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Étude théorique du spectre de 90Y

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HAL Id: jpa-00236553

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236553

Submitted on 1 Jan 1961

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Étude théorique du spectre de 90Y

M. Bouten, M. Demeur, H. Pollak

To cite this version:

M. Bouten, M. Demeur, H. Pollak. Étude théorique du spectre de 90Y. J. Phys. Radium, 1961, 22

(10), pp.697-699. �10.1051/jphysrad:019610022010069701�. �jpa-00236553�

(2)

697

compte assez biPn du spectre de 59Co en supposant

que l’énergie de préparation f 7/2

-

p 3/2 est

considérablement plus grande que les autres éner-

gies de séparation. On détermine alors ces énergies,

ainsi que la constante de couplage en ajustant les

niveux de spin 5/2, 3/2 et 1/2.

A partir de ces valeurs on peut calculer les éner- gies des autres états ; le spectre ainsi obtenu et comparé sur la figure 2 au spectre expérimental.

Ces résultats permettent de préciser plusieurs points sur la nature des niveaux de 59Co :

a) La présence d’un niveau 7/2- parmi le groupe des deux niveaux rapprochés vers 1,46 MeV peut

être confirmée par la présence, dans le spectre

calculé ,d’un niveau 7/2- très près du niveau 1/2-.

b) Le fait que le niveau 9/2-«du spectre théorique ,

ait une énergie de 1,24 MeV, semblerait indiquer

que le niveau de 1,189 MeV du spectre expéri-

mental est 9 j2- plutôt que 11/2-.

_

c) Enfin on peut penser d’après la position du

second état 5/2- à 1,63 MeV dans le spectre calculé,

que l’état observé à 1,743 MeV est un état 5/2-.

Cependant deux points au moins restent obscurs

dans cette tentative d’interprétation :

a) La prédiction d’un niveau 11/2- à 1,31 MeV correspond assez mal à la situation expérimentale.

b) La difficulté la plus grande réside dans les valeurs assez peu réalistes des énergies de sépa-

ration des états de particule que l’on est conduit à

adopter.

Ces difficultés nous semblent, au premier exâ·

men, directement reliées à l’approximation du cou- plage faible. C’est pourquoi nous nous proposons de reprendre ce calcul en couplage intermédiaire et d’examiner aussi la situation des autres isotopes impairs du cobalt.

BIBLIOGRAPHIE

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ÉTUDE THÉORIQUE DU SPECTRE DE 90Y Par M. BOUTEN (*), M. DEMEUR et H. POLLAK,

Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire, Mol, Belgique.

Résumé.2014 Le spectre de 90Y a été étudié théoriquement en se limitant à une interaction de contact. Les résultats rendent compte des six premiers niveaux expérimentaux et prévoient

l’existence d’un état isomérique 7+ découvert récemment.

Abstract.

2014

The low-energy spectrum of 90Y has been theoretically investigated with zero- range force interaction. The results agree with the first six expérimental levels and predict an

isomeric state with spin 7+ which has been found recently.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 697.

1. Les données expérimentales relatives au spectre de basse énergie de 9°Y ont été rassemblées dans la figure nO 1 [1-4].

Considérant que les couches fermées à Z = 38 et à N == 50 forment le coeur, nous retrouvons les (*) Institut Interuniversitaire des Sciences Nucléaires,

Gand.

configurations suivantes pourles derniers nucléons:

a) Configurations à deux particules : proton-

neutron.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010069701

(3)

698

b) Configuration trou en proton-neutron

Le potentiel résiduel entre les nucléons étant

supposé de la forme

l’énergie des niveaux calculés par rapport au

niveau 2- de la configuration (1) est donnée par

Ej(1)

-

E.(1) = q

où eé est la différence des énergies des configu-

rations (i) et (1).

Pour la configuration (4) on a

et pour (5) une formule analogue où E4 est rem- placée par 65 et où le dernier terme s’écrit

E Jo (2k + 1) W(5j2, 5/2, 5/2, 5/2; J, k)

Le calcul des éléments de matrice s’eftectue par la méthode de Pryce [5]

où PO(lll2) est l’intégrale radiale et où as et at

sont donnés par Pryce. Zeldes [6] a calculé les valeurs de S(ll l2) - FO(ll l2) 2vs 1/2 avec des

fonctions d’onde d’oscillateur de fréquence v.

En posant l’élément de ma-

trice devient

et ne dépend plus que des deux paramètres V 1 et a.

Nous avons adopté les valeurs

.

en accord avec différentes propositions ré-

centes [6, 7].

2. a) Le spectre de basse énergie est bien rendu

par les configurations (1), (2) et (3) quant à l’ordre

des niveaux ; l’usage d’une interaction§de contact

FIG. 2.

ne permet pas de fixer avec précision les écar-

tements.

D’autres configurations possibles ont été négli- gées à cause de leur grande énergie si. Il faut cepen- dant noter que les configurations (4) et (5) four-

nissent respectivement un niveau 3- et un

niveau 4- relativement bas.

b) D’une manière générale, l’ordre des niveaux est peu sensible au choix des paramètres. En parti-

culier :

1. Le doublet de la configuration (2) se présente toujours dans l’ordre 0-1-.

2. Le caractère isomérique du niveau 7 + de la configuration (3) n’en dépend pas, [8] ; cependant

la position expérimentale [4] de ce niveau par

rapport au 2+ de la même configuration permet de préciser la valEur de ce (a > 0,14).

c) Pour pouvoir interpréter le niveau à 247 keV,

il semble que les seules possibilités soient les ni-

veaux 3- et 4- mentionnés en a). Ce dernier ni-

veau semble le plus probable théoriquement à l’approximation utilisée ici. Si le niveau expéri-

mental devrait être expliqué par le niveau théo-

rique 3-, deux difficultés seraient soulevées : celle d’abaisser E4 (ce qui poserait un problème dans 89Y)

et celle de comprFndre la proximité de deux ni-

veaux 3- (à 202 et 247 keV).

(4)

699

BIBLIOGRAPHIE

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1959.

PÉRIODES DES NIVEAUX EXCITÉS A 362 keV DU 159Tb ET A 570 keV DU 207Pb Par MM. S. GORODETZKY,

R. MANQUENOUILLE, R. RICHERT et A. KNIPPER,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Résumé.

2014

Utilisant la méthode des coincidences différées nous avons pu mesurer directement les périodes suivantes :

159Tb : Niveau excité à 362 keV : T1/2 = 1,6 ± 0,16) .10201410 s.

207Pb: Niveau excité à 570 keV : T1/2 = (1,1 ± 0,11) 10201410 s.

Abstract. 2014 The following half lives have been directly measured :

159Tb : Excited level at 362 keV : T1/2 = (1.6 ± 0.16) 10201410 s.

207Pb : Excited level at 570 keV : T1/2 = (1.1 ± 0.11) 10201410 s.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 699.

I. Période du niveau à 362 keV du 159Tb.

-

Une limite supérieure de la vie moyenne r du niveau excité à 362 keV du 159Tb égale à 5. 10-10 s

avait été obtenue par la méthode des coïncidences différées [1]. Récemment Metzger et Todd [2] utili-

sant la méthode de la diffusion résonnante ont obtenu une valeur définie : r = (1,9 + 0,3).10-1° s

en tenant compte du rapport d’embranchement

(96 %) du rayonnement y de 362 keV. Nous avons

réalisé une mesure directe de la période de ce ni-

veau par la méthode des coïncidences retardées.

MESURE. - Les niveaux excités du 159Tb sont atteints par désintégration P du 159Gd (période

~ 18 heures) obtenu par irradiation neutronique

dans une pile suivant la réaction 158Gd(n, y)159Gd ;

le produit irradié était de l’oxyde de gadolinium (Gd203) non enrichi en 158Gd. Les rayonnements y de 362 keV et P d’énergie Inaximale 590 keV étaient détectés dans des scintillateurs plastiques NE 102 (h = 20 mm, 0 =15 mm) couplés optiquement à

des photomultiplicateurs 56 AVP ; un absorbant

convenable empêchait la détection des rayon-

nements p sur la voie y. Des sélections d’énergie

très étroites étaient effectuées d’une part, sur la voie y autour de l’énergie Compton de N 216 keV,

d’autre part, sur la voie 9 autour de l’énergie Compton ( N 340 keV) du rayonnement y de 511 keV obtenu avec une source de 22Na.

La figure 1 montre la distribution dans le temps

des coïncidences retardées (p-y) en coordonnées

semi-logarithmiques. De la pente de la courbe de

résolution retardée on déduit :

soit T = (2,3 + 0,23) .10-1° s, résultat en bon

accord avec celui de Metzger et Todd. Nous avons

tracé en pointillé la courbe de résolution prompte obtenue avec une source de 22Na en laissant les

réglages inchangés. La largeur à mi-hauteur dé cette courbe donne le temps de résolution utilisé dans cette mesure : 2Tü = 7,5 .10-10 s. D’autre part la période instrumentale à deux décades au-dessous du maximum est : t1/2 ~ 8.10-11 s ; cette valeur est bien plus faible que la période du phénomène

étudié. La remontée observée du côté des faibles

amplitudes est due à l’empilement des impulsions

dans les canaux latéraux.

Références

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