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Concepts, definitions et classifications relatifs a l'etude de la fecondite, de la mortalite et des migrations

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Texte intégral

(1)

liTIONS UNIES

eONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

L;~,:z.·~ giL_C..

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L9AFRIQUE

Troisieme session de lao Conference COIILrrlUne des planificateurs) des statisticiens et des demographes africains

Addis Abeba, 5 - 14 mars 1984

Distr.

LIMITEE

E/ECA/PSD.3!37

12 janvier 1984 FRANCAIS

Original: ANGLAIS

CONCEPTS, DEFINITIONS ET CLASSIFICATIONS RELATIFS A L~ETlIDE DE' LA

FECONDITE, DE LA MORTALITE ET DES }1IGR.A.TIO~lS

Introduction

Concepts~ definitions et classifications relatifs

a

la fecondite Nombre d~enfants nes vivants

Naissances S~TenUeS pendant les 12 au

24

mois precedant 1e

r€cense...~ent

Date de naissance du dernic~ enfant vivant

Concapts~ definitions et classifications relatifs

a

10. mortalite

Le nombre total dYenfants nes vivants (survivants Et dec~des)

Deces survcnus au cours des 12 mois p!ecedant Ie dernier

recenS~Inent

Date d.ll d8rnier deces Orphelins de pere

ConceDts~ definitions et classifications relatifs aux migrations La notion d0 migration

Utilisation des concepts; classification et definition en Afriq~e

Lieu de naissancc

Lieu de residenc~ anterieurc Duree (Ie rE~sidence

----. ---

Paragraphes - 2 3 4 - 8 9 - 18 19 - 22

23

24

25

- 26

27 - 29 30 - 33

34 35

- 42

43 - 48

49

65

66 - 69

70 -

74

(2)

i/

I III ~

/ L, J. , . "J. j).. 3 / 3'7

Introduction

10 LYobjet du present document est d'examiner et d'evaluer les concepts, definitions et classifications relatifs

a

l'etude de la fecondite, de la mortalite et des migrations en Afrique en··vue d'ameliorer Ie rassemblement des donn€es. Sauf pour ce qui est de con'c'epts 'bien determines,5 on n f a pas cherche

a

donner de definit'ions, celles-ci ayantete dopnees ailleurs. 1/

20 Plus pr~cis€ment3 le pr~sent document consiste en une etude et une evaluation critique des utilisations et adaptations des concepts et classifications relatifs

a

la f~condit~9 ,~ la mortalit~ et aux

migrations en Afrique~ notamment ceux utilises au cours de la collecte des donnees.

A. Concepts, definitions et classifications relatifs

a

la fecondite

3. Les concepts, d€finitions et clas~'ifications relatifs ~ la

f€condit~ qui seront examin~s dans ce~te partie sont Ies suivants:

Le nombre d'enfants nes vivants;

Les naissances survenu,€sau cours 'd1une periode recente donnee') habituellementpend;ant 'l,es 12 ou 24 mois precedant Ie reeens ement ou 'Iv'enque~e"

La date' de naissance du dernier enfant

ne

vivant.

Ces questions ont ~t~ adress~es dans la ~ajorit~ des pays africains, aux femmes de 1:2 ans et plus~ dans les autres cas ~ elles ont €,te adr'essees aux ,femmesj

Agees de10 ans' et plus i-Liberia (1974) et rv1alawi (1977:17 Agees de 15 ans ,et plus L-Gambi.e ..(1983), Lesotho (1916) et

Swaziland (197617 .

Mariees~ veuves et divorcees /-Egypte (1916)~ Republique centrafricaine (1975) et Tunisie

(1975)/

Nees 8n 1964 ou avant (c'tst-a-dire celles agees de 13 ans

enviro~ et plus au moment du recensement) LMauritanie (1976)7

De mains de ,55 ans non classees dans la categorie des celibatair8s L-Mauric~ (1972)7

Au Congo (1974) et au Burundi (1979) la limite d?~ge ~tait de 12 an~­

et plus et on a utilise une classification de jure des femmes 9 cWest- a-dire celles resida,nt b.a'bi:t'.ll,eilem.~t:lt.. au, lieu. ,du "recen.$ement, qu' elle's aient

ete

presentes au temporairement"! abse,nte,s" Ie jour "du,recensement.

Voir par exemple, Nations Unies, Princi es et reco~~andationsconcernant les recensements de la 0 ulation e'~' de 1ihabitation New York, 1980) , .

ST ESA/STAT/SER.M/

7;

Nations Unies~ Prineipes et Recommandations pour un

systeme de statistiques de Ivet~t civil (New York~ 1971+)~ ST/STAT/SER.M/19/Rev.1;

Nations Unies, ~ethodes de mes~re de la migration interne (New York~ 1971), Etudes demographiques) No.

47;

et L. Henri~ Dictionnaire demographique multilingue,

volQme frangais~ Liege (Belgique)~ Union internationale pour l'etude scientifiaue

de Ia population, 19815 deuxieme edition. . -

(3)

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Page 2

Nombre d'enfants n~s vivants

40

Cgest la question la plus couramment posee dans les recensements et enquetes effectues ces dernieres annees en Afrique. Elle a

egalernent figure dans tous les recensements et enquetes des annees

50 et 60, ainsi que dans liEnquete demographique tanzanienne de 1973 et da.ns l'Enquete kenyanne de la fecondite.

5.

Cette question ntest pas toujours con~ue ou libellee de 1a meme maniere dans les differents pays. Ainsi, en Angola (1981), au Can~o '(1974)~ au Gabon

(1980)

~ en Republique centrafricaine

(1975),

en Republique-Unie du Cameroun (1976) et en SomaIi6 (1975)~ on a pose les questions suivantes aux enqu,etes: "Indique z Ie nombre total dt"enfants que vous avez eus "et" Indiquez Ie nombre total d1enfants actuellement vivants 'ou morts entretemps9 classes par sexe~ que vaus avez eusYi Ailleurs - Botswana (1981)~ Burundi

(1979),

Gambie

(1983)

Kenya (1979») Sierra Leone

(1975)

Tunisie

(1975)

et Lesotho

(1976) -

on a formule la question de maniere differente~ classant Ie nombre total ~ienfants nes vivants en trois categories: a) ceux qui vivent

dans Ie mEnage, b) ceux qui vivent ailleurs et c) ceux qui sont d~c€d€s.

En outre~ dans certains pays comme en Gambie~ au Kenya eu au Lesotho les enquetees devaient classer par sexe les enfants figurant dans ces trois categories.

6.

Les renseignements sur Ie nombre d'enfants n~s vivants p~chent

principalement parce que les enqu~t~es donnent g~n~ralement un chiffre en de~a de la realite ~/Q II semble que les enquetees oublient surtout de declarer les enfants nes vivants qui sont morts peu apres leur

naissance; ceux qui ne vivent pas dans Ie menage au moment de l'enquete;

et ceux qui sont nes d1un autre mari que leur mari actuel. On a en

particulier note que Ie nombre moyen d~enfants augmente tres progressivement chez les femmes de 30 ou 35 ans et diminue parfois chez celles de 45

ou 50 ans. Cela laisse supposer que les femmes d7un certain age oublient de declarer certains de leurs enfants?

7. Les enqu~t~es peuvent parfois, au contraire~ grossir ce nombrel/~

encore que tres legerement~ en declarant les mort-nes comme des enfants d~c~d~scen bas ~geo Cette exag~ration du n6mbre des

~/ Nations Unies, Methodes permettant d'estimer les mesures demographiques fondamentales

a

partir de donnees incomnletes, New York~ 1969~ Etudes

demographiques, No. 42~ manuel IV, chapitre II.

3/ Committee on Population and DemographY3 Collecting Data for the Estimation

of

Fertility and Mortality (Washington DoC.: National Academy Press, 1981), page 2200

(4)

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Page 3

naissances peut ~galement survenir parce que les enqu~t~es d€clarent les enfants que l~ur mari aetuel a eus avec une autre femme , les enfants adopt~s et les petits~enfantso

80 Toutefois j Ie probleme de la determination des dates de naissance qui ren~ extr@mement difficile IV~tude de la f~condit6 ~ une p~riode

recente ne se pose pas l e l a

01 "'" /~::t 1 ~ t

Naissances survenues pendant les 12 ou ,:...~ IDOlS prec_ec.._a~t _ e recensemen 90 Cette question a ~t~ posGe dans Ia plupart des enqu~teseffectu6es,

sous les auspices de la FrancE, en Afrique de liOuest et en Afrique

-- . , ' . / " _ .

. . . .

""

du Centree Elle a flgure recemment dans les questlonnalres utlllses lor s d€ S r e c8n s em e nt s ef f Getu

e

s a.u ~q0 t S"Tva n a (1981 ) ~ a11 Cong0 (197 4 ) ~ a~l Lib

e

ria (19 7J-t) atl Mali (1 9 7 6) ~ E:n r·1 a urit 8.ni e (19 76 / 19 7 7 ):) ell

R~publique-Unie du Cameroun (1976) et en SornQlie (1975)~

10. Cette question a g~n6ralement &t~ posGe aux femmes de 12 ans et plus au aux autres classes dVage et categories citees

a

propos de la

question sur Ie nombre total d'enfants n~s vivantso Toutefois 3 en Republique-"Unie du Cameroun (1976);, au Burl1ndi (1979)et aux Comores

(1980), on a cherch~ ~ connaitre Ie nombre des naissances par m~nage

au lieu du nombre de naissances par femmes

11 0 Selon certains auteurs) Ie nombre de n~issance par femme est une notion plus concrete qlle le nombre de y:taiss,3JTICeS I)e~r menage: '?le nombre de naissances par femme repr€sente une notion de fait claire et pratiquEo D9autres unites de reference pourraient

n

l~evidencc causer des

distarsions pr~visibles Q ~ g Si 19 0n ~r€nd pour unit& de r~f~rence Ie m€nage, les 6vSnements qui surviennent en cas de rupture du m6nage

y ... 1,..,1 · ..' . ..::Jf ,. ;...t t ,. ~ "'. n ) /

r 1. Sque nt d et r e oU u l e s .0 U u e j r 8 C 0illp e s Qell x f a 1 S ~I "

12. Par ailleurs, tous les pays n~ont pas utilio~ une p~riode de r~f6­

r en c e de 12 nlO is. En 1\1 au r ita.ni e (197 6 / 7rr) ,Ie senquetee s de vai ent indiquer les naissances survenues entre les deux fgtes de liAID, sait pendant llannee lunaire musulmane. CetiE periode ne correspond pas . exactement

a

12 mois 0

130 De meme en Somalie (1976) ~ la neriode de reference etait inferieure

~ un an, les enqu~t~es devant indiqu~r les naissances survenues "depuis la derniere fete musulmane de 1 AID~Y, qui avait

ete cele

ree

approximativement sept moi avant Ie recensemento Au Botswana (1981), la question posee E:tait suivante: Hcombien dVenfants n6s vivants avez- vaus eus depuis 19ind~pendance?'?, cette derni~re datant alors de

10 mois et d.emio

~/ E. Van de 1~alle) YiCharacteristics of" J\.frican Demographic Data" dans

tv.

Brass et ale, The Demography of TrOl)ical !-ifrica, (Princeton, I~<>()1I: Princetorl tJniversity Press~ 1968)~ chapitre 2~

(5)

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Page 4

140 En R~publique-Unie du Cam~roun (1973)j cette question a 6tf for- mulfe diff~remmento La p~riode de rGf~rence portait sur 12 mois, mais pour que lYagent r~cens€ur Gt~ par cons6quent j les enqu~t~es puissent

se rappeler clairement cette periode 3 1. ~ agent reC€nSel.lr dei.lait inscrire

~ la fois Ie d6but et la fin de In p~riode de r~f6rence. La question etait libellee ainsi: iiColTibien d~cnfants aveZ--"\T01.lS eus entre, Ie

9 avril 1975 et Ie 8 avril 1976?'Y ~

159 ~es pr~ncipa~x.probl~mes ~e9contr~s sont a) qu~ les enqu~t~e~ ~nt parf01S tenaance a lnclure un 2vcnement survenu 8n aehors de la perlode d8 r~f~rence; et b) quielles omettent d1inclure 1£8 ~v~nements pertinents survenus all cours de Ie. cite periocleo Ces erreu.rs "nrOVien11ent d"9une

C 011

.

fus ion'" a u s u,jet d e l aperIode de r (;fer en ce , de

i

a par-~ t c1e s per... sonne s lnterrog28S'l

r h h t ".... t . ., · . /' - d - ";..co"'" . . . .

10Q En c erC.L c.n a U 1 ..L1Ser une pt.::~rlo, e ae re1~erencs ,~oncrete plutot que celIe abstr~ite] de 12 mois, leo pays africains pr~cit6s visaient

~ att6nuer c~s probl~meso Toutefois~ dans la plupart des cas, d7autres erreurs sont apparueSa Le probl~me principal a t~ que la p~riod~

; ' ,..' - ;>' ' " "'" 1 • ."'~. "'"

de reference Ch01S1E etalt genera~ement lnferleure a 12 mOls, Gt que

l~on devait done calculer 12 nombre des naissances survenant durant la

p~riode restante en proportion) 2TI su~posant un taux d'accroissement 1 ·1n~::.~..a1.r '::; .. m1.e __~11 -.."(;:; ~(... «,) '--t {~-: 1~'-'" 1"'11·...(.~-'t h~... '•....;r.Q- '.c.; ut· .;..L1~1-c.J'~'f;.r:)r::.-. r,u..Al' .Br-v +U C'i.;>.p....:At,J,.l.l'Y"'\...O. (1\ .91...~-j'1 ) "

170 tVEn divisant Ie nombre de jours da!ls 1Jne Q,nnc;~8 pel.r Ie J10mbre de jours dans cette p6riodej on a obtenu un fncteu~ multiplicateur de 1,09920 On ne connatt pas la structure saisonni~re des naissanc~sj

nais la nethode precitee utilises pour obtenir 1e factsur mutliplicateur suppose qu~ les iaux de natalit~ e~ de mortalit6 sont uniformes-tout au long de Itann~er,. Cette m~thode qui ne tient pas compt~ de la

structure saisonni~re d~s naissances risque djavoir peur effet de ganfler o u de diilli n u (:; r I c s estiillat ion s cle s tQ,1.1X c1e nCl.t a li t

180 En outre comme l'aobserv Van de W~113 lorsque cette question a

~t~ pos6e auparavant, il est inpossible d8 d6terminer si les enqu~tSes

p0Uv8nt plus aisement discerner les inter\lrt.lles. d2 tE:rnps s i i l s t agit

de mois lunaires, de la p~xiod~ ~coul~e deDuis l~ c61~braticn de

1 qnd

e

p ,'-:-n dan c€' ,-,t (\ r1 -:.,e ~ 'f i 1 c 1""1C! -i +- rlE' ':;1 (\i (""' C l·'P'-i 1r< r~/

_ . t:::; . ' C '-' 0 '::1.l.( 4.' _4- oJ 1.."0 - U ~ J• • . . •' . . : l . : t ... - C' •.~

Date den a iss an c e dud erni e r e nf g,nt n

e

vi vant

190 Dans les recenS8ments et cnqu5tes r&cemment mon~s dans certains pays africnins, la question sur les naissanccs survenues au cours d'uhe

./"

.

'" " ... / " ' " . ; ' .

. .

. "

perlode de reference donnee a ete remplace2 par une questlon sur la date de la derrii~re nnissance vivanteo Cette auestion a figur~ dans

les questionnaires utilis€s ~n Angolu

(1981),

~u Burundi (1~79), en Gambie ( 19 8 3 ) j auK e ny a (1 9'7 9 )) 8U Le sot h0 (1976 )~ 0'. Iv18IIric e (1 9 7~~ ), e n

Republiqu2-Unie de Tanzanie

(1978);

en Sierra Leone (1974)~ en Somalie

(1975)) 3.ll SO-Lldan (1975)3 au Swazilrtnd (1976)') en Zambie (1980) et

au Zimbn bTY\re, ( 19r32) •

~/ V~n de Walle~ opo Cito

(6)

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E /EC.l\./PSD0 3/37

P'0~,g~ 5

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10.

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fois 12 rnois ·~t l~i::nn (: dc~ C(:.ttc fJ.F.tiSSr.irJCE.:.)

preciser si 1 9enfant ~~,

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20~ El12 Est g~n~ralcim n~ d ubl~:

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1 ? E~t u c1 (; c1e ,la Cju. e s ion. SD.r 1i':;S n..8,i ['.Ee"Jn c:.:~;S Sv~r v e n ue:2 0::\II r~~c:u r E; cS 1'1n~_s p r e6~c1ant 1e r ~c enst~';men.t.. 1 i;Ut i li s .."t.i .J.. dc c:~: .~./t:. rn t 1'; ~:. ~';J I) l~:t... isf f ct d8 g0nf 1c r \?II de dim.i n uC:.r I cS .2 St i:m.5Jt :5. n s d.'1 C'-::1b r t;; de~; n a issqn ce s c (;:tt e f () :rIIIu_lE; f rJ.;i 83.!Jt :-:.1)st.r .~\c t i n d.e 1:':'1 St r !~ct l:tr e ~:: t~i s ()nni

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;J. l'a martel.lite; ~ C st ~)()urqtlc\i 1'~ .s,cc nt 8(;1' S _l_~, j.(jscr:11")t.-i ',;

qui suit sur des questions n~ayant p~s fait l~

pr6alable ainsi qU8 sur 128 rrobl~m8s Ii s sux C0n~s

classific~tions r~latifs _ m0rt~lit ~ net TIS

sont les suivantes~

~ L~s enfants n~s vivqnts class6s en deux c t6gori2s'

&)

ceux

qUI sont d(~c (1. s et b) ccu:x (}11J_ ont surv' cu"~

-- IJ\SS dec2s sur vE..n'I.1 s ·~.111 C. (, 11 r s habitucllcrnt:nt 8,1.1 ccu.rs dE..s r Gee n s e TIli":;nt c 'u l·J t.,;nl~l.l.l(;t e J

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(7)

E/ECA/PSDo3/37

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personnes d6c~d es~ l~ it u un nfant a c mar(1u. e r 1a 'vi c f arf.~i 1i 3,1,~~ et. 1. di_ s J_1.1t i r.

du chef de rnGnage Dar ex~mpl

au cours d1une pfri J recen Dsr 2X ( 1 ()\ ./7I 1-1 ). . - ' 1 ' ."-j-l' I. JJl~n....<,, .~_ ]...;_ ..1I (1·.)\ ' . / ;.:"I•• ,1j.- . .f.\/.•:. !.- 1,,·_.

Repub 1i qD, (; _.lJni e dII C:}ill r cun. (19'T (; ) inclu8 une Que tinn sem 1 ble sur 185 1i (~11E;:, de8 err eu r s (d. f ~;:t'Ut ~~ de i.'n 1.f~C

Tout. efo is,:,

s renstignerncnts utr2s renseign~~ents sur c ,.....C(::

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d s) pn.r 8XLIr.pl~5 ll-:,llT E,:::XIS (~i~ 1ellX' 1 r e,CJ1..112 d. {~:'l,Ut r .::;.s. (J1.1CS ...~l n s f~~1,n.E~,J..

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Ens ui t C j i 1 S2; P e11t Q.lJ. (; 1~_=t J:' 3."i c) d e d2 r C:f r e r '.~e s ()j t Clue les r6ponsc;~.) cette q-:1C t i 11 2\'~ r,:~ss;.3ntE;nt d t:~t d_ (,3 err e11r s d c <Ia·tr~,t ion (1f:: ! ;6-0:;" n0~.mCrJt "

27 " Cet t e (~11.:Lest inn est ].8 pendant .Cte cell c-: S lJ.l·' Cendi t 6 :. 8 S ·v 1.y lei ds,te de la dsrYJ.iere nrlissc!..ncs \Ti""lante. l~jlle [)C1.J..J..~~vc~ c1,~.;:; r)rnbl 8f:

dans les 8nqu~tes ~ cause es yalSOnS 3uivantese bor i l 82

pr ()du.i t i n v itab 1c;IIIent

8 St i:I"l ;.:; rlJc q'1.1i.::; 17~)n t.: ~ (-1, p:.:; t .(11.1

~ Qf~ic ins 0 ettc ucsti8n

280 Certains 8uteurs satisfe.,is?nts dr~.ns l{~s

e V est r) ()11r ("111 ()i. ~ i 1 n ~ 6 St 1~ COIn:~.rlD. d2 CC'll1t:in 1J. r

et TJNESCO, .S2.r~__.~l,. ,~_<>

(8)

I III ~

E/EC.A./PSI).3/37

Page 7

290 Elle a figure dans 18s rlU8stiol1J1 -i.res 11tilises en 111.1nisie (1975)~

au Burundi (1979) et aux C0mores (1980) au cours des sGries de recen- sements africains d~ 1970 et de 1980. Au Burundi et nux Camores, les personnes interrog~es devaient indiquGY non seulGment la date du dernier

d6c~s mais 6galement les d~tes ds tous l~s autres d~C~8 survenus dans Ie m6nage?

Qr~Qclin~~_~-l)e~~

2/

30e On a incll1s une C1J.E::stion (cellt: v·is.:?"nt :1 SCi'IOJ.. T 81. Ie pere c1e 1a persanne int2rrog~e e;t toujours vivant) dans les recens~ments et

enqu~tes afin d'obtenir d~autres estimations de la mortalit6 adulteo En effct les autres m§thodes d estimation de l~ nortalit6 adulte comme I Vutilisation de tables typES d~ mortalitG

a

p~ram~tre unique choisies de fagan ~ les faire correspondre avec l~s estimations de Is mortalit6 infantile et de la mort~lit6 juv~nile issues des questions sur 1a mor-

talit~ ant6ricure n'ont pas donnS satisfaction; dVautre part les 'r~ponses

a

1 a que s t i () n r e1 ati\Te a, u~{ d. c

e

s sur v 8 nu~s ('~lU C011 r s des 12m0i s pre c

e

dant

_. . " ' , < > 1 .+- .... ... P ' . " / "-- "

Ie recensement sont genera ement Gout a f~lt lnferleurs a la reallte et celles concernant les taux de survie entre deux recensements sont souvent inexactese

310 Ces derni~res ann6es) cette aucstion a 6t6 pos~e dans les 8nqu~tes effectuees en Angola (.1981) all:{ Comores (1980)3

a

Djibouti (1ge3)~

en Gambie (1983) j (:11 Republiquc'~'Unie de Tanzanie ("197f)) 5 en Sierra LeOD.e

(1974)

au Soudan

(1983)

au Swaziland

(1976)

et au Zimbabwe (1982)0 32.. Une evaluation. de lill·~~ilis.ci.ti.on de cette tecl1niqlle En l'ifriqus a

p~rmis d'identifier la source d erreurs suivante: 1 utilisation du terme

~;'lper8 n 0 U nIn

'e

r e'if poUr c1

e

si g n e r n0n s e11.1.eIIIe11t 1 e5 3,r e nt s n a tu reI smai s les J)arents adoptifs

2./

0 Pour prE?'-lenir ces erreurs:; en pel1t inclure des questions plus approfondies ~our identifier les parents biologiqucso 330 Plus g~n~r~lement, si la mortalit6 a baiss~ avant 1¥sngu5te -

camme c'est Ie cas dans certains pays africains - les estimstions issues

de cette m~thode peuvent ne pas r0f16ter la situation au moment de l!enqu~te.

~l/ J0Go Co BlackerJ nThe Estirl1a.tion of Ad1.1lt I'1ortr-)"l.it:sr in. ilfricCi from Data on Orphanhood'i~ Population Studies~ Volo 31 no.1 (mars 1977)~ pages 107-128c

La techniqut-; qui consiste Et 2xploiter les renseignements obtenu.s partir des rel)OnSeS ala question visant 8:. savoir si l·,....~ mere de 1~1 perscnne interrogee est vivante niBst pas encore au point~

2/

Blacker9 idenl.

(9)

E!ECA/PSDCL3!37

Page 8

C0 e+\..1 classifications relatifs aux migrations 340 Les concepts~ d~finitions et classifications relatifs aux migrations qui seront examin6s dans cette partie sont les suivants:

~ La notion de migration - Le lieu de naissance - La dur§e de r~sidence

- Le lieu de r~8idence ant6rieure

- Le lieu de residence

a

l1Ile date ant6rie1.lre determin(;eo La notion de rnigration

35~ La migretion est un ph~nom~ne multidimeDsionnel dont l~ description devrait prendre en consid~ration ~ Ia fois 1 espace et Ie temps. Cela a entrain~ des probl~mes conceptuels 2t de d&rinitions puisque la

distance et le temps reposent sur un continuUffio II niest done pas etortnant quVil n~".{ a Hguere c1~unifornlit6 entre r~ay's 1'1-1. rneme,~

l~interie1J.r dYun ITleme I)t1:>t-S. Q 0 qU.3.nt.

a

la d finiticn diu.n migrant

n 1r / n · +.. l ~ l · -+-. .::l

1nt ern e J 9 lOUr c e qUl (; S v d e .J_ l e spa ce.~ ...a, rr.tl g r a ~J1 0neeIn'pr ena simlJ.ltarlement deux localites: (1) le lie:11 c1'lcrigine t.::t b) 1e lieu de destina,tion .l-~/. Ii ~ autr\::s notioY.l~f:, s~,atiales 11tilise(~s pour definir la migration sont la distanc8 physiQue, l~ t e d'origine et de desti- nation, urbaine au rurale~ 8t les possibilit s ~c0n0miques qui s'offrent

8-UX migrant s .

3ro~ On entend general~ment/ ~ par mlgrant. .lnternc toute persanne qUl

· .. - " , . . . f , · · · --)

franchit une froDtl~re geographlque au PClltlqU6 ~aQmlnlstratlve .

37. La difficult6 que prGsentent 128 ~spects temporels de la d~finition

de la migration r6side dSDS la durfc de r6s ~ce au lieu de destination au la d11ree d~absence dll lieu clVoriginc. P()1.1r ~(;rtain;3 auteurs') i.l y a m.i grat ion lor s (1 u!1~n e ~pe r son n8 s fin~)t c..l1c ~i.e f Cl. (; 0n pro1.0ngee 0 U

permanente dans Ie lisu de destination. Ainsi, Msngalam ent6nd par migration iitout d€placemant pour UD2 dur c rcl~tivement D6rmanente diun

groupe ds pers(;nnes 3,1)])el(~es des :nigrants d. ?l.ln int geographique 8,

t n 10 / C ..t - l - . . Ii-::~of· ~ + ·0 ' 'Y"l " ... ~ <";1'iv -" .; ,"'11 'Ie ;,0 ~ ~ one"Y't ~) 1-n s a s e ct s

un au re ." 0 _C--t II .Ie vIC :l.I:.:...ln..l.. ..J1 '_n ...E: ,:J I.:".!: ..•~_)J_....L":"~- ,~J""v0 ~'" '--.. . . . '..h .. ~ p ..

des mouvements de populatlon~ par exennlc 1a cl~culatlon.

10/ Nations Unies, S_t_a_t_i_s_t_)1_·~q~u_C_~_S_d_-_€_S_m_:_i~g~sr_3_t~1_·_o_n_si_n_-_t_e_r_~_.~~8~S:

t;~11niqu_e9 Etudes methodoloE~i~llSS;!s6rie F . .N0,) (rJe"rtT Ycrl\.j '1978)"

(10)

E/ECA/FjSD.3/37

Page 9

38. Diautres auteurs ant SGutenu que la periode requise pour que l?on puisse parler de migration devrait gtre rigide et devrait ~tre d~termin~e

pour chaque cas particulier, compte tenu du but vis~ en recueillant les donn~es. La p€riode de r6f~rence utilis~e dans les enqu@tes ou

!ecensements relatifs ~ la migration est all~e de six mois ~ dix ans.

390 A premi~re vue, l ' u t i l i s a t i o n de la distance physique constitue un moyen id€al pour d~terminer les migrations, un d6placement sur une distance donn~e &tant alors consid~r6 camme une migratioTIo Toutefois,

",. t ' '.. /

cette mhtbode n est pas sans poser des probl~mes 13 0 Tout d'abord, les renseignementEl s~r les rnollirements, d;.ns 1 j e~-1r)8,-Ce ne sont generalement pas pr~sent6s de faGon ~ permettre de calculcr la distance couverte.

A vrai elire, si m.eme l~.on disposait de donnees, lel1r tro.iternent et leur mise en tableaux seraient tres ardl~s t2t cela ne "lftl1drait sa.ns doute pas la peine de faire un t e l efforto

400 Un type de migration tr~s int€ressant dans les pays africains est le deplacem~nt des populations des zones rurales v e r s les zones urbaines.

Le classement des localit~s diorigine et de destination en localit~

rurale et localitE; 11rl)aine posen.t certains ])roblemes de defirrition. lTn type de classement auquel on recourt souvent est Ie seuil de la taille de la population. Etant donn6 qlJ.V au f i l des ans:~ les lccalites rurales et urbaines changent de cat~gcrie du fait de l'accroissement naturel, des migrations et des reclassements, i l nlest gGn6ralement pas possible dans les analyses qui portent sur plus d~une p~riodc de suivre cette 6volutiono De m~mcG si lion demande aux enqu~t~s de classer leurs

localit~s d~origine en localit~ rurale ou urbaine, les r~ponses sont invariablement fauss~es par lioubli, notamment de l~ part des migrants qui sont partis depuis longtemps et qui n 10nt pas suivi l'§volution de di v e r se s 10Ca1i t

e

s • T.J e s e n q 11(~t E~s p e u v e nt ega1 e TIl e nt s e trom n e r et

d€finir camme localit~ urbaine une loc~lit~ ruralec -

410 Le reclassement d1une localit6 8TI localit~ urbaine ou localit6 . rurale pose de nombreux probl~mes dans les 0nqu~tEs au 11un it& g~o­

graphique de r~f~rence est g6n6ralement chcisie en fonction dYune unit~

d · · t t· ( + + . . . \ 1" / I " , · t .,. n " l . 1 ~ 1

a ml.nlS ra, l y e J_Svr1.Cu au DrovlnCl~/ !-f.J" _L '':;8 d l I f l C l e G-ans e s

d 1 "'-. t . --1 .--'-- + _. "..,

bureaux e c asser a par~lr ~es yensclgnemen0s recuell~ls les localltes d90rigine en localit6 urbaine ou localit6 rurale ~tant donn~ que les

unit~s de r~f€rence correspondent ~ des unit~s administratives tout entieresQ

42Q La d~finition de la migration est devenue plus complexe parce qui outre 1e8 crit~res relatifs ~ la distance et au temps, d'autres facteurs

entrent en jeu, en particulier dans l~s enqugtes pa~ sondagee Ce sont natamment Ie caract~re permanent ou temporaire du d~placement~ le

changement de milieu au d;environnement~ Ie fait que Ie d~placement est

dict~ par la situation sur Ie march6 du travail ainsi que les raisons des deplace'mAnts ~0_/"

13/ :NatiorlS lJnies~ }J!ethodes de rnesures de lEt migr~=ttion interne (Ne"\-T York) j 09(1), manuel VI, ST/SOA/Series A/47.

14/

I. iv:tasser et vJ.TeS. Goulds Interregio:na.l t\ligration in .~!_opical .A..frica -(London: Institute of British Ge-ograpb~~-s)o

15/ Gordon F .. De tTong et Robert ~-JD Gardiner (ecliteurs) J\ligration Decision- Making (New York: Pergamon Press 1981).

(11)

E/ECA/PSD,,3/37 Page 1 0

TJt 1-,,1Scat -l 0n de'8 '\...~r'lnne..i. __ep0_S,:}..j... c'.~...Lc",UCi-l,..L_LC\C",..,-i ...p 0° cf-AJ~t - .lons eLI+ ""~"~o.-l;~rn.;.J..L.l\Jluns'i + - ,- ~.f\c:n ..d .f r1que·

43.

Dans nomb~e de p~ys africains un migrsnt est g n€ralement d~fini aux finscles recensem'cnts ~ 01'.111011 pose une se-u.le ~tuestion sur 1e lieu de naissance;:f comme une person!le dont Ie liel~ de dE'Dombrement differe de son lieu de naissance~ ce dernier Stant 1e plus souvent une unit~

adminis'trativto Lorsqu~on inclut cg:Jlem.'enta.·'a11tres questions comme le lie1.l de resic1ence"11abituelle1 18- dur e de residence et 18 lieu de

residence .'lnterie'llr'e'j 'le terlne rnigrant s ~ applique 2. toute person11e qui n'a pas r~sid~ toute sa vie au lieu du d nombrement au qui a v~cu

un nombre x diann~es dans un lieu autre que son lieu de r6sidence au moment du recensenlent au de IVenql~cte.

41}o I.Jes en(lllctes par sondage ~~)errnettent de dE.~firlil'" de faQon plus

preCiSE; la migrationo J~ titT2 d 1ex8Inple Caldv.rell ·9.. prOrOSt2 If:1 classi- fication slli-vante p0l..lr les migrants et les nO}1.-·migrants

2..2./:

a) Individu n'ayant JamalS migr~ vers la ville

t) Individu 8ffectuant une migration saisonni~re c) Individu effectuant une migration de r~tcur

d) Individu effectuant une migr3tion d6finitive des zones rurHles vers Iss zones' ·urc)aine.

450

De m~mej Roussel a propos6 en 1971 une typologie des migrants ainsi Qtie Is d6t8rminatioD de r~g12s relatives ; 'la r~sidenc~ afin

d1E,tab 1i r 11n e di s tin. ct i 0D. ent r e 1e s gr ()U p2 S S11~:vant s: 8..) 1e8 reside nt s - les pF~rsonne3 crui ont un 01nJ!lc~i ex:pl()it(-~11t lr;, terre Oll cOffipt,ent

resider dans un lieu I:h.~nc1.ant U~ a:n ()U 1)lus; 1)) l.os personrtes ,qui sejournent dans un lieu - les ~l~ves qui fr6quentent une ~col~s les 'personnes

a

la recherche d'un emploi au les pers nnes qui s7 n bsentent de leur lieu d - ~c •d ~ -:l d ":"' + 4'i r r\-i " 11 ""l'"\1lL1C ' . c) 1 r_~C'" n E-'''' 0 n ,.:;)r~ =1 '::' ""1q ag... - , e redl ~nce pen <.~n v In,.....J..>-s u~.. .'.'~- U ; i ' - - ' - C ' - ; " _1 S ..·: '.c::; ... c..e .f:-' ...ss'~ '"Jc

on inclu.t dans cette catcgorir:. t,r;ilS ~eux '~11i s 1(~~·bGe!.!.tt::nt de leur lieu de r~sidence pendant une p~riod€ inf€rieure ~ Quntre mois mais qui ne sont ni les personnbS ~ la rechsrche d1un emploi ni les ~l~ves qui

s ~ abS 811tent pc)ur

et

ud€:; s J~L/.

L}60 Ce rt ains payS SI)

e

ci fient u.nC ])2r i.c d e-rl ini Inale ?n1].r qu j un d;2pla- cement puisse atre'qualifi~ de mi ration~ A titre d1exemple, au

Nigeria, JjOllr ql18 1 10n 1)llisse qur.,lifier de 'J~}.gYr-~tionn u_n c1.eplacement d~un lieu

a

un au.tre, i l fr:,ut cJ..tl.c. 1 personD8 iJ.l effect1..12 le deplacement a i t scjourne de fa<;;cn eontiniJ.e dans son ~lCU_"Tr(;all lie!]. dE:; residence penl..1.a.nt au mains six fiois avant Ie date de rGf~rence18/e

16/ ,J.C .. Caldwell~ African Ru:ral-ljr1~E,~1I\ligration: The rnovement to Ghanr!~ts

~.LOWllS ( -,New York,: Columbla tJnl\rerslt,y- .... - ,...FrCSS'j 19o\.79) '.I .

17 / Louis Roussel~ nDepl2,ceffier~tstt-;mpcraiI'8S Gt micraticnsH, df~mographie

comparee: Afrique Iqoire~ Iv1a.dagascar" Corrrores~ 'Volo 2 ORSTOr,1/I1':'TSEE!IJ\TED (Paris~

Delegation gt~11era12 r; 1a rechercl1e scientifiql1.8~ 19'T1) .

18/ CE.A9 Marluel des conCEpts et des d;~finitions clf?rnograyhj{lUeS ada;Jtees aux -conditions africaiD.es'j J.\ddis j~tieba~. octcbre 1-9'77<)

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