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Théorèmes de la moyenne sans restrictions

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(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ICHEL P ETROVITCH

Théorèmes de la moyenne sans restrictions

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 13 (1913), p. 400-406

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1913_4_13__400_1>

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(2)

[D3ca]

THÉORÈMES DE LA MOYENNE SANS RESTRICTIONS;

PAR M. MICHEL PETROVITGH.

1. Soient u et v deux fonctions, réelles on imagi- naires, de la variable. #. De l'identité

(i) u o s : i ( « + * ) (

(3)

( 4o* ) on tire

rb

(i) I uv dx = V — 8, Ja

b \ rb

u2 dx H- - / P2 <Y#,

i "rb

(4) 8 = - / ( a _ P ) « < f e .

Sous la seule restriction, relative au chemin d'inté- gration, que celui-ci soit réel et de longueur finie, on voit que :

i° Si M et ^ ont soit la partie réelle, soit la partie imaginaire commune, l'expression (u — e)2 est réelle et d'un signe invariable dans l'intervalle (a, 6 ) ; par suite, on aura

(3) avec

et c étant une valeur comprise entre a et 6;

2° Si u et v diffèrent à la fois par leurs parties réelles et imaginaires, l'expression (u — v)2 est imaginaire et Ton aura, d'après une proposition de M. Darboux,

(6) 8 = !LlllL%e<ùiyJc)*,

Ö et 03 étant deux quantités réelles, comprises : la pre- mière entre o et i, et la seconde entre o et 2 T .

/ / s'ensuit que

rb

(7) / uvdx = Y - X x ( c )2,

ou X est un facteur dont le module ne surpasse

Ann. de Mathémat., 4* série, t. XIII. (Septembre 1913.) 26

(4)

jamais ——— et qui se réduit à lorsque u et v ont soit la partie réelle, soit la partie imaginaire commune.

L'intérêt que peut présenter cette forme du théo- rème de la moyenne consiste en ce qu'elle conduit à décomposer l'intégrale

/ uv i

(8) I uvdxJ a

J a

en deux, dont l'une ne dépend que de u et l'autre de r, avec un terme correctif dont on connaît les limites supérieure et inférieure, et cela sans aucune restric- tion sur u et v autre que celle que les intégrales aient un sens.

Dans le cas de u et v réels, l'intégrale (8) est com- prise entre

et

où M et N sont la plus grande et la plus petite valeur absolue que prend la différence u — v lorsque x varie entre a et b. En prenant donc pour (8) la \aleur ( 9 .

on commet une erreur dont la valeur absolue n'excède pas

2. L'identité

(il) MCs-ftt + c)1 (U —

4 4

(5)

( 4o3 ) fournit

rb i rh (12) / uv dx = 7 / (w

1 r *

( i 3 ) Ç = 7 / (u-

ƒ/ s'ensuit que

uvdx=j f (a-HP

OM y (^?), \ et c ont les significations du paragraphe précédent, et cela sans aucune restriction sur w et p

autre que celle que les intégrales aient un sens.

Dans le cas de u et v réels, en posant

( i 5 ) - / ( u -h p)2 dx — W,

AJCI

l'intégrale (ï'j) est comprise entre

4 4et

de sorte qu'en prenant pour (r2) la valeur (i6) W - ( 6 - a )M 2^N 2,

on commet une erreur dont la valeur absolue n'excède pas

( 1 7 ) (b-a)M» - N«

3. Les inégalités intuitives

- If

(6)

comprises dans les propositions précédentes, ne sont que des cas particuliers des inégalités plus générales

(21)

I UiU1...undx

I uxut...undx

«A,

L étant l'arc d'intégration et u^ u2, •••, un étant des fonctions de x quelconques, en nombre arbitraire.

Elles sont la conséquence directe de la relation d'iné- galité entre les moyennes arithmétique et géométrique d'un nombre quelconque de quantités réelles posi- tives.

Nous en ferons l'application suivante. Soient

les termes, réels ou imaginaires, d'une série, fonctions d'une variable £, la série étant supposée absolument et uniformément convergente pour les valeurs de t appar- tenant à un domaine déterminé (D) dans le plan de t.

Considérons la série

{'2^) f(Z) = #0"^ €L\Z

ayant pour coefficient général an l'expression

<23) an— I uxuî.. .undt,

l'arc d'intégration L étant de longueur finie et compris dans le domaine (D). De

(7)

( 4o5 )

où pi est la somme de la série convergente

(25)

on conclut, en vertu de (21), que

où s est la longueur de Tare d'intégration.

On en conclut d'abord que : la série (22) repré- sente une fonction entière de z, du genre zéro ou un, dont le module est, pour toute valeur de z, plus petit que

('27) | r t o | -

oà A(3) désigne la transcendante entière z z* zz

( 2 8 ) M , ) = ^ +

et r étant le module de z.

Or, la formule connue

r

. ("°*ï) =(7TTT1 / 1 \n n ' conduit à la formule

(3o) Mz)

valable pour toute valeur réelle et imaginaire de 2, fai- sant voir que

ce qui montre que : le module def(z) est,pour toute

(8)

( 4o6 ) valeur de z, plus petit que

(32) laol-Wfie* •

II s'ensuit, par exemple, que l'intégrale de Jensen

r»27t

— j log|/(r^')|de,

rattachée à la fonction ƒ (s), a sa valeur plus petite que

d'où Ton peut tirer des conclusions à l'égard des zéros de f(z) compris à l'intérieur d'une circonférence quelconque décrite autour de z = o dans le plan de z.

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