Sertissages en tous genres pour l'horlogerie

P r i x d u n u m é r o : 10 centimes Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

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Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Cta-de-Fonds On s'abonne à tous Iles bureaux de poste

ANNON6ES

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

A propos d'expositions

On entend souvent répéter que les expo- sitions universelles ne remplissent plus le but principal p o u r lequel elles ont été créées, et tendent simplement à devenir de grandes foires ; et l'on préconise fré- q u e m m e n t leur remplacement soit par des expositions nationales générales, soit par des expositions spéciales à certaines bran- ches de commerce ou d'industrie.

D'autre part, on s'occupe aussi beaucoup dans les milieux intéressés de la question des moyens de favoriser le commerce d'exportation.

Les Anglais, gens pratiques, paraissent avoir trouvé une solution pratique à ce double problème : faire connaître les pro- duits d'une industrie spéciale, à ceux-là qui y ont intérêt, et, d'autre part, faci- liter la création de relations directes entre les consommateurs étrangers et les pro- ducteurs indigènes.

Ils ont organisé pour diverses indus- tries des expositions spéciales, et cette année-ci c'est le tour de la bijouterie, de l'orfèvrerie et des industries a n n e x e s ,

parmi lesquelles est probablement l'horlo- gerie et, en tout cas, la fabrication anglaise des boites de montres.

Celte exposition se tiendra à L o n d r e s , du G au 13 juillet p r o c h a i n s , dans le

« Royal Agriculture Hall », et ne s'adresse qu'aux fabricants et aux marchands de gros ; les commerçants seuls y sont admis comme visiteurs, et le public en est entiè- rement exclu.

Nous résumons comme suit en traduc- tion la circulaire du Comité d'organisation:

La première exposition de la bijouterie, de l'orfèvrerie et des industries annexes, dans la- quelle des produits se.ront exposés exclusivement par des fabricants ou des marchands de gros, et à laquelle le public ne sera pas admis, aura lieu du 6 au 13 juillet prochains.

Les organisateurs se font un plaisir de vous présenter leurs civilités, et de vous remettre un billet d'entrée à l'exposition valable pour une période de 8 jours seulement.

L'exposition est uniquement un marché de gros, et sera reconnue être d'une importance et d'une utilité capitales pour les maisons d'expor- tation vendant la bijouterie, l'orfèvrerie, et les

articles de fantaisie aux bijoutiers-détaillants, car, elles trouveront exposées sous un même toit les dernières production^ d'un grand nombre des principales maisons da; toutes les branches de commerce comprises daps le titre de l'exposition et provenant dé tous l^js centres industriels re- nommés pour la fabrication de ces marchandises.

L'exposition aura aingi l'avantage de permet- tre aux acheteurs de faire des choix et des com- paraisons entre les objets exposés par nombre de fabricants dont beaucoup n'ont pas de. voya- geurs, et ne sont pa^ TOprésénlés ailleurs qu'à Londres. • Jr T ..

Les avantages, aussi bien en ce qui concerne l'économie de temps que l'ouverture de nouveaux débouchés pour des articles entièrement nou- veaux, seront, par conséquent, inestimables.

On insiste sur le fait que les visiteurs ne se- ront en aucune manière sollicités de faire des achats par les exposants. Ceux-ci se bornent à leur soumettre simplement leurs articles.

On ne saurait, par conséquent, faire ressortir assez vivement auprès des acheteurs les avanta- ges qu'ils retireront d'une visite à cette exposi- tion : ils y trouveront des nouveautés qui leur étaient inconnues jusqu'alors et, dans bien des cas, ils découvriront la source d'articles qu'ils ont désiré longtemps peut-être ajouter à leur stock ; outre cela, il y aura un certain nombre d'expositions de machines et outils, et d'applica- tions ingénieuses de ces machines, très utiles pour tous ceux qui ont à s'occuper des industries dont il s'agit.

Il est à espérer, en conséquence, que les chefs et les acheteurs des grandes maisons des colo- nies et du continent pourront fixer leurs voyages habituels en Angleterre de manière à ce qu'ils correspondent avec l'exposition ou, à défaut, qu'ils enverront leurs agents en Angleterre pour visiter l'exposition pour leur compte, en leur donnant une autorisation étendue de faire des achats d'articles nouveaux.

L'expérience mérite d'èlre suivie et on en étudiera les résultais avec intérêt, même ailleurs qu'en Angleterre.

Information

Les intéressés sont priés de se rensei- gner sur la maison

Guilio Pancini,

rue Montecatini 5, R o m e .

au Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, à La Chaux-de-Fonds.

L'assurance-maladie

dans les législations européennes Partout, l'organisation et le développement des assurances des ouvriers sont à l'ordre du jour:

en ce début de 1912, la loi adoptée par le peuple suisse le 4 février, la loi française du 27 février, et la loi roumaine du 25 janvier, et, au cours- de de l'année 1911 la loi anglaise du 16 décembre, la loi allemande du 19 juillet, suivant de peu la promulgation du Code impérial allemand des as- surances sociales (19 juin), enfin la loi norvé- gienne du 1^er avril ont marqué bien nettement i'immense effort législatif, administratif nuan- cier, accompli dans tous les Etats d'Europe, pour organiser en faveur des vieillards, des invalides, des malades ou des sansrtràvail le réseau com- plet des institutions d'assurances sociales.

Cette tendance générale de l'humanité civilisée à organiser la défense des travailleurs contre les risques sociaux de toute nature sera, quoi qu'on en dise, l'honneur de notre temps.

Dans l'idée de faire profiter chacun des,expé- riences poursuivies un peu partout en ce vaste domaine, le «Bulletin de l'Office du travail», à Paris, vient de commencer la publication d'une remarquable enquête sur edes assurances sociales en Europe», dont la documentation étendue et précise rendra service à quiconque s'occupe de problèmes de prévoyance collective.

La première étude publiée par le « Bulletin » a pour objet «l'assurance contre la maladie»

dans les diverses législations européennes.- Suivons rapidement le «Bulletin» dans son enquête.

Voici d'abord des pays, l'Espagne et dans une certaine mesure la Russie, où l'on est encore au premier stade : Sans réglementation spéciale, sans aide ni faveur des pouvoirs publics, des as- sociations mutualistes librement formées ré- parent, pour leurs membres, au moyen dé leurs cotisations, les conséquences de l'incapacité de travail résultant de maladie.

Nul n'est tenu d'adhérer à ses sociétés. Leur nombre est peu élevé ; leur bénéfice restreint à une élite de prévoyants.

Encore, pour la Russie, faut-il faire deux re- marques: des lois de 1866 et de 1886 mettent à le charge des employeurs les soins médicaux pour leurs salariés malades ; et la Douma vient d'adopter un texte — pas encore promulgué, il est vrai, — qui favoriserait le développement des institutions de prévoyance.

Deuxième stade: en Italie (loi du 15 avril 1896), en Suéde (loi du 30 octobre 1891), en Hollande en Finlande, il y a, pour les sociétés de secours mutuels, une réglementation spéciale, compor- tant un contrôle par l'Etat de leur gestion.

Sauf en Finlande, où elle s'impose, (décret du 2 septembre 1897) à toutes les sociétés, cette ré-

1

246 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE glementation est facultative ; seules y sont assu-

jetties les sociétés qui le veulent bien ; en retour ces sociétés bénéficient de certains avantages :

* des exemptions de droits de timbre ou d'enre- gistrement, la franchise postale, et, surtout, la reconnaissance officielle, qui leur confère une capacité juridique augmentée.

Mais, en Italie, par exemple, les sociétés re- connues ne sont encore qu'une minorité. Les avantages offerts par la loi n'ont exercé qu'une influence restreinte sur le mouvement mutualiste.

* •

Dans une troisième catégorie, se classent la France, la Belgique, le Danemark, la Suisse, où les sociétés qui se soumettent au contrôle de l'Etat et répondent aux conditions prescrites par la loi reçoivent, outre une capacité juridique su- périeure à celle du droit commun, des subven- tions directes.

Telle est la situation, en France, des sociétés

«approuvées» ou « reconnues d'utililé publique»

(loi du 1er avril 1898); en Belgique et en Dane- mark (loi belge du 23 juin 1896; loi danoise du 12 avril 1892); des sociétés reconnues.

Telle est, pareillement, en Suisse, la situation des sociétés reconnues aux termes de loi fédérale.

Mais cette loi contient une disposition qui ouvre la porte à l'obligation ; on sait, en effet, que la loi suisse autorise les cantons à déclarer l'assu- rance-maladie obligatoire, en général, ou seule- ment pour certaines catégories de personnes.

La Suisse donne ainsi l'exemple de la transi- tion d'un stade à un autre : du stade de la « pré- voyance libre» à celui de la prévoyance obliga- toire ».

Cette idée de 1'«assurance obligatoire» (pour la maladie) est réalisée jusqu'ici dans huit Etats.

savoir: l'Allemagne, qui donna l'exemple, par sa loi du 15 juin 1883 ; l'Autriche, dont la loi date du 30 mars 1888 ; la Hongrie (loi du 9 avril 1891) ; le Luxembourg (loi du 31 juillet 1901); la Nor- vège (loi du 18 septembre 1909) ; la Serbie (loi du 29 juin-12 juillet 1910); la Grande-Bretagne (loi du 16 décembre 1911, articles 1 à 83); enfin la Roumanie (loi du 25 janvier 1912).

Ces diverses législations présentent ce carac- tère commun qu'elles assujettissent à l'obligation de l'assurance, non tous les habitants du terri- toire, mais seulement tous les salariés apparte- nant à des catégories professionnelles détermi- nées, — ou tous ceux, dans quelque catégorie que ce soit, qui ont Tin salaire, un revenu inférieur à un minimum fixé. Gomme exemple de ce second cas, citons la loi anglaise de 1911, qui oblige à l'assurance-maladie tout salarié de 16 à 70 ans ayant un revenu annuel inférieur à 4.000 francs.

Gomme exemple premier, notons les lois alle- mandes et autrichiennes, qui assujettissent l'as- surance de tous les travailleurs, quelque soit leur salaire, d'un certain nombre de catégories pro- fessionnelles. Pour certaines catégories de non assujettis, l'assurance est facultative.

Gomme organes de l'assurance-maladie, les diverses législations utilisent généralement, outre les groupements mutualistes ou syndicaux, ayant pratiqué cette assurance antérieurement à l'adop- tion du principe de l'obligation, des caisses locales (caisses communales, caisses de district) et des caisses professionnelles (caisses de fabri- que, de corporation, d'industrie).

Dans cinq Etats sur huit, les ressources de l'assurance proviennent uniquement des verse- ments obligatoires, des salariés et de leurs entre- preneurs. En Grande-Bretagne, en Norvège, et en Serbie, ces versements s'accroissent d'une importante contribution de l'Etat. Partout, pour assurer le versement des salariés, on a adopté le système du précompte: le patron, au moment de la paie, retient sur le salaire le montant de la cotisation ouvrière ; il y joint sa propre cotisation et verse le tout à la caisse assurance.

Quant aux indemnités données à l'assuré en cas de maladie, elles comprennent: dés le début de la maladie, les soins médicaux et pharma- ceutiques et au besoin l'hospitalisation; en outre, à partir du premier ou 4» jour (suivant les légis- lations), une allocation, qui.est généralement de 50 à 60% du salaire moyen, pendant un nom- bre de semaines variant de 13 à 26. Des secours spéciaux sont prévus pour accouchement.

Telles sont, dans leurs lignes essentielles et communes, les huit législations d'assurance obligatoire contre la maladie.

Les chemins de fer suisses en 1911 Le Conseil d'administration des chemins de fer fédéraux s'est réuni cette semaine et a pris connaissance des comptes de l'exercice 1911.

Rarement, depuis la mise en vigueur du rachat, il aura eu autant de plaisir à les approuver. Nous ne croyons pas, en effet, qu'ils se soient jamais présentés sous un jour aussi satisfaisant.

Les receltes d'exploitation se sont montées l'année dernière à 196.551.857 francs, en aug- mentation de 8.907.000 francs sur l'exercice précédent. Les dépenses se sont élevées à 124.647.775 francs, en augmentation apparente de 7.517.000 fr. sur 1910. Mais en réalité l'ac- croissement des dépenses est beaucoup moindre, car les augmentations extraordinaires de traite- ments accordées au personnel, qui, en 1910, avaient été prélevées sur le compte de profils et pertes, ont été celte année inscrites dans le compte d'exploitation.

L'augmentation des recettes est de 4°/« sur l'année précédente et celle plus-value dépasse de beaucoup celle qui était prévue au moment du rachat. Elle porte sur les marchandises plus encore que sur les voyageurs, qui cependant;

eux aussi, ont fourni une augmentation de plus de deux millions.

Il est vrai que l'administration prévient immé- diatement le public el le3 autorités que le coeffi- cient remontera très probablement en 1912, par suite de l'application, dés le 1er avril de cette année, de la loi sur les traitements, qui viendra ajouter 8 à 9 millions d'augmentations annuelles aux allocations provisoires déjà votées les années dernières. D'autre part, elle constate que le ré- sultat du commencement de l'exercice 1912 (pour les trois premiers mois, les recettes d'exploitation ont de nouveau augmenté d'environ 3 '/s millions) permet d'espérer que les C. F. F. supporteront sans trop de peine ce nouveau supplément de dépense. y

Le bottin du téléphone

Le réseau suisse du téléphone a pris un déve- loppement si considérable qu'il compte mainte- nant 80,000 abonnés. Dans tous les réseaux on a introduit l'appel des abonnés par leur numéro.

Ces deux circonstances ont créé le besoin de simplifier les annuaires officiels el ce besoin se fait sentir très vivement.

Il y a deux ans, l'administration des téléphones a décidé de réduire le nombre des annuaires de 11 à 5 et l'on projette une nouvelle réduction.

Les gens d'affaires, les commerçants, etc. sont unanimement d'avis que la seule solution pra- tique est la publication d'un bottin unique com- prenant toute la Suisse; plusieurs Chambres de commerce se sont fait l'écho de cette opinion.

Malheureusement, l'administration du télé- phone, a cause des frais très considérables que cette publication entraînerait, n'a pas su se déci- der à l'entreprendre. Or on annonce que l'initia- tive particulière va y suppléer. En effet, sous le litre «Annuaire téléphonique suisse», paraîtra à la fin du mois un bollin pour toute la Suisse, contenant, par ordre alphabétique de* iocalités et des abonnés au téléphone sur toute l'étendue du territoire fédéral. La compilation de celte œuvre a été sur la base des sour-es officielles et d'apprés les derniers suppléments que l'admi- nistration du téléphone a mis à la disposition de l'éditeur. La direction générale des téléphones a pris connaissance de la disposition de l'œuvre et l'a approuvée.

Cette publication ne servira pas seulement pour les communications téléphoniques, mais elle constituera une source sûre d'adresses el une lisle de maisons de commerce. La réclame y occupe une place minime — une dizaine de pages sur 1400 environ. L'éditeur en est M. A.

Bart, Soleure.

La routine et le système decimal Le système décimal français est adopté à peu près partout. Et, depuis le 1^er janvier, il est entré en vigueur dans cinq des républiques de l'Amé- rique centrale: Guatemala, Nicaragua, Hondu- ras, Salvador et Costa-Rica, dit : Le Petit Comtois

Bientôt, très probablement, la terre entière en usera. Et il n'y aura plus qu'un point du globe où, religieusement, on conservera le vieux sys- tème: la France.

Les fêtards du Jour de l'An n'ont pas com- mandé leurs huîtres autrement que par douzaines.

II n'a été question, dans les cuisines, que de livres de beurre, de douzaines d'œufs, de quarts de graisse el de demi-livres de café.

On s'est envoyé des douzaines de mouchoirs de batiste ; on a payé très cher les livres de marrons glacés et les demi-quarts de chocolat.

Allez en Russie, où le système décimal fonc- tionne à présent. On vous y servira, logiquement, dix huîtres sur un plat au restaurant. Pourquoi douze en France?

Parce que le veut ainsi la toute puissance devant qui lout s'incline: la routine.

Variété

Qu'est-ce qu'un socialiste?

La Strassburger Bürgerzeitung raconte l'amusante historiette suivante à propos des der- nières élections au Reichstag. La Kreisdirektion d'un district de la Haute-Alsace avait expédié à tous les maires de son ressort une circulaire im- primée demandant le nombre de catholiques, de protestants el de... socialistes qui habitaient leurs localités respectives. L'un deux, maire d'une lo- calité très voisine de la frontière suisse, mit la cir- culaire de côté et n'y pensa plus; une deuxième eut le même sort. Finalement, le Kreisdirektor voulut en avoir le cœur net et un beau jour il alla rendre visite en auto au maire en question : «Dites-moi, l'arborda-t-il après l'avoir salué, pourquoi n'avez vous pas répondu à ma circulaire demandant combien il y avait de catholiques, de protestants et de socialistes dans votre localité? — Qu'esl-ce que c'est que cela, des socialistes? — Des socia- listes, ce sont des gens qui ne sont jamais con- tents et qu'on ne peut jamais contenter, répondit le Kreisdirektor — Ah! fit le maire, alors nous en avons deux, le curé et l'instituteur !

Registre du commerce Nouvelles maisons:

2 avril 1912. — G. A. Charpie, Commerce d'horlogerie « Meridian Watch », Chemin Fal- letti, Grange-Canal (Chène-Bougeries. Ge- nève).

9 avril 1912. — Fabrique Adamas Babey

& Cie, société en nom collectif, fabrication de pierres fines pour l'horlogerie, Avenue Cuenin, Porrentruy.

9 avril 1912. — Marc Donzé & Fleury frères, société en nom collectif, fabrication d'horloge- rie, petite pièce ancre, Breuleux.

10 avril 1912. — Avenir S. A., atelier de déco- ration de la boîte de montre, Rue du Rocher 7, Neuchâtel.

9 avril 1912. — Btttzer & Keller, société en nom collectif, fabrication d'estampes et blocs à colonnes en tous genres pour l'horlogerie, la pendulerie, l'électricité et toutes pièces se rattachant à l'estampe, Rue de la Serre 113, La Chaux-de-Fonds.

11 avril 1912. — Compagnie des horloges électriques Réclames Ponctua, Société Ano- nyme, fabrication el commerce des appareils perfectionnés appelés « Horloges électriques Réclames Ponctua » et publicité y relative, Rue Léopold-Roberl72, La Chaux-de-Fonds..

12 avril 1912. — Fatton frères, société en nom collectif, fabrication d'horlogerie, Industrie 13, Fleurier.

22 avril 1912. — Nationale Watch Co, Franz Engesser, G. m. b. H. (Constance), succur- sale à Kreuzungen.

Radiations:

3 avril 1912. — L. Lardet, successeur de Chs.-Ed. Lardet, horlogerie, succursale à Fleurier.

10avriH912 — L.-Albert Monnier-Schneider, fabricalion d'horlogerie, Bienne.

9 avril 1912. — A. Babey-Joly, fabrication de pierres fine3 pour l'horlogerie, Porrentruy.

11 avril 1912. — Pierre Petignat, fabricalion d'horlogerie, Aile (Porrentruy).

9 avril 1912. —Joseph Froideçaux, horlogerie, Fleurier.

16 avril 1912, — Henri Pitthan, commerce d'horlogerie, Genève.

Changement:

11 avril 1912. — La raison sociale Arisle Châ- telain & Cie, société en nom collectif, fabri- cation, achat et vente d'horlogerie, Trame- lan-dessus, est radiée. L'actif et le passif sont repris par la maison Ariste Châtelain, fabri- cation d'horlogerie, Tramelan-dessus.

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

E n r e g i s t r e m e n t s .

Cl. 71 d, n° 54169. 24 janvier 1911, 8 h. p. — Balancier-compensé. — Fabrique d'horlogerie de J. Rauschenbach Erben ci-devant Inter- national Watch Co., Schaßhouse (Suisse).

Mandataire: E. Imer-Schneider, Genève.

Cl. 71 e, n° 54170. 2 septembre 1910, 8 h. p. — Mécanisme de remontoir et de mise à l'heure pour montres de poche. — Vereinigte Frei-

burger Uhrenfabriken Actiengesellschaft incl. vormals Gustav Becker, Fribourg (Silésie, Allemagne). Mandataire: Seb. Volz, Zurich.

Cl. 71 e, n" 54171, 30 mars 1911, 6 h. p. — Cou- ronne à poussoir. — Eugène Uebersax, in- dustriel, 3 5 , Envers, La Ghaux-de-Fonds (Suisse).

Cl. 71 f, 54172, 2 décembre 1910, 7 h . p . — Carrure de boîte de montre nVec pendant. — Fabriques Elerna Schild frères & Co, Gran- ges (Soleure, Suisse). Mandataire: A. Malhey- Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 73, n" 54173. 29 novembre 1910, 4'/4 h. p. — Machine pour faire, dans les c a d r a n s , les creu- sures à l'endroit où doit se trouver le cadran des secondes et pour percer les trous dans le centre du cadran des heures et dans celui du cadran des secondes. — Amédée Comte fils, fabrication de machines, Courlételle (Suisse).

Mandataire: Alois Brandt, Berne.

Cl. 79 b, n° 54175. 29 décembre 1910, 12 h . m.

— Procédé pour souder les anneaux de chaînes.

Henri Zwernemann junior, fabricant de bi-

jouterie, H a n a u s. M. (Allemagne). Manda- taire: A. Malhey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

Cl. 85 a, n° 54187. 22 novembre 1910, 8 h. p. — Machine pour arrondir et polir automatique- ment les pierres fines. — Ami Henri Pollens, industriel, Vaulion (Vaud, Suisse). Manda- taire: E. Imer-Schneider, Genève.

I t a citations.

Cl. 64, no 13806. Mouvement perfectionné pour montre à répétition dite à grande sonnerie.

Cl. 64, n° 15360. Mécanisme de remontoir et de mise à l'heure pour montres.

Cl. 64, n° 17990 Dispositif pour empêcher le déplacement de la tige de remontoir, dans les montres où elle n'est pas guidée.

Cl. 64, n° 31937. Mouvement de monlre-chrono- graphe.

Cl. 71 a, n° 40663. Mouvement de montre, Cl. 71 e, n° 48488. Montre utilisant les variations

de la température pour son remontage.

Cl. 71 e, n° 45665. Mouvement de montre.

Cl. 71 f. n° 45163. Fond de boite de montre.

Bibliographie

Le P h o t o c y c l i s t e . — Le nombre des tou- ristes qui font de la photographie est incalcula- ble, cependant beaucoup délaissent celte occu- pation aussi artistique qu'intéressante, afin de s'éviter un surcroit de bagages. Bien p e u , en elfet, d'amateurs photographes savent voyager sans s'encombrer de tout un attirail pesant et inutile; aussi notre confrère Georges Lanquest, directeur du journal Le Home, vient-il de leur rendre un signalé service en faisant paraître un livre, Le Photocycliste, dont les premières édi- tions on! été enlevées en très peu de temps.

Le Photocycliste, comme son nom l'indique, est dédié aux amateurs photographes et aux cyclistes. Les uns comme les autres y trouveront de précieux conseils, entr'autres : l'art de faire leur paquetage pour la route (') ; le profane même, saura, apré3 avoir parcouru ce livre, ma-

nier suffisamment un appareil pour réussir des photographies posées ou instantanées.

Quant a u touriste, il apprendra la [façon de voyager commodément sans être embarrassé par une foule d'inutilités, et s'il lui survenait quel- ques anicroches en cours de route, il puiserait dans cette petite encyclopédie de nombreuses re- cettes qui sûrement le tireraient d ' e m b a r r a s .

Parmi les chapitres les plus intéressants, nous citerons : préparatifs de route : laboratoire instan- tané de voyage, différents révélateurs très éner- giques pour i n s t a n t a n é s ; manière de se passer de magnésium pour faire de la photographie dans l'obscurité; comment suppléer au manque d'une lampe à magnésium ; le moyen de faire une lanterne de bicyclette avec un bocal ou un j o u r n a l ; moyen de rendre potables des eaux in- s a l u b r e s ; conversion d'un cliché en pellicule;

fabrication instantanée d'un châssis-presse, de cuvettes pour développer les clichés et d'une grande cuve pour le lavage des épreuves ; ma- nière de ne pas être refroidi par des vêtements mouillés, etc.

Cet ouvrage est en vente au prix de 1 fr. aux bureaux du journal Le Home, 7, rue Hégésippe- Moreau, Paris (18e). Prix franco recommandé en France 1 fr. 15, pour l'étranger 1 fr. 35.

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