deux
catégories d’équilibre.
Lacomparaison
des coefficients derégression
des diversdéparte-
ments et des taux de
consanguinité
de cesdépartements
montre que ces deuxcaractéristiques
sont étroitement
liées,
avec un coefficient de corrélation de rang trèssignificatif
etnégatif, égal
à
- 0,76.
Tout semblerait se passer comme si aux effets élémentaires des diversgènes
venaits’ajouter
un effet d’inter-action de sensopposé;
autrementdit,
l’effet défavorableglobal
deplu-
sieurs
gènes
serait inférieur à la somme des effets défavorables de chacun d’eux. Onpeut
penserqu’une part
de la très forte corrélationnégative correspond
à un autrephénomène biologique : plus
unepopulation
estendogame, plus
lesgènes
défavorablesrécessifs peuvent s’exprimer
et êtresoumis à une élimination par sélection. A la
longue,
lespopulations
lesplus endogames
sont donccelles
qui
ont leplus
«épuré
t leurpatrimoine génétique
et sont devenues les moins sensibles auxeffets de la
consanguinité.
CALCUL
DESPARAMÈTRES GÉNÉTIQUES ET ÉTABLISSEMENT D’INDEX
DE
SÉLECTION
SUR PLUSIEURSCARACTÈRES
B. POUJARDIEU, R. ROUVIER,
MichelleBRIEND, J.-M.
LECLAIRE. Station deGénétique quantitative et appliquée, C.N.R.Z., 7 8-Jouy-en-Josas
La sélection des animaux
domestiques s’opéré
souvent sur des échantillonscomposés
defamilles et de
sous-familles,
suivant une classification hiérarchisée.L’objet
de la sélection est d’abord d’estimer la valeurgénétique
additive des animauxsusceptibles
d’êtregardés
commereproducteurs.
Cette estimation s’effectueclassiquement
par une fonction linéaire des valeursphénotypiques individuelles,
moyennes de sous-famille et defamille,
pour les caractères concernés.Les conditions
posées
pour cette estimationpeuvent
avoir trait à la variabilité ou à l’intérêtéconomique
des caractères. Il convient de calculer enpremier
lieu la matrice des variances et co-variances
génotypiques
etphénotypiques
des caractères. Nous avons écrit en FortranIV,
envue d’une utilisation sur ordinateur IBM
360-50,
uneséquence
de programmespermettant
de résoudre ces diversesopérations
dans les cas suivants de calcul des matrices descomposantes
des variances etcovariances,
des corrélations entreclasses,
despourcentages
de variance dus àchaque facteur,
pour 6 facteurs hiérarchisés et 30 variables aumaximum,
et des nombresinégaux
de don- nées par cellule. Ce programme utilise 50 000positions
de mémoire en unité centrale. Les résultatspeuvent
être directementrepris
par un programme de calcul d’index de sélection surplusieurs
caractères. L’index de sélection est un estimateur d’un
génotype global
défini comme une combi-naison linéaire des valeurs
génétiques
additives des caractères considérés de coefficients donnés.Les situations suivantes sont considérées dans le programme de calcul d’index : sélection
massale;
sélection combinée sur la valeur individuelle et les moyennes des familles de demi-frères ou de
pleins frères,
ou bien de demi-frèreset de pleins
frères(les
valeurs individuelles des animaux pourlesquels
on calcule l’index sont inclues dans ces moyennes defamilles);
sélection sur descendanceou sur collatéraux pour des familles de demi-frères ou de
pleins frères,
sélection sur collatérauxrépartis
en familles de demi-frères et depleins
frères. Les formules d’index utiliséessupposent
que lespères,
les mères et les enfants ne sont pasconsanguins.
Les effectifs de familles et sous-familles sontsupposés
constants etpeuvent
être fixés par carte contrôle. Ce programme,qui
utilise 57 000positions
de mémoire en unitécentrale,
calcule dans tous les cas les coefficients del’équation d’index,
la variance del’index,
lesespérances
desprogrès génétiques
de chacun des caractères et dugénotype global.
Ilpeut
en outre calculer les valeurs individuelles des index. Pour améliorer laprécision
des valeurscalculées,
nous nous sommesramenés,
parpartition,
à des inversions de matrices dont l’ordre est auplus égal
au nombre de variables considérées dans l’index. La méthodebiométrique
utilisée pour ladécomposition
des variances et covariances est décrite par KsmP-THORNE
(1957).
Les modèles d’estimation de la valeurgénétique
additive ont été étudiés par ROUYIER