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LE VERBE L'indicatif présent des cinq conjugaisons (voix active)

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Academic year: 2022

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(1)

LE VERBE

L'indicatif présent des cinq conjugaisons (voix active)

1 ère conj. : amo, amas, amare : j'aime, tu aimes, aimer

2 ème conj. : moneo, mones, monere : j'avertis, tu avertis, avertir 3 ème conj. : lego, legis, legere : je lis, tu lis, lire

4 ème conj. : audio, audis, audire : j'entends, tu entends, entendre 4 ème conj. bis : capio, capis, capere : je prends, tu prends,

prendre

On distingue ces cinq types de conjugaison d'après le radical du verbe :

- - première conjugaison avec radical terminé par un a long (type : amo, amare)

- - deuxième conjugaison avec radical terminé par un e long (type : moneo, monere)

-

- - troisième conjugaison avec radical terminé par une consonne suivie d'une voyelle de liaison quand la désinence est formée d'une consonne ou commence par une consonne (type : lego, legere).

- - quatrième conjugaison avec radical terminé par un i, voyelle longue (type : audio, audire).

-

- - quatrième conjugaison bis : son radical se termine par un i bref et les formes verbales sont semblables à la troisième ou à la quatrième conjugaison (type capio, capere).

1 ère

conjug. 2 ème

conjug. 3 ème

conjug. 4 ème conjug. 4 ème conjug.

bis verbes

en -o, -as,

-are

verbes en -eo, -es,

-ere

verbes en -o, -is, -ere

verbes en -io, -is, -ire

verbes en -io, -is, -ere amo

(<*amao>

)

amas amat amamus amatis amant

moneo...

...

mones monet monemus monetis monent

lego...

...

legis legit legimus legitis legunt

audio...

...

audis audit audimus auditis audiunt

capio...

...

capis capit capimus capitis capiunt

(2)

Les désinences de l'indicatif présent sont les mêmes pour toutes les conjugaisons : -o, -s, -t, -mus, -tis, -nt.

Comme le montre le tableau ci-dessus, à la troisième conjugaison, on ajoute au radical une voyelle de liaison i/u quand la désinence est formée d'une consonne ou commence par une consonne.

La désinence de l'infinitif présent est -re dans les cinq conjugaisons. Pour la troisième, on ajoute au radical la voyelle de liaison e. Pour la quatrième bis, le i bref à la fin du radical est remplacé par e : le i bref, à l'intérieur d'un mot, est remplacé par la voyelle brève e devant la consonne r.

amo...

moneo lego audio capio

amare...

monere legere audire capere

L'imparfait de l'indicatif (voix active)

1 ère

conj. 2 ème

conj. 3 ème

conj. 4 ème

conj. 4 ème conj.

bis verbes

en -o, -as, -are

verbes en

-eo, -es, -ere verbes en

-o, -is, -ere verbes en

-io, -is, -ire verbes en -io, -is, -ere amabam

amabas amabat amabamu s

amabatis amabant

monebam monebas monebat monebamu s

monebatis monebant

legebam legebas legebat legebamus legebatis legebant

audiebam audiebas audiebat audiebamu s

audiebatis audiebant

capiebam capiebas capiebat capiebamus capiebatis capiebant

Le verbe « esse »

Présent Imparfait

(3)

sum es est sumus

estis sunt

eram eras erat eramus

eratis erant

EXERCICES

1. Indiquez le numéro de la conjugaison à laquelle appartiennent les verbes suivants :

Dormire, -io : ………

Vincere, -o : ………..

Vincire, -io : ……….

Dolere, -eo : ………..

Adpropinquare, -o :

……….

2. ANALYSEZ LES FORMES SUIVANTES :

Exemple :

SPECTAT (spectare, specto) : indicatif présent A, 3ème pers. sg, 1ère conj.

LEGIS (legere, lego) :

……….

INVADUNT (invadere, invado) :

………

DORMIMUS (dormire, io) :

………

(4)

AMAS (amare, amo) :

………

MONENT (monere, moneo) :

………

BIBITIS (bibere, bibo) :

……….

FACIUNT (facere, facio) :

………..

DICIMUS (dicere, dico) :

………

VENITIS (venire, venio) :

………

FUGIO (fugere, fugio) :

………

3. ANALYSEZ ET TRADUISEZ (à la même forme en français) LES FORMES SUIVANTES :

PUGNAT pugnare, pugno (combattre)

………

………….

HABETIS habere, habeo (avoir)

………

………….

VERTUNT vertere, verto (tourner)

………

………….

DICIT dicere, dico (dire)

………

………….

CAPIT capere, capio (prendre)

(5)

………

………….

VENIMUS venire, venio (venir)

………

………….

DORMITIS dormire, dormio (dormir)

………

………….

IUBEMUS iubere, iubeo (ordonner)

………

………….

FACIS facere, facio (faire)

………

………….

DUCIMUS ducere, duco (conduire)

………

………….

4. Donnez les formes suivantes : Indic. prés. A. 3ème pers. Pl. dicere, dico :

………

Indic. Prés. A. 1ère pers. Pl. venire :

……….

LE NOM

LE LATIN, UNE LANGUE FLEXIONNELLE

En français, la place des mots est d’une importance capitale en vue de déterminer les rapports entre les mots, leur fonction dans la phrase.

(6)

Ainsi les phrases « Le chasseur tue l’ours » et « L’ours tue le

chasseur » n’ont pas le même sens, bien que les mots soient identiques.

C’est leur place qui détermine leur fonction.

En latin, par contre, la fonction des noms, des adjectifs et des pronoms est déterminée par leur forme, et non par leur place dans la phrase ; ainsi « Venator ursum necat » signifie « Le chasseur tue l’ours », tandis que « Venatorem ursus necat » signifie « L’ours tue le chasseur ».

Ce système est représenté dans beaucoup de langues classiques, comme le sanskrit (langue classique de l’Inde), l’arménien classique (grabar), le grec ancien, le slavon d’église (langue de la liturgie orthodoxe russe) etc. On le retrouve dans certaines langues modernes, par exemple l’allemand, le russe, l’arménien etc.

On appelle ces langues « langues flexionnelles ». Le nom, l’adjectif, le pronom, parfois l’article changent de forme selon leur fonction dans la phrase. Ces mots sont soumis à la flexion ou déclinaison.

En latin, la déclinaison est constituée de six « cas », c’est-à-dire six formes qui correspondent à une ou plusieurs fonctions grammaticales :

Le NOMINATIF : cas du sujet et de l’attribut du sujet

Ex. : Marcus mange une pomme. (Marcus est sujet du verbe

« mange »)

Claudia est une élève. (« élève » est attribut du sujet

« Claudia »)

Le VOCATIF : cas de l’apostrophe (aussi appelée « interpellation »)

(7)

Ex. : Marcus dit à son amie : « Claudia, viens te promener avec moi ! » (« Claudia » est un mot en apostrophe)

L’ACCUSATIF : généralement, cas du Complément d’Objet Direct (COD), et aussi utilisé après certaines prépositions

Ex. : Claudia regarde Marcus. (Marcus est COD du verbe

« regarde »)

Claudia va vers l’école (en latin, préposition ad + accusatif)

Le GENITIF : généralement, cas du complément déterminatif du nom (CDN)

Ex. : Marcus lit un poème de Virgile. (« Virgile » est complément déterminatif du nom « poème »)

Le DATIF : généralement, cas du Complément d’Objet Indirect (COI)

Ex. : Marcus offre une rose à Claudia. (« Claudia » est COI du verbe

« offre »)

L’ABLATIF : généralement, cas du complément circonstanciel, ou du complément d’agent (après un verbe à la voix passive) et aussi utilisé après certaines prépositions

Ex. : Marcus écrit avec une plume. (« plume » est CC de moyen du verbe « écrit »)

Les feuilles mortes sont emportées par le vent. (« vent » est complément d’agent du verbe « sont emportées »).

Claudia est dans l’école (en latin, préposition in + ablatif)

(8)

.

Il est très important :

1. de bien connaître par cœur les formes des mots dans les déclinaisons

2. de bien connaître la valeur des cas et de maîtriser l’analyse grammaticale française

EXERCICE

Voici une série de phrases avec un groupe mis en évidence. PRÉCISE la fonction du groupe mis en évidence ainsi que le cas latin auquel cette fonction correspond.

PHRASES FONCTION DANSLAPHRASE CASLATINCORRESPONDANT

Didon aimait Enée

Enée refusa de rester pour toujours dans le royaume de Didon, Car Jupiter lui avait ordonné de partir pour l’Italie.

Avant de se suicider, Didon évoque ainsi son futur vengeur : « Lève- toi, mon vengeur, par le fer et le feu tu poursuivras les colons troyens ».

(9)

Neuf siècles plus tard, Hannibal sera le vengeur de Didon.

Ière DECLINAISON

Les noms de la Ière déclinaison ont leur thème en –a.

Ils sont pour la plupart du genre féminin, sauf les noms naturellement masculins (noms d’hommes, par exemple agricola, noms de fleuves, par exemple Mosa).

Singulier Pluriel Nom.

Voc.

Acc.

Gén.

Dat.

Abl.

rosă rosă rosam rosae rosae rosā

rosae rosae rosās rosārum rosīs rosīs

« Rosa » signifie « la rose »

On remarquera que le nominatif singulier se termine par un –a bref, tandis que l’ablatif singulier se termine par un –a long.

EXERCICES

1. ANALYSEZ LES FORMES SUIVANTES : ROSARUM :

……….

DISCIPULAS :

……….

SCHOLAM :

………..

PUELLAE :

……….

………

………

(10)

………

………

………. ( 4 possibilités !)

2. IMAGINEZ DES PHRASES FRANÇAISES OÙ LES MOTS LATINS SUIVANTS AURAIENT LEUR PLACE :

PUELLARUM :

………..

PUELLIS :

………..

………

……..

Attention : pour cette dernière forme, qui correspond à deux cas différents, vous devez imaginer une phrase pour chacun des deux cas.

CULTURE ANTIQUE

LES ORIGINES DE ROME ET LA ROYAUTE (Lecture)

On connaît l’histoire de la mission d’Enée, la fondation du peuple romain, de ses pérégrinations, ses combats et ses amours racontés par Virgile dans son grand poème épique, l’Enéide. Fuyant Troie en flammes, avec son père Anchise et son fils Ascagne, ou Iule, il parvient à Carthage, où il est aimé de la reine Didon. Mais il ne peut rester, et Didon se

suicide, après avoir prophétisé les guerres puniques. Enée se rend en Italie. De Cumes, il se rend aux Enfers, où il rencontre l’ombre de son père. Celui-ci dans une prophétie annonce les héros de l’histoire romaine.

Enée se rend ensuite au Latium, et y vainc les Rutules. Le récit de Virgile s’arrête ici. Après sa victoire, Enée épouse Lavinia, fille du roi Latinus, et fonde la ville de Lavinium. Ascagne fonde Albe-la-Longue. De cette

dynastie sont issus Romulus et Remus.

(11)

Abandonnés aux eaux du Tibre à leur naissance, Romulus et Remus sont nourris par une louve. Le 21 avril 753 A.C.N., Romulus fonde Rome, dont il devient le premier roi. Rome en aura sept, jusqu’en 509, date de l’expulsion du dernier roi.

Les événements de l’époque royale ne nous sont connus que par les récits fortement teintés de légende d’auteurs latins et grecs de loin

postérieurs, qui néanmoins disposaient encore d’écrits anciens, disparus aujourd’hui. On citera surtout Tite-Live (latin, 64 A.C.N.-17 P.C.N.) et Plutarque (grec, 46-125 P.C.N.). Les historiens contemporains ne manquent pas de relever l’aspect fantastique de ces récits, y voient la retranscription d’anciennes épopées ou de la propagande romaine. On sourit lorsque la liste des rois est limitée à sept pour 243 ans, ce qui fait que chacun d’entre eux aurait en moyenne régné 35 ans ! Cependant, l’archéologie corrobore nombre des faits relatés dans l’histoire

traditionnelle.

Romulus entreprend la construction de sa ville, qu’il nomme

« Roma », d’après son nom. Il y attire des fugitifs de toutes origines.

Cependant, la ville manque de femmes. Comme ses ambassades restent sans succès, il décide de « voler » des jeunes filles. Prétextant des jeux en l’honneur de Neptune, il invite les Sabins et d’autres peuples voisins à y assister. C’est l’occasion d’enlever les jeunes filles. Les peuples outragés se coalisent sous la direction du roi sabin Titus Tatius. Romulus remporte d’abord plusieurs victoires, mais, grâce à la trahison de Tarpeia, Tatius parvient à entrer dans Rome. Il s’ensuit un long combat indécis.

Finalement, les jeunes épouses des Romains s’interposèrent et le conflit prit ainsi fin.

Les Sabins s’installent à Rome. Romulus est alors à la tête d’un état puissant et guerroie contre ses voisins étrusques. Selon la tradition, à l’âge de 54 ans, au cours d’un violent orage, Romulus est enlevé au ciel ; il sera divinisé sous le nom de Quirinus.

(12)

Après un interrègne d’un an lui succède Numa Pompilius, d’origine sabine. Il sera un roi pacifique et pieux. Il constitue divers collèges

sacerdotaux. Il crée le bornage des domaines et réforme le calendrier. La légende raconte qu’il se retirait volontiers dans un bois sacré pour y prendre conseil de la nymphe Egérie (nom propre devenu nom commun en français : une femme d’influence).

A ce roi pacifique succède le roi guerrier Tullus Hostilius. Il vainc les armées de plusieurs cités étrusques. Sous son règne eut lieu le combat des Horaces et des Curiaces : au cours de la guerre contre Albe- la-Longue, chacune des cités désigne trois champions, des frères

jumeaux. Horace l’emporte par ruse : seul survivant des Romains, il feint la fuite, pour se retourner ensuite contre chacun des frères Curiaces isolément, car, blessés à des degrés divers, ceux-ci s’étaient distancés les uns des autres en le poursuivant. Rentré à Rome en triomphe, Horace tue sa sœur, qui pleurait son fiancé mort, un des Curiaces.

Le quatrième roi de Rome fut Ancus Marcius, petit-fils de Numa. Il restaura des pratiques religieuses oubliées sous Tullus et vainquit les Latins. Il construisit le premier pont sur le Tibre, le pont Sublicius, et fonda Ostie, le port de Rome.

A sa mort, lui succéda un Etrusque installé à Rome, Lucumon, qui prit le nom de Lucius Tarquinius (Tarquin l’Ancien). Il guerroya avec succès contre les Latins, les Sabins et les Etrusques. Il fut aussi un bâtisseur, et notamment il dota Rome d’un système d’égouts.

Octogénaire, il est assassiné par les fils d’Ancus Marcius.

Lui succède néanmoins son gendre, un Etrusque, Macstrana, qui prend le nom de Servius Tullius. Lui aussi mène des campagnes militaires victorieuses et construit une nouvelle muraille, plus étendue, autour de Rome. Il réforme fondamentalement le système fiscal romain. Il est

(13)

assassiné par son gendre, un fils de Tarquin l’Ancien, et sa propre fille Tullia fait passer son char sur son corps ensanglanté.

Son assassin devient roi : ce sera Tarquin le Superbe

(l’Orgueilleux). Il se maintient sur le trône par la violence et la ruse. Son fils Sextus Tarquin viole Lucrèce, épouse de Collatin ; celle-ci se suicide.

Son mari, avec l’aide de L. Junius Brutus, de son beau-père Lucretius et de Publicola, soulève le peuple. La république est instaurée le 24 février 509. Malgré l’intervention du roi étrusque de Clusium, Porsenna, Tarquin ne peut récupérer son trône. La campagne de Porsenna voit nombre d’actes héroïques chez les Romains : la défense du Pont Sublicius par Horatius Coclès, seul contre l’armée étrusque, la détermination de

Mucius Scaevola, qui se brûle le bras droit pour impressionner Porsenna, l’évasion héroïque de Clélie.

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