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Le sillon temporo-pariétal externe et le sillon sus-orbitaire chez les Boschimans, Hottentots et Griquas

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Academic year: 2022

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Le sillon temporo-pariétal externe et le sillon sus-orbitaire chez les Boschimans, Hottentots et Griquas

PITTARD, Eugène, BREITENBUECHER, J.J.

Abstract

La présente recherche apporte des documents nouveaux sur les caractères anatomiques du crâne des Boschimans, des Hottentots, des Griquas, et offre, par les comparaisons qu'elle permet déjà - et surtout qu'elle permettra - une vue plus juste sur les caractéristiques ethniques comparées. Pour ce qui concerne le sillon temporo-pariétal, il est impossible de dire pour le moment si telle ou telle race humaine possède un trajet de ce sillon qui lui soit propre, mais la contribution que nous apportons à la connaissance de ce caractère chez les Jaunes d'Afrique aidera un jour à conclure dans un sens ou dans l'autre. Chez les Boschimans, les Hottentots et les Griquas, le sillon temporo-pariétal est généralement peu marqué. C'est le no I de l'échelle d'accentuations qui est le plus souvent représenté. Ce sillon est généralement bilatéral. Et il est plus prononcé du côté droit que du côté gauche. Il est rare que le dessin du sillon soit symétrique de chaque côté du crâne. Il n'existe pas de rapport entre la grandeur du crâne et l'accentuation des sillons. Lorsque la région temporale est bombée les [...]

PITTARD, Eugène, BREITENBUECHER, J.J. Le sillon temporo-pariétal externe et le sillon sus-orbitaire chez les Boschimans, Hottentots et Griquas. Archives suisses d'anthropologie générale , 1934, vol. 7, no. 1, p. 1-21

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:106626

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1 / 1

(2)

Extlait des Archiies strisses d'Anthropologie gënërale Tome

VIt

N"

I1lltg34

Le sil,lon temporo-pariétal externe et le sillon sus-orbitaire

-

chez les Boschimans, Hottentots et Griquas.

par

trugène

Prrreno et J. J.

BnBtrnusÛcH'Pn

En mesurant les crânes des Boschimans, Hottentots

et

Griquas dont

il

sera question dans cette Note, l'un de nous avait été frappé de l'abondance

-

peut-être n'était-elle qu'apparente

-

des sillons existant à

la

surface de l'exocrârie.

Il lui

a semblé que cette abondance,

et

l'accentuation de ces sillons mêmes, méritaient

un

examen plus

attentif. c'est le

résultat de cette constatation plus effective qui figurera dans ies deux paragraphes

qui

vont

suivre.

p.

I.

Le sillon temporo-pariétal externe.

En

examinant les crânes hottentots, boschimans et griquas déposés au Laboratoire d'Anthropologie

de l'Université de

Genève

par le

musée

de Cape Town (monographie des Bcschimans) nous avons été intéressés

par la

diversité morphologique

que

présentait, selon

les individus,

le

sillon temporo-pariétal externe.

une

étude plus attentivè nous

a

incités

à relever ces variations, C'est presque une contribution à l'anthropoiogie comparative des parties molles que quelques anthropologistes,

M.

Loth

(de Varsovie) en particulier, ont remis à la modè ces dernières années. Mais aussi c'est, à nos yeux, une caractéristique de plus à ajouter à toutes'celles qui, groupées, constituent l'habitus anatomique (celui qui intéresse l'Anthro- pologie) des populations jaunes du sud de l'Afrique.

Dans son Traité d'Anatomie humaine, Testut écrit ceci:

k

La

il'artère] temporale profonàe postérieure qui naît au niveau, ou un peu au-dessous de l'arcade zygomatique se

porte

obliquement

en

haut

et

en avant, perfore successivement l'aponévrose temporale

et

le muscle temporal et chemine alors entre ce muscle et la paroi cranienne sur laqueile

(3)

2 PITTARD ET BREITENBUCHER

elle creuse ordinairement un sillon r 1. Et Testut donne un dessin du chemi- nement de cette artère qu'on peut considérer comme le tracé de chemine- ment classique et que nous reproduisons.

Mais celui-ci ne garde pas, en passant d'un crâne à un autre crâne, cette allure qu'on pourrait considérer comme normale. I1 semble subir des modi- fications qui paraissent être extrêmement étendues. Dès lors

il

serait très intéressant de savoir si les diverses races humaines ont

un trajet

-

plus

ou moins régulier

-

qui leur appartient en proprc, ou si les trajets divers que nous pouvons relever en étudiant tel ou tel groupe humain peuvent se

rctrouver partout, dans toutes les races. Une telle proposition

n'a

rien d'absurde.

Dans son Traité des variations des os du crâne,

Le

Double a consacré

un

paragraphe

et

quelques figures

à

ce sillon temporo-pariétal externe.

Il

clit que ce caractère < est passé sous silence dans nombre de 'fraités clas-

siques d'Anatomie ou clécrit différemment dans ceux qui en font mention r 2.

Nous avons pensé qu'une telle carence était pour nous une bonne raison de plùs d'examiner avec quelques détails ce point d'anatomie humaine.

En

une planche reproduisant les images de

trois

crânes rus de profil, du côté droit et du côté gauche, Le Double montre quelques types de varia- tions de ce sillon.

Il

ajoute, dans son texte, que le dit sillon est ordinairement bilatéral et plus prononcé à ciroite qu'à gauche. Poirier

l'a

trouvé à Paris

< darts

la

rrtcritié des cas environ >; Zoja, à Pavie a d'un côté ou de I'autrc ou des deux côtés, dans un peu moins d'un tiers des crânes >. Le Double ajoute

qu'il

ne croit pas que le sillon en question soit sensiblement plus commun chcz l'homme que chez

la

femmc.

Il

est rare, enfin,

qu'il

ait, aussi bien dans un sexe que dans l'autre,

et

sur le même sujet, un mode clc conformation complètement identique à droite et à gauche.

Le Doubie a eu l'occasion d'examiner, appartenanr à d'autres populations que celles qui habitent la France, le sillon temporo-pariétal externe.

Il

l'a retrouvé chez des Nègres, des Chinois, cles Caraïbes, sur un crâne de I'époque robenhausienne, sur

un

crâne d'Aymara du museum de Bordeaux (oir

il

est plus accusé à gauche). Par contre

il

ne

l'a

pas

vu

sur deux lots de

Canaques 3.

Ces résuirats, enregistrés à

la

suite de cette sorte

de tour

cl'horizon ethnique, sont donc très divergents.

1 L. Trsrur, Tlei,té d'Analonie humaine,Paris, r9oo, p. t30.

2 J-E DouBLE, Traité d,es aarialions des os d,1t crâne d,e l.'Hoflûile, etc. Pâris, rgo3, p. r24.

.._: :ur lil crâres <le Canaques provenant de la Nouvelle Calédonie déposés àu Lâboraloire d'Anthropologie de I'Univelsjté de.Genêve (collection Pittard) nous avons constaté, chez tôus, la présence du sillon, à gauchà et à droite, Parfois il est peu prononcé. (No 3 de notre iableau d'accentuation de l,impression).

(4)

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE 3

Que montrent, sous. ce rapport, les crâires des Boschimans, tles Hottentors, de's Griquas, populations

dont

les caractères andtomiques détaillés sont encore très rnal connus ?

Nous avons examiné le sillon temporo-pariétal externe sltr r24 crânes.

Cette série se décompose de

la

manière suivdnte:

Boschi+nans

Crâues masculins Crâù€s féminins

Dunés de sables.

Abris sous roches Colonie

du

Cap . I)ésert

du

Kalahari

rB

Total

Hottentots

I2

Griqwas

II

'fotal

général

, 77

57

sur

chaque crâne

qui

présentait

un

clévelnppement différent

du

type normal du sillon temporo-pariétal externe

--

clirection particulière, posi- tions spéciales des éléntenrs des sillons

-- la

région

qui

nous intéressait a été dessinée au stéîéographe de Broca; sont donc là des représentations 1rrécises 1.

Pour a.zoir

un

repère fixe,

le

dessin

a

compris l'entplacement dc l'os rnalaire et son attachc au crânc au-dessus du trou auditif'

Prolongeant le côté supérieur de cet os nous avons acquis une basc de lllesure pour les clivers angles qui doivent indiquer la clirection que prend le sillon par rapport à l'angle de 9oo que nous avons établi à l'aide d'une perpendiculaire élevée au-dessus de la ligne cle basc à l'endroit otr se termine l'os malaire.

La valeur des angles a été obtenue à l'aide d'un rapporteur transparent'

En

outre, pour indiquer l'importance c1e l'impression laissée par l'artère sur

la

table externe nous avons établi une é:helle rle vaieurs be succédant

1 'Ious les clæsins qui accompagnent ce texte ont été exécutés par J. J. Breitenbiicher -J

t2 t2

54

r3

5

I

s7

5

5

(5)

4

prrrAnD ET BREITENBûcHnn.

de

r

à 5. Le premier de èes chiffres indique un sillon faiblernent marqué.

Le numéro 5 un sillon fortement marqué.

Ces qualités diverses cle f impression pariéto-temporaie

peuve't

êtrc représentées par un tableau statistique qui permettra sans doute cle saisir plus facilement les variations,

en

quelque sorte cluantitatives, de cette impression.

Tenrriau r.

I/aleotrs pltts or.t moins aicemtu,ées d,es imprcssiotr,s .pariëto-tem,porales swr le crâne.

I 5

dl

côté gauche 4 côté droit côté gauche côté droit côté gauche côté droit

?

dl

?

2 o o o I 3

,

f 5

+ Bosch'irnans

3 2 5 2 2

3 o o (

It

{

t

t

1

t

9 -3

o o I I

o I

2

r

2 Hottentots

Griquas

2

Chez les Boschimans:

on voit

que

le

pius grand nombre des crânes masculins ont

le

sillorr Iaiblement marqué. c'est le No

I

de i'échelle qui est le plus souvent repri- senté.

Le

cadre où sont notés les cas représentés

par

ce No

r

contieut

5r

indications, alors que Jes quatre autres cadres n'en contiennent, réunis, que 40.

Chez ies hommes, le côté ga.uche montre beaucoup plus souvent que le côté droit de ces faibles impressions.

chez les crânes féminins les deux côtés se présentent, pour |impression No

f,

avec des valeurs égales.

Chez les Hottentots:

Les impressions les plus souvent représentées sont celles clui sont indiquées par les Nos

r

et 2.

Chez les Griquas:

Il

en est de même pour ce qui concerne au moins les crânes mascuiins.

ceux-ci ont un plus grand nombre d'entre-eux présentant un sillon faible- ment maiqué sur le côté gauche que les crânes féminins.

T2 9 7

3 4

2 3

3 I

dl

2 3

? C) ?

4

o ?

I o o o

(6)

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS.ORBITAIRE

Voici les autres observations que nous avons faites:

Le sillon temporo-pariétal externe est un caractère anatomique habituel chez les crânes des Boschimans, des Hottentots et des Griqua.s.

Ce sillon est généralement bilatéral.

I1

est habituellement plus prononcé à droite qu'à gauche ainsi que Le Double l'avart remarqué sur les crânes qu'il zLvait eus à sa disposition.

II

ne semble pas qu'il

y

ait une grande inégalité morphologique entre les sexes.

Sur

le

même crâne

il

est rare que le sillon

ait

le même arrangernent à gauche

et

à droite. Cependant sur quelques sujets, nous avons relevé une conformation presque égale entre les deux côtés.

Les grands crânes et les petits crânes présentent un sillon dont le déve- loppement n'a rien à voir avec la capacité même.

Nous avons constaté que de petits crânes, donc à faible capacité, présen- taient des sillons beaucoup mieux marqués que des crânes à beaucoup plus {ortes capacités.

Par contre, nous avons pu noter que les crânes dont les temporaux sont bombés ont le sillon plus marqué et les ramifications plus ncttcs que ceux chez

qui la

région temporale est verticale.

Un

ou deux crânes seuls ont

fait

exception sous ce rapport.

Voici d'une façon sommaire comment ce sillon nous est apparu:

Il

commence au-dessus du

trou

auditiT

et

monte en suivant des direc- tions, pour la plupart légèrcmcnt obliques d'avant en arrière, contourne la paroi arrondie des temporaux et continue son cheminement sur le pariétal en s'effaçant graduellement au

fur et

à mesure

qu'il

avance sur cet os.

Les croquis accompagnant ce texte

et

les planches ci-après montreront mieux que toute description les images diverses que peuvent présenter ce sillon, selon les différents crânes considérés. Comme suite à ces représenta- tions graphiques, quelques explications complémentaires, au sujet des trois groupes humains dont les crânes

ont

été utilisés pour cette étude, sont nécessaires.

Pour ce

qui

concerne les Boschimans:

Chez ceux-ci Ia plupart des sillons sont indivis; rares sont ceux qui sont doublés

ou

triplés:

En

général les sillons triplés cessent d'être marqués au delà du temporal. Leur direction varie entre

rz" et

go". Sur un crâne masculin nous avons trouvé un sillon sans subdivision, se dirigeant rl'abord horizontalement pour se redresser ensuite à go".

Un

crâne féminin (le no

tr6o) a

présenté

un

sillon particulièrement

5

(7)

6 PITTARD ET BREITENBÙcTTBn

compliqué (fig. 6 de la planche

II).

C'est le plus remarquable, à ce point de vue, que nous puissions signaler.

Pour ce qui concerne les Hottentots:

Les sillons temporo-pariétaux externes ont une allure

qui

ressemble à celle relevée chez les crânes boschirnans.

Ils

sont eu général très grands, prolongés en partie sur les pariétaux. Dans les considérations générales nous avons

dit

que lorsque les temporaux étaient bombés

le

sillon était plus net et plus ramifi.é. Dans ccttc séric dc crâncs hottcntots nous cn avons trouvé

un

dont

le

temporal

était

aplati, mais

qui,

néanmoins, possédait un sillon avec de nombreuses ramifications.

Pour ce qui concerne les Griquas:

Le

crâne no 37rB (fiS.

6

de

la pl. V)

présente

un

sillon

triple

sur le côté gauche.

Le

sillon principal est fortement élargi, mais peu profond;

il

ne

va

pas

au

delà de la suture temporo-pariétale.

Des deux crânes de Boschimans appartenant à la collection du Iaboratoire dfanthropologie

de

l'Université

de

Genève (collection

Pittard) un

seul présente des sillons indivis à gauche et à droite.

Explication des planches.

Les ,fessirrs doivent être exarninés tie gauche

à

droite, en commençant par le haut, à gauche.

Planche

I. ,-

La figure

r

est

la

copie de dessin publié par Testut dans

son Traité d'Anatomie humaine 1.

Il

montre l'artère et ses dérivés vue du côté droit.

La figure z indique la méthode suivie pour arriver à donner une valeur angulaire à la direction du sillon.

Les figures

3,4,5

représentent les sillons chez des crânes boschimans;

le no 6 est un crâne hottentot. Les sexes sont indiqués à côté des numéros.

Ce sont là les cas les plus simples, que nous avons relevés. La figure 3 montre

un

sillon immédiatement bifurqué

qui

ne dépasse guère

la

moitié de la hauteur de l'écaille temporale.

Il

serait impossible d'ajouter le qualificatif de pariétal à ce sillon. Les quatre crânes figurés dans cette planche

r

sont vus du côté clroit.

1 Nous rappelons les noms des différents organes indiqués par lestut: r, nuscle temporal; z, carotide externe;

3, maxillaire interne; 4, temporal superficiel; 5, temporàle profonde antérieure; 6, temporale profonde moyenne;

7, temp_orale profonde postérieure traversant successivement l'aponévrose temporale ef le muicle temporai poui gagner la face profonde de ce dernier muscle; 8. conduit auditif externe; 9, apophyse mastoide,

(8)

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SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE

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SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE

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(11)

ro PITTARD ET BREITENBUCHER Planche

II.

- Elle ne

représente

que des

crânes boschimans (les sexes sont indiqués) vus également du côté droit.

Ici

les sillons sont compliqués,

et

même très compliqués, offrant des allures très différentes. Tantôt le sillon se dirige en arrière, tantôt en avant.

Il

dépasse chaque fois l'écaille du temporal (de très peu chez le no t444, crâne masculin).

Le

crâne màsculin no

zz

présente

un

double départ.

On remarquera l'extrême complication des sillons du crâne féminin no 116o.

Pl.anche

IIL - Elle

contient

les

images

du sillon

chez

5

crâncs

boschimans

et r

crâne hottentot (le dernier de

la

planche). Ce sont les côtés gauches

qui

sont représentés.

Cette planche ne figure que les cas les plus simples. Sous ce rapport les nos t45g et 4zoz sont très représentatifs. Chaque fois le sillon est unique et se dirige vers l'arrière avec une valeur angulaire à peu près semblable.

Le no r.444 montre

un

sillon principal

et vertical; un

second est dirigé antérieurement. On remarquera le

trajet, en

arrière,

puis en avant,

du sillon surle crâne masculin no rz62r.

Planche

IV.

-

Les crânes sont représentés

vus du

côté gauche. Tous sont des crânes boschimans. Sauf dans

un

cas, les sillons se dirigent en arrière de la verticale élevée comme il a été dit dans les premiers paragraphes de ce mémoire.

Ils

offrent des valeurs d'angle variables

qu'il

est facile de

^^l^,.1^-

^-

*^*^-^..^-^ t,^rt---^ !L-- ,- r - -:rr

L4rLurçr. vrr rtrrrrdrL.lucrd r dllutr cLrailHe uu slltojl uu crane masculln nurzoo La forme en S majuscule dont la partie supérieure se prolonge en arrière.

Planche

Z.

- Nous

avons

réuni

dans

cette

pianche quelques cas spéciaux

qui

n'avaient pas trouvé leur place norrqale dans les planches précédentes. On remarquera du même coup les formes curieuses de l'écaille temporale.

Il faut

signaler

la

disposition étrange des sillons

du

crâne féminin no 37rB (Griquas). D'abord deux larges sillons à peu près parailèles ne dépassant pas le troisième quart de

la

hauteur de l'écaille temporale;

puis un autre sillon, partant en arrière, restant aussi à peu près parallèle aux deux premiers.

Nous aurions pu multiplier ces dessins puisqu'aussi bien le sillon temporo- pariétal externe présente, presque

sur

chaque

individu,

des variations plus ou moins étendues. Parmi les dessins que nous publions quelques-uns se

rapprochent de ceux

qui

ont paru dans l'ouvrage de Le Double, d'autres s'en éloignent considérablement.

Il

était donc, au seul point de vue de ces

_ 1 La partie du ttaiet en pointillé est supposée. Le raccord paraît être celui que nous avons 6essiné. Une telle observation s'applique encore à d'autres dessins.

(12)

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE

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(13)

I2 PITTARD ET BREITENBUCHER

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(14)

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srLLoNS TEMpoRo-pARrÉrer

Br

sus-oRBITAIRE r3 variations, utile de les mettre sous les yeux de l'anatomie humaine compa- rative. Par ailleurs c'est la première fois, sauf erreur, que des crânes prove- nant des groupes boschimans, hottentots et griquas ont été étudiés à l'effet de faire connaître ce caractère.

II.

Les sillons sus-orbitaires

La, table externe d.u

frontal

présente parfois (

un

ou plusieurs sillons longitudinaux, étroits, rectilignes

ou

ondulés,

plus ou

moins longs et profonds, contenant les ramifications terminales des vaisseaux et des nerfs sus-orbitaires >. (Le Double).

Parmi ces sillons

il

en est un sui lequel les anatomistes ont parfois attiré I'attention, notamment

Zoia, qui leur a

donné

le nom de

solco sopra

lrontale < dirigé de bas en haut, entre

la

crête temporale de l'os du front

et la

bosse frontale,

il

est, ainsi que, d'ordinaire, les autres'sillons sus- orbitaires, simple

et

rectiligne, mais quelquefois aussi curviligne, ramifié, double

et

même

triple.

Dans quelques cas

il aboutit

inférieurement à l'incisure sus-orbitaire ou au trou qui

la

remplace souvent, ou à un canal osseux d'une étendue variable qui. s'ouvre dans l'orbite, en arrière

et

en dehors de l'échancrure ou du trou précités. 1r

Sur go8 crânes Zoiaa trouvé ce sillon dans la proportion de 16.4 o/o plus souvent à gauche qu'à droite. En l'examinant sur des crânes masculins et féminins le même auteur l'a trouvé plus souvent chez les femmes que chez Ies hommes.

Lorsqu',il est transformé en canal < ce sillon renferme un rameau du nerf sus-orbitaire ou frontal externe, une artériole venant de la sus-orbitaire, et, par anomalie, de

la

lacrimale, une veinule ou seulement

I'un

ou I'autre >.

A

l'aide de la même série que ci-dessus nous avons examiné la présence du sillon sus-orbitaire sur I35 crânes se répartissant de la manière suivante:

Crânes masculins Crânes féminins

Boschimans

. .. 51

47

Hottentots 13

8

Griquas rr

5

Totaux 75

6o

A ces crânes nous avons ajouté quelques crâne's d'enfants. S:ur rz4 crânes

nous avons constaté

la

présence de ce sillon ce

qui

représente

le

7r''8 o/o

1 LB Dousre, ouvrage cité, p. r73.

i I

.li

(15)

r4 PITTARD ET BREITENRÙcuBn

de notre série. ce chiffre comparé à celui de zoja çst beaucoup plus érevé.

zoja

avait étudié ses crânes à l'université de Pavie. Faut-il croire que les Italiens du nord ne possèdent qu'assez rarement ce sillon ? Faut-il penser, en accentuant

Ia

remarque, que les diverses races humaines présentent de grandes variations à ce point de vue ? Nous avons à ce sujet tellement peu de documents que ce serait conclure trop hâtivement. Mais

il

n'en reste pas

moins

qu'il faut

souligner

la

présence extrêmement abondante

de

ce

caractère anatomique chez les Boschimans, les Hottentots et les Griquas.

Le plus souvent

le

sillon sus-orbitaire existe des deux côtés

à la

fois.

Cepend*nt

il

peut n'exister que d'un seul côté, soit à gauche, soit à droitc.

sa profondeur est aussi variabie à droite et à gauche sur un même crâne.

On

l'a

rencontré seulement

à

gauche chez

tz

sujets, (crânes féminins et masculins réunis) et seulement à droite chez 17 sujets (sexes également réunis).

Au point'de,vue de

la

simplicité ou de

la

complication du sillon, n,us avons noté que sur 63 crânes celui-ci était simple à gauche; sur 48 crânes simple à droite. Sur rB crânes,

il

était double à gauche et, sur zB crânes, double

à

droite. Enfin nous avons trouvé

un triple

sillon,

à

gauche sur 9 crânes et à droite, sur 15 crânes.

Si

nous récapitulons ces dernières indications, nous constatons qu,en additionnant les

trois

sortes de sillons que nous avons relevés: simple, rlnrrhlp pi frinla nnrrc trn".'^- ^A+4.. uvLUr 6ôuLrrL) uu uldtIç clr utlL prcscllLc^^,,^L^^ J.. ^-^-^ ^- ^-L ^-!^^,- L!

de tels, mais que le côté droit du crâne en a montré bien davantage, dans

9r

cas exactement, c'est-à-dire trois fois plus.

Il y a

donc une véritable inégalité dans

ia

construction

du

corps en cet endroit.

La

symétrie bila- térale ne se poursuit pas dans tous les détails de l'architecture cranienne;

ajoutons, pour être précis: chez les Boschimans, les Hottentots, les Griquas.

Quant aux quatre crânes d'enfants ils portent tous la marque de ce sillon: Un seul d'entre eux ne le possède qu'à gauche, deux

i'ont

seulement à droite.

on retrouve ici, malgré le tout petit nombre drexemplaires que nous utilisons

la

même observation que

tout à

l'heure

à

propos des crânes d,adultes.

c'est sur le côté droit du crâne que se constate le plus fréquemment le sillon sus-orbitaire.

chez ces crânes d'enfants le sillon est en général bien marqué

et il

est accompagné de petits sillons internes, c'est-à-dire placés entre

le

sillon principal et

la

ligne médio-frontale.

Pour qu'on

ait

une idée plus nette des positions angulaires présentées

par

les sillons nous avons dressé

un

tableau dans lequel, pour chacun des côtés du crâne, nous indiquons la valeur d'angle. Au surplus nous avons

(16)

I

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE 15 établi, comme pour

le

sillon temporq-pariétal, une échelle représentant la plus ou moins grande netteté ou profondeur du sillon et l'état de simplicité ou de complication de celui-ci (échelle de

r

à 5)'

Les résultats de cet arrangement sont contenus dans

le

tableau suivant:

T.c.erpau z.

Valeur d.'occeiùwation d'es impressions laissées suv le crâne

Par le sillon sws-orbitaire.

Hottentots

Griqttas

côté gauche côté droit

côté gauche côté droit côté gauche côté droit

2 a

o o

o

o o

.5

7 o 3

4 5 4 o

o 6

3 2

I

I 7 I

o 4 o o

o o 6 I 2 (

{I ( )t t

( I

t

5 4 t2 ro j

T TO

o

7 Boschimatts

4

Ici,

les choses ne se présentent plus

tout

à

fait

de

la

même façon que pour ce

qui

concerne 1e sillon temporo-pariétal. Les types accentués sont plus abondants que ceux qui le sont moins. Par exemple, si nous considérons le groupe des Boschimans et que nous additionnons, d'une part, les valeurs no

r

pour les d.eux côtés du crâne et, d'autre part, les valeurs no 5, nous trou- vons que ces dernières sont représentées 3Z fois tandis que les premières ne le sont que 13 fois. Les crânes féminins présentant ie degré no

I

cl'accen-

tuation de I'impression sus-orbitaire sont au nombre de 6. Au fur et à mesure que nous allons vers les types les plus accentués, la statistique notls donne (addition des deux côtés du crâne) 4, puis 19, ensuite 9, puis zo.

Chez les crânes d'enfants boschimans c'est Ie t-to 4 de l'échelle qui, à gauche comme à droite, est représenté.

Pour ce

qui

concerne les crânes Hottentots

il

semble

qu'il

en soit de même, mais

la

série est trop petite pour que nous en soyons sûr.

Pour ce

qui

concerne les Griquas nous constatons que les impressions dont

la

valeur est notée par les nos

r et z

sont au nombre de

z;

celles indiquées sous les ttos 4 et J au nombre de

rr.

La direction prise par le sillon est intéressante à connaître. Pour l'évaluer voici la méthode que nous avons suivie et que nous représentons graphi-

çlalelale ol+ nlo

2 3 A 5

d

? o

I

r3 o I 3

(17)

I6 PITTARD ET BREITENBÛcTTBn

quement par

la

reproduction d'un crâne boschiman

vu

de face. Ce crâne montre des sillons inégalement disposés à droite

et

à gauche (fiS. r).

Une ligne horizontale passant par

la

glabelle est prolongée jusqu'au- dessus de l'arcade zygomatique. Elle sert de base. La direction générale du sillon, prolongée jusqu'à cette base, détermine un angle qui n'a plus alors qu'à être mesuré. Cette opération a été faite sur les deux côtés du crâne.

Nous avons constaté que la symétrie bilatérale de diiection est rare. 'foute- fois sur quelques sujets nous n'avons trouvé qu'une toute petite différence

-

de ro à zo. Les angles les plus faibles que nous ayons mesurés sont de N' 32o 14/

,l1l

N:30, J

Frc. r Frc. 2

73 degrés

à

droite

et

85 degrés également à droite. En général l'angle de direction est d'une valeur qui oscille autour de rzo degrés.

Enfin,

il

nous reste à examiner l'allure générale que prennent les siilons sur le crâne. Pour cela nous avons

fait

une série de dessins

I

qui, comme

pour le sillon temporo-pariétal externe, expliquent mieux que par des mots l'aspect général de ce sillon.

La figure z montre la région frontale totale un peu déviée sur la droite.

On constatera que le sillon du côté gauche est beaucoup plus compliqué que celui du côté

droit. II

s'agit d'un frontal masculin. Le sillon sus-

orbitaire est donc

ici

d'un type spécial, fortement divergent vers

la

zone médiane frontale et s'élevant très haut vers la suture coronale.

1 Comme ceux du chapitrc précédent, les dessins qui illustrent ce texte sont de la main de J. J. Breitenbùcher

(18)

I

l

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE 17

Exprrôerrott nBs PteNcuBs.

Planche

vI. -

Elle représente les aspects des sillons tels que nous les avons rencontrés sur

le

côté

droit

du crâne'

Le

sillon simple

dt

no t44z

(crâne féminin) suit parallèlement ia courbe du frontal. Le no z est un sillon bifurqué. Le crâne ici est représenté de 3/a'Les crânes no 7 et r45o présentent

/v?

/ç4?/f)

àd,ote

PL.

YI

N:

t252t/9J

q- droïte

Ir

t

N.?

(9/

à

drcit"

1r7' 1456/-e,yamt

des complications presque égales: 4 sillons. Mais leur allure n'est pas la même.

Le premier de ces deux derniers crânes a appartenu à une femme, le second est un crâne d'enfant.

\

(19)

I8 PITI'ARD ET BREITENBUCHER

N: /598lg

-ê4Æ/'e

tV: 145

Ne

/458./é/

ço*L ' '

,h h

PL. VII.

31 s/9) N:

/444

iar^<'îe

FI

(-

ï,

tYe /4Vg /qfc,-Â"

(20)

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBII'AIRE 19 Planche

VII. -

Les croquis figurant

sur

cette planche représentent des crânes vus surle côté gauche. Les dessins ont été exécutés de façon à faire

voir

le mieux possible le nombre et -la direction des sillons. Les noÊ 1458 (homme) et r8g8 (femme) sont des sillons clont le départ a lieu sous la forme d'une seule gouttière

qui,

ensuite, se bifurque.

La

bifurcption

n'a

lieu qu'après un long

trajet

dans le premier cas et presque

tout

de suite dans ]e second.

Le

crâne masculin no r44t4 montre deux sillons simples parallèles. Le

n"

3465 (femme) deux sillons parallèles dont l'un, le plus antérieur bifurque

à

son extrémité. Entre ces deux grands sillons existe

un

plus

petit

qui pourrait être une bifurcation du sillon le plus rapproché de

la

ligne tem- porale.

/4Æ /{)

n/://32

(

Frc. 3 Frc. 4.

Le

crâne masculin

rp

1473

et le

crâne d'enfant no r45o montrent les sillons les plus compliqués de la série, Le premier débute par une gouttière particulièrement large

qui

bientôt se divise en deux longs sillons' Celui qui est le plus rapproché de la crête temporale montre, à la fin du premier tiers de sa longueur une bifurcation, laquelle, à son tour, se divise en deux parties secondaires.

Le

dernier dessin

de la

planche

VII

présente des

sillons parallèles flexueux. Entre deux sillons principaux, on

voit

un sillon plus petit, unique en son centre, et bifurqué à ses deux extrémités.

En

complément de ces deux planches voici encore le dessin d'un crâne masculin (fig. 3) où les sillons sus-orbitaires étaient particulièrement longs et profonds, surtout dans leur première partie. De chaque côté, le sillon débute par une impression très rapprochée

du

bord orbitaire supérieur; elle est très large et maintient cette disposition pendant la première partie de son

(21)

20 PITTARD ET BREITENBUCHER

trajet;

dans sa partie terminale celui-ci

franchit la

suture coronale et parcourt une petite portion du pariétal.

Le crâne no ïr32 dont nous reproduisons une partie de la face est un crâne d'enfant chez qui les sillons sus-orbitaires sont extrêmement bien marqués.

Ils

sont disymétriques.

Il

nous

a

paru intéressant de donner encore cet aspect d'un frontal vu de face et dans sa

totalité

(fiS. +).

RÉsuruÉ.

La présente recherche, on le

voit,

a eu sa large raison d'être. Non seule- ment elle apporte des documents nouveaux sur les caractères anatomiques

du

crâne des Boschimans, des Hottentots, des Griquas, mais,

par

les comparaisons qu'elle permet déjà

-

et surtout qu'elle permettra

-

d'avoir

une vue plus juste sur les caractéristiques ethniques comparées.

I.

Powr ce qui concerne le sillon ternporo-pariétal:

Il

est impossible de dire pour

le

moment

-

nous n'avons pas encore assez de renseignements pour cela

-

si telle ou telle race humaine possèd.e

un

trajet

de ce sillon qui

lui

soit propre; Mais

la

contribution que nous

apportons

à la

connaissance de ce caractère chez les Jaunes d'Afrique aidera un jour à conclure dans un sens ou dans l'autre.

Chez les Boschimans, les Hottentots

et

les Griquas,

le

sillon temporo- pariétal est généralement peu marqué. C'est le no

r

de l'échelle d'accen- tuations qui est le plus souvent représenté.

ce sillon est généralement bilatéral.

Et il

est plus prononcé du côté droit que du côté gauche.

Il

est rare que

le

dessin

du

sillon soit symétrique de chaque côté du

crâne.

Il

n'existe pas de rapport entre

la

grandeur

du

crâne (crânes

à

fôrtes capacités ou à petites capacités)

et

l'accentuation des sillons.

Lorsque

la

région temporale

est

bombée

les

sillons paraissent plus marqués.

Chez les Boschimans, les sillons sont généralement

indivis;

ceux qui sont doublés ou triplés sont rares. Leur direction varie beaucoup (de re degrés

à

9o degrés).

Chez les ,Hottentots et chez les Griquas l'étude de ces sillons nous cnuduit aux mêmes conclusions,

(22)

SILLONS TEMPORO-PARIÉTAL ET SUS-ORBITAIRE 2T

II.

Poow ce qui concerne le sil,lon sus-orbitaire

Ce caractère anatomique,

bien

déterminé, est extrêmement abondant chez ies Boschimans, les Hottentots et les Griquas.

Le plus souvent

il

existe des deux côtés du crâne à la fois. Mais

il

peut n'exister que

dun

seul côté.

Le

plus souvent

le

sillon est simple. Cependant, quelques crânes ont montré un sillon doublé ou triplé. La complication se présente plus souvent

à

flroite qu'à gauche, environ trois fois davantage dans

le

premier côté.

Pour cette morphologie particulière la symétrie bilatérale est donc en défaut.

Le

sillon sus-orbitaire est plus souvent fortement accentué

qu'il

n'est faiblement marqué.

En

général l'angle de direction oscille autour de

rzo

degrés.

Toutes ces indications seront à mettre en regard des résultats de même

nature obtenus sur d'autres séries humaines. Nous comptons, quant à nous, comme première comparaison, examiner une série'importante

de

crânes représentant

le

type de l'Homo Alpinus. Ces.crânes très brachycéphales, âppartenant à une race très différente de celle qui fait l'objet de ce mémoire, nous apportqront peut-être-des

faits

intéressants

à

mettre en regard de

ceux

qui

viennent de nous être révélés.

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