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Le prix de la vie

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Huitième Année. — N0 55.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 8 Juillet 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 2 7 .

ABONNEMENTS

Un an : Six mois :

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tons les bureaux de poste. Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Ghanx-àe-Fonds.

ANN0N6ES

t-rovenani de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 26 » » Minimum d'une annonce SO cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e «le In Société i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e d u .Im-a. d e s C h a m b r e * d e c o m m e r c e , «les B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s S y n d i c a t s p r o f e s s i o n n e l s .

Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et de Soleure Une assemblée générale de ce syndi- cat, aura lieu mardi 10 juillet 1894, à 3 heures de l'après-midi, au Bielerhof, à Bienne.

Au n o m b r e des points de l'ordre du jour, ligure la situation créée aux éta-

blisseurs p a r suite de la fabrication de montres dans les fabriques d'ébauches.

O n sait q u e depuis quelque t e m p s , cette fabrication s'est développée ; les éta- blisseurs, considèrent qu'il n'est pas logi- que que cette double fabrication se fasse dans un m ê m e établissement, qui se trouve ainsi être le fournisseur et le concurrent de l'établisseur.

Cette situation a été envisagée, p a r la Société des fabricants d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds, comme devant d o n n e r lieu à u n sérieux examen fait en com- m u n p a r les fabricants et le Comptoir général des ébauches et de n o m b r e u s e s conférences ont déjà eu lieu, par l'inter- médiaire de la Chambre cantonale. Nous avons lieu d'espérer qu'elles aboutiront à un résultat de nature à tranquilliser les fabricants d'horlogerie et à calmer leurs légitimes appréhensions.

Tous les m e m b r e s d u syndicat des cantons de Berne et de Soleure com- p r e n d r o n t que leur devoir est d'assister à l'assemblée où cette importante ques- tion sera discutée.

France et Suisse

O n discutait u n e proposition modi- fiant les droits d e douane sur les raisins secs et u n orateur combattait l'élévation des droits et le système protectionniste.

Monsieur Méline entrant en scène, soutint que le nouveau système écono- m i q u e augmente la prospérité nationale et affirma que le tarif douanier était très m o d é r é . Il ajouta que les exportations avaient d i m i n u é avec la Suisse mais qu'il avait fait tout son possible pour éviter une rupture avec ce pays! ! ! O n conviendra qu'il est · difficile de se m o - q u e r plus complètement de ses au- diteurs.

P o u r finir, un député, M. R o u x dépo- sa la proposition suivante :

La Chambre, résolue de poursuivre l'expé- rience du tarif douanier de 1892 sans y appor- ter de fréquentes modifications passe à l'ordre du jour.

Cette proposition fut acceptée à main levée, malgré de vives protestations qui s'élevèrent sur divers bancs.

Et dire que l'on croyait la Chambre actuelle moins protectionniste que l'an- cienne !

La campagne commencée en F r a n c e par quelques amis de la Suisse, dans le b u t de renouer nos vieilles et b o n n e s relations commerciales a p u faire naître q u e l q u e s espérances. Ce qui vient de se passer au Parlement français est bien fait p o u r les détruire.

Information

Les fabricants d'horlogerie qui rece vraient des d e m a n d e s d'échantillons ou de prix-courant, ou des commandes, des maisons

J . J u n o d ,

Galerie Hnmbert Ier, via Roma, 210, Naples,

I s a a c P e r l z w e i g · , à BrodLs, Galicie, E . J . D ' h o n t , à Amsterdam, sont invités à p r e n d r e des renseigne- ments au secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, rue de la Serre 27, à la Chaux-de-Fonds.

Secrétariat de la Chambre.

Congrès international des accidents du travail et des assurances sociales Le Comité permanent international nous adresse l'appel dont le texte suit :

Milan et Parais, mai i8g4-

MONSIEUR,

Dans ces dernières années tous les Etats civilisés, émus d'une noble rivalité, se sont préoccupés avec un profond sentiment de so- lidarité sociale, de prévenir les accidents du travail, en faisant appel aux progrès continus de l'hygiène industrielle ; ils ont cherché à dé- finir exactement la responsabilité et à soula- ger, par des assurances solidement garanties, les malheureux qui tombent victimes d'acci- dents professionnels. Ils ont multiplié les lois et les institutions économiques, les théories et les applications techniques et il n'est aucun pays civilisé, qui ne se préoccupe aujourd'hui d'aider le travailleur dans cette lutte glorieuse et quotidienne, entreprise pour dominer la matière et pour la plier aux nécessités de la production.

De ces nobles aspirations est née la pensée de faire de nos Congrès un centre permanent, où nous puissions nous communiquer mutu- ellement les expériences entreprises et les ré- sultats obtenus, et comparer les effets des lois et des institutions aux espérances qu'elles avaient fait naître.

Notre association essentiellement scientifi- que et absolument indépendante, soumet toutes les questions à un examen attentif, sans préjugé d'école ni pensée préconçue, le meilleur système étant, pour nous, celui qui arrivera le mieux à éviter les accidents, à en soulager les victimes, et qui étendra la pro- tection sociale la plus efficace, aussi bien au mineur dans le fond de ses galeries, qu'à l'ouvrier de fabrique dans les grandes agglo- mérations où se dépensent ses forces.

Le premier Congrès, tenu à Paris en 1889, a été le théâtre pacifique de la lutte entre les principes opposés ; l'ancien droit commun et le risque professionnel d'une part, l'assurance libre et l'assurance obligatoire, de l'autre.

Ces débats théoriques empreints de la plus parfaite urbanité, n'avaient d'ailleurs fait né- gliger ni les questions d'hygiène industrielle, ni celles de l'inspection des fabriques, ni l'ex- amen statistique des faits.

A Berne, deux ans plus tard, sous l'inspira- tion de l'atmosphère morale de la Suis»:, le

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240 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE grand laboratoire des expériences sociales,

les discussions théoriques ont cédé le pas à l'examen approfondi des faits et les peuples germaniques sont venus décrire les grands résultats de leurs vastes assurances obliga- toires.

C'est dans cette voie expérimentale que nous continuerons à avancer dans notre réu- nion de Milan, en nous rappelant la devise essentiellement italienne de l'Académie du Gimento : «provandoe riprovando». L'Italie, qui a pris un vif intérêt aux progrès réalisés clans cette voie par les antres Etats, a la con- fiance de pouvoir présenter, elle aussi, quel- ques idées originales et nouvelles.

Le Patronat contre les accidents du travail et la Caisse Nationale d'assurances de Milan, sont deux institutions dues à la libre initiative individuelle ; leur fonctionnement et leurs ré- sultats si satisfaisants seront certainement pour tous d'un haut intérêt. Etablissement public, mais non gouvernemental, la Caisse Nationale modère le tarif des entreprises libres d'assurances, sans en absorber l'activité en- tière ; administré par l'antique Caisse d'épar- gne de Lombardie, il a toujours su donner à son rôle un caractère pour ainsi dire mater- nel en liquidant les sinistres avec humanité et sollicitude.

Puisqu'aux accidents du travail viennent s'ajouter d'autres adversités, telles que les maladies et la vieillesse, le Congrès aura, conformément au désir exprimé à Berne, à étendre le cadre de ses études à l'organisation d'assurances en faveur des malheureux at- teints de ces différents maux, pour arriver à en conjurer ou, tout au moins, à en atténuer les conséquences.

Nous adressons un pressant.appel à tous ceux qui étudient ces difficiles problèmes so- ciaux, la gloire en même temps que le tour- ment de notre siècle, clans la conviction que le progrès moral et matériel des ouvriers marque la puissance des nations dans le pré- sent et en prépare la vraie grandeur dans l'avenir bien mieux que ne peut le faire la gloire éphémère des armes.

C'est dans ces aspirations de paix sociale que les organisateurs du Congrès attendent de toutes les parties du monde civilisé, les dé- légués des gouvernements, les économistes, les ingénieurs et les grands industriels, tous ceux enfin qui se vouent à cette œuvre de so-

lidarité et qui consacrent leur science, leur amour du bien et leur fortune en faveur des humbles, des malheureux et des deshérités.

Pour le Comité permanent international:

Le Président,

LINDER, Inspecteur général, vice-président du Conseil Général des Mines.

Les Vice-Présidents :

DARCY, , Président du Comité Central des Houillères.

RICARD, Député, ancien Ministre de la Justice.

Pour le Comité italien d'organisation : Le Président,

G. YiGONi, Maire de Milan.

Les Vice-Présidents;

A. ANNONI, Sénateur, président de la Caisse d'Epargne de Milan.

L. LUZZATTI, Député, ancien Ministre du Trésor.

•Observations. Le Congrès sera ouvert à Milan le 1er octobre 1894, dans la salle et à l'heure qui seront indiqués par le Comité organisateur.

Pour l'inscription au Congrès on est prié de renvoyer aussitôt que possible, et au plus tard jusqu'au 20 septembre prochain, au Co- mité Organisateur — et pour lui à M1' le Maire de Milan —• le bulletin d'adhésion ci-joint, complété et signé, accompagné de la somme de 10 francs, fixée comme contribution indi-

viduelle de chaque adhérent, pour faire face aux frais de traduction et d'impression des rapports et des procès-verbaux, lesquels se- ront transmis sans autres frais à tous les ins- crits, comme il a été fait dans les Congrès précédents.

Après réception du bulletin d'adhésion signé et de la contribution indiquée, le Comité Organisateur remettra aux intéressés un billet qui servira comme carte de reconnaissance personnelle pour l'admission au Congrès, ainsi que pour obtenir les réductions sur les prix de voyage que le Comité demandera aux Administrations des Chemins de fer des diffé- rents pays et dont il donnera avis en son temps.

Le programme complet du Congrès sera communiqué après l'arrêt définitif de toutes les questions que les rapporteurs auront entre- pris de traiter.

Examens professionnels

Les examens d'apprentis organisés par le département de l'industrie et de l'agriculture du canton de Neuchàtel auront lieu du 7 au 17 juillet 1894, chaque jour de 8 heures du matin à midi et de 1 a (5 heures du soir aux endroits et dans les ateliers ci-après désignés :

Au Locle : Samedi 7 juillet. —Faiseurs de débris : Ateliers des patrons respectifs. — Experts : M. Emile Girard, mécanicien ; Mlle Mathilde Montandon. — Faiseurs d'assoi'- timents : Ateliers des patrons respectifs. — Experts : MM . Auguste Guinand, Camille Grandjean. — Peintres sur cadrans : Ate- lier de M. Emile Gonthier, rue de la Banque.

— Experts : M. Emile Gonthier, Mme Marie Kohly-Adam. — Emboîteurs : Atelier de M.

P. Humbert, rue du Marais 254. Experts : MM. Paul Humbert, Frédéric Bétrix. — Fai- seurs de secrets : Ateliers des patrons res- pectifs. — Experts: MM. Grottfried Gygi, Abram Zurbrugg. — Faiseurs de ressorts : Atelier de M. Dubois-Lebet, Bcllevue. — Ex- perts: MM. A. Dubois-Lebet, Clovis Binet. — Dégj'ossissews : Ateliers des patrons respec- tifs. — Experts: MM. Charles Ducommun, Gh.-Alex. Baumann. — Régleurs: Atelier de M. Guillard — Experts : MM. Georges GuIl- lard, Ls-AIf. Besse. — Tj-pographes : Ateliers des patrons respectifs. — Experts : MM.

Georges Bickel, Ed. Châtelain.

A Couvet : Mercredi et Jeudi 11 et 12 juil- let. — Mécaniciens : Ateliers de MM. D.-L.

Petitpicrre et A. Jeanjaquet-Bourquin. — Ex- perts : MM. Adrien Schœtz, J. Petitpierre- Stucky, Emile Sleiner, Auréle Favre, Emile Girard, Jules Yaulravers.

A la Chaux-de-Fonds : Vendredi et same- di 13 et 14 juillet. — Echappements : Atelier : Ecole d*horlogerie. — Experts : MM. L.-U.

Dubois, Adolphe Thommann, P. Favre-Ma- gnin, Jules Calame. — Finisseurs, repas- seurs, démonteurs et remonteurs : Atelier:

Ecole d'horlogerie. — Experts : MM. Louis Muller, Adonis Guerber. — Graveurs : Ate- lier : Ecole d'art, Collège industriel. — Ex- perts: MM. Ch. Piaget, L.-Ed Fallet. — Modistes : Atelier de Mlles Vuilleumier, rue du Stand, 10. —Experts: M"cs Vuilleumier.

A Neuchàtel, lundi et mardi 16 et 17 juil- let. — Tailleuses : Atelier : Salle de couture au Collège des Terreaux. — Experts: Mlles Mathilde Giroud, Alida<Tripet, Rose Grand- jean. — Les apprenties devront se munir des fournitures suivantes : 2 mètres de doublure, 2 mètres de tissu uni. 12 baleines, bougran pour col, ceintures de taille, un centimètre et des ciseaux. — Lingères : Atelier: Salle de couture au Collège des Terreaux. — Experts:

Mmes Lina Chautems, Marie Muller, M. Gi- roud. — Couturières pour habits de gar- çons : Mmes Louise Traub, L. Favre. — Atelier: salle de couture au Collège des Ter-

reaux. — Tailleurs: Atelier de M. Ch. Gen- dre, rue du Trésor. — Experts: MM. Ch.

Gendre, J. Knecht. — Cordonniers : Atelier de M. D. Petremand, rue des Moulins. — Experts: M. D. Petremand, Fritz CEhI. — Apprentis de banque : Château, Salon Rouge. — Experts : MM. Paul Châtelain et P. Bovet. — Menuisiers : Atelier de M. L.

Jeanrenaud, à l'Ecluse. — Experts: MM. L.

Jeanrenaud, P. Huguenln, Auguste Marti. — Sej'i'uriers : Atelier de M. L. Billaud, rue de l'Industrie. —Experts: MM. L. Billaud, P.

Donner. — Ferblantiers : Atelier de M. Th.

WiId, rue de l'Industrie. — Experts: M"Th.

WiId, L. Rossel. — Charons : Atelier de M"

Philippin frères, au Tertre. — Experts : M"

Philippin et Quellet. — Tourneurs sur bois : Atelier de M. Dolde, à l'Ecluse. — Experts:

MM. Dolde et G. Basling. — Peintres déco- rateurs : Atelier de M. Léon Meystre, à l'Ecluse. — Experts: MM. Léon Meystre et T. Thomet fils.

A Cormondrèche, lundi 16juillet. — Pier- j'istes: Atelier de M. L.-Aug. Dubois. — Ex- perts: MM. L.-Aug. Dubois, Justin Matthey.

(Les apprentis sont invités à se munir de leurs outils et d'un mieroscope).

Ces examens comprennent deux parties:

a) Un examen théorique portant sur les éléments de technologie et les connaissances professionnelles jugées nécessaires à l'ap- prenti.

b) Une ou plusieurs épreuves pratiques consistant dans l'exécution de travaux per- mettant aux experts d'apprécier le degré d'habileté professionnelle de l'apprenti et la connaissance pratique qu'il possède des règles et des procédés de sa profession.

Il est loisible aux apprentis de se munir de leurs propres outils, des matériaux dont ils peuvent avoir besoin pour l'exécution de leur travail. Il leur est aussi recommandé, autant que possible de présenter un travail d'épreuve, facile a transporter.

Comme l'année dernière, les apprentis qui ne subiront pas l'examen dans le district qu'ils habitent, seront dégrevés de leur frais de route.

Les apprentis qui, pour un motif quelcon- que, renonceraient à subir l'examen sont priés d'en informer le département de l'indus- trie et de l'agriculture.

Le prix de la vie

Le journal « l'Economist » constate, chilTres en main, que, sur les grands marchés du m o n d e , les objets néces- saires à la vie — métaux, combustibles, matières textiles, substances alimen- taires — continuent à diminuer de valeur d'une manière lente et régulière, et qu'au 30 juin dernier, les cours cotés clans les diverses mercuriales britanni- ques étaient, dans l'ensemble, les plus bas q u ' o n eût v u s depuis cinquante ans.

P e n d a n t les six premiers mois de Ia présente année 1894, sur vingt-six arti- cles types choisis parmi les plus impor- tants, seize ont baissé de prix, cinq sont restés stationnaires, cinq "seulement ont légèrement renchéri.

Si l'on remonte de quatre ans en arrière, on voit que, depuis le 30 juin 1890, le blé a baissé de 27 % , le riz de 24, le thé de 12, le coton b r u t de ,3(5, les tilés de coton de 28. Le prix de la viande n'a pas changé.

Bien loin, donc, d'avoir été une épo-

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 241

•que de «renchérissement de la vie», comme on l'a souvent cru ou cherché à le faire croire, la seconde moitié du XIXe siècle aura été, au contraire, mar- quée par un abaissement continu du coût de la vie ; et c'est uniquement aux in- cessants progrès du commerce et de l'industrie, au perfectionnement des moyens de transport et à l'abondance

•des capitaux que cet avantage a été dû.

Objets insaisissables

On lit dans « L a S e n t i n e l l e » :

Dans le courant du mois de novembre 1892, le Conseil fédéral a décidé qu'un outil néces- saire à l'exercice d'une profession est saisis- sable lorsqu'il constitue un objet de luxe d'une valeur plus élevée qu'un des objets si- milaires plus simples.

Bn conséquence, il a déclaré saisissable un lavabo du prix de 250 fr. et appartenant à un coiffeur. En voici les motifs :

« I l faut, dit le Conseil fédéral, reconnaître q u ' u n e table de toilette est indispensable à un coiffeur établi pour son Compte. Mais la question à examiner dans l'espèce est celle de savoir si cette table doit nécessairement consister en un lavabo d'une valeur de 250 fr.

Cette question doit être résolue négativement;

en effet, il est notoire q u e , même d a n s les villes, nombre de coiffeurs ne possèdent que de simples tables avec des cuvettes ; on n e voit dès lors pas pourquoi le débiteur S. ne pourrait pas aussi se contenter d'une table de ce genre et ce à d'autant plus forte raison q u ' a v a n t que la maison G. A. & Gie lui ait

livré le lavabo en question, il a exercé sa profession pendant toute une année et pour son compte s a n s lavabo. »

A mon avis, cette solution est e r r o n é e ; elle déroge complètement au principe de l'art. 92 qui veut que le débiteur ne soit pas dépouillé de ses moyens d'existence et de relèvement.

La saisie de ce bavabo a-t-elle donné, à ce coiffeur, une table de toilette ou l'argent nécessaire pour faire l'achat d'un objet simi- laire ? J e n e le pense pas ; c a r , au b a s des motifs du Conseil fédéral, je trouve ce qui s u i t :

« Le bureau fédéral des poursuites était d'accord que le lavabo pouvait bien être saisi et réalisé, mais que la somme nécessaire à l'achat d'un lavabo tout simple (50 fr. environ) devait être prélevée s u r le produit de la vente en faveur du débiteur.» Le Conseil de la pour- suite estima toutefois que la loi n'autorisait pas cette solution. P a r conséquent, la loi a été éludée.

La loi permet-elle que l'on saisisse u n objet insaisissable parce qu'il consiste en un objet de valeur? Assurrément n o n . Elle dit, dans son article 92, al. 3 , que les outils, instru- ments et livres nécessaires au débiteur et à sa famille pour l'exercice de leur profession sont insaisissables.

Ce texte brille par sa clarté et sa précision.

Pourquoi veut-on y chercher des exceptions ? P r o b a b l e m e n t parce qu'on le trouve non équi- table. Dans ce c a s , ce n'est pas à l'interprète à changer la loi sous prétexte qu'il n e la trouve pas bonne ; le législateur a seul ce droit.

En adoptant une semblable jurisprudence, le Conseil fédéral donnera naissance à de n o m b r e u x recours tout en allant au-devant de difficultés insurmontables.

Il suffira d'alléguer qu'un piano, par exem- ple, appartenant à u n professeur de musique et p a r conséquent insaisissable, a u n e valeur supérieure à celle qu'il devrait avoir ; que le coucher d'un débiteur a quelques décorations et qu'il dormira tout aussi bien dans un lit plus simple ; que certains meubles en plaqué, reconnus nécessaires à un ménage peuvent très bien être remplacés par d'autres en pitche-pin.

En F r a n c e , où la loi est moins humanitaire que la nôtre, on ne peut saisir u n objet in- saisissable sous prétexte que cet objet est dé- coré d'un certain luxe d'ornementation, de sculptures, comme n'étant pas strictement nécessaire au débiteur, et même en lui en fournissant un de moindre valeur. Les objets insaisissables doivent être respectés, quelque soit leur valeur, qu'ils soient ou non en rap- port avec la position actuelle du débiteur.

Nouvelles diverses

P é a g e s . — L e s recettes des péages pendant le mois de juin 1894 présentent u n excédent de 192,187 fr. 20 s u r le mois de juin 1893. Du 1e r janvier au 30 juin 1894, les recettes des péages présentent u n excédent de 1,030,921 francs s u r la période correspondante de l'année passée.

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IVIardi le IO Juillet 1894, à 3 heures de l'après-midi,-"

au Bielerhof, à Bienne.

ORDRE DU JOUR : 1. Appel des membres du Syndicat.

2. Lecture du protocole de In dernière assemblée générale du 20 février 1894.

3. Etat nominatif.

4. Question financière.

5. Situation créée aux établissements par suite de la fabrication de montres dans les fabriques d'ébauches.

6. Imprévu.

Assemblée de la Chambre syndicale

Mardi le IO Juillet 1894, à 2 heures de l'après-midi, au Bielerhof à Bienne.

Ordre du Jour : Discussion sur l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'après-midi.

L'importance des questions qui seront traitées, fait un devoir aux membres du syndicat d'assister à cette assemblée.

Ai nom di bureau de la Chanta syndicale : Le Secrétaire, Le Président :

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