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FONCTIONS - Généralités

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Texte intégral

(1)

Cours avec Exercices avec solutions PROF : ATMANI NAJIB Tronc CS

Leçon : FONCTIONS - Généralités Présentation globale

Chapitre no 1 I) Définitions et Domaine de définitions.

1 Définitions

2 Exemples

3 Domaine de définitions.

Chapitre no2

II) Egalité de deux fonctions – Représentations graphique

1 Egalité de deux fonctions

2 Représentations graphique

Chapitre no 3 III) Fonctions paires et Fonctions impaires1 Définitions 2 le graphe et la parité de la fonction Chapitre no 4

IV) Les variations d’une fonction numérique

1 Fonction croissante -décroissante -fonction constantes 2 Le taux d’accroissement d’une fonction

Chapitre no 5 V) Les extremums d’une fonction numérique

VI) Etude et représentation graphique des fonctions

x 

f

ax

2

VII) Etude et représentation graphique des fonctions

x 

f

ax

2

bxc

VIII) Etude et représentation graphique des fonctions : f

a

x   x

IX) Etude et représentation graphique des fonctions homographique : f

ax b

x cx d

  

I) Définitions et Domaine de définitions 1°) Définitions

Définition :

Une fonction est une relation qui a un nombre x appartenant à un ensemble D associe un nombre y

On note : x y ou encore ou encore y = f(x) On dit que y est l’image de x par la fonction f et que x est un antécédent de y par la fonction f

2)Exemples :

Exemple 1: Soit Les fonctions numériques suivants :

3 2

2

3 2 1

( ) 5 4

x x

g x x

 

  .

; 2 1

( ) 5 4 h x x

x

 

; l x( ) x ; sin cos ( ) tan

x x

R x x

 

f S’appelle une fonction polynôme g S’appelle une fonction rationnelle

h S’appelle une fonction rationnelle et s’appelle aussi une fonction homographique :Une fonctions homographique s’écrit sous la forme : h x( ) ax b

cx d

 

l S’appelle la fonction racine carré

R S’appelle la fonction circulaire ou fonction trigonométrique Exemple 2:Soit la fonction f définie par ,

f x   3 x

2

1

1)Calculer l’image de 1 et

2

et

 1

par f.

2)Déterminer les antécédents éventuels de 2 par f, Réponses : 1)f

 

1      3 12 1 3 1 2 et

   

2 3 2 2 1 6 1 4

f      

 

1 3

 

12 1 3 1 2

f         2)

f x    2

ssi

3    x

2

1 2

ssi

3    x

2

2 1

ssi

3   x

2

3

ssi

x

2

 1

ssi

x   1

ou

x  1

donc les antécédents éventuels de 2 par f sont

 1

et 1

3°) Domaine de définitions

ACTIVITES

:

a. On considère la fonction définie par : x f 1 x – 3

Parmi les valeurs suivantes, laquelle/lesquelles n’a/ont pas d’image par f ? 0 ; 2 ; -3 ; 3.

f

:

f x y

f x( ) x2 2x5

F ONCTIONS - Généralités

(2)

b. On considère la fonction définie par : x

g

x – 3

Parmi les valeurs suivantes, laquelle/lesquelles n’a/ont pas d’image par g ? 0 ; 2 ; -3 ; 4.

c. On considère la fonction définie par : x

h 1

7 – x

Parmi les valeurs suivantes, laquelle/lesquelles n’a/ont pas d’image par h ? 5 ; -6 ; 9 ; 7.

Définition :

Pour une fonction f donnée, l’ensemble de tous les nombres réels qui ont une image par cette fonction est appelé ensemble de définition de la fonction f, que l’on notera D f

Exemple : Déterminer l’ensemble de définition des fonctions suivantes définie par :

1) f x( )3x2 x 1. 2)

3

( ) 2 4 f x x

x

. 3)

4 2

( ) 2

4 f x x

x

 . 4)

 

73 1

2 f x x

x x

 

 . 5) f x

 

 3x6. 6)

 

2 5

2 5 3

f x x

x x

 

  . 7) f x

 

x23x2. 8)

 

3 9

1 f x x

x

  

 .

9)

 

2 1

2 3

f x x

x x

 

   . 10)

 

2 5

1 f x x

x

 

 . 11) f x

 

x

x . 12)

 

2

1 f x x

x

 

 . 13) f x

 

 2x2 x 3. 14)

 

2 5

1 f x x

x

 

 . 15) f x

 

x

x . 16)

 

2

2 4 f x x

x

 

 .

17) 2 1

( ) 3

f x x x

   x . 18)

( )

2 4 1

f x x

x x

   

.

19) 2 sin

( ) 2 cos 1 f x x

x

 . 20)

 

2 22 2 13

6

x x

f x x x

  

   .

21) f x

 

x2

2 3 2

x2 6 . Solutions

1) f x( )3x2 x 1 f est une fonction polynôme donc Un réel a toujours une image. Donc

D

f

2)

3

( ) 2 4 f x x

x

 . Pour les fonctions du type fractions rationnelles, l’ensemble de définition est l’ensemble des nombres pour lesquels le dénominateur est non nul.

/ 2 4 0

D

f

  x x   2 x   4 0

ssi 4

2 2

x  Donc

D

f

    2

On dira aussi que 2est une valeur interdite pour la fonction f 3)

4 2

( ) 2

4 f x x

x

.

/

2

4 0

D

f

  x x  

2 4 0

x   ssi x2220 ssi

x2



x2

0 ssi x 2 0 ou x 2 0 ssi x2 ou x 2 donc Df   

2; 2

4)

 

73 1

2 f x x

x x

 

 .

D

f

   x / x

3

2 x0

3 2 0

x x ssi x x

22

0 ssi x0 ou x2 2 0 ssi

0

x ou x22 ssi x0 ou x 2 ou x  2 donc Df   

2; 0; 2

5) f x

 

 3x6.

Pour les fonctions du type racine carrée, l’ensemble de définition est l’ensemble des nombres pour lesquels l’intérieur de la racine est positif :

D

f

   x / 3    x 6 0

3x 6 0

   ssi x2 ssi 6 x3

ssi   3x 6 Donc Df  

; 2

6)

 

2 5

2 5 3

f x x

x x

 

  .

D

f

 x / 2 x

2

   5 x 3 0

2x25x 3 0 a2 et b 5 et c 3

 

2

   

2

2

4 5 4 2 3 25 24 49 7 0

b ac

             

1 2

x b

a

  

et 2

2 x b

a

  

 

1

5 49 7 5 12 2 2 4 4 3 x       

et

 

2

5 49 5 7 2 1

2 2 4 4 2

x        

Donc 1;3

f 2

D    

 

7) f x

 

2x23x1.

/ 2 2 3 1 0

Df  x xx  soit

son discriminant

 

2

2 4 3 4 2 1 9 8 1 0 b ac

            a2

 

1

3 1 4

2 2 4 1 x   

  

et

 

2

3 1 2 1

2 2 4 2

x   

  

Donc ,1

1,

f 2

D    

8)

 

9 3

1 f x x

x

  

 . 9 3

/ 0 1 0

f 1

D x x etx

x

   

       9x 3 0

   ssi 1

x3 ssi   9x 3 1 0

x  ssi x 1

(3)

Donc 1 1,3 Df   

9)

 

2 1

2 3

f x x

x x

 

   .

/ 2

2

3 0

D

f

  xx    x

2x2 x 3 0

    a 2 et b1 et c3

 

2

   

2

2

4 1 4 2 3 1 24 25 5 0

b ac

            

Donc on a deux racines

 

1

1 5 4

2 2 4 1 x      

   et

 

2

1 5 6 3

2 2 4 2

x      

  

Donc 3

1,2 Df   

10)

 

2 5

1 f x x

x

 

 .

D

f

   x / x

2

  1 0

2 1 0

x   ssi x2 1

Cette équation n’admet pas de solution dans Donc Df

11) f x

 

x

x .

 

f x  ssi x  et

x  0

Or on sait que x 0 pour tout x

Donc f x

 

 ssi

x  0

DoncDf  

 

0

16)

 

2

1 f x x

x

 

 . Df  

x /x 2 0etx 1 0

/ 2 1

Df  x x  etx

2,1

 

1,

Df    

17) 2 1

( ) 3

f x x x

   x

/ 0 0

Df  x  x etx

/ 0 0

Df  x xetx donc :Df  

, 0

18)

( )

2 4 1

f x x

x x

   

.

/ 2 4 1 0

Df  x x   x

2 x     4 x 1 0

ssi

2 x    4 x 1

ssi

2 x    4 x 1

ou

2 x     4x 1

ssi

2 x x    4 1

ou

2 x     4 x 1

ssi

x  3

ou

2 x x    4 1

ssi

x  3

ou

3 x  5

ssi

x  3

ou 5 x3

Donc 5;3

f 3

D  

   

 

19) 2 sin

( ) 2 cos 1 f x x

x

. Df  

x / 2cosx 1 0

2cosx 1 0 ssi 1 cosx2 cos 1

x2 ssi cos cos x    3 3 2

x 

k

ou 2

x  

3 k

k

Donc: 2 ; 2 /

3 3

Df    

k

 

k

k

 

20)

 

2 22 2 13

6

x x

f x x x

  

   .

2

2 2

2 2 13

/ 0 6 0

f 6

x x

D x etx x

x x

    

         - On détermine les racines du trinôme 2x2 2x13: Le discriminant est ' = 22 – 4 x (-2) x 13 = 108 et ses racines sont :

 

1

2 108 1 3 3

2 2 2

x   

 

 

et

x

2

  2 2     108 2 1 3 3 2

- On détermine les racines du trinôme x2 x 6: Le discriminant est  = (-1) 2 – 4 x (-6) x 1 =25 et ses racines sont :

 

1

1 25 1 5

' 2

2 1 2

x       

 et

 

2

1 25 1 5

' 3

2 1 2

x      

 - On obtient le tableau de signe :

1 3 3 1 3 3

; 2 3;

2 2

Df        

   .

21) f x

 

x2

2 3 2

x2 6

 

/ 2 2 3 2 2 6 0

Dfxx   x 

 

2

 

2

14 4 6 14 2 2 3     2 2 3  2 2 3 2 2

 

2

14 4 6  2 3 2

On a donc

 

2

2 4 2 3 2 4 1 2 6

b ac

       

12 4 6 2 8 6 14 4 6

      

14 4 6 0

   

1

2 3 2 2 3 2

2 3 2 14 4 6

2 1 2 1

x

   

   

 

 

(4)

2

2 3 2 2 3 2

x 2 1

   

 

et

et

; 2 3 2;

Df        :

On a donc

II) Egalité de deux fonctions – Représentations graphique

1)Egalité de deux fonctions

Définition : Soient f et g deux fonctions, et D

f

et D

g

leurs domaines de définition respectifs

on dit que f et g sont égaux et on écrit f=g.

si et seulement si :

D

f=

D

g et pour tout

xD

f (ou

xD

g) on a f(x)=g(x)

Exemple 1 :

Soient les deux fonctions :

 

3x2 21

f x x

  et g x

 

1 3x2

x

 

-

on a f x

 

ssi x2 et x0

or on sait que x20 donc x2 pour tout

x

alors f x

 

 ssi x0 donc

D

f

-

on a g x

 

 ssi x 0 ssi x0 donc

D

g

alors

D

f=

D

g

on sait que x2x et 3x2  1 1 3x2 donc f(x)=g(x) donc finalement on a trouvé que :

D

f=

D

g

et f(x)=g(x) donc : f=g.

Exemple 2 :

Soient les deux fonctions :

 

x2 x

h x x

  et t x

 

 x 1

-

on a h x

 

ssi x0 donc

D

h

-

on a t x

 

est un polynôme donc Dt  alorsDhDt donc :

ht

2) Représentations graphique

Dans ce paragraphe le plan est rapporté a un repère

O i j, ,

Définition :

Soit f une fonction , et

D

f son domaine de définition

l’ensemble des points M (x, f (x) ) forme la courbe représentative de la fonction f, souvent notée Cf .

   

, /

f f

CM x f x xD

Méthode :

Pour tracer la courbe représentative de la fonction On calcule des images en nombre suffisant, et on présente les résultats dans un tableau de valeurs.

Exemple 1 :

Tracer la représentation graphique de la fonction f tq :

 

2

1 f x 1

x

 Sur

I

un l’intervalle

I  2;3

Réponses :

Exemple 2 :

la courbe représentative d’une fonction affine f ( f x

 

ax b avec a et b ) est une droite d’équation yax b

Exemple 3 :

Soie f une fonction tq : f x

 

 2x3

-

on a f x

 

donc

D

f

2x 3 0 ssi 3 x 2

Donc f x

 

2x3 si 3,

x  2  f x

 

  2x 3 si , 3

x   2

1

2 3 2 2 3 2 2 2

2 1 2 2

x      

2

2 3 2 2 3 2 4 3

2 1 2 2 3

x         

(5)

Exemple 4:

Soie f une fonction tq : f x

 

   x 2 x 2

-

on a f x

 

donc

D

f

2 0

x  ssi x 2

2 0

x  ssi x2

Donc f x

 

 2x si x  

, 2

et f x

 

4 si

2, 2

x  et f x

 

2x si x

2,

Exemple 5 :

La courbe ci-dessous représente la fonction f définie sur

6; 7

Soie f une fonction

Questions : Répondre par lecture graphique :

1- Quelles sont les images des réels -5, -3, 0 et 6 ? 2- Quels sont les antécédents de -1 et 0 ?

3- Résoudre graphiquement f x

 

0

4- Quel est, en fonction de m , le nombre de solutions de

 

f xm

5- Résoudre graphiquement f x

 

0 6- Résoudre graphiquement f x

 

2

Réponses :

1) Image de -5 est 0 (ordonnée du point d’abscisse -5) Image de -3 est 4

Image de 0 est -2 Image de 6 est -2

2) Antécédents de -1 sont : -5,5 -1,75 0,5 et 5 Antécédents de 0 sont : -5 -2 1 et 4

3) La solution est l’ensemble des antécédents de 0 :

5; 2;1; 4

S   

4)Nombre de solutions de f x

 

mC’est le nombre de points d’intersection de courbe avec une la droite parallèle à l’axes des abscisses et d’ordonnées m.

Si m 4: pas de solution Si m 4: une solution Si: 4 m 3 deux solutions Si 3 m 2: trois solutions Si 2 m 2: quatre solutions Si m2: trois solutions Si: 2 m 4 deux solutions Sim4: une solution Si m 4: pas de solution

5) f x

 

0Cela correspond aux valeurs de x pour lesquelles Cf est au-dessous de l’axe des abscisses.

6;7      2;1 4;7

S     

6)

f x   2

Cela correspond aux valeurs de x pour lesquelles Cf est au-dessus de la droite d’équation y2 donc

S  4; 2.5   2

III) Fonctions paires et Fonctions impaires 1. Définitions :

a. Ensemble de définition centré

Soit f une fonction. Soit

D

f son ensemble de définition.

On dit que

D

f est un ensemble de définition centré si et et seulement si :Pour tout réel x, si x Df , alors - Df .

b. Fonction paire

On dit qu’une fonction f est paire si et seulement si : 1. Son ensemble de définition est centré

2. Pour tout réel x de Df, on a : f(-x) = f(x)

Remarques :

- si n est un entier pair, positif ou négatif, la fonction définie

par est paire.

(C’est d’ailleurs de cet exemple que vient la dénomination de fonction paire)

- la fonction est une fonction paire, - la fonction est une fonction paire, - l’opposée d’une fonction paire est une fonction paire, - l’inverse d’une fonction paire est une fonction paire, - la somme de deux fonctions paires est une fonction paire,

x

f x( ) kxn

xx

x

cos( ) x

ym

(6)

- le produit de 2 fonctions paires ou de 2 fonctions impaires est une fonction paire.

c. Fonction impaire

On dit qu’une fonction f est impaire si et seulement si : 1. Son ensemble de définition est centré,

2. Pour tout réel x de Df, on a : f(-x) = -f(x)

Remarques :

- si n est un entier impair, positif ou négatif, la fonction est impaire,

- la fonction est impaire, - la fonction x→tanx est impaire,

- l’opposée d’une fonction impaire est une fonction impaire, - l’inverse d’une fonction impaire est une fonction impaire, - la somme de deux fonctions impaires est une fonction impaire,

- le produit d’une fonction paire et d’une fonction impaire est une fonction impaire.

Exemples :

1) Soit f une fonction tq :

f x   3 x

2

5

f est une fonction polynôme donc Un réel a toujours une image.

Donc Df

-

Pour tout réel x, si x , alors  x

-    

   

2 2

3 5 3 5

f x x x

f x f x

     

 

Donc f est une fonction paire, 2) Soit g une fonction tq : g x

 

3

x on a g x

 

 ssi x0

donc

D

g

-

Pour tout réel x, si x, alors  x

-  

   

3 3

g x

x x

g x g x

   

  

Donc gest une fonction impaire,

3 ) Soit h une fonction tq :

h x   2 x

3

x

2

hest une fonction polynôme donc Un réel a toujours une image.

Donc Dh

-

Pour tout réel x, si x , alors  x

-      

     

3 2 3 2

3 2

2 2

2

h x x x x x

h x x x h x

       

     

Donc h est une fonction ni paire ni impaire, 4) Soit t une fonction tq :

 

2 t x x

x

 on a t x

 

ssi x 2 0 ssi x2

Donc

D

t

    2

on a 2 Dt mais    

 

2 2 Dt

Donc

D

t n’est pas symétrique par rapport a

O

Donc h est une fonction ni paire ni impaire,

2. le graphe et la parité de la fonction

- la courbe représentative d’une fonction paire est symétrique par à l’axe des ordonnées.

- la courbe représentative d’une fonction impaire est symétrique par rapport à l’origine.

Application :

Etudier la parité des fonctions suivantes définie par 1)

2 1

( ) x

f x x

  . 2) 2 1

( ) f x x

  x.

3) ( ) 2

1 f x x

x

4) f x

 

 1x2 5)

3 2

( ) 2

5 f x x

x

. 6) f x

 

x 2x24. 7)

 

2 f xx.

Solutions

1)

2 1

( ) x

f x x

  on a f x

 

ssi x0

donc

D

f

-

Pour tout réel x, si x, alors  x

-

 

   

2 1 2 1

( ) x x

f x

x x

f x f x

  

   

  

Donc f est une fonction impaire,

2) 2 1

( ) f x x

  x on a f x

 

ssi x0

donc

D

f

-

Pour tout réel x, si x, alors  x xkxn

xsin( )x

(7)

-  

   

2 1 2 1 2 1

( )

f x x x x

x x x

f x f x

 

         

  

Donc f est une fonction ni paire ni impaire,

3) ( ) 2

1 f x x

x

on a f x

 

ssi x2 1 0

2 1 0

x   ssi x21 ssi x1 ou x 1 donc

D

f

     1;1

-

Pour tout réel x, si x  

1;1

, alors

1;1

   x

-  

   

2 2

( )

1 1

x x

f x

x x f x f x

   

  

 

Donc f est une fonction paire 4) f x

 

 1x2 .

/1 2 0

Df  xx

1x2 0 ssi x21 ssi x1 ou x 1

Donc Df  

1,1

 -

Pour tout réel x, si x 

1,1

, alors   x

1,1

-  

   

2 2

( ) 1 1

f x x x

f x f x

     

 

Donc f est une fonction paire 5)

3 2

( ) 2

5 f x x

x

.

/ 2 5 0

Df  x x  

2 5 0

x   ssi x2 5 pas de solutions Donc Df

-

Pour tout réel x, si x , alors  x

-

 

 

   

3 3

2 2

2 2

( )

5 5

x x

f x

x x

f x f x

 

  

  

  

Donc f est une fonction impaire 6) f x

 

x 2x24.

/ 2 2 4 0

Dfxx  

Or on sait que 2x20 Pour tout réel x, donc 2x2  4 0 4 donc 2x2  4 4 0

Donc Df

-

Pour tout réel x, si x , alors  x

-  

   

2 2

( ) 2 4 2 4

f x x x x x

f x f x

        

 

Donc f est une fonction paire 6)

 

2

f xx. Df

x/x0

Donc

0;

Df  

On a

2 

mais  2 Donc f est une fonction ni paire ni impaire

IV) Les variations d’une fonction numérique

1) Sens de variation d’une fonction :fonction croissante -décroissante -fonction constantes

Définition :

Soit f une fonction et

D

f son domaine de définition et soit

I

un intervalle inclus dans

D

f

-

Dire f que est strictement croissante sur

I

( croissante sur

I

) signifie que :

Si

x

1

I

et

x

2

I

tq

x

1

x

2 alors

f x  

1

f x  

2

   

f x

1

f x

2

Rq : Une fonction croissante « conserve l’ordre ».

-

Dire f que est strictement décroissante sur

I

( décroissante sur

I

) signifie que :

Si

x

1

I

et

x

2

I

tq

x

1

x

2 alors

f x  

1

f x  

2

   

f x

1

f x

2

Rq : Une fonction décroissante « inverse l’ordre ».

-

Dire f que est constante sur

I

signifie que :

Si

x

1

I

et

x

2

I

tq

x

1

x

2 alors

f x  

1

f x  

2 - Une fonction définie sur un intervalle

I

est monotone sur cet intervalle si elle est : soit croissante sur

I

soit décroissante sur

I

Exemples :

1) Soit f une fonction tq :

f x   7 x 5

f est une fonction polynôme donc

D

f

Soit

x

1

et

x

2

tq

x

1

x

2 Donc

7 x

1

7 x

2 car

7 0

Donc

7 x

1

 5 7 x

2

 5

(8)

Alors

f x  

1

f x  

2 d’où f que est strictement croissante sur

2) Soit g une fonction tq :

g x   2

x

 

g x

ssi

x  0

DoncDg  

 

0

a)Soit

x

1

  0;  

et

x

2

  0;  

tq

x

1

x

2 Donc

1 2

1 1

x x

Donc 1 2

2 2

x x

car

2 0

Alors

f x  

1

f x  

2 d’où f que est strictement décroissante sur

0; 

b)Soit

x

1

   ;0 

et

x

2

   ; 0 

tq

x

1

x

2 Donc

1 2

1 1

x x

Donc 1 2

2 2

x x

car

2 0

Alors

f x  

1

f x  

2 d’où f que est strictement décroissante sur

 ; 0

b) tableau de variation :

3)

Propriété :

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle

I

On dit que f est strictement constante sur

I

ssi il existe un réel k tq:

f x   k

pour tout

xI

2) Le taux d’accroissement d’une fonction

a)Définition :

Soit f une fonction et

D

f son domaine de définition

Et soient

x

1

D

f et

x

2

D

f tq

x

1

x

2

On appelle Le taux d’accroissement (taux de variation) de la fonction f entre

x

1 et

x

2

Le réel noté

T x x

1

;

2

est tq :

     

1 2 1 2

1 2

; f x f x

T x x

x x

 

Exemple :

Soit f une fonction tq :

f x   3 x

2

2

f est une fonction polynôme donc

D

f

soient

x

1

et

x

2

tq

x

1

x

2

   

1

 

2

12

 

22

1 2

1 2 1 2

3 2 3 2

; f x f x x x

T x x

x x x x

  

  

 

 

12 22

12 22

1 2

1 2 1 2

3 3 2 2 3

; x x x x

T x x

x x x x

   

 

 

1 2

 

1 2



1 2

 

1 2

1 2

; 3 x x x x 3

T x x x x

x x

 

  

b ) Le taux d’accroissement d’une fonction et les variations :

Propriété :

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle

I

 On dit que f est strictement croissante(croissante) sur

I

ssi pour tout

x

1

I

et

x

é

I

et

x

1

x

2 on a

 

1

 

2

1 2

f x f x 0 x x

(

 

1

 

2

1 2

f x f x 0 x x

 

)

 On dit que f est strictement décroissante(décroissante) sur

I

ssi pour tout

x

1

I

et

x

é

I

et

x

1

x

2 on a

 

1

 

2

1 2

f x f x 0 x x

(

 

1

 

2

1 2

f x f x 0 x x

 

)

 On dit que f est constante sur

I

ssi pour tout

x

1

I

et

x

é

I

et

x

1

x

2 on a

 

1

 

2

1 2

f x f x 0 x x

 

Exemples :

1)Soit f une fonction tq :

f x   3 x

2

2

D

f

soient

x

1

et

x

2

tq

x

1

x

2 on a :

1

;

2

  3

1 2

T x xxx

a)Soit

x

1

  0;  

et

x

2

  0;  

Donc

x

1

 0

et

x

2

 0

Donc

x

1

x

2

 0

Donc

3  x

1

x

2

  0

car

3 0

Donc

T x x

1

;

2

   3 x

1

x

2

  0

d’où f que est croissante sur

0; 

b)Soit

x

1

   ;0 

et

x

2

   ; 0 

Donc

x

1

 0

et

x

2

 0

Donc

x

1

x

2

 0

Donc

3  x

1

x

2

  0

car

3 0

Donc

T x x

1

;

2

   3 x

1

x

2

  0

d’où f que est décroissante sur

 ; 0

(9)

b) résumé : tableau de variation :

f   0     3 0

2

2 2

2)Soit f une fonction tq :

 

1 g x x

x

on a f x

 

ssi x 1 0 ssi x 1

Donc

D

g

     1

soient

x

1

D

g et

x

2

D

g tq

x

1

x

2

on a :

   

1

 

2

1 2

1 2

; g x g x

T x x

x x

 

       

  

1 2 2 1

1 2

1 2

1 2 1 2

1 1

1 1 1 1

x x x x

x x

g x g x

x x x x

  

   

   

1 2

   

1 1 22 1 2

1



2

1 1

; 1 1 1 1

x x T x x

x x x x x x

   

    

a)sur

I   ; 1

Soit

x

1

    ; 1 

et

x

2

    ; 1 

x

1

x

2 Donc

x

1

 1

et

x

2

 1

Donc

x

1

 1 0

et

2

1 0

x

Donc

x

1

 1  x

2

 1  0

Donc

1 2

   

1 2

; 1 0

1 1

T x x

x x

  

sur

I   ; 1

d’où g que est strictement croissante sur

I   ; 1

b)sur

J   1;

Soit

x

1

    1; 

et

x

2

    1; 

x

1

x

2 Donc

x

1

 1

et

x

2

 1

Donc

x

1

 1 0

et

2

1 0

x

Donc

x

1

 1  x

2

 1  0

Donc

1 2

   

1 2

; 1 0

1 1

T x x

x x

  

sur

J   1;

d’où g que est strictement croissante sur

J   1;

c) résumé : tableau de variation :

c) les variations et la parité :

Propriété :

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle

I

et soit

I

le symétrique de l’intervalle

I

Si f est paire alors :

 f est croissante sur

I

ssi f est décroissante sur

I

 f est décroissante sur

I

ssi f est croissante sur

I

Si f est impaire alors :

 f est croissante sur

I

ssi f est croissante sur

I

 f est décroissante sur

I

ssi f est décroissante sur

IConséquences :

Si f est paire ou impaire alors il suffit d’étudier ses variations sur Df et en déduire ses variations surDf

Applications

: Soit f une fonction tq :

f x   x 1

  x

1)Déterminer Df et étudier la parité de f

2)Calculer Le taux d’accroissement

T x x

1

;

2

de f entre x1 et x2 deux éléments de Df tq

x

1

x

2

3)Étudier les variations de f sur

I   0;1

puis sur

1;

J  

4)En déduire les variations de f sur Df 5)Dresser le tableau de variations de f sur Df

Réponses :

1) on a f x

 

ssi x0 Donc

  0

D

f

  

-

Pour tout réel x, si x, alors  x

-  

   

1 1 1

f x x x x

x x x

f x f x

 

          

  

Donc f est une fonction impaire,

2)

   

1 2 1 2 1 2

1 2 1 2

1 1 1 1

f x f x x x x x

x x x x

   

            

   

    

2 2

1 2 1 2 2 1 1 2 1 2

1 2 2 2 1 1

1 2 1 2 1 2

1 x x x x x x x x x x x x x x x x

x x x x x x

      

    

  

  

  

1 2



1 2

1 2

1 2

1 2 1 2 1 2

1 1 1

; x x x x x x

T x x

x x x x x x

    

  

  

a)sur

I   0;1

Soit

x

1

   0;1

et

x

2

   0;1

Donc

0 x

1

 1

et

0 x

2

 1

x

2

 1 0

Donc

0 x x

1 2

 1

et

x

1

x

2 Donc

x x

1 2

 1 0

et on a 0 x x1 2 Donc

1 2

1 2

1 2

; x x 1 0

T x x

x x

  

d’où f que est strictement décroissante sur

I   0;1

b)sur

J  1;

Soit

x

1

   1; 

et

x

2

   1; 

Donc

x

1

 1

et

x

2

 1

Donc

x x

1 2

 1

et

x

1

x

2 Donc

x x

1 2

1

Donc

x x

1 2

 1 0

et on a 0 x x1 2 Donc

1 2

1 2

1 2

; x x 1 0

T x x

x x

  

d’où f que est strictement croissante sur

J  1;

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