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Pathologies courantes chez la femme enceinte et conseil

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Academic year: 2022

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HAL Id: hal-03489822

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03489822

Submitted on 7 Mar 2022

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Pathologies courantes chez la femme enceinte et conseil officinal

Caroline Battu, Jacques Buxeraud

To cite this version:

Caroline Battu, Jacques Buxeraud. Pathologies courantes chez la femme enceinte et conseil offici- nal. Actualités Pharmaceutiques, Elsevier, 2019, 58, pp.8 - 11. �10.1016/j.actpha.2019.09.023�. �hal- 03489822�

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Dochead dossier

Sous-dochead Accompagner la grossesse

Pathologies courantes chez la femme enceinte et conseil officinal

Caroline Battua Docteur en pharmacie Jacques Buxeraudb,*

Professeur émérite des Universités

a 76 rue Victor-Gelu, 83000 Toulon, France

b Faculté de pharmacie, 2 rue du Docteur-Marcland, 87025 Limoges, France

*Auteur correspondant.

Adresse e-mail : jacques.buxeraud@unilim.fr (J. Buxeraud).

Résumé

Troubles circulatoires ou digestifs, difficultés à dormir, affections ORL et lombalgies, nombreuses sont les femmes enceintes à rapporter au comptoir les symptômes typiques de ces pathologies bénignes. L’équipe officinale doit être capable de leur donner les premiers conseils.

© 2019

Mots clés – affection ORL ; grossesse ; insomnie ; lombalgie ; trouble circulatoire ; trouble digestif Summary à venir

© 2019

Keywords à venir

La prise en charge des maux courants de la grossesse repose avant tout sur le respect des règles d’hygiène de vie. Les thérapeutiques complémentaires jouent également un rôle dans leur soulagement. Le paracétamol, principe actif bien évalué chez la femme enceinte, peut lui être recommandé.

© 2019 published by Elsevier. This manuscript is made available under the CC BY NC user license https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Version of Record: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S051537001930446X Manuscript_e5a4c20f7f766395cfbf8b66ee11a1a9

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T1 Troubles circulatoires

TEG1 La grossesse contribue au développement ou à l’accentuation d’une insuffisance veineuse superficielle dont les manifestations sont généralement sans gravité.

TEG1 Pour prévenir les œdèmes et les sensations de lourdeur ou de douleur dans les membres inférieurs, il faut éviter :

• toute station immobile et prolongée debout, le croisement des jambes et le piétinement ;

• les vêtements serrés, les élastiques des chaussettes, les talons très hauts ou très plats ;

• l’exposition à la chaleur (soleil, chauffage au sol, épilations à la cire chaude, bains chauds) ; Certaines mesures d’hygiène de vie doivent être conseillées :

• privilégier la position assise, jambes légèrement surélevées et le repos, notamment en décubitus latéral en fin de grossesse ;

• surélever les pieds du lit de 15 à 20 cm ;

• pratiquer régulièrement un exercice physique adapté (marche dans l’eau, natation, gymnastique douce, vélo sur terrain plat) ;

• prendre des douches tièdes ou fraîches ;

• contrôler sa courbe de poids.

Des dispositifs ou des médicaments conseils peuvent également contribuer à prévenir ou soulager ces sensations désagréables :

• le port de bas de compression, recommandé pendant toute la grossesse et dans les semaines suivant l’accouchement [1] ;

• les veinotoniques par voie orale, qui sont souvent prescrits ou conseillés en cas de manifestations fonctionnelles associées à des douleurs (diosmine, hespéridine, troxérutine, rutoside) ;

• les topiques veinotoniques sous forme de gel, crème ou spray, qui procurent un soulagement et une sensation de fraîcheur apaisante [2,3] ;

• Vipera redi 5 CH, Arnica montana 9 CH et Apis mellifica 9 CH, à raison de cinq granules de chaque trois à quatre fois par jour, voire plus si nécessaire, en cas de douleurs et de gonflement des jambes, associés si besoin à Hamamelis composé à la même posologie [4].

TEG1 En cas de crise hémorroïdaire, il est important de privilégier une alimentation progressivement enrichie en fibres alimentaires et d’éviter les viandes, les plats épicés, ainsi que les boissons

alcoolisées et caféinées [5,6].

Des solutions médicamenteuses peuvent être proposées :

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• Aesculus composé, à raison de cinq granules trois fois par jour, voire plus si nécessaire [4] ;

• la spécialité Avenoc®, en usage local ou en suppositoires en cas d’hémorroïdes internes

(un le matin et/ou le soir) et/ou en pommade en cas d’hémorroïdes externes (une application locale après chaque selle, soit deux ou trois fois par jour) ;

• les veinotoniques (disponibles en conseil ou sur prescription), si besoin en association au traitement local (dénué de corticoïdes).

En cas de constipation, des suppositoires à la glycérine, ainsi qu’un laxatif doux type laxatif osmotique ou laxatif de lest peuvent être conseillés.

T1 Affections ORL

TEG1 La prise en charge des affections ORL repose sur des règles d’hygiène et des mesures non pharmacologiques, seule la survenue d’une fièvre doit amener à recommander à la patiente de consulter son médecin.

TEG1 Le traitement de la rhinite repose sur un mouchage soigneux et un lavage du nez régulier (sérum physiologique, eau de mer…) afin de soulager les symptômes de la congestion nasale.

Des spécialités homéopathiques per os (Sinuspax®, Coryzalia®) peuvent également être proposées.

En revanche, le recours à un produit contenant des vasoconstricteurs, décongestionnant nasal par voie orale ou solutions pour pulvérisation nasale, est proscrit [7], comme les gouttes nasales antiseptiques ou contenant des huiles essentielles.

TEG1 La survenue d’une rhinite allergique saisonnière doit conduire à l’éviction des allergènes associée à un lavage des fosses nasales avec du sérum physiologique. En cas de nécessité, le médecin pourra prescrire certains antihistaminiques H1 [2].

TEG1 Un mal de gorge peu intense, sans fièvre ni ganglions au niveau du cou, est soulagé par des boissons chaudes ou des bonbons au miel, associé si besoin à un traitement homéopathique.

TEG1 L’irritation induite par une toux sèche peut être calmée par des boissons chaudes au miel, voire un sirop homéopathique sans alcool. Le manque d’évaluation et d’études de tératogenèse chez l’animal doit faire déconseiller l’usage des spécialités à base de plantes. La patiente devra consulter son médecin en cas de toux sèche associée à une fièvre et des douleurs thoraciques, en l’absence d’amélioration après trois jours de traitement [8].

TEG1 Une toux grasse non invalidante ne nécessite pas de traitement, sauf si l’origine en est infectieuse, mais le respect de certaines règles :

• boire suffisamment d’eau afin de fluidifier les sécrétions bronchiques ;

• réaliser des inhalations avec de l’eau chaude (sans huiles essentielles) ;

• éviter de surchauffer les pièces et humidifier l’air ;

(5)

• bien se moucher.

TEG1 Une température corporelle supérieure à 38 °C (fièvre) doit conduire à consulter un médecin en raison des risques maternels, fœtaux et obstétricaux (fausse couche, accouchement

prématuré) [9]. Le paracétamol est l’antipyrétique de premier recours, à la posologie d’un à deux comprimés (ou gélules) à 500 mg toutes les quatre heures, sans dépasser 4 g par jour. Les anti- inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ne doivent être utilisés que lorsqu’ils sont indispensables durant les cinq premiers mois de la grossesse et sont totalement contre-indiqués à partir du début du 6e mois [2,10,11].

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T1 Troubles du sommeil

TEG1 La grossesse entraîne de nombreuses modifications physiologiques hormonales, morphologiques, voire psychologiques qui peuvent altérer la qualité du sommeil.

TEG1 Certains conseils d’hygiène de vie permettent de maintenir un sommeil de qualité [12]. :

• dormir en moyenne sept à huit heures sur une bonne literie, dans un endroit frais (18 °C), aéré, calme et obscur ;

• adopter et maintenir des horaires réguliers de lever et de coucher, respecter les signes annonciateurs du sommeil et privilégier un moment de détente avant le coucher ;

• dormir sur le côté gauche afin d’éviter une compression de la veine cave inférieure, trouver une position de sommeil confortable ;

• dîner à une heure suffisamment éloignée de celle du coucher ;

• favoriser la consommation d’aliments riches en tryptophane (volailles, viandes, poisson, figues, bananes) et des produits laitiers ;

• faire de l’exercice physique modéré et adapté dans la journée (jamais en soirée).

TEG1 La femme enceinte doit éviter :

• les siestes trop longues (supérieures à 30 minutes) et trop tardives (après 16 h) ;

• toute activité stimulante physique ou intellectuelle une heure avant le coucher ;

• d’aller se coucher à une heure tardive ;

• les dîners trop copieux ;

• les boissons et les aliments excitants après 16 heures (vitamine C, caféine), le tabac, l’alcool… ;

• les boissons et les aliments diurétiques avant le coucher ;

(6)

• les repas riches en graisses, en sucres, les aliments épicés et acides et les boissons gazeuses susceptibles d’occasionner des remontées acides.

TEG1 Quelques solutions pharmacologiques peuvent être proposées :

• des spécialités ou des souches homéopathiques (Biomag®, Sedatif PC® ; Gelsemium 9 CH, Coffea cruda ou Tosta 9 CH, Nux vomica 12 CH, Stramonium 9 CH, à raison de cinq granules au coucher, prise à répéter pendant la nuit en cas de réveil nocturne) [4] ;

• un médicament hypnotique dont l’administration doit être aussi brève que possible [2] ;

• la doxylamine, si besoin, en traitement de courte durée (encadré 1) [13].

TEG1 La luminothérapie et l’acupuncture peuvent s’avérer bénéfiques [14-16].

Encadré 1. Plantes médicinales et grossesse

L’usage des plantes médicinales (valériane, passiflore, houblon, aubépine) par la femme enceinte est fortement déconseillé en raison d’un déficit d’évaluation au cours de la grossesse [13].

Sur 1 colonne près de son appel

T1 Lombalgies

TEG1 Certains facteurs liés à la grossesse favorisent les lombalgies : l’augmentation de poids de l'utérus et la distension des muscles abdominaux, qui accentuent la cambrure du dos, et l’afflux d’hormones sexuelles, qui provoque un relâchement ligamentaire.

TEG1 Une bonne hygiène du dos est requise :

• favoriser le repos sur une literie de bonne qualité ;

• dormir sur le dos ou sur le côté gauche pour ne pas comprimer la veine cave inférieure ;

• décontracter les muscles grâce à un apport de chaleur modéré pendant la journée ;

• plier les genoux pour se baisser ;

• faire régulièrement de l’exercice (marche, natation, vélo, aquagym, gymnastique douce).

La Haute Autorité de santé recommande des exercices dans l’eau, des massages et des séances d’éducation pour apprendre à soulager le dos [6].

TEG1 Certaines habitudes sont à proscrire :

• les gestes brusques, notamment au lever et au coucher ;

(7)

• le port de charges lourdes et les torsions ;

• les positions statiques prolongées ;

• le port de talons trop hauts ;

• les sports violents provoquant des secousses (vélo sur terrain accidenté, jogging, tennis…).

TEG1 Le port d’une ceinture de soutien lombaire adaptée à la femme enceinte requiert un avis médical. Elle peut être utilisée à partir du cinquième mois de grossesse.

TEG1 Du côté des traitements, le paracétamol est l’antalgique de choix en première intention, à la posologie d’un ou deux comprimés (ou gélules) à 500 mg toutes les quatre heures, sans dépasser quatre grammes par jour (encadré 2) [17]. L’homéopathie peut aussi être recommandée en cas de douleurs [4] : Arnica montana 5 ou 7 CH (trois granules tous les quarts d'heure, avant d’espacer les prises en fonction de l’amélioration). Un gel à base d’arnica peut être appliqué sur de petites surfaces (jamais sur le ventre).

Encadré 2. Anti-inflammatoires non stéroïdiens et grossesse

L’utilisation ponctuelle ou chronique des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est formellement contre-indiquée dès le sixièmemois de grossesse, quelle que soit leur voie d’administration [11].

Au premiertrimestre, la prise d’aspirine et d’AINS ne doit pas être conseillée, les données disponibles sur leurs effets indésirables étant insuffisantes. Cependant, une prise ponctuelle ou par inadvertance à cette période de la grossesse n’est pas inquiétante.

Sur 1 colonne près de son appel (ou 1 colonne + marge si besoin)

T1 Troubles digestifs

TEG1 Nausées, vomissements, reflux, ballonnements et constipation figurent parmi les maux les plus fréquents de la grossesse.

TEG1 Pour prévenir les nausées et vomissements, la femme enceinte doit [17] :

• prendre trois repas peu abondants avec une ou deux collations dont une en soirée pour pallier un jeûne nocturne trop prolongé ;

• éviter les petits déjeuners tardifs ;

• consommer des produits frais (fruits, légumes, produits laitiers, lait caillé), des plats froids (moins odorants), des mets aux saveurs peu prononcées (riz, pâtes, pommes de terre) et des aliments appétissants ;

• privilégier la cuisson à la vapeur et/ou au four micro-ondes, qui limite les odeurs de cuisine ;

(8)

• ajouter de la racine de gingembre dans les plats ;

• boire au moins 2 litres d’eau par jour, en petites quantités, de préférence en dehors des repas ;

• manger lentement ;

• prendre l’air régulièrement, aérer les pièces.

La prise de spécialités homéopathiques (Cocculine®) peut être répétée plusieurs fois par jour si nécessaire [4]. Enfin, l’acupuncture constitue une alternative efficace [6].

TEG1 La prévention et la lutte contre la constipation reposent sur :

• la consommation de 1,5 litre d’une eau riche en magnésium par jour ;

• une alimentation progressivement enrichie en fibres alimentaires (pain et féculents complets, produits céréaliers, légumes verts crus et cuits, fruits, figues, pruneaux…) permettant d’augmenter la fréquence des selles ;

• la pratique régulière et adaptée d’une activité physique (30 minutes de marche quotidienne, de gymnastique douce, de natation) sauf contre-indications (contractions utérines).

En cas d’échec, un traitement laxatif peut être envisagé, sur avis médical. En revanche, les tisanes laxatives sont interdites car elles contiennent souvent des composés anthracéniques.

TEG1 La prise en charge d’un reflux gastro-œsophagien (RGO) doit amener à recommander de :

• fractionner les prises alimentaires ;

• boire en dehors des repas de préférence ;

• marcher quelques instants après les repas pour faciliter la digestion ;

• prôner les mesures posturales verticales postprandiales ;

• surélever la tête du lit d’une dizaine de centimètres ;

• dormir si possible sur le dos.

La femme doit éviter :

• les aliments ou les plats acides, épicés, riches en graisses, les excitants (caféine) ainsi que les boissons alcoolisées ou gazeuses ;

• de manger juste avant d’aller se coucher (intervalle de deux heures entre le dîner et le coucher) ;

• de porter des objets lourds (efforts importants), de pratiquer des activités physiques conduisant à se pencher vers l’avant (ménage, jardinage…).

Les alginates et certains anti-acides peuvent être ponctuellement utilisés. En cas d’absence

d’amélioration ou si la fréquence des symptômes augmente, il est conseillé de consulter un médecin.

(9)

Points à retenir

• En association aux règles hygiéno-diététiques, la compression veineuse permet de soulager les troubles circulatoires de la grossesse.

• Pour lutter contre le rhume, un mouchage soigneux et un lavage du nez régulier au sérum physiologique sont requis. Un sirop à base de dextrométorphane ou de codéine peut être proposé au coucher pour apaiser la toux durant la nuit.

• Les règles hygiéno-diététiques doivent être privilégiées dans les insomnies. Les plantes médicinales sont déconseillées en l’absence d’études de toxicité et du manque de recul quant à l’innocuité de la phytothérapie au cours de la grossesse.

• Si les douleurs lombaires ne régressent après la prise de paracétamol, il est conseillé d’orienter la patiente vers une consultation médicale.

Sur 1 colonne à droite après la puce de fin

Références

[1] Haute Autorité de santé. La compression médicale en prévention de la thrombose veineuse.

Décembre 2010. www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2010-12/fiche_de_bon_usage_- _compression_medicale_en_prevention_de_la_thrombose_veineuse.pdf

[2] Centre de référence sur les agents tératogènes.

www.lecrat.fr/spip.php?page=article&id_article=649

[3] Minker C. Se soigner au naturel pendant la grossesse et l’allaitement. Paris: Larousse; 2015.

[4] Masson JL. L’homéopathie de A à Z. Paris: Marabout; 2012.

[5] Abramowitz L. Prise en charge de la maladie hémorroïdaire chez la femme enceinte.

Gastroentérologie Clinique et Biologique. 2008;32(5P2):210-4.

[6] Haute Autorité de santé. Comment mieux informer les femmes enceintes. Avril 2005. www.has- sante.fr/portail/jcms/c_240701/fr/comment-mieux-informer-les-femmes-enceintes-

desrecommandations-pour-les-professionnels-de-sante

[7] Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Information pour les patients - Rappel sur le bon usage des médicaments vasoconstricteurs utilisés dans le rhume. Décembre 2011.

https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/5600225059df9bdd7875e6042cb6 a2fc.pdf

(10)

[8] Bortot A. Les pathologies ORL et le conseil en officine : rhinite, otite, maux de gorge, toux. [Thèse de diplôme d’État en pharmacie]. Nancy: Faculté de pharmacie, Université Henri-Poincaré, Nancy 1;

2010.

[9] Girard B, Dreyfus M. Fièvre et grossesse. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction. 2008;37(HS1):41-8.

[10] Unité “Médicaments, grossesse et allaitement”. Service de pharmacologie clinique. Toulouse.

Note d’information à l’intention des femmes enceintes. Quel antalgique choisir pendant la grossesse ? www.chu-toulouse.fr/IMG/pdf/Noteinfo.pdf

[11] Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.Rappel : Jamais d'AINS à partir du début du 6ème mois de grossesse - Point d'Information. 26 janvier 2017. https://ansm.sante.fr/S- informer/Points-d-information-Points-d-information/Rappel-Jamais-d-AINS-a-partir-du-debut-du- 6eme-mois-de-grossesse-Point-d-Information

[12] Clere N, Taillez J. Perturbations du sommeil chez la femme enceinte. Act Pharm.

2015;54(546):38-41.

[13] Dubray M. Guide des contre-indications des principales plantes médicinales. La Geneytouse:

Lucien Souny; 2010.

[14] Pandi-Perumal SR, Trakht I, Spence DW et al. The roles of melatonin and light in the pathophysiology and treatment of circadian rythm sleep disorders. Nat Clin Pract Neurol.

2008;4(8):436-47.

[15] Crowley SK, Youngstedt SD. Efficacy of light therapy for perinatal depression: a review. J Physiol Anthropol. 2012;31:15.

[16] Da Silva JBG, Nakamura MU, Cordeiro JA et al. Acupuncture for insomnia in pregnancy – a prospective, quasi-randomised, controlled study. Acupunct Med. 2005;23(2):47-51.

[17] Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. Livret d’accompagnement destiné aux professionnels de santé du “Guide nutrition pendant et après la grossesse”. La santé vient en mangeant et en bougeant. 2007.

http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1060.pdf

Déclaration de liens d'intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.

Illustrations Bat_illus1

© Martina/stock.adobe.com

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Légende :

Pour prévenir les œdèmes et les sensations de lourdeur dans les membres inférieurs, la femme enceinte peut pratiquer régulièrement un exercice physique doux tel que la natation.

Sur 1 colonne à droite en première page

Bat_illus2

© wavebreak3/stock.adobe.com Légende :

Durant la grossesse, il convient d’éviter les siestes de plus de 30 minutes et tardives afin de conserver un bon sommeil nocturne.

Sur 1 colonne près de son appel

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