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L'Humanité (Paris) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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L'Humanité (Paris)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

(2)

Parti communiste français. L'Humanité (Paris). 1904.

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(3)

C"lIt~lfe'JlYtlDDet 1!4

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Dans la capitale pavoisée, l'armée s'est réconciliée avec le peuple ¡

le drapeau rouge avec le drapeau tricolore, «la Marseillaise» avec «l'Internationale »

Après avoir salué de leur enthousiasme les soldats de la République, les Parisiens, ouvriers, employés, fonctionnaires, artisans, commerçants, mutilés,

officiers de réserve auxquels s'étaient joints tes délégués des provinces françaises, se sont portes en masse de la Bastille à la Nation, dans un double

cortège fleuri de cocardes, de drapeaux, de banderoles, de costumes, de chars.

au chant alterné de l'hymne de 1792 et de celui du prolétariat

LES MILITANTS DE NOTREPARTI SONT L'OBJET D'ACCLAMATIONS SANS FIN

Impressionnants cortègesdanstoutes les villes du payset en Afriquedu Nord:200.000manifestantsà Marseille; 100.000 à Lyon;

50.000 à Alger; 35.000à Oran; 30.000à Toulon 20.000à Bordeaux 20.000à Brive;15.000à Nancy;15.000à Chaumont, etc..

QUELQUES MAIGRES MANIFESTATIONS FASCISTES NE SONT PAS PARVENUES A ENLEVER

A CETTE JOURNÉE MAGNIFIQUE SON CARACTÈRE DE CALME ET D'UNANIMITE RÉPUBLICAINE

~i' i:

LE défilé

populaire du 14 juillet 1936 a

dépassé en ampleur, en puissance, en

solennité toutes les démonstrations du passé.

Jamais on n'avait groupé une foule aussi dense, aussi disciplinée, pareillement enthou- siaste et d'un tel dynamisme.

Toute tentative de briser une telle force se heurterait à une résistance redoutable

Une fois de plus, le peuple de notre pays a pris hier conscience de sa souveraineté in-

vincible '.J

Les orateurs qualifiés de chaque grand parti ont insisté sur la nécessité du renforce- ment du Front populaire, sur la vanité dès espérances de division dans nos rangs.

Quelques misérables renégats peuvent se laisser corrompre. Notre peuple sain et ` honnête les rejette avec mépris. C'est la dé- cisive conclusion de la journée admirable du 14 juillet.

Le serment d'unité fut de nouveau sanc- tionné entre le prolétariat et les classes moyennes. Y. Basch, Daladier, Jacques Du- clos, Léon Blum, Léon Jouhaux' en furent les éloquents interprètes. Une fraternelle allégresse dominait la foule et les orateurs qui célébraient la fraternité retrouvée de tous les vrais travailleurs de la nation.

Le mm d'innombrables délêgafîoïis

kes membres du gouvernement qui le matin avaient assisté à la revue des troupes,l des unités motorisées et des avions, ont le soir pris la tête du Rassemblement

populaire pour se rendre place de la Nation où, devant une mer humaine, ont parlé notre camarade Jacques Duclos, pour le Parti communiste, Séverac, pour le Parti socialiste, Jouhaux, pour la C.G.T., Basch, pour le Rassemblement populaire,

Montagnon, de TU.SJR., Daladier, du Parti radical et Léon Blum, président du Conseil

d'usines et des syndiqués de la C. G. T. uni- fiée fut particulièrement imposant.

Il évoquait devant tous le fait neuf et grandiose de 1936, le fait que la C. G. T.

française compte désormais 4 millions

d'hommes et /de femmes.

Au passage des officiers de réserve en uniforme qui suivaient les anciens combat-

couverts de leurs médailles, ce fut un

frémissement d'intense émotion. Drapeaux rouges. et drapeaux tricolores mêlés attes- taient que la réconciliation est définitive entre tous les véritables défenseurs du peu- ple de ce pays contre les factieux, les réac- teurs, les exploiteurs et les traîtres.

Appuyé sur une force aussi vraiment irrésistible, le gouvernement de Front popu- laire peut poursuivre de plus en plus hardi- ment la réalisation du programme du Ras- semblement du 14 juillet.

Il est assuré de l'appui confiant de tous les travailleurs des champs et des villes, du concours loyal de tous les partis populaires.

Le Parti communiste, fidèle à la parole

donnée, renouvela hier à Léon Blum et à

Edouard Daladier sa fraternelle coopération

dans la grande lutte qui continue pour le <

pain, la paix, la liberté et le bonheur de la France

°

'wtarCeï~H~~rïïi~*

(4)

2 xsnxjw&sitTiêfi

15-7-30

if li CONCORDE A LARUE SAINT-ANTOINE' W FOULEIMMENSESE METENMARCHE.

La longue enfUa4e rectillgne û9 î&j f.

}uè'<?» felvoli mante au loin, «Sései-te et calaos* antaiée fei&îement' par îes si-i

îhoœ-ytes lointaines de queiqua taxi tu»

raiev.r et «Se rares passants. De l'aufcri- côté, 5sg mgisaiis centenaires ûe îa ru«

• cïssnfc. Le ciel d'un bieu cornus où na- viguent aes nuages qu'aucune rcterraee

&%é %&sïte. Ii fait beau? U' tera, beau, A

&E«9iJ!r*8 du métro, un groupe. De? ferrs- iï>isês.'«e3 hommes, fis portent <Jea ara»;

st*8&ft&c «f iies Sanaières qu'Us ctéroule-nt. j s-&«uïè wîst" joyeuses ss répercutent; en

ée&oS sur tes vieilles igçades qui su&tie*»

l' "-méat" ae mettent a 'vivre. Aux sateons,

<*y&3X-ï«&8ï?$s. cTes cutffisrfiiSKis roi; # s et î -^ssaçîrea fc&west. joyeusement t.>&tes.

•.s&tKï asseyes, -^ês races cureuses. ép&

^isHîUxess-se'saai; massées, ici. là, partcus, iUït apsreoiï sosctastj, dominant les visux '»* «âts, le Wt de bronze de 2s colonne <is

^«atefc'.ïigantesoue »&mpe & laquelle!

ilatieafc, palpitants et h'ra?no-<x les pa-i -gTSïJow sarioMs dts orovtoces îrançaisss, i LgeVjaaîa ïe calme nrovincîal de tout à' à1 ï£i!fesu?e ? D'où et quand sont venus ces!

"»s*Sâ o.wl bordent îes trottoirs es

rangs

;«f«è3à-êsai5,? Et ces groupes portant dra- S&sjçsux. esrmisres, oatsearuss. oui m».- Sfj»s«ï8 & ehaiKcs>. jalonnant la rus de(

KHvwsh kussS tain «us le rjsgara peut par-

>«5&3\-«8 vêritshtes essaims autour tie»-

"hw«k wenneRt sans cêsïe s'agglutiner

«irt'uxaB*» amvsxits et û'avtras drapeaux.

•f Bç SaitîtvK'axîî au nom des Tutoies,- iisplàcgs as ï'Hôteî-de-VSIe. Tour Saint-

;«hj!W8, Cisâteîet. Ceî'Snna«te cm l-cm-l

#&ee du Falals-Poyal, place «Ses iSEa&aJBJfifis où la statue de Jeanne d'Arc 3-Vénsa pour îa »rero>re fois défiler sa

««.geupie immense. te vrai peupla, Jarâ'.n '4s» literies,- partout, arrivent en chsïi-i i

$38$ ies'cotonnes ^'ouvriers, d'eanpioyes.

"lît&BRGSans. dinteReoeueSs. venus de leur-.

l5qfcarttoH*< «îe leur banlieue bu da feu»

.gàxtaœe Eresviïsee, nrciiâre Slbreœent si*

"< -«ù&ce; otji îaur est afisteaée, J&a rue est.

îysfc -aexspie. «ut est veau se (Sonnera îuj- Amassa» îe t«maigriag« de sa Russsatsee,:

\^m.m Volonté «p d§ sa. ctiscloUneu

fe^aujain. une' joyeuse ex puissante «' â&f&ttp. Sttccessjveoiest oaBsent dans, i»

;^ïî"»ii3e SUÎ s'ouvre d'«île-mêaie. les

fteete-j

;Tn%txî'. îolleuienç aux cns cie « Wîw;

"Vi&Tnês rézniblicaine » «» escadrcK cie i .•garaes moiaSles à cheval, puis sept es-;

,7smons d'autres, garaes mobiles. Ces aer-

"fgftsss tue cachent pas leur sympathie et

^iresonaBns jjar ces sourires, et'des «ienes

^-lû'amltlé aux saiuts de îa foule aui î«e

""ig potns et chante la Marseillaise et' .^jI'fjJïe-'KaferiaJg.- -Et c'est ainsi Que sans j

»ccroc, suas {a direction du service d'or-;

'stffe-jJopulaire eue la foute aide de son

"imeux, ses groupes se îorment et s'or-|

«tonnent. Le cortège pourra s'ébranler tout à l'heure, il roulera izrteriïitnable-

^<nxeKt:.5«s -îloxs.

.; Devant la statue

^'Sue SKint-Antoïne. 2 heteres. Dsxvs

'épaisse» colotmes bardent' 3& rae de ,^j;îiaas8> eôté. laissant 'la chaussée libre

X«s faabltanîs se massent aux- fenêtres '- t?*vo3géës. jftHite cette foula en aïteate

"chBXtte. A tsueioue distance, îa pïace de 3a 3astilîe ce devine noire d'une multi-

tude îorraidas>ïe. Le vent apports .par

bouffêes une puissante rumeur de cris,

de çbanis. d'acclamations. Soudain, un v'crî': « Lss voîlà »-

.t?nemusique l'Harmonie socialistet vSvbA ouvre le cortège, joue ia MarseiU

-vînfsè.- 1^. groupe de tète. Il s'avance

compaot et oi-dooné, occupant tout 3e

..ïargê' espace lifcefe. Voici venant ru cou-

de a coude les membres du Comfté îia- xtonaî du Rassemblement popiîîaîîs et des organisations centrales.

Victor Baseb, Marcel Cacfcin, EmSe lœlJïç.-JdîiJittUX'.Bïae**»,

J, Puelos.. Paul Btvet, Maurice Thor^z, Pemey, Bonté.'

I%ab&t& Delabie,' tSéorges

BourcUn, JPaftt.

vs*ç8y^aBSlXiÙfcui1Si,<sr Cfeâf^e*1 GcsaïBaiiîC '"?<5eorges Pioch. Francis Jourdain, Albert

-Paulin; Monmousseau, Semtad. £3iane

3'JBi-kuîib, Piori. Gatineau, A. Bibard, Cor-

îBavin, Cudenet, Cîiauvet.

.~1

,y

Une acclamation fomaidable roule et

"se isnercute, une forêt de poings levés,

§ur les trottoirs, aux îer.élres. toute cette -^iâunense- multitude clame sa ferveur et

semble se tendre pour étreindre tous ces

«sl^eanfs des orga«isations de son

^-Frons- MssuîaJre, Manifestation unique et $xfSn$nent éanouvante des la conSanee

*;et "fie îlstison tntime, Indissoluble qui

iJ>:Me les" cheïs â îa masse populaire. Vive

"'Sniarea Vive Jouhaux i Vive Frachon .''îVftre îa République i

'Les raîîgs épaîs,' couronnés de di-a-

~;si3èaux ets de bsntieroles, Comité central

?*<f.e U Ligue, Comité exécutif du Parti ra- 'itieal'. Comité central du Parti commu-

%v Le groupe de& enfstiis

§,' Précédés as 1& «lique'du patroimg&

^jd'Aiîortvilîe.ils s'avancent roarcïîmrf crâ- /fcnement eas rang, déroulant leurs colon-

*ï'jaes et coantant da -leurs voix fraîches

"ftia Jèu&s Garde, Marchons au pus, e«- y,t maracUis, l'Internationale, la JSfsrss/J- Kxlaise. Et les teintes joyeuses de leurs iïHkiemisettes blanches, kaki, bleues, rou-

)gs», se succèdent. Voici les jsunes amis cèdes ds magnifiques drapeaux. Voie!

*T3réney»: Pionniers Hesui-Barbusse du ,&& car 'leur multitude est immense e<, Hiàrehe-si vite .Qu'on a peine àsuivre les -îitnoçibra&les groupes qui se succèdent

'ïôlleniènt »ccla«iés par la fouie «ui com-

prend que cette foule juvénile construira -d'avenir radieux du peuple de France.

îl est 15 Ij. 30. La foule elsune inlassa- .'ÎJlesneùt son enthousiasme. Ella a chanté

',ssns discontinuer depuis piu.ç de deux

fceures les accents de 1' « Interna- .ïîùnale », de la « Marseillaise », de la

Jeune Garcia » ont jailli et 'rejailli de -surtout, des trottoirs, du cortège, des

"/balcons, de cette statue de Beaumar- iHnm ^ui-s«mbte, de ma feras de bronze,

'ânciutrgs' la- -route smx colonnes et qui

.foupparte vatliammeat les grappes de

èvsriçyx juchés sur elle.

';L'?-Ô'«sfc 3a province qiti passe- maixsig- -i««èît, Bïûuée îrènétîsjuement par Paris, ."•r^odei Ta SÊMss-ïnférieure, avec ses sec-

iâdsa^ syndicales, ses comités de Front

ÎK>giiia&e voici Beauvais, voici Bayanîig, voicâ les délégués de Haute- Ssvoïe (groupe VteiUe) en costume na- V4;t<siisi pantalon bîane, gilet bîeu, bon- /-ne^ roage voici -Siée, le Tac rouge,

,.Toùlon et ses comités da oase, ftouon, Jfes ÀRdeîys, le .dUer, Tergnier, Lagny, 'Mes Alsaciertnes &n coiffe, xm patsearte

*Vs'énét«iUemeni, acclamée « L'Alsace à

^ Jîïaîse© républicaine u»ie «p indivi- siblô -». St-p«is voilà l'Afrique du Ncsrd, Alger, Orais. Babas; Constantiae. îîs ont f ss£' "déifie ?fi3il&e Icikimèfares bout venir

^pgûrte' le ténjoignaçe: «Je tetir foi. de lear véi(?ntè«t de leur eanSanee. Votes les Nivernais «s sont teltemest, teîifr d!^ni: sa'on, renonce à les énuoisrer, a pis ^çotapœr.

SS ,dïaqu8 «soupe s'avance portant

k

*siU-Fi;0jjt~^opHl»H'e et 4éplflyan£ ese

«ïâpg«s tMusderotss ou.S'ca peut lire, mille isojit avec vous i La province est avec n'bas ». Sur la marquise d'un restau-

^pat poptâaire, «n nas», atfubié en

' !ixtîS';Ë^' sxfîuse! et eiîthott5fasi«e la f&uiïg

»parlsqn'ïtïâguî' & satosr 4es

œux poings jet • à '*<^aiitef potK «aitraïner la muiti>

-,£& îe cortège ïwtfe ses îîots insnen- îges- aisjaotntés d'une m«r- 4e drapeaux.

sjStorîfliBQïises, 4e sujets illustrés et

<Ki»àîits &&tœte '3sB£na5&,l'oa n'en vit vi- Tous

*ee$-H!3xsiïesfcants onfe. vçulu que leur

• ^ej^ège ,aoft fleuri «t rehaussé d'une dé- StV^Bâon saï» précédent et ils <HJt ap-

j^Oî^' à «etw- âèowatiiHi «ne initiative;

'iàïv&aût -QHÎ sont enccîre une ineîïiïes- jâBfôas£ 'ée -Imuc axéeae. Poiw 100 mètre.*

«â&^Séffiê. Si y s mille pancartes, ori-

^TOïtiès, ^jets hiatafxquéa. et tout cela

^paJgsWaû î«S» aK-dessiJS de la ftaaîe.

t

idxb-SJRJ?., voici les Faucons rouges pré-

| Les femnîes

| Voici maintenant venu- ardeate, vl-j i bcanse et disciplinée, îa profonde co-

i:s,tes ouvrent la înarclve, pïèc«cl«es

c'Immenses pancartes- puis précédées de cent femnise en bonnet phrygien,

i porteuses de gerbes d'épis. Le Rassem- 1 eîem?nt montUsî dss ïsbiîpss leur dé-

filé durera une dsmi-îieure. elles sont 4es milliers et des milliers groupées!

i>ar localités, par quai-tisrs, pa.- enti'e- orises. A lstr tête marcJoent ~"&&?a.ë

Diieh«"!ne, Luce 3jajîgc-vin, Be!'nadette iOattsnPO, 5S&rta Habsté. Kéïèn*> Gos-

| sst, Awlrée Marty-Capgras et des &e!4- i saluas suédoises et anglaises-

| X.-Ç1SCS pancartes Donnez dç$ gratis 4 aeUes qui àitjtnent ta vie l

[Les iateîlecfeieb

iJje groupa compact -des intellectuels et des organisations culturelles défile,

applaudi partout sur son passage l'Université ouvrière, avec Alexandre Zé'/aèa. le professeur Wallon, Amster-

«ssxjî-Heyfli t

I IjesAmis 'de1TT.R.S.S. précédés de idette femmes, l'ins» en costume natao-,

t ns! russ«. l'autre en Marianne,

i

i Une multitude de transparents gsgan-j tesques -portant, les figures de Gorki,:

Staline, Lénine, i

Voici maintenant le groupe de ta

Maison de îa culture avec à sa lête. en-

tourant TJéo tagrange, ministre des

Sports. Nia»», Jean Caasou, Sîie Fau- re, P. Vainant-Couturier, C. Aveline, A,

Malraux, Oh, Vildrac. ~j;~

tera dans des chants enthousiastes au S coude les ouvriers de chez Renault

dis étaient 25.800), les techniciens et;

eeîpioyës de toutes les entreprises, paa*

centaines et cenïa.nes de milliers.

La banlieue rouge, avec ses prolétai- militante des différents groupements du

massives, s'avaaç?4it vers îa Nation, danx l'Immense jois <îe îa foule, dans les cris, dans les chaïsts.^

Tjês demiè.res. colonnes passent â îa Bast^fe à 8 heures, tandis que l'autre colonne débouchant toujoui-s en mas- chais; roule ses- note saKs.ïin^'

l~enaard les ~o~ele pu jiq

<e~ Y" a~e~ provixace~

> Wiw«^m^w»WMM»^^w»».WWM«WMIWwW^ T1'" »»- -» ™– Juillet ii

La colonne do .Ttàliçî se dresse

cenîre d^ ia Basiille. Tou! !e nionik-'

irai

oubiij; son génie. EUo n'est plus

j

qu'un mAt fîo liavire couvi'H Je .<nn grand puvold. Le veut cliirçutt dans ira.

pavillon?, S(?«iUe !e? lioii», Jes: Ilelif» j de Us,' ie% roerlettes H les henfun'e* cîc Bretu^sntî. On pense a uns d*éparta.

Y'rs (lea mondes nouveaux,

X trois hutiics,' deux ilcîives ct.-u- fliiciit sous ce '.onccrl d? pavUlons, j lia arrivent au puaplîer Sâîrit-Pauï

et au quartier Samt-Marlin. dans un

frranrf reniin.m^nanp de elirears M

iio ninskjiiC'S. Us ^ini-h^sfril les iive-

nnes, C)n (iôconvrc que ic-s viIK^

sont' Unie» par dey a»so»ii&ées Ld'hoinmes qyi*. cwrii{H'!3t: las cliaiw-i Ist'CS cfiK! bOiTi "ii i'iltU.i'iî,

Ce qui unive (ie Ut me

Saint-An- teint', ï:c fjont It1'^ provinces fmn- rawfa. Cm filles» gn rostnr)!«. ry'cuï '

n'avait pfdt-ëft'f1 jitniais mus qui?

dans iefi" roimicuis jintiimal-sii-'is, les I voici qui iii'rivflni au Jiorn du peuple.; e,

| Cas oosiUnnos, coi'J'i'-ziens rit 'rjts cotU i ifcs limo'JS.iiiC'3, ced f^ntmea d'Alsaciî, j

de Hrelagnc. on ne los renconlMii j

pas dan^'lPS çortôgosi de'lftTévolte et |

dr la colère. i

Les îtmmcs s'avaiirent elles par-

lant en tour ndirt <:t au nom «le leuisj enfaiiis ,ïi y a A& voix aigaes qui s'éièveni et <>ai crient « A hm la

guerre » lîiles parlent oonfro

les liagn.es d'enfînil^. Wies pnî'ieri! pour

k1 droit' a« voto. O^t jtislcro"»t

njoioenî où fes synuicais du bati- le- xnetii sùrtHit dti boal<îv«rd noaumiir-|

{es «irretenrs, ia couverture pîoni-

111;,

Joone, sS.es feaunes. Lrfss îemn><» soeia-

SSgilgSSS5SigSSêS»®®SaSSSS!88SS8SSi8SSSiî8SSa£8!

M. Pierre Dominique et là vérité

" I*s rédacteur en chei de l'organe ~de

Hitler à. Paris a fait publier hier la

manchette suivante Us y viennent.

Le il juillet, "Phares s'écrie « Ce

n'est ni à ïïerlln, r.i à Rome, ni à

Londres, ni à Moscou, c'est à Paris notre v&ys- »

Mieux vaut tard que jamais.*

bornerons à cit.e>- ie passage du discours proîïont'é par Maurice Thorea a la ra-

d'auditeurs, publié le lendemain par

l'Humanité et reproduit par touta laJa presse, y compris la Ré.yu.'3liqiii qui, à

cette époque, n'avait encore pas une

existence assurée

dans aucune autre bapitaïe étrangère et pas même à Ma&ça'u, pour laquelle

nous ne dissimulons pas, nous commit- se déterminera ïe destin de notre peu-

ple. c'est à Paris ».

.Pas de nivellement

par en bas S

Ht j

représentation du « Quatorze juillet i> j ide Rom3in Rolland, est organisée' de telle

| manière que des artistes profess'iorçneis j du plus grand talent îoueherohf le même

cachet que des artistes amateurs parti' cipant a la représentation.

Nous ne savons pss ,âi cette informa- tion sst exacte, mais ce que nous savons

c'esx qu'un îei nivellement seraii en

opposition forme.He avec !es buts que

sons en effet qu& l'effort et ie tafent

méritent récompense, et ceux qui ortr

ausiifié' cette innovation de « commu- niste, ii feraient mieux de dire qu'il s'agit vfâ '^jàu^Je "cpntraîre^du; commynisîyse.

ciifiis Us. ir.wusiscri^, ia s«:rriir«rie.

bc-rie.' Ur.c baTifjerolf iTit- sup la {'Ho.\

dfs fiTuniK-- 'If i'i rue Xniiii-Arik.iiie

« L'untlc des icmiues vaincra le

fascisme ».

Tri.1 lian']o:'t>le rûpond sur la UMi' wx ''Oliviviii'K-pifimDîfcis

u \i))is testerons unis. »

J.t's Litiioir-îines disent

:f /.e.v Limousines reuU'n) vowr. »

L'oi'dicsirr a>i jiifii (io ia colonne!

îiîpoiil

queceréaliserontlesdestinéesde

Sansaucuncommentaire,nousnous

diole1?avril,entendupardesmillions

«Cen'estniàRome,niàBerlin,ni nx

poursuitSaPsrtjçpmrniiriiife.Nouspon~

« Prcrii'z ganlc à la Jcnvc Gaule. »

1 ijinard aiTi\-t; (ïi- Ja rue Saint-An-

toino p!. îe clmiilfa^c tlr>inf-.iiiqiKj. du ] bonit\ cud IWuijiiiaif'uaib. Tonic Iuj phu i? crie

J.ibùrcz Anna Pankor

l.u |)Oiirai) de /-min cl celui <h:\

Tifii tijslifa dt jioiu n.'Mil de- lu rue .Si'iini-\jil<j:n-». -a ia mimi'.iî (.fi paîait iii ^aiidy bancloi-nl" des

liit'îaiis

"&W/0 svmlu]ll'1fi (itiiih l:i rcjjicr, parisicniit. J.s Atiiis- de i'i.Mî.ri.S. s arrivent :t\ ci ioui1. (lortraile, lt-urs»

niarsciUulset!. Le^ ni^Unix iitHurni

Joujfiirs, .:m:~ i ,j~

Ainsi les beiu-eF s'ajouter. aux!

lioureù uik ('•Bi'ivuius, au\ aclourâ, ref-oiitlf ut jcs ouvriers du boulevard

Uftaumuivhais. '(Te^f -.nu* espèr- fio dialogue qu: s s'ciKai;e autoijr.de la j

Bti.stîUe, un uialotsiiï1 qui s'iiiivi'niiûpl en alleiidanl de répi'iintire an débou-

ché la de Nation

l,"

Le !i:nips dfs s'iiCuiades est fiai, j d;tto !Îc:iii>k' foiile' ji-î se *lîrttin_;ui2

pny do ia !O'][c de-j troltoir?. p.is un

Jjoinijn.e, pas pne fpium-.î qui no

soi'îiit clerf açtev.r.t <l'a\\ «vonemoit histori'iue On peii.se ."ux foui es des,

pays fa.scîFieP qui î'ejfarcifiul. dôriîerj des hùnuri'îs ha! tés, aue inoutons -Je;

i'n\'onue ri u Boiq qui regard nient na-!

guère' pasiser Itîs rangs^ esp.iré'i tle^s dispos/ A ki liasMIle la itisiot

ï->1:

kdle.: lonî k nsondc vit ie cii'ïi* On l' Psi. venu pour nsir e! fi'riimfr.

(.'il n'est pas Venu f-nuteinpler des misos

i?ii i-id'iic :1:j: i

C'est ainsi qu'est le Paris des ve- voliitiora. Vallès îe déerivait vt-rp

les années tjuafre-vùîfft. ït a pris du

volume et de nouvelle? ai-Jeurs fi

dan/ t^s 'panses du cortège: il est

puissant; 'mais ii « renoncé aux

auxpeintresdoJai'iit:SaiiH-Antolnû

lAri'T-îes. O'Mt-ce qu'on nous a

"iii-f.nlë siir If [iar!>5iL'ii ijadaud ? Le i parisien fuit flustiiin:, ni il le sait,

Bastille-Nation

Un de a filumnns cie hi IvUu;;i passe bouiev'arti J^ulôtoi, C'est un h;A>îc;urd

« bien ». et tnut de jneme. il y a

tous ocb Jrapi-.iiix aux fctiôiir-s et c-îs ÛKnilic-ri qui saluant la fuiilr. Taris est '(jnquis.

yiii le viaduc du chemin de for de: I

Vififienn°s des Staiiis île bauheuu ,pas-

sent, aux portière. des points se )e-

vuiiî, celui (ia voyjfjeur et i.elui du rh(;i de d'ain.

[.a cu.-ieriie clés pnmpiers et celle

du i'Y- no sont point, séparées da la

PAR CENTAINES DEMILLE

IE CHARONiE AU jtiPUUIH ETA LABASTILLE

Dès midi, une foule 'immense campe

sur Je boulevard Beaumarchais.

liesunscsn$apportédespliants,

d'autres « cassent la croûte On de- ,`

vise, oïi lit les journaux' du ïtonr' po- pulaire.

Dans taut le quartier, îes restaurants sont bondés, les terrasses sont pleines à craquer. Das marchands d'insignes,

des carneîots, des marchands de glace

circulent; parmi ies groupes :f.,

A Ï3 heures, déjà,, une -.large coionne se fçrme sur le boulevarâ. îes-^nde-

r^gs et les cU-apeîîux appa^ateseat, cha- cun- ch«i'dje son. grahpe. > "-•

pïus épais, de pî-ua en plus précis. La

chausséeestmaintenantinterditeauxj

véhicules. Ii est 14 heures |

hs service d'ordre ouvrier, particu-

lièrement important, canalise les rstar- dataires. et ïa îanfare donne 3e signal du départ. '~j~i:L:

A 14 h. 20, la cortège se xast en

marche

~~< En avant /

Le Comité régional 'du Kassemblemeni populaire, où l'on reconntiit de. rioni-

oreux militeras, "est en tête, puis vien- nent les dirigeants de toutes ies orga- r.îsaiions régfonalt-s qui participent au

cortège. .i

~M~

`

BE»tO«K' 10 j}- ,138 gU£ H0NTMA8TW M

.<<

à i 1 il

1

EQUIPAGE i<O«iii«Die SAuUT

FRATZRHEl AU RASSfMSt S«£«T )

E.

1~ ~~e'a~u~ ~si~ ;s~ (~t: i!

j. jj,^ \TQRnACW7A «ASTJ«. 8!/8£3. J â

xteaaui^A>sHbifaxik« kb.kVhwwvVikiuUilw înfe^amW.K^av VMmfMtan s» fu wt SAWMNI S4 -Si *» 9»SX«« KM?»1 Mi.1au |M(ni «Vff

vilie mtibiiiséc au nom de la Ubei'lé.

Des -poings <ie &c.dat:; se ilrcs.-ieut ix\

ia miisoe d-es <nanil>£'es ii n'y ai' pas rie drapeaux r^ugos, luais* simbic- j

ment te fond rouge d'un képi Je sser-l

genl,

ci Vive, l'armée ruyubhcaive »

cJwmte la fouit-: ::(~ ~?~

Un grand bilenue se fait devant

rh^jtikiî Suijit-A fituiue'. il' n'y a pîus"

que io piôUncment d'année cie la viJTe f!i marche. A un fenêtre? do i'hâpïtai,

eommu eeuxde^ suidais.

Arrive l'Jicure. «lfc:î discours. Daijs

ies branches, des aigres, là gueule

noire des haal-pa,rîert''s s'ouvre i3 eii'SQfl l.i rumeur marine <J* la pla&ï

de lu' Nation, et (Ses voix, la. -voix de O£is<-h, de D.ilnaier, ile- Duclos. <ifl

Monlagiidji, de ,lo'ih.-ius, do lîlum.

Tous res mois qui ont etg îts oiots d'ordrt» <ie la victoire S'Srtenl des

fou-Iles ooiutTie des bandes n'oiseaus ki Kiborlt1, l'Unité, ia Paix. Une faste

paix s'étabiit sur celle fouie • plus vîi&te que toutes le» mifîrali">ns de

l'histoire. :j' ~j' Y~

Simplement, de temps esi temps,

aux acclamations qui tombent des

naut-parlcurs cumnie <ies coups «e vent, lépondent ies acclanialtous du!

cortège, et cette adhésion se propage d'arbï'f; en arbre, <i<î ltaut^psi'leur en

ha lit-parleur. Comme si la joie

et la 3a;

victoire ullaient s'étendre de prociie

en jii'OiJ;e jusque dans ies beaux

<jun.rlîers iio Paris, jusqu'aux volets fermas des bien pensants, jusqu'aux l'-rovinces, jnsqu'A i'Sïuiopiî, On ne

savait pas ta puissance du silence

que rompent seuls ie bruit <ms pas

d'un million d'hommes et des voix

«jiii sortent dos branches.

Ouand on regarde en an 1ère, vers

le pont du chemin de fer, on voit la

profonde rivière des drapeaux. Telle- j ini-ni. d'iiojnjnsR derrière soi ï On jiej

sera jamais vaincu.

Quelqu'un dit

Jamais personne n'a vu ça P

lit [>eiii-6tre. en eflet, qu'on n'a ja-

mais vu ça, pris mteie dan3 ce ii

juillet l?S0, qui lut la fôie de la Fé- dération. Le cortège sent rapproche 'i- îa Nation. L-îs deux foules vont se

retrouver et s'unir. Les voix de ia

::ibune îoulftnt sur Sa Natio» Alix

nuits, les grands; pavillons battent

Sur les colbrines dn cours de

Vin-

eanîies, des drapeaux Incolores vo-

ient sur toutes tas tôlr-s. Voict le

temps et le lien ofi un million de

Fronçais peuvent sjilufir, comme il y a cent quàranle-fùRq uiijî, le symbole

de ia Nation. :1~

>:» s: SKis&SHSiiasasg s»» »«»»«&&

TrsYsïSi&urs, achetés fou]oiSFs

« {'HUMANITE» :~l:

efaex 3e même marcbsrsd

••hs-rassembleiiientse'faitdeplusçn

.Les Vétérans de ia- Commune, folle- <

ment acclamés, viennent ensuite!

Le3 organisations d'anciens combat- i

tante, de mutiles, de victimes da la

ment suivies des Officiers de réserve j <

républicains, auxquels le peuple de Pa« j

ris tait vsi accueil enihousiaste, d

Le iotmidabîe groupe

'~t

des syndicais .t:~

Avec îe deuxième groupe commence

l'immense déi'lié de îa CG.T. ixmfiée l

Au passage, îa fouie acclame les mi-

derolea, s

Devant nous passent maintenant les i

syndiqués du bâtiment, des gars soli- î

te, dont beaucoup sont tsrîgiîiaires pour>

îa plupart du centre da ïa France.

Combien sont-ils ? On ne sait, mais

à une cadence accélérée, ils défilent

sans fin. ;:1:M: s

Voici maintenant îes mineurs, venus

du Nord, avec leur costume de travail, la lampe accrochée au côoé, îAn béret ou ji un chapeau de cuir bouilli coiffe leur tête. ïls sont trÈs nombreux, et leur te- nue au&si bien que leur force tranquille. » émeuvent îes assistants;

Une grande silhouette en tois déeou- 5

pé représentant un ouvrier qui port* |

kUgr«mme

«»

WESTERN UNION

r

3

ies buis 'lus inlii'iiiir"Cï se l->viînl

guerre,défilentmaintenant,immédiate-i

litanwsyndicauxquisuiventlesban-3

lin drapeau rouge précède le dé&Ié ds diaque corporation.

£es <( méiallm n

Voicivenir,portéepardesolides ïasîlards,Jtosilhouetted'unouvyle?œé- tafiurgiste. Nous notons mi paasage,

ipi'ès les dirigeants syîîdioaus, Içg noms

luel'abondanced«sî>anc&rteset3a-vi- nsse du cortège nous permet de le faire.

Voici Hatçhkise, que bous annonce ïa

lancarte de son journal d'usine

f Le fusiî mitraîllfiui' ». Voici Haa- laye, Sauver, voici les 11,000 syndiqués îfts 5° et Î3« arrondissements, Notons snçpre Aster, puis CitroSn^MUHielin qui i lourni un coatlngsant particuitj^-

aent importiiîst.

Le persorinel des usinas Atethom.

Sauter-Harlev, Morane, AUsan, Renault, Saler, Lavatette, donfc îa délégation se

ait remanier par îa pertinence de ses

rnota d'ordre; Thomson, Xoiix-Corntxdu- dsr, Bispano, etc..» etc. défile encore levant nous.

T&us Us corps de métier

Puis voici îe Synûieat général ds Vin-

mairie au fUm, 4a«s le» range duquel

in remarque de rusHbrewes ouvrières ai blouse.

Leur mot d'ordre « Cinéma pour le

seuple Bouleye les acelasratioas.

Oapenseaugrandâîmpopulaire

$$* e}K^nW *• La *o»Î9 crie

s \iy« Oœé-ïfibej'té I » « Yiv^ Je 5>arti

îommuniste »

Remontantle cortège,aoijs croSsons es tm%'aiïiieurs des Cws'rs <?î Peaux qui pat en train de faire une belle oystîor.

i «ne grand'-înère vêtue de noir, qui,,xi, ie sa fenêtre, salue da poing Igvê der~

ière des drapeaux trleol<sî«s,

Voici les ouvrière de îa eonfeetîos,-et a fédération <3u X4vœ oô l'<m reaiar- ju« siu-toui Haefaetue et ï» s^adîcat .du

?apîe-r-cartoH.X*scoiffeurs,te»?»f- 3Î0!/«Ja, puis les société» t}'ftbœa»œ«tits:

Semeuse <ta\3% en bleu marins), Le Pro-

jrès Commercial, La Huche (encore en

ïrève) passent ensuite-, ei nous voyons arriva: ies premiers groupes des grands

magasins VurU'-Wrance, ha Samari-

taine. Le Louvre, Le Son Marché, ia

B.H.V, les Galeries Lafayette, te Palais

ie ?a Nouveauté, avec ies livreurs en

jenue.

Les employés des Prix-Uniques.. des

manques, des assisraoices, les forains. les concierges, qui vouent à un étepy?! ine- prris îe Bulletin des Loges, passent ru-

?J4emeœ, et maintenant nojfô voyons

renir les syndicat1; de l'aliip^nt&tkin Huuser, Debray, Caïffa, Lç$ Gourmets, .es « Succursales multiples », gseow-)- '««îiS jj*rfeiert=. Familistères) Xiaminaigen.

bouvherB, charcutiers, emt$ minérale >

brasserie, Famille -nouvelle, lissieur qui iiiifeïiï rapidement.

£e§ salopards en cmqM®tig$

Mais, nous n'en sommes qu'au troi- sième groupe et si noua continuions, à aofcer ainsi içs ergsîiîsstjojis représen- tes, ce compte »ïiâu xîo serait qu'une orjgue et sèc&e ènuEnératian,

Aussi, nous deveon» maintenant aisré-

ïej; îio® îiotes potir R« lrai«cnre que oe

3«i esç. aspsm aux yeas de chacun te

plus représeiîijjatSf,

0OJW.voici le Syndicat (les casquet- tiers avec sa paticaîe « Vivent îes sa-

\0pfffâ& en casquette »..•>

'On groîipe iitnrsossKt, ies iran^paris arrive ensuite T. C. R. P.. -et AfëïJ-o îh -tenues -chsnifteurs. ^eaiaioaneuiis. li- vreurs. Les cris « Vive le Front' popu-

xiixe », « Vive le Parti commur.isie »

fusent de toutes parts.

Xjc& cheminots sont tous là. du aioixis xax qui ri'éùiieîîs pas cet après-midi de service.

le 14 Juillet

de Romain Rçlland

En coxitinuant 4e rsoioiiier le corièg*.

nous arrivons deyunt rAlhamiji"i au

moment où détile' le corsège des ou-

ers et employés de la C. P. D. E. Cei-

taiïjs sorteas des rangs pou?" aller io'.ier

fles plaças -pour ic 14 Juillet de Hosnain >;

Koiis' etuisens maintenant Vs Gaz, les

bl;intJ>ia{seu5eâ. l'Âssistiuioe puUiaue. lej hospitaliers, îes îonctiosnsii'iîes de l'En- :«igneiïieîJi., ies lAStjtjjfeurs, Jîïs norma- ÎSens. puis' les postiers w tçnue. Cev\

&a 8aint-Pe»5s ciament leur s^apatni"

ji8 Parti coBîmwîîiste 'et dèBOïigenî xîo- riot.

Itous aurons â'aineurg 4'oeeaston de constater au cours de ia manifestation

que les deux hommes les plus împopi:-

l.iirps de France sont Là Rocciae tt

Dorioi.

K'npassantdevantîecinèmn«l'un ji. nal du soir, les travailleurs cvUsja.t

r. A bas la oresse pourrie ». Le Sireo- teur aux l'ëTiétres est i'orî; enrisîyé, r

ï.es Sen-iee? publics, la î^on^^i. ies

pompes-jfa^èïi^es, • 4as i?s^i'l«es tttBôicl-

pauxetcommunauxnous.croisent.Mais

voiiâ au'arrjve»t -nos camârsâ^- nord-

africnitiB. ds'siîi-îô pufessnt grojtpa sou-

lèved'enïïiiWsssmelaroagse.gj'gîio<î3 sur les trottîsij-^ de l'avenue de la Répu-

blique. °

Les '-Jeunesses Communistes

Neuf groupes doivent défiler sur

l'itinéraire que nous suivons, et voici

seulementarriverlesixième,celuides Jeunesses, oui vient après le betiu défilé

de ia P. S. "O. T.

X.,<!S Jeunesses communistes, dont le groupe sera de très loi» le plus impor- tant, xs&rchent en lête. A« passage,

psnsi îes camarades -du comité centçaj, nous saluons Micftaux.

T^a, foule chante la « Jeune Gsrde ? #

et er» « Vivent îes Jeunesses com-

munistes »

I,e <léîilé des j«un«s âe notre Parti âu^i-a fort longtemps. s.

• Le passage dss jeunes ffltes cotoshi- nsstes vêtues «e blâac suscite âes «?m- ï'me«tair«s eaîbousiasfcçs. fca parfaite te-

*u-<-3 des jeun«s gens est- approuvée des assistants Qui reclassent tes J. C î>uis

«ae délégation des J. U H., îes jeunes- ses socia'îtsfces «n unitoenw, puis les SM.V.N.'E.B, qui ferment îa snsaxne du 6> groupe,

KosvaiîiastsC.D,H.passentnwtoje- mal avec de ïiojatoFeusess baî3ee?o5«s»

Un cri îue de partouc i.Vtve l'Huma ï

Vive l'Huma, l

TJîïécartentredewxgroupesmsus permet de -noter sur le soî quelques ms- cViptSons Vivz le Front populaire. Vive

le Parti communiste. Mais déjà l'union,

descomitésdechômeursvientâ3Mtr»

rencontre, puis nous aotoss de nom-

breux ïayona de notre Parti ainsi que

des sections socialistes.

Accrochésà la mêmehampe,desdra- peaux rouges et des drapeaux tricolores

annoncent les comités <l& Rassemble- ment populaire.

Où unît le eovthge?

C'est le 9» groupe qui défile m»sat&

riant.Iiest18heures,et-enremontaal le cortège nous soKunes arrivés au. Pè-

re-îjschàlse. Devant, nous c'est eucore

une mer de drapeaux. ,·

La Fédération des locataires, les or~

gBiiJsatiaîis locales de notre parti, d«

parti socialiste, -des syndicats, sont groupées le long du cimetière.

Eu continuant notre chemin, nous ai^

rivons à la fin de l'immense colonne. Tt

esù i8 h, 10. t/es derniers Kjanifestaat*

sontencoredevani,le2Î2duboulevard de Gharoiure.

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