Théâtre et récit, l’impossible rupture.
La place du récit dans le spectacle postdramatique entre 1975 et 2004, selon
Romeo Castellucci, Jan Lauwers, Elizabeth LeCompte.
Benoît HENNAUT
Thèse présentée en cotutelle
en vue de l’obtention du grade académique de
Docteur en Langues et Lettres (ULB)
Docteur de l’EHESS (Sciences du Littéraire)
Sous la direction de
MM. Paul ARON (ULB) et Philippe ROUSSIN (EHESS)
Université Libre de Bruxelles / Faculté de Philosophie et Lettres EHESS / Centre de Recherche sur les Arts et le Langage (CRAL)
Table des matières
Introduction Générale
I. Enjeux et méthode 3
I.i Problématique et plan 3
I.ii Méthodologie de recherche 6
II. Paysage théorique, raisons de la problématique, présentation du corpus 9 II.i Le spectacle postdramatique : définition, place dans l’histoire du théâtre 9 II.ii Pourquoi une approche narratologique ? Quel récit ? Quelle théorie
narrative ? 22
II.iii Définition du corpus : noms, dates, présentation des artistes 34
Partie 1 : Du théâtre sans récit ? 47
Introduction 49
Chapitre 1. Statut du phénomène narratif dans la poétique des artistes du corpus 53
1.1 Elizabeth LeCompte 55
1.2 Jan Lauwers 68
1.3 Romeo Castellucci 79
1.4 Ecarter le récit : l’affirmation d’un héritage 92 Chapitre 2. Le réinvestissement de récits canoniques, confronter le texte de la
tradition 103
2.1 Identifier 110
2.2 Actualiser 117
2.3 Détextualiser 124
2.4 Réévaluer 129
Chapitre 3. Des procédés narratifs traités par le jeu et la performance scénique 133
3.1 L’utilisation d’un narrateur scénique 135
3.2 Performance et transgressions diégétiques 151
Chapitre 4. Des traces narratives textuelles 159
4.1 Récits minimaux et éléments narratifs littéraires à la base du spectacle 160 4.2 Les indices textuels narratifs offerts au spectateur 171
Conclusion de la Partie 1 193
Partie 2 : Du récit dans le théâtre ? 197
Introduction 199
Chapitre 5. Récit, narrativité : rappel et évolution des concepts 201 Chapitre 6. Narratologie et écritures théâtrales : quel dialogue possible ? 227 Chapitre 7. Spectacle postdramatique et discours narratif : capacité et localisation 245 7.1 Capacité narrative du spectacle postdramatique en tant que discours 248 7.2 La prise en compte du spectateur : de la dramatisation à la
narrativisation 263
7.3 De la production à la réception : articulation théorique du locus narratif 276
Partie 3 : Du récit autour du théâtre 291
Introduction 293
Chapitre 8. La narrativisation en tant qu’archive et mémoire 301 8.1 Mémoire et reconstitution de l’objet spectaculaire par le discours 301 8.2 Limites narratives d’un « descriptif actionnel » 321 Chapitre 9. La narrativisation en tant qu’expression dramaturgique ou esthétique 331
9.1 Reconstitution d’une isotopie narrative 332
9.2 Expression d’une expérience esthétique 341
9.3 Quand la narrativisation tend à l’ekphrasis 353
Chapitre 10. Le script d’auteur 373
10.1 Présentation des textes 376
10.2 Particularités de la structure énonciative et limites fictionnelles 387
Conclusion de la Partie 3 399
Conclusion générale 405
Bibliographie 413
Théâtrographie : liste des principales créations des artistes du corpus 415
Liste alphabétique des articles et ouvrages cités 419
Sélection bibliographique thématique 433
Annexes 441
Remerciements
A Paul Aron, pour la constance et la qualité de ses conseils ou opinions,
A Philippe Roussin, pour m’avoir entendu, être venu m’écouter et m’avoir fait confiance et guidé, A Elizabeth LeCompte, avec Clay Hapaz ; Romeo Castellucci, avec Claudia Castellucci et Gilda Biasini ; Jan Lauwers, avec Elke Janssens, pour m’avoir ouvert leur mémoire et leur grenier, Aux universitaires, aux critiques ou aux professionnels du spectacle que je ne puis tous citer mais qui ont si largement nourri ce travail,
Au Fonds David et Alice Van Buuren, pour avoir permis la finalisation de mes séjours de recherche,
Aux amis les plus fidèles qui ont accompagné mes efforts et mes doutes, en particulier Nathalie, Jean-Philippe, Laurence, Grégory, Marlène,
A mon père et Fatiha, à Danielle et Jean, pour les accueils en « résidence », A mon frère et à sa famille, ainsi qu’à Véronique, pour leur soutien, A Marie, mon épouse, pour tout, et plus encore.