C) La République face à la question coloniale (4)
1) Quelle est la réalité du système colonial dans l'Empire français au temps de la "plus grande France" ?
1.1) Un vaste Empire administré de façon variable a) le deuxième Empire au monde
b) l’administration des territoires
1.2) la colonisation : mise en valeur économique ou exploitation ? 1.3) Colonisateurs et colonisés
a) l'impérialisme culturel b) Comment voit-on les colonisés ? c) apparition d’une élite contestataire
2) Pourquoi la décolonisation de l’Algérie a-t-elle été aussi violente ? 2.1) un système colonial en échec
a) une colonie à part
b) une société inégalitaire c) la montée de la violence
2.2) Une guerre ou des guerres ? a) la guerre d’indépendance
b) une guerre franco-française ? c) Des mémoires toujours meurtries
C) La République face à la question coloniale (4)
Affiche 1 p264 « La propagande coloniale, 1931 » Photo 3 p263 « Alger, 3 juillet 1962 »
Colonie : territoire soumis à un Etat étranger (la métropole).
On appelle colonie de peuplement celles où les Européens se sont installés en grand nombre.
Impérialisme : la domination d’un État sur d’autres États.
L’impérialisme peut être économique, financier ou culturel. Il ne remet pas nécessairement en cause l’indépendance politique des pays dominés ; ces derniers peuvent conserver leur
gouvernement.
Colonisation : c’est une forme d’impérialisme dans laquelle la puissance colonisatrice, la métropole, s’assure le contrôle politique de la colonie.
Lancés dans leur industrialisation, forts de leur
supériorité technique et de leur richesse, les Européens partent à partir de 1850 à la conquête du monde.
Jusque dans les années 1870, cette expansion est surtout commerciale et financière.
Puis durant les vingt dernières années du XIX° siècle cette expansion s’accélère s’accompagnant d’une colonisation des
continents Africains et asiatiques.
En effet, les Belges, les ALL et les ITA rejoignent les Britanniques, les FRA, les NEE et les POR dans l’entreprise coloniale.
L’Europe sûre d’elle-même prétend alors civiliser le monde.
Ainsi, jusqu'à la deuxième guerre mondiale, les métropoles se constituent des empires en imposant leur modèle économique, social, culturel et idéologique.
1) Quelle est la réalité du système colonial dans l'Empire français au temps de la "plus grande France" ?
Photo 1 p274 « Exposition coloniale, 1931 »
1.1) Un vaste Empire administré de façon variable Carte 3 p267 « L’empire français dans les 30’s »
a) le deuxième Empire au monde
Lors de l'exposition de 1931, la France est fière de présenter au monde la Grande France qui s'étend sur tous les continents du monde et regroupe près de 100 millions
d'habitants. Pour l'Empire =12 millions de km2 et plus de 60 millions d'habitants ! (à cela s'ajoutent les 40 millions de la métropole)
Territoires anciens d'Amérique et Réunion.
Algérie 1830 puis reste de l'Afrique entre 1880 et 1914 (cf.II) puis Indochine conquise progressivement entre 1860 et 1905 + Nouvelle Calédonie
Enfin, à la suite de la WW1, la France reçoit de la SDN les territoires autrefois dominés par les ALL (Togo et Cameroun) ou par les Ottomans (Syrie et Liban)
b) l’administration des territoires
Globalement deux grands principes régissent l’organisation des colonies : l’assimilation et l’association.
La France utilise le système de l’assimilation dans ses colonies.
Assimiler, c’est vouloir faire parvenir la colonie au même niveau que la métropole, considérée comme un modèle parfait. Au bout du compte, les colonisés seraient devenus des citoyens semblables aux autres.
Dans les colonies BRIT, il s’agit d’association, c'est-à- dire laisser les indigènes leurs coutumes car ils ne pourront jamais parvenir au niveau des métropoles. Il accorde une large place à l’autonomie.
La France a organisé ses colonies petit à petit, 3
ministères s’occupent des colonies : l’Intérieur pour les 3 départements algériens, les Affaires étrangères pour les protectorats du Maroc et de la Tunisie et le ministère des Colonies pour les autres territoires.
Empire colonial français s'organise autour de l’Union indochinoise, de l’AOF et AEF + Maroc et Tunisie qui sont
administrés indirectement : la métropole se contente d’encadrer les pouvoirs locaux qu’ils laissent en place. (sorte
d'association à l'anglaise).
Les colonies françaises sont gérées par des administrateurs sortis pour certains de l’école coloniale, des gouverneurs
puissants.
Mais ce découpage administratif ne nous renseigne pas sur la réalité de la colonisation française…
1.2) la colonisation : mise en valeur économique ou exploitation ?
Etude p278-279 « L’Indochine coloniale française »
Est-ce que la colonisation est foncièrement négative ou a-t-elle eu un rôle positif en faisant accéder certains pays à la
modernisation ?
Les colonies plus que des débouchés, sont des réserves de matières premières
Exemple l'Indochine
Afin de mettre en valeur ces ressources les colons ont développé ces cultures, parfois introduit des systèmes d’irrigation et ont fait exploser la production.
De plus, Développement des infrastructures comme ponts, voies ferrées, ports. (Cf. Casablanca projetée ou Alger)
Même si ces voies ferrées par ex ou ports ont été très tournées vers l’intérêt des colonisateurs, leur permettant d’amener au littoral les producteurs de l’intérieur, ces infrastructures ont été un héritage. (lecture de la vision coloniale)
MAIS, à part ds les régions où le peuplement blanc est important, toute la mise en valeur = orientée pour les satisfactions de l’Europe
Les économies locales sont bouleversées. D’une agriculture vivrière on passe à une économie de plantation.
La propriété du sol est bouleversée, indigènes sont dessaisis.
Et souvent ces grands travaux sont faits au prix de l’instauration du travail forcé.
La colonisation a donc été une véritable exploitation des hommes et du territoire.
Photo 2 p265 «Chantier voie ferrée Dahomey, vers 1900 » Texte 2 p285 « Chantier Congo-Océan, Albert Londres, 1929 »
Ex. terrible : la construction de la voie ferrée Congo, longue de 500 km, où les travailleurs sont acheminés par la force, 20 000 meurent.
Construction dénoncée par A.Gide ( Voyage au Congo, 1927) ou Albert Londres
Utilité des colonies pour les métropoles :
-Permet de se débarrasser des pop métropolitaines indésirables -WW1 : 800 000 soldats des troupes coloniales combattent pour la France et comptent environ 70 000 morts. ( tirailleurs
sénégalais…)
Les BRIT mobilisent plus d’un million d’hommes.
-Idem WW2
1.3) Colonisateurs et colonisés
Dossier p276-277 « L’Algérie française vers 1930»
a) l'impérialisme culturel
La domination coloniale fonde sa légitimité sur la
supériorité affirmée de la race blanche. Le "fardeau de l’Homme blanc" (Kipling) consiste à apporter la civilisation aux peuples enfants.
Discrimination paternaliste, mépris au quotidien.
Les indigènes sont soumis à des règles spécifiques : Code de l'indigénat. Instauré en Algérie lors de la conquête, ce code devient loi officielle dans tout l'Empire en 1881
La pop indigène est reléguée dans une situation de subordonné. Volonté de maintenir une hiérarchie raciale : hantise du métissage car les colons sont une minorité 5ooo Français en AEF pour 3,2 millions.
En Algérie, par exemple ds les villes les quartiers = bien séparés, quartiers européens avec architecture européenne et Medina arabo-musulmane occupée par les colonisés. Peu ou pas de contact entre les deux communautés.
Mais, comme les Européens se st donnés une mission
civilisatrice, ils apportent aussi et parfois imposent leur culture. C'est le cas de la France
-1ère forme d’apport = la religion chrétienne et donc catholique pour la France. Les sociétés missionnaires propagent la
religion. Les missions masculines ou féminines se multiplient.
Là où elles ont le plus de succès c’est en AFR. Noire (cf.
Tintin au Congo très représentatif des mentalités coloniales de l’époque, même si c'est le Congo Belge). Permet de voir les
actions quotidiennes de la mission : écoles, hospices mais aussi orphelinat…
cf. Assistance médicale indochinoise
-L’enseignement se développe par les missions puis par les Etats eux-même, avec l’enseignement ce sont les valeurs européennes qui se diffusent (mais aussi la langue).
On voit ainsi les élites indigènes s’occidentaliser et même adopter le costume européen, voire les habitudes culinaires…
b) Comment voit-on les colonisés ?
Etude p274-275 « L’exposition internationale coloniale de Vincennes en 1931 »
Exemple de l'exposition coloniale de 1931
Elle nécessite de multiples aménagements comme le prolongement de la ligne de métro, on construit le musée des colonies à la porte Dorée ( Zoo de Vincennes). L’expo, boudée par la GB,
s’étend sur 110 ha, est marque par des reconstitutions comme le temple du XII° siècle d’Angkor Vat ou pour le Maroc de la porte de Bab-el Mansour de Mekhnès.
Les guides sont déguisés en coloniaux avec casques.
Représentations de danse algériennes ou khmères et dont les danseuses déchaînent l’enthousiasme car leur tenue légère émoustille les Européens habitués plutôt a des femmes très habillées et corsetées.
33 millions de visiteurs !
Objectifs multiples : destinée à exalter l’esprit nationaliste des spectateurs, mais aussi démonstration de puissance envers les autres nations
Texte 1 p36 « Opposition des socialistes français à la colonisation, Blum 1929 »
Photos « Art négre & cubisme »
Une contre expo est organisée par la Ligue internationale contre l’oppression et l’impérialisme, n’attire que 5000
visiteurs. Mais même si ces gens sont très minoritaires, il existe au sein de la Métropole de farouches opposants au
colonialisme. Les partis communistes européens mais aussi des artistes comme les surréalistes.
Cette exposition prolonge des spectacles existant depuis la fin 19ème = Cas des zoos humains : des hommes , des femmes et des enfants sont exhibes dans un simulacre de vie et
d’activités, tels des animaux de zoos, sont contemplés par des milliers de spectateurs qui trouvent ce spectacle éducatif.
Conditions de vie très difficile ( jardin d’ acclimatation)
Ces exhibitions ont pour conséquence de rendre populaire le racisme, il s’agit d’avoir peur sans risque devant les mœurs réputées barbares et de trembler devant l’anthropophagie supposée des Canaques.
Développement de l’exotisme. Cacao de Banania à base de cacao et de farine de banane : c’est un tirailleur sénégalais qui est représente sur la pub de la firme avec comme formule
« y’a bon, Banania » bienveillance à l’égard des AFR venus combattre en France et sur lesquels couraient des histoires favorables. Mais dans le même temps ça véhicule une image colorée et plutôt abêtie des colonisés.
c) Apparition d’une élite contestataire
Texte 4 p279 « Les espoirs déçus de l’élite indochinoise »
La restructuration sociale par l’école provoque l’émergence de nouvelles élites dans les Années 20-30, bénéficie de
l’alphabétisation. Ces élites vont même étudier à la métropole ds les Universités prestigieuses (Sorbonne, Cambridge pour le RU…) et ils vont jouer un rôle déterminant dans les premiers mouvements de contestation et l’essor du nationalisme qui apparaissent ds ces années là.
Ex. Le futur Hô-Chi-Minh qui dès 1931 crée un Parti Communiste vietnamien qui demande un statut de dominion à la France.
Leopold Sedar Senghor
Texte 5 p277 « L’éveil du nationalisme algérien »
En Algérie, devant le refus des colons d'Algérie de donner le droit de vote aux musulmans, (cf. échec du projet Crémieux Violette) une opposition assez ancienne se développe : Ce ne sont que les prémisses d’un mouvement d’émancipation qui après la deuxième GM fera tomber successivement tous les empires
coloniaux.
Conclusion
Le système colonial organise la domination politique et
économique des Européens sur les « indigènes ». Mais certains d’entre eux, souvent après des études supérieures, constituent des élites qui revendiquent l’obtention de droits politiques.
2) Pourquoi la décolonisation de l’Algérie a-t-elle été aussi violente ?
Photo 5 p299 « Les partisans de l’Algérie française, barricades à Alger, 1960 »
Etude p298-301 « La guerre d’Algérie, 1954-1962 »
Introduction
Alors que la Tunisie et le Maroc accèdent à l’indépendance par la négociation en 1956, l’Algérie y parvient après une guerre de près de 8 ans en 1962.
2.1) un système colonial en échec a) une colonie à part
Photo 4 p277 « Alger, ville européenne & casbah »
L’Algérie depuis la colonisation en 1830, est considérée
comme faisant partie intégrante du territoire national français.
Elle forme trois départements français de l’autre coté de la Mer Méditerranée.
Elle est peuplée de 10 millions d’habitants, sur lesquels on compte 9 millions d’Arabes et de Kabyles majoritairement
musulmans, 150 000 juifs et un million d’Européens, les «pieds- noirs» parmi lesquels se trouvent 25 000 gros colons, très
influents dans l’administration française en Algérie, et très hostiles à une Algérie musulmane et indépendante.
b) une société inégalitaire
Tableau 3 p276 « inégalités de la société algérienne » Les pieds-noirs = longtemps les seuls à bénéficier de la citoyenneté française.
En 1870 les Juifs l’acquièrent aussi alors que les musulmans l’obtiendront uniquement en 1944.
De plus, cette égalité de citoyenneté en 1944 ne signifie pas égalité du poids politique.
Depuis 1947 (cf. statut de 47) une assemblée algérienne a été créée pour administrer la colonie localement.
Les pieds-noirs élisent autant de députés que les musulmans, et les élections y sont truquées au profit de musulmans favorables à la France…
c) la montée de la violence
Texte 1 p298 « Proclamation du FLN, 31/10/1954 »
Le 8 mai 1945, massacre de Sétif : le jour de la victoire contre les Nazis, les militants algériens organisent une
manifestation pacifique à Sétif pour rappeler leur désir d'indépendance.
Celle-ci tourne à l'émeute. 24 Européens sont tués et la
répression qui s'en suit pendant plusieurs jours est terrible et convaincra les leaders d'une Algérie nouvelle qu'il n'est pas possible de traiter avec les colons et la police française.
Milliers d'arrestation et une violence terrible se déverse sur les Algériens. Affaire étouffée au point de vue national, après enquête une centaine d'Européens tués et plus de 1000
autochtones.
Depuis les Historiens hésitent entre un chiffre de 8000 à 45000 victimes !
Les Algériens n’ont donc pour se faire entendre que le
recours à la rébellion. C’est le Front de Libération Nationale, dirigé par Ahmed Ben Bella réfugié au Caire (Nasser est au
pouvoir en Egypte), qui lance la rébellion le 1er novembre 1954.
Ce jour là une vague d’attentats a lieu dans tout le pays. C’est la Toussaint rouge qui marque le début de la guerre d’Algérie.
2.2) Une guerre ou des guerres ? a) la guerre d’indépendance
Texte 2 p298 « L’Algérie c’est la France, 12/11/1954 » Se développent alors des actions de guérilla et de
terrorisme menées par les «fellaghas» dans les campagnes, puis dans les villes.
Le FLN soutenu par les pays arabes reçoit aussi l’appui de l’URSS.
Photo 3 p299 « Contingent en Algérie, 1956 »
En Algérie, la France répète les mêmes erreurs qu’en
Indochine : ne pas comprendre le sens de la rébellion, croire que la masse du peuple algérien est en faveur de la France, croire que l’écrasement de la rébellion sera rapide.
La France s’engage donc dans une politique de répression croissante par l’envoi de moyens et de soldats toujours plus nombreux dans le but officiel de «maintenir l’ordre».
Texte 7 p300 « Témoignage A. Nallet, appelé de 1957 à 1959 » En 1956, les élections législatives se font sur la question algérienne et les partisans de la paix l’emportent.
Guy Mollet, nouveau chef du gouvernement, tente alors de mettre en œuvre sa politique «cessez-le-feu, élections, négociations».
Mais sous la pression et l’hostilité des pieds-noirs, il se voit obligé de renforcer la présence du contingent militaire français sur le terrain afin d’intensifier la «pacification».
Bien plus encore, les pieds-noirs et l’armée française
d’Algérie estiment insuffisant l’engagement et la détermination de la France.
Finalement, le 13 mai 1958, éclate l’insurrection d’Alger, avec le soutien de l’armée française d’Algérie qui menacent d’un coup d’Etat en métropole si De Gaulle ne revient pas au pouvoir.
Tous ces événements, d’une extrême gravité, conduisent à
l’effondrement de la IVème République et au retour au pouvoir du général De Gaulle.
Texte 4 p299 « Action décisive de de Gaulle, 1959 » Au départ, De Gaulle ne semble pas avoir considéré l’indépendance comme inévitable.
Mais, face au pourrissement de la situation, il ne voit très rapidement d’autre solution que l’autodétermination et la
négociation avec le FLN qui, en 1958, se transforme en G.P.R.A.
(Gouvernement Provisoire de la République Algérienne).
Pour De Gaulle, la négociation apparaît la seule issue face aux attaques contre la France à l’ONU, mais aussi du fait de la perte de prestige auprès des pays du Tiers Monde, alors que De Gaulle cherche au contraire à redonner une place importante à la France dans le monde.
b) une guerre franco-française ?
Photo 8 p300 « Attentat OAS, 19 mars 1962 »
L’évolution de l’Algérie vers l’indépendance par la
négociation est toutefois retardée par l’opposition farouche des pieds-noirs (révolte des barricades en Janvier 1960 à Alger), mais surtout de l’armée qui, en avril 1961, tente un coup d’Etat : le putsch des généraux (Salan, Challe, Jouhaud, Zeller, le fameux «quarteron de généraux»).
De cette double opposition surgit bientôt l’O.A.S. (Organisation de l’Armée Secrète) qui tente à plusieurs reprises d’assassiner De Gaulle. CF. Attentats multiples doc. 8 p.300
Les négociations aboutissent enfin, le 12 mars 1962, à la signature des Accords d’Evian : Algérie indépendante (Sahara compris), avec référendum en France et en Algérie.
c) Des mémoires toujours meurtries
Photo 10 p301 « Rapatriés à Marseille, mai 1962 » les rapatriés et les Harkis : (cf.10 p.301)
800 000 pieds-noirs quittent alors l’Algérie pour la France métropolitaine. Se produit aussi le drame des harkis.
Texte 9 p301 « Manifestation du 17 octobre 1961 »
le 17 octobre 1961, la terrible répression passée sous silence
Des dizaines d'Algériens, jusqu'à plusieurs centaines selon les sources, sont morts lors de la confrontation avec les forces de l'ordre, et les milliers de manifestants internés dans des centres de détention pendant quatre jours y ont subi de nombreuses violences.
Texte 6 p300 « Une guerre civile entre Algériens »
la guerre civile algérienne : (texte 6 p.300) Certains indépendantistes algériens militent au MNA (Mouvement national algérien) de Messali Hadj, leader historique de la cause algérienne. Contesté par les chefs du FLN, ce mouvement va être réprimé violemment par le FLN..
Graphique 11 p301 « Bilan humain de la guerre d’Algérie »
L'indépendance de l'Algérie est proclamée le 5 juillet 1962 après 132 ans de colonisation française. La guerre a fait entre 600 000 et un million de victimes.
Ce fut la plus cruelle des guerres de décolonisation.
Conclusion
C’est après une guerre de 8 ans contre la France que l’Algérie accède à l’indépendance en 1962. Conflit violent, qui divise Français & Algériens, il déstabilise les institutions politiques
& marque durablement les mémoires de part et d’autre de la Méditerranée.
Biographies « Lyautey, Hô Chi Minh, Sédar Senghor » Frise p265 & p291
Révisions p284-285 & p306-307
Méthode, analyser 1 texte p286-287 « 1 barrage sur le Pacifique »
Méthode p308-309 Etude de document
Méthode composition p 288-289 « La France & son empire colonial dans les 30’s »
