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•le système fourrager en place et ses contraintes•le type de production défini : naisseur, naisseur-engraisseur de bœufs ou naisseur-engraisseur de jeunes bovins

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Academic year: 2022

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Le choix de sa période de vêlage permet de s’adapter aux conditions climatiques de son exploitation et conditionne son système d’exploitation, la gestion et la conduite de son troupeau.

Les vêlages groupés permettent de rationaliser le fonctionnement de son système et de répondre à ces exigences, contrairement aux vêlages étalés subis, sources de nombreuses dérives.

Historiquement, les vêlages de printemps étaient majoritaires dans notre région, principalement dans toutes les zones herbagères. Depuis une quinzaine d’années, nous constatons un avancement des périodes de vêlages dans de nombreuses exploitations qui s’orientent vers des vêlages d’hiver ou d’automne pour des raisons diverses : problèmes sanitaires, périodes de commercialisation plus favorables, recours à l’I.A…

Le choix de la période de vêlages par l’éleveur doit intégrer certaines contraintes :

• bâtiment,

• parcellaire,

• main d’œuvre,

• race,

• orientation du système, …

Principaux éléments discriminants dans le choix de la période de vêlage :

• le système fourrager en place et ses contraintes

• le type de production défini : naisseur, naisseur-engraisseur de bœufs ou naisseur-engraisseur de jeunes bovins

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Vêlages

de fin d'été Vêlages automne-débu

t d'hiver Vêlages fin hiver-printe mps

Impacts sur le sy stème fo urrager

Alimentation soutenue en hiver pou r les vaches suitées (besoins de lac tation et reproduction) : fourrages d e qualité, en quantité.

Complémenter au pré les vaches v êlées si manque d'herbe en fin d'ét é.

Possibilité de sevrer à la mise l'her be.

Rationnement des vaches pleines en fin d'hiver.

Alimentation soutenue e n hiver pour les vaches suitées (besoins de lact ation) : fourrages de qua lité, en quantité.

Possibilité de sevrage pr écoce en cas de manqu e d'herbe en début d'été

Besoins moindres en fou rrages de qualité en déb ut d'hiver (vaches en fin de gestation) avec écon omie de fourrage.

Le manque d'herbe en ét é peut pénaliser la croiss ance des veaux (possibil ité de les complémenter au pré).

Impacts sur le m ode de r eproduc tion

Possibilité de faire de l'IA (animaux en bâtiment).

Possibilité de faire de l'I A (animaux en bâtimen t).

IA plus difficile sauf si éq uipements en matériel d e contention au pré.

Autres i mpacts

Besoins en bâtiment pour les veau x. Surveillance des vêlages plus dé licate à moins de pouvoir rentrer le s vaches prêtes à vêler Surveillanc e de la reproduction facilitée.

Besoins en bâtiment po ur les veaux

Surveillance des vêlage s et de la reproduction f acilitées.

Gain de place en bâtime nt.

Surveillance des vêlages au pâturage plus délicat e.

Conditions pédoclimatiques

Dans les zones où la pousse de l’herbe est continue et fournie pendant l’été, la valorisation des repousses par un nombre important d’animaux est optimisée par les vêlages de printemps. A contrario, sur les exploitations où le manque d’herbe peut apparaître en début d’été (zones séchantes), il est intéressant de faire coïncider le sevrage avec cette période (vêlages automne ou début d’hiver).

Alimentation

En fin de gestation, les vaches ont des besoins alimentaires limités et un état d’engraissement trop important est source de difficultés au vêlage.

Ainsi, dans le cadre de vêlages de fin d’hiver et printemps, l’alimentation hivernale peut se limiter à la distribution de foin pour animaux en fin de gestation (restriction alimentaire). En plus de générer un faible coût de production, cette ration ne nécessite que très peu de mécanisation. Elle s’adapte également à une stratégie de simplification de l’alimentation recherchée par les éleveurs lors de l’agrandissement des troupeaux (distribution d’un fourrage unique pour plusieurs jours).

A la mise à l’herbe des vaches fraîchement vêlées et durant les mois suivants, la pousse de l’herbe est maximum et de qualité. Elle permet sans difficulté de couvrir les besoins élevés liés à la production laitière et assure la nécessaire reprise d’état des vaches pour une fertilité optimale.

Pour les vaches qui vêlent à l’automne, elles peuvent bénéficier de la pousse de l’herbe si celle ci est tardive mais doivent être complémentées rapidement en fourrage de qualité dès lors que les conditions climatiques viennent à se dégrader (mise en bâtiment recommandée).

Mode de reproduction

Les éleveurs souhaitant recourir majoritairement à l’insémination artificielle devront privilégier une période de vêlage précoce. En effet, la présence des vaches en bâtiment pendant la période de reproduction simplifie cette pratique (meilleure détection des chaleurs et manipulations et contention facilitées).

Le recours à l’IA en période printanière reste possible mais demande d’avoir des moyens de contention adaptés au pâturage et la détection des vaches en chaleur est plus difficile. Dans le cas de la monte naturelle, un soin

particulier doit être apporté à la surveillance du taureau qui doit assurer les saillies fécondantes.

Sanitaire

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Généralement, les élevages où la période de vêlages est soit très précoce (fin d’été) soit très tardive (mars-avril) rencontrent moins de maladies pulmonaires et digestives (baisse de la mortalité). A contrario, une attention toute particulière doit être apportée aux veaux nés au printemps dans le cadre de la gestion du parasitisme (strongles, douves, …) pendant la saison de pâturage.

Logement des animaux

Les surfaces de vie nécessaires par catégorie d’animaux doivent intégrer la période de vêlage. Il faut compter 2 à 3 m² en moins pour un couple mère-veau dans le cadre d’un vêlage de printemps par rapport à un vêlage d’automne où il faut prévoir des aménagements spécifiques (distribution de concentré et de fourrages aux jeunes veaux). Par ailleurs, les quantités de paille nécessaires à la litière sont nettement réduites en cas de vêlages de printemps.

Dates de commercialisation de la production

Généralement réservés aux systèmes naisseurs, les vêlages de printemps peuvent présenter l’inconvénient de mettre les broutards en vente à l’automne, période déjà largement approvisionnée par les grands bassins allaitants de production. Les cours sont donc généralement moins rémunérateurs à ce moment de l’année.

Dans le cas de vêlages d’automne, les broutards sont mis en vente en période où les sorties sont généralement réduites et donc avec des cours relativement favorables. Cette tendance se vérifie aussi pour les systèmes naisseurs engraisseurs de taurillons ou de bœufs qui sont mis en marché en périodes généralement plus favorables.

Critères Système herbager naisseur avec engraissement des génisses S AU : 150 ha d'herbe

Vêlages automne-hiver Vêlages fin d'hiver-printemps

Date moyenne des vêlages 15 novembre 10 mars

Nombre de vêlages 100 104

Chargement (UGB / ha STH) 1.08 1.13

Autonomie fourragère 104 % 104 %

Fertilisation minérale N-K-P 30 / 15 / 20 30 / 15 / 20

Concentrés / vache 390 g 246 g

Fourrages / UGB hiverné 2050 kg 1990 kg

Surface bâtiment nécessair

e 1872 m² 1991 m²

Production de viande Vive

(kg / UGB) 309 kg 300 kg

Produit / ha STH Charges OP / ha STH Marge brute / ha STH

797 € 188 € 609 €

807 € 164 € 643 €

EBE 60 400 € 64 300 €

EBE / produit 42 % 44 %

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Besoin d'informations ? Un conseil personnalisé ? Patrick CARTOUX

Responsable identité pérenne généralisée (EdE) / Ingénieur Viande Bovine Courriel : patrick.cartoux@orne.chambagri.fr

Tél : 02 33 31 48 17

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Critères Système herbager naisseur avec engraissement des génisses S AU : 150 ha d'herbe

Vêlages automne-hiver Vêlages fin d'hiver-printemps

A niveau d’autonomie fourragère constante, les besoins hivernaux moindres pour les vêlages de printemps (-55 kg de fourrages / UGB hiverné) permettent d’augmenter le nombre de vêlages de 100 à 104.

Le niveau de chargement et la valorisation de l’herbe légèrement plus élevés en vêlages de printemps sont permis grâce à une bonne adéquation entre la pousse de l’herbe et les besoins des animaux qui la consomment.

Une parfaite maîtrise de la gestion du pâturage est indispensable pour maintenir une production brute de viande vive par UGB satisfaisante (-9 kg par rapport au système en vêlages d’hiver). Parallèlement, la quantité de concentrés consommés est en diminution de 145 kg / UGB, du fait des faibles besoins alimentaires des vaches en période hivernale.

Compte tenu de la meilleure valorisation de l’herbe et de la moindre consommation de concentrés, le système en vêlages de printemps permet une bonne maîtrise des charges opérationnelles (-24 € / ha de STH par rapport à l’autre période de vêlages). En conséquence, la marge brute est améliorée de 34 € / ha de STH et le ratio EBE / produit de 2 %.

Dans un contexte de prix des intrants élevés, le vêlage de printemps semble le plus adapté pour les systèmes herbagers. Il conviendra sans doute beaucoup moins pour les systèmes de polyculture élevage, plus souvent engraisseurs et moins soumis à la volatilité des prix, notamment sur les postes alimentation et paille.

Autre alternative pour les troupeaux de taille importante, la double période de vêlage permet de diviser la charge de travail sur deux périodes et s’adapte bien aux vêlages à 30 mois pour les génisses. Toutefois, cette solution nécessite beaucoup de rigueur pour limiter l’étalement des vêlages tout au long de l’année.

Les 6 cas types décrits dans le document sont représentatifs de la diversité des systèmes d’élevage rencontrés en Normandie à la fois en termes de structure et...

Bovins viande, 6 systèmes en

conjoncture 2016

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