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Quand je pense à larésistance

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Le livre

Si elle n'avait pas eu M. Manoir en histoire-géo, Marianne n'aurait sans doute jamais commencé à tricher.

Mais face à ce professeur tornitruant, qui fait des mou- linets furieux avec une grande règle en bois, qui fustige les élèves à tout propos et exige qu'on trace la carte de l'Amérique du Nord de mémoire et sans lever le crayon, tricher est devenu, dès le premier jour, un réflexe d'auto- défense.

C'est un peu comme pour ce grand concours régional sur le thème « Enfance et Résistance ». En tant que pre- mière de la classe, Marianne est obligée de rendre une copie géniale, voire de gagner.

Au début, le sujet lui plaisait, elle trouvait que les deux mots allaient bien ensemble. Elle avait plein d'idées très personnelles, et plutôt hilarantes. Mais les conseils de M. Manoir ont été aussi clairs que des menaces : il n'est pas question de parler de soi, et le sujet est grave.

Alors Marianne fait ce qu'on lui demande. De la résis- tance, justement.

L'auteure

Après avoir voulu être juge, Sophie Chérer est devenue journaliste et écrivain. Elle écrit des romans, des articles, des nouvelles, rédige des quatrièmes de couverture, élève sa fille et cultive son jardin. Elle est douée d'une énergie considérable et d'un humour à toute épreuve.

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Sophie Chérer

Quand je pense à la Résistance

Médium

11, rue de Sèvres, Paris 6e

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A ma mère Noëlle

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I

Quand monsieur Manoir était arrivé au collège comme professeur d'histoire-géographie au début de l'année scolaire, on ne, sait pas pourquoi mais il était précédé d'une réputation épouvantable.

On disait qu'il était d'une sévérité exceptionnelle, on murmurait qu'il ne mettait jamais une seule note au-dessus de onze sur vingt, on racontait qu'il entrait dans des colères terribles, allant jusqu'à fracasser la large règle de tapissier en bois qui ne quittait jamais sa main gauche sur la tête ou le dos du premier venu. On avait soupiré en ap- prenant qu'on l'avait. A cause de son nom peut- être, ou parce qu'on savait qu'il venait du Midi, on l'imaginait sombre et râblé. Quand une espèce de géant roux avait franchi à l'heure dite le seuil

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de la classe en faisant claquer sa règle plate sur le tableau pour que tout le monde se mette au garde- à-vous, on avait cru à une erreur. C'était le seul professeur qui n'avait pas souri en passant les élèves en revue.

– Je m'appelle monsieur Manoir, avait-il dit d'une voix forte, en prononçant Manouarrr.

Comme un manoir. Vous savez ce que c'est qu'un manoir, au moins ?

– Un château, m'sieur ! avait répondu Patrick Schwarzkopf en levant le doigt.

– Un petit château ! Campagnard ! Du verbe latin manere ! Qui signifie demeurer !

Le géant martelait ses mots, il avait posé son regard successivement sur quatre élèves, corres- pondant à ses quatre accentuations. Petit était tombé sur Maxime, qui était le plus petit garçon de la classe, campagnard sur Joëlle, dont les parents étaient agriculteurs, manere sur Agnès, qui faisait des chichis tout le temps et avait rougi comme une tomate en croyant qu'il la traitait de maniérée, et demeurée était tombé sur Marianne, qui s'était un

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peu agitée sur sa chaise sans oser quêter le regard de Mady à côté d'elle. D'habitude, c'était plutôt Petit Génie qu'on l'appelait.

Ensuite il avait demandé de prendre un rec- tangle de papier format 21 centimètres par 14, 85 et d'y inscrire les noms, prénoms, adresses, dates de naissance, professions des parents, âges des frères et sœurs, titres des derniers livres lus, pé- riodes préférées de l'Histoire, endroits où l'on avait déjà voyagé, et d'indiquer si, à la maison, on avait une pièce où l'on pouvait s'isoler pour tra- vailler.

– Moi, c'est les chiottes, avait dit tout haut Jo- seph Camarda. Il veut savoir aussi la couleur du papier qu'on a dedans ?

Monsieur Manoir l'avait sûrement entendu mais il était occupé à traiter d'andouilles et de bougres d'abrutis ceux qui n'avaient pas compris qu'un rectangle de papier 21 × 14, 85, c'est ni plus ni moins la moitié d'une feuille standard et qui commençaient à se lancer dans des calculs com- pliqués et à mesurer leurs petits carreaux avec des

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règles graduées. La sienne, de règle, s'était agitée dans l'air comme un tremplin après triple saut pé- rilleux mais cette fois, elle n'avait encore touché personne.

Marianne était tellement impressionnée qu'elle avait écrit n'importe quoi sur sa feuille sans par- venir à se concentrer une seconde : que ces der- niers temps elle avait lu les Mémoires de Saint-Si- mon et Belle du Seigneur d'Albert Cohen, qu'elle était passionnée par la période gallo-romaine et qu'elle avait déjà visité le Mexique, le Danemark, la Norvège, le Sénégal et le Guatemala. Les Mé- moires de Saint-Simon étaient la lecture de son père depuis six mois, Belle du Seigneur le livre de vacances de sa mère qui avait bassiné son entou- rage tout au long du mois d'août en se faisant rire toute seule avec des imitations de la belle-mère de l'héroïne qui disait tout le temps « cas que » et

« c'est jeuli », wouaaaaaaah ha ha ha ha, pendant que Marianne retrouvait avec une émotion ina- vouable sa collection complète de Oui-Oui. La pé- riode gallo-romaine était, à son sens, la plus mor-

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telle de toutes avec ses alignements de pièces de monnaie bouffées aux mites, ses plans de maisons ouvertes à tous les vents avec des noms de pièces à coucher dehors et ses amphores en mille mor- ceaux, mais voilà, le principal musée de la grande ville la plus proche était un Musée gallo-romain, alors c'était la première période qui lui était venue à l'esprit. Quant aux voyages, ses parents louaient depuis dix ans la même maison en Italie mais Ma- rianne avait comme lampe de chevet une mappe- monde lumineuse, cadeau de sa marraine pour ses cinq ans, sur laquelle, inscrits en noir sur fond rouge, jaune, vert et violet, certains noms brillaient plus que d'autres.

Elle en voulait à ce type roux. Elle n'aimait pas qu'on soit fidèle à sa réputation. Elle lui en vou- lait d'être le premier professeur à lui faire peur, elle lui en voulait de l'avoir obligée à mentir, et main- tenant elle se demandait quel mode de suicide elle choisirait quand il demanderait à la cantonade si la demeurée pouvait venir au tableau nous parler de ses lectures et de ses expéditions.

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Et voilà que, par-dessus le marché, il se met- tait à sortir un paquet de Gitanes maïs puantes et à en allumer une.

– S'il y en a que la fumée dérange, ils n'ont qu'à sortir.

– Je croyais que la loi interdisait de fumer dans les lieux publics, monsieur, avait dit Patrick Schwarzkopf.

– C'est exact, petit crétin. Et cette loi, je l'emmerde et je l'enfreins, comme toi. La diffé- rence entre nous, c'est que toi tu enfreindras la loi en allant fumer en cachette dans les toilettes publiques de l'école publique, et que moi je l'en- freins en fumant en public. Il faut que tu saches que cette année nous aurons à parler de la Deuxième Guerre mondiale. Elle n'est pas au programme, mais il n'y a pas que le programme dans la vie. C'est une période où, en France et dans une bonne partie de l'Europe, ceux qui ap- pliquaient les lois à la lettre étaient des salauds, des crapules et des assassins, et les gens à peu près honnêtes étaient ceux qui refusaient de se sou-

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mettre aux lois. La loi française de l'époque pres- crivait de dénoncer ses voisins quand ils étaient juifs. La loi française envoyait des enfants privés de leur mère mourir de faim dans les camps. Elle était belle, hein, la loi française, bande de petits Français ?! Eh bien aujourd'hui, tout a changé. La loi française protège les petits enfants en interdi- sant aux vilains professeurs de leur filer le cancer avec leurs exhalations de nicotine et de goudron ! Mais le cancer, vous l'attraperez de toute façon, le cancer des préjugés, le cancer du conformisme, le cancer de la santé !

A ce moment-là, Philippe Gordini s'était mis à pleurer parce qu'il venait justement d'apprendre que son père était en train de mourir d'un cancer du poumon, et Marianne l'avait regardé pour la première fois.

Monsieur Manoir ne l'avait pas remarqué, ou il avait fait semblant de ne rien voir, par pudeur peut-être, si tant est que ce fort en gueule puisse avoir un semblant de pudeur. A force d'éructer avec sa Gitane maïs au bec, une espèce de bave

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blanche épaisse s'était formée aux commissures de ses lèvres. Ce type avait la rage.

Marianne s'était retournée vers Philippe pour lui passer un Kleenex. Elle s'était rappelé son pre- mier instituteur qui embaumait la classe avec le ta- bac dont il bourrait sa pipe tous les matins après la récréation. Ce n'était pas de fumer en public qu'on lui reprochait, au rouquin. C'était de nous empuantir.

Et puis, comme toujours, Manoir avait fini par se faire des alliés. Ses coups de règle en l'air et ses bordées d'injures étaient devenus des numéros at- tendus qui plaisaient à la fois aux masos et à ceux qui se sentaient très sûrs d'eux. Marianne ne lui pardonnait pas d'avoir fait pleurer Philippe.

Vers la fin du premier trimestre, il s'était mis à exiger qu'on trace, de mémoire et sans lever le crayon, les contours du territoire de l'Amérique du Nord. Ça tremblotait, ça gommait, ça recom- mençait, ça hésitait. On allongeait le bec d'oiseau de l'Alaska, on renflait la queue en trompette du

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Labrador, on faisait piquer du nez comme une au- truche au bréchet de la presqu'île de Californie.

Marianne était de plus en plus obsédée par cette carte. Il avait menacé de la donner comme sujet de composition cœfficient trois de la rentrée de janvier. Elle avait passé un jour de vacances en- tier à s'entraîner en quadrillant la carte de son ma- nuel et en reproduisant successivement sur sa feuille vierge quadrillée de la même façon le contenu de chaque carreau. Chaque fois qu'elle ratait un décrochement, elle roulait la feuille en boule et l'envoyait rejoindre les autres sur le tapis de sa chambre parce que Charles, son petit frère, avait encore piqué la corbeille à papiers pour faire un panier de basket au grenier.

Marianne avait la flemme de tout. D'aller chercher sa corbeille là-haut, de s'appliquer sur ce continent moisi avec sa tronche de bécasse obèse, d'être la première de la classe, de devoir l'être, de devoir le rester. Ça faisait sept ans que ça durait.

Elle pouvait bien passer un peu le relais.

– Tu viens dîner, ma chérie ?

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Sa mère était entrée sans frapper. En piétinant les boules de papier, elle avait poussé un grogne- ment.

– Qu'est-ce que c'est que ça ?! Mais ça va pas la tête, non ? Qu'est-ce que c'est que ce gas- pillage ?

Elle s'était mise à déplier les feuilles.

– Non mais tu te moques du monde. Une feuille fichue pour deux traits de stylo ?! Tu ne pourrais pas prendre un crayon et gommer au lieu de faire ce gâchis ?

Elle n'était pas ce qu'on appelle une radine mais en ce qui concerne le papier, elle était d'une maniaquerie rare. Au marché, le samedi matin, elle rapportait les petits sachets kraft des fruits et légumes qu'elle avait soigneusement repliés la se- maine d'avant.

– C'est pas vrai que tu as passé ton après-midi à ça ?

– Si, Maman. C'est vrai.

– C'est ça que tu as à faire comme devoirs ? Eh ben ! Il y a de quoi développer l'intelligence et

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la réflexion. Allez, apporte-moi toute ta paperasse à la buanderie et viens te mettre à table.

Elle va les repasser, avait pensé Marianne avec horreur. Moi j'ai passé cinq heures idiotes à faire des boulettes. Elle, elle va passer une heure dé- vouée et encore plus idiote à les défaire, pour la bonne raison qu'après on pourra encore très bien se servir du verso, et même du recto, pour les listes de commissions.

Au dîner il y avait de la paella, avec plein de calamars dedans et un citron par personne pour as- saisonner, alors Marianne n'avait plus pensé qu'à complimenter sa mère.

En remontant dans sa chambre, elle avait son idée derrière la tête. Elle avait repris son tracé en décalquant d'après son manuel, au crayon de pa- pier cette fois, en appuyant bien. Elle avait gommé. En s'approchant tout près de la feuille, le souvenir des gestes encore tout frais, on pouvait sans peine redessiner la carte sans lever le crayon.

Par endroits, il glissait même tout seul, comme un brave petit wagon sur des rails camouflés par la

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neige. Marianne avait refait un essai. Après le pas- sage précautionneux de la gomme, à vue de nez la feuille était comme neuve. Mais Marianne, ex- première de la classe, ex-insouciante, Marianne se sentait vieille et hors d'usage.

Elle était descendue embrasser ses parents qui faisaient une partie d'échecs.

– Tu es passée à quelque chose de plus inté- ressant, mon trésor ?

– Oui Maman. Quelque chose de plus inté- ressant.

– Difficile de l'être moins. Allez, bonne nuit, mon cœur. Tu vas lire un peu ? Qu'est-ce que tu lis en ce moment ?

Marianne ne lisait rien du tout depuis trois se- maines. Elle lisait la carte de l'Amérique du Nord.

Elle essayait de lire dans les pensées de Manoir, pour avoir un petit peu moins peur de lui, et dans les siennes propres, pour comprendre ce qui était en train de changer.

– Un truc que j'ai pris à la bibliothèque.

L'Ecume des jours de Boris Vian.

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Marianne avait vu le livre la veille dans les af- faires de Philippe. Il lui avait dit que c'était bien, qu'il le lui passerait dès qu'il l'aurait fini. Après tout, elle ne faisait qu'anticiper. Elle ne se souve- nait pas d'avoir menti auparavant à ses parents.

Elle n'avait pas l'impression de frauder non plus avec la carte gommée. Elle se défendait comme elle pouvait, c'était tout.

Le jour de la composition, elle arriva en classe avec la feuille préparée, format 21 × 29,7 à petits carreaux, perforée. Manoir, avant de faire l'appel, leur ordonna de venir à son bureau, à l'annonce de leur nom, avec leur copie vierge à la main.

Marianne rougit. Paniqua. Hésita. Il était myope comme une taupe. Il voyait tout. Elle hési- tait. Elle saisit sa feuille, passa le plat de la main des- sus, passa le gras de l'index droit sur les contours, au risque de se faire remarquer. Elle avouait sa faute en braille. Elle lui tendit la feuille. Manoir la signa et passa à la suivante. Elle ne pouvait plus en prendre d'autre. Elle était condamnée à tricher.

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– Bien. Silence. Vous allez me dessiner la carte de l'Amérique du Nord, placer les villes princi- pales, les fleuves et localiser les productions indus- trielles et agricoles. Vous me dresserez la liste des Etats-Unis avec leurs dates de fondation respec- tives. Travaillez proprement. Vous avez une heure. Ça devrait être fait en quatre fois moins de temps.

Une semaine plus tard, il rendait les copies.

Marianne avait 19,5 sur 20. L'annonce de son ex- ploit fut ponctuée par des sifflets et des ouh ouh discrets. Manoir la regarda d'un œil presque at- tendri. C'était la première fois qu'il mettait une note aussi haute. Il se vengea en insultant ceux qui n'avaient pas la moyenne, c'est-à-dire les sept hui- tièmes de la classe, ce qui lui occupa son heure presque tout entière.

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II

Ce fut un hiver brusque et si froid que les petites routes de la région restèrent bloquées par les congères et le verglas quatre jours de suite.

Comme les trois quarts des élèves venaient en au- tocar des villages voisins, le collège ferma ses portes une semaine en février.

A la réouverture, Manoir tenait un nouveau sujet de récrimination. Son accent du Midi avait gelé. Il avait dû faire des frais de protection vesti- mentaire. Il n'était pas allé jusqu'à enfiler des mi- taines. Il avait froid aux doigts. Ses lunettes s'em- buaient. Sa règle n'en battait l'air que plus sèchement. Il demandait à la cantonade comment diable on pouvait être né et vivre dans un pays pa- reil et d'avance il mettait un zéro pointé à toutes

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les réponses. Le soir, les élèves du quartier du col- lège le voyaient entrer au bistrot du carrefour où il buvait trois schnaps d'affilée. Il ressortait en se cognant les poings l'un contre l'autre, à croire que ce type avait un besoin vital de frapper quelque part, et s'engouffrait dans sa voiture, une vieille Renault 5 marron glacé immatriculée dans le Var.

Personne ne savait où il allait.

Vers la fin des grands froids et le milieu du deuxième trimestre, il interrompit son cours sur la production céréalière aux Etats-Unis, un quart d'heure avant la fin, ce qui ne lui arrivait jamais.

Il s'assit sur un coin de son bureau, demanda à tout le monde de ranger ses affaires et fit une annonce sur un ton cérémonieux.

– Monsieur le Principal m'a prié de vous communiquer la chose suivante. Comme chaque année, dans toute la région est organisé un concours de la Résistance. Le thème de cette an- née est « L'enfance et la Résistance ». Vous aurez environ deux mois pour faire vos recherches et vous plancherez dans le courant du mois d'avril.

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Ma Dolto La vraie couleur de la vanille

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© 1993, l'école des loisirs, Paris, pour l'édition papier

© 2015, l'école des loisirs, Paris, pour l'édition numérique Loi n° 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications

destinées à la jeunesse : septembre 1993 ISBN 978-2-211-22690-5 978-2-211-22692-9

www.centrenationaldulivre.fr

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