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N 35 Automne 2001 PRESSE OFFICE PARLEMENTAIRE D ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES R A P P O R T Les effets des métaux lourds sur l

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L L e rapport de l’Office fait suite à une saisine de l’Assemblée nationale sur les dangers pour la santé de l’amal- game dentaire liés à la présence de mercure dans l’amalgame.

À l’initiative du rapporteur, l’étude a été étendue aux effets des métaux lourds (mercure, plomb, cadmium) sur l’environnement et la santé.

Le rapport constitue en premier un élément du débat citoyen. Il met à la portée du grand public des informations techniques et scientifiques sur les métaux lourds permettant d’avoir un panora- ma assez complet des différents aspects du sujet : depuis le plomb dans l’habitat, le mercure dans les poissons, ou dans la bouche des Français, le cadmium dans les piles, les plombs de chasse, les métaux lourds dans les boues de stations d’épuration…

Le rapport peut être en second lieu un élément de réflexion des scientifiques en leur permet- tant d’aborder des sujets connexes à leur domaine de compétence et de les mettre en contact avec des problèmes de société.

Le rapport est conçu en troisième lieu comme une aide à la décision pour les res- ponsables politiques, soit en posant des pro- blématiques, soit en proposant des solutions.

L’Office souhaite que les risques liés aux métaux lourds soient définis, relativisés et hié- rarchisés.

Cibler les actions sur des lieux ou des groupes à risques sera toujours plus efficace et moins coûteux que d’adopter des normes générales.

P R E S S E

OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION

DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

R A P P O R T

Les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé

ISSN 1249-3872 Prix : 65 F

9,91 €

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• Presse

LES EFFETS DES MÉTAUX LOURS

SUR

L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ

M. Gérard Miquel, sénateur du Lot (socialiste) a présenté le mer- credi 11 avril 2001 les conclu- sions d’une étude de l’Office par- lementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques sur les effets des métaux lourds (mercure, plomb, cadmium) sur l’environnement et la santé. Ce rapport fait suite à une saisine de l’Assemblée nationale sur les dangers du mercure dans l’amal- game dentaire. Le rapporteur était entouré d’un comité de pilo- tage composé de scientifiques.

Ce rapport avait trois buts : parti- ciper au débat citoyen, impliquer les scientifiques dans des débats de société, aider à la décision des responsables politiques.

o Amalgame dentaire

Les deux matériaux, amalgame dentaire (avec mercure) et com- posite, ont leur place dans les modes de traitement des caries.

La quasi totalité des études scientifiques internationales dénient le risque lié au relargage de mercure. L’étude de Tübingen, bien connue des anti- amalgames, présente trop de fai- blesses méthodologiques pour remettre en cause cette quasi- unanimité. Néanmoins, les

plaintes et les craintes des patients doivent être considé- rées.

Il n’existe pas de matériau de soins idéal. L’amalgame dentaire a des inconvénients thérapeu- tiques trop souvent occultés et sa pose n’est pas toujours justifiée par des raisons médicales.

Contrairement aux formations enseignées en faculté, la plupart des dentistes ne pratiquent pas de polissage. Enfin, les dégage- ments mercuriels, même s’ils ne présentent pas de risque pour la santé, sont bien une source d’ex- position au mercure.

Le composite change trop sou- vent pour disposer d’une analyse satisfaisante de son comporte- ment à long terme, n’est pas adapté à toutes les obturations et, surtout, repose sur la compéten- ce du praticien. Dans tous les cas, il est totalement déconseillé de faire enlever ses anciens amalgames pour les substituer par des composites dans la mesure où les risques de déga- gements mercuriels sont maxi- mum au moment de la pose et de la dépose.

Il y a en quelque sorte un " match nul-amalgame-composite " sur le terrain médical. En revanche, les inconvénients de l’amalgame dentaire pour les collectivités sont incontestables : 100 tonnes de mercure dans la bouche des Français, 10 tonnes de rejets annuels de mercure, 20 tonnes de sédiments mercuriels dans les canalisations, imposent des pré- cautions. Ces précautions, sous

la forme de séparateurs d’amal- games, sont soit insuffisantes, soit inefficaces. Une interrogation demeure sur le sort des déchets mercuriels collectés. Les pre- mières conclusions incitent à penser qu’une grande partie est dirigée vers l’incinération.

Communiqué du Sénat Information dentaire n° 18-19 du 2-9 mai 2001

-•-

AMALGAMES DENTAIRES

Le mercure en dernier recours

Les risques pour la santé attri- bués au amalgames dentaires au mercure sont déniés par la quasi- totalité des études scientifiques, conclut un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technolo- giques publié cette semaine.

Quant à l’étude dite de Tübingen, souvent citée par les " antI-amal- game ", elle comporte des " fai- blesses méthodologiques ", selon le rapport. Faute de certi- tudes, le rapporteur, le sénateur Gérard Miquel, privilégie toute- fois les amalgames en composi- te* et le polissage des amal- games au mercure.

LE FIGARO Avril 2001

*dans le texte (NDLR)

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Presse •

EUROPE 1

DU 12.04.2001

12 h 53 : Rapport de l’office parlementaire des choix scien- tifiques : Gérard Miquel, séna- teur PS du Lot, rapporteur du texte. Appel à la vigilance sur l’exposition aux métaux lourds, du plomb, apport et aspects négatifs. Cas du mercure exis- tant sous plusieurs formes, même dans les amalgames dentaires.

Cas particulier de la Guyane et des Dom Tom ou orpaillage.

Concentration de mercure.

Concentration dans les pois- sons : conséquences.

Conclusion.

-•- AFP

11 avril 2001

France

: Le rapport appelle à plus de vigilance sur l’exposition aux métaux lourds.

PARIS, 11 avr (AFP) – La France n’en est qu’au stade initial de la connaissance sur les métaux lourds (cadmium, plomb, mercure, arsenic…) et une vigilance accrue doit être portée aux populations à risque : enfants sujets au satur- nisme ou habitants des Dom Tom, selon un rapport parle-

mentaire rendu public mercredi.

L’imprégnation des populations dans les départements et terri- toires d’outre-mer est très supé- rieure à celle constatée en métropole : de 15 % pour le mercure à 50 % pour le cad- mium, souligne le rapport de l’Office parlementaire d’évalua- tion des choix scientifiques et technologiques.

La Guyane, où le mercure est à la fois présent dans les sols et disséminé dans l’environne- ment par les chercheurs d’or (orpaillage), pose un problème particulièrement grave.

" La France ne peut abandon- ner une partie de ses citoyens sous prétexte qu’ils seraient condamnés par l’histoire et la civilisation moderne ", souligne le rapporteur, le sénateur socia- liste du Lot, Gérard Miquel.

Les populations amérindiennes sont d’autant plus intoxiquées qu’elles vivent à proximité des sites d’orpaillage (le mercure est utilisé pour extraire l’or) et se nourrissent de poisson (qui concentre le mercure).

Le rapport recommande une éducation sanitaire des popula- tions, pour sélectionner les poissons les moins dangereux, comme cela a été fait avec suc- cès au Brésil, et un contrôle des pratiques d’orpaillage.

La surimprégnation en métaux lourds dans les autres DOM- TOM ne peut s’expliquer par les facteurs habituels : l’activité

industrielle est faible, l’environ- nement des îles (Guadeloupe, Martinique) n’est pas particuliè- rement pollué. L’hypothèse la plus vraisemblable est donc l’absence de traitement des déchets et la mise en décharge (ou à la mer) généralisée, y compris des batteries de voitu- re, souligne le rapport.

Les dérogations, fréquentes en faveur des Dom Tom (par exemple l’abolition du plomb dans l’essence ne s’applique pas) doivent être limitées au strict minimum, souligne le rap- port.

Les expositions au cadmium et au mercure sont également plus importantes que la moyen- ne en Provence-Alpes-Côtes d’Azur. Là encore, la gestion des déchets est insuffisante.

La pollution de la Méditerranée est un autre motif d’inquiétude, note le rapport, qui préconise des contrôles renforcés sur la pêche locale à proximité des estuaires.

La collecte des métaux lourds reste insuffisante en France :

"la collecte des piles est encore très décevante", remarque le rapport, qui demande un audit de la filière.

5 à 10 % des batteries échap- pent encore au circuit de retrai- tement, quand elles ne partent pas en Espagne où les normes sont moins sévères et le coût du recyclage moins onéreux.

Le rapport est très critique sur

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• Presse

les nouvelles normes euro- péennes concernant le plomb dans l’eau (10 microgrammes par litre) qui vont nécessiter un investissement lourd (70 mil- liards de francs pour éliminer les canalisations en plomb pour une amélioration minime).

"Il existe des contaminations beaucoup plus importantes pouvant conduire au risque mortel (comme le saturnisme, dû à l’ingestion de peinture au plomb) qui peuvent être éradi- quées pour un coût bien infé- rieur", souligne M. Miquel.

Le rapport se prononce pour un remplacement progressif des cartouches au plomb par des cartouches non toxiques, en dépit des réticences des chasseurs.

Les parlementaires préconisent également des mesures de fond comme risques. Selon les sols, la concentration de cad- mium dans le blé peut ainsi varier de 1 à 4 pour une même espèce de blé.

mpf/pc/az AFP 111753 avr 01

-•-

AMALGAMES DENTAIRES

100 tonnes de mercure dans la bouche

des Français

Paris, 11 avr (AFP) –

Le débat sur l’utilisation des amalgames dentaires (les

"plombages") fait rage depuis des années avec un enjeu de taille : 15 tonnes de mercure sont déposées par le biais des amalgames chaque année dans la bouche des Français, soit un stock total de 100 tonnes de mercure, selon un rapport par- lementaire.

L’amalgame dentaire, qui contient 50 % de mercure métallique, est le seul alliage à base de mercure utilisé dans le corps humain. L’office parle- mentaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques ne tranche pas formellement contre l’amalgame, mais estime qu’il devrait être réservé aux cas qui ne peuvent être traités par des composites (à base de résines).

L’office demande que la pose d’un matériau soit systémati- quement précédée d’un entre- tien avec le patient, évoquant les troubles rénaux, allergies ou tout signe de contre-indication à la pose d’amalgame.

La quasi-totalité des études scientifiques dénie le risque lié au relargage de mercure relève toutefois le rapport qui écarte pour sa "faiblesse méthodolo- gique" l’étude de Tübingen, fré- quemment citée par les "anti- amalgame".

L’office penche finalement pour l’usage de composites (faits à base de résine) à la place de l’amalgame, pour trois raisons : - Les nombreux témoignages de patients souffrant de symp- tômes, et soulagés après la dépose des amalgames, " doi-

vent être pris en considération".

" Il y a un courant d’opinion qui doit être pris en compte " a sou- ligné le sénateur Gérard Miquel, rapporteur. Plusieurs pays européens, Autriche, Allemagne, Suède, Danemark, ont d’ailleurs limité l’usage des amalgames.

- Le polissage après la pose de l’amalgame, qui réduit considé- rablement le risque de rejets mercuriels dans l’organisme, est peu ou pas pratiqué par les dentistes, car il n’est pas rem- boursé par la sécurité sociale.

Mais comme la sécurité sociale ignore également le temps de pose beaucoup plus long du composite, la plupart des den- tistes français continuent d’utili- ser l’amalgame, moins cher, plus solide et plus rapide à poser.

- Le mercure présent dans l’amalgame dentaire se retrou- ve ensuite dans la chaîne du déchet. En décharge, il pollue les sols. Incinéré, il est respon- sable d’émissions de mercure dans l’atmosphère. 10 tonnes de mercure sont rejetés par an, 20 tonnes sont sédimentées dans les canalisations.

Les dentistes devraient théori- quement être tous équipés de séparateurs pour le mercure au 1er avril 2001, mais dans les faits seulement 20% seraient équipés.

Mpf/pc/aa

AFP 111754 Avr 01

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L’EST

RÉPUBLICAIN

12 AVRIL 2001

INSAISISSABLES MÉTAUX LOURDS !

L’Office parlementaire d’éva- luation des choix scienti- fiques présente des recom- mandations sur les amal- games dentaires au mercure, le plomb, les boues…

Attention aux effets pervers du principe de précaution qui peut revenir en boomerang voire en

" parapluie gigogne " : hier, au palais du Luxembourg, le séna- teur Gérard Miquel (PS Cahors) présentait le rapport de l’office parlementaire d’éva- luation des choix scientifiques sur les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé.

Le dossier ne concerne pas tous les métaux lourds. Mais sur saisie des verts à l’Assemblée nationale, il pointe encore et toujours le mercure des amal- games dentaires. Le débat ali- mente depuis plusieurs années à partir d’une étude allemande dite de Tübingen, controversée par des patients et relancée par une thèse réfutée par l’Université de Montpellier, a suscité à plusieurs reprises ces avis nuancés des experts.

L’office parlementaire distingue deux volets dans ce dossier :

celui de la santé publique, et donc des soins. À la suite des protocoles mis en place, l’Office considère qu’il y a une place pour l’amalgame et pour les composites. Il renvoie d’ailleurs dos-à-dos les deux matériaux, avec avantage pour les composites, estimant que chacun ayant ses indications et ses inconvénients, le plus pré- occupant est que l’amalgame soit utilisé par des praticiens

“pressés". La solution : plus de contrôles et de meilleurs tarifs de remboursement !

100 tonnes de mercure dans nos bouches

Là où le rapporteur s’insurge c’est sur le volet environne- ment. Il y aurait 100 tonnes de mercure dans la bouche des Français. Les déchets mercu- riels seraient de l’ordre de 15 tonnes. Les canalisations en absorberaient 20 tonnes ! Un système élaboré de collecte de ces déchets a été mis au point.

Depuis le séparateur (appareil qui n’équipe à cette échéance d’avril 2001 que la moitié des cabinets), jusqu’à la coûteuse usine de retraitement du mercu- re qui ne reçoit que 10 kg de mercure par mois ! Finalement, 20 tonnes de déchets au mer- cure iraient directement vers les incinérateurs. Donc dans l’at- mosphère : un remède peut être pire que le mal. "Un audit

de la filière de récupération des déchets mercuriels apporterait des informations utiles à la déci- sion. S’il s’avérait que les déchets mercuriels sont peu et mal traités, l’utilisation du mer- cure pourrait être remise en cause " souligne le rapport par- lementaire.

En mettre

le moins possible

L’Office prend le cas du plomb, illustré notamment par la préva- lence du saturnisme parmi les enfants de milieux modestes, en région parisienne, exposés aux peintures au plomb des vieux immeubles. Ou encore celui du cadmium dans les piles élec- triques. Il estime que plutôt que d’imposer uniformément des doses et des seuils impossibles à contrôler ou à tenir, mieux vaut " hiérarchiser les risques "

et avoir une réponse ciblée.

Ainsi faut-il s’attaquer en priori- té aux zones d’habitat les plus concernées, aux publics les plus touchés, sur la côte médi- terranéenne ou encore dans les Dom-Tom, particulièrement concernés.

Pour les métaux lourds des

boues d’épuration, on n’est pas

encore sorti du dilemme : ou

bien les métaux lourds sont

mobiles et ils passent dans les

plantes ou dans les nappes

phréatiques, entraînant une

contamination à court terme,

ou bien ils ne sont pas mobiles

ni contaminant à court terme,

mais conduisent à une conta-

mination durable des sols. " Le

Presse •

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mieux est d’en mettre le moins possible ". estime le rapport parlementaire, qui demande un gros travail de recherche et l’archivage d’échantillons de ces sols. C’est dans ce domai- ne que le sénateur Miquel parle de " parapluie gigogne ".

Les crises successives concernant la santé et l’envi- ronnement ont conduit à des précautions en cascades qui risquent d’annuler globalement le principe.

Caries dentaires

Amalgames et composites ont leur place dans les traitements des caries dentaires, indique le rapport de l’Office parlemen- taire qui rappelle que les com- posites ne peuvent être consi- dérés comme de purs produits de substitution de l’amalgame.

Le principe de précaution devrait s’appliquer autant pour le composite dont on ne connaît pas tous les effets que pour l’amalgame, technique éprouvée. L’évolution en faveur des composites doit être accompagnée d’un inten- se effort de formation profes- sionnelle.

Marie-Thérèse COLIN

LA DÉPÊCHE DU MIDI

POLLUTION CADMIUM, PLOMB, ARSENIC …

Métaux lourds : attention, danger !

L’office parlementaire d’évalua- tion des choix scientifiques et technologiques planche en ce

moment sur les métaux lourds (cadmium, plomb, mercure, arsenic…) Et son rapport n’est pas des plus flatteurs pour la France qui n’en est qu’au stade initial dans la connaissance de ces métaux. Selon l ‘Office, une vigilance accrue doit être portée aux populations à risque : enfants sujets au saturnisme ou habitants des Dom-Tom.

L’imprégnation des populations dans les départements et terri- toires d’outre-mer est très supé- rieure à celle constatée en métro- pole : de 15% pour le mercure à 50% pour le cadmium. La Guyane, où le mercure est à la fois présent dans les sols et dis- séminé dans l’environnement par les chercheurs d’or (orpaillage), pose un problème particulière- ment grave. La surimprégnation en métaux lourds dans les autres Dom-Tom ne peut s’expliquer par les facteurs habituels : l’activité industrielle est faible, l’environne- ment des îles (Guadeloupe, Martinique) n’est pas particulière- ment pollué. L’hypothèse la plus vraisemblable est donc l’absence de traitement des déchets et la mise en décharge (ou à la mer) généralisée, y compris des batte- ries de voiture. En métropole, les expositions au cadmium et au mercure sont plus importantes que la moyenne en Provence- Alpes-Côte d’Azur. Là encore, la gestion des déchets n’est pas satisfaisante. Ainsi, 5 à 10 % des batteries échappent encore au circuit de retraitement, quand elles ne partent pas en Espagne où les normes sont moins sévères. Le rapport est très cri-

tique sur les nouvelles normes européennes concernant le plomb dans l’eau qui va nécessi- ter un investissement lourd pour une amélioration minime. " Il exis- te des contaminations beaucoup plus importantes pouvant condui- re au risque mortel (comme le saturnisme, dû à l’ingestion de peintures au plomb) qui peuvent être éradiquées pour un coût bien inférieur ", souligne le rap- porteur, le sénateur socialiste du Lot, Gérard Miquel.

Le rapport se prononce enfin pour un remplacement progres- sif des cartouches à plombs par des cartouches non toxiques, en dépit des réticences des chas- seurs.

100 tonnes de mercure dans la bouche des Français

Le débat sur l’utilisation des amalgames dentaires, c’est-à- dire nos bons vieux plombages, fait rage depuis des années avec un enjeu de taille : à raison de 15 tonnes de mercure déposées chaque année dans la bouche des français, c’est un total de 100 tonnes qui se baladent dans nos dents creuses . L’office parle- mentaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques ne tranche pas formellement contre l’amalgame, mais il estime qu’il devrait être " réservé aux cas qui ne peuvent être traités par des composites " (à base de résines). L’office demande aussi que la pose d’un matériau soit systématiquement précédée d’un entretien avec le patient.

• Presse

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autredent

4488 N° 36

Les stakhanovistes amateurs de la Sécurité sociale

Article de Guy Baret dans le Figaro. Mai 2001

E

n mai 2001, il y avait officiel- lement 920 000 dossiers en attente de traitement dans la première caisse de Sécurité sociale de France : celle de Paris, la CPAM. Selon les syndi- cats, il y en aurait davantage. De toute façon, c’est un record jamais atteint. Cet engorge- ment dure depuis près de deux ans, la direc- tion assure néanmoins qu’il ne s’agit que d’un mauvais moment à passer, sauf que le moment ne passe pas : il s’installe. Les grands centres de paiement en province n’é- tant pas épargnés non plus.

Une situation intolérable, laquelle entraîne de considérables retards de paiement et la colère d’usagers excédés, qui doivent faire la queue des heures pour obtenir ce à quoi ils ont droit.(…)

Le motif ? Il y en a deux : la CMU (Couverture Maladie Universelle) (…) et le manque de personnel, bien qu’il y ait déjà 4 300 agents. Ni les nouveaux logiciels ad hoc, ni cette invention inouïe qui serait la Carte Vitale, ni même le recrutement de nou- veaux employés, appelés désormais «techni- ciens», n’influent sur le traitement du flux qui ne connaît pas de reflux. Le salut, croyons-nous, viendra des emplois-jeunes : la Caisse parisienne en a engagé une cin- quantaine afin de tenter de résorber le retard.

Ils font merveille. Le directeur adjoint de la CPAM a déclaré, benoîtement, à un de nos confrères que les emplois-jeunes « ont une productivité 2,5 fois supérieure à celle de la moyenne des techniciens habituels ».On croit rêver! Voilà des jeunes, en échec sur le front de l’emploi, sans qualification, mal payés et qui arrivent à abattre deux fois et demie plus de travail que les agents titulai- res, formés, expérimentés, mieux rémunérés!

Dès lors, le remède aux maux de la Caisse

s’impose de lui-même : remplacer massive- ment les « techniciens » en place par des emplois-jeunes . Une simple multiplication permet d’affirmer que 4 300 jeunes auraient l’efficacité de 10 750 employés de la Sécurité sociale parisienne!…

L’association dentaire française édite un guide à l’attention des

praticiens

Le Figaro, juin 2001 Dr Jean-Michel Bader

La douleur dentaire est trop négligée

L

es douleurs de la sphère oro- faciale sont la première cause de consultation dans les cabinets de dentistes et la septième cause d’arrêt de tra- vail. Paradoxalement, les patients en proie aux affres des douleurs dentaires ont peur des soins, peur de la douleur opératoire, peur de la dépense, et ils craignent de ne pas trou- ver le bon spécialiste immédiatement. Les chirurgiens-dentistes de l’Association Dentaire Française (ADF) sont conscients de cet enjeu. Ils veulent que les praticiens fas- sent un examen de conscience et évaluent leurs pratiques, dans le cadre d’une « démarche qualité ». La prise en charge de la douleur est d’ailleurs l’une des priorités affi- chées du ministère de la Santé, avec l’ouver- ture des centres et consultations d’évaluation et de traitement de la douleur. Et le ministè- re de l’Éducation nationale a créé une capa- cité en algologie.

« Chez moi, rien ne fait mal, tout est désagréable », lance un dentiste parisien comme une boutade. Voilà qui résume assez bien l’ambivalence et parfois la désinvolture de nombre de praticiens face à cette sensa- tion indicible, presque incommunicable qu’est la douleur. Le poète romancier Henri Michaud disait de la douleur qu’on ne pou- vait en parler ni en sa présence, parce qu’el- le écrase tout, ni après sa disparition, parce qu’on en a plus le souvenir.

Presse

Presse ... ...

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4499

N° 36 Dans ces conditions, les dentistes comme

d’autres spécialistes confrontés à la douleur, ont des difficultés à comprendre la nature et l’intensité du mal de leur patient.

La commission des dispositifs médicaux de l’Association dentaire française veut changer cet état d’esprit prégnant chez les praticiens et vient d’éditer à destination des profession- nels un dossier de cinquante pages intitulé : Comprendre et prendre en charge la douleur en odontologie. Le chapitre consacré au chi- rurgien-dentiste face à la douleur démarre par cette évidence : « La seule connaissan- ce que nous ayons de la douleur d’autrui vient de ce qu’il communique ». Pour connaître la douleur de l’autre, il faut donc

« savoir décrypter un vécu qui comporte une part d’inexprimable ». D’autant que s’y mêlent la peur, l’angoisse du dentiste et de ses soins ! Interrogés sur les motifs qui frei- nent l’accès au praticien, les clients font le hit-parade suivant : la peur, la peur d’avoir encore plus mal, la crainte du coût des soins, la crainte de la non-disponibilité d’un prati- cien.

Et le dentiste aura une attitude dont dépendra en partie l’évolution du vécu de la douleur.

Quand celle-ci est aigüe, brutale, l’objectif de l’homme de l’art pourrait être en tout pre- mier lieu, « d’aménager au mieux, par l’ef- fet de la prise en charge, la part d’angoisse liée à la situation de soins » car celle-ci parasite les procédures thérapeutiques odon- tologiques. « Dans 6% des cas, il existe une phobie des soins bucco-dentaires rendant les soins à l’état vigile impossibles », constate le dossier de l’ADF. Il ne faut donc pas hési- ter à recourir à une sédation préalable avant tout soin. La première méthode privilégie l’inhalation d’un mélange d’oxygène et de protoxyde d’azote. Son effet et son élimina- tion sont rapides, sa durée d’action ne dépas- se pas la durée des soins, la relation effet- dose est facilement contrôlable.

La seconde méthode prône plutôt les agents pharmacologiques soit pour une sédation pure, soit pour une neuroleptanalgésie (mélange d’un neuroleptique ou d’une ben- zodiazépine, et d’un morphinique puissant), soit encore une diazanalgésie (couplant un

antalgique central comme l’Alfentanyl et une zodiazépine). Le spécialiste aura pensé, même en urgence, à faire accompagner par un tiers le patient. Après surveillance en salle d’attente, le patient doit être raccompagné à son domicile, et ne doit en aucun cas condui- re.

Il ne faut certainement pas non plus négliger la douceur des gestes, la précision, l’infor- mation préalable par le chirurgien, les lumiè- res plus tamisées, qui vont encore améliorer le confort et apaiser le patient.

Certes les soins eux-mêmes sont le meilleur traitement de la douleur en traitant une carie, une carie de la pulpe, une nécrose pulpaire, une blessure due à un appareil ou à des pro- thèses fixes. Mais la prévention de la douleur post-opératoire ne doit pas être occultée. Car il est des douleurs persistantes et des plaintes de patients auxquelles l’odontologiste est confronté et qui sont souvent difficiles à comprendre et à traiter.

Dans le domaine des douleurs oro-faciales, le chirurgien est le « seul soignant qualifié pour reconnaître les douleurs dentaires et péri-dentaires, et son expertise dans le dia- gnostic différentiel est irremplaçable ».

Le maniement des morphiniques mineurs ou majeurs, des antalgiques non narcotiques, et même plus récemment des agonistes partiels et agonistes-antagonistes morphiniques réclame une compétence spéciale. Attention, prévient le dossier de l’ADF, « l’odontolo- giste se doit d’acquérir une compréhension des maladies, mais aussi du malade souf- frant, il devrait pouvoir évaluer ses capaci- tés de prise en charge, de différer éventuelle- ment son action, d’orienter vers un confrère d’une autre discipline plus compétent en la matière ».

Bref, il y a obligation de moyens quand il n’y a pas obligation de résultats. On peut toute- fois se demander si les praticiens, en l’ab- sence actuelle de véritable système d’accré- ditation, d’évaluation et de formation médi- cale continue, s’adonneront spontanément à ces nouvelles recommandations.

Presse

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autredent

5500 N° 36

Les métaux lourds ont des effets dévastateurs dans le corps humain. Le mercure est le plus nocif et il constitue 50% des amalgames dentaires. L'homéopathie est une technique de désensibilisation d'un organisme malade; c'est une solution de choix pour dépolluer l'organisme de cette intoxication mercurielle chronique avec l'éradication en bouche des "plombages". Elle s'inscrit dans l'héritage hippocratique et paracelsien : déclenchement par le remède homéopathique d'un processus de net- toyage organique s'accompagnant de la mobilisation et de l'élimination de toxiques et toxines.

Comme les isothérapiques (préparations homéopathiques réalisées à partir du ou des amalgames dentaires inclus dans la bouche) sont interdits en France depuis " l'Affaire du sang contaminé " ; les chirurgiens-dentistes homéopathes doivent individualiser les remèdes "mercurieux" les plus adaptés à "détoxiner" la bouche et l'organisme.

C'est l'objet de ce livre, qui décortique le cheminement et la méthode homéopathique pour dépol- luer la bouche des métaux lourds qu'elle détient et que le corps retient.

Ce livre propose une double approche de la dent

* par le symbolisme, ce carrefour du psychisme humain, où convergent o l'affectif et le désir

o le connu et le rêve

o le conscient et l'inconscient;

* par l'homéopathie,

o médecine de l'expérimental et de l'expérience, qui, par de là l'organe dentaire, o permet tant une connaissance vraie de la personne.

Les idées forces de cette étude sont que la dent est une représentation de l'homme, dans son aspect structurel et psychique la dent réalise l'ouverture (la seule) de l'extérieur vers l'intérieur et vice versa l'homéopathie permet l'intrusion au niveau dentaire, au profond

de l'Homme et d'intervenir sur son physique, son relationnel et sa psyché.

Notes dde L Lecture

Notes dde L Lecture ... ...

Petit livre caricatural d’un humour aiguisé par les jeux de mots et les situations très réalistes des cabinets. Reflète bien l’image du dentiste et de la profession actuelle avec ses problèmes de com- munication.

Petit lexique non exhaustif mais actualisé (ex : le mercure est extrêmement toxique) Ça fait bien rire 5 minutes si on se reconnaît !!

Transmis par Yvan Brassecassé LE PETIT DICO

ILLUSTRÉ DES DENTISTES.

Textes Stéphane Germain

illustrations Mo Source La Sirène

HOMÉOPATHIE

& DÉPOLLUTION DES AMALGAMES

DENTAIRES Dr Bernard BOUFFLERS

Ed. Marco Pietteur

LA DENT:

SYMBOLISME &

HOMÉOPATHIE Dr Bernard BOUFFLERS

Ed. Marco Pietteur

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N N N

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ACTUALITES en

BIOMATERIAUX

D. Mainard, M.Merle, J.P. Delagoutte, J.P.

Louis (Dir.)

Éd. Romillat, 2000,

Des cultures cellulaires aux biopolymères qui réparent les lésions carti- lagineuses, cet ouvrage collectif rassemble une quarantaine d’articles sur les nouveaux matériaux destinés à l’orthopédie, la traumatologie et l’ondotologie.

Une vision transdisciplinaire du sujet. Pour spécialistes.

L’HARMONIE DES SPHERES Dominique

Proust

préface de Hubert Reeves

Ed. Seuil,

La sonde spatiale américaine Voyager est partie dans l’espace avec dans ses flancs un vidéo-disque contenant de la musique à destination d‘une hypothétique civilisation extra-terrestre. Chants traditionnels du monde entier, Bach, Beethoven, Mozart, Stravinsky,… La musique a été choisie pour " porter dans l’espace le message et l’espoir de l’humani- té ".

La science pour comprendre le monde, la musique pour comprendre la science, la dualité du cosmos et de la musique défie le temps. En sui- vant le fil de leur double aventure, cette fresque historique permet de "

mettre en évidence les progrès des connaissances et l’évolution des liens entre l’astronomie et la musique ". Poétique et mystérieux, ce livre fas- cinant, pas toujours d’un accès évident, remet l’homme à sa place au sein d’un univers vieux de 15 milliards d’années et quelques poussières de siècles.

Cette apologie de l’incommensurable beauté et richesse du cosmos est un message d’amour et d’harmonie au monde en furie.

Un livre qui, à la lumière de l’histoire, " permet de répondre aux diffé- rents " pourquoi " de l’harmonie du monde : pourquoi de la musique plutôt que du bruit? Pourquoi l’ordre, l’architecture plutôt que le chaos?

" Des questions tristement d’actualité. A.D.

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N° 37 A U T R E D E N T •

Notes de Lecture

Pollutions, air, eau, aliments, bruit,

nucléaire,…

QUELS RISQUES POUR NOTRE SANTE ?

Pr Denis Zmirou

Editions SYROS.

Les enfants asthmatiques sont de plus en plus nombreux. Les hom- mes produisent de moins en moins de spermatozoïdes. Les consommateurs s’inquiètent de la qualité des aliments dans leur assiette.

Le lait maternel recèle des dioxines. Le bruit perturbe notre vie quotidienne. Intox ? Hystérie ? Ou réalité ? Un peu des trois à la fois. Oui, la qualité de notre environnement a des conséquences directes sur la santé humaine.

Nous payons un lourd tribut à l’ère industrielle.Notre époque s’in- terroge sur les conditions d’un développement sain et durable.

Mais attention aux nouvelles à sensation, ce ne sont pas toujours les risques les plus grands qui sont le plus à craindre; une nui- sance faible mais répétée peut avoir un impact très important, parce qu’elle concerne tout simplement un grand nombre de gens.

Moins massifs qu’il y a cinquante ans, les risques d’aujourd’hui sont plus difficiles à cerner car plus diffus et aux effets différés.

Dans un langage clair et précis, des spécialistes de santé publique décrivent les effets des toxiques sur le corps, débusquent les causes de nouveaux types d’affections, enquêtent sur les risques liés à nos modes de vie.

Ils brossent un tableau complet des doutes et des certitudes dans la science. Et en bons médecins, ils prescrivent quelques remèdes : renforcement des normes et règlementations changements d’ha- bitudes dans la vie de tous les jours, retour en force d’une vraie politique de santé publique.

Une lecture indispensable pour s’informer, comprendre et agir en vue de préserver notre environnement et notre santé.

Denis Zmirou est docteur en médecine et docteur en sciences.

Enseignant- chercheur à l’université Joseph-Fourier (Grenoble I), il est membre du Haut Comité de Santé Publique et du Comité de la Précaution et de la Prévention ( CPP), et travaille, depuis 1999, au sein de l’Institut de Veille sanitaire.

Les Saynètes

par Glen BAXTER

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Parodontologie

Résorptions cervicales et maladie parodontale

L'étiologie et la pathogenèse, des résorptions radiculaires cervicales généralisées ne sont pas suffisamment connues. Dans le rapport présent, un cas de résorption radiculaire cer- vicale sévère se rapportant à 24 dents anté- rieures et postérieures est présenté. Les lésions s'étaient développées durant les deux années qui ont suivi le changement de régime ali- mentaire du patient vers un régime plus acide. Elles s'étendaient profondément dans la dentine coronaire et étaient associées à une inflammation gingivale et une résorption osseuse crestale. Cependant, aucune perte d'attache clinique généralisée n'est apparue.

La culture de la plaque dentaire sous-gingiva- le a révélé la présence de plusieurs pathogè- nes parodontaux putatifs parmi lesquels l'Actinobacilus actinomycetem-comitans et le Porphyromonas gingivalis. Le traitement a consisté en un nettoyage mécanique associé

à l'utilisation d'antibiotiques par voie systé- mique (amoxycilline + métronidazole) et un conseil diététique.

Dans l'année qui a suivi ce traitement, toutes les lésions de résorption ont été guéries par la croissance d'un tissu minéralisé radio- opaque. Les zones crestales montraient une évidence radiologique de réparation osseuse 3 ans après le démarrage de ce traitement, une prémolaire a été avulsée et examinée his- tologiquement. Il est apparu que des masses de formes irrégulières de tissus ressemblant à de l'os ouaté avaient envahi le domaine de dentine coronaire résorbé et étaient entourées par de fines couches de cément acellulaire.

En conclusion, chez ce patient, les résorptions cervicales étaient vraisemblablement dues à une réponse ostéoclastique s'étendant dans les racines parce que le rôle de protection radiculaire de l'épithélium de jonction ne s'é- tait pas développé. Cette situation était vrai- semblablement due à des effets combinés de la microflore parodonto-pathogène et d'un facteur diététique.

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N oo oo tt tt ee ee ss ss dd dd ee ee L L L L ee ee cc cc tt tt uu uu rr rr ee ee .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..

Beertsen W, Piscaer M, Van Winkelhoff AJ, Everts V.

Generalized cer- vical root resorp- ticn associated with periodontal disease : report of a case

J Clin Periodontol 2001 ;

28 : 1067-1073

Peur du dentiste et abus sexuels

Le but du présent travail était d'étudier la peur des soins dentaires chez les femmes ayant été exposées à différents types d'abus sexuels.

Par un questionnaire, 99 femmes victimes d'a- bus sexuels ont été divisées en 3 groupes : un groupe exposé à des attouchements (ST), un groupe exposé à des rapports sexuels (IC) et un groupe exposé à des abus sexuels com- prenant une pénétration buccale (OP). Le score moyen de peur des soins dentaires était significativement plus élevé que chez les fem- mes Norvégiennes en général. Les femmes du groupe OP avaient une peur significativement plus élevée que chez celles des deux autres groupes.

La majorité des femmes a rapporté qu'elles avaient eu des problèmes reliés à des traite- ments dentaires.

La moitié des femmes du groupe OP et un tiers des autres groupes ont déclaré qu'elles n'a- vaient pas fait de lien entre les abus dont elles avaient été victimes et les problèmes rencon- trés lors des traitements dentaires.

Un nombre significativement plus élevé de femmes du groupe OP n'avait pas établi de lien, probablement du fait d'un refoulement.

La majorité des femmes souffrant d'une peur extrême des soins dentaires n'avait jamais informé les dentistes qu'elles avaient été victi- mes d'abus sexuels.

Willumsen T.

Dental fear in sexually abused women

Eur J Oral Sci 2001 ;

109 : 291-296

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SANTÉ DENTAIRE

Polémique autour du fluor

Mme Magda Aelvoet, ministre belge de la Santé publique, a décidé d'interdire la vente libre de substituts alimentaires, pastilles ou chewing-gums au fluor.

Elle s'oppose en cela à une directive européenne et à une pratique largement répandue dans les pays occidentaux.

Le fluor sous diverses formes (compri- més pédiatriques, sels fluorés, dentifri- ces...) permet de prévenir et de lutter contre les caries avec une efficacité prouvée.

Mais une surdose quotidienne (inges- tion accidentelle de dentifrice, ou de gel dentaire, par exemple) entraîne en effet un risque d'ostéoporose ou de fluorose (lésion osseuse des membres et de la mâchoire).

“Le Figaro - 3/4 Août 2002”

* * *

La brosse à dents, invention du siècle Guy Baret

Le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a commandé un sondage ne comportant que cette ques- tion : quelle est l'invention technolo- gique dont les Américains ne pourraient se passer ?

Dans une civilisation qui; chaque jour, produit mille nouveautés propres à allé- ger le poids de nos tâches quotidiennes,

le choix est vaste, il suffit de recenser nos activités ordinaires pour que se bousculent les réponses.

Nos amis d'outre-Atlantique n'ont pour- tant pas hésité, qui ont plébiscité, à une écrasante majorité..., la brosse à dents.

Ils sont en effet 42 % des adultes et 34 % des adolescents pour désigner cette rugueuse amie. L'automobile vient en second (37 % des adultes, 31 % des ados), laquelle est suivie par un tiercé que les sondeurs n'ont pas réussi à départager : le four à micro-ondes, le téléphone cellulaire, l'ordinateur per- sonnel- seulement 6 % des adultes ne parviendraient pas à s'en passer.

Les plus jeunes étant légèrement plus

"accros" : 16 %, placent l'ordinateur en troisième position, suivi du micro-onde et du téléphone portable (10 %).

Le but de cette étude est de "promou- voir la technologie et l'amour des scien- ces et techniques".

On ne saurait dire que c'est raté, puisque la brosse à dents est incontestablement une invention technologique, mais celle- ci remonte tout de même au XVème siè- cle, le MIT songeait sans doute à des innovations plus récentes ayant boule- versé l'existence de nos contemporains.

Mais, tant qu'à enjamber les siècles, la roue fut sans doute une découverte plus décisive pour l'homme ployant sous le faix, et, sans elle; pas d'automobile.

La plupart des grandes inventions sont anonymes, la brosse à dents et la roue sont de celles-là ; mais il est d'autres bienfaiteurs de l'humanité qui restent

Presse

Presse

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N° 39 A U T R E D E N T •

Presse

obscurs, raison de plus pour rendre

hommage à cette occasion au premier qui découvrit l'eau chaude, le fil à cou- per le beurre ou, plus près de nous, le ressort à boudin, qui ne fut pas inventé par M. Boudin quoiqu'il portât son nom.

Cela dit, on ne peut qu'être admiratif devant ce souci unanime des enfants de l'0ncle Sam d'être fidèles à une hygiène buccale rigoureuse ; eux, ils ont mer- veilleusement intégré l'injontion paren- tale vespérale : "Et n'oublie pas de te laver les dents ! " Cela fait partie du contentieux franco-américain.

Outre notre position sur la guerre d'Irak, ils nous reprochent une propreté douteuse.

Et là, les chiffres plaident pour eux. Le Français utilise 1,7 brosse par an, alors qu'il lui faudrait en changer tous les trois mois s'il s'astiquait canines et molaires, après chaque repas ou, au moins, deux fois par jour ; d'où le désas- tre de ses dents.

C'est un mystère pour nos alliés : com- ment, dans cette douce France, pou- vons-nous mordre la vie à belles dents avec une hygiène dentaire si négligée ?

“Le Figaro - 6 Février 2003”

* * * Antoine Danchin

Directeur de recherche au CNRS, dirige le HKU Pasteur Centre à Hong Kong.

L'EVOLUTIONNISTE

Quand les poules auront des dents

Il y a quelques années Stephen Jay Gould rappelait que les poules n'étaient

pas loin d'avoir des dents (1). II suffisait en effet de prélever dans l'embryon d'un poulet le tissu approprié, et de le mettre à croître dans un milieu nutritif convenable pour voir se former... une dent. La dent que la poule aurait, si elle avait des dents.

Ainsi tout un organe est prêt, invisible, dans le programme génétique des oiseaux.

Et il est tout à fait imaginable que demain des perroquets se mettent à cro- quer leur graine à belles dents. Mais avons-nous des exemples d'organes ainsi entièrement formés ailleurs que là où on les attend ? Certainement, et c'est justement le cas des dents.

Ainsi tout un organe est prêt, invisible Les poissons de la famille des téléos- téens ont parfois des organites, denticu- les coniques présents sur les os de la tête.

Ces organes sont utiles au poisson pour des raisons hydrodynamiques, un peu comme le sont les petites lames métal- liques qui furent ajoutées sur le dessus des ailes des Boeing 707 au moment où ils tombaient si souvent, et qui suffirent à les rendre sûrs (on les trouve, si je me souviens bien, sur les ailes de certains Airbus).

Sont-ce bien des dents ? Un travail

récent le prouve : il ne s'agit nullement

d'un cas de convergence évolutive,

d'une de ces réinventions qui font les

rêves de ceux qui espèrent un Grand

Horloger présidant aux destinées de

l'Univers, mais bien d'une réutilisation

d'un organe préexistant, ailleurs qu'en

son lieu normal (il est vrai qu'on trouve

déjà souvent des dents dans la gorge des

animaux) (2).

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58888 N° 39

Presse

On découvre souvent des dessins réuti- lisés, ocelles et camouflages divers chez les insectes. Mais ne peut-on se deman- der si bien des organes sensoriels ne sont pas en fait les perfectionnements divers d'un même schéma ? Les poils sont des organes de protection contre les variations intempestives de l'envi- ronnement, ce sont aussi des organes sensoriels.

Ils se trouvent un peu partout sur le corps, mais visiblement perfectionnés en vibrisses chez les chats, rats ou sou- ris. Dans l'oreille interne, ils jouent un rôle essentiel dans l'équilibre. Ne seraient-ils pas alors de même origine ? Voilà une question débattue que pourra résoudre la connaissance des génomes : chaque organe suppose la mise en route d'un ensemble cohérent de gènes, orchestrés de la même manière. Et si l'on trouve alors une parenté entre les gènes de contrôle de tous ces systèmes pileux, la preuve sera faite. L'invention originale est rare, mais l'astuce qui permet de la réutiliser est le cœur même de la vie. Et ne pourrions-nous pas y trouver une inspiration mécanique originale en créant une partie des fonctions du gyro- scope à partir d'un système de poils sen- soriels ?

(1) S.J. Gould, Quand les poules auront des dents, Fayard, 1983.

(2) J.Y. Sire, Evolution & Development, n° 3, p. 104-108, 2001.

“La Recherche N° 39 - Janvier 2002”

* * *

ODONTOLOGIE

Les dents dans l'estomac

Des dents de porc dans des estomacs de rats. Ces chimères ont été créées par des chercheurs de l'Institut Forsyth de Boston (Etats-Unis).

Des cellules de dents immatures préle- vées sur des porcs de 6 mois et placées dans des intestins de rats ont donné, au bout de six semaines, de belles petites molaires en dentine recouvertes d'é- mail.

Les chercheurs se sont donnés dix ans avant de pouvoir régénérer des dents humaines.

“Sciences et Avenir - Novembre 2002”

* * *

STOMATOLOGIE

Une bactérie modifiée contre les caries

Ceux qui ont une dent contre les orga- nismes génétiquement modifiés conti- nueront à soigner leurs caries chez le dentiste. Les autres pourraient se voir proposer un jour "le bain de bouche"

radical mis au point par Jeffrey Hillmann, de l'université de Floride (Etats-Unis), et qui, selon son inventeur, éloigne à jamais, en une seule prise, le spectre des lésions dentaires.

Le chercheur a tout d'abord sélectionné une lignée de bactéries capables d'éra- diquer et de remplacer, dans la bouche, les bactéries Streptococcus mutans.

Celles-là mêmes qui, en transformant le sucre en acide lactique, s'attaquent à l'é- mail de nos quenottes.

Il a ensuite modifié génétiquement ces microbes de manière qu'ils ne sécrètent aucun acide à caries, ni ne s'attaquent à d'autres bactéries buccales utiles.

Le produit, testé avec succès chez le rat, est en attente d'un feu vert pour des essais cliniques. Y aura-t-il des volontai- res pour le "gargarisme aux OGM" ?

“Sciences et Avenir 2002”

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Presse Presse

Extraits du Bulletin de liaison du Conseil Départemental de l’ordre des Extraits du Bulletin de liaison du Conseil Départemental de l’ordre des chirurg

chirurg iens - dentistes du Haut Rhin et du Bas Rhin. iens - dentistes du Haut Rhin et du Bas Rhin.

INCROYABLE MAIS VRAI

Un étudiant strasbourgeois inscrit en 5ème année, en quête d'un premier emploi, a répondu, début avril 2001, à une annonce passée par un Chirurgien- Dentiste du Territoire de Belfort pour un remplacement en juillet et août 2001 dans un cabinet avec possibilité de logement.

L'étudiant a rapidement pris contact avec le praticien. Le cabinet est situé au rez-de- chaussée de la maison individuelle occu- pée par le praticien. Un contrat de rem- placement libéral, qui ne portait pas la mention de la validation de la 5ème année et du C.S.C.T. (ces examens n'avaient pas encore eu lieu) et n'était pas daté, a été signé.

Notre futur confrère a appris que le "loge- ment" mis à sa disposition par le praticien était une pièce jouxtant la salle de soins, qui servait à la fois de bureau, de labora- toire de prothèse et de débarras, sans salle de bains,ni cuisine.Les seules installations sanitaires existantes étaient un lavabo et les toilettes destinés aux patients.

Voyant cela le junior décide, fin mai 2001, de résilier, par lettre recommandée avec avis de réception, le contrat signé au mois d'avril.Le praticien,furieux,a alors engagé un avocat et intenté une action en justice pour une "résiliation inopinée du contrat".

A aucun moment,le Conseil de l'Ordre n'a été informé de cette affaire et il n'y a pas eu de procédure de conciliation.*

Le verdict a été rendu par le Tribunal d'Instance de Belfort en février 2003.

Celui-ci a estimé que la demande du prati- cien était recevable, sans conciliation pré- alable, le contrat ayant été dénoncé avec la validation du cursus universitaire, l'arti- cle 52 du code de Déontologie n'étant pas applicable. L'étudiant avait validé sa 5ème année et son C.S.C.T. au mois de juin 2001, c'est à dire après la signature du

contrat, le document était tout à fait vala- ble.

Le tribunal a déclaré que le junior avait commis une faute contractuelle et a donné raison au senior.

Notre jeune confrère a été condamné à verser au praticien la somme de 500 € à titre de dommages-intérêts pour "perte d'une chance" de trouver un remplaçant!!!

De plus il a été condamné à verser la somme de 200 € pour régler les frais de procédure.

CONFRATERNITE QUAND TU NOUS TIENS

*art. 52 du Code de Déontologie

"Les Chirurgiens-Dentiste doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité.

En cas de dissentiment d'ordre professionnel entre praticiens, les parties doivent se soumettre à une tentative de conciliation devant le Président du Conseil Départemental de l'Ordre".

Histoire d'embauche…

d'embûche !!!

Une de nos consœurs, à la recherche d'une assistante qualifiée ou à former, reçoit une candidature pour évoquer les conditions de travail. Celle-ci n'étant pas disponible immédiatement, le praticien lui précise que

si son préavis est supé- rieur à 10 jours, l'embauche ne sera pas possible.

Rendez-vous pris pour une "journée d'es- sai" au cabinet dentaire. La candidate informe le praticien que sa période de préavis est de 1 mois non négociable mais qu'elle a démissionné de son poste la veille au soir. Le praticien lui fait part de son étonnement,

n'ayant jamais pro- mis une embauche, et lui confirme

donc avec regrets qu'il ne pourra pas l'en- gager (préavis supérieur à 10 jours).

Quelques jours après, notre consœur

apprend que le Conseil des

Prud'hommes est saisi au motif de "rup-

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6 66 61111

N° 40 A U T R E D E N T •

ture abusive de promesse d'embauche"

avec demande de 7 500

de dommages- intérêts.

Le jugement prononcé est le suivant :

Constate

qu'il n'y a pas de promesse d'embauche écrite ;

Dit

que si un doute subsiste, il profite au salarié ;

Condamne

la défenderesse à payer à Mademoiselle X la somme de 1 000

au titre du préjudice subi ;

Condamne

la défenderesse à payer la somme de 40.98

au titre de la journée de travail ;

Dit

que, l'équité ordonne de condamner l'employeur à Mademoiselle X la somme de 300 € au titre de l'article 700 du N.C.R.G. (Nouveau Code de Procédure Civil) ;

Déboute la défenderesse de ses deman- des ;

Condamne

la défenderesse au entiers frais et dépens de l'instance, y compris éventuels frais et honoraires d'huissier.

SANS COMMENTAIRE

LA COMPOSITION DES VACCINS

Les vaccins contiennent essentiellement des microbes et des virus qui peuvent devenir redoutables lorsqu'ils sont combi- nés à d'autres virus, inoffensifs par eux- mêmes.

Les vaccins contiennent également des adjuvants destinés à conserver ou à désin- fecter leur milieu de culture :

• Le formaldéhyde ou formol, classé dans la catégorie des cancérigènes probables pour l'homme.

• Le mercurothiolate ou thiomersal, desti- né à limiter le risque de contamination bactérienne, constitué à 49,6 % de mercu- re. Les toxicologues estiment que sa toxi- cité est équivalente à celle du méthyl-mer- cure et le rapport sur le mercure présen-

té en 1997 au Congrès américain,met clai- rement en évidence la toxicité potentielle du thiomersal qui se cumule à celle du mercure alimentaire.

• L'hydroxyde d'aluminium, adjuvant qui augmente et prolonge la réponse immu- nitaire aux antigènes inoculés, est cou- ramment utilisé dans les vaccins.

Traversant la peau, l'hydroxyde d'alumi- nium pénètre les tissus pour s'y fixer, se combiner à la ferritine du sang, en lieu et place du fer, et gagner la circulation géné- rale, éventuellement jusqu'au cerveau.

Récemment le Professeur Ghérardi, de l'Hôpital Henri Mondor à Créteil, a décrit une pathologie particulièrement invali- dante dont la fréquence ne cesse de croî- tre : la myofascite à macrophage (MFM) et qui se manifeste au point d'injection des vaccins. En outre, l'aluminium et le mer- cure sont impliqués dans la maladie d'Alzheimer.

• Certains vaccins sont cultivés sur de la bile de bœuf ou du sérum fœtal de veau (dont l'usage est interdit par la législation concernant les médicaments injectables), susceptibles de transmettre l'encéphalite spongiforme bovine.

• Quant au vaccin hépatite B, c'est un vac- cin génétiquement modifié, il entre donc dans la catégorie des OGM. D'après le rap- port technique 747 de l'OMS, trois types de contaminants peuvent se retrouver dans le produit final : d'abord des virus, ensuite des protéines capables de cancé- riser d'autres cellules et surtout de l'ADN provenant des cellules de culture (pou- vant générer des mutations, donc des can- cers).Ainsi ce vaccin inocule de façon cer- taine des substances éventuellement can- cérigènes et des résidus d'outils de mani- pulation génétique. I'efficacité et la noci- vité de ces vaccins ne pourra être mesu- rée que dans 15 à 20 ans.Toute personne inoculée est donc un cobaye !

Biocontact Octobre 2002 Transmis par le Dr Désiré OHLMANN

Presse

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N° 41 A U T R E D E N T •

La Presse...

La Presse...

Palais rétréci, pipi au lit !

Selon une étude australienne, l'énurésie serait causée par des troubles respiratoires. L'équipe du Prince of Wales Hospital de Sidney a constaté que 8 enfants sur 10 traités sur place pour incontinence avaient un palais anormalement étroit. Ce rétrécissement provoquerait un début d'étouffement avec la langue, entraînant une irrépressible envie d'uriner.

Equipés de bagues pour maintenir la langue, 7 enfants sur 10 ne souilleraient plus leurs draps. Les médecins australiens avancent deux hypothèses. L'obstruction des bron- ches engendrait une pression sur l'abdomen, donc sur la vessie. Autre explication : le manque d'air dimi- nuerait la concentration d'oxygène dans le sang, affectant ainsi les hor- mones chargées de produire l'urine.

Sciences et Avenir - Sep. 2003

ZEP : plus de caries et de surpoids

Les enfants âgés de 5 à 6 ans scolarisés dans les zones d'éducation prioritaire (ZEP), souffrent plus que la moyenne de problèmes bucco-dentaires et de poids, selon une étude du ministère du Travail.

Cette enquête précise notamment que 17.3% de ces enfants "sont plus souvent en situation de surpoids que ceux scolarisés dans une autre zone (13.9%)".

Figaro Juillet 2003

Les dentistes finlandais rêvent d'un impôt

sur les bonbons

On pouvait penser qu'en Finlande comme en France le bonbon est la providence du dentiste. Il creuse les caries des uns et gonfle le chiffre d'affaires des autres.

Les dentistes finlandais, pourtant, en ont assez de se pencher sur les sombres prémolaires de leurs juvéniles patients. Ils ont donc demandé que soit instaurée une taxe sur les sucreries, même, si, à cause d'elle, ils doivent se sucrer un peu moins.

Le Figaro - 25.5.2003

Une équipe de chercheurs français

réussit à créer des embryons de poulet avec des bourgeons dentaires.

Les dents ont disparu chez les oiseaux voici 70 à 80 millions d'années.

Pourtant le groupe systématique

naturel (clade) auquel appartiennent

les espèces aviaires a gardé, pendant

l'évolution, la possibilité de fabriquer

des dents, comme vient de le prouver

une équipe multidisciplinaire de

chercheurs nantais et lyonnais. Ils ont

créé des chimères poules-souris en

greffant du tissu embryonnaire d'une

espèce à l'autre. Les embryons de

poules-souris créés par cette

expérience française développent des

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66

62222 N° 41

germes dentaires caractéristiques, qui expriment tous les gènes spécifiques de formation dentaire…

Il y a 80 millions d'années, la perte des dents chez les oiseaux a été causée

"probablement" par la disparition de la signalisation moléculaire spécialisée mais, aujourd'hui encore, les poules disposent de tout l'équipement génétique pour faire des dents.

Soyons clair : il y aura loin de la coupe aux lèvres. On n'a pas encore "fait pousser des dents aux poules". On a seulement obtenu la création de bourgeons dentaires chez des embryons chimères de poules-souris.

On s'étonnera dans ces conditions de l'enthousiasme du communiqué de presse de l'Ecole normale supérieure de Lyon. Pour l'ENS, c'est à une

"véritable révolution des soins dentaires" qu'il faut s'attendre.Thimios Mitsiadis, selon l'AFP, espère "in fine"

parvenir à faire pousser des dents sur des patients souffrant de graves anomalies dentaires.

Comment les tissus adultes diffé- renciés des mammifères que nous sommes seraient-ils capables de réactiver soudain leurs capacités embryonnaires perdues pour faire naître des dents toutes neuves dans nos vieilles mâchoires ?

M. Mitsiadis envisage, nous a-t-il expliqué, ailleurs qu'en France, des essais de thérapie génique ou cellulaire, mêlant cellules souches, gènes actifs et facteurs de croissance.

Le Figaro - 04.06.2003

La presse

Dr Bernard PERON BREST

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occluso-posturale et holistique par

l’orthopédie fonctionnelle,

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des foyers et métaux perturbateurs, etc...

Dr. Alain POZZO 78290 ELANCOURT Tél. 01 30 62 93 03

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