il ne s’agit pas de cacher son identité de journaliste mais de se faire oublier dans le feu de l’action

Annick Cojean, Grand reporter au Monde, Prix Albert Londres 1996.

Est-ce un métier, cette activité qui envahit votre vie, vos pensées, vos rêves, vos élans ? Allons donc ! C’est beaucoup plus que cela. Un mode de vie. Un engagement »

Philippe Pujol, journaliste, Prix Albert Londres, 2014

Si on y réfléchit bien, dans la presse aujourd’hui, ce sont les localiers qui sont le plus souvent sur le terrain, ce sont ceux qui font le plus de reportage, ceux qui rapportent l’info. (… ). Nous sommes une espèce de « grands reporters », sans le statut. On a une connaissance approfondie de notre territoire, et un regard. C’est en cohérence avec Albert Londres qui descendait dans la rue et racontait la vie.

Albert Londres, Grand

reporter,1884

« Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »

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Etape 4 : Activité d’écriture.

Niveau 1

1. En vous aidant de vos réponses, rédigez un texte de dix lignes qui explique comment être un bon reporter. Utilisez au moins cinq adjectifs trouvés dans la grille de mots mêlés.

Niveau 2

1. A partir du tableau, complétez le texte suivant :

Tout d’abord, pour être un bon reporter, il faut être……….

Ensuite, il est nécessaire d’être………et………

Enfin, un bon journaliste, doit comme Albert Londres se montrer ………

2. Quel est le point commun de tous ces extraits ?

Ce sont tous des journalistes /grands reporters et ils ont tous remporté le prix Albert Londres.

3. Selon vous, en quoi consiste ce prix ? Eléments de réponse :

Le prix Albert-Londres, créé en 1932 et décerné pour la première fois en 1933, couronne chaque année, à la date d'anniversaire de la mort d'Albert Londres, les meilleurs « grands reporters » francophones. Il se décline en trois catégories : Prix de la presse écrite, Prix audiovisuel, Prix du livre.

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SEANCE 2 :A LA DECOUVERTE D’ALBERT LONDRES

Qui est Albert Londres ? Etape 1 : Albert Londres, La légende du journalisme.

Document vidéo ; Albert Londres, La légende du journalisme, 15/11/2021

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/albert-londres-la-legende-du-journalisme

Niveau 1

✓ Après avoir visionné la vidéo, répondez aux questions suivantes : 1. Quelle est la devise d’Albert Londres ?

2. En quelle année, le prix Albert Londres a-t-il été créé ? Par qui ? 3. Indiquez deux sujets d’enquête réalisés par Albert Londres.

4. Comment est qualifié le style d’écriture du journaliste ?

5. Selon son biographe, Pierre Assouline, qu’est ce qui différencie Albert Londres des journalistes d’aujourd’hui ?

6. Quelle est l’année de sa mort ?

Niveau 2

1. Regardez le reportage et cochez les thématiques présentes dans le portrait d’Albert Londres :

□ Son enfance

□ Son style d’écriture

□ Ses sujets d’enquête □ Sa conception du journalisme □ Sa relation avec sa fille

□ Ses lectures

□ Les conditions de sa mort □ Ses amitiés

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Niveau 3

1. Ecoutez le reportage et soulignez la bonne réponse dans chaque phrase.

o Pour Albert Londres, le rôle du journaliste est de refléter la vérité / de commenter l’actualité.

o Albert Londres est mort en 1932/1933.

o Le prix Albert Londres est une récompense importante dans le domaine du journalisme / est le titre d’une enquête du journaliste.

o Albert Londres a dénoncé des injustices / des complots.

o Sa manière d’écrire était compréhensible pour tout le monde / difficile à comprendre.

o Il meurt lors d’une guerre / lors d’un incendie.

Etape 2 : Présentation d’Albert Londres Niveau 1 :

1. En individuel ou en binôme, écrivez le portrait d’Albert Londres en quelques lignes.

Niveaux 2 et 3 :

1. Complétez le texte suivant avec les mots suivants :

prix/ injustices / imagée/ reportages /récompense / grand reporter/Chine/vive/incendie Albert Londres est un ………..français né en à Vichy en 1884.

Il a consacré sa vie à réaliser des ………..à travers le monde.

Dans ses enquêtes, il a dénoncé de nombreuses……….. telles que les conditions de vie au bagne ou la surexploitation des travailleurs noirs en Afrique.

Son écriture est ………..et………. .

Il meurt en 1932 dans l’………du paquebot qui le ramenait en France, après un dernier voyage en

………. .

L’année suivante, un ……….Albert Londres voit le jour. Il………le reporter ayant réalisé le meilleur reportage de l’année.

Etape 3 : Activité orale : Présentez le grand reporter Albert Londres

1. Vous êtes journaliste à la radio, vous présentez Albert Londres à vos auditeurs

(enregistrement sur smartphone/ Vocaroo ou Audacity). Vous attachez une attention particulière au volume et au débit de votre communication orale. Vous veillez à bien articuler.

Vous trouverez un exemple de grille d’évaluation à l’oral en Annexe (3). En effet, cet exercice peut être l’occasion de mettre en avant les caractéristiques importantes d’une prestation orale.

Pour les élèves en difficultés, prévoir une lecture à haute voix de leur production. (Cf fiche élève : Comment lire à haute voix ? En Annexe (4).

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SEANCE 3 : A LA DECOUVERTE DUNE ŒUVRE D’ALBERT LONDRES :MARSEILLE,PORTE DU SUD

Comment la table des matières nous donne-t-elle des indices sur l’œuvre ? Entrée dans le thème : A l’oral

1. Selon vous, quelles images évoquent le titre, les mots du titre ?

2. Albert Londres écrit que Marseille est « une porte monumentale, où passeraient, flux et reflux, les cent visages du vaste monde1 » expliquez cette phrase.

Etape 1 : Activité autour de la table des matières.

3. Dans la table des matières, choisissez trois titres qui, selon vous, correspondent aux thèmes suivants et recopiez-les dans le tableau :

La mer La Ville Le voyage

Les gens (habitants, les personnes) Table des Matières :

I. Mes bateaux vont partir II. Les cent visages du monde III. Sur le quai avec les ballots IV. On part pour la Chine V. La Canebière

VI. Place de la Joliette VII. Émigrants

VIII. Le grand détatoueur IX. Marins au long cours

X. La « guerre » mystérieuse de l'opium XI. Le maquis

XII. Épaves

XIII. L'envers du port

XIV. Jeunes gens, allez voir le phare

La mer La ville Le voyage Les gens

A l’oral : demandez aux élèves quelles sont leurs hypothèses de lecture ?

Trace écrite : Dans cette table des matières, plusieurs thématiques de l’œuvre se dégagent et laissent des horizons d’attente. (S’appuyer sur les horizons d’attente proposés par les élèves).

1 Albert Londres, Marseille, Porte du Sud, Arléa,2008, p.18

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Etape 2 : Travail autour du lexique du mot mer

Etape 3 : Activité d’écriture autour du mot « mer » Niveau 1 : Vagabondage étymologique :

A partir de la fiche du mot « mer », réalisez une définition qui sera publiée dans le dictionnaire.

………

………

………

………

………

………

………

Niveau 2

Rédigez une production d’au moins cinq lignes sur le thème « un jour au bord de la mer » ou « un jour de tempête au bord de la mer ». Vous devez utiliser au moins cinq éléments de la fiche mot.

Outils d’étayage : dictionnaire, dictionnaire bilingue, tableau de conjugaison, amorces de phrases, liste de vocabulaire, imagiers, texte modèle…

Etape 4 : Mise en commun : Lecture à haute voix de chaque production Grille évaluation orale en Annexe 3.

Fiche élève : Comment lire à haute voix ? En Annexe 4.

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POUR VOUS AIDER :

La fiche « MER » extraite du site VOCANET, travaux autour du Lexique de Jacqueline Picoche : http://www.vocanet.fr/

MER, n.f.

MAR- : base savante d'origine latine servant à former des mots exprimant l'idée de mer.

I. La mer méditerranée et l'océan atlantique.

1) Les MERS sont de vastes étendues d'eau, couvrant la plus grande partie de la planète. Les mers les plus grandes sont appelées

OCÉANS. Selon les endroits, la mer est plus ou moins profonde.

Les régions voisines des mers jouissent d'un climat MARIN, syn. MARITIME, humide, venteux et relativement tempéré ; les régions voisines des océans jouissent d'un climat OCÉANIQUE. L'étude scientifique des mers est l'OCÉANOGRAPHIE.

L'eau de mer, salée, s'oppose à l'eau douce des cours d'eau et des sources. Fig. Ce que je vous demande de faire, ce n'est pas la mer à boire : ce n'est pas une tâche démesurée, impossible.

En certains endroits, une terre émerge de la mer, c'est un ÎLE.

2) Les FLOTS de la mer, son eau toujours en mouvement, sont parcourus de courants marins de températures différentes, comme le courant du Labrador (froid) ou le Gulf Stream (chaud) qui influent sur le climat des régions CÔTIÈRES.

Sous l'action de la lune, la mer monte puis descend, syn. se retire, c'est le phénomène des MARÉES. - À marée basse, le bateau attend la marée haute pour prendre la mer : pour commencer à naviguer. - Lorsqu’à la suite du naufrage d’un pétrolier du pétrole se répand à la surface de l’eau, il se produit une marée noire.

3) L'état de la mer dépend de l'action du vent qui soulève des VAGUES plus ou moins hautes selon la force du vent. S'il n'y en a pas, on a une mer d'huile, un calme plat. Si elles sont petites, la mer est belle, calme ; si elles sont plus hautes, elle est forte, grosse, il y a de la tempête.

4) Le bord de la mer : la partie de la terre, plus ou moins large, qui borde la mer, et s'oppose à la haute mer, syn. le LARGE (nom).

Syn. la CÔTE, marquée de certaines particularités géologiques : une côte plate, sableuse.

Un bras de mer est une étendue de mer plus longue que large, resserrée entre deux côtes.

Sur certaines côtes plates et bien ensoleillées, des MARAIS salants permettent d'extraire le sel marin ou de mer.

Beaucoup de gens vont à la mer pour passer leurs vacances sur la côte, syn. au bord de la mer. Ils y prennent des bains de mer, y

pratiquent des sports de mer.

II. Les gens de mer et la marine.

1) Un État est une puissance maritime s'il possède une MARINE, concrétisée par une FLOTTE : un ensemble important de grands BATEAUX. Une marine marchande assure le commerce maritime, et une marine de guerre garantit une certaine maîtrise des mers, avec une infanterie de marine et des fusiliers marins. - Une flotte de pêche assure le ravitaillement en poissons. - Un ensemble moins important de bateaux est une FLOTTILLE.

Pour d’autres sens de côte, voir les articles NEZ et MONTER.

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Les gens de mer sont des marins. Ils prennent la mer sur un bateau commandé par des officiers de marine dont le principal est le capitaine, qui commande à tout l'équipage. - Un marin d'eau douce (ironique) ne NAVIGUE que sur les lacs et les rivières.

Un marin pêcheur, un professionnel qui a pour métier d'aller pêcher en mer dans un bateau de pêche.

2) Différents types de bateaux, syn. EMBARCATIONS, sont construits dans des chantiers NAVALS. Ils portent des noms très variés selon :

leur taille : une BARQUE est un petit bateau, et un NAVIRE, un grand bateau.

le genre d'énergie qu'ils utilisent : un VOILIER marche à la voile, par la force du vent, un VAPEUR, à la vapeur, mais le temps de la marine à voiles est passé, et même celui de la vapeur ; aujourd'hui la plupart des bateaux fonctionnent au gasoil.

leur destination : un CARGO est destiné au transport des marchandises ; un PÉTROLIER au transport du pétrole, un

PAQUEBOT au transport des voyageurs qui y font des croisières.

Un CUIRASSÉ, un PORTE-AVIONS sont des navires de guerre de même que les SOUS-MARINS qui permettent de naviguer sans être vu. - Sur un navire de guerre, les marins, syn. fam. les gars de la marine, portent un uniforme spécial de couleur bleu marine, avec un béret de marin à pompon rouge et un col marin.

3) Les marins sont souvent en mer, ils naviguent en pleine mer. Ils utilisent des instruments de

NAVIGATION. - Parti du Portugal, un grand NAVIGATEUR, Magellan, a fait le premier le tour du monde.

Il faut avoir le pied marin pour naviguer, et ne pas souffrir du mal de mer. - Un homme à la mer ! : cri d'appel au secours en cas d'accident.

4) Un PORT de mer ou port maritime (par opposition à un port fluvial) est un abri naturel ou un endroit de la côte aménagé pour servir d'abri aux bateaux, au moyen de jetées. C'est là que les hommes et les marchandises EMBARQUENT (n. d’act. EMBARQUEMENT) pour une traversée, ou DÉBARQUENT (n. d’act.

DÉBARQUEMENT) en arrivant. Les navires ACCOSTENT. Selon la nature du trafic, on distingue des ports de guerre, des ports de commerce, et de petits ports de plaisance.

5) Emplois figurés du vocabulaire maritime.

Restons tranquilles, ne parlons pas de cette vilaine histoire, il ne faut pas faire de vagues : causer des troubles, des problèmes.

En voiture, nous avons roulé toute la journée, et nous sommes arrivés à bon port : sains et saufs, sans accident.

Dans la rue, j'ai été accosté par un inconnu qui m'a demandé deux euros.

Le ministre a débarqué son chef de cabinet : il s'est séparé de lui.

Nous nous sommes embarqués dans une sale affaire.

- Nous sommes dans le même bateau : nous sommes ensemble dans la même situation difficile et nous allons devoir régler ensemble les problèmes qui se posent à nous.

Max navigue à vue : il conforme sa conduite aux circonstances, comme un marin sans carte ni instruments, qui ne se guide que sur ce qu'il voit.

Max sait mener sa barque, mène bien sa barque : il conduit sa vie, mène ses affaires d’une façon habile et avisée.

Max met les voiles, lève l’ancre : il part, s’en va.

Pour d’autres mots de la famille de flotte, voir l’article EAU.

Pour d’autres sens de port, voir l’article PORTER.

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SEANCE 4 :MARSEILLEET SON PORT

En quoi cette vision de Marseille est-elle une invitation au voyage ? Extrait 1

C’est un port, l’un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les parallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus loin des mers. Il est l’un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de sa lumière les cinq parties de la terre. Il s’appelle le port de Marseille.

Il a plus de cinq kilomètres de long. Il n’en finit pas. Peut-être bien a-t-il six, ou même sept kilomètres.

Môle2 A, Môle B, Môle C. Il va presque jusqu’au milieu de l’alphabet, le port de Marseille...

C’est le marché offert par la France aux vendeurs du vaste monde. Les chameaux portant leur faix3 vers les mahonnes4 d’au-delà nos mers, sans le savoir, marchent vers lui. Port de Marseille : cour d’honneur d’un imaginaire palais du commerce universel.

Tous les vieux noms connus des hauts barons de la mer sont affichés là, aux frontons de ces môles, comme une courtoise invitation au voyage. La Paquet, la Transat, la Cyprien Fabre, les Chargeurs Réunis, les Transports, les Messageries Maritimes à tête de licorne. La Peninsular. La Nippon Yusen Kaisha. Où voulez-vous aller ? Au Maroc, en Algérie, en Tunisie ? Au Sénégal, en Égypte ? Au Congo, à Madagascar ? En Syrie, à Constantinople ? Au Tonkin ? Aux Indes ? En Australie ? En Chine ? En Amérique du Sud ? Faites votre choix. Ici, on embarque pour toutes les mers, pour la Rouge et la Noire, pour tous les détroits, tous les canaux, tous les golfes. On vous en montrera, des pays ! On vous en fera connaître, des choses insoupçonnées ! Pas un coin, si bien endormi qu’il fût, que nous n’ayons déjà réveillé autour du monde. On part pour tous les océans, l’Atlantique, l’Indien, le Pacifique.

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud, chapitre I, Arléa, 2008, p. 9 Etape 1 : Entrée dans l’œuvre

Niveau 1

1. Quel est le lieu décrit par Albert Londres ? Quelle vision en a le journaliste ? Menez l’enquête et relevez dans le passage au moins trois expressions qui le prouvent.

2. Pourquoi peut-on dire que le port de Marseille est « une invitation au voyage » ?

3. Quel est le pronom personnel utilisé pour décrire le lieu ? Recopiez une phrase du texte où ce pronom est présent.

2 Môle : Ouvrage en maçonnerie construit à l’entrée d’un port et destiné à le protéger de vagues trop fortes.

3 Faix : Charge, corps pesant ; ce que porte ou soutient avec effort, difficulté, une personne, un animal… Lourd fardeau.

4 Mahonne : Galère turque de grande taille, qui naviguait autrefois dans les mers du Levant

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Niveau 2

1. Quel est le lieu décrit par Albert Londres ?

2. Complétez le tableau suivant en relevant les éléments dans le texte : Noms des bateaux

cités

Destinations (Pays évoqués )

Mers/ Océans

3. Quel thème est évoqué ici ? Cochez la bonne réponse :

□ La ville □ Le voyage □ L’Afrique

4. Quel est le pronom personnel utilisé pour décrire le lieu ? Recopiez une phrase du texte où ce pronom est présent.

Outils d’étayage :

Trace écrite :

Marseille est une invitation au voyage car ce port est une ouverture sur le reste du monde. Albert Londres évoque des pays exotiques, des paquebots illustres, des océans lointains. Il rend hommage à un lieu emblématique.

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Etape 2 : La voix de Marseille Extrait 2

C’est moi, Marseille...

Écoutez, c’est moi, le port de Marseille, qui vous parle. Je suis le plus merveilleux kaléidoscope des côtes.

Voici les coupées de mes bateaux. Gravissez-les. Je vous ferai voir toutes les couleurs de la lumière ;

comment le soleil se lève et comment il se couche en des endroits lointains. Vous contemplerez de nouveaux signes dans le ciel et de nouveaux fruits sur la terre.

Montez ! Montez ! Je vous emmènerai de race en race. Vous verrez tous les Orients le proche, le grand, l’extrême.

Je vous montrerai les hommes de différentes peaux, le brun, le noir, le mordoré, le jaune, nus en Afrique, en chemise aux Indes, en robe en Chine, et marchant sur des petits bancs au pays du Soleil-Levant.

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud, Chapitre I, Arléa, 2008, p. 11.

1. Qui parle dans ce texte ? Recopiez une phrase qui le prouve.

2. Quel pronom personnel est utilisé dans ce passage ? Est-ce le même que dans le premier texte ? Quelle différence faites-vous ?

3. Comment le lecteur est-il impliqué dans le texte ? Par quel pronom personnel Albert Londres, s’adresse-t-il à lui ?

Trace écrite

Dans cet extrait, la ville est personnifiée puisque c’est elle qui nous parle. On peut l’observer par l’emploi des pronoms personnels « je », « moi » contrairement au premier extrait dans lequel le pronom personnel « il » était utilisé. Le pronom personnel « vous » sert à impliquer le lecteur.

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Etape 3 : Marseille en voix et en images

Gravissez les coupées de mes bateaux. Je vous conduirai vers toutes les merveilles des hommes et de la nature. Je mène à Fez, aux Pyramides, au Bosphore, à l’Acropole, aux murailles de Jérusalem. Je mène aux temples hindous du Sud au Taj-Mahal, à Angkor, à la baie d’Along et même jusqu’à Enoshima !

Je vous ferai voir des oiseaux qui plongent et des poissons qui volent. Embarque-toi ! embarque-toi ! Tu arracheras des ananas, tu mangeras des mangues, tu boiras le lait de la noix des cocotiers. Tu verras des arbres en feu, mais qui ne flambent pas, quoiqu’ils s’appellent des flamboyants. Tu verras les champs de thé, les grandes plaines inondées où le riz qui pousse n’est encore qu’un tapis de velours frémissant et vert. Tu verras des arbres alignés à l’infini ainsi que les soldats d’une armée immense. Comme eux ils saignent mais ce n’est que du caoutchouc pour te permettre de rouler en automobile.

Tu verras les vaches à bosse et à tête plate se promener dignement sur les plus beaux trottoirs des plus grandes villes. Tout un peuple les saluera avec respect et tu leur céderas la place devant les étalages, parce que là-bas, elles ne font pas partie de la race animale mais de la race divine et que toi, tu n’es qu’un homme.

Tu apprendras que les singes ne vivent pas derrière des grilles, mais en grande assemblée libre. Ils ne se dérangeront guère quand tu passeras et, la première fois, en les apercevant de loin, tu croiras diriger tes pas vers une tribu d’indigènes.

Si tu es chasseur, tu tueras des lions où il y a du zèbre, des tigres où il y a du chevreuil. Mes bateaux sifflent.

Ils vont lever l’ancre. Monte ! Tu ne peux imaginer ce que je vais encore te dévoiler. Ce sont des miracles.

(… )

Tu verras qu’il n’y a pas qu’un soleil, comme le prétendent les physiciens célestes, mais deux : le bon soleil qui donne le sourire à l’enfant, réjouit le malade, fait chanter les tuiles des toits, les feuilles des arbres, les toilettes des femmes et le cœur des hommes, puis le méchant soleil qui tombe sur l’enfant, le malade, les tuiles, les feuilles, les femmes, les hommes et assomme tout.

Je te ferai sentir la chaleur mortelle ; entendre les vents des déserts ; observer toutes les religions. Peut-être te montrerai-je un typhon. Je suis le port de Marseille. C’est moi qui te parle. Vois mes bateaux qui s’en vont...

J’étais sur ce chemin qui domine le bassin de la Joliette. Le port s’ouvrait devant moi. Quatre bateaux, sortis par la passe opposée, prenaient le large, lentement, vers le Sud.

L’un était couleur terre de Sienne, ses deux cheminées semblaient lui entrer dans le corps. C’est un Anglais, en route pour Bombay. Le deuxième était tout noir, avec un haut château dominant son avant. Il était

français et s’en allait vers Yokohama. Le troisième était français aussi, mais tout blanc et ses cheminées portaient au sommet une collerette tricolore. Il cinglait vers la Syrie. Le quatrième était un tout petit torpilleur américain quittant l’Europe, couleurs au vent...

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud, chapitre I, Arléa, 2008, p. 12 à 15.

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Etape 3 : Marseille en voix et en images

1. Choisissez votre passage préféré dans le texte.

2. Réalisez un power point qui présente ce passage :

• Ouvrez le power point et enregistrez la lecture de ce passage

• Recherchez des images qui correspondent au texte pour l’illustrer

3. Présentez votre travail à la classe qui doit deviner en regardant la diapositive le passage choisi.

4. L’écoute de votre enregistrement audio dévoilera la bonne réponse.

A titre d’exemple :

Grille évaluation orale en Annexe 3

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Etape 4 : J’écris ma ville Niveau 1 :

A la manière d’Albert Londres faites parler votre ville aujourd’hui ! Aidez-vous de cette grille pour réaliser votre production. Complétez-la pour vérifier que vous n’avez rien oublié. Vous pouvez relire le texte de la séance pour vous aider.

OUI NON APPRECIATION DU PROFESSEUR

Votre texte débute par

« Écoutez, c’est moi,

………, qui vous parle. » Vous utilisez le pronom

personnel

« Je »

Votre texte évoque les habitants et les paysages de ma ville.

Vous donnez une vision positive de votre ville

Vous veillez à soigner votre expression (orthographe, construction des phrases,

ponctuation…)

Vous utilisez une comparaison et une personnification Votre production comportera

minimum 10 lignes

Niveau 2 : Décrivez votre ville à partir d’une photographie ou plusieurs photographies.

Outils d’étayage : dictionnaire, dictionnaire bilingue, tableau de conjugaison, amorces de phrases, liste de vocabulaire, imagiers, cahier, texte modèle…

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SEANCE 5 :MARSEILLE :TERRE DEXIL /TERRE DEXILES

Pourquoi peut-on dire que l’on retrouve à Marseille « Les cent visages du vaste monde » ?

À la gare de Damas, un matin, j’ai réellement entendu pleurer. C’était un chœur de pleurs.

Les « choristes » étaient groupés et, tous ensemble, avec une conscience remarquable, ils pleuraient en mesure.

Le train n’allait qu’à cent trente-quatre kilomètres de là, à Beyrouth.

- Chaque fois qu’un des leurs part pour Beyrouth, tous viennent-ils pleurer ainsi sur le quai ? On me répondit que ce devait être un émigrant.

Il s’en allait avec une caisse d’oranges. Quand il aura mangé les oranges, la caisse lui servira de valise.

Maintenant il n’en a pas besoin. Avant de pouvoir acheter une seconde chemise, celle que l’on a se porte sur le dos.

- Va plutôt au Brésil, c’est meilleur, lui lançait la voix déchirée de son épouse.

Il irait où il pourrait. Sa destinée se jouerait à Marseille.

De partout ils arrivent à Marseille. Le grand caravansérail des temps modernes est ici, rue Fauchier. (C’est bien le nom de cette rue.) Il s’appelle Hôtel des Émigrants. Il n’est pas en Europe bâtiment plus nostalgique.

C’est le foyer des hommes sur la branche.

Venez les voir. Ils ne ressemblent pas à tout le monde. La décision qu’ils ont prise les marque. On respire, dans ces couloirs, l’atmosphère des salles de jeux. C’est leur vie qu’ils jettent sur les tapis en criant : « Banco ! » Et ils ne sont pas des aventuriers !

Il y a donc la guerre dans leur pays qu’ils fuient ainsi ? Oui ! La guerre de la faim.

Les uns désertent les pays trop habités, les autres les terres ingrates. Ils s’en vont, par la grande route de l’eau, mendier une patrie.

La leur n’était plus capable de les faire manger.

Ils deviendront Argentins ou Brésiliens. Pour l’heure, ils sont encore ce qu’ils sont. Chacun reste dans son coin, même pour peler les pommes de terre.

Il y a des tranches de Polonais, des tranches d’Espagnols, des tranches de tous les autres. Cela fera bientôt un même gâteau, mais bientôt seulement ! La langue commune qui deviendra la leur rassemblera un jour tous ces morceaux. Pour l’instant, si l’on en veut goûter, il faut les manger à part, ils ne sont pas encore de même farine.

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud, chapitre VII, Arléa, 2008, p. 59-61.

(20)

20

Doc. 1

A l’oral : Traduisez ces cinq questions.

Des précisions sur la règle des 5 W : https://www.isfj.fr/actualites/2021-journalisme-5w/

Travail de groupe : Les élèves répondent en groupe aux questions suivantes

1. Montrez que l’extrait proposé répond à la règle des 5 « W ».

2. Comment procède le journaliste pour obtenir des informations ?

3. A quoi les émigrants sont-ils comparés dans le dernier paragraphe ? Que veut montrer le reporter avec cette image ?

4. Qu’est ce qui permettra d’unir tous ces hommes ? Pourquoi ?

POINT INFO !

Un article doit

impérativement répondre à la règle des 5 « W ».

(21)

21

SEANCE 5 BIS :MARSEILLE :TERRE DEXIL -TERRE DEXILES

Comment des œuvres artistiques d’aujourd’hui font-elles écho au Marseille d’Albert Londres ? Etape 1 : Découvertes artistiques

Documents 2 et 3

DOCUMENT 2 DOCUMENT 3

Date

Nom de l’artiste Nature

Ce que je vois

Ce que l’artiste a voulu évoquer

Donnez un titre au document

Trois mots pour exprimer mes émotions

1. Quelle relation ces documents ont-ils avec le texte de la séance 5 ? Choisissez une phrase qui le prouve.

2. Selon vous, qu’est-ce qui pousse ces hommes à partir ?

3. D’après vous, que représente le vide de l’homme sur le document 3 ?

✓ Donnez aux élèves les titres des œuvres dont sont extraits les documents.

Cécile Rousset pour l’œuvre de Laurent Gaudé, Eldorado, 2006 (Eldorado est un mot d'origine espagnole (el dorado : le doré). C'est une contrée mythique supposée regorger d'or et située en Amérique du Sud selon les conquistadores du XVIème siècle).

Lien :

https://lesateliersactessud.fr/wp-content/uploads/2021/02/Extrait-Eldorado-Laurent-Gaude.pdf

Bruno Catalano, Les Voyageurs : Le grand Van Gogh : série de dix sculptures exposée à Marseille dans le cadre de Marseille capitale européenne de la Culture en 2013.

Lien : https://brunocatalano.com/sculpture-bronze/sculpture-en-bronze-bruno-catalano.php?galerie=1

Trace écrite :

Ces deux œuvres artistiques font écho au Marseille d’Albert Londres. En effet, même si presqu’un siècle les sépare, on peut constater que les questions de l’exil et des migrations sont toujours d’actualité. Si le texte d’Albert Londres témoigne de la souffrance des exilés des années 1930, ces œuvres contemporaines révèlent le destin douloureux de ces hommes.

PROLONGEMENTS :

Le site de l’artiste pour voir les autres sculptures :

https://brunocatalano.com/sculpture-bronze2/sculpture-en-bronze-bruno-catalano.php?galerie=1

Une interview de Bruno Catalano :

https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/sculpture/les-voyageurs-du-sculpteur-bruno-catalano-font- escale-a-luneville_4105465.html

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22 Doc 2 : Cécile Rousset pour l’œuvre de Laurent Gaudé, 2006

Doc 3 : Bruno Catalano, 2013.

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SEANCE AP: CARNET DE ROUTE D'UN EXIL Etape 1 : Sur le chemin de l’exil

1. Rendez-vous à l’adresse suivante :

https://www.lemonde.fr/international/visuel/2015/12/18/dans-le-telephone-d-une-migrante- syrienne_4834834_3210.html?xtref=https://t.co/Ag3S5b2xvE

2. Présentez le document en quelques lignes (n’oubliez pas la règle des 5 W ! voir séance 3) Vous devez cliquer sur tous les onglets !

3. Qui participent à cette discussion ? Quels sont leurs liens ?

4. A la lecture du fil WhatsApp, indiquez les différents thèmes/sujets évoqués.

5. Où se termine le périple des deux personnages ?

Etape 2 : Faire une interview / rédiger une lettre

Vous devez interviewer Dash.

Préparez cinq questions à lui poser après la lecture de son fil whattsapp.

Une fois les questions rédigées, chaque élève les donne à son voisin qui doit en imaginer les réponses.

Restitution orale sous forme de jeu de rôle (Cf grille d’évaluation à l’oral, Annexe 3)

L’élève qui a formulé les questions joue le rôle du journaliste et celui qui a répondu joue le rôle de Dash.

Possibilité de filmer ou d’enregistrer l’interview.

Ou

Dash écrit une lettre à l’un de ses proches pour lui raconter sa nouvelle vie en Europe.

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Séance en relation avec l’objet d’étude : DIRE, LIRE ET ECRIRE LE METIER SEANCE 6 :TRAVAILLER SUR LE PORT DE MARSEILLE

Comment mieux connaître la vie et les métiers des travailleurs du port ?

Extrait 1

Vers six heures trente du matin vous sentez tout de suite que les trams qui passent ne sont pas faits pour vous. Ce sont les trams bleus.

Ils ne sont pas du même bleu que les trains qui, à Calais, prennent les Anglais pour les conduire sur la côte. Le bleu des trams de Marseille est à l’intérieur des voitures. Il est sur le dos des voyageurs. Ce bleu est celui des habits de toile des ouvriers sans profession, les dockers.

Ils vont place de la Joliette.

C’est une grande place à terre-plein. Un haut immeuble frotté d’architecture la flanque à gauche : la compagnie des Docks. En face, un poste de police. Autour, les sièges des syndicats. Des bars.

Les dockers arrivent. Ils ne vont pas au travail, ils viennent chercher de l’embauche. Alors la place prend son véritable visage. Elle devient une foire aux hommes.

Albert Londres, Marseille, porte du sud. Arléa, 2008, chapitre VI, p.53-54

Etape 1 : Mener l’enquête

Niveau 1

1. Menez l’enquête et répondez aux cinq questions du journaliste ( cf Séance 3 ).

Niveau 2

Reliez chaque phrase à la bonne proposition : ●ouvriers Les dockers sont des ●commerçants ● chauffeurs

Ils se rendent ● Place du Capitole ● Place de la Joliette ●Place de la Concorde

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25

● le soir Ils y vont ●l’après-midi ● le matin ● rouge Ils portent des vêtements ● noirs ● bleus

● des cafés

Sur la place, on trouve ● un commissariat ● des immeubles

Extrait 2

Qu’est-ce qu’un docker ? On vous répondra : « C’est un homme qui charge ou décharge les navires dans les ports. » Eh bien ! celui qui aura fait cette réponse, si exacte qu’elle puisse paraître, ne vous aura rien répondu de bon.

Évidemment, un docker est un homme qui coltine des ballots dans les docks. Mais quel est cet homme qui s’est fait docker ? On apprend à être mécanicien, chaudronnier ou maçon. On devient docker. Être mineur, forgeron, ébéniste, c’est avoir un métier. Docker n’en est pas un. On n’est pas ouvrier en étant docker. Si les circonstances l’exigeaient, il me faudrait du temps pour être horloger, couvreur ou vitrier. Le lendemain matin, à sept heures, je serais docker. On rencontre des ouvriers parmi les dockers, ce sont justement des ouvriers sans travail. Un docker est un homme qui travaille durement pour la seule raison qu’il n’a rien à faire.

Mais il faut manger.

D’où viennent-ils ? Ils ont couché à la Belle-de-Mai. C’est le quartier le plus accueillant pour les gens en peine.

Mais d’où venaient-ils ? Ce sont des nomades français, arabes, syriens, espagnols, belges, italiens. Que font-ils à Marseille, puisqu’ils n’ont rien à y faire ? Ils y font les dockers !

(… ) Ceux-là ne peuvent cacher leur profession, ce sont les charbonniers. On va au charbon quand on ne peut plus, mais plus du tout, faire autre chose. Un charbonnier de quai est moins ouvrier encore qu’un docker. Il est un déchet du port, un débris de la vie. (…)

Il n’y a pas d’Arabes, pas de nègres chez les charbonniers. Ils sont immédiatement après le dernier barreau de l’échelle sociale, c’est-à-dire tout à fait par terre.

Ce sont des Blancs d’Europe : déserteurs espagnols, grecs, enfin de tout ! Des Français. Je n’ai rien su d’eux. Un seul m’a dit quelques mots dans ce souterrain du quai des Anglais où j’allais les voir manger. (… )

C’est la légion étrangère sociale !

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud. Arléa, 2020, chapitre VI, p.54 Etape 2 : Marseille et ses travailleurs

Niveau 1

1. En quoi consiste le métier de Docker ?

2. De quels pays viennent-ils ? Quel constat peut-on faire ? (Lien avec la séance Marseille, terre d’exilés)

3. Quelle hiérarchie Albert Londres établit-il entre les travailleurs des quais ?

4. Quelle expression emploie-t-il pour désigner la catégorie sociale la plus défavorisée ? Expliquez cette expression.

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Niveau 2

1. Reliez chaque titre à un paragraphe : Le métier de charbonnier

La nationalité des dockers Le métier de docker

2. Donnez la définition du métier de docker. (Trouvez dans le texte ce que fait le docker comme travail).

3. Quel est le métier le plus difficile décrit dans le texte ?

Extrait 3

Le soir ils traversent de nouveau la place. Ceux-ci ont brouetté5 de la chaux. Dur travail ; ils ont toussé souvent depuis ce matin. Ceux-là sont saupoudrés d’une poudre couleur chair, ce sont les porteurs de sacs de blé. Mauvaise, la poussière du blé, surtout dans les cales. Ils ont bu beaucoup. D’autres ont déchargé des tonnes de cacahuètes. Les saletés qu’ils ont dans les cheveux viennent de Pondichéry6. Ceux-ci crachent, c’est à cause du salpêtre7. Ces autres pleurent, ils ont entassé du soufre. En voilà qui frottent leurs mains sur la bordure du trottoir, pierre ponce municipale ; ils étaient au gambier ! Ces hommes de bronze qui luisent comme des lépreux hindous sortent de la mine de plomb. En voilà qui ont les bras qui « grelottent ». On a envie de leur donner de la quinine8, mais ils n’ont pas la malaria, ce ne sont que des hommes de treuil. Et voici les hommes des barils de ciment, ils se secouent. Ces autres surgissent du noir animal. Il en est qui empoisonnent : ils travaillent aux matières périssables. Ces plus vieux qui semblent si fatigués et qui rapportent un léger butin ce sont les chiffonniers9 de la mer.

Riches de vingt-six francs, tous vont maintenant faire les hommes libres dans le grand Marseille aux bras toujours ouverts.

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud. Arléa, 2008, chapitre VI, p.57

5. Quels aspects du monde ouvrier Albert Londres décrit-il ? Relevez des expressions significatives.

6. Relevez une comparaison et expliquez-la.

7. Que dénonce-t-il dans cet extrait ?

Pour les élèves en difficultés, l’imagier peut être un bon outil d’étayage. Il est aussi possible d’adapter le texte (voir annexes 1 et 2).

5 Brouetter : soulever avec une brouette.

6 Pondichéry : Territoire en Inde.

7 Salpêtre : Tâches sur les murs à cause de l’humidité.

8 Quinine : Médicament contre la malaria

9 Chiffonnier : Personne qui ramasse des chiffons et autres objets abandonnées pour les revendre.

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Extrait 4 :

Les hommes qu’elles réunissent vivent exactement le contraire de la vie des autres hommes. Tous ont bien un métier, seulement ils ne l’exercent que lorsqu’ils vont se promener. La promenade terminée, ils n’ont plus rien à faire. Pour travailler, ils se promènent environ trois cents jours par an. Ils se promènent sur une piste circulaire appelée pont et qui rappellerait un vélodrome pour peu que l’on eût pris soin d’en relever les virages.

Ce ne sont pas des cyclistes. Ce sont des mécaniciens, des médecins, des intendants, des capitaines. Pendant qu’ils tournent sur cette piste, cette piste tourne autour de la terre. Ils conduisent, ils actionnent, ils soignent, ils ravitaillent, accrochés à une mappemonde atteinte du mouvement perpétuel. Ils voient trois fois plus d’hiver et d’été que sur le calendrier. Ils arrêtent le ventilateur pour charger le calorifère10. Ils jonglent avec les habits de drap, les habits de toile, les fourrures, les casques coloniaux et les bonnets de peaux de lapin. Midi n’est jamais midi à leurs montres. Ils passent leur existence à avancer ou à reculer leurs aiguilles. À Pâques, ils quittent Marseille. Ils naviguent quatorze jours, ils se retrouvent au Pirée. Tous les magasins sont fermés. Ils demandent pourquoi. On leur répond que c’est lundi de Pâques !

Ils ont des quantités d’amis et régulièrement, plusieurs fois l’an, ils vont rendre visite à tous, dans leur quartier : à Alger, à Tunis, à Suez, à Djibouti, à Zanzibar, à la Réunion, à Colombo, à Java, à Sydney, à Nouméa, à Papeete. Et, quand ils les quittent, le soir après le dîner, courant vers le bateau, ils leurs crient : « À bientôt ! »

Songez à l’embarras de la police dans le cas où l’un des ces hommes mourrait dans la rue sans pièce d’identité et un jour qu’il serait en civil. ! (…) Pour eux, l’année n’est pas divisée en jours, en semaines, en mois, mais en voyages. Le voyage est l’unité de leur temps.

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud. Arléa, 2008, chapitre IX, p.82-83 1. Quels autres métiers sont évoqués ici ? Pourquoi ?

2. Relevez tous les verbes qui témoignent des actions réalisées quotidiennement par les marins.

Quel est le temps utilisé ici ? (Évoquer avec les élèves le fait que la valeur du présent est ici celui qui traduit l’habitude)

3. Entourez sur le planisphère ci-dessous, tous les lieux évoqués dans cet extrait. Quelle phrase du texte pourrait-on associer à cette carte ?

4. Quels seraient les questions selon vous, que se poserait un policier « dans le cas où l’un de ces hommes mourrait dans la rue sans pièce d’identité et un jour qu’il serait en civil. » ?

5. Aimeriez-vous exercer un tel métier ? Justifiez votre choix.

Schéma de synthèse : Complétez le schéma à partir des réponses aux questions et des extraits étudiés.

10 Calorifère : Appareil de chauffage Extrait 1 : Albert Londres

évoque………

………

………

Extrait 2 : Le journaliste présente le métier de………. et met en avant………

………

………

Extrait 3 : Le reporter explique que ces métiers sont

………

………

………

………

………….

Extrait 4 : Il s’agit des métiers de

………

………

………

………

……….

LES TRAVAILLEURS DU PORT

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SEANCE 7 : LE VOYAGE DU REPORTER : DU PORT AU PHARE !

Albert Londres, porte-t-il un regard objectif sur Marseille ? Quel message cherche-t-il à nous transmettre ?

Au préalable pour la séance : les notions d’objectivité et de subjectivité Vidéo du CLEMI : Les journalistes sont-ils objectifs ? 4 mars 2021.

https://www.youtube.com/watch?v=g3aX7SpJY6s

❖ Lien pour réaliser le QCM et le texte à trous afin de vérifier que les élèves ont compris ces deux notions : https://www.quiziniere.com/#/PartageExercice/7G85OXWNGK

Allez à Marseille. Marseille vous répondra. Cette ville est une leçon. L’indifférence coupable des contemporains ne la désarme pas. Attentive, elle écoute la voix du vaste monde et, forte de son expérience, elle engage, en notre nom, la conversation avec la terre entière. Un oriflamme claquant au vent sur l’infini de l’horizon, voilà Marseille. Elle double son port d’un arrière-port. Ses Compagnies de navigation lancent chaque année des paquebots plus beaux que des châteaux. Les autres grandes nations font cependant davantage. Aidons Marseille dans sa montée. Toute l’Italie est derrière Gênes pour le pousser. La France ne connaît de Marseille que Marius et le mistral...

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud. Arléa, 2008, chapitre XIV, p. 133-134 Etape 1 : Albert Londres, subjectif ou objectif ?

Niveau 1

1. Dans le texte, relevez deux adjectifs qualificatifs et un groupe de mots qui définissent Marseille. Ont- ils une valeur méliorative ou péjorative ?

2. Connaissez -vous des expressions courantes (expressions idiomatiques) avec le mot leçon. Pourquoi Albert Londres affirme-t-il que « Marseille est une leçon » ?

3. Quel est le rôle du reporter dans cet extrait ? Selon vous, Albert Londres est-il objectif ? Eléments de réponse

Deux adjectifs mélioratifs « attentive » / « forte » qui traduisent le point de vue d’A. Londres. L’expression

« Marseille est une leçon » suggère que cette ville est riche d’enseignement et le reporter se positionne presque en « moraliste ».

Informer/ faire découvrir Marseille -Changer l’image de la ville de Marseille (stéréotypes/clichés).

Albert Londres est subjectif car il expose son point de vue sur la ville mais il s’appuie sur des faits pour informer ses lecteurs.

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30

Niveau 2

1.Soulignez dans le texte 2 mots et un groupe de mots qui valorisent Marseille.

2. Cochez les bonnes réponses.

Dans cet extrait, le reporter cherche à :

 donner une image négative de Marseille

 donner une image positive de Marseille

 inciter à mieux connaître Marseille en informant les Français.

 faire du tort à Marseille en diffusant des stéréotypes.

 changer les idées que les Français ont de Marseille.

3.Selon vous, entourez la bonne réponse

Albert Londres est subjectif car il donne son avis sur la ville de Marseille .

Albert Londres est objectif car il ne donne pas son avis sur la ville de Marseille.

Etape 2 : Activité orale sur les stéréotypes diffusés sur la ville de Marseille.

Au préalable visionner la vidéo du CLEMI : Les stéréotypes dans les médias, mars 2021.

Qu’est-ce qu’un stéréotype ? https://www.clemi.fr/fr/cles-medias/les-stereotypes-dans-les-medias.html Deux photos de presse pour entrer dans l’activité orale

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En 1927, Albert Londres affirme que « La France ne connaît de Marseille que Marius et le mistral » deux stéréotypes diffusés dans les années 1930.

A l’oral, présentez deux autres stéréotypes sur la ville de Marseille diffusés aujourd’hui dans les médias et développez d’autres informations valorisantes et méconnues de la ville et de ses habitants.

Etape 3 : Comment le journaliste achève-t-il son voyage ?

L’île Le Planier située à 15 kms du Vieux- Port de Marseille

https://tourisme-marseille.com/fiche/phare-du-planier-historique-et-photos-ile-du-planier-marseille/

Il est un phare à deux milles de la côte. Tous les soirs, on le voit qui balaye de sa lumière et le large et la rive.

Ce phare est illustre dans le monde ; il s’appelle le Planier. Quelle que soit l’heure où vous le regardiez, dites- vous qu’à cet instant on parle de lui sur toutes les mers et sous toutes les constellations. Quand on n’en parle pas, on y pense. Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ. Faites le voyage de Marseille, jeunes gens de France ; vous irez voir le phare. Il vous montrera un grand chemin que, sans doute, vous ne soupçonnez pas, et peut-être alors comprendrez-vous ?

Albert Londres, Marseille, Porte du Sud, Arléa, 2008 p. 134 Oral : Qu’est-ce qu’un phare ? Quelle est sa fonction ?

Niveau 1

1. Cherchez dans l’extrait un repère de lieu et un repère de temps qui permettent de situer le phare.

2. Que signifie l’expression « balaye de sa lumière et le large et la rive » ?

3. Comment le journaliste qualifie-t-il le phare ? Donnez un synonyme de l’adjectif.

4. A qui s’adresse-t-il ? Relevez un groupe nominal et un pronom personnel qui permettent de les identifier. Quel conseil le journaliste donne-t-il à ses lecteurs ?

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32

Niveaux 2 et 3

1. Soulignez dans le texte les éléments que l’on retrouve sur l’image.

2. « Faites le voyage de Marseille, jeunes gens de France ; vous irez voir le phare. Il vous montrera un grand chemin que, sans doute, vous ne soupçonnez pas, et peut-être alors comprendrez-vous ? »

A qui s’adresse Albert Londres ? Quel conseil donne-t-il ? 3. Donnez un titre à cet extrait du dernier chapitre.

Trace écrite :

Albert Londres achève son voyage de Marseille sur l’île du Planier en célébrant son phare très célèbre (« illustre ») situé à deux milles de la côte Marseillaise. Chaque nuit, le phare Le Planier illumine la mer jusqu’à Marseille. Il symbolise la porte d’entrée et de départ de Marseille vers le reste du monde.

Le journaliste adopte un regard subjectif et honnête. Il nous informe en précisant que le phare du Planier est très connu dans le monde (« on parle de lui sur toutes les mers… »). Il donne aussi des conseils aux « jeunes gens » en les incitant à venir découvrir le Phare et une ville méconnue, Marseille, riche d’enseignement et ouverte sur le monde.

Affiche Le Planier 1959 - Marseille Architectes : André Arbus et André Crillon patrimoine du XX ième siècle.

Source :

https://fr.calameo.com/books/005330199c886ae3534f3

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Etape 4 : A vos plumes !

Après avoir parcouru Marseille Porte du Sud, adressez une carte postale à l’un de vos proches (un parent, un ami…) dans laquelle vous racontez votre rencontre avec les lieux et les habitants qu’Albert Londres vous a fait découvrir.

OUI NON Appréciation du professeur

J’indique la date

Je complète à droite le nom et l’adresse de mon destinataire.

J’adresse ma carte à un(e) proche : Cher/ Chère……

Mon écrit commence par

« Je suis à Marseille depuis quelques jours… »

Je raconte les lieux et les

personnes découverts à Marseille grâce à Albert Londres

Je signe

Je prends soin de l’expression (orthographe, construction des phrases, ponctuation…)

Je relis mon texte et j’apporte des modifications si nécessaires.

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PISTES POUR LA CO-INTERVENTION

Décrivez les vêtements et accessoires que vous portez lorsque vous êtes en milieu professionnel.

Expliquez leur utilité. / Faire un parallèle avec le bleu de Chine porté par les travailleurs des quais.

Expliquez à votre enseignant d’enseignement professionnel quelles étaient les conditions de travail des dockers dans les années 30. // Quelles sont les contraintes/les difficultés/les tâches complexes de votre futur métier.

A la manière d’Albert Londres, écrivez un texte sur votre métier : « Qu’est-ce qu’un électricien… ? »

AUTRES PISTES POUR LA CO-INTERVENTION

SCENARIO PEDAGOGIQUE :

Recherche et lecture de faits divers mettant en scène des accidents de travail.

Répondre aux questions: 5 W : What, Why, Who, When et Where.

Selon vous, comment cet accident aurait-il pu être évité ?

Mise en commun. Analyse des réponses

Elaboration d’une charte de sécurité.

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37

P

OUR ALLER PLUS LOIN

:

Faire faire aux élèves un exposé sur le reportage d’un des vainqueurs du prix Albert Londres SOURCES :

Grands reporters, Prix Albert Londres, 100 reportages d’exception de 1950 à nos jours, collection 10/18, Editions des Arènes, 2010.

Qui sont les lauréats du Prix Albert-Londres depuis 1933, Horia Mustafa Douine, Le Figaro.fr 16/11/2021 Qui sont les lauréats du Prix Albert-Londres depuis 1933 (lefigaro.fr)

Site du prix Albert Londres

Prix Albert Londres – Prix Albert Londres (scam.fr)

Réaliser un exposé sur Andrée Viollis, alter ego féminine d’Albert Londres Andrée Viollis, grand reporter – Sur les pas d'Albert Londres (sur-les-pas-d-albert-londres.fr)

Travailler sur d’autres enquêtes d’Albert Londres « le redresseur de torts »

Présentation des différents reportages à travers un groupement de textes : Montrez à travers ces extraits comment le journaliste « porte la plume dans la plaie ».

Albert Londres, Œuvres complètes, Editions Arléa, 2007

U

N PEU D

HISTOIRE

Le phare le Planier :

https://tourisme-marseille.com/fiche/phare-du-planier-historique-et-photos-ile-du-planier-marseille/

Fréquentation réelle ou virtuelle d’un musée ou d’un monument du patrimoine culturel : Visite du musée de l’Histoire de Marseille

Quelques vidéos du musée en lien avec le sujet :

Le développement du port de Marseille 1840-1940 | Musée d'Histoire de Marseille - YouTube

Les travailleurs coloniaux | Musée d'Histoire de Marseille - YouTube

Mise en parallèle entre le port dans les années 30 et le port aujourd’hui Le développement du port de Marseille 1840-1940 | Musée d'Histoire de Marseille - YouTube https://fresques.ina.fr/sudorama/parcours/0021/le-port-de-marseille.html

Un essai historique : Pascal Blanchard, Gilles Boetsch, Marseille, Porte Sud. Un siècle d’histoire et d’immigration, Editions Jeanne Laffite 2005.

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38

A

LBERT

L

ONDRES

Albert Londres, Œuvres complètes, éditions, Arléa, 2007.

Pierre Assouline, Vie et mort d'un grand reporter (1884-1932), collection Folio, Gallimard, 1990.

Pierre Assouline, Trois hommes d’influence : Gaston Gallimard, D.-h Kahnweiler, Albert Londres, Editions Balland, 1994.

Jacqueline Desbordes, Albert Londres, le prince des journalistes, de Vichy à Shanghai, éditions Mont d’Auvergne, 2011.

Hervé Bouvant, Albert Londres et les siens, éditions Grand Format, 2019.

L’Histoire, « Albert Londres, grand reporter », Mensuel 70, septembre 1984.

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ANNEXE 1

L’ADAPTATION DU TEXTE ORIGINAL AUX ÉLÈVES PEU OU NON-LECTEURS

« Pourquoi aménager les textes ? Parce que le texte est trop long et trop complexe par rapport au niveau de compétence des élèves. L’enseignant peut, selon leurs difficultés :

– réecrire un passage sélectionné : le texte reste proche de l’original. L’enseignant a sélectionné par surlignage des énoncés sans trop les modifier. Il rajoute quelques connecteurs ou reformule certaines expressions mais il cherche à rester aussi près que possible du texte et des idées véhiculées dans le passage choisi ;

– reconstruire le texte entièrement, le résumer, tout en gardant les idées principales et en essayant de réutiliser certains mots (faisant partie du capital/ mot des élèves et/ou nouveaux mots liés à l’univers de référence du texte) et quelques expressions du texte, suffisamment accessibles aux jeunes lecteurs ;

– élaborer, parfois et uniquement pour des non-lecteurs, un texte court composé d’une ou deux phrases reprenant l’idée du passage choisi avec un capital mots/lexique très proche des acquis des élèves et de mots ou tournures de phrases liés au texte de référence, qui seront ultérieurement autant de points d’appui pour la découverte de nouveaux mots. »

Différencier en lecture-écriture, ouvrage collectif, CANOPE éditons, 2016, p.22.

Quelques éléments pour faciliter la lecture des élèves allophones ou en grande difficulté :

□ modifier la mise en page : aller à la ligne pour chaque phrase, augmenter l’interligne, agrandir la taille des caractères

□ modifier le temps des verbes : les temps simples sont à privilégier

□ Construire des phrases plus courtes

□ Préférer les phrases déclaratives simples

□ Eviter les reprises anaphoriques

□ Simplifier le lexique (en visant prioritairement les mots les plus fréquents) Liste des mots les plus fréquents de la langue française : Site EDUSCOL

https://eduscol.education.fr/document/15661/download

Kit pédagogique TV 5 Monde : Le kit pédagogique | RFI SAVOIRS : propose une série de conseils pour analyser des documents audiovisuels et les exploiter avec des élèves du niveau A1 à B2.

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