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CHRONOLOGIE

Le cours de Technologie sur :www.technologie.ift.fr

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La fonction d'usage d'une voiture est de transporter une ou plusieurs personnes d'un endroit à un autre, sur de longues distances. La ligne de la voiture, son allure, sa couleur, son équipement, ne change en rien sa fonction d'usage. Pourtant il existe plusieurs marque de voitures et chaque marque possède plusieurs modèles.

01. Cugnot fait avancer son Fardier à vapeur à 4 km/h. En quelle année ?

02. Qui réalise la première automobile à 4 roues ? En quelle année ?

03. Vers quelle période réussit-on à remplacer les roues à rayons cerclées de fer par des roues à

rayons ou des jantes en tôle ?

04. Quels sont, aujourd'hui, les problèmes qu’étudient les constructeurs et les ingénieurs ?

05. Recopie et complète le tableau ci-dessous :

Place n° : ...

CHRONOLOGIE D’OBJETS QUESTIONS

Technologie

A l'issue de cette activité, tu devras être capable de :

Classer chronologiquement des objets ayant la même fonction d’usage.

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1889-1904

1905-1918

1919-1935

1936-1949

1950-1980

Peugeot : Des origines à 1980...

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6 planches

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CHRONOLOGIE

Source : Service éducatif et culturel des musées de Mulhouse.

CHRONOLOGIE D’OBJETS DOCUMENT RESSOURCE (1/4)

Technologie

A l'issue de cette activité, tu devras être capable de :

Classer chronologiquement des objets ayant la même fonction d’usage.

Les grandes dates de l’histoire automobile

Le terme automobile, issu d'une racine grecque (par soi-même) et latine (mobilis, mobile), apparaît vers 1861. Il désigne alors les nouvelles voitures sans chevaux.

D'abord adjectif qualifiant tout véhicule propulsé par un moteur (voiture mais aussi bateau) le mot désigne, à partir de 1890, l'ensemble des engins à moteurs, sur roues, qui se déplacent sur terre.

Le XIX^e siècle permet à l'homme de réaliser un vieux rêve, se déplacer plus vite et plus loin. Si le chemin de fer demeure un moyen de transport collectif, l'automobile apparaît rapidement comme un mode individuel ou familial. L'homme peut se déplacer, s'arrêter, repartir à sa guise. En un peu plus de 100 ans, les ingénieurs, constructeurs feront preuve de patience, imagination, créativité et génie. Passer de la Jacquot à vapeur (voir l’illustration 01) aux bolides actuels : une histoire passionnante.

Les pionniers ont tenté de nombreux essais pour des résultats variables 1769 : Cugnot fait avancer son Fardier à vapeur à 4 km/h (voir

l’illustration 02). Joseph Cugnot termine son deuxième fardier, un chariot mû par la vapeur. Le premier, qu’il avait conçu quelques années plus tôt, avait été présenté à un officier suisse et pouvait fonctionner environ quinze minutes avant que la pression devienne insuffisante. Même si cet essai n’avait pas obtenu le résultat escompté, on chargea Cugnot de construire un nouveau

modèle. L’inventeur ne se fit pas prier. C’est ainsi qu’il présente une nouvelle fois le fruit de son travail.

Malheureusement, le chariot est beaucoup trop instable et fonce tout droit dans un mur. Malgré tout, ce véhicule apparaîtra plus tard comme la toute première automobile de l’Histoire.

1860 : Lenoir dépose le brevet d'un moteur fonctionnant au gaz d'éclairage.

1862 : Beau de Rochas publie un mémoire sur le cycle à 4 temps : admission, compression, détente, échappement.

1876 : L'allemand Nikolaus Otto présente un prototype de moteur 4 temps.

1886 : Karl Benz construit un tricycle à pétrole et Gotlieb Daimler réalise une automobile à 4 roues. Installant un moteur à explosion sur un tricycle en le munissant d’une boîte de vitesse et d’un différentiel, Carl Benz construit ce qui est considéré comme la première automobile. Certes, des engins motorisés avaient déjà été construits, tel le fardier à vapeur de Joseph Cugnot, mais le tricycle de Carl Benz est la première automobile aboutie qui va pouvoir engendrer une commercialisation et une production industrielle. Rapidement d’ailleurs, l’automobile se développera et donnera naissance à de nombreuses marques et modèles. Quant à Carl Benz, il va devenir le chef d’une entreprise fleurissante qui, au fil des fusions, se perpétue aujourd’hui sous le nom de DaimlerChrysler.

1888 : Louise Sarrazin représente Daimler en France et vend sous licence des moteurs de la firme allemande. Elle épouse E. Levassor, lui-même associé de Panhard et inaugure ainsi une coopération industrielle transfrontalière.

Illustration 02 Illustration 01

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Principales dates Les débuts de l'automobile

a. De la naissance à 1893

Les premiers constructeurs incorporent tant bien que mal un moteur à vapeur, (De Dion-Bouton-Trepardoux, Amedée Bollée et Serpollet) ou à essence (en France : Panhard et Levassor, Peugeot, en Allemagne : Daimler, Benz) sur un véhicule qui ressemble à une charrette et pas encore à une automobile. Peugeot par exemple était fabricant de cycles et utilise son expérience dans ce domaine pour l'appliquer aux premiers véhicules.

b. 1893-1918 : L'automobile prend des formes originales, particulières

Des ingénieurs de génie, des artisans habiles réussissent à :

- concevoir un habitacle plus spacieux, plus agréable en protégeant conducteur et passagers des intempéries : toit rigide ou décapotable, pavillon, pare-brise apparaissent.

- remplacer les roues à rayons cerclées de fer par des roues à rayons ou des jantes en tôle (voir les véhicules Benz

"vélo" 1898, Peugeot type 8 de 1893 dans la collection).

- augmenter la puissance des moteurs

La forge aménagée dans le musée permettra aux élèves de voir les outils utilisés par l'artisan, l'importance des opérations manuelles, les conditions de travail de cette époque.

L'automobile durant l'entre-deux guerres

a. La rationalisation de la production automobile

- Dès 1908, le Taylorisme permet à Ford de faire chuter les prix de vente de ses véhicules en rationalisant la production.

- Durant la Première Guerre mondiale, l'automobile a été présente sur les champs de bataille : les taxis de la Marne (Renault type AG1 code 2209) ont transporté les troupes fraîches sur le front, les camions ont véhiculé troupes et armes, les tanks ont fait leurs premières percées.

- En 1919, André Citroën reprenant les méthodes de Ford, construit en France les premiers véhicules en grande série : la Type A. La production des usines Citroën passe de 2 800 véhicules en 1919 à 12 224 véhicules pour 1'année 1920.

- Les méthodes de ventes évoluent également. En 1919, Citroën crée un réseau national de 200 agents disposant de pièces détachées. De 1925 à 1934, Citroën écrit son nom en lettres lumineuses de 30 mètres sur la Tour Eiffel.

En 1922, la firme commence la vente à crédit de ses automobiles et les raids africains et asiatiques ont un but essentiellement publicitaire.

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CHRONOLOGIE

b. Les véhicules de prestige

Certains constructeurs tels Bugatti, Hispano-Suiza, Mercedes, Rolls-Royce, se spécialisent dans la fabrication de voitures de prestige. L'évolution de ces constructeurs sera bloquée par la crise économique des années 30 puis par la guerre. La collection du Musée présente hormis les Bugatti Royales, une très belle série de Rolls-Royce de cette époque.

Après 1945

a. L'industrie automobile se développe dans un nouveau contexte

Le parc automobile est détruit de moitié. Il faut relancer l'économie en général et l'industrie en particulier. Le monde rural recule au profit des villes. Les populations privées pendant le conflit veulent profiter, s'évader. L'automobile offrira ce rêve. Les petites voitures familiales connaissent, en ces périodes de pénurie et de redémarrage économique, un grand succès.

En Allemagne, la Volkswagen Coccinelle ; en France la Citroën 2 CV et la Renault 4 CV sont les automobiles populaires les plus vendues.

b. L'automobile bien de consommation

Désirés et achetés par les populations des pays industrialisés qui connaissent une élévation du niveau de vie remarquable, les véhicules terrestres deviennent plus spacieux, plus puissants, plus rapides, plus élaborés (utilisation des matières plastiques, de l'électronique, des suspensions hydrauliques, des directions assistées).

Les crises pétrolières et l’augmentation du parc automobile roulant incitent les constructeurs à modifier les objectifs recherchés sur les voitures. Aux progrès mécaniques, à la fiabilité des véhicules, au meilleur confort… s’ajoutent des critères de consommation du véhicule, de protection des passagers, de sécurité routière…

L'automobile intéresse des secteurs économiques variés :

• Industrie métallurgique, mécanique, chimique, électrique, électronique,

• Raffinage de pétrole et distribution,

• Les travaux publics dans les constructions de routes, autoroutes, circuits,

• Les secteurs administratifs, touristiques.

Aujourd'hui, constructeurs et ingénieurs étudient les problèmes liés à : - La sécurité active : freinage avec anti-blocage, suspensions actives

- La sécurité passive : carrosserie déformable, coussin gonflable (ou "airbag system")

- La pollution : moteurs moins polluants utilisant moins de carburants nouveaux (essence sans plomb, carburants

"verts"), pots catalytiques, véhicules urbains électriques - Le recyclage des matériaux.

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Technologie

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Source : www.peugeot.com

1889-1904

Après un essai en 1889 avec un véhicule mû par un moteur à vapeur, Armand Peugeot produit en 1890 sa première automobile à moteur à pétrole, fabriquée en quatre exemplaires.

1905-1918

La voiturette "Bébé" de 1913, est de conception Bugatti. Sa fabrication par Peu- geot résulte d'un accord de licence entre les deux entreprises qui continuèrent d'entretenir d'étroites relations pendant de nombreuses années. Pendant la cam- pagne de commercialisation de la "Bébé", on mettait en avant le fait qu'elle était une voiture économique en la comparant à un cheval. Par exemple la brochure expliquait, que pour un médecin qui parcourait 40 kilomètres quotidiennement une "Bébé" remplaçait deux chevaux et n'en coûtait qu'un !

1919-1935

La 201 fut lancée en pleine crise économique, suite au krach boursier de Wall Street. Les investissements consacrés au complexe industriel de So- chaux éviteront sans doute à l'entreprise la faillite que connaîtront nombre de constructeurs automobiles français de cette époque. La modernisation et la géné- ralisation de la production en série augmenteront la rentabilité des usines.

Jusqu'à présent les modèles Peugeot se suivaient dans une numérotation plus ou moins logique. A partir de ce modèle le premier chiffre indique la série, le dernier la chronologie à l'intérieur de la série, le tout articulé autour du zéro central.

1936-1949

Le renouvellement de la gamme commence en 1935 et logiquement la rempla- çante de la 401 devient 402, et ainsi de suite pour les autres modèles.

Les techniques de fabrication de la carrosserie évoluent vers le tout acier. Le mar- chepied a disparu et les phares se trouvent derrière la grille de calandre, ce qui donne des formes encore plus fluides. A l'élégance de sa carrosserie dite "Fuseau de Sochaux", s'ajoutent des performances séduisantes, et deux qualités tradition- nelles chez Peugeot : l'économie d'entretien et la robustesse.

Au Grand Palais où se tient pour la dernière fois le Salon de l'Automobile (il dé- ménagera dès l'année suivante à la Porte de Versailles) tout le monde est d'accord : il est superbe ce cabriolet 404 ! Il marque un grand pas dans la collabora- tion entre Peugeot et Pininfarina. En effet, toutes les carrosseries du cabriolet 404 sont entièrement assemblées en Italie dans les installations très modernes du grand carrossier. Dès le Salon de Genève, il recevra le moteur à injection. Il frôle maintenant le 160 km/h et pourrait s'il le voulait se prévaloir des vraies joies de la conduite sportive.

1950-1980