Avec le concours financier de la Région Nouvelle-Aquitaine
Vincent Robert
Conseil en aménagement de salle et scénotechnie
APMAC 05 46 92 13 69
21 rue de l’abattoir
17100 SAINTES lieux-sceniques@apmac.asso.fr
Etude pour l’aménagement et l’équipement en son et lumière
NIORT – Théâtre Jean Richard – Avenue Saint-Jean d’Angély - 79200
Sommaire
Sommaire ...2
Présentation du service « Lieux scéniques » ... 3
Objet de la mission ... 3
Contenu de la mission ... 3
Limites de prestation ... 4
Analyse ... 5
Présentation ... 5
Destination ... 5
Analyse... 5
Les volumes : ... 5
Les accroches :... 6
Les réseaux courant fort/faible ... 6
Les équipements scéniques :... 6
Eclairage ... 6
Sonorisation ... 6
Conclusion ... 6
Préconisations ... 7
APMAC – 9 février 2021 Page 3 sur 7
Présentation du service « Lieux scéniques »
L’APMAC est missionnée par la Région Nouvelle-Aquitaine. Son service « Lieux scéniques » a en charge l’inventaire des salles de spectacles de la région et le conseil en aménagement de salles et scénotechnie auprès des maîtrises d’ouvrages publiques.
Il est notamment inclus dans ses missions que l’APMAC s’engage à « contribuer à la mise à niveau des lieux de diffusion avec la mise en place d'un conseil en scénographie chargé selon les cas de poser un diagnostic ou de contribuer au cahier des charges d'une remise à niveau ou d'une construction d'équipement ».
Afin de respecter cet engagement, le conseiller en scénographie intervient auprès de la maîtrise d'ouvrage pour veiller au respect des principes de fonctionnalité et d'usage d'un lieu scénique :
• Par un accompagnement dans les phases de réflexion et d'étude
• Dans la phase de programmation
• Par une aide à l'analyse et à la décision dans les phases de conception
• Par une analyse du fonctionnement de l'équipement en termes de matériel et de personnel
Notre rapport s’inscrit dans ce cadre d’accompagnement aux maîtres d’ouvrage pour l’amélioration de leur lieu de diffusion.
Objet de la mission
Nous avons été sollicités par Patrice Massé, directeur artistique des Ateliers du Baluchon, compagnie gestionnaire du théâtre Jean Richard pour un accompagnement dans l’équipement de matériels son et lumière et plus généralement une amélioration des conditions d’accueil et de travail pour l’accueil de compagnies professionnelles.
Contenu de la mission
La mission intègre une visite du lieu par Vincent ROBERT, conseiller en aménagement de salle et scénotechnie le 22 décembre 2020.
L’analyse conduira à un ensemble de propositions.
Ceci fait l’objet du présent rapport.
Limites de prestation
Notre mission d’accompagnement consiste à attirer l’attention de la maitrise d’ouvrage sur des points essentiels de l’aménagement du lieu devant accueillir des spectacles : accroches salle et scène, électricité, accueil du public, obscurcissement…
pour répondre aux différentes configurations d’utilisation annoncées. Toutefois le choix final et l’installation reviennent à la maîtrise d’ouvrage, à la maitrise d’œuvre et aux entreprises qu’elle aura retenues si nécessaire.
L’APMAC ne saurait être considérée comme une maîtrise d’œuvre ou comme un fournisseur
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Analyse Présentation
Le théâtre Jean Richard, aussi appelé Petit Théâtre Jean Richard, est une salle municipale confiée en gestion à l’association « Les ateliers du Baluchon ». Patrice Massé et Océane Claveau en assurent la codirection artistique et Sylvie Gass la direction administrative. Il n’y a pas de salarié permanent en charge de la technique.
Destination
Le lieu est principalement destiné à accueillir les ateliers de formation proposés par l’association mais propose également d’accueillir des artistes en résidence et présente une programmation des spectacles en fin de formation.
Analyse
L’établissement est classé ERP de 3ème catégorie (301 à 700 personnes) de type L pouvant accueillir 280 personnes. Une étude plus précise des usages de formation et d’accueil en résidence pourrait permettre de revoir à la baisse la jauge de l’établissement et supprimer le dégagement situé à cour de la scène. Il apparait notamment nécessaire de partir du procès-verbal de la commission de sécurité. Cette étude devra prendre en compte les attentes de la maitrise d’ouvrage (Ville de Niort) en ce qui concerne l’identité souhaitée de l’établissement. Une activité « théâtre » régulière pourra entrainer des aménagements nécessaires pour l’accueil du public.
Les volumes :
La salle est de dimension convenable au vu des usages. Cependant pour améliorer le rapport scène-salle (courbe de visibilité) et la polyvalence de la salle entre formation, accueil en résidence et accueil du public nous préconisons l’équipement d’un gradin télescopique avec un plateau régie en sa partie haute. La définition de sa capacité d’accueil dépendra notamment de l’étude susmentionnée. Le gradin viendra en butée de l’ancienne cabine de projection occupée par les bureaux de l’association. Une démolition du gradinage maçonné pourrait être envisagée. L’espace alors libéré augmenterait la capacité de rangement dans la salle.
En revanche l’espace scénique est trop contraint et n’offre pas d’espaces servants satisfaisants. Nous préconisons de déposer l’escalier à jardin et d’avancer le nez de scène dans l’alignement de l’issue de secours tout en annulant le passage à cour (voir ci- dessus). Nous augmenterons ainsi la profondeur de scène d’environ un mètre.
Les rangements sont insuffisants. L’espace vide sanitaire sous le gradinage maçonné est impropre au stockage et inaccessible. Le stockage sous la scène est proscrit. Il apparait donc nécessaire d’aménager un espace en extérieur dans la limite de propriété entre les deux sorties de secours. Un espace de vingt mètres carrés serait un plus appréciable.
La régie aujourd’hui inconfortable trouvera sa place dans la partie haute du gradin.
Un plateau ouvert sur la largeur du gradin et d’une profondeur de deux mètres offrira un espace suffisant pour ranger les organes de commande (jeu d’orgue, console son…) et permettre aux régisseurs d’avoir une bonne vue et une bonne écoute des spectacles.
Les accroches :
Actuellement, elles ne permettent pas les changements et réglages réguliers inhérents à l’activité.
Nous préconisons l’étude d’accroches mobiles sur scène et en salle. Un diagnostic structure fixera les limites du bâtiment (charpente) à reprendre de nouvelles charges.
Dans le cas d’une impossibilité de reprise de charge par la charpente une pose en applique de potences avec moteurs pour suspendre l’accroche est à envisager. Prévoir au minimum une accroche en salle et quatre sur scène.
Les accroches mobiles permettent un gain sensible de rapidité et de sécurité des intervenants. Toutefois il reste nécessaire de prévoir un moyen de travail en hauteur pour le réglage des différents appareillages (projecteurs, décors, draperies). Un échafaudage semble trop lourd à déplacer entre la salle et la scène. Nous recommandons l’usage d’escabeau aluminium avec plateforme de travail (hauteur à définir selon la hauteur des accroches : cinq mètres minimum).
Les réseaux courant fort/faible
Dans la perspective d’améliorer les conditions de travail et d’accueil des équipes artistiques, nous devons réviser l’ensemble des réseaux scéniques. Un diagnostic électrique nous renseignera sur les réseaux existants et à améliorer. Nous serons notamment vigilants à la liaison technique (dmx, ethernet, modulation) entre la régie (en haut du gradin) et la scène. De plus chaque accroche sera desservie par un multipaire de 6 lignes femelles (P+N+T). Les embouts males (P+N+T) seront en attente dans le local électrique en fond de scène. Ces multipaires seront suffisamment longs pour permettre la mobilité des accroches ou idéalement montés sur enrouleurs à ressort.
Les équipements scéniques :
Nous insistons sur la priorité de l’infrastructure avant de penser aux équipements mobiles considérant que tout manque de matériel d’éclairage ou de sonorisation peut assez aisément être compensé par du prêt ou de la location. Cependant pour répondre à la demande de l’usager nous attirons l’attention sur quelques points.
Eclairage
Dans le cadre d’une campagne d’investissement il est indispensable de s’orienter vers des projecteurs led pour s’assurer d’une relative pérennité. Nous privilégierons des appareils de théâtre dotés d’une optique réglable (Plan convexe, Fresnel ou à découpe).
Deux options sont aujourd’hui proposées par les fabricants ; dalle led monochrome blanche ou multi couleur. La dalle monochrome blanc (3200°K) a notre faveur pour des raisons de compatibilité avec les appareils existants.
Sonorisation
Le matériel existant semble convenir aux usages. Un éventuel renouvellement permettrait tout en améliorant la qualité du rendu acoustique de trouver des appareils plus compacts.
Conclusion
L’ensemble des préconisations intervient dans une réflexion globale pour l’évolution des conditions de travail et d’accueil. Les échanges avec la maitrise d’ouvrage
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Préconisations
Les installations et raccordements devront être faits dans les règles de l’art.
Documents Techniques Unifiés.
L’entrepreneur, pour la réalisation de ses ouvrages, est tenu au respect et à l’application du ou des D.T.U. correspondants à sa spécialité, ainsi que les règles et justifications par le calcul de la sécurité des constructions.
L’entrepreneur, pour la réalisation de ses ouvrages, doit avoir la connaissance des D.T.U. applicables par les autres corps d’état.
Normes générales et particulières
Les matières, matériaux et ouvrages doivent être au minimum conformes aux prescriptions des Normes Françaises suivantes, éditées par AFNOR.
Normes générales
Les normes NF générales applicables sont entre autres : - NF A - Métallurgie
- NF B - Bois et dérivés, Produits de carrières - NF C - Electricité
- NF P - Bâtiment, Génie Civil
- NF S - Acoustique, Protection et Sécurité - NF X - Normes fondamentales et générales - NF Z - Traitement de l’information.
Normes particulières
- Norme C.15.100 et additif installations électriques - Norme C 91/100
- Prescriptions TDF
Mémento - Recommandations d’organismes professionnels - Autres publications
Les spécifications des organismes professionnels seront suivies par l’entrepreneur, tant pour la qualité des matériaux, que pour les mises en œuvre.
La réalisation des ouvrages est astreinte au respect des textes législatifs, administratifs, réglementaires, techniques et technologiques en vigueur, ainsi qu’aux règles de l’art. Ils sont pour l’essentiel recueillis au Journal Officiel, au R.E.E.F. et aux Cahiers Techniques, édités par le C.S.T.B. Ces textes sont ceux publiés à la date de l’établissement de l’offre de l’entrepreneur.
