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Regards sur l’évolution du droit des sociétés depuis la loi du 24 juillet 1966

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Academic year: 2021

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Actes

REGARDS

SUR L’ÉVOLUTION

DU DROIT DES SOCIÉTÉS

DEPUIS LA LOI

DU 24 JUILLET 1966

Sous la direction d’Isabelle Urbain-Parleani

et Pierre-Henri Conac

REGARDS SUR L

’ÉVOLUTION DU DROIT DES SOCIÉTÉS

DEPUIS LA LOI DU 24 JUILLET 1966

48 e

Contributeurs

Jean-François Barbièri

Bernard Bouloc

Pierre-Henri Conac

Alain Couret,

Jean-Jacques Daigre

Philippe Didier

Holger Fleisher

Bénédicte François

Michel Germain

Laurent Godon

Paul Le Cannu

Benoît Lecourt

Haritini Matsopoulou

Anne Outin

Gilbert Parleani

Didier Porrachia

Arnaud Reygrobellet

Edmond Schlumberger

François-Guy Trébulle

Isabelle Urbain-Parleani

REGARDS SUR L’ÉVOLUTION

DU DROIT DES SOCIÉTÉS

DEPUIS LA LOI

DU 24 JUILLET 1966

Sous la direction d’Isabelle Urbain-Parleani

et Pierre-Henri Conac

La grande loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales a fêté son cinquantième anniversaire. Même si elle s’est fondue en 2000 dans le Code de commerce, il convenait de célébrer la dernière codification napoléonienne du droit des sociétés commerciales. Le colloque qui s’est tenu sous le haut patronage du ministère de la Justice les 23 et 24 juin 2016 à l’Université Paris Descartes, à l’initiative des Professeurs Isabelle Urbain-Parleani (Université Paris Descartes, CEDAG) et Pierre-Henri Conac (Université du Luxembourg) a été l’occasion de faire le point sur l’évolution du droit français des sociétés et de la loi de 1966.

Les nombreuses contributions ont montré que le droit des sociétés, tel que conçu par le législateur de 1966, a été immédiatement bousculé par la crise économique des années 1970 et ensuite profondément libéralisé sous l’influence de l’ouverture des frontières par l’Europe, du libéralisme et de la mondialisation économique, des impératifs boursiers et des exigences du gouvernement d’entreprise. Il apparaît ainsi clairement une nouvelle distinction, qui n’existait pas en 1966, entre les sociétés cotées et non cotées. Pour autant, des piliers de la loi de 1966 demeurent, comme l’attachement au droit de vote ou le principe d’égalité entre associés.

Toutefois, avec les crises financières de 2001 et 2008, la doctrine de l’entreprise effectue un retour en force qui se manifeste par la responsabilité sociale d’entreprise comme le devoir de vigilance, avant une éventuelle modification de l’article 1832 du Code civil pour y faire entrer la protection d’intérêts non financiers et universels. Ainsi, l’histoire de la loi de 1966 reflète fidèlement celle de la France contemporaine, prise dans le vent libéral de la mondialisation mais attachée au maintien de ses valeurs traditionnelles d’égalité et de modèle universel.

ISBN 978-2-247-17072-2 6408168

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