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Bagatelle : opéra-comique en un acte

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Academic year: 2022

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(1)

, t . / NOUVELLE ÉDITION

BAGATE E

OPÉRA-COMIQUE EN UN ACTE

PAR

M:l\L HECTOR CRÉMIEUX ET ERNEST BLUM

MUSIQ U E DE

J. OFFENBACH

PARIS

TRESSE, ÉDITEUR

GALERI E DUTHf;ATRE- FRANÇAIS, PALAIS-ROYAL 4881

Tou sdroit srése r v és

(2)

OP ÉRA-COMI QUE

Ileprèsent él'ourlapremiè re fois ,ilPar is,6urletbéâtreJesBouFns.P.lRIS1EIIS,

,( "f/' · ,_:~ " ,

!,

~ ~~:,'~"

GE Biblioth~q ue mus i ca l e .

1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111Il .

1061 121889

A

(3)

'j\(OUVELLE ÉDI T I OJ{

MM. H ECTOR OREMIEUX & ERNEST BLUM

LE

Tousdroits réservés.

RvrCE DES SPECTACL6S ET CONCfJ.mi DE LAVILLE DE ~ÈVE.

PAR

~IrS1QUE DE

OP I~ H A-CO M I QU E EN UN ACTE

.J. OF F E N BJ\-C -rI

PA RI S

THE E, ItD I T E U H

GALBH IE DU THI;:AT nE -FR A XÇ,\ IS

1"A.L~I!lii-IlO~,~ L

v

BAGATE

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1

II1PIIIIIER1B GÉ:<ÉIIALB DE CHATILLON-SUR-SEillE,JEANI'fIlI\ODIIRT

BIB ' IOTHÈa UE MUSICALE

0, Pramen -CI Pt

"'-'~

.. _ --- - - -..---

.~---

(4)

','

~!

PERSO l N A.GES

BAGATELLE.

GEORGES DE PLANTEVILLE FINETTE.

PISTACHE

l\Im e~Jl' DIC.

L.GRIVOT.

SUZANNE.

1\1. ED.GEORGES.

l.

BAGATELL' ·E

Un petitboud oir très élég an t; porte d'entréeàdroiteiau .fond, face au public:une fenê tre praticable avecbalcon ;àgauche de la fe- nêtre, au fond,un plac ard; au-dessu sdu placard, un œil-de-bœuf;

por tes lat éra les, une pysch éet un pianoàgauche;àdroite, une che- minée,une chaise longu e,ungué r idon, lampe allumée, etc. ; fau- teu ils, chaises, au fond,à gauche'dela fenêtre, coffre àbois ;à droite,peti t meubleavec coffre tdess us .

FINETTE, PISTACHE.

On sonn e.

FI N E T TE, dan sle faute uil, s'éve illant.

Ab!VO ICImad am e quiren tre .(Elleva ou vr iret disparaît un " . "

instan t par la porte du fond à droite; rentrant sui viede Pistache . ) /J/ .. ~

~All! mon IJlCu,mon si eu r Pis t a clî e, vous,iCIJ . aL<.!lL-H hA..._

l'ISTxenE, iltien t de la ma in'g aucheun bouquet caché derrière

lUi' 'J ?1i

tu

#'1

etsa-clari net tedela maindroit e. ~ /:i'~

Ehbie n !est le mal? Est-ce qu'iln'est pas permis de (/ 11 '-111_U',

venir voir sabi en-aimé e ? . N "-

FI N E T T E .

Acette heure-ci!...maismadam evarentrer ;vous savez bie n que madem oi sell e Bagatell e me dé fend toute espèce d'amo u re u x !

Pourtoute la musique,la mise en scène,et pourle droit dere- présentation horsde Fran ce, s'aIresseràM~LCIIOUD ENS, père et Iils,éditeurs-propriétaires,rue Saint-Houor é,265.près l'Assomp- tion , Paris.

PISTACHE.

C'estdoncqu' ell e veu tle s ga r d e r pourso i seule?

FI N E TTE . Mauvai s e langu e!

(5)

'SCÈN E PREMIÈRE 3 BAGATELLE

PISTAC H E , montrantlehou ~ .

A preuve cc bouquet, que yotre concierg em'a pl'i(~ de YOUS monter en passant. (Le regnrdant .]Si"OIl Scro yezque c'e st satante qui lui enyoie... "

FI NET TE.

Etmoi qu i pensais que c'éta it une ga la n le r ie de votre

1

1.. part,pourvotre petite Finelle.

)( ( ' t"

!1j it{,11 '\- Ellemet lebou qu et su r lepian o.

1

1

~. (.1

l'

l'1

,

~r1 ~ Voudra is,T ' nepourra rs PpaISs!TAC Il E:M. Fernand o ledirect eur. du 11{ MItL

L

t-( cir(f~e,dont j'a i l'h,or.lIleurel,e Jairepal'~i e:..Yell quaJil~ de

l' f t ' if'1!çla llnetl e.. :,1\1 l,pl OIIHio nesl pas très ghnl1 , quoique

l '

C;ÎV' ~' ~ Il

t

1l:sp a &n ol; Il neme donne(lue tren te sous pal' soirée... Et

Il~

1.. ." '

,u prixsontlesvergissmein uiclit. ..

tt"111? '-' ..."1

C. t"" FIl'iET TE, regarda nt lebou qu et.

Ilyaun e carle . (E llelit.) Georg esdePla n tcvilie.Con n a is pas.

PISTxenE.

C' est un nouvea u .Est-cequ'ils on t l'ail' de venir' LIll peu lesnouv e a u xcett e année?

FIKETT E.

Da.m ~! mademoiselle Bagatell e est très cou rt isée; c'est

I r.

une Jolie femme .

UJ t

Elle vamettre la cartedansUll ecoupeSUL'Id'chem inée .

.J-- f tth' L ,

PI STACHE.

Etpui ~:elleest aucaf é-con cert, au Pavillo n deMornus, et .les cafes-con certs, çaveu tça... Ah!c'e st uneétoi le. Moi qU;I,vo~s .par l.e...,qua n d nou s faiso ns rel.ilche, il Y a des

S011Soujevarslentendre cli a u tcr, en artist e... derri ère la corde. (Avecindulgence.)C'estbien!

FI:'IETTE. Vous trouvez?

PI STACIIE.

Oui! c'est peut-être un peu flou1mai s c'es t hien...ellea ce qu' on ap pe lle une nature!

FI N E TT E .

N' est-ccpas? Ah! sije pouvais lu i direvotreopinio n ...

parceque ces choses - là ,de la part d'un ar l iste... ' PISTACHE.

Pourartist e... ça ,voyez-vo us)~em'en van te ... Et sila

"JU'o

larin ettc àl'Op èra 'était pas hérédilaire .. hien. sûr que ene m'éuol eral spa stIFernando... parc equ m,OI, voye7:- ous, jepeux le proclam er à mon a\·a n.tage .. Je ne SU IS lasungom me ux ...je n' al que deux passIOnsSU I'terre... el

Ile.s son thon n t~te :".·...______

1 1'1'

rÏ"" COUPLETS

l Comm'toutêtre poéti que Je n'ai qu' de noblesélan s, C'est l'am our et lamusiqu e Qui se part agentmes sens . On app'lai tçadansl'Olympe Eut er pe etpuis Cupidon. . Moi, monlan gage estplussunpe, Etj' vousdira i san s façon ,

oFine tte!

Que c'estvous etma clarinette.

II

Souvent,enI'sant d'lamu siqu e, Je ch er ch' sur mon instr um en t Une not' trèsharm on iqu e, l'laisqu' j'atte insdifficil'men t.

C'est l' fa aigu qu' ça s'appelle . Quandje.m'suisbi ~,ndébattu,, .1'pense avan s, etJ dIS,mamselle: Soncœur, c' est mon fa aigu!

oFine tte!

C'estI'fa aigu d'ma clarinette!

FINE TTE.

~lonsieUl'Pis ta che, quellegalanter ie ! PIST ACHE .

Ah!cc coqu in de fa aigu...j'enr~ve... c' est~l~point gu e .~

,1

çam'euil rendu somna mb ule...0111, et deu xfo~sde su ite, ~ r

jeIlle suissu rpr is , Ille . promenant tout. end~l'ml dans ma " .,,!

Gham1> re , avcc maclar iuctte ,el pioc hant lefa. G

FI:'iET T E . ~."w

.

Il faut soignerça ,mo nsieu r Pist a ch e!

t""---1

PI ST AC H E.

Et ce-q ui!y a de plus curieux , figurez- vou s , .c'cs .q ue quandje su is dans ce~ états~l à... dans'le som me il ..../Jc le trouve , mon fa .::.tand ls qu'aut reme n t... vous alle.zYOI1'.

M-~tA Ilva pOUl'sou ffle r dans sacla riue tte.

(6)

FINETTE.

FINE TTE . PISTxenE.

BAGATELLE.

Oui ...sifflée... liroi, Bagatelle ... leur idole, et je ne su is

pas enc o re bien sûre qu'onne m'ait pasjeté dospommes. . JJ~ e:

Elle s' ass ied . Finetteluiretir esasor t ie Qebal. r~ ~ (/~~:J,

. '"

-f~~~ I~--

Sifflée!

SCÈNE Il

PISTACHE.

Oh! oui !Finett e etma clar ine tte ... Rien qu'ellesdeux!

Ilsor t par la petiteportede ga uc he .

BAGATELLE, FINETTE. ~

FIN ETTE.

cr;-'HJt- / ,M1

r .{

Il étaittemps! {/

J

tpJI~

Elle sortpa rla portedu fun dàdro ite , et rentre aussit ôtderrier e

J~

L'fJ.

.Baga telle. -

/!P1 tfit:.v' ~

nA GAT E L LE, lesbras emba r r a ssés debouquets. ~ ~

1 .

Finette! vite... déba r rasse-mo i !

u. ·dL r:

FI N E T TE, la déharrassant.

1 i:...1';....,

Ah! mon Dieu , madame, que de bouquets1... c' est le ...,.",..

marchéde la~ladelein e.

BAGATELLE.

X'est- cepas?Eh bien, ma fille, toutcel a c'est la récolte d'un efemme...qui vient d'êtresifflée.

FINETTE.

X.

Atoutil l' heure.

~Iaisfilezdon c.

FINETTE .

Ah! une'voit ur e!...c'estell e1... Par te z te ... par l'es ca-

tI'

t,_P

lier de servi ce... vous con n a isse zle chemin?

ea

17~'<" ~, . ~~

. PIS TACHE . .c IUL~

u':'

vI',,~

Non1..•c'estla premièrefois. ..

1 H'I~ It/I/ ~

FINE TTE . / '

1a6~

Voussuivre z leco r r id or.. . Vous tournerez figauche, en- su ite à droit e... puistout droit...il

r

a un bec de gazdevant laportedela cu isin e.

Bruitdevoi tu re, PISTA CH E.

~n pe.ti~quart d'h e.urepourvenirm'uttendrodevantchez mOL..OUIlfautqueJefasse un hriudetoilett e.

FINETTE.

C'est que ... lai ssermadame seu le... PISTACHE.

Ah hah1...c'estdit! hein?

Po ur qu oi pas?

Dam e...c'est que...

PISTACHE.

Voyons, pa s ~'histo ire~!. , . vous Ic pouvez . Vot re Luur - geOlsc va revenirdu pan lion deMornus...

FI ~ E TT E , regar da nt la pendule. Dan sun insta n t !. ..

PISTACHE.

FI :\ E T TE.

Ouil

PISTA CHE.

Dix minutes pour la désh ahil ler ...

Celte nuit?..

4

:\. moi?...

Oui!

PIST A CHE.

Voi là!... Il y a balde nuitce soie à la Rein e-Bl an che...

oùvou s save zqueje fais ord inuiretnent ma partie... dan s l'orches tre... aprèsFer~ an d o.

FI~ETTE.

PIS TACHE

.Ehhi~n!raiohten u du chef deme fa ir e rem placer cr sO lr~ etJC.Yle l~SVOLIS prop oser devousymener. i'lce hal...

Apres.aVOIrfai t danserles aut res, je vou d rai shien dan.el'

un brinà mon Laur! J__ • ,

FI~ETTE. I~\ ~

FIN ET'TE. l'arr ëta nt,

Vousn'ypen sezpas... Et. madam equi va1'cn t.I'CI'.

PISTACIIE.

C'estjust e...alo rs , parl on speu...el parlon shien.Jevien s vou sfaireune propo sition sa da r nupa lien ue. .

FII·ETTE.

(7)

fi BAGATELLE' SCÈNE DEUXIÈME 7

FINETTE.

Ab!mon Dieu!qu' est-coqllemad.un elite eOlite lù!

B,\GAT ELLE.

C'est unedrôled'histoir e. ',1~ Fig'ure-Ioiquej't'I I l· ta i~ il ma seco ndechallso n,Déj ù,Ùiliaprellli è rL' ,i 'ar; \ï ~rcmnrquè lil...(Mont ra nt\'<Jr..:h estl'e.) quatrejeunes~ens qui rue rcg'ar- daicnt...en IIlCfaisa nt lagï'i llla,~e.

FI NE TTE.

Oh!lesvilai ns!...

BAGA T EL L E,

JeIlle disai- .. , Cc~nl !l des messie ursquiont hiendiué...

(~a nO.1I 5 arrt vc qllcl qllCl'ois aux CiIi tlll l'~ -I~ I,\'s('·c ~ , ,,SCIlIe-

1I1Cl1lJCIIlCdotna ude lnujo urs ils pl'llrent~i hielldiner fIllccc!a,dan s lc quarlicr ...J'culro en:'1:I'.nc, d je ('0111-

/Ilcncy ;\chaule r. (Elle se leve etsaluev),HUII/'::.'.'!!!'Cliul'lotle". tusais'! .. .

FI:'IE TTE.

Oui,mndam c.

l- rerluu nau t, Cha rlotteesthou u c, Charl ott e estdouce. n.\GATEU. E,

C'est cela ... mes regards rCIJ('ollt rcnlIi.~s qual rc ,j ( 'I IlIC~

p;cns... ct.jc les vois (lu i, celle rllis. lio n conlcu!s dc rue faire la gri mal~c, sc mc ll cn tù. remu er des pel.ilsba ncs. à

~?llSSe~'... i'tse mo ucher:,. C'est 1:01111110 l~aIl"e cc;;pcl ilc-.

I?te:--I<,tcomrucuceul. ... je cnn.nals lc pl'll ~l~illl1l11 e....Voi!;'1 1omo lion (Fit.me galopc, nuusje YCIIX lut ter ,ct, demon plusdoux SOUri re ,Cilmetou rna nLversruesellllcillis .jc dis:

« Deuxi èm e couple t. .. - Ail! fail l'un!- Char rnaul ra it J'autre! r} Çay étuil.,maI1Ile .. ,ïelltaill eIILOIl,'ou pleL,'a vcf:

une sue u rfroide, muis décidée ;\ne pasrecul er duu pas!

Charlotte est belle, ü.

- J -

Cha rlotteest blon de...

« Charlotc m'cmbète, l) crio un des [curi es ~el1s1 ! -celle.

' ms,

C' tun l'ire géné ra l clan slasal'Ie...on'ap pla ud it.

Monjeune homme sc lèvecLsalueCOIllIIIClin notaire! on scPÙI~1?!unc dam e ,- uneamiei'lmoi,hicu cur lu. iue mc u l ,

- 1111jette lin huuqu et, il le r.uu a ssc et.le mel SII I'son c~ur. L.esl'ires rednuhl cnt. EL iuoi, peudu ntcctemp s,,ïé- laistoujo urs sur la scène , le gOSIC l'SCl; ct le front moite, co ntinua n tilhalbulicr :

Cha r lo tt e estpure, Charlo tt e est sage.

Mai sla lutte nètail plus possib le... Pendant queje chan- lais, on cr ia ithis1. .. la salle trépignait. .. celui-ci faisai tle eO(I !ccl,nu l.re le ch ie n 1 c'étaitla te mp ête dan stoute son hot'r curl « Sortezdescène, me criait le che f d'or ch estre:

(Se penchan t cornmc si elle par la it au chef d'o rchest re .) - Hein?

_ Sortezdescèn e! ...:.-Qu eje sorte de? .. Non ,Ch arl es, je ne so r tira i pas,jene veux pas en avoir ledém enti. » Et je ch a n tais touj o urs... mais les dents serrées, les yeux déjà lrouhl es,ilmoilié éva nouie.. .quand, aumilieudu vacarme , je crois percevoir tantil coup le doux bruit de ces brav os quejepen sai sIleplusjamais entendre... timidesd'a bor d...

puisplusrésolu s... Jelescornple... deux,quat re,six, huit. ••

j'ouvre un peulesyeux .. .c'é taien t bien des cla q ues ...

FINETTE.

Des claques1

BAGATEL LE .

Oui, des claque s, mais des claques qu'un mons ieu r dis- lrihuailil chac.u n desquatr ejeun es gens... huitgifles su r huitjou es... Onsc collète.. .la policein terv ient ct emmène tou tle gra u pcau post e, sans qne j'aie cu le temps de dis- tingu er~lc.~ ll'ait,;de mon défen seur. Mais sa cond uile ava it éle~ll'isé lasalle ...qui scme talorsàl'applaudiràson tour...

ça n'estpascnt èté,lessalles - ct il m'appla udi r auss i du mêmecoup...Et« Bag a lelle! »ct«viveBagatelle! ) et ({à basla ca ba le!»Bre f, onm'obli g eilrccommencertou t ema cha nso u .cl,au derni er coup let , j'étaisil la fois enter réect

re s suscili~e sous lesIlc u rs.

FINETTE.

Et ne pas savoir à(luivousdevez cela !

Il A G AT EL L E.

. Olt!je saura ison nom demain.Voilà,mam 'selle Fin ette...

ctsi, avectou tcela, tu crois que je n'aipas sommei l.. .

FIN ETTE.

Jeme ledemand e! aussi madame va alle r se mettreau liltout desuilc. (Rega r da nt la pendule,à pa rt.)Minuit1

BAGATELLE .

Eh hiennon, pas enc ore!

FIN ET T E •

.\11!

(8)

t,

_ \~~l.~j

~ ~ .-

SCÈNE TROISIÈME U ~i'i

P

fr$ "'-

J-' ilYa deux heuresquejerouleà tâtons dansl'appartement!·;'; ~. '\" ' Quel drôl e de domicil e...de s armoires, de s placards, et

I.~

') ..

desca b inets, on se cr oira itche z un dentist e! Chien de becJ" ...

v, \,

de ga z ! Voyons, pasde hùtises.Jene peuxpas moi sirici! . ~ ..

nù est-cc que nous som mes ? orientons-nous, (II se heurte.)\.~ ;r' r-

Un faut euil... , une table.... un-8M:RlrQth ... cc n'e stpas des l:.~~-4"

meu b les de cuis ine . Tant pis, ilfau t queje me dé cideà..:y

~"

appel er. (Ap pelant à voix basse.) Finette! mademoiselle Fi- .~.

nette!... c'est moi , Pis ta ch e, je me su is égaré, j'ai pas "

trouv élc hec de ga z. Finettc! (A ce momentil se trouve prè s dela port eparlaque lleestsor t ie Bagat elle,qui rentre avecsa lampe.

_ .Jour . )Oh! labourg e oi se !

. Il se cache derrièr ela·por tequis'o u vre sur lethéâtre•.

BAGATELLE,en peign oir.

Ehbien,non, jenepourra ispa sdOp)}ir,je suis J;rop Jn e l'- ~.6A

l.r 6:"-O

véc.Travaill ous, ça me calmera . ~IH''''~ PPL Fa,..

1./1.

c

Elle s'assiedàson pia no etpr endun manuscrit.

PI STACIIl':.

Ah mai s non ! c'estqueFin ellem' a tt end. Oh!pa r là!

t ~ L

{.--L

I e

Ildisparaî tparla deuxième porteàdro it e. 1/

l'

~I,.

BAGATELLE, lisa n t le man usc ri t .

C'e s t sp ir it ue l, ces au te urs, ça tr ou ve desidé es bien ori- gina les.. . quan dils font parIer des pay sansilsfont rim er:

villageavec Eust ache...c'est drô le! Ah! sion nc semaitpas surtou tcela que lquespe t it e smanières.. , Voyon s, nous di- sonsdoncqne je représen te unepaysannetimid e,qui n'ose pas faire une dècla ration il son ama nt ..;Voi là l'ennui...

c'est d'ap pre ndrecela toute seule, sansavoir quelqu'un sur qu iessaye r l'effet.(E lle s'app rêteàchanter,et s'ar rê tepourécoute r .) II mese mbl equ'onagra ttéà ma fe nêtre ! c'est le vent sa ns doute . (Elle fredonne et s'a l'l'ête .) Ah , mai s celte fois... on a graUé réell ement.Ah mon Dieu! si c'él ai t.. . Voilà la peur

qui mc prend ... Qui est là?(La fenêt r es' estouver te , et Georges

n

1

Ilpa r u . Ellejette un cri .]Ah!

~ vtL~

{"""-..JUtI,,·,,-

GEORGE S ,se précipitantdans la pièce. ~

Hassurcz-vou s ,madame, Jene su is pas un voleur. ~

A..r .

BAGATELLE,qui a prislespincettesà la ch eminée .

tPf,. Jll."b:J

Qui ête s-vou s? '

GEO n G ES.

t.fÎ

Puisque jene su is pasun voleur et que j'ar ri ve pal' cc chem i n-l a, jenepuis être qu'un...

llAGATELLE

/J (}

1

BAGATELLE,puis PIST ACHE, puis GEOHGES.

FIXETTE.

Je sera i P?ut-être un peu lon g te/llp:-:;... h celle hcuro-c i, les pharmaciens'so n t presqu e tou scouchés~

TIAG.\TELLE.

C'est bien! ne tc préoccupeJIIlS dc " 1 hi lle ru iseule. III O ! ...jeIIIC rlèshn-

Fli'\ ETTE .

Bien, ma dam c. (A part.) Pou rvu que M. Pisluchc nr'ail atte n du e. (Ha ut.) Bons oir , madam e. , . J

Elle sor t par la porteà

dr~ile . f V111/~

Bien !va...

FI;'; ETTE.

Del' a u tr e côté, madamc; cc ne serarien.

BAGATEL LE .

SCÈNE III

BAG ATE L L E.

J' aip.euI'.~ c.I~C.p~s pouvo ir dormir! Sirt1éc!ca l'il n'y a pasàdire,Jalclesifflée ~-J7~'1:1'1#1/1 11--'-,....J.--~ccd /"a-yro.v

FI NETT E.

Alo rs ,jeprie rai !ll a d a m e ,sielle n'a plus besoinnemoi

l

~~!l~e.per mctt,re d,alle.l'che z[~ phurmacien...che rc h e rd~

dlruca... pour moi ... JCIlle SU I :O;cog né e. ..

1. .

~

B

~l.l B,\G,\TELLE.

t-tt-

.vJt4t-~J-v<A4 H

uu. ou donc?

BAGA TEL LE, seule.

.~JUl~l!.ces émotions-là, c'es t terrible... Jlais (lui douea pris ains i ma défe nse?

Chantan t.

~~v,oud rais bien savoirquelétaitcejeunehomme

1cestun gra nd seigne ur etcommen til se noml~e

Q~'tcst-cc

que'c'-cs t ?Oh"Ba g a telle, des rêveriesl'

~I'll'

gUCrL e al ,1 (.' v . . . . II ( -

1 '.

J...

, Ol :" I(E lle prendlala.~ne2;..) AI.[o/J ~/JOli Scoucher .

~fl,. I""-f1. Ellesor ta droite.- O~curi..- -

~ ~~; ,JI1""

'.

:ISTACllE, ent ra n t à tât onspar la por te fït'i(~s~rti.

-I~

'1 / .

Jaipas pu tro uve r le becde gaz.. ,en vo ilà un ehistoir e !

(9)

III 13AG ATELLE SCÈ N E THOISIÈME

El(l ue ven ez-vous medcmaudcr?

ff 1

GEO RGES . .-'1....

Votreamitié !

tO. r"" '

llAG.o\ TELLE ,riant.~ J

Ah lah !ah ! mon amit ié, pal' lafen êtr e ,àcelte heure-ci1 Tcn cz ,mon petitjeunehomme, yous<l;vez l'air naï f cl in~é­

re~:,ant; jevais vous donner un conse il :ne dem andezja- muis aux Icnuucsilêtre leurami.

GEO RGE S.

ll:\ GA T E L L E.

Qu· un ... quoi?parlez!

GEO HGE :'.

QU'UIlamoureux~

BAGATELLE,

Uuumou r eux.(A l'arl.).J'a illll;uuuux (;a.(Elle l"'seIHSl'ill- cette sSUI'lata b le et va:1Geo['ge,. - llauL)Eh IiiCi l , 1l11111..-icur.

(·'e ~tbiell,allez-vou s- cu ma in ten an t."pal' la purt c...

GEOHGE~, àpar t.

:\l'CIIallcr! moi qui, en vuuunl pal' la l'el\(~ll'l' , l'nlliptai~

J'l'appel' son imagin alio n~

11.\CA TEL LE,

Eh hien?

GEnllGE S,

.\II !fMwlanle, siVOII ~ savie z !.JI~ vuusaiIllelanl!

BAGATELLE.

YOll3medire z Gela une au trc Iui-, '1'1;L1111 ilkl'a jour ,el

CI l unl.r.urt chez iuoi aut re me nt qlle l'al'lal'ent' tt'c.

GEOH GE S.

Oh!ça nel'aitl'icn , madame,j'a iCil lin pri xlit;3'.)'11111<1:'-

tique.

BAGA T EI. LE.

C'estpossible... /IL<Li~ ,dcpui :-;Louis\V1,:a nesc J'ait plus:

allonsparlezvite,011jappclle.

GEOHGES,

Ail! madame! soyez 1JOI1l1 e: depui- Ikll x iunis . je Ile pel,l ~ equ'à vous... je IlC\'i~ quepill' vous ...\'011:<I~ te s1I10n UlllqllC...(Ses yeuxserencontl'entavecceuxIleBa!!atelle:ils' a r-

rêletimidement,]GUI,mada m e ! .

~ BAG,\TELtE.

Vousavezfini?

GEORGES.

Oui, madame !

BAGATELLE.

Eh bien, maintenant,sorte z... mais raitf~~hien ul.lcutiou h Ilepa'r~\'cill erloul: la maison , ctIleditesl'a~ m011!lOIIi A tr o p hautilmun concierg e. ",.}- "U4 .l-.iall 0 (h4.btuL4hl~1

Elleprendla1,IIIll.ièl'!'::..aOllV I'i l'I/porte.

tn'f./. ~~

C

GEOIIGES,apart.

.\J'CIlallerconnue ça,sa ns... Elle n'uJOIlI:l'asrl'irnagiuu-

tinn! (Se donnantdes coups depoih g.] Capon, val (Haut.)Ma- dame laissez-m oi seule me nt vou s dire quc je suis bien nHtl lIdul'e ux, allez! vous ne vous figurezpas... vousne pou- vezpasvousfleureril quelpoint...(Leurs yeux se rencontrent.

Mëmejeu-}Oui ,mnd amcl f) . :

- - - B.HaTELLE, prèsdelaporte dufond.ptl- r~ Qua nd vousvoudrez, monsie ur1

GEOHGES.

Ma is enfin, madame, pourquo i me chassez-vous sans sa voirseulem e n t ce quc je vie ns vous demander.

BAGAT ELLE, posela lampe sur lecofi'reàboisquise trouveentre a fenetreetlaporte du fond.

BAGATEL LE.

Paree que c'e st un vieux moyen , el qu' clicsle connais- suu l,Ecoulez, VOltiez-vous que je vous dise com m en t ça se passe Cil amitié, dansla bonne ct fra nche amitié?

GEORGES . Oui, madamc!

BAGA TELLE.

1

L'hommeest jeun e,lafemmeest belle.

Mais on s'estjuré ,demoitié , De n'avoi rque cequis'appelle

LOCbonneetfranch eamitié.

II Si quelq uefâche usedisg r âce La frappe... vite,par pitié, Entreses deuxbras il l'enlace ...

C'estdebonneetfranc h e amitié.

III

De même an bonheurqui l'enivre

(10)

12 BAGATELL E

- ---s·ëfNE

CINQUIÈME 1:1 Il est d'av an ceassocié.

Comm e à deuxilfait hon devivre Da nsla bonn e et francheamitié!

IV

Enfin si,dans unjour d'ivresse , On a lecœurextasié,

Aquivoulez-vo usqu'ons'adresse?

A labo nn e et franc he umitié,

v

Les yeux setroublent,la main tremble...

Onva , l'unsu r l'a u tr eappuyé, Escal aderlecielense mble ...·

Oh! labonn eel franch earuiti é!

tUI'CS, el les ~ar(~S-CO/lCCl' ts.. . Et puis,Ç.l vous apporle son /"

amo ur sur unpla t, com me sion att endai t après...JIn'y a <-

plusd'enfan ts, rua pa role d'h onn eur. (On en te nd la porte se fer me r.)Levoilàdeh or s!voyonsun peuJaI1iirro-rpftt1w ---CU- s'en ullau t.

Elleva surlebal conetregardedeh or s.

SCÈNE V

B.\GATELLE, PI TACAE,puis GEORGES.

~

i

·L PIS T.~ï.lIE,soda ntde lacha mbre de Baga telle,àdroi te .

Enfin , voilà une issue!nom d'un hémol, mc revoilà au

Il,l~rlle roint. 31aisqu'est-cc quec' est qU?celappart em ent-

la! .elleestsurSOIl buleon .(Reconnau;s a nt la port epar oh

1 est sor tiùans la premièl'eseëne.]Ah! lapor te au becde ga z ! Iltra verse le théâtreet dispar aîtà gauche . • {

f'

~ BA G A T E LL E, sur lehalcon. >

Qu'est-cequ'i lfait donc? -- ' . c

~tJ.-._.:/l

GEO RGES , rentran tpar011ilestsort i, ses deuxsouliersàla main.

IP

1

o-t"f~'

Eh bien, n.on"non, jene

~l1'en

iraipas.Il n'ya plus

d'a-,~ ~ 1r,, 9

dolcscen t... Ilny a plus quunmon stre. Ah! tuaspeurde lui pa rler !... ct tu ne compre nds pas que c'est pour cela qu'elle t'a flan q ué ù la par le! (II s'assied dans un fa u teu il à droiteet remet ses souliers.) Quecr ains-lu?qu 'ell etemang e , imbécile? Attends , il fau d ra Lien qlle lu lui parl es à pré- sent. (11ferme tou tes les portes , pren d les clefs qu'ilmet dansson gile t,et';ev ients'as seoir.) t\on, on nest pas Unlldecomme ça

avecles lem mes.. . .

GEORGES.

Madamc, je YOUS jure que je nol'cnt cn da isp:t~connue cela ! ct si YOUSvouliezseulerucu tmelai sercinqmin utes,..

BAGATELLE. ~

~on ,

il esttard! Allons,monsieur, je YOUS éclaire .

eIt- f~ tl- ~lJI-o'-

:

GEanGE S.

f.

J~f ·(

" 1

ü

C'estinutile.je trouver ai tout seul.

f- J " p~ I~

B.-\GA T E L L E.

Xon , pardon,je tiensft...

GEOflGE

Je ~'ou sen suppli,e; Ch~lssé . p il r mu~..., ça IIIC feraitlrnp de pemc.(A.l?Nt.)Et mOIqUI CO/l l p t al sJ ~'.!JI)ler son i/lJag-i- na tion !

c.r jtiU

U Jll'V'~ "~J""/Z.e4, ~

nAGATE 1.L1~,

Soit, allez...et pas trop de bruit, àca use du concierge.

GEORGE S.

Non,madame. (Tr is t emen t.) Bonsoir ,madame!

BAGATEL L E.

Bonsoir, monsie ur1

Geor g es sor'::"-

SCÈ E IV

BAGATELLE,seule,poselala mpeSUL'lepiano.

Voyez-vous ça?ces pet itsjeunes gens! ils gri m pent.chez vous par le ba lcon... les romansdu jour, lesru auv aise lee-

BAGAT EL LE,quitta nt lebalcon .

Jenele vois pa s , où dia bl e ser a - t-i l passé? (L' aperceva n t. ) Lui! Quefaites-vou s enco re là,mon sieur ?

GEOHGES ,non chalamme nt.

Jenousai enfer més ! -

BAGATEl.L E.

Enfermés!Ah1par exemple!

Elle cou r t aux portes•

...

(11)

DUO IlE LA 1'1:'\r.ETTE.

nxSE~IfiLE, BAGA TELL E.

Ah~ son san g-froid m'irrit e.

;\lc 5clefs,(~à , ren dez-les, Itendez-lcstout desuite , l\lesclefs, mesclds!

SCÈNEC 1NQUIÈME 1;j

On crie: Ah fait!ah fait!

Cel ui quil'ests'apprête Arôder, àcherche r, C'estavecla pincette Qu'ou doitle dirige r, Et pendant qu'ilcircule , S'ilva duhall côté, Oudit: (:abrûle,hrùle ' Etl'o n frappej'orle.

BAGATEL L E.

On dit:Ça hrùle,hrùle!

GE O H G E S.

On dit:Çabrùle,bride!

Et l'onfrappe[oric.

llAGA TE LLE. Fode.

GE O n G E S.

Forle.

Muiss'il quittela place, S'il va trop bas, trop haut, Oudit: Çaglace, glacc!

Et l'ou frappepian o, BAGATELLE. On dit: Ça gla ce, glace!

GEOHGES.

Un dit :Gaglace ,glace!

BAGA TELLE. Et l'on frappepiano,

EX SE~JBLE. Pia n o, piano, Forte, forte ,fortissimo . Piano, piano,pianissimo.

BAGATEL LE.

Le petit misérable!où peut-il les cacher?

George s Vil pren dr elacle f de lapendul epourfrapperIII p~llcètte.

GEOHGES.

Pou rtrou ver ,ilfuut chercher.

,,4. ~

BAGATELLE, allantàsonbonheurdu jour.

J4t

H

it.. ~=.. ~

Vo you s dans ce tiroi r.

/u'

of'"

GEOHGES, l'répara nt sa pincette.

Pia n o , piano.

BAGATELLE. IIAGATgLLE

1:EOHI : E:O: .

(:n,n'all on spa ;:si vite.

Calmezvos sens tronhlès, .le garde,inapetite.

Vos clefs, vosclcf's' BAGATELLE.

Dit es-moi.petitdrôle, VOllSavez pu les cncher?

GEOI\GES. Cherchez, ma foi,chac unson rôle .

Po ur trouveril fautcherch er . BAGA TELL E.

Oùsoutcescle fs monsi e ur,jele rép è te '!

/,4-

GEOHG ES.

J '"

Con u uisse z-vous le jeude lapince tt e"! ~()

BAG.\T ELL E. If'

\\1,

Le jeu de la pincett e ! .J1 (,! 1..

'tf

11 v"

GE O IlG ES . (;1)""

Jo/' .

Jl"

Oui, de la pincet te .

r " ;~

Eh! mon Dieu! '8 ~ .

'1

C'est très simp le ,àla fois, ct trèsjoli cc je u.vl- v

BAGAT ELLE. 4~~

Eh!monDieu! GEOIlG ES.

Eh! mon Dieu! BAGATELJ,E.

C'e st très sim pleà la fois,cLtl'l'Sjoliccjeu.

GE a n G ES , il prenù lai,iu e et tcSU I'la tahle.

Au fondd'u ne cache t te On va mettreun obj e t, Et quand la d105CestJ'ail e

PISTACHE , uvrelasiennepen dan t queBlIgat elleexam ineles ail Ce n'étaitpas 0 licedegaz ..: 1.(A perceva nt Geor<;es.)HÙIl!

un hnmm où prèseut..Crècoqu iu! Jt" (,'Ii. l Çi{ "'''- Il dispara ît.

..

I·i

BAGATELLE.

:'lIais c' est quec'est vrai... le pclil drùloil pris luulc- Ie:- rlcfs.:'110:'clefs , monsieur,l'Clld CZ-1I1 0i mesclefs.

y

/

(12)

ft)

Ah~ sonsang-froid m'irrite. Etc., etc.

/Il

l.lAGATELLE

? rr"

Hien... ah!ca m'agace! aT'

GEORGES, f;appe douce me n t .JI -(

Ça glace,glace,glace. .

BAG.-\TELLE, cherc h a n t dans le coff re t su r le honheur dujour . Da n s ce coffret, so ns le mIroIr...

CEonGES, fra ppedouceme n t.

Pia n o , pianissluiô"

BAGATELLE.

Hien!derrière la glace... GEO RGE . Ça clace, gla ce , glace .

BAGATELL E.

Sur ce fauteuil ,je cro is, ..

GEO RG ES.

Crescend o, cresce n do . BAGATELLE.

C'estvraiment ridicule ! GEO HG ES . Forte, for tiss imo.

BAGATELLE.

Ah!là ,dansce coff reàboi s...

'11el'o u vr e et en sor tdes rideau x de damas, qu'ellejettepar terre ains i qued'a u t resohJe ts .

GEO RG ES.

1'1~ tf '2

Ça brûle,brule,brùle

. .

B.~GAT ELL E.

OP

t I-

RIen! rien surce tteche m inée./,tJ-41L

c

GE O R G ES .

Piano, piano, vousêtes éloignée.rD

J f" 1

BAGATELLE. ~

r

~

Mon Dieu, j'enrage, GE O RG ES .

Bravo, Bravo, bravo,bravissimo, Forte, forte, fortissimo, Crescendo,forte,fortis~imo.

Ça brûle...

ilAG.\ TEL LE.

/

/

SCENEC 1SQUIÈM.E l'Iles clefs!

GEOHGES , ,

Ça brûle!Fortissimo !

t

~~Mce»

Il jette la pin cette. ,,~ ...

Sur mon cœ u r , venez les prend re.

C'e stlà, venezles chercher!

BAGATELLE. C'est àvous de me les rendre, Jen'irai pas les ch e rcher!

REPRI S E DE I: El\" S El\lBL E.

1....,

f

,)(1..4-4

J

, . rIST.~.CIIE , 1·~UY1'a~t,lapo~'.te.. f' ~ L . '

.\ 11 ça ! 'In est-ccqu'ilsfont'? voila qu J1sjouentacac he-é(.

J'L

~àprésent.

Ilse cache derri èl'elepian o.

GEO R G ES.

VOLI Sreno ncez, madame?vousdonn ezvotre langu eaux.. . Eh bien, pers onn eneles au ra ! .

Il\'a au balcon , et jeU elesclef::;Il:\I'la fenê t r e . BAGATEl.Lt..

Ah ] pal' la Ieuè tr el

PISTACHE, àpa rt.

Cre coq uin !il ne manquaitplus 'lueça ...,(.-\perceva n: l~ (, ...

t..- '

l'orle ùu plac a rd , au fonù à ga uc he.) Un.Q::-ft~tl TI -la ' e lA.. (..:t~tl'

IIlIC... /'

tt..

\\{~lO./l ~ \

BAGATE LLE, trèsrésolu e.

V

~I.oly;ien,r,ceci dépasse les born es, el cc que vous venez ~ ...,~

deJairela... . ~~ ~ "...

. GEOnGES, s'a ss ie dSUI'lefauteu ilàdroit e.;1.,...1 ~vf 1'~ "'l.Y'

Est ahomiuahl clJe le sais, Bla is je croisqu'avecvous, il ...

of

fa u t êtreabominabl e. J.~

..

1

BAGAT E L L E.

Quc dites-vous?

GEORGES,

Celavousapprendra ilme traiter comine un toutpetit jeun ehomme.Car il ne faut pas vous figurer que je suis un tout petitjeune homme; VO li Scomp r e n ezque je ne suis pas arrrvé il Illon ilgesanscouuu. it re la vie ...J' aiun emai- jresse,moi, ma da m e!

TI.-\GATELJ.E.

(13)

Oui! Eh hien!raison de plus pnur Ille laisser truuqu illc!

G EO RGES, tre s monté .

J'a i dejàcu d es avenluros ,moi,mudarn c.jcn aienco re cu UIICluutrc sema ine cl une drôle ... Si,"011 5vou lez , ICII CZ ,

jevaisYOU Sla racuntc r .(Baga telle fai n geste de re li! y et va s'asseoi rSUI'letab o ur et du p ianu.]Pujoue ça pur uil \'i1]s illlt",-

1'C'; 5 CI',jc va is,"OIiS la racoul.cr.(B:l8'a tc lllllu.itut~JI' dos,et

Ge orges tour ne autourdu pianu.) Iaut YO U.~dire JlJe,d.msl'l:

mmuenl-ci,I10US SOl ll Il1CS" acallipag llc... .·t:u j lly...avec mau uui, (Sere pI·e na n t.)av cma nu-r-e...Ill'1:'111 ;1 IlIc\ r (' sail

GC11l1Cc'cslqun njeun 1O/ll l llC.:\101':',Cl}clqllc l'o i...qual l l!...

UIICd.uueIlICfaitde ,1I1i1el' pal'Lllll i : '.. l.nui...,(·'cstIcjar- dinicr , je Ilis : « e Ile dlnc rni p; cc -oir . ,) .\Ialllall, (lIIèll1 c jeu.]l!la 11 l'l' cmup rcu d, e je va isi'\ -'lal/r id rlincr avec la1'01':' 011 1 .- ElI Lien~ "_nuIez /lIademi i'rt' a\'CII -

lure...cl YIlIIS 'e r l'c zqu e .ie 51Ù. nu hunlrunu ucqui IICse fait pa s d'i l i- ious ... Je connni- It:...Icnuncs... Eh! 111011 Dieu, madame, jcne le ur d cmnu.lc pas plus '1u'ellcsIIC

peuv ent d me r.

nG~))EAl;,

Ala campag ne ,avaut-hie rsoir, .l'at tend a isma folleru a itr e ss e . Ellem'a va it faitlapromesse D'y ve ni rsans fautenie voir.

Alibo u t d'unehe u rtl la sd'nttcmlre, Enhomm eirn patierit,jepr is Le seu lpar tique/cnsscil prc ud rc : C'étaitlarou lISI}t:Par is .

.le mcmh ar qu u/u nï vem en t.

El vers-z-ouse Iieures-z-etdemie Alapor te llie'inou am ie CoursSOUQ" amoureusemen t.

Au premiej/bru itde Iasonuctte.

Pasde ré onse to utdahor d.

.le m'imp tiente el m'a ppr ête Arèitéro mon accor d .

La por\ks'ent r'ou vre . une voix D'u u L(JUd'é m o tion s'écrie :

« - (}'..üYUlit ?- (lui donc , je ,·ou sprie, l\Hen/dez-vo us au treque moi ?» , Ontfiereconu nlt.Surma hou ch e Un loigt vien t sc poser soud ai n , El ma d a m e Suinte-Nitou che M recon d u it dcl'autre main.

comprend slegest eet mcdis: /' Ilpar ait que la place estpri se .»

Fomcontil,de ma surpris c, ,Je"'ùescend sdemon paradis.

18 BAG ATELLE SCÈNE CIN QUIÈ ME Hl

Despersonnesmalavisées Auraient cr ié, hurl é, gém i!...

Moi ,j'ai pr isau x Cham ns-Elysées L'om ni b u s qu i re n treà Ne u illy .

(P a rlé.) L'om nibus-dc Suresnes. Il mar ch e jusqu ' à UIlC

heuredu malin..

Là , tra nq u illeme n tàl'abri, L'es pri t rafraîchi par la pl u ie Qu'en route j'a va isrecueilli e, Je me misiLrêverains i :

fi Qui me dira le mot, ensom m e ,

"De l'aventu re'd' aujo urd'hui?

» Est-cemoi qui trompa is cethomme?

"Ouhien su is-jetro mpé par lui?.

II Sic' e s t moiquisuisledéçu,

»Jem'e n consolerai peut-êt re,

Il Endisant,commele granJmaî tr e:

)) GeorgesDa ndin ,tura s'YOU

,"o ilü !j n'cildem and e pas:11115,q~

L

ça aux femm es .

fiAG.-\TI~LL

IY.'"

Eh bien !VOIlS 'êlcs pas lt'op/6i geanL, ça a mèrucJ'air /

dc\"CHIS fuireplaisii': ,/

, HGE S.

~Iai:,ccr l. a ine nrcn l...CÔ;lll11 el un monsieurclunedame sc .:::onl ca(~l1é~ d~ I1lf~/cl out cu ur 'lue ~ic.ne IC5 sur- prisse?:\Iill :;a dix-lrù il ans !.. ,ça llat ' ... Dahord , voyez-

fi' YO US, madame, on nestrécllcmcutlin 11 t lC(lll'Ü pa r tir dllj01l1'oiton est... trompé. C'est de tü(Ille ale lavruic maj or i te.(V'n nton tre s dégagé.)PO lil'Cilrevenirà no .1Il0 nr5...

BAGAT E L LE , ~.

Oh!Illonpetitam i, vou ssav ez,les houues plai san teries

sont toujours les pluscour tes,(Elle va pour sonne r.] Il faut O " h pourta ntque cela finisse. /-<. h;'H~.,:uf/1~

GEORGES, l'arrêta n t .

XcVOliSdonnezdouepaslape,inc...

B AG_\ TE L LE,

Comment?

(;EOnG ES, sonncetcnssc Iccorr la sonne tte quise tl'ollve:i (l'Bitede la glace"Ul'laehe minée ...

Vous voyez,uia d tiiuc , jeraiscc(IUCje peux. IJ

Il AG.\ TELLE,

-r-"

;;~JU

/R _Ae 1/' ~ 7"' ;r...c... ,.

Olt!f;CtlC Fillclt e,jela luc l'ais .., d.4.

d 1.11"

~

."

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