L INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES 2018

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L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE FORMATIONS

SANITAIRES ET SOCIALES

ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS DIPLÔMÉS EN 2017 EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

12 MOIS APRÈS LEUR SORTIE DE FORMATION

2018

CARIF OREF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES État - Région - Partenaires Sociaux

PRÉFET DE LA RÉGION

AUVERGNE- RHÔNE-ALPES

DIPLÔME D’ÉTAT

DE MANIPULATEUR EN ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE

Publication : juin 2019

www.auvergnerhonealpes.fr

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(3)

3 LES CHIFFRES CLÉS DU DIPLÔME D’ÉTAT DE MANIPULATEUR EN ELECTRORADIOLOGIE MEDICALE

5

PRÉSENTATION DE L’ENQUÊTE 6

Une enquête régionale pérenne, homogène et partenariale 6

La méthodologie de l'enquête 6

Le champ de l’enquête 7

1 - LA SITUATION AVANT ET PENDANT LA FORMATION AU DE DE MANIPULATEUR EN ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE

8

1.1 La formation et le taux de réponse à l’enquête 8

1.2 Le profil des diplômés 8

1.3 Les instituts de formations interrogés 9

1.4 La situation des diplômés avant l'entrée en formation 10 1.5 La situation des diplômés pendant la formation 12 2 - LA SITUATION DES DIPLÔMÉS 12 MOIS APRÈS LA

FORMATION

13

3 - L’EMPLOI PARMI LES MANIPULATEURS EN

ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE EN ACTIVITÉ DE LA RÉGION 18

4 - LA SATISFACTION DES DIPLÔMÉS VIS-A-VIS DE LA FORMATION SUIVIE

19

GLOSSAIRE 19

Sommaire

(4)

4

(5)

5

Les chiffres clés

du diplôme d’État de Manipulateur en Électroradiologie Médicale

Le public de diplômés interrogés

93 diplômés

67% sont des femmes

98% des diplômés ont moins de 30 ans

Un public en poursuite d'études :

100% des diplômés avaient le statut d'élève ou d'étudiant avant l’entrée en formation

L’opinion sur la formation suivie :

100% satisfaits ou très satisfaits de la formation suivie.

L’emploi 12 mois après l’obtention du diplôme :

92% sont en emploi

Pour les personnes en emploi :

56% ont obtenu leur emploi en 6 mois ou moins 98% travaillent à temps plein et 2% à temps partiel subi

34% sont en emploi stable (CDI, titulaires ou stagiaires de la Fonction Publique ou professions libérales), tous en CDI

100% occupent un emploi correspondant à leur formation¹

100% ont un salaire net mensuel (avec primes) supérieur à 1 200€ ²

87% exercent dans un établissement hospitalier ou relevant de la loi hospitalière.

74% des manipulateurs en ERM diplômés dans la région travaillent en Auvergne-Rhône-Alpes.

53% travaillent dans le département où ils ont été formés.

1Mesure établie comme une correspondance stricte entre certification obtenue (pour laquelle la personne est interrogée) et le poste occupé 12 mois plus tard. Elle se vérifie, par exemple, si la personne est détentrice d’un diplôme de manipulateur en électroradiologie médicale et occupe un poste de manipulateur en électroradiologie médicale.

2Seuil comparable à un SMIC net à temps complet (35H).

(6)

6

Présentation de l’enquête

UNE ENQUÊTE RÉGIONALE, ANNUELLE ET PARTENARIALE

Dans l’objectif d’adapter l’outil de formation régional et les projets pédagogiques de chaque institut aux besoins des employeurs et des publics en attente de formation, la Région reconduit l’enquête d’insertion menée depuis 5 années en Auvergne sur l’ensemble du territoire Auvergne-Rhône-Alpes.

La méthodologie appliquée est identique pour l’ensemble des diplômés 2016/2017.

Cette enquête annuelle permet le suivi de données homogènes caractérisant le niveau d’emploi et la qualité de l’insertion des diplômés des formations sanitaires et sociales. Elle permet ainsi de réaliser des comparaisons infra régionales, d’exploiter et d’analyser les informations recueillies avec l’ensemble des partenaires en charge de l’enseignement et de la formation professionnelle sur le secteur sanitaire et le secteur social.

L’enquête rend compte du devenir des diplômés des formations sanitaires et sociales et présente une analyse des conditions d’accès à l’emploi à moyen terme soit 12 mois après l’obtention du diplôme. La satisfaction que les jeunes diplômés ont de leur formation est également évaluée.

Cette enquête est conduite en partenariat :

Elle s’appuie sur les instituts de formation du secteur sanitaire et du secteur social, financés³ par la Région, pour identifier les diplômés constituant l’échantillon et recueillir des caractéristiques globales de cette population,

Elle est menée en partenariat avec l’ARS (Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes) et la DRDJSCS (Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale Auvergne-Rhône-Alpes) qui participent au comité de suivi de l’enquête et contribuent ainsi, par leurs relectures, partages de connaissance, expertises et critiques à faire évoluer les publications réalisées.

La Région a confié à Via Compétences l’ensemble des travaux de suivi et d’analyse des données de l’enquête ainsi que la réalisation des productions validées par le comité de suivi.

La Région souhaite que cette enquête soit ainsi une ressource et un repère pour l’ensemble des partenaires contribuant à l’efficacité du système de formation des élèves et étudiants des secteurs ciblés.

LA MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE

Cette enquête s’appuie sur un questionnaire régional conçu par Via Compétences et la Région.

L’enquête 2018 a été réalisée en plusieurs phases :

3Ces établissements financés par la Région peuvent, selon les cas ne pas couvrir l’intégralité des organismes de formation proposant des formations sanitaires ou sociales en région.

(7)

7 L’enquête cible le parcours du diplômé sur la base de critères concernant 3 périodes :

Avant l’entrée en formation : le département de résidence antérieure, le statut et l’expérience professionnels, le dernier diplôme obtenu, le suivi d’une préparation au concours…

Pendant la formation : le statut professionnel, la nature du parcours de formation, l’aide financière reçue….

L'enquêté est également questionné sur sa satisfaction quant à la formation suivie.

La situation à 12 mois avec :

 le type de situation (emploi, sans emploi…),

 en cas d’emploi, le poste occupé, le contrat (type, durée, temps de travail, salaire…), l’employeur (secteur d’activité, effectifs, département de travail), la durée et les modalités d’obtention du poste,

 en cas de formation, le type et le lieu,

 et, si l'enquêté est sans emploi, la cause et le détail de sa situation.

LE CHAMP DE L’ENQUÊTE

L’échantillon comprend tous les élèves et étudiants diplômés et formés par les instituts de formation du secteur sanitaire ou social financés par la Région, sortis de formation entre décembre 2016 et septembre 2017, sur l’ensemble du territoire Auvergne-Rhône-Alpes.

À noter :

Dans la suite du document, les résultats afférents au diplôme sont comparés à ceux de l’ensemble des diplômés des

"formations paramédicales et de sages-femmes" ou "filière sanitaire" qui regroupe les certifications suivantes : aide- soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture, cadre de santé, ergothérapeute, infirmier, infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, manipulateur en électroradiologie médicale, masseur-kinésithérapeute, orthoptiste, préparateur en pharmacie hospitalière, psychomotricien, puéricultrice, sage-femme et technicien de laboratoire médical.

Les effectifs de cette filière sont composés à 40% de diplômés infirmiers, à 34% d'aides-soignants, à 7% d'auxiliaires de puériculture… Le poids des effectifs infirmiers et aides-soignants est donc très prépondérant dans les caractéristiques de cette filière.

En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100% (mais parfois 99% ou 101%). Pour la même raison, les commentaires peuvent différer à 1% près des chiffres affichés dans les graphiques.

Taux de réponse de l’enquête et méthode de redressement des effectifs répondants

Le taux de réponse global à l’enquête est cette année de 56% soit 5004 répondants sur les 8 861 diplômés interrogés.

Les effectifs répondant à l’enquête ont été redressés en utilisant la méthode CALMAR (CALage sur MARges), développée par l'INSEE.

Le principe consiste à pondérer les individus en utilisant une information auxiliaire (variable de calage) de telle façon que l'échantillon des répondants ressemble le plus possible à la population enquêtée.

Dans la présente enquête, le calage a été réalisé à partir de l’âge, du sexe et du site de formation.

(8)

8

La situation avant et pendant la formation au DE de Manipulateur en Électroradiologie Médicale

1.1 LA FORMATION ET LE TAUX DE RÉPONSE À L’ENQUÊTE

Pour la formation de manipulateur en électroradiologie médicale (niveau de formation II), les interrogés ont été diplômés lors de deux sessions d'examen qui se sont déroulées en juin et septembre 2017.

La durée de la formation est de 3 ans après la réussite des épreuves au concours d’entrée. La majorité des personnes interrogées a donc débuté sa formation en 2014.

47 des 93 diplômés interrogés ont répondu au questionnaire à 12 mois après l’obtention du diplôme, Le taux de réponse s'élève à 50,5%. Il est inférieur à celui de l’ensemble des formations sanitaires et sociales confondues (56,5%) et à celui des seuls diplômés de formations paramédicales et de sages-femmes (57%

soit 4 208 répondants pour 7 363 sortants).

1.2 LE PROFIL DES DIPLÔMÉS

Plus de 2 diplômés sur 3 sont des femmes.

Par ailleurs, plus de 3 diplômés sur 4 ont moins de 25 ans lors de leur sortie de formation⁴ (54% pour la filière sanitaire) et ils sont même 98% à avoir moins de 30 ans.

4 L’âge calculé est celui à la sortie de formation. En absence de redoublement (information non disponible dans l’enquête), l’âge à l’entrée est de 3 ans inférieur.

 Genre  Âge à l’obtention du diplôme

67%

33%

Femme Homme

Les conditions d’accès à la formation

Ce diplôme est accessible aux titulaires du baccalauréat. Il est préparé dans des instituts de formation rattachés à des hôpitaux publics et délivré par le ministère de la santé.

Après quelques années de pratique et une formation de cadre de santé, le manipulateur en ERM peut évoluer vers des fonctions d’encadrement de service ou de formateur en institut de formation.

1

(9)

9

1.3 LES INSTITUTS DE FORMATIONS INTERROGÉS

Les diplômés de 3 sites de formation, financés par la Région et proposant une formation de manipulateur en électroradiologie médicale en Auvergne-Rhône-Alpes, ont été interrogés.

43% des diplômés sont formés sur le département du Rhône, 30% sur le Puy-de-Dôme et 27% en Isère.

 Répartition des diplômés et répondants par site de formation

TAUX DE RÉPONSE PAR DÉPARTEMENT Département

de formation

Nombre de diplômés interrogés

Nombre de répondants

Taux de réponse

Isère 25 15 60%

Puy-de-Dôme 28 13 46%

Rhône 40 19 48%

TOTAL 93 47 51%

N.B. : seuls les départements dans lesquels sont implantés des sites de formation sont mentionnés ici.

(10)

10

1.4 LA SITUATION DES DIPLÔMÉS AVANT L'ENTRÉE EN FORMATION

 Lieu de résidence

 Statut professionnel avant l’entrée en formation

Tous les diplômés interrogés étaient élèves ou étudiants avant d’intégrer la formation de manipulateur en électroradiologie médicale.

Ce public s’inscrivait donc majoritairement dans une démarche de poursuite d'études.

84% des diplômés manipulateurs en électroradiologie médicale de 2017 résidaient en Auvergne-Rhône-Alpes avant leur entrée en formation. 16% provenaient d'une autre région (essentiellement de Bourgogne-Franche-Comté).

Au niveau départemental, 20% des diplômés résidaient antérieurement dans le Rhône, 19% dans le Puy-de- Dôme et 17% en Isère.

Le rapprochement entre le département de formation et le département de résidence antérieure met en évidence, qu’en moyenne, 47% des diplômés ont suivi leur formation dans le département où ils étaient domiciliés.

Ce pourcentage peu élevé, est lié au nombre restreint d'instituts dans lesquels la formation de manipulateur en électroradiologie médicale (3 des 12 départements régionaux).

Dans le Puy-de-Dôme, 63% des diplômés résidaient dans le département avant la formation. En revanche, les diplômés du Rhône étaient 63% à provenir d’autres départements de la région (Isère, Drôme, Savoie…) ou de Bourgogne-Franche-Comté (Doubs, Jura, Saône-et- Loire).

COMPARAISON DÉPARTEMENT DE FORMATION ET DÉPARTEMENT DE RÉSIDENCE Département de

formation

Même département

Autre département

de la région

Total région Hors région

Isère 25 47% 53% 100% 0%

Puy-de-Dôme 28 63% 30% 93% 7%

Rhône 40 37% 32% 69% 31%

TOTAL 93 47% 37% 84% 16%

(11)

11

 Niveau du dernier diplôme ou titre avant l’entrée en formation

96% des diplômés interrogés étaient déjà titulaires d’un diplôme du baccalauréat ou d’une équivalence avant leur entrée en formation (niveau prérequis pour accéder à la formation, cf. encadré sur les conditions d’accès à la formation en page 9).

 Derniers diplômes ou titres obtenus avant l’entrée en formation 80% des diplômés avaient pour dernier diplôme un Bac

S⁵, 7% un Bac technologique et 5% un Bac technologique ST2S ou SMS⁶.

À l’entrée en formation, 94% des diplômés avaient obtenu leur dernier diplôme depuis moins de 5 ans (68% pour la filière sanitaire).

39% des diplômés déclarent avoir suivi une préparation au concours d’entrée avant d’intégrer la formation de manipulateur en électroradiologie médicale.

5Le baccalauréat général comprend trois séries : littéraire (L), économique et sociale (ES) et scientifique (S).

6Le baccalauréat technologique comprend 8 séries dont le bac sciences et technologies de la santé et du social (ST2S). Ce dernier a remplacé le Bac Sciences Médico-Sociales en 2007.

80%

7%

5%

8%

Baccalauréat S Autre bac technologique Bac techno ST2S ou SMS Autre diplôme

(12)

12

1.5 LA SITUATION DES DIPLÔMÉS PENDANT LA FORMATION

 Statut professionnel pendant la formation

98% des diplômés avaient le statut d'étudiant pendant la formation.

Aucun diplômé n'a déclaré être en formation partielle⁷.

 Ressource(s) financière(s) perçues pour leur vie quotidienne pendant la formation

7 Cursus partiel suivi par des personnes titulaires de certains titres ou diplômes, ou s’inscrivant dans le cadre d’un parcours VAE, ou redoublant.

Seuls 37% des diplômés déclarent avoir bénéficié d’une aide ou d'une ressource financière pour leur vie quotidienne.

Il s'agissait à 94% d'une bourse du Conseil Régional et à 6% d'une indemnité allouée par Pôle Emploi.

94%

6%

Conseil Régional (bourse)

Pôle Emploi (allocation chômage…)

(13)

13

La situation des diplômés 12 mois après la formation

 Situation professionnelle

92% des diplômés interrogés étaient en emploi 12 mois après leur réussite au diplôme (85 personnes), part comparable à la filière paramédicale et de sage-femme.

Parmi les 8% restants (8 personnes) :

- Tous sont de nouveau en formation. Ces derniers sont tous réengagés dans une formation du champ sanitaire et social, le Master d’Ingénierie nucléaire.

- Par ailleurs, 4 personnes ont occupé un emploi depuis leur sortie de formation mais ne l'occupent plus à la date de l’enquête.

Le poste occupé était :

● dans tous les cas, en lien direct avec la formation suivie,

● un contrat à durée limitée (CDD, intérim...) pour tous,

● exercé auprès d’un employeur relevant du champ sanitaire et social pour tous les diplômés.

NB : l’analyse se concentre, par la suite, sur la situation d’emploi.

 Nombre d’employeurs

Les diplômés interrogés mentionnent un employeur unique dans l'ensemble des cas (96% pour l’ensemble de la filière paramédicale et celle de sage-femme).

 Quotité de travail

98% des diplômés interrogés exerçaient leur activité à temps plein (tous emplois confondus en cas d'employeurs multiples) soit 10 points de plus que pour l’ensemble des formations sanitaires. 2% (2 personnes) déclarent travailler à temps partiel, pour tous subi.

.

92%

8%

0%

91%

7%

2%

0%

En emploi (CDI, titulaire fonction publique, CDD, intérim, apprenti, contrat…)

En recherche d'emploi

De nouveau en formation

Autre

Formation Total Sanitaire

98%

0%

2%

88%

6%

5%

Temps plein Temps partiel(s) choisi(s) Temps partiel(s) subi(s)

2

(14)

14

 Salaire net mensuel perçu (primes incluses)

Tous les manipulateurs en électroradiologie médicale déclarent gagner plus de 1 200€ nets mensuels⁸ (contre 93% sur cette tranche pour l’ensemble des formations sanitaires).

Le salaire net mensuel moyen est de 1 690 €, supérieur de 95 € à la moyenne toutes formations sanitaires confondues (1 595 €).

 Adéquation Formation-Emploi

Concernant le poste occupé, tous les diplômés interrogés exerçaient le métier de manipulateur en électroradiologie médicale 12 mois après la fin de leur formation, soit le poste pour lequel ils ont été formés.

 Statut professionnel (emploi principal)

34% des diplômés interrogés étaient en emploi stable (contrat à durée indéterminée, titulaires ou stagiaires de la Fonction publique ou professions libérales) versus 47% pour l’ensemble des formations sanitaires. Tous étaient en CDI (contre 29% pour les formations sanitaires).

Par ailleurs, Il faut souligner qu’il n’existe pas en France d’exercice libéral du métier de manipulateur ERM. Ceux- ci ne peuvent en effet exercer leur activité que dans le cadre d’un établissement de santé ou dans un centre ou cabinet d’imagerie privé.

Pour 66% des diplômés, l'accès à l'emploi se fait par un CDD (avant un éventuel CDI, et/ou une stagiairisation). Ce statut est beaucoup plus fréquent parmi les diplômés interrogés que pour l’ensemble en activité sur le territoire (cf. chapitre III, 10%).

 Durée des contrats à durée déterminée (emploi principal) En cas de contrats à durée limitée (57 personnes

concernées), les manipulateurs en électroradiologie médicale se voient proposer majoritairement des contrats d'une durée de 1 à 6 mois (à 69%)

.

8La borne de 1.200 euros net correspond globalement à un SMIC net à temps complet (35H).

0%

11%

33%

27%

21%

8%

7%

13%

32%

28%

13%

8%

Moins de 1200 € 1200 à - de 1400 € 1400 à - de 1600€

1600 à - de 1800 € 1800 à - de 2200 € 2200 € et plus

66%

34%

0%

51%

29%

14%

4%

3%

0%

Salarié en CDD Salarié en CDI Titulaire ou stagiaire fonction publique Profession libérale

Salarié en intérim Autre

0%

69%

31%

0%

7%

59%

23%

11%

Moins d'1 mois 1 à moins de 6 mois 6 à moins de 12 mois 12 mois et plus

(15)

15

 Activité de l’établissement employeur (emploi principal) 12 mois après l’obtention du diplôme, 87% des manipulateurs en électroradiologie médicale exerçaient leur activité principale au sein établissement hospitalier ou relevant de la loi hospitalière (soit 29 points de plus que la moyenne de la filière sanitaire) et 7% au sein d’un cabinet libéral (contre 4%).

Ils travaillaient au sein d'un établissement public dans 54% des cas (58% pour l’ensemble de la filière sanitaire).

 Taille de l’établissement employeur (emploi principal)

55% des diplômés exerçaient leur activité au sein d’un établissement de 500 salariés ou plus qui est un taux très élevé comparativement à la filière sanitaire (38%).

Cette situation s'explique par le poids des établissements hospitaliers parmi les principaux employeurs des manipulateurs en électroradiologie médicale.

 Durée d’obtention de l’emploi (emploi principal)

56% des diplômés interrogés ont obtenu leur emploi 6 mois ou moins après leur sortie de formation ce qui est inférieur à la moyenne du secteur sanitaire (76%).

87%

7%

6%

Etablissement hospitalier ou relevant de la loi

hospitalière

Cabinet libéral

Autre activité

7%

23%

2%

12%

55%

Moins de 10 salariés 10 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 499 salariés 500 salariés et plus

0%

44%

12%

44%

4%

58%

14%

23%

A trouvé avant la fin de formation ou en poste avant

3 mois ou moins

3 à 6 mois

6 à 12 mois

(16)

16

 Modes d’obtention de l’emploi (emploi principal)

La candidature spontanée est le mode d’obtention de l’emploi le plus fréquemment cité (59% des personnes, contre 55% pour l’ensemble des formations sanitaires)⁹, devant le stage (41% contre 19%) et les annonces internet ou presse (15% contre 8%).

 Lieu de travail et comparaison avec le lieu de formation

74% des diplômés en région travaillaient en Auvergne-Rhône-Alpes, 24% dans une autre région et 2% à l'étranger (Suisse).

Ils sont près de deux sur trois à exercer leur activité dans le Rhône (27%), dans le Puy-de-Dôme (19%) ou en Isère (12%).

L'employeur et l'organisme de formation sont situés dans le même département pour 53% des manipulateurs en électroradiologie médicale.

Concernant les mobilités entre le département du lieu de formation et celui de travail (cf. carte page suivante), aucun flux interdépartemental de plus de 20 personnes n’est observé

Pour les personnes travaillant en Auvergne-Rhône- Alpes (63 personnes), 97% d'entre elles résidaient auparavant dans la région.

9À noter : une même personne peut actionner plusieurs modes afin de trouver un emploi, ce qui explique que le cumul des pourcentages dépasse 100%.

COMPARAISON DÉPARTEMENT DE FORMATION ET DÉPARTEMENT DE TRAVAIL Département de

formation

Même département

Autre département

de la région

Total région Hors région

Isère 25 34% 27% 61% 39%

Puy-de-Dôme 22 72% 19% 91% 9%

Rhône 38 56% 17% 73% 27%

TOTAL 85 53% 20% 74% 26%

59%

41%

15%

8%

5%

0%

55%

19%

8%

12%

18%

2%

3%

5%

1%

Candidatures spontanées Suite à un stage Autre annonce (internet,

presse…) Relations personnelles

Employeur précédent Annonce transmise par

l'école Agence d'intérim Annonce Pôle Emploi Autre moyen

Formation Total sanitaire

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17 MOBILITÉ ENTRE DÉPARTEMENTS DE FORMATION ET DE TRAVAIL

NB : aucun flux de mobilité de plus de 20 personnes n’est constaté entre département de formation et département d’emploi.

Enfin, parmi les 26% de diplômés formés en Auvergne-Rhône-Alpes et ayant été recrutés hors région (22 personnes) :

 Les principaux territoires d'insertion sont la Bourgogne-France-Comté (27%) et la Nouvelle-Aquitaine (22%).

 En ce qui concerne la population travaillant dans une autre région française, 48% résidaient auparavant en Auvergne-Rhône-Alpes.

 Les 2 personnes exerçant à l'étranger sont d'anciens résidents d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Avaient-ils occupé un autre emploi depuis leur sortie de formation ?

49% des diplômés (42 personnes), en emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme, avaient occupé un autre emploi depuis leur sortie de formation (contre 40% pour l’ensemble des formations sanitaires).

Le poste occupé était :

 pour 83% d’entre eux, identique en termes de fonction à celui occupé à 12 mois (part comparable à l’ensemble des formations sanitaires),

 un contrat à durée limitée (CDD, intérim…) dans 87% des cas versus 83%,

 exercé auprès d’un employeur diffèrent de l’actuel, mais relevant du champ sanitaire et social pour tous les diplômés (contre 90%).

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18

L’emploi parmi les Manipulateurs en

Électroradiologie Médicale en activité de la région

Source : INSEE recensements de la population 2015 et 2010 (au lieu de résidence), traitement Via Compétences Les données ci-dessous sont proposées pour une mise en perspective de la situation des diplômés interrogés avec celle des actifs en emploi en Auvergne-Rhône-Alpes (tous âges et toutes expériences professionnelles confondues). Elles reprennent les résultats du recensement de la population pour une PCS 433a : Techniciens médicaux. Néanmoins, ils sont à utiliser avec prudence car la PCS 433a couvre un périmètre plus large que les seuls manipulateurs ¹⁰.

10 704 actifs en emploi en 2015

-0,2% d’évolution annuelle moyenne entre 2010 et 2015 75% de femmes

22% de moins de 30 ans 29% de 50 ans et plus

100% de salariés 75% à temps plein

90% en emploi stable (CDI, titulaires ou stagiaires de la FP, professions libérales)

45% exercent dans un établissement relevant des activités hospitalières  16% exercent en laboratoires d’analyses médicales

Au sein du recensement, l'activité de l'employeur est appréciée au regard de la Nomenclature d’activité économique française (NAF), qui n'est pas comparable à celle utilisée dans le cadre de cette enquête (inspirée de la nomenclature des catégories d'établissements Finess).

Le périmètre des deux principaux employeurs des techniciens médicaux est, selon la NAF, le suivant :

86.10Z Activités hospitalières : activités d'hospitalisation de court ou long séjour, c'est-à-dire les activités médicales de diagnostic et de soins des établissements hospitaliers et des cliniques, publics ou privés, dans des établissements généraux (hôpitaux locaux, régionaux, universitaires, militaires, thermaux ou pénitentiaires) et des établissements spécialisés (hôpitaux psychiatriques et de désintoxication, maternités, sanatoriums spécialisés…).

86.90B : Laboratoires d'analyses médicales : activités des laboratoires d'analyses médicales (sang, urine, etc.) et services d'imagerie diagnostique sans interprétation.

10 Cette PCS regroupe, en plus des manipulateurs en électroradiologie médicale, les techniciens de biologie médicale, les laborantins, les radiologues non médecins et les techniciens de laboratoire en santé.

3

(19)

19

La satisfaction des diplômés vis-à-vis de la formation suivie

Cette série de questions est analysée quelle que soit la situation 12 mois après l'obtention du diplôme (en emploi, à nouveau en formation…).

 Opinion vis-à-vis de la formation suivie

La totalité des manipulateurs en électroradiologie médicale interrogés sont satisfaits ou très satisfaits de la formation les ayant préparés au diplôme. Ce pourcentage est égal à 96% pour l'ensemble des diplômés de formations sanitaires.

Les motifs de satisfaction évoqués sont notamment la qualité des cours théoriques, celle des formateurs ou du suivi, l'équilibre entre stages et cours théoriques, les apports des stages en termes de pratique professionnelle.

GLOSSAIRE

Bac ST2S-SMS : Bac technologique Sciences et Technologies de la Santé et du Social, a remplacé le Bac Sciences Médico-Sociales en 2007

ERM : Electroradiologie médicale

Formation partielle : cursus partiel suivi par des personnes titulaires de certains titres ou diplômes, ou s’inscrivant dans le cadre d’un parcours VAE

FP : Fonction Publique

Préparation : suivi d'une préparation au concours d’entrée en formation

0%

52%

48%

0%

3%

50%

46%

Pas satisfaisante Peu satisfaisante Satisfaisante Très satisfaisante

4

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DIRECTION DE PUBLICATION Anne BERGER,

Directrice de la Formation et de l’Apprentissage, Région Auvergne-Rhône-Alpes

AVEC L’APPUI DU COMITÉ DE SUIVI

Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale Auvergne-Rhône-Alpes

Pascal ARROS

Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes Christine MARTIN, Hélène BOREY

Région Auvergne-Rhône-Alpes

Nathalie GAY-VERNET, Dominique METRAT, Sylvia CERVERA, Geneviève ORIOL-BOCHATON, Corinne PELLEGRINO

Via Compétences

Anne SÉRANDON, Didier GALLO, Boris FRANÇOIS

RÉALISATION DE L’ÉTUDE Via Compétences

Anne SÉRANDON

COORDINATION DE L’ÉTUDE Via Compétences

Anne SÉRANDON Région Auvergne-Rhône-Alpes

Corinne PELLEGRINO

CARIF OREF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES État - Région - Partenaires Sociaux PRÉFET

DE LA RÉGION AUVERGNE- RHÔNE-ALPES

Crédits photo : Michel PERES - Région Auvergne-Rhône-Alpes ; 123 RF