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Trois ans de veille sanitaire vétérinaire sur l’impact des boues d’épandage de stations d’épuration

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Academic year: 2022

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Trois ans de veille sanitaire vétérinaire sur l ’ impact des boues d ’ épandage

de stations d ’ épuration

Résumé. Afin d’assurer la vigilance sanitaire des potentiels incidents sur la faune domestique liés aux boues résiduaires de stations d’épuration urbaines, la cellule de veille sanitaire vétérinaire a été réactivée en 2015 pour une durée de trois ans grâce à un partenariat entre l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et le Centre national d’informations toxicologiques vétérinaires (CNITV). Son activité, basée sur le recensement et l’expertise des cas d’affections animales suspectées impliquant les boues, a permis l’enregistrement de 17 notifications, dont 14 dans son champ de compétence. Les dangers sanitaires évoqués sont majoritairement d’origine biologique (10/14), et parmi ceux-ci la cysticercose est une préoccupation majeure (6/14), malgré une absence de lien de causalité établi dans les cas instruits. La population exposée est principalement d’origine bovine (79 %, soit 11/14). Sur les cas imputables, l’implication des boues a été jugée « peu probable » dans 90 % des cas (9/10) et « improbable » dans un cas. Ainsi, si on se réfère simplement au nombre d’appels reçus et aux imputations attribuées à chacun de ces cas, on peut conclure à une incidence faible des accidents sanitaires vétérinaires potentiellement liés aux boues, résultats renforcés par les données de la littérature, à la condition du respect des bonnes pratiques d’épandage, mais à nuancer par les limites inhérentes à la cellule (suivi difficile des cas, possibilités limitées d’approfondissement, faible nombre de cas rapportés). La participation des vétérinaires praticiens à cette veille s’est avérée relativement faible (15 % de déclarants), alors qu’ils sont des éléments indispensables au maillage sanitaire vétérinaire. Une sensibilisation supplémentaire à la problématique est envisageable.

Mots clés :boue d’épuration ; polluant environnemental ; veille sanitaire.

Abstract

Three years of animal health surveillance for the effect of waste sludge from urban sewage treatment plants

To monitor potential effects on domestic animals and livestock of waste sludge from urban sewage treatment plants, the animal health monitoring unit was revived in 2015 for a period of three years thanks to a partnership between ADEME and the National Center for Veterinary Toxicological Information (CNITV). Its task of drawing up an inventory and providing expertise in cases of suspected animal diseases involving sludge resulted in the notification of 17 cases, including 14 in its field of competence. The health hazards mentioned are mainly of biological origin (10/14), and among these, cysticercosis is a major concern (6/14), despite the inability to establish a causal link in the cases studied.

The exposed population is mainly of bovine origin (11/14, or 79%). In attributable cases, the involvement of sludge was considered “unlikely” in 90% of cases (9/10) and

“improbable”in one case. Thus, if we simply refer to the number of calls received and to the causes attributed to each of these cases, we can suppose that the incidence of veterinary medical accidents potentially related to sludge is low, on condition that good spreading practices are used. These results are supported by the literature, but should be interpreted in light of the limitations inherent to the unit (difficult case monitoring, limited possibilities of further study, and low number of reported cases). Participation of STÉPHANEQUEFFÉLEC

ÉLODIEADAMCZYK

Centre national dinformations toxicologiques vétérinaires (CNITV) VetAgro-Sup campus vétérinaire 1, avenue Bourgelat 69280 Marcy L’Étoile France

<stephane.queffelec@

vetagro-sup.fr>

<elodie.adamczyk@

vetagro-sup.fr>

Tirés à part : S. Queffélec

Pour citer cet article : Queffelec S, AdamczykE. Trois ans de veille sanitaire v eterinaire sur limpact des boues depandage de stations depuration.Environ Risque Sante2020 ; 19 (S1) : 11-14. doi :10.1684/

ers.2019.1379 Article reçu le 25 avril 2019,

accepté le 9 octobre 2019

Environ Risque Sante–Vol. 19, n8S1, avril 2020 11

Article original

doi:10.1684/ers.2019.1379

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L

a mise en place des stations d’épuration des eaux résiduaires urbaines a constitué un véritable tournant dans la lutte contre la pollution des cours d’eau.

Le traitement et l’épuration de ces eaux usées (eaux usées domestiques, eaux pluviales, etc.) ont pour but l’obtention, d’une part, d’une eau épurée rejetée dans les cours d’eau et, d’autre part, de boues résiduaires qui concentrent les éléments polluants et leurs produits de transformation.

Trois grandes voies d’élimination de ces boues sont possibles[1]:

– l’incinération ;

– la mise en décharge de classe II ; – le recyclage en agriculture.

Les boues d’épuration contenant de nombreux fertilisants et amendements (particules minérales, débris organiques grossiers, biomasse forte, etc.), leur épandage permet de réincorporer ces éléments dans les cycles de production agricole et de diminuer l’apport de fertilisants minéraux classiques. Il s’agit d’une solution économique intéressante pour recycler les déchets urbains, tout en mettant à profit leurs propriétés fertilisantes. Ainsi, en 2010, ce sont 639 000 tonnes de boues qui ont été épandues comme fertilisant, sur 2 à 3 % de la surface agricole utile (SAU) française, soit 285 000 ha, à raison de 30 t/ha de matière brute.

Cette valorisation est rigoureusement encadrée. Un délai de quatre à cinq ans entre deux épandages consécutifs est généralement observé, et les agriculteurs participant à des plans d’épandage bénéficient des conseils et du suivi des chambres d’agriculture ou de prestataires privés, sous le contrôle de l’État. Un dispositif réglementaire (décret du 8 décembre 1997 et arr^eté du 8 janvier 1998) fixe des exigences supérieures à la directive européenne sur cette pratique (directive 86/

278/EEC), notamment sur les teneurs en métaux dans les sols et les boues, sur les concentrations en certains micro- organismes contaminants (salmonelles, entérovirus,œufs d’helminthes), ainsi que sur les distances d’isolement : de ce fait, 22 % de la surface du territoire sont exclus de l’épandage. Les caractéristiques du sol (acidité, épaisseur) permettent, quant à elles, la définition de sols aptes à l’épandage.

Cependant, en raison de leur origine (matière fécale humaine pour l’essentiel), les boues d’épuration urbaines peuvent également contenir des contaminants de natures diverses (biologiques ou chimique)[2]. Afin de recenser les potentiels accidents sanitaires vétéri- naires liés à ces composés et d’orienter les acteurs de la filière sur la gestion de ces cas, une veille a été réactivée pour trois ans au Centre national d’informations toxicologiques vétérinaires (CNITV). Il s’agit ici de

présenter les modalités et résultats de ces trois ans de fonctionnement afin de sensibiliser les vétérinaires à cette problématique.

Quels dangers sanitaires dans les boues d ’ épuration ?

Nous distinguons les potentiels dangers sanitaires biologiques des dangers sanitaires chimiques de nature toxique des boues.

Les dangers de nature biologique sont liés à la présence d’organismes pathogènes comprenant des bactéries (Salmonella, Campylobacter, Escherichia coli, etc.), des virus souvent à tropisme digestif (rotavirus, par exemple), des protozoaires (agents responsables de cryptosporidiose, giardiose, toxoplasmose, etc.) et des helminthes (Trichuris,Taenia saginata,etc.).

Les dangers de nature chimique sont, quant à eux, liés à la présence d’éléments traces métalliques (ETM) (plomb, mercure, cuivre, chrome, cadmium, etc.), de composés traces organiques (CTO) tels que les polychlorobiphény- les (PCB), les dioxines (PCDD), les furanes (PCDF), et de polluants émergents (résidus pharmaceutiques, pertur- bateurs endocriniens). On pourra, dans ce cas, parler de risque toxicologique.

Une cellule de veille sanitaire vétérinaire, pour quelle

surveillance ?

Les populations animales étant de véritables « senti- nelles » pour la santé de l’homme et de l’environnement, une surveillance de celles-ci vis-à-vis de l’usage des boues d’épuration urbaines présente un intér^et certain. C’est pour assurer cette surveillance que la cellule de veille sanitaire vétérinaire a été créée en 1997 ; arr^etée en 2006 fautes definancement, elle a été réactivée en 2015 pour une durée de trois ans grâce à un partenariat entre l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et le CNITV. L’activité de la cellule a permis le recensement des cas d’intoxication animale suspectée impliquant les boues, l’orientation éventuelle des deman- deurs vers d’autres hypothèses diagnostiques, la mise à disposition de tout usager d’un interlocuteur unique concernant les éventuels problèmes sanitaires vétérinai- res liés à l’épandage de boues d’épuration urbaines, et veterinary practitioners in this study has been relatively low (15% of respondents), although they form an essential part of the veterinary health network. Greater awareness of the problem is needed.

Key words:sewage; pollutants; public health.

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S. Queffélec, É. Adamczyk

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enfin la diffusion des connaissances acquises auprès des professionnels de lafilière.

La cellule de veille sanitaire a été installée au sein du CNITV, structure qui peut^etre contactée 24 h/24 et 365 j/an par téléphone ou par courriel. Chaque cas rapporté à la cellule de veille a été documenté, et une réponse basée à la fois sur les précédents cas similaires reçus et la biblio- graphie disponible a été fournie. Une imputation rendant compte de l’implication ou non des boues dans l’incident sanitaire a été apportée, quand cela était possible.

Les résultats de trois ans de veille [3]

Un risque sanitaire vétérinaire relativement faible

Dix-sept appels ont été reçus par la cellule sur sa période de fonctionnement, dont 14 entrant dans son champ de compétence. Concernant la nature des dangers sanitaires évoqués, 71 % sont d’origine biologique (10/14), 21 % d’origine toxique (3/14), et l’origine n’a pas puetre^ déterminée dans un cas (tableau 1).

Au total, une imputation n’a pu^etre rendue que pour 10 des 14 cas reçus ; l’implication des boues a été jugée

« peu probable » dans 90 % des cas (9/10) et « impro- bable » dans un cas.

Ainsi, le nombre d’appels reçus, mis en perspective du nombre d’élevages en France (environ 165 000 en 2016), permet de conclure que l’incidence des accidents sanitai- res imputables aux boues est très faible ; cependant, cette approximation reste faussée car tous les élevages ne sont pas exposés aux boues. L’implication des boues n’a pas été retenue comme la plus probable dans l’ensemble des cas suffisamment documentés, comme cela était déjà majori- tairement le cas lors de la précédente période de fonctionnement. Aufinal, les résultats de la veille indiquent que le risque sanitaire lié aux boues semble faible, dans la limite du faible nombre de cas soumis à la cellule. Ces résultats vont dans le m^eme sens que les données déjà existantes publiées, à la condition du respect des bonnes pratiques d’épandage, effectif dans les cas recensés ici.

La population exposée est principalement d’origine bovine (79 %, soit 11/14). Cependant, pour 8 appels sur les 11 (73 %), on ne connaît pas la taille du troupeau exposé.

De m^eme, la quantification de l’exposition globale nécessiterait d’évaluer les pourcentages de SAU épandue destinés directement au pâturage des animaux ou à la culture fourragère leur étant destinée (foin ou ensilage) ; or ces données ne sont actuellement pas disponibles.

Ces résultats sont par ailleurs à nuancer par la prise en compte des limites de fonctionnement de la veille : certains dossiers (constitués en amont par les interlocu- teurs qui contactent la cellule) ne rassemblaient que peu de données et la cellule elle-m^eme ne disposait pas de possibilités de conduire des investigations (analyses) supplémentaires. Surtout, le faible nombre de cas rapportés oblige à évoquer l’hypothèse d’une sous- déclaration, qui masquerait la présence d’autres cas non rapportés. Il faut insister ici sur l’absence d’un réseau structuré permettant de recenser ces accidents : l’exis- tence de la cellule de veille visait à rendre possible, durant trois ans, cette détection d’incidents.

La cysticercose : une préoccupation majeure liée à l’utilisation des boues d’épandage

Parmi les dangers biologiques, la cysticercose semble une préoccupation majeure, représentant à elle seule 43 % des appels (6/14). Ces demandes font généralement suite à des saisies de carcasses à l’abattoir, sur lesquelles des kystes ont été retrouvés.

Le CNITV a édité, suite à l’émergence de cette préoccupation sanitaire, un document synthétique repre- nant les principales caractéristiques du cycle du parasite responsable,Taenia saginata, et les facteurs déterminant la contamination des boues d’épuration par lesœufs de ces helminthes.

Si l’on se réfère à la littérature[4], la probabilité de contamination des bovins via des boues d’épuration dépend de nombreux facteurs :

– la charge initiale enœufs viables ;

– la résistance intrinsèque desœufs deTaenia;

– les facteurs de dilution : une inondation ou un ajout d’eau participent à la dissémination ;

– la résistance desœufs au(x) traitement(s) appliqué(s) aux boues en station d’épuration ;

– les conditions d’utilisation des boues ;

– la résistance desœufs sur le substrat (prairie, culture fourragère, etc.) sur lequel les boues sont épandues ; – le (non)-respect du délai minimal de six semaines entre l’épandage de boues non hygiénisées et la remise sur pâture ou la récolte fourragère.

Ainsi, en l’absence d’analyse parasitaire (dénombre- ment et viabilité desœufs) avant épandage, on ne peut apporter de réponse tranchée sur la relation de cause à effet entre l’épandage des boues et les lésions de cysticercose. Cependant, une bonne maîtrise des facteurs

Tableau 1.Résumé des thématiques des appels reçus.

Table 1. Summary of the subjects of the calls received.

Nature du danger Biologique Toxicologique Nature non identifiée

Parasitaire Bactérien Viral

Nombre de cas 8 2 0 3 1

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de risque (conditions d’épandage correctes, respect du délai entre épandage et récolte, épandage sur cultures et non directement sur sol, ce qui réduit la durée de survie desœufs deTaenia), rend peu probable le rôle des boues [5]. Ainsi, sur les six cas reçus par la cellule, deux n’ont pu

^etre imputés par manque total d’informations, tandis que les quatre autres ont été classés comme « peu probables ».

Une faible implication des vétérinaires dans le maillage sanitaire sur les boues d’épuration

Les appels reçus par la cellule émanent en majorité de personnels de chambres d’agriculture (57 %), directement impliqués auprès des éleveurs dans la gestion des plans d’épandage. Les vétérinaires ne représentent quant à eux que 15 % des appelants. Or, ils sont les interlocuteurs privilégiés des éleveurs dans la gestion des problèmes sanitaires survenant sur les cheptels, et sont donc des maillons indispensables dans une veille sur les incidents potentiellement liés aux boues de station. Cette faible contribution est-elle à relier à un manque d’informations sur le domaine ?

Un questionnaire avait été mis en place lors de la première période de fonctionnement de la cellule, pour explorer la problématique de la sous-déclaration des cas : déjà à l’époque, seuls 1,2 % des praticiens sondés (16/

1 347) avaient répondu à l’enqu^ete. Dans les pistes d’amélioration de la veille, une sensibilisation supplé- mentaire à la problématique pourrait peut-^etre ^etre un bon critère d’amélioration pour la cellule.

Conclusion

La veille sanitaire vétérinaire réalisée par le CNITV entre 2015 et 2017 permet de conclure à un risque sanitaire faible lié à l’épandage des boues pour les élevages français, corrélé à la faible incidence de cas, ainsi

qu’à l’imputation peu probable des boues dans ce petit nombre de cas. Cependant, ce risque faible est condi- tionné au bon respect des principes d’épandage. Il convient également de noter que cette évaluation du risque reste incomplète : un faible nombre de cas, tel que celui reçu par la cellule, pourrait faire envisager une sous- déclaration, notamment par les vétérinaires, acteurs de terrain qui semblent peu sensibilisés à la problématique.

De plus, un recueil difficile de l’ensemble des données pour chaque cas rend leur imputation moins précise.

Malgré le faible nombre de cas recensés, le maintien d’un dispositif de surveillance, capable avant tout de cen- traliser les interrogations vis-à-vis des boues et d’apporter une réponse étayée, conserve un intér^et majeur dans le cadre d’une problématique de santé publique.

Pour pallier les limites de la cellule et prendre en compte les attentes des interlocuteurs, des améliorations et des évolutions du procédé de veille sont à envisager, comme par exemple l’organisation d’un réseau de veille mettant en lien les différents acteurs de la filière, la diffusion accrue d’informations sur les boues de stations d’épuration, l’approfondissement des cas notammentvia l’allocation de budgets d’analyses dans les situations suspectes, ou encore l’élargissement du processus de collecte et d’imputation des cas aux autres effluents valorisables. De plus, face au manque de connaissances sur le sujet, notamment concernant la transmission de polluants émergents ou mal maîtrisés (perturbateurs endocriniens, résidus médicamenteux, etc.), il semble nécessaire de poursuivre les efforts pour mieux connaître et appréhender les risques sanitaires liés aux boues, et ainsi rassurer les professionnels et le public sur un procédé intéressant sur les plans économiques et écologiques. &

Remerciements et autres mentions

Liens d’intér^ets: l’étude décrite a été réalisée dans le cadre d’un appel à projetfinancé par une subvention de l’ADEME.

Références

1.Houot S, Pons MN, Pradel M, Caillaud MA, Savini I, Tibi A.

Valorisation des matières fertilisantes dorigine résiduaire sur les sols à usage agricole ou forestier. Impacts agronomiques, environnementaux, socio-economiques.Expertise scientifique collective. France : Inra-CNRS-Irstea, 2014.

2.Deportes I, Brunet H, Aupetitgendre M, et al. Evaluation des risques sanitaires des lières dépandage des boues de stations d’épuration. Collectif.France : Ademe, Syprea, FP2E, Ineris, 2007.

3.Queffélec S, Adamczyk E. Cellule de veille sanitaire vétérinaire des épandages de boues de stations dépurations.

Collection Expertises de l’Ademe, Cnitv, 2017. https://www.

ademe.fr/cellule-veille-sanitaire-veterinaire-epandages-boues- stations-depurations

4.Morlot C. Étude épidémiologique et statistique de la cysticercose musculaire bovine en France en 2010. Propositions de mesures de contrôle.Thèse de Doctorat Vétérinaire. Lyon, 2011.

5.Petit K. Actualisation des connaissances sur les éléments biologiques et minéraux persistants dans les boues des stations d’épuration. Impact sur la sante publique. Thèse pour le doctorat vétérinaire. Maisons-Alfort, 2007

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S. Queffélec, É. Adamczyk

Références

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