• Aucun résultat trouvé

Préambule

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Préambule"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Linx Revue des linguistes de l’université Paris X Nanterre  

41 | 1999 L'hypothétique

Préambule

Anne Trévise

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/linx/767 DOI : 10.4000/linx.767

ISSN : 2118-9692 Éditeur

Presses universitaires de Paris Nanterre Édition imprimée

Date de publication : 1 décembre 1999 Pagination : 7-8

ISBN : 0246-8743 ISSN : 0246-8743 Référence électronique

Anne Trévise, « Préambule », Linx [En ligne], 41 | 1999, mis en ligne le 21 juin 2012, consulté le 22 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/linx/767 ; DOI : https://doi.org/10.4000/linx.

767

Ce document a été généré automatiquement le 22 septembre 2020.

Département de Sciences du langage, Université Paris Ouest

(2)

Préambule

Anne Trévise

Je remercie tous les membres du groupe Jan Comenius pour leur participation aux recherches autour de ce thème, et pour l’esprit qu’ils savent faire régner dans l’équipe.

Je remercie plus particulièrement Marie-Laure Elalouf, François Muller, Rémy Porquier, Annette Sousa-Costa et Carole Tisset, pour la mise en forme et la correction du tapuscrit dont Bénédicte Héberlé-Dulouard, avec sa dextérité et ses compétences habituelles, a su faire un objet fini.

1 Le Groupe de Recherche en Linguistique et en Didactique des Langues Jan Comenius travaille au sein de l’équipe d’accueil EA 372 « Modèles linguistiques et Dynamiques des Langues » (issue de l’ancien « Centre de Recherches Linguistiques ») de l’Université Paris X-Nanterre.

2 Il réunit des linguistes de différentes langues, et travaille sur les liens entre recherche linguistique et métadiscours d’enseignement / apprentissage des langues dites maternelles ou étrangères (cf. LINX, 36 et 37, 1997).

3 Depuis deux ans, nos recherches en linguistique s’articulent autour des formes et du fonctionnement de « l’hypothétique », tels qu’on peut les appréhender à travers diverses langues naturelles, notamment le français, l’allemand, le russe, le chinois et l’anglais. L’adjectif substantivé « hypothétique » a été préféré à d’autres noms du même champ sémantique comme « hypothèse », « conditionnel » ou « supposition ». Moins connoté, il n’oriente pas vers un unique niveau d’analyse et renvoie à un domaine linguistique plus ouvert.

4 La première étape de ces recherches est une exploration onomasiologique et sémasiologique de ce champ complexe, et une réflexion sur les métatermes de descriptions de faits de langue, de problématiques et d’explications théoriques. Une étape ultérieure devrait consister en une élaboration d’applications didactiques de ces recherches, et notamment en un répertoire de métatermes opératoires fondé sur une problématique et des représentations métalinguistiques cohérentes.

5 C’est dans ce cadre d’une recherche théorique sur l’hypothétique que le groupe de recherche Jan Comenius a organisé à Nanterre, en décembre 1998 et en avril 1999, deux journées de travail auxquelles ont été invités des chercheurs extérieurs.

Préambule

Linx, 41 | 1999

1

(3)

6 Le présent volume regroupe les articles écrits par ces différents chercheurs à la suite de ces journées. Est ajouté l’article d’un des membres du groupe, travail qui doit beaucoup à la stimulation rencontrée dans l’équipe.

7 On trouvera, dans les articles présentés, différentes approches théoriques du domaine de l’hypothétique (avec des incursions dans le domaine connexe de la concession), fondées sur un travail à partir de différentes langues. Les remises en cause terminologiques, et donc théoriques, sont nombreuses, et plusieurs avancées sont faites dans le sens d’une homogénéisation de la délimitation des problèmes posés par l’articulation entre la diversité des formes rencontrées dans les langues et la recherche d’invariants langagiers. Il est question en effet de déformabilité des configurations, de polysémie, du poids relatif des multiples paramètres pris en compte dans l’interprétation, de la dynamique d’ajustements constants, mais aussi d’opérations sous-jacentes invariantes derrière les variations de sens, en contexte, des marqueurs.

8 Je laisserai les auteurs présenter eux-mêmes leurs travaux respectifs par leurs résumés, situés en fin d’ouvrage, pp. 163-166. Au lecteur / chercheur incombera la passionnante tâche de déceler convergences et divergences dans les approches et les terminologies proposées.

AUTEUR

ANNE TRÉVISE

Université Paris X – Nanterre

Préambule

Linx, 41 | 1999

2

Références

Documents relatifs

Dans ce cas et pour que la dérivation ne viole pas les conditions de la bonne formation, le verbe gn se déplace uniquement vers la position cible [Asp, AspP] pour valider le

L'évolution de nos corpus – (1) interactions didactiques, (2) entretiens, (3) interactions didactiques et entretiens – au cours du temps, entre dans cette logique

On retiendra de ces courants pour notre propos l’ancrage de plus en plus explicite de la recherche-action dans les champs de la didactique des disciplines, preuve sans doute de la

Manque à cette étude - ou plus exactement il s'agit des pistes de recherche pour l'avenir - la réflexion sur les liens qu'entretiennent les langues et les langages entre eux et

16 Si l’on compare la CDST aux autres modèles émergentistes et socioculturels, et au-delà, aux autres théories et modèles ayant cours dans le champ de la

L’évolution de nos corpus – (1) interactions didactiques, (2) entretiens, (3) interactions didactiques et entretiens – au cours du temps, entre dans cette

En partant de son acception pour le secteur industriel dont cette démarche est issue, il s'agira de définir ce que pourrait être une

69 Certes au début des années 70, c’est la recherche expérimentale qui était prônée en didactique des langues. On se situait essentiellement dans un