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ANNEXE I RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

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ANNEXE I

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Sertraline ... 50,000 mg Sous forme de chlorhydrate de sertraline ... 55,954 mg

Pour une gélule Pour les excipients, voir 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE Gélule jaune et blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Chez l’adulte :

Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).

Prévention des récidives dépressives chez des patients présentant un trouble unipolaire.

Troubles obsessionnels compulsifs.

Chez l’enfant de 6 à 17 ans :

Troubles obsessionnels compulsifs.

4.2 Posologie et mode d’administration

Utiliser le dosage adapté en fonction de la dose journalière prescrite.

Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière, le matin ou le soir, au cours du repas.

Les gélules sont à prendre avec une quantité d’eau suffisante.

1) ADULTE :

a) EPISODES DÉPRESSIFS MAJEURS (c’est-à-dire caractérisés)

Posologie

La dose initiale recommandée est de 50 mg par jour. Cette posologie sera réévaluée après 3 semaines de traitement effectif et éventuellement augmentée, par palier de 50 mg, jusqu'à 200 mg par jour, en fonction de la réponse clinique.

Durée du traitement

Le traitement par antidépresseur est symptomatique.

Le traitement d'un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l'ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l'épisode dépressif.

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b) PREVENTION DES RECIDIVES DEPRESSIVES

Posologie

La posologie recommandée est de 50 mg par jour.

c) TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS CHEZ L’ADULTE

Posologie

La dose initiale recommandée est de 50 mg par jour. Cette posologie sera réévaluée après 3 semaines de traitement effectif et éventuellement augmentée, par palier de 50 mg, jusqu'à 200 mg par jour, en fonction de la réponse clinique.

Dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs, l’effet thérapeutique peut se manifester seulement après 2 à 4 semaines de traitement, voire plus et continuer à augmenter sur plusieurs semaines.

2) ENFANT DE 6 A 17 ANS :

a) EPISODES DÉPRESSIFS MAJEURS (c’est-à-dire caractérisés) :

La sertraline est déconseillée chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans dans l’épisode dépressif majeur (cf. rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi).

b) TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS :

Avant toute prescription, le diagnostic devra être confirmé auprès d’un spécialiste (pédopsychiatre, psychiatre, neuropsychiatre, neuropédiatre).

Posologie

La posologie optimale sera atteinte progressivement, par paliers, en fonction de la réponse clinique et de la tolérance (cf. rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi).

„ Enfants de poids inférieur à 40 kilogrammes :

Commencer le traitement par une gélule à 25 mg par jour pendant une semaine.

A l’issue de cette première semaine de traitement, la posologie devra être augmentée à 50 mg par jour.

La posologie pourra être augmentée ensuite si nécessaire, en fonction de la réponse clinique et de la tolérance, par paliers de 25 mg, espacés d’une à deux semaines au minimum, jusqu’à un maximum de 200 mg par jour.

„ Enfants de poids supérieur ou égal à 40 kilogrammes :

Commencer le traitement par une gélule à 50 mg par jour pendant une semaine.

La posologie pourra être augmentée ensuite si nécessaire, en fonction de la réponse clinique et de la tolérance, par paliers de 50 mg espacés d’une à deux semaines au minimum jusqu’à un maximum de 200 mg par jour.

Dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs, l’effet thérapeutique peut se manifester seulement après 2 à 4 semaines de traitement, voire plus et continuer à augmenter sur plusieurs semaines.

Le bénéfice du traitement sera réévalué régulièrement (tous les 3 mois) par le prescripteur et la durée du traitement sera laissée à l’appréciation du clinicien.

Une surveillance étroite sera maintenue pendant le traitement et après son arrêt.

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3) POPULATIONS A RISQUE :

Chez le sujet âgé :

La posologie sera la même que chez l’adulte, mais une surveillance particulière sera nécessaire en début de traitement et pendant la phase d'adaptation posologique.

Chez les insuffisants hépatiques :

La phase d'adaptation posologique sera progressive, sous surveillance particulière. La posologie finale atteinte devra être réduite environ de moitié, voire du tiers, en fonction du degré d’insuffisance hépatique (cf. "Précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Les patients inclus dans l’étude souffraient pour la plupart, d’insuffisance hépatique très modérée.

Chez les insuffisants rénaux :

La posologie de la sertraline n’a pas à être ajustée en cas d’insuffisance rénale.

(cf. rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques).

4.3 Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être prescrit dans les cas suivants :

hypersensibilité à la sertraline ;

association aux IMAO non sélectifs et au pimozide (cf. rubrique 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions).

Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS être prescrit dans les cas suivants :

association aux IMAO sélectifs A et au linézolide (cf. rubrique 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions) ;

allaitement.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi Mises en garde

Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration.

L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

Les autres troubles psychiatriques dans lesquels SERTRALINE BERAL est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une

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comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d’un déficit en lactase.

Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

Chez l’enfant, avant toute prescription dans les troubles obsessionnels compulsifs, le diagnostic devra être confirmé auprès d’un spécialiste (pédopsychiatre, psychiatre, neuropsychiatre, neuropédiatre) et une surveillance étroite sera maintenue pendant le traitement et après son arrêt.

L’utilisation de SERTRALINE BERAL est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.

Précautions d'emploi

La prévention des récidives dépressives s’adresse à des patients ayant présenté (y compris l’épisode en cours de traitement) au moins trois épisodes dépressifs majeurs, d’intensité modérée à sévère.

Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.

Chez l’enfant traité pour des troubles obsessionnels compulsifs, il est recommandé d’être particulièrement attentif à la survenue de troubles du comportement (nervosité, agitation, agressivité), notamment lors de l’augmentation de la posologie. En cas de survenue de tels effets indésirables, les paliers d’augmentation devront être allongés.

En cas de virage maniaque franc, le traitement par la sertraline sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.

Bien qu'aucune interaction nette n'ait été mise en évidence avec l'alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.

En cas d'insuffisance hépatique, le métabolisme est ralenti, la posologie devra être réduite ou l'intervalle entre les doses espacé (cf. rubrique 4.2 Posologie et mode d'administration).

Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d'épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène.

La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.

La possibilité de survenue d'une hyponatrémie, a fortiori lors de la co-prescription avec des médicaments susceptibles d'entraîner cette anomalie électrolytique, doit être connue, notamment chez le sujet âgé, surtout s'il est dénutri, et le cirrhotique.

Des cas d'hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de l'utilisation d'inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les patients ayant des antécédents d'anomalies de l'hémostase et chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et l'aspirine ou par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement.

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4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

* Syndrome sérotoninergique :

Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement. Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation, voire entraîner le décès. Ces symptômes peuvent être d’ordre :

psychique (agitation, confusion, hypomanie, éventuellement coma),

végétatif (hypo- ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs),

moteur (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),

digestif (diarrhée).

Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention et l’apparition de ce syndrome.

Associations contre-indiquées

+ IMAO non sélectifs

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*

Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par la sertraline, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de la sertraline et le début du traitement par l'IMAO.

+ Pimozide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointe.

Associations déconseillées

+ IMAO sélectifs A

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*.

Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite.

Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.

+ Linézolide

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique*.

Si l’association ne peut être évitée, une surveillance clinique très étroite est nécessaire. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l’INR.

Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par la sertraline et à son arrêt.

+ Antidépresseurs imipraminiques

Augmentation des concentrations plasmatiques des deux antidépresseurs avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.

Surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.

+ Carbamazépine

Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signe de surdosage.

Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine pendant le traitement par sertraline et après son arrêt.

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+ Lithium

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*.

Surveillance clinique régulière.

+ Millepertuis par voie orale (inducteur enzymatique) Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique*.

Surveillance clinique régulière.

Associations à prendre en compte

+ Cyproheptadine

Risque de diminution de l’efficacité de l’antidépresseur.

+ IMAO sélectif B (sélégiline)

Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique*.

+ Sumatriptan et autres agonistes des récepteurs 5 HT1B/1D (almotriptan, élétriptan, frovatriptan, naratriptan, rizatriptan, zolmitriptan).

Risque potentiel d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire ou de syndrome sérotoninergique* (cf. supra).

+ Tramadol

Risque de convulsions et/ou de syndrome sérotoninergique*.

4.6 Grossesse et allaitement Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la sertraline lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

Avec certains IRS utilisés jusqu’à une date proche de la naissance, ou jusqu’à la naissance, les effets suivants ont été rapportés chez le nouveau-né : irritabilité, tremblement, hypertonie, pleurs constants, difficultés d’alimentation, troubles du sommeil. Ces symptômes sont évocateurs, soit d’une imprégnation, soit de la survenue d’un syndrome de sevrage. Le délai d’apparition et la durée de ces symptômes sont, en théorie, fonction de la demi-vie d’élimination du produit.

En conséquence, l’utilisation de la sertraline ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

Allaitement

En l’absence de données suffisantes sur le passage éventuel de la sertraline dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Bien qu'il n'ait pas été observé chez le volontaire sain d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

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4.8 Effets indésirables

Les effets indésirables observés durant le traitement par la sertraline sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement.

L'incidence des effets indésirables augmente avec la dose de sertraline et la vitesse de progression des posologies lors de l'adaptation posologique.

La plupart s'estompent par la suite, parallèlement à l'amélioration de l'épisode dépressif.

Ont été retrouvés, en monothérapie ou lors d'associations avec d'autres psychotropes, les troubles suivants :

Affections hématologiques et du système lymphatique : altération de la fonction plaquettaire, leucopénie et thrombocytopénie.

Affections du système immunitaire : réactions allergiques, allergies et rares cas de réactions anaphylactoïdes.

Affections endocriniennes : hyperprolactinémie et hypothyroïdie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition : augmentation de l’appétit et hypercholestérolémie.

Des cas d’hyponatrémie, dont certains sévères, ont été rapportés. Cette hyponatrémie est réversible à l’arrêt du traitement et peut être révélée par divers symptômes dont des troubles de la conscience voire des convulsions. La plupart des cas ont été décrits chez des patients âgés.

Certains cas pourraient être associés à un syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique.

Affections psychiatriques : réaction d’agressivité, agitation, anxiété, confusion, symptômes dépressifs, euphorie, hallucination, insomnie, diminution de la libido et troubles de l’orgasme dans les deux sexes, nervosité, cauchemar et psychose.

Affections du système nerveux : coma, convulsions, céphalées, hypoesthésie, étourdissements, migraine, perturbations des mouvements (incluant des symptômes extra-pyramidaux comme hyperkinésie, hypertonie, hypotonie, tremblements, dyskinésie, bruxisme, troubles de la marche), contractions musculaires involontaires, paresthésies, somnolence et syncope.

Affections oculaires : mydriase et troubles de la vision.

Affections de l’oreille et du labyrinthe : acouphènes.

Affections cardiaques : palpitations et tachycardie.

Affections vasculaires : saignements anormaux et hypertension.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : épistaxis, bronchospasme et bâillement.

Affections gastro-intestinales : saignements gastro-intestinaux, douleurs abdominales, constipation, diarrhées, sécheresse buccale, nausées, pancréatite et vomissements.

Affections hépatobiliaires : atteinte hépatique grave (hépatite, ictère et insuffisance hépatique) et élévation asymptomatique des transaminases sériques (SGOT et SGPT). De rares cas d’élévation des enzymes hépatiques ainsi que des cas isolés d’atteintes hépatiques aiguës (parfois sévères) ont été rapportés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané : rares cas d’ecchymoses ou de saignements cutanéo-muqueux, alopécie, œdème péri-orbitaire, prurit, purpura, œdème de Quincke, rares cas d’exfoliation cutanée grave tels que le syndrome de Stevens Johnson), éruptions cutanées (éruptions maculo-papuleuses), urticaires et hypersudation.

Affections du rein et des voies urinaires : hématurie, troubles de la miction, incontinence urinaire et rétention urinaire.

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Affections des organes de reproduction et du sein : rares cas d’hémorragies gynécologiques, troubles de l’érection et de l’éjaculation, galactorrhée, irrégularités menstruelles et priapisme.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration : asthénie et douleurs thoraciques.

Investigations : modification du poids (perte ou prise de poids parfois importante), modification des paramètres biologiques et de rares cas d’élévation ou diminution de la pression artérielle.

Un syndrome de sevrage après l’arrêt de la sertraline a été rapporté, comportant tout ou partie des symptômes tels qu’agitation, troubles du sommeil, anxiété, sensations vertigineuses, maux de tête, nausées, asthénie, troubles digestifs, hyperhidrose et paresthésies. Une telle éventualité nécessite une diminution progressive de la posologie.

Des cas pouvant évoquer un syndrome sérotoninergique* (agitation, confusion, diaphorèse, diarrhée, fièvre, hypertension, rigidité et tachycardie) notamment en association avec les IMAO, (sélectifs ou non) et le lithium (cf. rubrique 4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction) ont été rarement rapportés.

Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par SERTRALINE BERAL ou peu après son arrêt (cf. rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi).

Par ailleurs, certains effets indésirables sont liés à la nature même de la maladie dépressive :

levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ;

réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ;

manifestations paroxystiques d’angoisse.

En raison de la présence de jaune orangé S, risque de réactions allergiques.

Effets indésirables observés dans les essais cliniques chez l’enfant et l’adolescent :

- Essais cliniques dans l’épisode dépressif majeur :

Dans 2 essais cliniques à court terme en double insu versus placebo (10 semaines de traitement) menés chez des enfants et des adolescents présentant un épisode dépressif majeur, les effets indésirables psychiatriques suivants ont été observés chez au moins 2 % des patients sous sertraline , et 2 fois plus souvent sous sertraline que sous placebo: comportement de type suicidaire incluant tentatives de suicide et idées suicidaires (2,6 %), agitation (6,3 %), hyperkinésie (3,2 %) et réaction agressive (2,1 %).

Avant l’âge de 12 ans, les effets indésirables psychiatriques observés chez au moins 2 % des patients sous sertraline et 2 fois plus fréquents que dans le groupe placebo comportaient en particulier : agitation (8,1 %), réaction agressive (2,3 %), labilité émotionnelle (2,3 %) et idées suicidaires (2,3 %), tandis que l’agitation était notée chez 4,9 % des patients de 12 ans ou plus du groupe sertraline.

- Essais cliniques dans les Troubles Obsessionnels Compulsifs :

Dans 1 essai clinique à court terme en double insu versus placebo (12 semaines de traitement) mené chez des enfants et des adolescents présentant un trouble obsessionnel compulsif, les effets indésirables neuro-psychiatriques suivants ont été observés chez au moins 2 % des patients sous sertraline et 2 fois plus souvent sous sertraline que sous placebo: hyperkinésie (8,7 %), nervosité (15,2 %), agitation (13 %), difficultés de concentration (3,3 %).

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4.9 Surdosage

Les principaux symptômes retrouvés sont : une fatigue, des vertiges, des tremblements des mains, des nausées, une somnolence.

Il n'existe pas d'antidote spécifique de la sertraline.

Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique dès que possible après ingestion orale. La surveillance médicale, devra être maintenue pendant au moins 24 heures.

5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

ANTIDEPRESSEUR

INHIBITEUR SELECTIF DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE Code ATC : N06AB06

(N : Système nerveux central)

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

La sertraline est un inhibiteur de la recapture de la sérotonine (5-HT).

La sertraline est pratiquement dépourvue d'effet direct sur la recapture de la noradrénaline (NA), de la dopamine (DA) et de l'acide gamma aminobutyrique (GABA).

Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, la sertraline n'a pratiquement pas d'affinité pour les récepteurs α1-adrénergiques, cholinergiques (muscariniques) et histaminergiques H1. Par ailleurs, la sertraline n'a également pratiquement pas d'affinité pour les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, α2- et β-adrénergiques, benzodiazépiniques et opioïdes.

Cette sélectivité de la sertraline pourrait expliquer la faible incidence de certains effets indésirables, notamment anticholinergiques, sédatifs ou à type d'hypotension orthostatique.

Tout comme les antidépresseurs tricycliques, les antidépresseurs sérotoninergiques et les IMAO, la sertraline diminue la quantité de sommeil paradoxal.

Informations complémentaires sur les essais cliniques :

Au cours d’un essai clinique en double insu versus placebo évaluant l’efficacité de la sertraline sur la prévention des récidives des épisodes dépressifs sur une durée de 18 mois chez des patients unipolaires ayant présenté au moins 3 épisodes dépressifs (y compris le dernier épisode) au cours des 4 dernières années, une différence statistiquement significative en faveur de la sertraline a été observée.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration orale de sertraline, une fois par jour, d'une dose comprise entre 50 et 200 mg pendant 14 jours, le pic de concentration plasmatique de sertraline est obtenu entre 5,4 et 8,4 heures environ après l'administration.

La prise de sertraline au cours du repas augmente l'absorption d'environ 30 %. Par contre, l'absorption n'est pas modifiée, que le médicament soit administré le matin ou le soir.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 98 %.

Biotransformation

La sertraline est fortement métabolisée par le foie et subit un important effet de premier passage.

Le métabolite le plus important de la sertraline est la desméthylsertraline.

La desméthylsertraline est 8 à 10 fois moins active in vitro que la sertraline et pratiquement inactive

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Elimination

La demi-vie d'élimination est d'environ 26 heures.

La sertraline et la desméthylsertraline sont fortement métabolisées chez l'homme et les métabolites qui en résultent sont excrétés en quantités égales dans les selles et les urines. Seule une fraction négligeable (< 0,2 %) de sertraline inchangée est excrétée par le rein.

Populations à risque

Patients âgés de plus de 65 ans

La pharmacocinétique de la sertraline n'est pas modifiée par l'âge.

Insuffisants hépatiques

La clairance de la sertraline est diminuée chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

Une étude de pharmacocinétique en dose multiple chez des patients présentant une insuffisance hépatique de niveau A et B (essentiellement de niveau A) selon la classification de Child et Pugh à montré un allongement de la demi-vie d’élimination d’un facteur 2 et un triplement des Cmax et des aires sous les courbes. La posologie sera diminuée ou l’intervalle entre les doses espacé (cf.

Posologie et mode d’administration et Précautions particulières d’emploi).

Insuffisants rénaux

L'excrétion urinaire sous forme inchangée constitue une voie d'élimination négligeable (cf. supra).

Chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère, modérée ou même sévère (clairance

< 20 ml/mn), les paramètres pharmacocinétiques observés après administration répétée n'ont pas différé significativement de ceux observés chez les sujets sains.

La posologie de la sertraline n’a pas à être ajustée en cas d’insuffisance rénale.

5.3. Données de sécurité précliniques

Au cours des études de toxicité chronique le foie apparaît comme étant l’organe cible principal chez les 2 espèces étudiées : augmentation des enzymes hépatiques chez le rat et le chien et hypertrophie hépatocellulaire centrolobulaire à toutes les doses chez le rat.

Au cours des études des fonctions de reproduction, une mortalité périnatale et une diminution du poids des fœtus à la naissance sont observés à des doses suprathérapeutiques.

La génotoxicité de la sertraline a été étudiée par le test d’Ames et sur cellules eucaryotes ainsi que par des tests de clastogénèse in vitro sur culture de lymphocytes humains et in vivo par une analyse de métaphases de la moelle osseuse chez la souris. Ces essais n’ont pas mis en évidence d’effet génotoxique de la sertraline.

Des études de cancérogénèse ont mis en évidence une augmentation de l’incidence des adénomes folliculaires thyroïdiens chez le rat femelle, des adénomes pulmonaires chez la souris femelle, et des adénomes hépatiques chez la souris mâle.

6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES 6.1 Liste des excipients

Lactose anhydre, amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurilsulfate de sodium.

Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, jaune orangé S (E110), jaune de quinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).

6.2 Incompatibilités

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6.3 Durée de conservation

5 ans.

6.4 Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.

6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur

28 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium) 30 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium) 28 gélules en flacon (PE)

30 gélules en flacon (PE)

6.6 Instructions pour l’utilisation et la manipulation et l’élimination Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23-25, avenue du Docteur Lannelongue 75014 PARIS

8. PRÉSENTATIONS ET NUMÉROS D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE

342 232-2 : 28 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium)

342 233-9 : 30 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium)

342 234-5 : 28 gélules en flacon (PE)

342 235-1 : 30 gélules en flacon (PE)

9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE Liste I.

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ANNEXE IIIA ETIQUETAGE

MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR OU, EN L’ABSENCE D’EMBALLAGE EXTÉRIEUR, SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule

2. COMPOSITION EN SUBSTANCES ACTIVES

Sertraline ... 50,000 mg Sous forme de chlorhydrate de sertraline ... 55,954 mg

Pour une gélule.

3. LISTE DES EXCIPIENTS

Excipients à effet notoire : lactose anhydre, jaune orangé S (E110).

4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU Gélule, boîte de 28 ou 30.

5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION, SI NÉCESSAIRE Voie orale.

6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS

Ne laisser ni à la portée, ni à la vue des enfants.

7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S) Lire attentivement la notice avant utilisation.

8. DATE DE PÉREMPTION

9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.

10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU

Sans objet.

(13)

11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Titulaire

PFIZER HOLDING FRANCE

23-25, avenue du Docteur Lannelongue 75014 PARIS

Exploitant/Fabricant

Non désignés, car spécialité non commercialisée.

12. NUMÉRO D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE

13. NUMÉRO DU LOT DE FABRICATION

14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE

Liste I.

15. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES

PICTOGRAMME DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR OU, EN L’ABSENCE D’EMBALLAGE EXTERIEUR, SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE

Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 18 juillet 2005 pris pour l'application de l'article R.5121- 139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

(14)

MENTIONS DEVANT FIGURER À TITRE MINIMAL SUR LES PLAQUETTES THERMOFORMÉES OU LES FILMS THERMOSOUDÉS

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule

2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Titulaire : PFIZER HOLDING FRANCE

3. DATE DE PÉREMPTION 4. NUMÉRO DE LOT

(15)

MENTIONS DEVANT FIGURER À TITRE MINIMAL SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS PRIMAIRES

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET, SI NÉCESSAIRE, VOIE(S) D’ADMINISTRATION SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule

2. MODE D’ADMINISTRATION Voie orale.

3. DATE DE PÉREMPTION

4. NUMÉRO DE LOT

5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ Boîte de 28 ou 30 gélules.

(16)

ANNEXE III B NOTICE

Lisez attentivement l'Intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Elle contient des informations importantes sur votre traitement.

Si vous avez d'autres questions, si vous avez un doute, demandez plus d’informations à votre médecin ou votre pharmacien.

Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu’un d’autre, même en cas de symptômes identiques, car cela pourrait lui être nocif.

Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule

- La substance active est :

Sertraline ... 50,000 mg Sous forme de chlorhydrate de sertraline ... 55,954 mg

Pour une gélule.

Les autres composants sont : lactose anhydre, amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurilsulfate de sodium.

Composition de l’enveloppe de la gélule : gélatine, jaune orangé S (E110), jaune de quinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).

Titulaire

PFIZER HOLDING FRANCE

23-25, avenue du Docteur Lannelongue 75014 PARIS

Exploitant/Fabricant

Non désignés, car spécialité non commercialisée.

1. QU'EST-CE QUE SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISÉ ?

Gélule, boîtes de 28 ou 30.

Ce médicament est un antidépresseur, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine.

Ce médicament est indiqué, chez l’adulte, dans la dépression, dans la prévention des récidives dépressives et dans les troubles obsessionnels compulsifs.

Ce médicament est indiqué, chez l’enfant de 6 à 17 ans, dans les troubles obsessionnels compulsifs.

2. INFORMATIONS NÉCESSAIRES AVANT DE PRENDRE SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule Ne pas prendre SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule :

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants :

allergie connue à la sertraline ;

association avec certains médicaments antidépresseurs de type IMAO (nialamide, iproniazide) et au pimozide (cf. Prise ou utilisation d’autres médicaments).

(17)

Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS être utilisé, sauf avis contraire de votre médecin, dans les cas suivants :

association à certains médicaments antidépresseurs du type IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone), au linézolide (cf. Prise ou utilisation d’autres médicaments),

allaitement.

Prendre des précautions particulières avec SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule : Mises en garde

Comme avec tous les antidépresseurs, l’action de ce médicament ne se manifeste qu’au bout de plusieurs jours. Il est donc important de poursuivre le traitement régulièrement même en l’absence d’amélioration immédiate, sauf avis contraire de votre médecin. Si vous avez des idées suicidaires, parlez-en à votre médecin.

Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux

Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto- agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n’agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.

Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :

si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé.

si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.

Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l’hôpital.

Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.

En raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de galactosémie, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d’un déficit en lactase (maladies métaboliques rares).

Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans

La prescription chez l’enfant présentant des troubles obsessionnels compulsifs nécessite l’avis d’un spécialiste.

SERTRALINE BERAL ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans à l’exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d’effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) lorsqu’ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire SERTRALINE BERAL à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c’est dans l’intérêt du patient. Si votre médecin a prescrit SERTRALINE BERAL à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l’un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s’aggrave lors de la prise de SERTRALINE BERAL par un patient de moins de 18 ans.

Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental de SERTRALINE BERAL n’a pas encore été établie dans cette tranche d’âge.

(18)

Précautions d’emploi

La prévention de récidives dépressives ne concerne que les patients ayant présenté au moins trois épisodes dépressifs (y compris le dernier épisode) d’intensité modérée à sévère.

Prévenez votre médecin en cas de :

insomnie ou nervosité en début de traitement,

maladie du foie,

épilepsie ou antécédents d’épilepsie. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement,

antécédents d'anomalies de la coagulation du sang ou de traitement par des médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement tels que l'aspirine ou certains anti-inflammatoires.

Grossesse - Allaitement Grossesse

Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.

Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Allaitement

L’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines :

Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

Liste des excipients à effet notoire : lactose, jaune orangé S.

Prise ou utilisation d’autres médicaments :

Vous ne devez pas prendre ce médicament en même temps que :

la nialamide et l’iproniazide (médicaments antidépresseurs de type IMAO).

Respecter un délai d’au moins deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et la prise de la sertraline et d’au moins une semaine entre l’arrêt de la sertraline et la prise de l’IMAO.

le pimozide.

Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin, en même temps que :

le moclobémide et la toloxatone (médicaments antidépresseurs de type IMAO),

le linézolide (un antibiotique).

Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament obtenu sans ordonnance.

3. COMMENT PRENDRE SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule ? Votre médecin adaptera progressivement la posologie.

Dans tous les cas se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.

(19)

Si vous avez l'impression que l'effet de SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

Voie orale.

Les gélules sont à prendre avec un grand verre d’eau.

Prenez ce médicament en une seule prise, le matin ou le soir, au cours du repas.

Respectez strictement la prescription de votre médecin.

Le traitement peut durer plusieurs mois.

N'arrêtez pas la prise de ce médicament sans l'avis de votre médecin.

Si vous avez pris plus de SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule que vous n’auriez dû : consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Si vous oubliez de prendre SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule : ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée de prendre.

Effets pouvant apparaître lorsque le traitement par SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule est arrêté : ne pas arrêter brutalement le traitement sans en parler à votre médecin.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDÉSIRABLES ÉVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule est susceptible d'avoir des effets indésirables.

Les effets indésirables observés durant le traitement par la sertraline sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement.

La plupart de ces effets s'estompent par la suite.

Ont été rapportés :

somnolence, insomnie, étourdissements, nervosité, fatigue, maux de tête, convulsions, cauchemars, confusion, hallucinations, euphorie, baillement, contractions musculaires involontaires ;

modifications de la tonicité musculaire et de la régulation des mouvements involontaires et automatiques (tremblements, dyskinésie, hyperkinésie, hypertonie et hypotonie) ;

augmentation de l’appétit, nausées, vomissements, diarrhées, constipation, sécheresse de la bouche ;

démangeaisons, éruption cutanée, urticaires, exceptionnellement cas de syndrome de Stevens Johnson, d’oedème de Quincke (brusque gonflement du visage et du cou d’origine allergique), ou de réactions anaphylactoïdes ;

perte ou prise de poids parfois importante ;

accélération du rythme cardiaque, rares cas d’élévation ou de diminution de la tension artérielle ;

troubles de la vue ;

troubles auditifs, vestibulaires : acouphènes ;

troubles sexuels : diminution de la libido et troubles de l’orgasme dans les deux sexes, troubles de l’érection et de l’éjaculation ;

troubles de la miction (action d'uriner) : incontinence urinaire ;

transpiration excessive ;

très rarement : syndrome sérotoninergique en association ou non avec certains autres médicaments (Voir Interactions médicamenteuses et autres interactions) : apparition simultanée ou non, d’un ensemble de signes tels que : diarrhée, accélération du rythme cardiaque, fièvre, sueurs, tremblements, confusion voire coma - Prévenez un médecin ;

de rares cas d’ecchymoses (“bleus”), d’hémorragies gynécologiques, de saignements gastro- intestinaux ou autres saignements cutanéo-muqueux (peau et muqueuse) ;

Chez l’enfant et l’adolescent dans des essais cliniques : agitation, nervosité, difficultés de concentration, agressivité, idée suicidaire, tentative de suicide.

(20)

sensations vertigineuses, troubles du sommeil, agitation et anxiété, fatigue, troubles digestifs et transpiration excessive. Dans ce cas, consultez votre médecin.

De rares cas d’augmentation de certaines enzymes du foie, ainsi que des cas isolés d’atteintes aiguës du foie (parfois sévères), ont été rapportés.

Des cas de diminution de la quantité de sodium dans le sang, parfois graves, ont été rapportés.

Ce phénomène peut être révélé par des troubles de la conscience, voire des convulsions. La plupart des cas ont été décrits chez des patients âgés. Ces signes sont réversibles à l’arrêt du traitement.

Certains symptômes peuvent également faire partie de votre dépression.

En raison de la présence de jaune orangé S, risque de réactions allergiques.

Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou pharmacien.

5. COMMENT CONSERVER SERTRALINE BERAL 50 mg, gélule ?

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

A conserver dans l’emballage extérieur, à l’abri de l’humidité.

Ne laisser ni à la portée ni à la vue des enfants.

Ne pas utiliser après la date de péremption figurant sur la boîte.

La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est le {date}.

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