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Étude pour l'amélioration et le développent des programmes de formation dans le domaine des établissements humains en Afrique

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Texte intégral

(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Bistr.

GEKERALE Avril 19S5 E/ECA/EUS/19

Original : FRANCAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

ETUDE POUR L'AMELIORATION ET LE DEVELOPPEMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION DANS LE DOMAINE

DES ETABLISSEMENTS HUMAINS EN AFRIOUE

(2)

E/ECA/IIUG/19

PARTIS : LA FOFi-IATIOM DAHS LE DCAI'^ DE LA PLANZFICATIOH ?ITYSIOUE I. INTRODUCTION

1. La premiere reunion du Comit5 fotergouverneaiental regional nixte des -tablis- sements bumains et de l'environnement qui 's'est t.enue a Addis«Abc?a (Ethiopia) du 28 juin au 2 juillet 1982 a fait ressortir le role important quo la planificatlon physique ctait appelc a jouer dans le dtfveloppement national. II etait apparu au cours de la reunion que noiabre de pays de la rC-ionVavaient pas "les competences requises pour assurer la raise au point et 1'execution de, plans nationaux "

d^amena£anent du territoire. Selon la reunion, lfassistance 'technique au niveau regional devrait etre done centree sur ce probleme en vue d'apporter un concours au aux pays qui ne disposent pas de competences techniquee pour claborer des plans nationaux dans un avenir previsible. La reunion devait alors particuli^rement mettre 1 accent sur la formation du personnel dans le danaine de la planification

physique.

2. Dans de nombreux pays s'accredite de plus «a pluc la these selon la cue lie 1 integration de la planif ication economise et sociale et de 1'amenagement du territoire est une condition essentielle dfun developpement equilibrS. Or, accepter cette these, cfest notamnent admettre la necessity de rr-oreaniser la plupart des services de planification et dfen revoir les methodes. C'est accepter aussi de passer d'une optique spccialisoe a une optique interdisciplinaire dans le recrutenent du personnel des services intC3res de planification du

developpement.

3. Le but de la planification physique est 1'utilisation optimale de lfespace pour la satisfaction des besoins de I1 ensemble ^.e la. populction. Dans le

context*-africain actuel les necessity prioritaires ressenties dans les Etats de la region sont un iseilleur cquilibre de 1'utilisation de l'espace national, une meilleure repartition des resultats de I1intervention 4u ^roupe hmnain entre ses divers elements, et 2 l?cgard de l'extcrieur.

4. Les objectifs prioritaires en matiSre de planif ication physique doiveht etre

les suivants :

- une meilleure repartition de la population dans l'ensemlle de l'espace en fonction des activitcs;1

- une organisation de l'espace national et une intervention pour attenuer les disparites entre les regions d'un raetne pays;

- la preservation de 1'avenir dans la double optique de la protection de I environnement et de 1'exploitation rationnelle des ressources fonsibles;

- une organisation de la mise en valeur•qui permette d'attcnuer la dependance 3 l'egard de l'exterieur.

5. La planification physique intervient pour eviter qu'il y ait de grands dnse- quilibres entre regions, entre ville-campa^ne et une anarchie dano la repartition des Squipements, de I1 habitat, des infrastructures et du peuplaraent. Kile cherche done a ordonner le developpement economique et social.

6. Les pays africains prennent de plus en plus conscience de I1Importance de planification physique, confrontcs qu'ils sont dans leur presque'totalita £ de Sraves descquilibres interr%ionaux, ?enJant lonStenps la localisation des pro

ortance de la de proje't3

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ce developpewent tenait rareaent compte du souci d'une repartition Larmonieuse des activity's sur les territoires nationaux. Mais sour la pouseoe de lrexode rural et du cigantisrae des villes, surtcut des capitales nationales, les etats africains comraencent £ prendre du recul et a s'interro^er sur l!avenir. Des objectifs

ambitieux sont fixes parfois tels la construction de nouvelles capitales nationales, l'amenasement de terres neuves et le transfert des populations des regions

considerees comae surpeuplSes vers d'autres S densite d'habitation faible etc.

II est evident qu'il est beaucoup plus facile de se fixer des objectifs ambitieux que de les atteindre. Et, bien souvent, les r£sultats obtenus soiit loin de

repondre aux ec;oir-s cy*elfon avait formulas. Ces echecs sont das parfois S des facteurs sur lesquels ces pays n'or.t pratiquement aucun controle.. D'autres echecs, en revanche, sont d'origine interne et, si 1'on ne s'attache pas'" les analyser objectiyement, a les comprendre et ^ les corri^er au plus tot, on risque fort de voir ces facteurs nefastes corppromettre la rapldite-de la transformation e.conomique

et sociale de 1'Afrique. Parmi les plus importants d'entre eubr, on peut citer la faiblesse de l'organisation du secteur de la planification physique st de

1 inwffisance, tant quantitative que q^lalItative de son personnel. Le present document s'attache t cerner un certain nombre de ces problenieE et j. indicuer a titre d'essai certaines solutions permettant de leur apporter un debut de

solution.

II. ROLE. DE LA PLANI^ICATION PI5Y5IOTJE DANS LF. DSVELOPPEMEJ3T ; ; !"

7. Les differences de.niveau de developpement d'une region 5 l'autre et le retard de certaines regions sur d'autres ?. l'interieur d'un meme pays, ont servi, dans les pays sous-developpes en general, de base, ou tout au moins de pretexte, a de nombreux projets. 0r4 on ne dispose pas souvent d'etudes des situations regionales qui soient congues dans une optique operationnelle. On constate que I'espace n'a pas partout la meme valeur economique et sociale : les combin^isbns possibles des facteurs, les couts, les reticences varient d'un point a l'autre d 'un meme

territoire. C'est dans ce contexte que; li plupart des pays africains ont eu a e la borer des plans de developpement economique et social conme moyen de reduire cet ecart, de promouvoir une industrialisation rapide et de divercifier la

structure economique. r

8. Le plan de developpement Gconomique et social a pour obje- tif 1'expansion de l'Sconcmle nationale, l'accroissement des revenus et du niveau de vie de la

population, et la creation d'emplois dans tous les secteurs de l'^conomie

nationale. ,

9. De la realisation de ces objectifs naissent de grandes Infrastructures de communication, des rSseaux de transport, des equipemente collectifs, I1Implantation d'industries, et 1 'ensemble contribue au clesenclavement des regions pcriphSriques par la nice en place de services appropries.

10. Dans le meme temps, corollaires du clevelop^ement economique et de 1'clevation du niveau de vie des populations, des courants raigratoires spontanes naltront et s*intensifieront. Les villes se developperont, consequence de l'urbanisatioh, creant des probl£mes dOrganisation de lvhabitat des populations par la nccessitc de

construire des logements, de mettre en place des voies de communication, de transport, des reseaux divers (adduction d'eau, assalnissement, electrification, telephones...).

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11. Ces grandes mutations economiques provoqueront, en 1'absence de toute inter vention volontaire ct organisatrice, de grands d<5s£qiiilibres entre regions, entre

ville-carapaSne et une anarchie dan, la repartition des equipments, de 1'habitat

des infrastructures et du peuplement.

12. La planification physique doit ihtervenir dans ce processus dynaraioue. et

Rl^0^ „? S°1fions concrfetes, en vuede 1' organisation des espaces Sconomiques.

Elle intervient done pour ordonner le deveioppement cconomique et social. En cherchant une meilleure adartation possible de la societe et de l'Sconomle a 1 espace, il noddle la physionomie du territoire et constitue a long terme, la manifestation spatiale de 1'effort de developperaent d'un pays.

13. Pendant longtenips, les etablissements iiunains en Afrique ont aubi les efforts de daveloppement^plus qu'ils n'ont reellement participS au developpement. L'action

conjuguge du Comite regional intergouvernemental mixte des etablissements liumains

et O e J. OMIT 1 ■*■ nnn rvn rvn *- ^.— _ _ _ 1 J ^ jg i .. es etablissements humai.

i tt ??^> en application des FrinciPes et orientations Jgfinis par

le Plan d action de^agos, a abouti k une redefinition des objectifs de Vorganisation

de X espac^e. Parm.i les domaines pricritairee qui d-enandent 1'action Immediate en

Afrique, le Plan d action de Lagos retient un meilleur planning de^villes et des

villages pour 1 allocation de l'espace pour les facilites et I'elaboration de projets de developpement rural utilisant la technologie appropriee pour alleger

lfexode rural. e

14. Nous pouvons done nous demancer si le niveau actuel d(organisation du secteur

de la planification physique permet d'atteindre les objectifs contenus dans le Plan d action de Lagos? Si non, cjuelles sont les contraintes qui sfy opposent? Et

comment les resoudre?

III. ORGANISATION DU SECTEU71 DE- LA PLANIFICATION PHYSIQUE

15. En Afrique, les premieres politicoes c!faracnaSement du territcire remontent aux annSes qui ont suivi les independances. En rcalite, il s^gissait moins de politiques reelles d amenagement du territoire, que d'investissements ponctuels en fonction des exigences politicoes. Ces investissements etaient surtout destines aux agglomerations urbaines et rarement aux villa£es. Cetait peut-etre oubli^ que lee etablissements humains font partie integrante de iWnagement du territoire et comme nous l'avons indiqus dans le chapitre precedent les conditions spatiales sont dSteminantes dans le developpement. Ces operations, si elles rendaient possible I'absorption d'une partie de la population, ne sufficient pas 2. l'integrer, e'est-a-dire-a lWaniser

et a la repartir sur 1'ensemble du territoire.

16. D'unemanieregenerale, l'insuff isance d1 organisation du secteur de la

planification physique en Afrique s'explique par,-la nouveaute et le manque d'experience.

La plupart des pays disposent d-V personnel peu norabreux ou insuffisamment formg.

17. Lprsque i;<>n: examine done M problerae de personnels 6es organismes d'amenagement

du territoire en Afrique, les principales questions a resoudre portent sur 1'importance et la qiialitc des effectifs, 1'experience et la formation du personnel indispensable et necessaire au developpement. Eyidemment les qualites humaines revises et la maniere de former ce personnel constituent une autre question dfimportance.

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Besoins en_ personnel

18. Les pays africains doiveut ctercher I rSaliser I1integration des plans de developpement economique et social et des plans d'amcnagement du territoire. Ce*

objectif ne sera pas .atteint si un accent particulier n?est pas mis sur la

formation du personnel necessaire pour la conception et^'execution de ces plans.

Les pays, africains sont confronts a un deficit Important de plan if icateurs physiques.

Une etude effectuee en 1970 dans les pays du Commonwealth avait relev£ qu'il n'y avait qu'une moyenne de 5 par million d'habitants, dont 57,8 en Grande Bretagne, 0,2 3 Sri Lanka, 0,6 au Nigeria, 0,7 en-Zambie, etc. En fonction de la croissance economique, Involution des besolns-est estimee de 7,5 a 10 p. 100 par an selon ie Professeur Vagale. Une enquete roalisee par la CEA en 1932/83 ayant trait aux

besoins en formation dfurbariistes et dfamenagistes a donne les rSsultats suivants :

Population estimee J habitants 1930

Taux de croissance population

Personnel existant

Besoins estimes en

l'an 2000

Lesotho ;

Zimbabwe Guinee Zambie

Swazilandt

Ouganda Malawi Kenya

Republique-Uhie de Tanzanie Mozambique

lies Maurice Ethiopie

1,2 millions 7,5 millions 5,18 millions 5,67 millions 495 OCO.hbts 12.6 millions 6,05 millions 16,3 millions 18,1 millions 12,13 millions 826 200 fcbts 35.7 millions

2,5 p,100 par an 9 3.5 p.100 par an 30 2,8 p. 100 par an

3,1 p.100 par an 34 2,8 p.100 par.an

2.8 p.100 par an 2 2.9 p,100 par an 23 3,3 p. 100 par an 3 3,3 p.100 par an 184

3.6 p. 10C par an '3 2,16 p.100 par an-.,-. 2 2,8" p. 100 par an'" ' 4

80 110

450 32 384 na

; 450

X 080

120' (5 ans)

78 (5 ans)

Total 119,75 millions 294 2 902

19. Dans une etude realisee par Ie Professeur Vagale en 1979, 1'auteur a estime les besoins en.specialistes de i'amenageaient du territoire et urbanistes en 193C a 898 pour la sous-region sud et est africaine, et o 3 024 pour tout Ie continent africain.

20. Les besoins exprimSs par les pays en specialistes de ,lfamenagement du territoire et urbanistes montrent a quel point les responsables africains sont conscients du role et de la place de l'amenagement cju territoire dans Ie developpement economique et social. La croissance rapide de la population des pays de la region, les

difficultes de controler la croissance des principales yilles et la necessity de veiller S un developpement harmonieux de leur territoire obligent les responsables africains & attacher une plus grande Importance £ l'amenagement du territoire.

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Pace 5

21. Les poli-tiques en matiere de formation devraient refleter de maniSre adequate les changements qui se produisent dans la socifitS. non seulement mouvement de la population urbanisation et migrations, mais aussi niveau croissant du developpement economique et evolution de la technologie. CUles-ci out besoin de progw.Ks.qul influent directement sur les problemes locaux. S^oinmc. qui

22. A cet Sgard 11 serait excessivetnent optimiste de croire que le contenu des cours, les manuels, le materiel et les equipments de formation utilises dans les programmes d enseignement classiques puissent changer du jour au lendemain au point de permettre d atteindre les objectifs prgcites. L'Afrique est taportatrice nette non seultement de mat^riaux, de machines et de materiel de construction mais aussi de manuels, de materiel de formation et de personnel. II est tout a fait probable que cette situation restera .inchangee pendant longter.ps. On pourrait done condure que dans un avenir proche, une maniere pratique d'orienter les proSrammes de

formation pour qu'ils influent directement sur les problemes locaux serait d organiser des cours defona.tfcm a court terme a 1'intention du personnel deia en service. Cela presenterait plusieurs avantages et notamment les suivants :

- les participants auraient une experience et une connaissance approPri6es des problemes pour lesquels ils rechereheralent des solutions possibles;

- desjtudes de cas seraient choisies a partir de l'environnement local pour

verifier le caractere approprie des theories^

- etant donne que la technologie change continuellement, les participants pourraient se familiariser avec les nouveaux equipements, machines, outils.

et materiaux; *

- un forum serait creg pour l'echange d'idees et de donnees dfexperiences.

23. II conviendrait de noter que la planification physique couvre un vaste domaine

et qu il se; pourrait que la plupart du personnel engage dans le secteur n'ait pas

regu une formation appropri£e.

24. Compte tenu de ce qui precede, il est permis dfaffinner que 1'Afrique a besoin d un niveau additionnel de formation qui constituerait un complSment necessaire a 1 enseignement classique sanctionne" par des certificate et des diplcoes ou des"

grades. Ce niveau de formation serait concu Pour les techniciens, les specialistes et autres personnels experiments travaillant daiis le secteur des eteblissements humains. Ce programme de formation viserait done essentiellement un objectif bien precis, a savoir la reduction du fossS entre rexperience pratique et I1 enseignement oLassique, qui, bien qu absolument necessaire pour I'apprentissa^e de la base

theorique et technique peut en meme temps se reVgler inadapte aux conditions locales etant donne que la plupart des ouvrages, du materiel de formation et meme des etudes de cas se fondent sur l'experience des pays developpes. r

25. Le tableau suivant tire de l'enquete de la CEA 1982/1983 nous indique lforigine

de la formation des nationaux specialistes en amenagement du territoire et

urbanismes de quelques ftays africalns :

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Pays Afrlque Autres regions

Ethiopie

Lesotho Zimbabwe - Guinee

Zambie

Swaziland Ouganda Malawi

Kenya

Republique-Unie de Tanzanie

Mozambique

lies Maurice . ■

Zimbabwe

Kenya Kenya Kenya

Kenya

Republique Unie de Tanzanie, Kenya

Italie, France, Grande Bretagne, Hongrie, Bulgarie, Cuba, URSS ...

Canada, Grande Bretagne, Australie

Grande Bretagne ; .

Pays de I1Eat

Grande Bretagne, Australie, Canada, Etats- Unies d'Amerique, Nouvelle Zelande

Etats-Unis d'Am&rique, Australie Polosne,. Pays du Commonwealth

Grande Bretagffe, Australie, Etats-Unis d'Amerique, Pologne, Houvelle ZSlahde Grande Bretagne, Etats-Unis d'Amerique, Pologne

Grande Bretagne, Etats-Unis d'Amerique, Inde, Canada, Australie, Pologne, Pays-Bas Cuba, Portugal, Italie, Allemagne de 1'Est France, Grande Bretagne

IV. IMPORTANCE DE LA FORMATION

26. La planif Ication physique constitue une discipline relativement nouvelle. Dans les pays en developpement, les emenagistes usent souvent des tecbniit|ues et des strategies cempties pour des economies developpees, qui ne so.nt pas adaptees aux conditions economiques et sociales de leur pays. II arrive -que des diplones de l'enseignement superieur hautement qualifies et formes dans les £tablissements d'enseignement de pays develcppes, doivent reyenir a la realite pour s1informer des

conditions en vigueur dans un milieu africain et adapter leurs connaissances et leurs moyens aux problemes particuliers p. leur pays en dnveloppement. Cette constatntion '■■

s'applique aux experts les plus experimentes venus des pays a economie dcvelopee pour assister les pays en dgveloppement.

27. Corame nous 1'avons constate dans le,chapitre precedent, la demande en amenagistes et ufbatlistes en Afrique excSde de loin l'offre. Or, ils constituent l'un des groupes de personnel dont 11 cohvient d'augmenter constamment les effectifs. L'eff,icacitS;

de l'amenagement du territoire et de la raise en oeuvre des plans sont conditionnees ; par la formation et la presence d'smfinagistes canpetents en nccibre suffisant. ; ■ 28. La formation universitaire prealable a 1'entree en fonetion e£ant gcn^ralement thSorique, il faut qu'elle s'acccxnpagne d'une experience pratique et d'une connaissance des conditions 'existantes dans les differents secteurs de d^veloppement du pays. Les debutants doivent recevoir une formation pratique grace a des deplacements organises

sur le terrain dans les zones de developpement.

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29. Lee specialistes de la planification physique doivent etre a meme de concevoir

de nouvelles idees, de nouvelles techniques pour resoudre les problemes concrets auxquels ils sont appeles a faire face. Les cours d'orientation, les cycles d'etudes et les voyages organises dans d'autres pays leur sont au.tant d'occasions de s'ouvrir

a cette orientation.

30. Le fait que la plupart des pays africains dependent encore des infrastructures

etrangerss pour assurer la formation de leur personnel des Stablissaients humains constitue un sujet de preoccupation en matiere de politiques de formation. tfri rapport du Centre des Nations Unies pour les etablissements humains 1/ indique due la majorite-des pays de la sous-region de l'Afrique de l'Est et de lTAfrique auatrale n assurent pas de formation sanctionnee par un diplome off iciel .dvans la plupart

des domaines du secteur des ctablissements Iiumalns. La dependance vis-a-vis des etablissanehts de formation des pays industrialises laisse beaucoup a desirer

en raison des facteurs suivants :

'- caractere inadequat des programmes;

- normes et techniques inadapteesi

- il n'est tenu aucun compte de la conmunaute au sein de laquelle le

stagiaire devra travailler par la suite.

31. Ces inconvenients renderit la politique de formation.des cadres a lfextgrieur tout

a fait inefficace. La question que se posent habituellement les gouvernements

africains est de savoir si les besoins du pays en ce qui concerne une competence donnee sont suffisants pour justifier la creation de tels programmes de formation.

Cette prgoccupation plaide en faveur de 1^. creation d tetablissements de formation

regionaux.

lf^^f hunaina

unices, loe.ulffurente aspects etaient traitcs <?e manure isoloe, ce-^i aar^alt '-a percevoir la cotrSlctl^c vital* exist ant -entrv lr«. 'ivers-domaines jfifi-fitablissemento hunctes ot rar consequent l'iticidence d'un rrcsr^^c'sur

33."■ Face au Jrilclt en>er8onn2i et 3 l.'inpcrtance de. lo formation dans le conteite afrlcaln-i-feot ce quo les institutions ententes aont > meme de r5rondre aux besoins?

V. PROBLEMES DE FORMATION

34. La formation des specialistes en planification physique pose de serieux probleaes d organisation. Dan. certains pays, du fait de Vtomtitisance de leurs ressources en personnel hautement qualifig, le probl,-eme de recrutement domine

tous les autres. Meme si 1'assistance technique fournit du personnel, il faudra egalement des ressortissants de ces pays. Dans ce cas, il est important de former davtatage des nationaux pour servir de suppleants au personnel de l'assistance

technique et pour prendre la reieve. :,

1/ Survey of Training needa for the Development and Management of Urban Settlements and the Preparation of a Strategy for Training Support for Countries In the Eastern and Southern Subregion of Africa, CNUEH, Janvier 1983.

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35. On peut envisager le probleme de la formation des amenagistes et urbanistes sous 1 angle du f inancement, <le I1 organisation et de l'adciinistration.

36. La creation d'une institution nationale de formation en anenagement du territoire pose des problemes financiers relativement Sieve's tant dans la raise en place de 1'institution que dans son f onctionnement. La question financiere est moins ressentie dans le cadre d'une institution multinationale, qui a e3alement

1 avantage d offrir une diversite dans les programmes de recherche. Le cout de formation est encore moins eleve dans le-cadre tf'acc'ords bilaterCux ou certains pays <ieveloppes ou centres specialises des Nations Unies offrent des bourses et accueillent les etudiants africains dans leur<s centres de formation. Toutefois, mem;e si la formation devient Sratuite dans ce cas, les etudiants recoivent une formation inadaptee aux conditions sociales et economiques des pays africains.

37. Le probleme majeur qui se pose S I1organisation est celui de la determination du contenu et des objectifs des programmes de formation afin de les adapter aux conditions sociales et economiques du pays. II faut 6galement trouver un personnel

enseignant competant aussi bien pour les raatieres theoriques que les travaux pratiques. Compte tenu du faible ncrabre des pecialistes africains a pouvoir dispenser une telle formation, on est oblige de faire appel aux personnels etrangers, qui a leur tour devront adapter leurs methodes d'enseigneraent et leurs manuels aux conditions locales.

38. Sur le plan administratif, la question du statut des am&iagistes et urbanistes est determinant pour maintenir les diplomes dans le secteur public et eviter qu'ils emigr«nt vers les secteurs offrant des perspectives plus interessantes. Pour ceta, le statut doit offrir des possibilites de promotion et des perspectives d'avenir.

Peut-etre faut-il, comme cela a cte fait dans certains pays leur donner un statut special, qui leur assume un traitement convenable, dgtermine leur responsabilite ; et leur ouvre ,des perspectives d/avenir plus atttayantes. II im^or^e ava'nt 4" '

tout que 1c planif ic^teur .,.,_': 2,p. sentir^ t ^a'on's bescin de -lu£, qu'il est,

dans l'effort de developpui^nc national: uii pefsoilnug^ a qui lTon bffre l'occasion

d'apporter sa contribution, ■ .

39. L'enquete realisge par la CEA. citSe precgdemment a revele l'existence dfun certain nombre d1institutions de formation. La plupart d'entre elles sont integrees ayx.u^lversltgs rationales. Ces institutions ont souvent une capacite d'accueil .. 3-4R^t€ea souvent con5ues pour les besoinfi hationaux. Pourtant la plupart des

institutions nationales resolvent des Studients ou stagiaires dfautres pays sans aucun frais d'inscription, par le biais de la cooperation bilaterale. C'est ainsi que 52 p.100 des etudiants de l'Ecole d1architecture et d'urbsnisme de Dakar (Senegal) en 1984/1985 sont des etrangers, venant de la Mauritanie, du Mali, de la Guinea* de la Republique centrafricaihe, du Niger, du Burkina Faso,, <Jii Burundi, du Rwanda, du Maroc.de la Tunisie, du Liban et de la France. Au Maroc, environ 14 p. 100 des etudiants. en 1984/1985 de l'lnstitut national d^amSnagement et ;:

d'urbanisme de Rabat sont des etrangers venant du Mali, du Gabon, du Zaire et de la Tunisie. En Algerie^ 1'Ecole polytechnique d!architecture et d'urbanisme re.5oit des etudiants du Mali, de la Guinee,7 du Congo, de lladasascar, du Maroc et de la"

Tunisie. En Tunisie, l'Institut technologique d'art, d'architecture et d^urbariis- me de Tunis recoit des etudiants du Maroc, de 1'Algerie, du Cameroun et de la

Republique de Cote d'lvoire.

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Pays Institutions Duree de

formation Zimbabwe 1/

Zambie 1/

Senegal 4/

Kenya Xf

Republique-Unie de Tanzanie \J

Mozambique \]_

Ethiopie 2/

Algerie 4/

Egypte lj Togo 2J

Tunisie 4/

Ghana 3/

Nigeria 3/

Maroc 4/

- Universite de Zimbabwe (urbanisme) - Universite de Zambie (urbanisme)

- E.N.E.A. College amenagement du territoire - Ecole dArchitecture et dvurbanisme

- Technicien superieur d'urbanisme - University de Nairobi (urbanisme) - ARDHI Institute (amenagement du

territoire, urbanisme)

- National Directorate of Housing (urbanisme) - Ecole technique superieure des

municipalites (urbanisme)

- Universite de Constantine (amenagement du

territoire)

- Ecole polytechnique d'architecture et d'urganisme d'Alger

- Universite du Caire (urbanisme) - Ecole africaine et mauricienne

d'architecture et d'urbanisme - Institut technologique d'art,

d'architecture et d'urbanisme

~ Universite des sciences et technologie de Kumasi (araenageraetit du territoire) : University Abnadou Bello de Zaria

(urbanisme)

■ Institut national d1amenagement et d 'urbanisme

2 annees 5 annees 3 annees 6 annees 2 annees 3 annees 3 annees 4 annees 3 annees

4 annees 6 annees

4 annees 5 annees

7 annges

3 annees

4 annees

2 annees

Sources, : 1/ Reponses au questionnaire de la CEA sur 1'evaluation des besoins du

secteur de la planif ication physique en Afrique 1982/1983.

2/ International Handbook of University - English Edition, 1981.

3/ Commonwealth Universities Yearbook, 1975.

4/ Mission au Maroc, en Algerie, en Tunisie et au Senegal en 1985.

40. L'orientation de la formation des specialistes de l'amenagement du territoire

et del urbanisme fait l'objet d'un debat dans lequel certains soutiennent qu'il faut des stages de specialisation dont la duree n'excede pas un an. Cela suppose evidemment que le staglaire ait une formation de base dans l\me des branches essentielles a 1 amenagement du territoire : 1'economic et la gcographie. II s agira alors de faire acquerir aux stagiaires les connaissances necessaires leur permettant de pouvoir analyser les phenomenes Sconomiques en rapport avec la transformation de 1 espace. D'autres, par contre soutiennent le principe d'une formation longue duree avec un programme echelonne sur plusieurs annees renfermant des cours theoriques et des stages pratiques sur le terrain.

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41. Quelque soit le priricipe retenu, I'ojrjectif des programmes de formation doit viser^a faire^comprendre aux etudiants 1c signification de la planification physique,

les taches qu'il impIXque, la maniere, d'adapter les taoyens d'analyser a la solution pratique des probldmes de deVeloppement harmonieux des composantes d'un territoire

determine, . . -. : -■•-,.-

42. La teneur des programmes de formation vairiera. selon les specificitcs socio-

scoriomiques des pays, mals 11 convient de tenir comjpted'un certain nombre de faits essentiels lors de 1'elaboration de ces programmes :

(a) les besoins de formation varient d *un pays a l'autre selon les particu larities de chaque pays et 1*importance des moyens financiers disponibles; . ,■ i

(b) la teneur des cours de formation devra etre compte tenu de la situation socio-economique du pays et des particularitcs geo-physiques;

(c) les programmes de formation doivent etre inspires a la fois par les exigences particulieres des differents doraaines de l'amenagement du territoire et par les rapports existants entre ces domaines. L'un des objectifs des cours de formatIon .est de permettre aux amenagistes de comprendre et de saisir 1'inter- dependance des diff-5rents domaines du processus de dsveloppement:

(d)1 par leur contenu comiae par leur esprit, les cours de formation doivent tenir compte des conditions locale^k. LTetude de cas concrets, les sujets de metho- dologic et de recherches doivent etre bongus en forictiori du type de milieu ou les etudiants seront appeles a travail,ler; ,.■-.-,-.

(e) les programmes de formation doivent comporter un dosage judicieux entre la theorie et la pratique;

(f) la formation doit developper chez le planificateur physique I'esprlt . d'equipe et le sens du travail en groupe, car leur travail suppose 1*intervention de spccialistes appartenant a divers disciplines;

(g) le niveau des cours de formation doit etre le plus eleve* possible.

43. . D'une manipre generale, les cours de formation devraient etre congus pour donner

aux etudiants les connaissances et la competence qui leur permettrbnt :

(a) de recueillir et d'evaluer les opinions de la population en ce qui concerne les besoins de deVeloppement j

d'incorporer Xes opinions differentes dans les objectifs acceptables de deyeloppement;

(g)v d-ctablir le"s moyens de mobiliser la population et les ressources pour les projets de deVeloppement :

(d) de iorniuler des indicateurs de developpement utiles;

r

(e) d'elaborer des instruments. tde polltiques permettent'• J-'atteindre les ■■'■■-•

objectifs; ... . . ' ■ ■ ■■-= " •'.- ■'■■' "■ :-

(12)

VECA/HUS/19 Page 11'

(f) d'avoir un apercu de la dynannque des programmes dans lWpace en fonction de la repartition des activites; etudes etablissements humains et de leurs relations;

(g) d'acqufirir une,comprehension d^s methodes utxlisables de gestion des

programmes et des projets; : .

> (h) d'gyaluer la progression des programmes, des projets et du processus de

•planification dans son ensemble.

44;■ »ans tous les cas,; .le per-sonnej. de la planification physique, a tous les echelons doit recevoir peri^diquement une formation sous forme de seminaires dans un xnstitut de recherche. Ces cours doivent etre specialises et en meme temps orientes en fonction des besoins ressentis .dans, l'exercice; prpfessiptinel. Ces serainaires doivent etre organises dans la mesure du possible au niveau d'une sous-region pour permettre en raeme temps, des eehanges d'experience profitable'

a tous. ' .-..■_

VI.- ORGANISATION DE LAFORMATION : .' /,..- .'-: .,.,,.

45. II est evident que'dans une conjoncture econcmique semblable a celle qui sevit en ce moment, il reste difficile de, proposer une formule 5atisfaisante: a "■

tous les niveaux. La situation econoniique des pays africains, les exigences-

financiers requises tant pour la ^estion que pour le fonctionnement d'une institu tion de formation de niveau superieur, rendent difficile le support national drune telle institution. D une maniere genSrale-trois possibilites se presentent pour

1 organisation de la formation :

1) Creer des : institution^ nat;ionales - comme nous venons de l'indiquer, la gestion de telles institutions., est. lourde pour le budget des Etats africains.. Les institutions nationales qui existent deja out du mal a se maintenir. II faut noter egalement que la rentabilitg de telles institutions nationales est incertaine si elles sont uniquement '■■

utilisees pour couvrir les becoins du pays concerne.

2) Creer des institutions sous-regionales-, Cette solution a l!avantage

d etre rentable potir _tous les pays interesses. Les. frais de gestion et de fonctionnetaent sont eupportes par-les pays. La flanification du^

personnel en formation est mieux assuree. C!est une solution souhaitable siron arrive a assurer le respect des engagements par tous les pays dans la gestion de I1institution. Ceci est dfautant plus Important que beaucoup d itistitutions sous-re"c;tpnaies dans, des domaines varies, connaisseht

aujourd hui des diffi^ultes rcelles de fonctionnement 3 cause du non

respect de leurs engagements par les Etats.

3) Envoi du personnel en formation hors ,die:l'Afrique. C'est le phenomene que la.plupart des pays africains. ont vecu jus.quj^ present. Certains pays ' situes hors de I'Afrique,offrent des facil.ites qui se presentent sous . . forme de prosrammes, bi,Lat^raux internationaRX d^assistance technique,

■ . de bourses d'etudes, etc., Cette.forroule a ^avantace d'etre a priori ' , ■.■-"..p.o'ins couteuse, mais.elle a aussi lMnconyenient.de produire des

p'lanificateursv.-physiques formes dans un- contexte, social, economique et politique different de celui de l'Afrique.

(13)

E/ECA/HU5/19 Page 12

4) L'enquete de la CEA a agalement rGvelc que la plupart des institutions rationales de formation existant dans les pays africains recoivent des etudiants d autres pays africains. Dans ces conditions, meme si le pays d accueil exige une certaine contribution, elle equivaut rareraent 2.

celle qui aurait pi etre. requise dans le cadre d'une institution inter- Etats. C'est une situation assez confortable pour les pays d'origine mais peut etre delicate pour les pays d'accueil qui se trouvent souvent

obliggs de renforcer 1'infrastructure prealablement concue pour les

besoins nationaux. L'interet de cette formule est qufelle peut apparaltre comme un prelude a la transformation de ^institution interessee

en une institution inter-Etats.

Institute et programmes de formation

46. Les instituts et programmes de formation en matiere d'amenageraent urbain et de logement, sont en Afrique, tres peu nombreux, voire meme inexistants dans

certains pays ou a l'echelle sous-regionale et regionale. De nombreux pays africains continuent de dependre largement d'un petit nombre de pays developpes pour ce qui est de la formation de la main-dfoeuvre professionnelle et para-profeesionnelle en ce domaine. II faut toutefois souligner les efforts accomplis au cours des dix dernieres annees pour elaborer des programmes de formation aux niveaux national

sous-regional et regional.

47. Les instituts de formation at de recherche base's dans des pays dgveloppgs.

tels que le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, les Etats-Unis d Amerique et le Canada, offrent toute une serie de cours de durSe diverse dans les differentes matiares ayant trait au developpement des

etablisssc^cts humains, a l'intentira d'etudi^ts africains.

II en va de meme pour les instituts de formation et de recherche de pays en developpement tels que 1'lnde, la ThalLande, le Mexique, le Chili et la Chine, dans le cadre d'accords de cooperation technique et pgdagogique entre pays en

developpement. : '

48. Les instituts de formation et de recherche africains, comme ceux existants en Republique-Unie de Tanzanie, au Kenya, au Nigeria, au Ghana, au Togo, au Senegal, en Algerie, en Egypte, en Zambie et en Angola, offrent ggalement des cours de

formation et des possibilites de recherche. La plupart des programmes de formation n'en sont qu'a leur debut et, dans certains cas, sont mis au point conjointement avec des instituts de pays developpes; c'est notaroroent le cas de 1'Institute for Housing Studies (IRS) de la Republique-Unie de Tanzanie, qui a ete" mis en place conjointement par le Gouvernement tanzanien et le Centre d'etudes air:le logement (Bouwcentrum) des Pays-Bas.

49. Un certain nombre d'organisations internationales et d'agences pour le developpement ont ofganise, a I'echelle internationale bu aux niveaux regional et national, des cours de formation, des jburhees d'etudes et des seminaires;

c'est notamment le cas du Centre des Nations Unies pour les etablissements

humains (CNUEH), de 1'lnstitut de developpement economique (IDE) dependant de la Banque mondiale, de l'Agence des Etats-Unis pour le developpetoent international (USAID), d6 1'lnstitut de developpement economique et de planification (IDEP) et de la Commission Sconomique des Nations Unies pour 1'Afrique (CEA).

(14)

E/ECA/HUS/19 Page 13

50. La plupart de ces programmes et cours de formation visent a former la main- d'oeuvre prpfessionnelle et paraprofesslonnelle. II nfexiste que tres peu de progratnmes.de formation sur le lieude travail a l'intention des families urbaijies ,a:?faiblerrevenu qui sont les bencf ieiaires, aux fiiveaux local et communautaire, des projets de logements soclaux; on s'effbrce toiitefois de promouvoir la mise en place de programmes de formation de ce type au sein de projets specifiques tel que le projet pilote sur les logemen'ts sociaux lance conjointement par le; Gouvernement zimbabween et le CNUER^le'projet relatif aux villes secondairesmis en oeovre conjointement par le Gouvernement kgnyan et '.

l'USAID et le projet conjoint du Gouvernement zambien et de la Banque mondlale sur l'assainissement des colonies de squatters en Zambie. En outre, de nombreuses

organisations bSnevoles et non gouvernementales nationales dispenaent une formation sur le lieu de travail ainsi que des conseils et des informations;

c'^est le cas de l'lnstituterf or Cultural Affairs au Kenya, de I1 International Co-operative Alliance en Republique-Unie de Tanzanie, de l'ENDA au Senegal et de l'Institut panafricain pour le developpement (IPD).

51. L'Stude des instituts et programmes de formation existants, tant dans les pays dtjveloppes que dans les pays en developpement africains, ou non, permet

d'identif ier-un certain nombre de pr obiernes communs, notamment en ce, qui concerne la pertinence des programmes et leurs lacunes^ la mise au point de letir contenu, la durSe des cours et la cooperation en matiere de formation. Oh trouvera ci- dessous un a per911 de ces questions :

(a) Pertinence

(i) Seuls un petit nombre de pays africains ont effectue. des enquetes nationales permettant de determiner l'offre et la demande en matiere de main-d'oeuvre professionnelle et paraprofessionnelle dans le domaine du developpement des ctablissements humaihs;

(ii) Tant dans les pays d-5veloppes que dans les pays en developpement, les cours dispenses visent a former des specialistes de haut niveau ou de niveau intermediaire, mais ne s1 interessent guere a la formation de main-d'oeuvre paraprofessionnelle d'appui ou de specialistes de la gestion

et I1execution des projets:

(ili) Si 1'on excepte certains projets pilotes, rccemment lances, il n'existe guere de cours de formation ou de journees dff-tudes organises sur le lieu de travail h I1intention des families urbaines a faible revenu en ce qui concerne la participation communautaire, les techniques de construction, 1'administration et le financement des logements;

(iv) II y existe, a tous les niveaux de la formation, une grave penurie de materiel pedagogique approprie" (etudes' de cas, manuels, rapports sur la recherche, documents d1information, materiel audiovisuel, etc.), particulierement pour la formatfbn dispenses aux ben^ficiaires des projets de trames d!accueil et d'assainissement aux spSclalistes de l'amenagement urbain et aux responsables politiques.

(15)

E/ECA/HUS/19 Page 14

(b) Lacunes

(i) Les infrastructures de formation (locaux, equipments, moyens de transports, aniinateurs, financement, etc.) doivent, aussi bien. a "

l'echelle nationale que sous-reglonale et regionale, etre developpSes

et benef icier d'un ordre de pribrite" plus eleve;

(ii) Les couts de formation dans les pays developpes - et ce, bien que s'accompagnant, dans la plupart des cas, de bourses d'etudes et de recherche - augmentent rapidement et entyalnent souvert des depenses en devises; il en est results, dans certains cas, une sous-utilisation des institutions et des cours de formation;

(iii) La formation sur le lieu de travail au moyen de projets pilotes d application et dans le cadre, de programmes de cooperation technique

est extreraement modeste.

(c) DeVeloppement

(1) La liaison et la coordination entre les programmes <3e recherche et dgveloppanent d'une part et les programmes de formation et Information d'autre part, sont, a tous les niveaux, insuifisantes dans la plupart

des pays africalns;

(il) II est urgent de recycler les formateurs et de mettre a jqur le contenu des programmes pour rcpondre aux besoins clementaires de plus en plus pressants des families urbaines a faible revenu en raatiere d'amSnagement urbain et de logement;

(iii) II f-aut pranouvoir les programmes de documentation et de diffusion de l'information et en etendre la portge afln de repondre aux besoins de la majorite de la population, et ce, en faisant appel aux divers moyens d1information (radio, television, cinema, presse en langue

vernaculaire et unites mobiles). ;

(d) Cooperation r

(i) La cooperation au niveau de la formation des specialistes de 1'amenagement urbain et du logement et des technicians s.'pccupant des : etablissements humains en Afrique en est £ ses dgbuts; il^ponvient de la

renforcer au moyen de progranimes sous-regibnaux et r

(ii) Les organisations et institutions sous-r%ionales, regionales et Internationales peuvent contribuer e.ncore plus e. rationnaliser a I'utilisation des maigres ressources allouees a la formation dans chaque pays; parmi ces institutions, on citera notamment.la Conference pour la coordination du developpement de I'Afrique australe,

I1Organisation de lTunit€ africairte, la CEA, la Barque mondiale,

I'USAID et le CNUEH;

(iii) II faut accroltre la collaboration entre les institutions regionales africalnes et celles des autres regions developp€es ou en developpement

en vue de former des formateurs et de rendre, a lous terme, les institutions nationales autonomes et autosuffisantes.

(16)

E/ECA/HUS/19 Page X5

DEUXIEME PARTIE : LA FORMATION DANS LE DOMAINS DE LA CONSTRUCTION 2/

52, II est generaleraent admis que tous les pays africaina disposent de ressources humaines considerables et pourtant le fosse entre le nombre d'etudiants qui

entrent sur le marche du travail et ceuxd1entre eux qui trouvent un emploi ne cesse de se creuser. Si les pays africains veulent influer sensiblement sur le developpement de leurs economies, il est iiaperatif qu'ils remedient a cette situation en mettant en valeur leurs ressources humaines aux fins d'une production maximale.

53, Certains gouverneraents se spnt penches ces deriiieres annees sur le problfeme de l'absence de personnel qualifie susceptible de penStrer l'economie tout

entiere. On se rend de plus en plus compte que le succes de l'application d'un plan de developpement n'est.pas seulement fonction des moyens financiers de production et autres dotations en capital disponibles, rnals ce qui est plus

important, du personnel qualifie" approprie pour ce qui est des divers secteurs de I'Sconomie nationale. En fait, le bilan que peuvent dresser la plupart des pays en developpement, e'est que la penurie de personnel qualifie et des cadres constitue une entrave fondamentale a 1'exScution des projets de developpement.

54. L'industrie du batlment occupe une place de cholx pour jouer un role determinant dans les efforts visant a. mobiliser les ressources humaines de

chaque pays, a condition que les instruments permettant d'atteindre cet objectif soient soigneusement planifies et mis en oeuvre. En arrivant dans les zones urbaines, les migrants ruraux ont le plus de chances de trouver un emploi dans

lfIndustrie du batiment. II nfy a pas de raison pour que ceux d'entre eux qui ont des aptitudes ne puissent etre absorbes dans ce secteur et ce, en leur dispensant la formation necessaire dans les techniques accessibles. Le

secteur du batiment offre notamment a lui seul maints emplois, si la technologie que l'on adopte est e. forte proportion de main-d1 oeuvre.

55. L'industrle du batiment chevauche les secteurs public et prive de l'economie de tous les pays. II en va ainsi car la plupart des activite"s humaines supposent un type ou un autre d'element d'une construction. ,Le logement, l'enseignement,

la religion, les spectacles, les sports, l'agriculture, 1'industrie, les _ transports, le commerce, le gouvernement, pour ne citer qu'eux, en fait tous ; les elements de civilisation se reclament de l'industrie du batiment.

56. Aussi, le volume de cette Industrie est-il vaste et draine-t-il de par sa nature des invest issements tr§s elev^s. En outre, les pouvoirs publics - aux niveaux federal et national, I1 administration locale et les socie"te"s para- publiques - sont les plus gros clientsde lf Industrie du batiment en creant des biens d'equipement, en fournissant des services, etc.

57. Cette Industrie assure plus de 10:p*lOO des emplois traditionnels et une bonne proportion des emplois indirects.' Et contme on l'a indique ci-dessus, aussi

bien dans le pays consommateur qu'en dehors de celuiT-ci, c1 est dans cette Industrie que les migrants ruraux trouvent tout d'abord a s'employer.

lj Kunle Ade Wahab (1983) "Specific Training Programme for the Provision of Construction Skills for African Region".

(17)

E/ECA/HUS/19

Page 16

58. Elle contribue considerablement j la formation de capital et au prodult

interieur brut d'un pays.

59. En depit de ces apports notables, il est £en§ralemerit admis que le personnel adequat fait defaut dans cette industrie, en particulier s'agissant des ouvriers qualifies aptes a assurer les services imposes a cette industrie.

60. Pour remedier ?. cette situation etopSrerl'impact ngcessaire, il sied

d'encourager la formation d'artisans et d'agents de supervision dans cette industrie.

Les technologies appropriees basees sur des activitgs a forte intansite de main- d'oeuvre pourraient presenter un certain nombre d'avantages iridirects, dont les

plus importants sont les suivants :

- tout d'abord, cela cree une demande d 'ouvriersdans 1'• industrie du batiment et, partantv cela freine le chomage, qui est devenu un trait'de sous-

dSveloppement dans les pays les moins avancesj " J .

- - ensuite, cela favorise meme le deyeloppement du pa^/s tout cntier, etant donne que les activltes de construction se font1 a l'gchelle riationale;

- puis, outre que cela crcS des emplois sur le chantier oi5 s'op&rent les activites de construction, des emplois subsidiaires sont cteees dans d'autres'centres parfois1 fort £loignes du chantier en question tels que le chantier de

I1entrepreneur, les bureaux des fournisseurs, des industriels, des

dessinateurs, les agences d'urbatiisme'; etc/volre dans d'autres pays qui fournissent les biens et services dfestineis a la construction;

- enfin, et non des moindres, cela favorise line plus grande capacite df5porgne et une hausse du niveau de vie des populations.

METHODES DE FORMATION

61. Comme on l'a deja mentionne, du asafaible capacity,!'industrie du batiment, dans la plupart des pays en develofperaent, ne peut faire face i la demande qui lui est imposee. Cela peut, en p'aftie, s'expliquer par lesmethodds adtiieiies de

formation de specialistes du batiment.■

A. Methqdes de formation de type classique

62. * Les divers gouvernements ont crcc des ecoles techniques ^t iristituts d'arts

manuels destines r. assurer une formation dans de nombreuses techniques, en particulier celles liees a I1 Industrie du batiment. Tant les admissions dans■ces gcqles de

formation que les resultats obtenus par ces ecoles sont nettement' en deca des besoins ressentis dans lfindustrie du batiment. Les besoins estimatifs en matiSre de main-d'oeuvre requis au seul Nigeria quant a 1'application du troisieme Plan national de developpehent (1975-1980) ont ete indiqu^s au tableau c:

Malheureusement nombre de ces besoins n'ont pu etre satisfaits. -:>

(18)

E/ECA/HJS/19

Pa^.e 17

Eesolns estlmatifs en matiere dc main-d'oeuvre par categories professicnnelles au Niggria

?Pes <*e .groupes ;

grcfcssionnels "^rjre PoUrcentage Cadres superieurs Ingenieurs du genie civil, ;■■ 12 000 2 8

geometres, architectes, e%c. . *

Personnel interned iaire Contremcttres, supervisors, 22 COO 5 1

"*•■ assistants techniques . *

Ouvriers qualifies et Macons, icharpentiers, 245 000 56 6

semi-qualifiex Slectriciens, etc. *

Autres ouvriers Maln-d'ocuvre occasionnelle 154 000 35 5

Total 433 000 100,0

Source : Troisieme plan national de d£veloppement, 1975-1930, Ibid., p. 380.

Evaluation des programmes actuels de formation de type clasalgae aux arts manuels

63. Tout porte a croire que si le contenu theorique de ces programmes est satisfai-

sant,.leur application - eri particulief la reorientation des stagir.ires semble avoir

^te, outre mesure negligee et, partant, lea eleves qui bnt ete formes dans ces Stablissements ne ae considerent pas comne des ouvriers qui contribuent directement

& la production nu?is plutot comme des superviseurs d'autres ouvriers qui n'otit pas recu leur type.de formation. A I'gvidence, cette fa9on de voir les chpses est contraii-e. .a Ifi-iprtrrte .et a* but de leur formation. Outre cela, le fsHt.qpe dans la plupart des pays en developperoent, les ouvriers ne soient pas '±&yU en fonetion des efforts qu-iila fournissent dans leur tachet mala plutot en fon-tion des titres qu ils (tetie'nnent a eu pair effet de diaauader nombre de candidats st^irires

d opteci poui les emplois d'ouvriers qualifies. ' ° .

64. Par ailleurs, nombreux sont les pays cfricains qui continuent de a'en tenir aux methodes heritces de la periode colonip.le alors qu'il existe nom^res, de

programmes plus appropri€a qui ont etc expgriraentes avec succes drns d'autres pays

du monde. r J

65. La tSche I laquelle doivenf s'p.tteler les pays africains en vue d'assurer des programmes de formation appropries pour ce qui est des competences en matiere'de construction defie pratiquement toute lmaginatioh. Avant toutefois de tenter d'y trouver une solution, il importe d'examiner briSvemerit les principaux elements de construction, en pcrticulier ceux requis en ce qui concerne lr> fourniture des etablissements humains.

B* Principaux elements de construction

66^ En examinant les principaux elements de construction eu 6gr,rd a l'utilisation et a la demande de competences techniques, il est necessaire de definir les Elements sur lesquels influent dans une tres large part les competences en matiere de

construction. A cet egard, trois principaux elements sont*brigvement analyses

ci-dessous.

(19)

E/ECA/HUS/19 Fage 13

(a) Les fondations

67. II s'agit la d'un aspect tree important de la construction, tout le monde rc-clamant que celle-ci se fasse sur des fondations solides. il y a un adage qui dit que. "toute raaison batie sur du sable s'ecroulera alors que celle qui est batie sur des roches solides (fondations appropriees) tiendra jusqu'::. la fin des temps".

Korabreux et divers sont les materiaux utilises pour les fondations. Us englobent le beton, les pierres solides, le bois, voire les blocs et briques ccramiques.

^'utilisation de ces materiaux requiert un type d'ouvriers qualifies et de

manoeuvres pour les fabriquer et les ossembler. Dans la plupart des ccs, des ouvriers experimentes dans la fabrication du bfiton, des raacons, des masons en briques et en blocs et des charpentiers ntdvs d'ouvriers sont requis.

(b) Les murs

68. Los materiaux utilises pour les murs sont nombreux, a oavoir, bambous,

paletuviers, tiges de bois, toles onduleec, feuilles de metal, feuilles d'aluminium, matieres plastiques, boue, clayonnage revetu de boue, briques et blocs de boue, boue stabilisee (clment fabriquc a partir de In terre), briques brulees (dans des fours en argile), blocs de ciment fabriqucs a partir du sable, blocs de beton, murs en bSton, pierres, bois.

69. Le fait que ces materiaux soient disponibles dans telle ou telle region, influe en ressort sur le choix de l?un quelconque d'entre eux. A titre'dfexemple, au Nigeria les Ijaw et Urhobo utilisent des bambous et des palctuviers pour

construtre leurs maisons, souvert sureleves sur des pilotis afin d'etre a l'dbri des inundations. Les populations cQtieres (Itshekiri, Isoko, Ilaje, T.olabari et Ef iks) ont adoptc le clayonnase revetu dc boue dans cette region 'imbibce d'eau. ' Dans les forets humides, les Yoruba, les Edo,. les Ibiobio et les Ibo util'isent de la boue, des blocs de boue, des briques .brulees, du bois et des produits -t;ires du bois pour ce qui est de la construction. :de leurs mura. ;.Le'long ~du Niger, en particulier IS oC la boue eat mains aqmeusu et pluc plastiqut, on peut construire des murs plus solides en utilisant de la boue, y compris des constructions

circulaires dont le risque d *effondrement est minime. . : . ;

(c) Les toitures . .;■'.■

70. Une fois la construction des murs terminSe, la tciture est le dernier element dont la pose protege contre la pluie et autres interaperies. Pans maintes zones rurales, on considere nue la construction d'une maison est termince une fois posee la

toiture et installees les portes et fenetres qui mettent a l'abri des animaux hostiles et limitent. I1 entree des voisir.s. . .= . ■ ' - 71. Les matcriaux utilises pour les toits englobent la chaurae■- dont 1'utilisation est dans une large mesure passee de mode - et lc boue. D'autrec materiaux tels que les toles ondulees et l'amiante - ciment sont egalement utilises, meme dans Ids

zones rurales.

72. Les ouvriers qualifies principalcment requis pour la pose des toitures sont

les charpentiers, homis pour ce qui est des toits en boue,' pour lfiriquels oG a recours a des poseurs dc briques. •xperimentcs. - . .■■■ •■ ■■ ■<-

(20)

E/ECA/HUS/19 Page 19

C. Conception des programmes de forroation

73. Apres avoir defini les elements de construction ainsi que les artisans procedant de chaque activitc et apres avoir soulignc*. le. manque dfouvriers qualifies disponibles et 1 inadequation des programmes de formation actuels, il reste maintenant a

envisager une methode de formation plus approprice pour ce qui est des ouvriers

qualifies requis dans 1findustrie; du batiment.

74. Les objpetifs des programmes de formation examines dans le present document

sont divers.

76. En premierJLieu, ils visent a augmenter la productivity des artisans qualifies qui, «oit ne maitrisent pas bien leur art, soit doivent acquerir une nouvelle

mSthodologie de nature a leur permettre d'augmenter de diverses manieres leur

rendement actuel.

76. En deuxieme lieu, ils sont censes perfectionner les connaissances que possedent les manoeuvres dans un art particulier dans lequel ils ont jusqu'ici travaille. II va sans dire que ceux-ci peuvent acquerir sur une pgriode plus courte le niveau de competence requis.

77. En troisieme lieu, et e'est generalement le cas dans les pays en developpement, ils sont qn raoyen de diffuser le savoir-faire technologique en vue d'accelerer le developpement dfun secteur particulier de 1'economic, auquel cas on encourage les jeunes qui ont termine leurs etudes a se specialiser dans un metier dans lequel

1'offre est insuffisante ou un metier nouvellement requis pour assurer le service

d'une technologie particuliere.

78. En quatrieme lieu, et non des moindres, ils ont ete elabores a l'intention des individus dont les competences sont devenues desuStes du fait des changements technologiques, de 1'introduction de la mecanisation ou de lfabandon d'une

technique ou industrie donnee, voire les deux.

79. Nelson et Jeams 37 ont, dans d'autres documents, suggere les objectifs de ces

programmes techniques, identiques a ceux qui ont <'te precites, a savoir que :

(a) "Ils devraient doter les pays d'une main-d'oeuvre qui puisse s'orsaniser assez efficacement de fagon a pouvoir assurer une formation appropriee aux ouvriers, laquelle leur permettrait de realiser les taches exigees

d*eux afin que le travail puisse se faire rapidement *t 3 un niveau

acceptable;

(b) Ils devraient favoriser une hausse de la productivito, laquelle se ferait suivant le cas, en employant soit un petit nombre d'artisans, qui, chacun executerait une gamme diverse de techniques, soit un nombre beaucoup plus eleve d'ouvriers hautement specialises?

3/ Nelson P. and Jeams R.E. : "Euilding Occupations and Training" Building

Research Station - Current paper K° 25, 1968.

(21)

E/ECA/HUS/19 Page 20

(c) Us devralent permettre aux ouvriers d'avoir acces. a toute une ganane d'eraplois satisfaisants dans lesquels ils mettraient a profit ieurs diverses capacity's, leur permettre de progresser et leur donner la -possibility d'acquerir, sril y a lieu et quand 11 1c? faudra, une

formation approprice en ce qui concerne les 'nouvelles techniques;

(d) Ils devraient faire en sorte que la formation soit assuree a moindres frais. Dans chaque cas, on devrait pouvoir combiner le formation, l'enseignement et ^experience professionnelle."

D, Programmes de formation suRgeres concernant 1TIndustrie du' batiment

80. Le present document a jusqu'ici mis en relief les programmes de formation relatifs a l'industrie du batiment. La duree excessive de ces programmes ainsi que leur inadequation ont ete notees.

31. Dans cette partie, on tente d'indiquer des programmes propres a rSpondre aux besoins speciaux ressentis dans 1*Industrie du batiment, en particulier dans 'la raesure ou -ils sont lies aux etablissements hum a ins,

(a) Objectifs des programmes

82. Les objectifs speciflques de ces programmes sont les suivants :

(i) transmettre les connaissances requises et competences appropriees necessaires a 1'artisan dans 1*execution de son travail;

(iij transmettre aux stagiaires de vastes connaissances sur les techniques appropriees et les principes fondamentaux de leur art et faire en sorte . qu'ils saisissent (juel est leur travail et cement les problemes relatifs

:■ aux arts qui sont lies au leur^

(iii) presenter aux stagiaires 3es outils et machines utilises dans Ieurs arts et les guider dans Ieurs utilisation et entretien;

(iv) aider les stagiaires a devenir des artisans responsables et murs en

leur inculquant un comportement <!e nature a leur permet-tre d'etre fiers

de leur emploi;

(y) permettre aux stagiaires de renforcer leur pouvoir -de raisonnement par

deduction et d'apprecier l'utilite d'une formation poussee afin qu'ils aient un esprit inventif en vue d'augmenter la capacity du secteur du batiment de leur pays.

83. Les stagiaires desirant apprendre l'un-quelconque de ces artsdevront avoir fait trois annees d!etudes dans une ecole secondaire polyvalente cbrrespondant a la premiere moitie des etudes secondaires.

84. On peut, a titre exceptionnel, admettre ceux qui possedent le certificat de fin d'atudes prlmaires9 en particulier ceux qui ont appris un art connexe.

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