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Article pp.193-199 du Vol.3 n°3 (2013)

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ARTICLE SPÉCIAL /SPECIAL ARTICLE

Le concours de praticien hospitalier en médecine d ’ urgence : mode d ’ emploi

The competitive examination to become a hospital practitioner in emergency medicine:

instructions for use

L.-M. Joly · P. Carli · J.L. Ducassé · M. Giroud · B. Nemitz · J. Schmidt

Reçu le 6 mars 2013 ; accepté le 15 mars 2013

© SFMU et Springer-Verlag France 2013

Chaque année, le Centre national de gestion (CNG) des car- rières des praticiens hospitaliers (PH) organise un concours national donnant lieu à une liste d’aptitude unique, établie par discipline, par spécialité et par type d’épreuve. La méde- cine d’urgence est une des spécialités concernées. Les moda- lités de ce concours sont fixées par le Code de santé publique (art. R 6162) et toutes les informations administratives le concernant figurent dans la rubrique « Concours et exa- mens » du site Web du CNG (http://www.cng.sante.fr). Il ouvre aux lauréats la possibilité de candidater sur les postes de PH vacants dans les établissements publics de santé. Les Annales françaises de médecine d’urgence(AFMU) présen- tent ici un « mode d’emploi » de ce concours. Il a pour but d’expliquer aux candidats et aux jurys potentiels l’organisa- tion, le déroulement de ce concours et surtout ce que le jury attend d’eux au cours des épreuves.

Ce « mode d’emploi » a été réalisé par :

Luc-Marie Joly (président du jury du concours de PH de médecine d’urgence en 2011) et présenté en association avec :

– Pierre Carli, président du Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH) et président de l’inter-sous- section médecine d’urgence du Conseil national des universités (CNU) en 2013 ;

– Jean-Louis Ducassé, président du Collège français de médecine d’urgence (CFMU) ;

– Marc Giroud, président de Samu–Urgences de France (SUdF) ;

– Bernard Nemitz, président du Collège national des uni- versitaires de médecine d’urgence (CNUMU) ; – Jeannot Schmidt, président de la Société française de

médecine d’urgence (SFMU).

Statut de praticien hospitalier

Le statut de PH des établissements publics de santé est l’aboutissement logique pour les médecins qui ont choisi une carrière hospitalière. Il doit être offert dans chaque spé- cialité à un contingent de médecins possédant, outre les diplômes nécessaires à la pratique de leur spécialité, une certaine maturité dans l’exercice de leur métier et un enga- gement dans l’esprit du service public. Ces médecins sont appelés à former dans leur service, et dans leur hôpital, un

« noyau dur » de PH sur lequel repose l’organisation pérenne des services. À ce titre, ils doivent pouvoir faire état d’une maîtrise assurée de leur spécialité, et disposer de temps extraclinique pour s’impliquer dans des activités organisa- tionnelles, dans des activités d’encadrement et de formation, et dans des activités de recherche pour ceux qui le souhai- tent. Ce statut implique, de la part du praticien, un projet de

L.-M. Joly (*) Service des urgences,

CHU de Rouen, rue de Germont, F-676031 Rouen cedex, France e-mail : Luc-Marie.Joly@chu-rouen.fr

P. Carli

Samu 75 et département danesthésie-réanimation,

hôpital Necker-Enfants malades, Assistance publique-hôpitaux de Paris (APHP), Université Paris Descartes, Paris, France J.L. Ducassé

Samu 31, Pôle de médecine durgence, CHU Purpan, Toulouse, France M. Giroud

Service Samu-Smur, hôpital René Dubos, Cergy-Pontoise, France B. Nemitz

Université de Picardie Jules Verne,

service de médecine d’urgence, CHU d’Amiens, place Victor-Pauchet, F-80054 Amiens cedex 01, France J. Schmidt

Pôle Samu-Smur-Urgences, hôpital Gabriel Montpied, Université Clermont-Ferrand 1, Clermont-Ferrand, France DOI 10.1007/s13341-013-0305-2

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stabilité professionnelle dans un établissement donné, au moins de l’ordre de quelques années.

Spécificités de la spécialité de médecine d’urgence

C’est une spécialité reconnue par le CNG comme une spé- cialité à part entière (code M77) pour laquelle le recrutement des PH est organisé de la même façon que pour les autres spécialités médicochirurgicales. Les praticiens qui souhai- tent postuler au concours de PH en médecine d’urgence doi- vent être inscrits à l’Ordre et posséder un diplôme de quali- fication en médecine d’urgence (capacité d’aide médicale urgente [CAMU], capacité de médecine d’urgence [CMU], ou diplôme d’enseignement spécialisé complémentaire de médecine d’urgence [DESC MU]). Pour les médecins ayant fait leurs études à l’étranger, une reconnaissance de leur diplôme par l’Ordre est nécessaire.

Cette spécialité n’est cependant pas reconnue par le conseil de l’Ordre des médecins du fait de l’absence de diplôme qualifiant. La création attendue du diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine d’urgence amènerait de facto la reconnaissance de la spécialité, au bénéfice de tous les praticiens urgentistes qui la pratiquent au quotidien.

La spécialité existe au plan universitaire avec des profes- seurs ou des maîtres de conférence de médecine d’urgence (PU-PH ou MCU-PH) [1]. Il n’y a cependant pas de sous- section de médecine d’urgence du CNU, mais un jury d’inter-sous-section composé pour un tiers d’anesthésistes- réanimateurs (sous-section 48-01), pour un tiers de réanima- teurs médicaux (sous-section 48-02) et pour un tiers de thé- rapeutes (sous-section 48-04) [1].

Organisation générale du concours

Le concours de PH a lieu chaque année, entre janvier et mars, avec un échelonnement des différentes spécialités.

Pour la médecine d’urgence, les auditions s’étalent sur près d’une semaine, étant donné l’importance du nombre de can- didats. Elles ont lieu à l’espace Jean-Monnet-de-Rungis, au sud de Paris. La présence physique du candidat est impéra- tive. La durée de l’audition pour chaque candidat est de 30 minutes ou une heure selon le type de concours.

L’inscription a lieu au mois de juin de l’année précédente (qui définie le concours) auprès du CNG. Le candidat doit constituer un dossier décrivant son parcours professionnel (cf. infra). Pour toutes les questions concernant ce dossier, il faut se référer au site Internet du CNG sur lequel se trou- vent les formulaires d’inscription et les modalités pratiques de déroulement des épreuves (http://www.cng.sante.fr/- Concours-et-examens-.html).

Les résultats sont publiés au Journal officiel au mois d’avril de l’année en cours. Les candidats sont alors inscrits sur une liste d’aptitude à la fonction de PH : ils peuvent ensuite candidater sur les postes disponibles proposés par les établissements publics. Deux tours de recrutement sont organisés chaque année en avril et en octobre : les postes vacants sont publiés sur le site Internet du CNG, sous la responsabilité de chaque Agence régionale de santé, établis- sement par établissement.

Les candidatures sont soumises à l’avis des chefs de structures internes concernés, du chef de pôle, du président de la commission médicale d’établissement et du directeur de l’établissement. L’avis du chef de pôle est prépondérant.

En pratique, si un candidat local inscrit sur la liste d’aptitude a déjà été pressenti en interne pour occuper le poste, les chances d’un candidat extérieur concurrent sont faibles.

L’établissement peut aussi choisir de ne retenir aucune des candidatures et de laisser le poste non pourvu.

Dossier et grilles de notation

Le candidat doit remplir un dossier exposant son curriculum vitae. Ce dossier comprend deux parties principales :

« Titres et travaux », décrivant les postes statutaires déjà occupés, les diplômes obtenus en rapport avec la spécia- lité et les publications éventuelles ;

« Services rendus », décrivant l’ancienneté dans la spécia- lité de médecine d’urgence, la charge de travail clinique effectué (y compris les gardes) et une description des mis- sions et activités institutionnelles ou de formation qui ont été confiées au praticien.

Le dossier est transmis par avance au jury qui en prend connaissance et qui le note. Le jury s’appuie pour cela sur des grilles de notation. Depuis 2012, des propositions de grilles consensuelles ont été validées par le conseil d’admi- nistration de la SFMU. Elles définissent et pondèrent les cri- tères choisis par la spécialité pour définir le niveau de connaissance et de maturité professionnelle des PH en méde- cine d’urgence (Annexes A, B). Elles permettent d’homogé- néiser les critères de recrutement des PH d’une année sur l’autre. Ces grilles sont rendues publiques par la présente publication dans lesAFMU, organe officiel d’expression de la SFMU. Ces grilles sont proposées au jury qui reste sou- verain et libre de les modifier ; les grandes lignes en resteront néanmoins préservées. Il ne s’agit donc pas des grilles offi- cielles du concours, que seul le jury annuel est habilité à définir, mais d’un consensus des professionnels de notre spécialité.

Une lettre de recommandation du chef de service et/ou du chef de pôle peut figurer dans le dossier. Elle n’est pas obli- gatoire, mais elle témoigne de l’intérêt que l’on porte au

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candidat et à sa carrière. Elle est le plus souvent assortie de la promesse du recrutement sur un poste de PH dans l’établissement.

Le jury

Le jury est composé par le CNG, par tirage au sort de PH et de médecins à valence universitaire (PU-PH ou MCU-PH de la spécialité). La répartition est à parts égales entre les PH et les universitaires. Néanmoins, pour les raisons exposées dans l’introduction, une partie des PH et des universitaires appelés au jury de médecine d’urgence est issue des spécia- lités anesthésie-réanimation et réanimation médicale. Suite à une démarche en 2012 du Collège national des enseignants de médecine d’urgence, les universitaires appelés au jury de médecine d’urgence seront prioritairement recrutés parmi les membres du Collège dont la pratique médicale et les respon- sabilités d’enseignement sont directement en rapport avec la médecine d’urgence.

Chaque PH en médecine d’urgence est susceptible d’être tiré au sort pour participer au jury. Chacun doit répondre positivement à cet appel qui constitue non seulement une obligation statutaire mais aussi un devoir déontologique vis-à-vis de nos plus jeunes collègues. Cette participation au jury est un acte important, car il implique à la fois l’avenir professionnel des candidats qui seront sélectionnés ou ajour- nés et concourt directement à la structuration de notre spécialité.

Pour le concours 2011, le jury était constitué de 32 mem- bres. Il a été subdivisé en huit groupes de quatre sous-jurys, chacun d’eux recevant entre huit et neuf candidats par jour, du lundi au jeudi pendant la semaine des auditions. Le jury élit en son sein un président qui est l’interlocuteur privilégié pour le CNG. Le président organise avec les membres du jury la validation des grilles de notation et la production des sujets d’examen pour le concours de type II. Il s’assure d’une homogénéité de travail des différents sous-jurys afin d’assurer une équité de traitement des candidats. Il veille au strict respect du règlement avec le bureau des examens de façon à éviter toute forme de recours contentieux. C’est à lui qu’il reviendra de signer le procès-verbal final des résultats du concours.

Déroulement des épreuves

Il existe deux types d’épreuves (Tableau 1).

Concours de type I

Il s’adresse aux praticiens pouvant justifier d’une activité en médecine d’urgence supérieure à deux ans. La date qui

fait foi pour le démarrage de ces deux années est celle de l’obtention du diplôme qualifiant en médecine d’urgence (CAMU, CMU ou DESC MU). Il repose sur les éléments exposés par le candidat dans son dossier qui sont notés par le jury sur 200 points et sur un entretien. L’entretien dure 30 minutes : il commence par quelques questions éventuelles pour clarifier le dossier présenté par le candidat et va ensuite porter essentiellement sur le projet professionnel du candi- dat. Une grille sur 100 points permet au jury d’attribuer une note au candidat (Annexes A, B).

Dans l’état actuel de l’équipement du centre des concours, le rétroprojecteur reste la norme : les diapositives doivent être imprimées sur des transparents. Des vidéoprojecteurs devraient néanmoins arriver un jour, et il faut donc se rensei- gner chaque année. Un diaporama récapitulant l’ensemble de votre dossier que le jury a déjà vu est à proscrire. L’idéal est une présentation du projet professionnel s’appuyant sur une dizaine de diapositives synthétiques. Le jury apprécie que le candidat puisse faire état d’une connaissance du tissu sanitaire de sa région et d’une description minimale de son hôpital.

Une carte permet de contextualiser le projet. La présentation ne doit pas durer plus de 10–15 minutes, laissant la place à une discussion ouverte entre le jury et le candidat. Le concours de type I est noté sur 300 points (Tableau 1). La barre de succès est fixée à 150 points, sauf décision du jury.

Concours de type II

Il s’adresse aux praticiens ne pouvant justifier d’une expé- rience de deux ans en médecine d’urgence. Il comprend, en plus des épreuves du concours de type I, une épreuve sur un cas clinique notée sur 200 points. Les cas cliniques ont été

Tableau 1 Barème de notation.

Type du concours

I II

Prérequis CAMU, CMU, DESC MU

Ancienneté en médecine durgence

Plus de 2 ans Moins de 2 ans

Services rendusa 100 points 100 points Titres et travauxa 100 points 100 points Entretien (30 minutes) 100 points 100 points Cas clinique ou question

(30 minutes)

200 points

Total notation 300 points 500 points

« Barre » 150 points 250 points

CAMU : capacité daide médicale urgente ; CMU : capacité de médecine durgence ; DESC MU : diplôme denseignement spécialisé complémentaire de médecine durgence.

aVoir les propositions de grilles en Annexes A, B.

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préparés par le jury. L’un d’entre eux est soumis au candidat lors de son arrivée au centre des concours : il dispose alors de 30 minutes pour le préparer dans une salle adjacente. Le candidat se présente ensuite devant le jury pendant une heure qui sera partagée en 30 minutes d’entretien (comme pour le concours de type I) et 30 minutes de réponses aux ques- tions du cas clinique. Le concours de type II est noté sur 500 points (Tableau 1), la barre est fixée à 250 points, sauf décision du jury.

Le concours de PH s’apparente donc en pratique plus à un examen qu’à un concours classant tel que l’ECN. Il n’y a pas de quota imposé pour le nombre de médecins inscrits sur la liste d’aptitude. Le taux de succès du concours de PH est élevé, celui des trois dernières années selon le type de concours est présenté dans le Tableau 2.

Il y a cependant des échecs, souvent très mal vécus par les candidats. Le plus souvent, ils sont dus à une mauvaise compréhension du concours et de sa finalité. Les conseils qui suivent permettent d’éviter les erreurs le plus souvent classiques.

Quelques conseils :

avoir le bon profil : le but du concours est de sélectionner des praticiens expérimentés, qui ont acquis des connais- sances, une expérience de terrain et un certain degré de maturité dans la spécialité. En conséquence :

– les plus jeunes praticiens, tout juste diplômés, risquent d’avoir un dossier trop léger. Une présentation ulté- rieure, alors qu’ils ont acquis de l’expérience, est plus adaptée ;

– les praticiens plus âgés doivent non seulement justifier d’une activité clinique en rapport avec leur ancienneté mais aussi d’une implication dans la vie et le fonction- nement du service ;

avoir un dossier bien préparé : la qualité du dossier mais aussi la présentation (reliée, dactylographié et claire) avec un plan logique et une sélection des documents impres- sionne favorablement le jury. La répétition inutile du cur- riculum vitae au contraire peut agacer…Toutes les pièces présentées doivent être authentiques, une rature ou une modification peut faire suspecter un « faux » avec toutes les conséquences légales et administratives qui en découlent…;

bien défendre son dossier à l’oral : la clarté et la qualité de la présentation orale sont importantes. L’attitude du can- didat, sa tenue, sa ponctualité participent à l’image posi- tive qu’il donne de lui et de sa carrière. Elles doivent être en accord avec ce que l’on est en droit d’attendre d’un médecin hospitalier titulaire quelle que soit l’excellence des titres et travaux…;

enfin, il est judicieux d’avoir préparé et répété la présen- tation orale dans son service, avec des praticiens qui ont déjà passé ce concours.

Conclusion

Le concours de PH de médecine d’urgence n’est pas une formalité. C’est une épreuve exigeante, mais elle est pour aujourd’hui comme pour demain le garant de la reconnais- sance de la médecine d’urgence comme une spécialité hos- pitalière à part entière.

Références

1. Riou B, Bollaert PE, Carli P, et al (2012) Critères de mise sur la liste daptitude aux fonctions de maître de conférences (MCU) et de professeur des universités (PU) en médecine durgence. Ann Fr Med Urg 2:536

2. Nemitz B, Carli P, Carpentier F, et al (2012) Référentiel métier compétences pour la spécialité de médecine durgence. Ann Fr Med Urg 2:13946

Tableau 2 Taux de succès au concours de PH.

Année

2012 2011 2010

Concours type I

Inscrits 256 309 306

Absents 2 3 8

Reçus 84 % 96 % 92 %

Concours type II

Inscrits 93 86 81

Absents 5 2 5

Reçus 63 % 77 % 75 %

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Annexe A. Proposition de grilles pour l

évaluation des

titres

et

travaux

et de

services rendus

Concours national des praticiens hospitaliers (PH). Jury demédecine durgence(M77) Grille dévaluation destitresettravaux/100 points

Points Candidat

Titres:(ne compter que le poste qui rapporte le plus de points) Vacataire temps plein, praticien associé, praticien attaché PH contractuel, PH provisoire, assistant des hôpitaux Si lun des postes précédents a été pris en CHU Chef de clinique-assistant

Autres(à discuter par le jury)

30 maximum 10

20 +5 30 5 Diplômes, certificats, titres ou équivalents :(les diplômes nationaux CAMU, CMU ou DESC MU sont des prérequis et ne rapportent donc pas de points)

autre DESC

Diplôme duniversité ou interuniversitaire en rapport avec lurgence

Capacité

Master 1

Master 2

Thèse duniversité

Autres diplômes sans rapport avec lurgence(à discuter par le jury)

40 maximum 5

5/DU (max 10) 10

20 30 40 5 max Travaux :(à discuter par le jury)

Communication orale/poster, congrès national/international (1erou 2eauteur)/si primé

30 maximum 2/5

Publication en anglais Pubmed (1erou 2eauteur) ou (> 2eauteur) 10/5

Publication en français Pubmed (1erou 2eauteur) ou (> 2eauteur) 5/2

1erauteur dun chapitre dans un ouvrage reconnu de bon niveau pédagogique 5

Conférencier congrès national/international 5

Investigateur étude multicentrique(sur justificatifinscrit dans la liste des investigateurs si étude publiée, ou justificatif des inclusions signé par linvestigateur principal si étude en cours

4/étude (max 12)

Titulaire dun projet hospitalier de recherche clinique ou dun autre appel doffres de recherche, lauréat dune bourse

10

Concours national des praticiens hospitaliers (PH). Jury demédecine durgence(M77) Grille dévaluation desservices rendus/100 points

Points Candidat

Activité hospitalièreoulibéraleen

Service des urgences

Samu (régulation médicale), Smur

Soins intensifs/réanimation (ne prendre en compte que 2 ans maximum) [si temps partiel : au prorata]

< 2 ans 24 ans 48 ans

> 8 ans

/60 maximum 0

5 25 30

Nombre total degardes(sur justificatif) < 100

100200

> 200

0 10 20 Missions internes à la structure durgence (planning, liste de garde,

responsable des protocoles, correspondant dune sous-commission de la CME, etc.)[à discuter par le jury et toujours sur justificatif]

1 mission

> 1

5 10 Activités institutionnellesetfonctions représentatives(CME, bureau

de pôle, membre dune sous-commission de la CME)[à discuter par le jury et sur justificatif]

Missions humanitaires

/15 maximum 10

5

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Concours national des praticiens hospitaliers (PH). Jury demédecine durgence(M77) Grille dévaluation desservices rendus/100 points

Points Candidat

Activités de formations(données par limpétrant)

Cours aux infirmières diplômées dÉtat

Cours au centre denseignement des soins durgence (CESU)

Cours, travaux pratiques ou dirigés à la faculté de médecine Si investissement pédagogique > 25 heures au total(sur justificatif de la faculté)

/15 maximum 2

4 5 +5

Inscrit à laSFMU> 2 ans > 4 ans 2/5

Présentation du dossier :dossier relié, classification correcte des documents (sommaire, synthèse), facilité de lecture

5

CME (commission médicale détablissement) ; le CLIN (comité de lutte contre les infections nosocomiales), le CLAN (comité de liai- son en alimentation et nutrition), le CLUD (comité de lutte contre la douleur), etc. sont des sous-commissions de la CME.

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Annexe B. Proposition de grille pour L

’épreuve d’entretien oral/100 Concours de praticien hospitalier en médecine d’urgence

1° Activité professionnelle

Exposé du candidat, dune durée de 15 minutes (avec ou sans transparents), suivi de questions pour faire préciser certains points.

Évaluation de :

son activité professionnelle antérieure

ses motivations pour la médecine durgence

ses centres dintérêt en médecine durgence

son projet professionnel

2° Cerner le bagage scientifique et professionnel du candidat Poser une question sur les thèmes suivants :

Information scientifique (comment la chercher, où la chercher : congrès, séminaires) critères de jugement de sa qualité ? (Conférences de consensus, conférences dexperts, recommandations de pratique clinique ?)

Formation et recherche : comment gérer sa formation continue ? Comment participer à la recherche clinique, en CHU et hors CHU ?

Information médicale : dossier patient, avantages et limites de linformatique (secret médical, sécurité)

Protocoles médicaux et procédures de service. Modalités de réalisation. Critères délaboration et appropriation ?

Démarche qualité (comment ? avec qui ? objectifs ?)

Démarche daccréditation

Mission : comment connaître sa mission ? Comment résoudre les injonctions contradictoires (en fonction de principes)

Éthique : principes déontologiques appliqués à la médecine durgence (solidarité active, équité, engagement envers le patient sans conflit dintérêt, non-discrimination à laccès aux soins, libre choix, critères de limitation des soins ou darrêt des soins)

Informations au patient, à sa famille, à des personnes extérieures (sur les soins, sur les gestes invasifs, sur les soins à la sortie, sur la décision de non-hospitalisation)

Informations aux autres médecins prenant en charge le même patient (le spécialiste)

Gestion des flux (adultes, enfants, rôle de linfirmière daccueil et dorientation)

Régulation médicale : principes de la régulation médicale et de lorientation des malades au Samu et aux urgences 3° Capacités à travailler en équipe

Orienter la discussion sur un des points suivants

Vision des relations avec léquipe médicale, avec léquipe paramédicale de leur service

Vision des relations avec les autres spécialistes hospitaliers (prise en charge pluridisciplinaire)

Vision des relations au sein de la médecine durgence entre les différentes structures (service des urgences, Samu, Smur)

Vision des relations de la structure durgence avec les partenaires extrahospitaliers : pompiers, médecins généralistes et spécialistes libéraux, établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), service dhospitalisation à domicile (HAD), ambulanciers

Organisation de la continuité et de la permanence des soins durgence, équipe de garde

Place des réunions de service (régulières ou événementielles)

Attitude face à un conflit (comment le résoudre ?)

4° Connaissance de son hôpital et du tissu sanitaire régional

Connaissance des données dactivités de son service, de son hôpital

Connaissance du tissu hospitalier régional et de ses problèmes. Présenter une carte.

Prendre en compte tout au long de cet entretien la qualité dexpression, la clarté des propos, la justesse du raisonnement et les qualités de communication du candidat.

Prendre en compte lengagement professionnel du candidat, les valeurs morales portées par son discours et son humanité au service du patient.

Le jury peut choisir dinterroger le candidat sur une ou plusieurs questions de cette grille. Il reste libre den formuler dautres.

Références

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