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Note sur les courbes gauches

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

S OLON C HASSIOTIS Note sur les courbes gauches

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 5 (1905), p. 394-399

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1905_4_5__394_1>

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(2)

[03ja]

NOTE SUR LES COURBES GAUCHES;

PAR M. SOLON GHASSIOTIS.

1. Soit à trouver les courbes gauches C, ayant même représentation sphérique des tangentes qu'une courbe arbitraire C' (qui n'est pas une droite ni une hélice) et qui satisfont en outre à la relation

(i) F(R, T) = o,

R et T étant les rayons de courbure et de torsion de C.

Nous supposerons que R et T peuvent être exprimées à l'aide d'un paramètre u et que F n'est pas homogène

(3)

en R et T, ni nul ni infini pour toutes les valeurs de u.

Si C' est une courbe quelconque, on passera d'u>n point Mf(xf, yf, z') de C' à un autre M(x, y , z) de G, par une transforma lion de Gombescure :

duc dy dz ds R T

( 1 ) 1 = — ^ = - = - = = —- = m ( u ) \

dx dy dz1 ds' R' T'

celte transformation n'est définie qu'à la fonction <p(") près : on aura, en prenant une deuxième courbe Cn

analogue à C' de rapports analogues aux précédents et si Cf/ est définie par les formules de Seiret (voir Note de Serret dans MOJVGE, Applications de VAlgèbre à la Géométrie, 5e édit.),

dx _ dy dz ds

sm u — cos u

R

(i + +

( n - < ] / » - + •

2)4

I -

1 4- ^

- 4 - <•

T

,2 i i l / 2

comme cp< (M) est arbitraire, on peut se proposer de la déterminer de manière que la courbe C satisfasse à la relation (i). On aura

équation qui détermine la fonction <p<. Des formules (4) nous déduisons

I = / ç j ( w) sin u du,

==— ƒ <?i(u)cosudu,

i

[ « = / <?i(u)ty(u)du.

(4)

( 3 Q 6 )

Ce sont les coordonnées du point M d'une des courbes cherchées. On remarquera que x et y sont les parties réelles de l'imaginaire

— y -+- ix = I yi(u)e£udu.

En sorte que les quadratures (c) se réduisent tou- jours à deux :

On peut même signaler le cas très étendu où ces qua- dratures se réduisent à une seule, lorsque

Dans ce cas, ^ satisfait à l'équation

= o,

et Ton a

Quant à x et j , ils sont donnés par la quadrature i#—y = ƒ e/a^f(w)c?w.

Si ^(w) est un polynôme satisfaisant à l'équa- tion (4 4i$), Ja quadrature précédente pourra s'effec- tuer complètement.

Remarques. — I. Les équations (3) ont été em- ployées par M. Bioche pour la démonstration d'une propriété des courbes de J. Bertrand (Bulletin de la Soc. mathém. de France, 1889, p. 109).

(5)

II. Il existe un autre procédé, dû à M. Darboux, pour trouver toutes les courbes satisfaisant à l'équa- tion (i) {voir G. DARBOUX, Théorie des surfaces} t. I, p . 43). Les quadratures qui figurent dans les formules de M. Darboux peuvent aussi se réduire à une seule, par des changements convenables de variables et des fonctions, dans des cas très étendus.

2. Nous allons, à titre d'application, traiter deux exemples, dont le premier nous fera connaître un exemple de courbe gauche algébrique à courbure con- stante.

EXEMPLE 1 : Courbes gauches à rayon de courbure constant (courbes de Monge). — Ces courbes satisfont à la relation

R = a;

on a

f /i + ^ + f . , s\nudu,

y =—a § l ^—cos u du,

I 1

/ /v

l ' J

l - f - ^

1

tj;2 "\2

2- f - 6 '2

dans le cas où d»(^) = tangw, les quadratures précé- dentes deviennent

x = al s'inu cos u\/r-h cos2 u du, y = — a ƒ cos2 w / 1 -f- cos2 w 6?w,

,s = a l si n u y/ H - cos2 u du,

et elles peuvent s'effectuer complètement en prenant

(6)

( 398)

- — t comme variable indépendante-, la courbe corres- pondante

X 33: — 3JL_ # c o s5 ( — ) H *— & COS ( — }

\Zâ /3«\ 4v/â - , (u\ /w\

__ 2__ a c o s / ) L_ a S1I14 / _ \ c o s ( —

2 / 2 . - / M \ 3 V / 2 . / M

= 1— a s i n5 ( — ) — s i n ( —

5 \o.) 5 V^

sji . /3u\ 6/2 . / M \ . fu\

— ~ a sin ( — r— a cos^ ( — sin ( —

5 = — -^4— a cos3 - 3 \«

est algébrique.

EXEMPLE II : Courbes de M, Mannlieim. — Les normales principales de ces courbes sont binormales d'une autre courbe (voir E. GOURSAT, Analyse, t. I, p. 559, pour la bibliographie de ces courbes).

Comme on a ici

1 1 a R^ "*" T2 = R '

il vient

par suite, les coordonnées d'un point de ces courbes seront déterminées par les quadratures

x= aj

y—af

3

3

( i —t— d>2 ) " ( i -+-* 4^2 ~ _ 3.

+- <\>'2) '2 s i n u - <j/2) -t- ( ^ H-

_ 3 ,

3

du

¥)*'

lu

(7)

Si, par exemple, on a

les formules précédentes deviennent

r r sinw , / u

r = — as/i ƒ — ~

9^-^,6 ( u dl —-

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