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REVUE DE

PRESSE

6 octobre 2022

PRESSE

JOURNAUX

Radio

télé

M É D I A S M édias sociaux

information

PRODUIT PAR Afin de se conformer à la Loi sur le droit d’auteur,

la FCSSQ détient une licence autorisant une redistribution électronique restreinte de ce document.

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1 1. BREF

Contestation judiciaire des examens scolaires obligatoires

Des parents québécois qui en- seignent à leurs enfants à la maison vont devant le tribunal pour qu'ils n'aient pas à écrire les examens obligatoires du mi- nistère de l'Éducation au pri- maire et au secondaire.

Ils demanderont à un juge d'in- valider le règlement qui les y oblige depuis l'année dernière.

Selon Marine Dumond, la prési- dente de l'Association québé- coise pour l'éducation à domici- le (AQED), l'organisme sans but lucratif qui mène cette ba- taille en Cour supérieure, forcer des enfants vivant avec des troubles d'apprentissage ou des problèmes de santé physique ou mentale, qui représenteraient 5o % des enfants scolarisés à la maison, à aller sur les bancs d'une école qu'ils ne connais- sent pas ou qui était source d'anxiété est cruel. Interrogé au sujet de l'action en justice mer- credi, le cabinet du ministre s'en est remis à son ministère, qui a répondu qu'il ne voulait pas commenter, vu les procédu- res judiciaires entreprises.

Le Devoir

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Le Devoir, 6 octobre 2022, page A2

(3)

LA

PRESSE 4-

ÉCOLE DE LA MAGDELEINE

Des menaces inquiétantes sur les réseaux sociaux

MAYSSA FERAH LA PRESSE

L'école secondaire de La Prairie a dû être évacuée quatre fois depuis juin

Encore une journée inhabituelle pour les élèves de l'école de la Magdeleine, qui fait l'objet

de menaces en lien avec des armes à feu sur les réseaux sociaux depuis le début de l'été : au moins 80 professeurs ont refusé d'enseigner mercredi matin. Ils demandent à la direction plus de

transparence et un plan clair pour rassurer les élèves et gérer les interventions policières.

Au mois de juin, l'école secondaire située à La Prairie avait été évacuée deux fois en trois jours en raison de menaces diffusées sur les réseaux sociaux.

Le scénario s'est répété jeudi dernier et mardi. « Ça fait quatre fois.

Chaque fois, on se fait dire que tout est réglé et que la menace est non fondée. Nous, on se demande juste c'est quand la prochaine fois », se désole un membre du personnel qui a requis l'anonymat.

Des menaces proférées sur les réseaux sociaux sont à l'origine de ces interventions policières répétées, qui font l'objet d'une enquête. Pour le moment, personne n'a été arrêté.

« On va tous vous tirer dessus »,

« On va faire un school shooting » : c'est ce que les élèves interrogés par La Presse mercredi matin ont rapporté avoir lu dans les commentaires d'un mystérieux compte Instagram qui portait le nom de l'école de la Magdeleine.

La page a été supprimée dans la journée de mardi, selon les informations que nous a transmises

la police. L'administrateur, un élève de l'établissement interpellé par les policiers au courant de la journée, ne serait pas la personne ayant proféré les menaces.

Les élèves interrogés par La Presse parlent d'un conflit entre deux groupes d'élèves. « Ça fait un bon moment que des élèves se chicanent au sujet d'insultes racistes. Ça a vraiment créé un genre de guerre », raconte une élève.

Confinés dans la classe

Jeudi dernier, élèves et professeurs avaient été confinés dans les classes pendant cinq heures, affirment les élèves et enseignants interrogés par La Presse. L'école avait ensuite été évacuée, mais les élèves sont ressortis « stressés et anxieux », décrit un professeur qui a requis l'anonymat, car il n'est pas autorisé à parler aux médias. Le tout était désorganisé et chaotique, raconte-t- il. « Des élèves ont dû uriner dans les poubelles, car on ne pouvait pas sortir. Les élèves ont été vraiment choqués par ça. »

Mercredi matin, peu avant le début des cours, 80 enseignants ont annoncé leur refus de travailler. Du personnel administratif a été appelé en renfort pour assurer la tenue des classes.

« La menace était complètement levée. On ne permettrait pas un retour à la normale s'il y avait encore un danger », assure Kathlyn Morel, la directrice générale du Centre de services scolaire des Grandes- Seigneuries (CSSDGS).

M me Morel affirme qu'elle a communiqué au personnel les informations qui pouvaient être transmises sans nuire à l'enquête en cours. « Lorsqu'il y a une situation d'urgence, ce qu'on peut transmettre est restreint. Les policiers nous demandent de ne pas diffuser toute l'information. »

Parents inquiets

« Bon, encore », dit en soupirant la mère de deux élèves, présente sur place mercredi matin pour déposer ses deux filles. Bien qu'elle ne croie pas que les menaces soient fondées, elle espère avoir plus d'information

La Presse Plus, 6 octobre 2022, page A5

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sur la personne interpellée par la police la semaine dernière en lien avec l'évacuation.

« Même quand c'est des faussetés, il faut qu'il y ait des conséquences et qu'on soit mis au courant. J'aimerais que les élèves soient informés et sachent que c'est inacceptable pour que ça arrête une bonne fois pour toutes. »

« Lorsque des jeunes commettent des méfaits avec d'aussi grands impacts, la situation est prise en charge », explique la directrice, sans vouloir commenter un cas spécifique.

« On est plusieurs parents abasourdis. On veut que nos enfants soient en sécurité », affirme le père d'un garçon qui fréquente l'école. Il a requis l'anonymat pour ne pas avoir d'ennuis avec la direction.

En attendant une éventuelle arrestation, il espère que l'école prend la menace au sérieux. On entend plusieurs histoires de jeunes armés, de rivalité entre écoles et de tensions parmi les groupes d'adolescents dans l'actualité, souligne-t-il.

Ce que je trouve déplorable, c'est que les jeunes sont confinés pendant cinq heures dans une classe et qu'après, on leur dise que tout va bien sans qu'on sache s'il y a eu des arrestations ou si c'était sérieux.

Père d'un élève de l'école de la Magdeleine, qui a requis l'anonymat Le père d'un autre adolescent fréquentant l'école va plus loin en affirmant que les mesures de sécurité dans les écoles sont insuffisantes.

« Dans un climat pareil, on devrait au moins fouiller les sacs des étudiants.

Ça fait quatre fois qu'il y a des menaces. »

« Pour le moment, on pense que ces menaces ne sont pas du tout reliées à un conflit. À ce jour, on ne sait même pas si c'est quelqu'un de l'école qui a publié les propos », nuance Kathlyn Morel.

La direction de l'école avait planifié une rencontre cette semaine entre les élèves et des policiers pour expliquer aux jeunes les enjeux et les conséquences de telles menaces.

Un effort supplémentaire sera déployé pour sensibiliser les jeunes au sujet des conflits sur les réseaux sociaux, insiste la directrice.

« Lorsqu'on utilise les réseaux sociaux, ça peut déraper. C'est ça, la sensibilisation qu'il faut faire auprès de nos jeunes. »

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Brossage de dents quotidien à l'école

Ce programme supervisé est « irréaliste » selon le réseau scolaire, qui souffre d'une pénurie d'employés

Des élèves québécois apprendront à se brosser les dents à l'école chaque jour. Un programme de

« brossage supervisé des dents » concocté par Québec commence à se mettre en branle dans certaines régions, mais le personnel scolaire juge cette initiative complète- ment « irréaliste ».

DAPHNEE DION-VIENS Le Journal de Québec

Le Programme québécois de brossage supervisé des dents avec un dentifrice fluoré en service de garde éducatif à l'enfance et à l'école primaire a été élaboré il y a quelques années, mais son implantation a été ralentie parla pandémie, explique le ministère de la Santé.

A l'école, le brossage super- visé des dents se fera pendant deux minutes, en classe potr les petits de la maternelle et au service de garde pour les autres élèves.

Dans certaines régions, dont les Laurentides et la Capi- tale-Nationale, les autorités régionales de santé publique ont

récemment informé le réseau scolaire de l'implantation de ce programme en 2022-2023.

Dans la région de Québec, sa mise en oeuvre se fera « sur une base graduelle et volon- taire », peut-on lire dans une lettre du CIUSSS transmise aux directions d'école de la région (voir encadré).

« MISSION IMPOSSIBLE »

Au cours des derniers jours, des éducatrices et des ensei- gnantes ont donc appris avec surprise qu'elles devront bien- tôt intégrer le brossage de dents à leurs activités quotidiennes.

Dans le programme du minis- tère, il est prévu que « la per- sonne attitrée à la supervision du brossage des dents doit être présente lors de chacune des étapes du brossage supervisé ».

L'adulte doit s'assurer que les élèves se lavent les mains avant et après l'opération, qu'ils soient au maximum deux en même temps à un même lavabo et que les brosses à dents n'entrent pas en contact les unes avec les autres.

Dans le réseau scolaire, on considère que la mise en place

de cette initiative est complè- tement « irréaliste ».

« On a déjà de la difficulté à avoir le personnel en place pour assurer de façon adé- quate la sécurité des élèves, s'il faut ajouter ça en plus, ça ne marchera pas », laisse tomber Carol-Anne Dupré, qui est res- ponsable d'un service de garde dans une école primaire de la région de Vaudreuil-Soulanges.

« C'est mission impossible, ajoute de son côté Line Camer- lain, vice-présidente de la Cen- trale des syndicats du Québec.

Est-ce que ceux qui ont rédigé ce programme ont déjà mis les pieds dans une école?»

MANQUE DE PERSONNEL

Avec la pénurie de person- nel, des éducatrices doivent maintenant prendre en charge 30 élèves, plutôt que 20, lors- qu'une collègue est absente.

Dans ce contexte, il est diffi- cile d'imaginer comment une éducatrice pourrait superviser le brossage de dents de chaque élève de son groupe.

« Est-ce que c'est vraiment à l'école de faire ça? », s'interroge la vice-présidente de la CSQ.

Non, rétorquent des direc- tions d'école. «Ça va trop loin », tranche Nicolas Prévost, pré- sident de la Fédération québé- coise des directions d'établisse- ment d'enseignement (FQDE).

« On parle de pénurie, mais lorsqu'on en rajoute toujours une couche, c'est ça qui fait qu'on perd des enseignants, des éducatrices et des direc- tions d'école en cours de route », ajoute-t-il.

SAINES HABITUDES DE VIE

Au ministère de la Santé, on rétorque plutôt que « l'intégra- tion des saines habitudes de vie en matière de santé dentaire dans les milieux de vie des jeunes, c'est une responsabili- té collective partagée, et ce, au même titre que la promotion des saines habitudes de vie en matière d'alimentation et d'ac- tivité physique dans les écoles ».

Le Journal de Montréal, 6 octobre 2022, page 3 Le Journal de Québec, 6 octobre 2022, page 3

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TROP OE CIWEB EN BAS ABE

Pourquoi le brossage des dents à l'école est nécessaire;

selon la Santé publique?

Voici des extraits de la lettre du CIUSSS de la Capitale-Nationale envoyée au réseau scolaire:

« Plus de la moitié des élèves de 2e année du primaire sont déjà touchés parla carie dentaire. De plus, malgré les mesures préventives déjà implantées, ce pourcentage n'a pas diminué depuis les années 90. »

« Cette situation inquiétante démontre l'importance d'accentuer nos actions, dès le plus jeune âge, auprès des enfants.»

« Nous prioriserons, dès cette année, une approche recon- nue plus efficace, équitable et universelle pour prévenir la carie en amont.»

« Le brossage des dents, deux fois par jour, avec un den- tifrice fluoré, est une mesure

essentielle au maintien d'une bonne santé dentaire. Pour certains enfants vulnérables, le brossage en milieu scolaire sera dans les faits, leur seul brossage de la journée. »

« Le brossage des dents [...]

est une pratique préventive efficace contre la carie den- taire (diminution de 24 %). Il est aussi utile pour réduire les inégalités sociales de santé dentaire.»

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

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Québec poursuivi par plus de 1800 familles

Les enfants scolarisés à la maison seraient pénalisés, dit l'Association québécoise pour l'éducation à domicile

AGENCE QMI I Un regroupement de plus de 1800 familles qui font l'école à la maison poursuit le gou- vernement du Québec afin de faire invalider parla Cour supérieure un règlement qui force leurs enfants à passer les examens obligatoires du ministère de l'Éducation.

L'Association québécoise pour l'éduca- tion à domicile (AQED) souhaite que ces examens restent facultatifs.

Elle s'inquiète des répercussions que pour- rait avoir cette obligation sur les enfants.

Selon LAQED, ces épreuves ministé- rielles obligatoires ont fait subir à ces enfants, en juin dernier lors de l'appli- cation de ce règlement, « des situations anxiogènes », et certains auraient même vécu de l'intimidation.

« Ces examens se déroulent dans des conditions médiocres qui ne res-

pectent pas les besoins particuliers de la majorité », a déploré l'organisme par communiqué.

L'AQED déclare en effet que plus de 50 % des enfants scolarisés à domicile présentent des troubles d'apprentissage ou des problèmes de santé physique ou mentale.

L'association estime que « le système d'éducation traditionnel ne peut répondre adéquatement » à ces troubles.

Pourtant, en dernière analyse, l'ensei- gnement à domicile « est la seule alterna- tive » pour un grand nombre de familles.

EXIGENCES INÉQUITABLES

L'AQED déplore aussi le fait que les enfants scolarisés à la maison sont éva- lués par une seule épreuve par matière et que celle-ci compte pour 100 % de la note.

Cela fait dire à l'organisme que «les exi- gences imposées et le processus d'obten-

tion d'un diplôme secondaire sont inéqui- tables et inacceptables ».

L'AQED se montre critique dans sa décla- ration. «Le gouvernement est insensible au sort des enfants scolarisés à la maison et ne respecte pas les familles-éducatrices ! »

« C'est donc à contrecoeur que nous nous tournons vers le tribunal pour empêcher de répéter des injustices et des situa- tions créant de l'anxiété inutile pour nos enfants ! » a déclaré Marine Dumond- Després, présidente de LAQED.

Le Journal de Montréal, 6 octobre 2022, page 13 Le Journal de Québec, 6 octobre 2022, page 19

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City defends new program to prevent youth violence

Official insists racialized students won't be targeted or arrested at schools

KATHERINE WILTON

After consulting with community groups, street workers and youth who live in Montreal's most dan- gerous neighbourhoods, the city and its police department are hopeful that a new initiative will reduce armed violence among teenagers and deter them from joining street gangs.

The program, called Équi- pe-école, will focus on prevention in schools and supporting commu- nity groups, students and parents in neighbourhoods plagued by gun violence, said Main Vaillancourt, the executive committee member overseeing the project, which will be rolled out in the next fewweeks.

Community groups that deal with at-risk youth and undocu- mented students criticized the project last week, but Vaillancourt defended the plan and insisted that racialized youth will not be target- ed nor arrested in school.

"We are not going to unload a whole bunch of police officers in the school and start arresting people — that's not what's going to happen," Vaillancourt emphasized in an interview with the Montreal Gazette.

The 10-member team will be composed of three police officers with experience in crime preven- tion, six civilian members who are experts in criminology or cyber- crime and a police lieutenant who

will oversee the group's work.

If a principal or a communitypo- lice officer gets wind of a problem that could lead to violence, they can contact the team for support.

"If a school identifies a specif- ic issue going on or a worrying trend, the team will come into the school and work with the commu- nity groups who are already in the school," Vaillancourt said.

"They can help diagnose what's going on and provide solutions. Re- search shows that if you can stop kids from doing small crimes (ear- ly on), you prevent bigger types of crimes and violence. That's the goal."

The squad was created follow- ing a forum held in March to find short- and long-term solutions to the growing problem of gun vio- lence.

During the forum, 20 young Montrealers spoke about how they're affected by violence in their community and threats on social media.

Many spoke of the need to pre- vent the proliferation of handguns and to provide more after-school activities for young people.

Over the past 18 months, several Montreal teenagers have been fa- tally shot or stabbed.

Specialists in cybercrime will monitor online platforms popu- lar with teenagers to try to warn authorities of organized fights.

They will also keep an eye out for

gang members who are trying to recruit teens while they're playing video games.

One of the project's goals is to steer young people away from vi- olence and gangs.

During the forum last spring, au- thorities heard from parents who said they needed advice on how to deal with teens who are being negatively influenced by gang members or other troublemakers at school or in the community.

"Parents are asking: 'What do I do if I see my kid brandishing a handgun on Instagram?' " said Vaillancourt, who worked as a social worker for 20 years before entering politics.

"If someone sees that, we need to do something about it."

With young people spending more time on apps like Snapchat and TikTok, cyberbullying and gang recruitment is growing in some communities, Vaillancourt said.

"Any opportunity they have to recruit vulnerable kids, they do it,"

he said.

The program is available to all schools across the island of Mon- treal, and school boards and school service centres have all been in- formed of the new unit.

Vaillancourt has reached out to 20 community organizations to explain the project and has told them to contact him if they are unhappy with how the officers are dealing with teenagers in schools.

"They all have my number," he said.

kwilton @postmedia. corn

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The Gazette, 6 octobre 2022, page A3

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4'Est

Une application scolaire qui se démarque

PASCAL FAUCHER La Voix de l'Est

Les applications numériques permettant une

communication efficace entre parents, enseignants et élèves sont rares. Isabelle Lemieux s'est lancé comme défi de remédier à la situation.

« Quand ça va bien à l'école, on n'a jamais de nouvelles! », constate l'enseignante et orthopédagogue de Shefford, en Estrie, qui aimerait que « tous les parents reçoivent une rétroaction ».

Avec une équipe de programmeurs, elle a donc conçu une application de gestion de classe 100 % québécoise baptisée Classavatar.

Celle-ci permet d'établir une meilleure communication, de déposer travaux et photos, d'exposer les règles de classe et, surtout, d'augmenter la motivation des élèves en encourageant les bons comportements par un système de points et de récompenses.

Une fonction d'« émulation » qui distingue Classavatar d'autres systèmes très utilisés par les professeurs, comme Mozaïk.

« C'est ludique et conçu pour les enfants, dit Mme Lemieux.

Je l'utilise avec mon groupe et les gens adorent ça! Et c'est un produit attendu puisqu'il n'y a pas de solution de rechange présentement. »

L'application qui lui ressemble le plus, Classdojo, n'est pas recommandée par les centres de services scolaires (CSS) — mais non interdite — puisque sa base est en anglais et qu'elle héberge les données des élèves et enseignants aux États-Unis.

Investissements

Mais développer une application coûte cher. Isabelle Lemieux est à régler les derniers détails de prêts qui lui permettront de finaliser Classavatar d'ici les Fêtes. Et ce, après avoir investi des milliers de dollars de ses propres économies.

« Les CSS sont intéressés », dit-elle, ainsi que « des enseignants de partout au Québec ». Elle vise ensuite le reste du Canada et la France.

Classavatar « pourrait faire partie de la liste des applications recommandées », souligne Paméla Blouin, coordonnatrice aux communications au CSS du Val-des-Cerfs, à Granby.

Le nom de l'application, qui s'appuie sur « des pratiques gagnantes en termes de gestion de classe », fait référence à l'avatar que chaque élève se crée et qui le représente.

La Voix de l'Est (Numérique), 6 octobre 2022, page A5

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4'Est

Un skatepark verra le jour près de l'école J.-H.-Leclerc

MARIE-FRANCE LÉTOURNEAU multifonctionnelle du secteur, dit-il. Aucune coupe d'arbres

La Voix de l'Est ne sera d'ailleurs nécessaire.

Attendu depuis longtemps, le deuxième skatepark de Granby sera aménagé dans une portion du stationnement de l'école secondaire J.-H.-Leclerc. La nouvelle a été annoncée mercredi de façon conjointe par la Ville et le centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC).

«On est vraiment content de pouvoir l'annoncer à la population, a déclaré d'entrée de jeu la mairesse de Granby, Julie Bourdon. On sait qu'il y a plusieurs adeptes de planches à roulettes. Et ce deuxième site était vraiment en demande » Le directeur général de Val-des-Cerfs, Eric Racine, a dit faire d'une «pierre deux coups» avec l'aménagement de cette infrastructure sportive.

«Ce deuxième skatepark, en plus de servir à toute la communauté, permettra fort probablement de développer de nouveaux parcours scolaires. Ça nous aidera à accentuer nos efforts pour contrer le décrochage et favoriser la persévérance scolaire», a-t-il fait valoir à l'occasion d'un point de presse.

Selon M. Racine, il pourrait être envisagé de développer un programme de sports études avec la planche à roulettes. Cette dernière est déjà au coeur d'activités parascolaires développées par l'enseignant d'éducation physique, Yan Désautels, au primaire et au secondaire, relève M. Racine.

«On pourrait intensifier ça en ayant un skatepark à proximité de deux écoles (des Bâtisseurs et J.-H.-Leclerc)», dit-il.

La proximité de ces écoles permettra d'ailleurs une utilisation optimale de cette nouvelle infrastructure, se réjouit la mairesse.

Endroit idéal

Julie Bourdon affirme que plusieurs sites ont été analysés au cours des derniers mois. Mais l'emplacement choisi, dans le stationnement de l'école secondaire, est idéal, selon elle.

La proximité de la rue Simonds Sud permettra aux utilisateurs d'être visibles et assurera la sécurité de l'endroit. Celui-ci sera également facilement accessible, grâce à la piste

Selon la mairesse, il importait également pour les élus d'aménager cette nouvelle infrastructure sportive dans un autre secteur de la ville. Le premier skatepark, qui fait actuellement l'objet de travaux de rénovation, est pour sa part situé rue Saint-Urbain, à proximité de l'école secondaire l'Envolée.

Autre point important, précise Mme Bourdon: les plans du nouveau skatepark ont été élaborés en collaboration avec le comité d'utilisateurs, mis en place pour ce projet. L'endroit pourrait inclure un aménagement de type bol, avance-t-elle.

«On est encore dans les plans et devis, mais il y a eu des demandes du comité utilisateurs pour mettre en place un bol, dit la mairesse. (...) Les nouveaux skatepark sont beaucoup sous forme de plaza. Ce n'est plus juste des modules séparés.

Ça pourrait ressembler à quelque chose qui inclut une plaza et un bol.»

En principe, les travaux d'aménagement seront réalisés de mai à août 2023. L'investissement prévu est d'un million $.

Le conseiller municipal responsable des activités sportives et de plein air, François Lemay, a pour sa part rappelé que le projet a fait l'objet d'une participation citoyenne, initiée en janvier 2020.

Stationnement déplacé

Selon Eric Racine, la quarantaine d'espaces de stationnement qui seront retranchés par la construction du nouveau skatepark seront relocalisés en façade de l'école secondaire, à proximité de la piste d'athlétisme. Durant l'année scolaire et de jour, ces espaces sont utilisés par les enseignants et les élèves.

«Ces espaces de stationnement pourront servir les soirs et les week-ends aux utilisateurs de la piste d'athlétisme», souligne en outre le DG de CSSVDC.

Celui-ci rappelle que la piste est d'ailleurs au coeur d'un important projet de réfection. Le montage financier du projet devrait bientôt être complété, dit-il.

En juin, Val-des-Cerfs a eu la confirmation qu'il pourra profiter d'une aide financière de près de 5 millions $ du

La Voix de l'Est (Numérique), 6 octobre 2022, page A6

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gouvernement du Québec pour ce projet. La Ville de Granby a également confirmé une participation de 700 000 $. Le budget total de ce projet avoisine 7 millions $.

«Dans un horizon d'une douzaine de mois, on devrait voir des travaux commencer», avance M. Racine.

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1 Droit

Nlim-iciQI.IE

Mont-Bleu livrée au CSSPO en avril

DANIEL LEBLANC Le Droit

Après quatre ans et demi de rebondissements depuis l'incendie, c'est au début avril que le Centre de services scolaire des Portages-de-l'Outaouais (CSSPO) pourra reprendre possession de l'école secondaire Mont-Bleu, où les travaux de rénovation approchent de la phase finale.

Le chantier est complété à 82% en date de cette semaine, indique l'organisation, qui précise aussi que les travaux sur la toiture, fortement endommagée par le sinistre, sont exécutés à 100%. Les travaux civils et l'aménagement extérieur sont réalisés à 95%, tout comme l'électricité.

Les six prochains mois seront surtout consacrés aux travaux d'aménagement intérieur, qui sont exécutés à 60% au rez-de- chaussée et 90% à l'étage.

Pour la directrice générale Nadine Peterson, on voit «la lumière au bout du tunnel» dans ce dossier qui aura fait les manchettes à maintes reprises et le retour à la normale devient de plus en plus «concret».

«On suit ça de vraiment près et nous sommes contents de voir que les échéanciers annoncés vont être respectés. Il n'y a rien qui nous amène à penser que ça pourrait être différent, surtout

avec l'avancement actuel des travaux. Il n'y a pas vraiment lieu de penser qu'on pourrait avoir un nouvel échéancier. On a vraiment hâte de pouvoir prendre possession. Ce qui est intéressant, c'est qu'on n'entre pas en cours d'année, on va se donner jusqu'à l'an prochain, un peu comme on l'a vécu avec l'école secondaire 041. On a pu s'installer correctement, alors quand la rentrée s'est faite, c'était rodé», dit-elle.

La métamorphose saute aux yeux

Même si on ne le perçoit pas nécessairement de l'extérieur, elle rappelle que pour avoir visité le chantier à quelques occasions, la métamorphose saute aux yeux.

«Ce sera méconnaissable, c'est une tout autre école», affirme- t-elle.

L'établissement rénové aura notamment des aires communes, dont une agora transformée, davantage de lumière naturelle, de nouvelles salles de classe, de même qu'un gymnase et une piscine complètement remis au goût du jour.

Le CSSPO a déjà annoncé en juin dernier que c'est à la rentrée de la fin août 2023 que les quelque 1500 élèves de l'école réintégreront l'immeuble du boulevard de la Cité-des-Jeunes.

L'entente avec le fédéral pour la location du Centre Asticou, où logent les écoliers depuis décembre 2018, expire l'été prochain

Le Droit (Numérique), 6 octobre 2022, page A6

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Nos élèves plus diplômés que la moyenne

Le taux de diplomation au secondaire, ainsi que de qualification à des métiers spécialisés, est passé en 2022 à 82,9 % sur le terri- toire du Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSDC). Il s'agit d'une hausse de 1,5 % par rapport à l'année précédente.

Jean-Baptiste Levêque ...

jbleveque@lecharlevoisien.com

Ainsi les élèves du CSSDC réussissent mieux que la moyenne des élèves du réseau public du Québec, qui affiche un taux de diplo- mation et de qualification de 79 %. Ce résultat place l'organisation au 12e rang de l'ensemble des centres de

services scolaires et au 7e rang des centres de services scolaires francophones.

C'est ce que démontrent les plus récentes statistiques du ministère de l'Éducation, en se basant chaque année sur une cohorte de nouveaux inscrits en secondaire I.

On y mesure le pourcentage de ceux qui ont obtenu un diplôme ou une qualification du secondaire après cinq, six ou sept ans.

On constate aussi que le taux obtenu chez les garçons est de 80,9 %, le plus haut taux jamais obtenu au CSSDC, en hausse de 3 % par rapport à l'année précé- dente. L'écart entre les garçons et les filles n'est plus

que de 4 %.

Martine Vallée, directrice générale du CSSDC, ne cache pas sa fierté : « Cette réussite est attribuable à l'ensemble des acteurs qui gravitent autour des élèves, dont les parents, les mem- bres de notre personnel et les partenaires de la région.

En période de nombreux bouleversements causés par la pandémie, la persévé- rance et la résilience dont ont fait preuve nos jeunes sont remarquables. Nous sommes très fiers de nos élèves! »

Ces indicateurs permettent donc au CSSDC d'atteindre ses objectifs fixés en 2018

dans le Plan d'engagement vers la réussite à l'égard du taux de diplomation et de qualification.

Les autres objectifs du Plan, entre autres la diminution des élèves à risque, assurer la compétence de la lecture 1- cycle du primaire, un 60 minutes d'activités physiques par jour ou encore un environne- ment d'apprentissage bien- veillant et positif, seront évalués par le CSSDC durant toute l'année scolaire 2022- 2023.

IM. PÉTONS Mite LES COULEURS D'AUTOMNE!

1

LA VUE..

L'Hebdo Charlevoisien, 5 octobre 2022, page 7

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Reâliser

cherievoix ,herches un emploi où m peuxte réaliser .anspression

Des dessins d'enfants rayonneront à l'international

Tourisme Charlevoix, en collaboration avec le Centre de services scolaire de Charlevoix, lance la pre- mière édition du projet Dessine-moi Charlevoix!, qui s'adresse aux élèves de 4e, 5e et 6e années de toutes les écoles primaires de la région. Les dessins des gagnants pourraient être présentés à travers le monde.

Jean-Baptiste Levêque

Le concours aura lieu du 3 au 28 octobre. C'est plus de 800 élèves qui pourront réa- liser, sur une base volontaire, un dessin qui représente bien leur région. Six d'entre eux, tirés au hasard le 7 novembre, seront reproduits sur des cartes postales imprimées à plusieurs cen- taines de copies.

Les six créateurs sélectionnés recevront également un prix.

Parmi tous les dessins non retenus lors du premier tour, trois autres prix de participa- tion seront par la suite tirés au hasard. Nuitées dans des hôtels de Charlevoix, croisière aux baleines, sortie en kayak et des accès à des musées sont quelques-uns des prix à gagner, totalisant une valeur de 1 500 $.

Quant aux cartes postales, elles sont appelées à devenir des objets promotionnels pour Tourisme Charlevoix.

L'organisation accueille cha- que année des journalistes du monde entier pour leur faire découvrir la région. Son équipe se déplace aussi aux quatre coins du monde pour aller présenter Charlevoix à l'international.

Lors de ces visites et repré-

sentations, Tourisme Charlevoix distribue des cadeaux souvenirs aux per- sonnes rencontrées. Parmi eux se trouveront les cartes postales sélectionnées pour le concours, qui seront distribuées à partir de 2023.

Pour Michèle Moffet, direc- trice adjointe, commercialisa- tion et développement stratégique à Tourisme Charlevoix, « c'était un sou- hait très cher de faire partici- per des jeunes à l'un de nos projets. L'art étant dans l'ADN de notre région, nous trou- vions naturel d'offrir aux jeunes artistes l'opportunité de présenter leur environne- ment comme eux le voient et de dévoiler à grande échelle leur vision artistique unique.»

Du côté du Centre de services scolaire de Charlevoix, la directrice générale Martine

Vallée dit que son équipe est

« emballée de participer à ce projet qui permettra de faire rayonner nos élèves à l'inter- national. Ce premier parte- nariat est l'occasion de pré- senter les attraits de notre belle région, mais surtout tout le talent et la vision de notre jeunesse. »

Mme Moffet affirme aussi que ce projet correspond à une volonté « d'opter pour des objets promotionnels fabriqués ici et dont l'empreinte écologique est moins grande. » L'annonce des gagnants et la remise des prix auront lieu au courant du mois de novembre.

Le visuel du projet Dessine-moi Charlevoix!

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

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L'Hebdo Charlevoisien, 5 octobre 2022, page 11

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Actualités

272 élèves du secondaire explorent les métiers forestiers

La 16e édition de l'événement Viens vivre la forêt a permis à 272 élèves provenant de treize écoles secon-daires des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière- Appalaches de découvrir les métiers de l'univers de l'aménagement forestier et de la transformation du bois. La journée bien spéciale pour ces étudiants en pleine réflexion sur leur choix d'études post-secondaires s'est déroulée le 21 septembre dernier à l'École de foresterie de Duchesnay, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

Un total de treize ateliers a été offert aux jeunes. Ils ont ainsi pu découvrir le métier d'ingénieur forestier, se mettre au volant d'une machinerie forestière, manoeuvrer une scie à chaîne, comprendre le rôle d'un technologue forestier ou celui d'un agent de protection des forêts contre les incendies,

mesurer des arbres ou encore apprendre à identifier diffé- rents types de végétaux.

Selon l'Association forestière des deux rives (AF2R) qui organise l'événement, la valorisation et la promotion des métiers de cette industrie sont d'autant plus impor- tantes dans le contexte de pénurie de main-d'oeuvre qu'on connaît au Québec. «Les métiers présentés sont en grande demande de relève, les formations requises au niveau pro- fessionnel, collégial ou universitaire sont offertes dans de nombreuses institutions d'enseignement et les perspectives d'emploi sont excellentes», indique l'organisation par voie de communiqué.

Depuis la première présentation de l'événement, plus de 7 000 élèves du secondaire en plein choix de carrière ont participé à Viens vivre In forêt. — Benjamin Aubert

Entrez dans la danse

Métro - Jacques-Cartier, 5 octobre 2022, page 3

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Actualités

Le meilleur taux de diplomation au Québec est à Montréal

Sur le dernier relevé des taux de diploma- tion et de qualification du réseau public francophone émis par le ministère de l'Éducation, les élèves du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys sont au pre- mier rang provincial avec 88,8%. Ce taux est 10 % supérieur à la moyenne québécoise.

Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) qui compte plus de 70 000 élèves répar- tis dans 102 établissements sur l'île de Montréal explique sa réussite par le

fait « de s'appuyer sur les données de la recherche relativement aux pratiques probantes, en misant entre autres sur la formation continue et l'accompagnement soutenu des équipes-écoles».

Pour le directeur général, ce taux de diplomation n'est pas le seul objectif du CSSMB. «L'égalité des chances, l'accès à la réussite de tous, voilà le leitmotiv de tout le personnel, engagé vers cette mission com- mune», explique-t-il, via un communiqué.

— Guillaume Ledoux

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur

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Métro - Lasalle, 5 octobre 2022, page 3

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Nouvelle étape pour une école primaire dans Bois-Franc

Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) procédera à la démolition du bâtiment situé à l'angle des rues Ernest-Anctil et des Pyrénées. Ce terrain servira à la construction d'une nou- velle école primaire.

Un appel d'offres a été lancé par le CSSMB se terminant le 14 octobre afin de trouver une firme qui se chargera de démolir le bâtiment situé derrière le garage Autoluxe.

En 2019, un investissement de 21,3 M$

avait été octroyé par le ministère de l'Édu- cation pour un projet d'école primaire dans l'ouest de l'arrondissement. On ne sait

toutefois pas encore quand les travaux de construction devraient débuter ni quand les premiers élèves y seront accueillis.

Parallèlement, des travaux de réamé- nagement sont en cours afin d'adapter l'intersection de la rue des Pyrénées et du boulevard Marcel-Laurin afin de le rendre conforme aux normes de la Ville de Montréal pour la traversée d'élèves. Ceux-ci se poursuivront jusqu'en novembre 2023.

Au moment de mettre en ligne, le CSSMB n'avait pas répondu à notre demande d'en- trevue concernant ce projet.

— Olivier Boivin

Le bâtiment qui sera détruit se situe au 2380, boul. Marcel-Laurin.

Métro - Saint-Laurent , 5 octobre 2022, page 2

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Le syndicat de la région du Fer souhaite une bonne Journée des enseignants à ses membres

Jean St-Pierre

(Photo courtoisie Alloprof)

La Journée mondiale des enseignantes est l'occasion de célébrer «la plus belle profession au monde» pour le Syndicat de l'enseignement de la région du fer. La présidente Monica Chiasson souligne le travail exceptionnel accompli au quotidien dans les écoles de l'est de la Côte-Nord.

Le syndicat qui regroupe 1500 meMbres de Port-Cartier à Blanc-Sablon en passant par Fermont, rappelle la mission des profs, qui se dévouent à aider leurs élèves à atteindre leur plein potentiel. «Ils sont au coeur de leur réussite tout autant que de la transformation des pratiques en éducation» déclare ce matin la présidente du SERF-CSQ Monica Chiasson.

«Le personnel enseignant prouve tous les jours qu'il est un professionnel de la pédagogie. Je souhaite les remercier chaleureusement pour leur dévouement à transmettre leur passion et à la cultiver chaque jour dans les centres et les écoles», ajoute-t-elle.

Le Syndicat invite tous les élèves, les parents et les membres de la communauté à prendre le temps de remercier les profs pour leur engagement et à leur témoigner leur appui pour la poursuite de leur mission. Les dernières années, marquées notamment par l'accentuation de la pénurie de personnel et la crise sanitaire, ont été particulièrement éprouvantes, remarque le syndicat. Un petit merci sera d'autant plus apprécié.

*MaCoteNord.com, 5 octobre 2022, page NA

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Une école alternative à La Tuque ?

Michel Scarpino

Un comité de parents travaille actuellement en vue d'établir une école alternative à La Tuque.

Une réunion réunissant de nombreux parents être présenté jeudi de la semaine dernière dans le but d'expliquer davantage le projet. Un sondage effectué Il y a quelques semaines avait permis de conclure à un intérêt de la part de parents pour une telle école. 200 personnes avaient répondu, nous dit Sarah Bouvette, membre du comité qui souhaite implanter une école alternative.

Le groupe jette actuellement les bases du projet d'école alternative s' adressant à des jeunes de niveau primaire. S'il se réalise, il sera sous l'égide du Centre de service scolaire de l'Énergie qui devra étudier le projet une fois la demande complétée, comme le rapporte Amélie Lavoie, membre du comité.

*MonLaTuque.com, 5 octobre 2022, page NA

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Importante pénurie de bouchers en vue au Bas- Saint-Laurent

Marc Larouche Initiative de journalisme local

La pénurie de bouchers ne risque pas de s'atténuer de sitôt au Bas-Saint-Laurent. Pour la première fois de son histoire, le Centre de formation professionnelle (CFP) Pavillon-de-l'Avenir de Rivière-du-Loup n'offrira pas la formation en boucherie, faute d'un nombre suffisant

d'inscriptions.

« Le recrutement dans ce programme est difficile depuis plus de 15 ans. La demande des entreprises est très forte, mais nous n'arrivons pas à recruter suffisamment d'élèves pour que ce soit intéressant. La moyenne des groupes des dernières années était d'environ 6 élèves, alors qu'un groupe pourrait en avoir 22 », explique le directeur du CFP, Benoit Ouellet.

Le département fournissait un comptoir de vente de viandes à moindres coûts, très populaire auprès de la population. Les habitués devront en faire leur deuil, du moins pour l'année en cours. Il n'est par contre, pas impossible qu'il soit récupéré pour mettre en vente des produits réalisés par les étudiants en Cuisine.

Pour Benoit Ouellet, il faudra valoriser le métier de boucher, même si les conditions de travail, avouons-le, sont plutôt difficiles. «C'est un travail très physique, au froid, debout, le salaire n'est pas très attractif non plus comparativement à d'autres métiers. »

Le taux de placement des finissants du CFP en boucherie est de 100%. « Tous les élèves se placent aisément. Il s'agit plus d'une décision pour l'élève à savoir s'il veut vraiment occuper ce métier.

Quelques-uns font cours, mais ne travailleront pas dans le domaine par choix », conclut Benoit Ouellet.

*MonTémiscouata.com, 5 octobre 2022, page NA

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En mars, une vingtaine de personnes dont des étudiants, finissants et diplômés en boucherie avait réalisé le défi de préparer la plus longue rosette de boeuf au monde. Après 4 heures de travail, l'équipe a réussi à préparer une rosette d'une longueur totale de plus de 172 pieds (52,4 m). Le record à battre était de 107,1 pieds. L'Homologation officielle Guinness de cette réussite arrivera bientôt, mais trônera malheureusement dans un département vide.

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Intervention policière dans une école de Candiac

-

Photo: Capture d'écran Google Street View

Félix Poncelet-Marsan - FM103,3

La Régie intermunicipale de police Roussillon enquête ce mercredi à l'école Fernand-Séguin de Candiac, en réponse à une menace véhiculée sur les réseaux sociaux.

Les policiers assurent donc une présence aux abords et à l'extérieur de l'école secondaire.

La Régie effectue cette opération dans un but préventif, compte tenu des évènements récents survenus à l'école de la Magdeleine à La Prairie.

D'ailleurs, le corps de police « collabore étroitement avec le centre de service scolaire des Grandes- Seigneuries » pour rassurer les étudiants et le personnel.

C'est ce qu'a déclaré l'agente aux relations communautaires et médiatiques de la Régie, Audrey Huneault, par voie de communiqué.

*FM1033.ca, 5 octobre 2022

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Début des consultations du CSS des Grandes- Seigneuries

Photo: Archives

Félix Poncelet-Marsan - FM103,3

Le Centre de services scolaires des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) entreprend des consultations auprès de sa communauté éducative afin de déterminer ses priorités pour les années à venir.

Les résultats de ces consultations vont permettre à l'organisme d'élaborer son Plan d'engagement vers la réussite 2023-2025.

Celui-ci concerne l'ensemble des établissements scolaires sous la gouverne du CSSDGS.

Par conséquent, l'organisme va recueillir les commentaires de membres du personnel scolaire et administratif, de parents d'élèves et d'étudiants.

Ces enquêtes vont se dérouler jusqu'au 14 octobre pour les membres du personnel et les parents, et jusqu'au 21 octobre pour les élèves de tout âge.

Les personnes affiliées au CSSDGS peuvent enfin remplir le questionnaire qui les concerne sur le site web de l'établissement.

*FM1033.ca, 5 octobre 2022

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La popularité des « wax pen » dans les écoles de l'Abitibi-Témiscamingue inquiète

La « wax » peut être consommé sous différentes formes. Certains utilisent des vapoteuses qui ressemblent à des crayons. PHOTO : GRACIEUSETÉ

Guillaume Renaud

Des experts du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) se disent de plus en plus préoccupés par la popularité de ce produit illégal auprès des jeunes de la région.

La wax, une substance pouvant s'apparenter à de la cire ou à du miel, est en fait de l'huile de cannabis ayant une forte concentration de tétrahydrocannabinol (THC), pouvant s'élever à près de 99 %.

Une teneur bien au-delà de la limite de 30 % imposée par la Loi encadrant le cannabis.

Ce produit peut être consommé sous différentes formes, notamment grâce à des vapoteuses ressemblant à des crayons. Des cartouches de liquide à saveur de bonbons et de fruits, aux emballages des plus colorés, sont particulièrement populaires chez les jeunes.

La vapeur qui en émane est d'ailleurs presque inodore, ce qui rend le produit d'autant plus préoccupant, comme l'indique Anne-Marie Landry, spécialiste en activité clinique du volet dépendance pour le CIS S S-AT.

« On en voit de plus en plus dans les écoles secondaires. L'absence d'odeur et la banalité des « wax pen » pourraient mener les utilisateurs à croire que le produit n'est pas dangereux, étant donné sa discrétion. C'est faux. »

—Anne-Marie Landry

*ici.radio-canada.ca, 5 octobre 2022

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Une accessibilité inquiétante

Selon la Sûreté du Québec (SQ), les consommateurs parviennent aisément à se procurer ce produit, en ligne, et sont en mesure de le faire livrer directement à leur porte. Certains trafiquants en feraient même le commerce et la promotion directement auprès des jeunes, dans les écoles ou sur les réseaux sociaux.

À la suite d'une simple recherche sur Internet, nous avons identifié plus d'une dizaine de sites web où il suffit de cocher oui à la question Avez-vous 19 ans? pour accéder à un large éventail d'appareils de vapotage de concentrés de cannabis. Le paiement s'effectue ensuite par virement bancaire et la livraison est offerte partout au Québec, malgré l'illégalité de ces produits.

La sergente Nancy Fournier, responsable des communications pour la SQ, juge qu'il est nécessaire de rappeler à la population que l'achat ou la revente de « wax pen » implique d'importantes conséquences juridiques.

Une personne qui achèterait ce type de produit en ligne pourrait faire face à une peine de cinq ans moins un jour d'emprisonnement. Un adulte qui distribuerait du cannabis ou ses dérivés à un mineur pourrait quant à lui recevoir une peine maximale de 14 ans de prison, explique-t-elle.

Des effets nocifs pour la santé

Selon Anne-Marie Landry, les jeunes ayant consommé du cannabis fortement concentré en THC peuvent présenter des difficultés à respirer, des épisodes d'anxiété et de la tachycardie, c'est-à-dire une accélération des battements du coeur.

Mme Landry indique d'ailleurs que plusieurs intervenants régionaux ont déjà rapporté des cas d'hospitalisations.

On ne savait pas ce qu'ils avaient consommé. On découvre souvent après les hospitalisations qu'il s'agissait de « wax pen ». Je recommande vraiment aux personnes qui remarquent des symptômes inquiétants chez un jeune de contacter le 811, souligne-t-elle.

La spécialiste des dépendances tient également à signaler la présence de plus en plus remarquée du syndrome d'hyperémèse cannabinoïde (SHC) chez les consommateurs de cannabis concentré, particulièrement chez les jeunes.

Les personnes atteintes de ce syndrome ont des nausées et des douleurs abdominales persistantes qui peuvent entraîner des vomissements fréquents et répétitifs, ainsi qu'une perte de poids, explique-t-elle.

La consommation fréquente de cannabis et une forte concentration en THC peuvent augmenter les risques.

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Mme Landry précise que la seule manière d'éliminer ces symptômes de manière permanente est de cesser la consommation définitivement. Elle ajoute que les personnes atteintes du SHC peuvent

toutefois prendre une douche ou un bain chaud pour tenter de soulager temporairement leurs inconforts.

Martin Adam, travailleur social spécialisé en produits de vapotage et en substances psychoactives pour le CISSS-AT, soutient quant à lui que l'utilisation de wax pen à un jeune âge peut avoir des effets délétères sur le développement du cerveau.

Le cerveau est encore en pleine construction chez les jeunes du secondaire. On peut voir des baisses généralisées d'énergie, une diminution du rendement scolaire, des changements d'humeur ou même une détérioration des relations sociales, énumère-t-il.

Il soutient aussi qu'il n'est pas rare de voir des adolescents subir des pertes de conscience momentanée.

La prévention est de mise pour les jeunes

Selon M. Adam, les parents qui souhaiteraient prévenir l'utilisation de la wax pen chez leurs enfants devraient d'abord ouvrir une discussion franche sur la consommation de drogues, tout en évitant le jugement.

« L'objectif est de comprendre le besoin qui se cache derrière ça. Est-ce que c'est pour diminuer l'anxiété, faire comme les autres, chercher un sentiment d'appartenance? Ça passe vraiment par une communication ouverte avec l'enfant. »

—Martin Adam

Le travailleur social propose d'identifier des activités alternatives qui seraient plus adéquates, tel qu'inscrire l'enfant à une activité sportive, par exemple.

Autrement, M. Adam suggère aux parents de surveiller les colis suspects et de rappeler aux enfants que l'utilisation de la wax pen est illégale au Québec.

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L'École Brébeuf et le CPE Jeunestrie évacués à Sherbrooke à cause d'une fuite de gaz

Les pompiers ont été appelés dans le secteur de la nie Albert-Skinner en raison d'une fuite de gaz. PHOTO : RADIO-CANADA / YANNICK COURNOYER

L'École Brébeuf, située sur la rue Albert-Skinner, et le CPE voisin Jeunestrie ont été évacués mercredi à Sherbrooke en raison d'une fuite de gaz naturel à l'intersection des rues Albert-Skinner et Calixa- Lavallée. Cinq maisons ont également été évacuées même si aucune présence de CO2 n'a été détectée dans les domiciles. La fuite a finalement été colmatée vers 15 h 15.

Même si les pompiers ne recommandaient pas d'évacuer le secteur, la direction de l'École Brébeuf a procédé à une évacuation préventive. Ses 350 élèves ont été redirigés à l'École Montcalm.

Le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke a demandé aux parents qui devaient récupérer les élèves marcheurs, les élèves du service de garde et les élèves en sortie scolaire d'aller les chercher à l'École Montcalm. Les élèves transportés en autobus ont pu être véhiculés comme à

l'habitude à partir du débarcadère de l'École Montcalm.

Quant aux enfants de la garderie, le CPE a demandé aux parents de venir les chercher.

Rencontrée sur place par Radio-Canada, Daphné Verreault, mère d'un élève de l'École Brébeuf, a indiqué ne pas s'inquiéter pour la suite des travaux malgré l'évacuation de mercredi. Je ne suis pas très inquiète. Les pompiers sont là, ça a été pris en main assez vite, je pense qu'on va être corrects.

C'est surtout que tous les travaux assez lourds ont été faits au moment de la rentrée scolaire. C'est sûr que ça fait une rentrée un peu moins calme que d'habitude. Il y a aussi les fenêtres qui sont faites à l'école en même temps, donc on a hâte que ça se stabilise un peu, a quant à elle souligné Mireille Elchacar, la mère d'un autre élève.

*ici.radio-canada.ca, 5 octobre 2022

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Selon le directeur du service des communications du Centre de services scolaire de la Région-de- Sherbrooke, Donald Landry, l'évacuation s'est bien déroulée. Peut-être un peu fébrile, peut-être avec une certaine énergie, mais il reste que ça s'est fait dans le calme, dans une perspective où la sécurité des élèves n'a jamais été mise en péril, a-t-il souligné.

Une conduite abîmée lors des travaux

Selon la Ville, ce sont des travaux d'excavation effectués dans le secteur qui ont abîmé une conduite de gaz.

Depuis quelques semaines déjà, on travaille dans le secteur pour changer les infrastructures. Lors d'une excavation, il y a eu rupture d'une conduite de gaz de trois pouces [de diamètre]. C'est quand même une conduite de distribution importante. Évidemment, il y a des précautions à prendre, explique le directeur du Service de protection contre les incendies et responsable des mesures d'urgence à la Ville de Sherbrooke, Stéphane Simoneau.

Hydro-Sherbrooke a rapidement dû couper le courant de manière préventive dans le quadrilatère formé par les rues Morris et King Ouest ainsi que par les boulevards de Portland et Jacques-Cartier. Cette interruption a pu être circonscrite à la rue Fraser, un secteur d'environ 250 demeures, une trentaine de minutes plus tard. Vers 16 h, il ne restait plus que quelques résidences touchées par la fuite.

Le gaz naturel, contrairement au gaz propane, c'est un gaz plus léger que l'air, donc il est porté à s'enfuir dans l'atmosphère assez vite. Dépendamment des vents et de la pression atmosphérique, il peut se créer des poches de gaz. C'est pour ça que dans nos procédures, la première chose qu'on fait, c'est d'éliminer toute possibilité d'émission dans le secteur en coupant non seulement la circulation

automobile, mais aussi toute la distribution d'électricité dans le quartier touché, souligne Stéphane Simoneau.

« C'est passablement dérangeant pour la population, mais il faut comprendre que c 'est pour sa sécurité. »

Stéphane Simoneau, directeur du Service de protection contre les incendies et responsable des mesures d'urgence à la Ville de Sherbrooke

Un quartier frappé par plusieurs problèmes lors de travaux

Les résidents de ce quartier ont subi plusieurs problèmes liés à des travaux au cours des dernières semaines. Des résidences de la rue Albert-Skinner ont notamment dû être évacuées à deux reprises en raison de la présence de monoxyde de carbone causée par du dynamitage.

Ça fait beaucoup de choses. Surtout que nous autres, on est plutôt âgés. Mon mari est malade, donc je me retrouve avec beaucoup de tâches. [...] C'est un peu fatigant, mais là, on le prend au fur et à

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