HAL Id: jpa-00233802
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233802
Submitted on 1 Jan 1942
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Un nouveau générateur électromagnétique de haute
tension continue
Marcel Pauthenier
To cite this version:
UN NOUVEAU
GÉNÉRATEUR
ÉLECTROMAGNÉTIQUE
DE HAUTE TENSION CONTINUE Par M. MARCEL PAUTHENIER.Sommaire. 2014 Dans le domaine des hautes tensions continues inférieures à 100 kilovolts, il y a intérêt
à substituer aux anciennes machines électrostatiques, de très faible débit, encombrantes et fragiles, un
petit générateur plus puissant, robuste, et constitué par des pièces industrielles interchangeables.
1.
Principe.
- Le nouveaugénérateur
comprend :
unrupteur
d’allumage
d’automobile,
une bobine derupteur
àprimaire
fortementisolé,
unpetit
kénotron nonisolé,
un condensateurégaliseur
de tension. Unpetit
moteur entraîne lerupteur.
Le
montage
est conforme au schémaci-contre (fig. T ).
Fig.i.
A
chaque
fonctionnement durupteur,
le secondaire de la bobineest,
comme onsait,
lesiège
de deux f. é. m. inverses + el etcorrespondant
respec-tivement à l’établissement et à la
rupture
du courantprimaire.
On utilise la f. é. m. -ez, la
plus
élevée en valeurabsolue,
pourcharger
l’armature isolée A du condensateur C. L’autre extrémité du secondaireest connectée à la
plaque
P d’unpetit
kénotron B dont le filament F est à laterre,
et chauffé par la même batterie d’accumulateurqui
alimente lerupteur.
Cedispositif
ne nécessite donc aucuntrans-formateur
dechauffage à
secondaire isolé.Si l’on ne demande aucun courant à
l’appareil,
l’armature Aprend
parrapport
à la terre lepoten-tiel -
e2, la f. é. m. + el de sens inverse ne
pouvant
donner lieu à aucun courant
électronique
entrela
plaque
P et le filament F.Les diverses
pièces
mentionnées ci-dessus se trouvent couramment dans le commerce. Seule la bobine durupteur,
dont leprimaire
a par construction unpoint
commun avec lesecondaire,
exige
une modi-fication :Après
avoir enlevé le boîtiermétallique,
on introduit fer et enroulement secondaire dans un tube de verreépais
de 3 mm où l’on coule dubrai,
après
avoirménagé
les sorties du secondaire.On bobine ensuite sur le tube de verre, entre
joues
debakélite,
l’enroulementprimaire (environ
250 tours de filII. Résultats. - Voici les résultats obtenus
dans un
appareil
réalisé au laboratoire avec unrupteur
de moteurquatre
cylindres
dont l’alimentation sefait normalement sous
6 V,
maispeut
êtreportée
sans inconvénient à 8 V.
Les résultats ci-dessus sont, dans de
larges
limites,
indépendants
de la vitesse derotation,
comme lemontre la
caractéristique
ci-contre(fig.
2)
relevéedans le cas de la troisième
ligne
du tableau.Fig. 2.
L’examen
oscilloscopique,
fait dans le casde C
= ( p
F,
montre que les écarts de tension parrapport
à la valeur moyennesont,
pour lespointes
de très courtes
durées,
de 8 pour 1000, et, pour le reste de lacourbe,
inférieurs à 2 pour 1000.III. Généralisation. - On
peut,
après
modi-fication convenable du condensateur
qui
absorbel’étincelle
primaire,
obtenir des tensions secondairesplus
élevées et des courants secondairesplus
in-tenses.Étant
donnéesplusieurs
bobines modifiées comme nous l’avonsdit,
onpeut
en effet monter les secon-daires deplusieurs
bobines soit ensérie,
soit en79
parallèle,
tout en continuant à n’utiliserqu’un
seul kénotron. Mais dans tous les cas, il estindispensable
de monter lesprimaires
de bobines en série.Bien
entendu,
toujours
le kénotron doit êtrecapable
desupporter
la tension el -~- ,e, 1.
IV.
Remarques
de construction. - Dans laréalisation de cet
appareil
il nefaut
jamais
perdre
de vue la valeur du
gradient disruptif
dans lediélec-trique
intéressé. La construction ne doit pas utiliserdes fils
fins,
deslames,
mais destiges
ou des tubesde rayon convenable, ou des électrodes de courbure
appropriée.
En nous
inspirant
de cette remarque, nous avons réalisé unappareil pratiquement
sansfuites,
àpropos
duquel je
remercie MM. Demon et Duboisde leur bonne collaboration.
V.
Usages
dugénérateur
décrit ci-dessus.-Outre la
possibilité
évidente deremplacer
avanta-geusement
les machinesélectrostatiques
dans leslaboratoires ou
amphithéâtres
chauffésinsuffisam-ment, la machine ci-dessus décrite
peut
rendre lesplus
grands
services dans les recherches dephysique
atmosphérique,
soit à bord d’un ballon ou d’unavion,
soit dans un laboratoire demontagne
dépourvu
de haute tensioncontinue,
soit même sur le terrain.Nous en avons
signalé quelques
applications
dans un article récent(1)
qui
expose des méthodes nou-velles deprospection
des nuages et brouillards.(1) M. PAUTHENIER et E. BRUN, Revue Générale de
l’Élec-tricité, 51, 1942, p. 58.
Des
applications techniques
sontégalement
pos-sibles.
Fig. 3.
Les recherches
précédentes
ont été faites aux Laboratoires de l3ellevue.Manuscrit reçu le 2 mars g 4 2.
LES
ÉCOULEMENTS
LINÉAIRES
DES GAZ PARFAITS Par JEAN VILLEY.Pour l’étude des écoulements
permanents
à une dimension[où
l’on considère l’état(p, v, T)
et lavitesse u du gaz comme des fonctions définies d’une
seule variable : l’abscisse x
comptée
lelong
de l’axe de lacanalisation], l’emploi
des dérivéeslogarith-miques
estparticulièrement
commode.On a, dans le cas des gaz
parfaits,
lesquatre
équations (1)
(1) Où ds = s" (x) dx représcWe la variatiou de section
sur le parcours dx, et où 8q = q (x) dx et ôiv = cv (x) dx
repré-sentent les quantités d’énergie thermique acquises par l’unité
de masse du gaz, sur le même parcours dx, par apport de
chaleur et par décoordination d’énergie mécanique.
En utilisant
U +
pv = et enposant
- ., ..
on en tire facilement
L . - -- -.
Ces
expressions
permettent
de retrouverimmédia-tement