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Origine et évolution des déterminants d'une stratégie agroforestière... Comment développer l'agroforesterie ? Comment changer d'échelle ?

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Academic year: 2021

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(1)

Module n° 3

Origine et évolution des déterminants

d'une stratégie agroforestière….

comment développer l’agroforesterie ?

Comment changer d’échelle ?

(2)

Des agroforêts marquées par un

territoire et une histoire

 Pourquoi le jungle rubber en ASEAN et pas en Afrique ?  Pourquoi les cultures en couloirs n’ont pas marché ?

 Pourquoi les palmeraies agroforestières traditionnelles de la

côte ouest de l’Afrique ne se sont pas plus développées ?

 Pourquoi les systèmes de parcs sont ils encore limités en

Afrique sahélienne ou soudanienne ?

 …

 Comment introduire des pratiques agroforestières dans des

sites nouveaux .

 Comment développer les pratiques sur une large échelle

(3)

Bocage, haies, hedgerow systems…

Des systèmes simples ,

pas vraiment des SAF mais

(4)

Parcs en zone sahélienne…

Systèmes simples

Maitrise t’on la multiplication des plants ? Est-ce facile à planter ?

(5)

Les jardins de case

 Peut etre les systèmes les plus faciles a

implanter et les plus communs sur toutes la planète ….

(6)

Intégration agriculture élevage

 Marché pour les animaux ?

 L’élevage est il très présent en sone

(7)

SAF dans les palmeraies du

Magheb

 Très spécifique à l’écosystème « palmeraie »

 Exportable ? A priori oui car spécifiquement adapté

(8)

Le “social” de “socio-économique”

 Toute analyse micro-économique sur les exploitations agricoles ne peut être valide et réaliste qu’en prenant en compte les facteurs sociaux, historiques, culturaux et

politiques qui constituent le milieu et les contextes dans

lequel évoluent les producteurs.

 Analyse des évolutions au prisme de l’histoire et des

processus sociaux.

 Rôle majeur des processus d’innovation et des changements techniques et organisationnels dans l’évolution des systèmes de production et des sociétés.

 Le poids d’un environnement historique (colonisation..), économique (les crises, les booms…), politique (ouverture des marchés, crise politique et fermeture etc …), religieux et culturel.

(9)

L ’innovation est un processus

social

.

 Superposition des identités et des territoires en fonction des modes d ’occupation de l ’espace et des systèmes techniques mises en œuvre

 Histoire des techniques, des savoirs

 Histoire des acteurs : les politiques de

développement, les réglementations, les traditions

 Le poids du culturel : de l ’organisation sociale des

sociétés, de leur capacité (ou non ) à évoluer.

 les SAF sont ils reproductibles ? comment ?, dans

(10)

la province de Ouest Kalimantan

Rapide historique :

 des sultanats Malais cotiers musulmans

 des tribus Dayaks atomisée dans l ’intérieur  colonisation qui débute au XX e siècle

 contrôle par les autorités coloniale en 1930

 --> Une mosaique d’ethnie : “ l’unité dans la diversité  Hévéa = opportunité de dégager un revenu

 Produit non périssable , facile a stocker, forte demande et très bonne adaptation au contexte

environnemental avec les pratiques agroforestières très extensive dans un environnement

(11)
(12)

Agriculture sur brulis : année 1

(13)

Identité et territoires

Une identité marquée par les systèmes

technique et les formes d’utilisation des

territoires

: le rôle de l’agroforesterie chez les

Dayaks.

Un comportement différencié des ethnies par

rapport à la gestion de leurs ressources et

leur environnement et à

l’utilisation ou non de

pratiques culturales agroforestières

d’ou des

savoirs

différenciés.

On

observe

une

dichotomie Dayaks

d’un coté et Malayu

/Javanais de l’autre.

(14)

Un constat :

Toutes les sociétés rurales ont cependant

adopté le jungle rubber et les pratiques

agrofrestières avec l’hévéa.

Nouvelles opportunités depuis les années 1990 :

palmier à huile , Acacia mangium, off farm,

Poivre

Certaines ont développé une riziculture intensive

 logiques sociales de gestion des

(15)

Stratégie paysanne : diversification : un

objectif accéder aux projets publics ou

privés : hévéa ET palmier à huile

(16)

De nouvelles alternatives hors projet :

le poivre

(17)

Cultures intercalaire de riz pluvial dan s les

plantations d ’Acacia mangium

(18)

Ouest Kalimantan : pression démographique et

concessions de palmier à huile

 Axe de colonisation principal

En jaune : concessions plantées (20 %) en vert : concessions non plantées

(19)

Le modèle RAS peut il remplacer la

monoculture et les jungle rubber existants

 Disponibilité de la terre

 Disponibilité en capital d’investissement

 Disponibilité en capital circulant pour entretien en période immature

 Disponibilité en travail

 Statut social de ce type de plantation

 Savoirs et savoirs faire

(20)

SAF hévéa + fruitier en Colombie

amazoniene

 Zone totalement différente :  contexte social de « Violencia » ,

 zone Narco (cocaine)

 MAIS

 Même système type

RAS 2 aussi

rémunérateur que la cocaine en 2001

(21)

Autres exemples

Association Thé Puer (> 150 ans ) et hévéa (15 ans ) Chine Xishuangbana Ce système très spécifique est il reproductible ailleurs ?

(22)

Comores : ile d’Anjouan SAF à girofliers

 Monoculture de girofle

SAF girofle + Ylang ²

+ cocotier + banane + fruitiers

Ce modèle est il exportable avec une base 40 % girofle et 40 % Ylang²

(23)

Sri Lanka : SAF hévéa + thé

(altitude <

500 m)

 Zone traditionnelle hévéa

 Thès a altitude < 500 mètres

Qualité inférieure du thé

 MAIS lié à un marché

spécifique : celui du Pakistan demandeur de ce type de thé

(24)

Sri Lanka : SAF cocotier + thé

(altitude < 500 m)

Thé Même marché (Pakistan)

Cocotier : arbre standard de nombreux systèmes SAF

(25)

SAF a base de fruitiers et d’arbres a

bois de valeur : Une certaine généricité

 SAF fruitiers et a bois : ! Ile

Sainte Marie , Madagascar

(26)

Les agroforêts a Damar

 3 produits : le Damar (résine , peinture), les fruits, les bois

de valeur

 Objectifs multiples …

 Permets de mettre en valeur les pentes autour des rizières

irriguées

 Même système au lac Maninjau mais le Damar est remplacé

(27)
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(29)

Les tembawang à Kalimantan

 Agroforêts a bois et a fruits  Spécificité dayak

 Reproduit les fonctions sociales de la foret qui a disparue  Objectifs multiples , sécurité qualité alimentaire avec les

fruits, construction des maison avec le bois, vente partielle , contribue au revenu agricole

(30)
(31)

Acajou et poivre au Brésil

 Poivre demande de l’ombrage léger

 Ombrage procurée par abre a croissance lente , acajou (40

ans )

 Objectif annuel : production de poivre

 Objectif final : ventre de bois en fin de cycle pour financer la

(32)

Agroforêt a fruits Brésil

 Diversité des fruits locaux avec un marché local : copoadzu,

Acai, Chontaburo etc ….

 Marchés locaux et auto-consomation

Systèmes extensif (ile de Marajo pour le marché de Belem)… Ou intensif : systèmes hévéa et palmito (cœur de palmier)

(33)

Café sous ombrage

Sous ombrage fort, grand arbres : Guinée Conakry : faible productivité mais cycle de la plantation = > (à 50 ans)

(34)

Agroforêts avec arbres à bois

 Paulownia avec céréales en Chine

 Arbres a croissance rapide type terminalia avec cacao au

Ghana

 Teck (récolte à 8, 15 et 30 ans) en intercalaire hévéa, autres

plantes de rente …taunggya

(35)
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(37)

Anjouan Les Comores

Agroforet a girofle , arbres a bois , a fruits , cocotiers et ylang ylang

(38)

Contre exemples

France

 Freins à une agroforesterie simple ? Une culture annuelle et

un arbre

(39)
(40)
(41)

Madagascar

 L’arbre est une ressource bois en energie (95 % dans le pays)  L’arbre est source de produits de rente (fruits)

 L’arbre permet la valorisation des jachères longues (Grevilea

pour bois de feu)

 Pas de SAF sauf cote est :

 Avantage : climat , sol pauvre , culture historique coloniale

centrée sur café, girofle et vanille

 Mais problématique fertilité sur toute l’ile ????  Impact de l’élevage , du feu de brousse ....

(42)
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(44)
(45)

Thailande

 SAF = meilleur résilience économique par la diversification

des revenus

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Afrique de l’Ouest RCI

 Peu de SAF café cacao ???

 Pas de SAF a hévéa ???

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(49)
(50)

Les SAF se développent sous certains conditions

 Des marchés, des produits

 Concurrence /complémentarité des systèmes de culture  Compatibilité dans les calendriers de travaux

 Extensif vs intensif ?

 Complémentarité et optimisation de l’occupation des sols  Problèmes fonciers

(51)

Comment aborder l’analyse et voir si les

SAF sont possibles ?

(52)

Les facteurs de production :

Le capital : revenu, investissement, décision de plantations :

 qui maitrise ? Relations père -fils, liens familiaux (clans, ..)  pb de plantation/investissement

 Replantation/

Le travail : forme de mobilisation de la MO. Exemple : le

Gotong Royong vs l ’usage de l ’herbicide.

(53)

Olympe : la modélisation des exploitations

agricoles, la ‘analyse des revenus , prospective

agricole

 Analyse systèmique.

 Identification des sources de revenu

 Analyse économique des activités : profitabilité, rentabilité des

activités, utilisation des 3 principaux facteurs de production.

 Obtenir des résultats économiques bruts : les interpréter dans leur

contexte social.

 --> comprendre les stratégies paysannes.

 proposer des solutions, des améliorations, comprendre les

dynamiques en cours

 analyse prospective : mesurer l ’impact des variations de prix ou des

effets des évènements climatiques sur les systèmes culturaux :

(54)

Analyse

Anatomie = structure

description et caractérisation des Exploitations Vision statique : enquête : situation au temps T

Physiologie = métabolisme

modalités de fonctionnement : vision dynamique : prospective et analyse temporelle

Analogie :

agronomie = relation eau/sol/plante et

socio-économie = acteurs-milieux-marchés

(55)

Les outils

Approche participative : RRA/ERR, diagnostic à dire d ’acteur…. Intégration des données quantitatives (techniques et économiques) et qualitatives (culturelles, historiques, sociales et politiques..)

--> approche multi-disciplinaire --> identification des trajectoires….

Approche multi-critères : pas de simplification extrême sur le plan économique du type : rendement, revenu total, .…Pas de solution simple à des problèmes complexes d ’ou ….

--> des modélisations Olympe/SMA associée à une véritable analyse socio-économique. Périodisation..

Identification des liens avec d ’autres niveaux d ’analyse : - analyse filière

- analyse méso ou macro-économique

- anthropologie du développement

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Limites

 «Localisme» vs «globalisme»  Fausse multidisciplinarité….

 Populisme et hyper- représentation paysanne

 Représentativité , échantillonnage et qualité des données  Dire d’acteur vs dire d’expert

 Partenariat, perte d’objectivité et politisation.

 Mauvais outil au mauvais moment pour une mauvaise question.  Gestion du temps et des moyens en fonction des objectifs de

départ.

(57)

Quelques références

Agro-Economie

Badouin, Jouve, Mazoyer, Dufumier,

Antrhopologie.sociologie

Chauveau, J., Cormier-Salem, M.C., Mollard, E. (1999).

“L'innovation en Agriculture.” IRD, collection "à travers champs".

Godelier, M. (1984). “L'ideel et le materiel.” : 348.

Leroi-Gourhan, A. (1950). “Evolution et technique, II : Milieu et techniques. Incomplet.” .

Mendras, M. F. H. (1987). “Le Changement Social.” Collection

U, Armand Colin: 284.

Mendras, H. (1995). “Les sociétés paysannes.” Folio, collection Histoire. Gallimard, Paris.

Mendras, H. (1995). “La société change , l'observateur aussi.” in Le débat, PAris 1980, n° 83, pp131-142.

(58)

Olivier de Sardan, J. P de (1991). D'un savoir à l'autre . Les

agents de développement come médiateurs. Paris, Coopération Francaise.

Olivier de Sardan, (1995). “Anthropologie et

développement. Essai en socio-anthropologie du changement social.” Paris , Karthala.

Yung, J. M. (1994). “Pour une prise en compte de la

stratégie des producteurs.” CIRAD-SAR.

Yung, J. Bosc. (1999). “Schumpeter au Sahel.” in "

L'innovation en Agriculture" , IRD, collection "à travers champs".: p144-168.

(59)

Et aussi

Polanyi : « la logique de la liberté »

Crozier et Friedberg : « l’acteur et le système « Max Weber « relativisme historique et méthode

compréhensive »

Bourdieu « les usages sociaux de la science » N Adler les logiques de l’innovation

C Levi Strauss « ethnocentrisme »

Godelier « la pensée est un rapport social » Braudel « les responsabilités de l’histoire « Franck May ‘a nation in waiting «

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...

 - formes d ’organisation sociales : réciprocité, entraide….  Le politique :

 - les interdits (OP, syndicalisme..)

 - le rôle de l ’Etat et de ses instances (projets , vulgarisation, etc..)

: les relations Etat-paysans

 les autres acteurs privés.

 L ’innovation , moteur du changement technique et de

l ’évolution des systèmes de production , est un processus social. La technique est rarement l élément majeur, souvent une

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Contact :

Penot@cirad.fr

Merci de votre attention

Références

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