• Aucun résultat trouvé

Solution, par la géométrie vectorielle, du problème de mathématiques spéciales donné au concours d'agrégation des sciences mathématiques en 1892

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Solution, par la géométrie vectorielle, du problème de mathématiques spéciales donné au concours d'agrégation des sciences mathématiques en 1892"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. G ENTY

Solution, par la géométrie vectorielle, du problème de mathématiques spéciales donné au concours d’agrégation des sciences mathématiques en 1892

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 12 (1893), p. 99-106

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1893_3_12__99_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1893, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

SOLUTION, PAR LA GÉOMÉTRIE VECTORIELLE, DU PROBLÈME DE MATHÉMATIQUES SPÉCIALES DONNÉ AU CONCOURS D'AGRÉGATION DES SCIENCES MATHÉMATIQUES EN 1 8 9 2 ;

PAR M. E. GENTY (*)

Soient

l'équation de l'ellipsoïde E, le centre O de cet ellip- soïde étant pris pour origine; o* le vecteur du sommet S du cône Q ;

S(

léquation de ce cône; a, ^ et y les vecteurs de trois diamètres conjugués de l'ellipsoïde E.

Le plan diamétral conjugué, dans le cône, du vecteur a a pour équation

S(p — a)^a = o,

et, si koL est le vecteur du point A, on déterminera k par

(!) Voir, pour l'énoncé, Nouvelles Annales, pagc3i4, année 1892.

(3)

l'équation

S(Àa — 3)<\>y. =

d'où

__ Sor<J/a S d

Les points A, B et C ont donc respectivement pour vecteurs

e t

en sorte que le plan ABC aura pour équation

Mais, a, [i et y étant trois diamètres conjugués de l'el- lipsoïde E, on a

ou, en projetant avec a On aura donc

D'après cela, l'équation (i) du plan P pourra se mettre sous la forme

/Sa-k Sop — - -

Je dis maintenant que la somme est constante.

En efTel, a, [3 et y étant trois diamètres conjugués de

(4)

( ' o . ) l'ellipsoïde, si Ton pose

J

5

i

,- •> o _ o

? " H — i*

d'où

i

y,, 3), y* seront trois orienteurs rectangulaires, el l'on aura

S Ha — S 3^3 -L- SY?Y

_ I _ 1 _ i _ i _ i _ i

/?/2 étant une constante (1).

Ceci établi, on voit immédiatement que le plan re- présenté par l'équation (a) passe par le point fixe F ayant pour vecteur

Si le cône Q se déplace en restant égal et parallèle au t ône iixe K ayant pour équation

la droite FS ne dépend que du vecteur a-, c'est-à-dire de trois paramètres arbitraires, et, par suite, elle décrit un complexe dont il est facile de trouver l'équation.

Si, en effet, \J et Vau sont les coordonnées de cette

(') La condition ?ni= o exprime que le cône ayant pour équation

$yç 2<y^ I p -- 0 e st équilatère.

Ann. de Mathémat., 3e série, i. XII. (Mars 1893.) 8

(5)

( I O 2 )

droite (*), on aura d'où

j = ( 7?i2 rf~~x <l> ) - * u ;

on a d'ailleurs

S aoΠ= o

et, par suite,

(3) S a ' j ( m2- cp-i^)-1^ = o,

équation d'un complexe du second ordre.

Soient OL, O M et Oi\ les vecteurs racines de l'équa tion vectorielle

( 4 ) (m,-o i ^ ) l u - S u ,

on peut énoncer immédiatement les propriétés suivantes du complexe représenté par l'équation (3).

Toute droite passant par l'origine, ou parallèle à l'une des arêtes du trièdre OLMN, fait partie du com- plexe.

Toute droite située dans l'une des faces de ce trièdre, ou dans le plan de l'infini, fait aussi partie du com- plexe.

La surface singulière du complexe se compose donc des trois faces de ce trièdre et du plan de l'infini.

L'équation ( \) donne d'ailleurs

j = S(/??2— o I<J/VJ

ou

O U

^ j = cpj,

o

et l'on voit que les vecteurs OL, OM et ON ne sont

(*) u est parallèle a la direction de là droite, et a le vecteur de l'un quelconque do ses points [(\oir Mémoire sur les complexes du

second ordre ( G i \ n \ Journal de ftesaf. p. 299; 1882)].

(6)

autres que les diamètres conjugués communs de l'ellip- soïde E et du cône K.

Nous obtiendrons l'équation du cône du complexe ayant le poiut de vecteur co pour sommet, rapporté à ce point pris pour origine, en remplaçant dans l'équa- tion (3) 'J par p et a par co, ce qui donne

S wp ( nu — cp-1 ^ ) - ! p = o ou

S top ( m2 <p — ^ )—1 <op = o o u e n c o r e

S ©p ( m.2 'o — 'ii ) w ( m2 o — tj> ) p = o

ou en (in

Sop<J>p(/?l2Cp — *j/)(i) = O,

équation d'un cône du second ordre, qui, ainsi que cela doit être, passe par le centre de l'ellipsoïde E et con- tient les parallèles menées par son sommet aux diamètres conjugués communs de cet ellipsoïde et du cône K.

Cherchons maintenant la courbe G, enveloppe des droites du complexe situées dans un plan H, ayant pour équation

Svp =p, où v est orienteur.

Si nous remplaçons u par Vpv et Vau par p dans l'équation (3), il vient

(5) Sp(/n2— o-i<|/)-iVpv = o.

C'e^t l'équation d'un cône quadrique R, réciproque du cône C ayant son sommet à l'origine et pour base la courbe G.

Cette courbe G est évidemment une parabole, puisque, d'après ce que nous avons vu ci-dessus, l'une de ses tangentes est située tout entière à Tin uni. On le re- connaît d'ailleurs directement, en remarquant que le cône R contient la perpendiculaire v abaissée de son sommet sur le plan H.

(7)

Soient a le vecteur du foyer de cette parabole, X et [jt deux orien leurs rectangulaires situés dans son plan ; le plan mené par le vecteur a et l'un des points isotropes du plan H doit être tangent au cône G ; ou, ce q u i est la même chose, la normale à ce plan, qui a pour vecteur

Va(X-M>), doit être située sur le cône R.

Or l'équation ( 5 ) de ce cône peut s'écrire S pv ( m 2 — 'Vf"1 )~x ? = o ou

(6) Spv^p = o, en posant

et si Ton remplace dans l'équation (6) p par V a ( U i » ,

on aura

S(X-f- *>)(<I>VaX-f- e*Va|Ji) = o

ou, en développant et égalant séparément à zéro la partie imaginaire du premier membre de l'équation,

SX#VaX — S[Jt<ï>Va4u = o,

Sjx*VaX-f- SX*Vajji = o.

ou enfin, en remplaçant a par p, et désignant selon l'habitude par 4>' la fonction conjuguée de 4>,

( S p ( V X * ' X — V { J L * ' { J I ) = o,

( 7 ) ( Sp(VX*V-i-Vlu*'X) = o.

En joignant à ces deux équations la relation

(8) S'?=PJ

on aura trois équations du premier degré pour déter- miner o.

(8)

Les équations (7) étant indépendantes de /;, la droite qu'elles représentent est le lieu des foyers des courbes du complexe situées dans les plans parallèles au plan (8).

De ces deux équations on tire

p == X-V(Vfi*'X -f- VX*»(VX<ï»'X — \>*'fx)

— X SX S>'X «*»> + *'fi SX f i * » ,

ou, en désignant par /w l'invariant bien connu de la fonction 3>,

p = k [3>f X S X <ï> v M- <î>' ut S fJL4> v — m( X S X « ï ) -1 v - h JJL S fi<i>~1 v ) ] _ i /i [ <t>' ( 4» V V S V <Ï>V ) 771 ( $>— J V V S V < ï > ~! V ) ]

— / r ( 1)' V V v(ï)v . v — wiVVv4>—* v . v ) .

Si l'on porte cette valeur de p dans l'équation (8), il vient

p = A-T2Vv*v, d'où

on a donc, pour le vecteur du foyer,

_ 77? V v V v 4>-i v — * ' V v Vv <î>v l° = P T»Vv*v

Cherchons maintenant le lieu des foyers lorsque le plan H se déplace en restant parallèle à une droite donnée.

On peut supposer que A est l'orienteur de cette droite, et l'on obtiendra le lieu cherché en éliminant [A entre les équations (7) et les deux équations suivantes :

( 9 ) SX;J. = 0.

( 1 0 ) T2; J I = 1.

De la seconde des équations (7) et des équations (9) et (10), on lire

(9)

P o r t a n t cette valeur de u dans la p r e m i è r e des é q u a - tions ( 7 ) , il vient

S pX <ï>' A T* V À ( * \ p>. — \"o «!>' X )

= SpVA(<ï>VpX—- \io*'X)*/VX(4»VpA équation d ' u n cône du t r o i s i è m e o r d r e .

Références

Documents relatifs

Considérons, comme précédemment, les plans P passant par A; le lieu des pieds E des perpendiculaires issues de A à ces plans P est le cercle de centre w, de diamètre AB, en

Quand m varie, le point P, décrit Oy; par suite la corde des contacts passe par un point fixe O&lt;, pôle de Oy par rapport à H; mais le pôle de Oy par rapport à une parabole F

2° Cela étant, on donne trois points A, B, C non en ligne droite et l'on considère tous les ellipsoïdes (E) dont les points A, B, C sont les extrémités de trois dia-

Le plan passant par D et parallèle au plan (O, D') coupe la droite fixa O A en un point O'qui est fixe, car AO' = O A, de sorte que le plan (O', D) enveloppe un cône C' pa- rallèle à

Pour faire cette élimination on tirerait, par exemple, p de l'une des équations et Ton poiterait la valeur trouvée dans les deux autres; d'où deux équations en p {. En éliminant

AM et BM sont confondus quand M est au point de ren- contre I de AB et A; par suite, la deuxième direction asymptotique est la symétrique D&lt; de AB par rapport à D ; de plus, quand

Un considère un triangle T dont les sommets sont A, B, C, et une droite A dans son plan. On prend les.. symétriques d'un point O quelconque de la droite A par rapport aux côtés

polaires du point GX par rapport aux cônes qui ont pour axes les axes de coordonnées, et sont tangents au plan O A:, ces cônes forment évidemment un faisceau tangentiel, et