Géographie et cultures
56 | 2006
Espace : échanges et transactions
Architecture et habitat dans le champ interculturel
Colette Vallat
Édition électronique
URL : http://journals.openedition.org/gc/10199 DOI : 10.4000/gc.10199
ISSN : 2267-6759 Éditeur
L’Harmattan Édition imprimée
Date de publication : 15 janvier 2006 Pagination : 135-136
ISBN : 2-296-00586-1 ISSN : 1165-0354 Référence électronique
Colette Vallat, « Architecture et habitat dans le champ interculturel », Géographie et cultures [En ligne], 56 | 2006, mis en ligne le 26 mars 2020, consulté le 29 novembre 2020. URL : http://
journals.openedition.org/gc/10199 ; DOI : https://doi.org/10.4000/gc.10199 Ce document a été généré automatiquement le 29 novembre 2020.
Architecture et habitat dans le champ interculturel
Colette Vallat
RÉFÉRENCE
Collectif, 2003, « Architecture et habitat dans le champ interculturel », Espaces et société, n° 113/114,2-3/2003.
1 Ce numéro de la revue Espaces et sociétés rassemble dix articles sur le thème
« Architecture et habitat dans le champ interculturel ». Au-delà de l’approche spécifique de l’architecture populaire à Bali (Lancret p. 47-66), à Xian (Loubes p. 67-90), de la description de la diffusion du modèle de la maison à la portugaise (Mark p. 141-162) ou de la modification de la trame de la ville vietnamienne (Pedelahore de Loddis p. 91-108 et A. Le Rrusq p. 109-124), ce recueil d’articles, abondamment illustrés de photos et de plans, propose une réflexion sur la signification du métissage architectural en se donnant pour objectif « de réexaminer l’habitat au prisme de l’interculturalité » (Garnier et de Villanova p. 15-20). Pour ce faire les auteurs proposent une analyse renouvelée du concept de la mondialisation. Ils s’interrogent, à juste titre, sur la qualité des échanges en se demandant si la globalisation peut faire faire à notre monde un saut qualitatif, si elle n’est pas que l’expansion ultime de l’économie-monde européenne, s’il y a enrichissement, au sens anthropologique, ou si la facilitation de la circulation culturelle ne génère que des hybridations architecturales en favorisant l’introduction de la diversité, de l’altérité sans qu’il y ait réciprocité d’influence entre « modèles dominants et modèles mineurs ».
2 Bref, bâti à partir d’expériences de recherche singulières, ce recueil conduit une réelle réflexion philosophique et esthétique sur la valeur et les mécanismes du métissage. Il invite l’architecte à s’éloigner du pastiche, de la copie, de l’éclectisme urbain postmoderne en lui rappelant que s’appuyer sur le multiculturalisme pour construire la ville doit mettre en jeu des interactions culturelles et non viser une intégration à la
Architecture et habitat dans le champ interculturel
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culture dominante. En effet, une société interculturelle a un pouvoir urbanisant comme le prouve, dans les grandes villes nord-américaines, la reconquête, grâce à leur
"latinisation’’, de quartiers tombés en déshérence.
AUTEUR
COLETTE VALLAT Université Paris X
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