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Gildas Vieira, Français d origine congolaise, candidat à l élection présidentielle!

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

(P.3)

N°116 du Jeudi 2 Septembre 2021

Siège : Hôtel Saphir - Centre-ville Brazzaville - Congo

Prix: 500 F.CFA - Tél: 05.656.37.31 / 06.886.54.70/ 05 564.40.99 / E-mail:lhorizonafricain@gmail.com

Hebdomadaire d’informations générales et d’analyses

P.3)

Transports en commun à Brazzaville

Grève désamorcée, grâce au dialogue social conduit par le Ministre d’Etat N’Silou

Le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou n’est pas resté insensible au cri du cœur des transporteurs en commun.

Il les a appelés rapidement à s’asseoir autour d’une même table et regarder leurs revendications.

(P.2)

France

Gildas Vieira, Français d’origine congolaise,

candidat à l’élection présidentielle!

C.h.u-B (Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville)

Nouveau directeur général, le Prof Gombet est devant un grand défi à relever

(P.8)

(2)

ACTUALITES

«A la suite du dialogue en- tamé le jeudi 26 août 2021 entre le gouvernement représenté par le ministre d’Etat, Alphonse Claude N’Silou, assurant l’intérim de Monsieur le Premier ministre, chef du gouver- nement en mission, et les membres de l’Intersyn- dicale des transporteurs en commun du Congo, une deuxième réunion de concertation s’est tenue le vendredi 27 août 2021 au siège de la Primature, à Brazzaville. Les dis- cussions engagées avec l’Intersyndicale des trans- porteurs en commun du Congo ont permis d’abou- tir au présent relevé des conclusions:

I- Suspension immédiate des contrôles routiers

Transports en commun à Brazzaville

Grève désamorcée, grâce au dialogue social conduit par le Ministre d’Etat N’Silou

Le 24 août 2021, l’Intersyndicale des transporteurs en commun du Congo avait lancé un avis de grève générale de deux jours, le lundi 30 et le mardi 31 août, pour protester contre «le refus catégorique du gouvernement de la République de trouver des solutions à leurs revendications». Assurant l’intérim du Premier ministre, le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou n’est pas resté insensible au cri du cœur des transporteurs en commun. Il les a appelés rapidement à s’asseoir autour d’une même table et regarder leurs revendications.

Ainsi, à la suite du dialogue social ouvert le jeudi 26 août, à la Prima- ture, le gouvernement et l’Intersyndicale des transporteurs en com- mun ont signé, vendredi 27 août, un «relevé de conclusions» mar- quant leur accord sur plusieurs points. Au terme de ces conclusions, la menace de grève a été suspendue. En voici l’intégralité.

en cours et restitution des permis de conduire

«roses» aux chauffeurs des transporteurs en com- mun; Accord d’un délai de

transformation des permis de conduire «roses» en cours de validité en permis biométriques Cemac;

II- Accord de principe sur

la suspension des postes de pesage et de péage sur le tronçon dégradé de la Route nationale n°2. Cet

accord de principe sera matérialisé par une dé- cision du gouvernement, au terme d’une mission d’expertise qui procédera à l’identification et au bor- nage du tronçon dégradé;

III- Respect des textes en vigueur relatifs au prix des autorisations des transports en commun sur toute l’étendue du terri- toire national;

IV- Mutualisation des ef- forts par le gouvernement et les transporteurs, afin de mettre un terme aux tracasseries et rançon- nements routiers ainsi qu’aux actes de corruption sur le réseau du transport national.

Cette action rentre dans le cadre de la lutte contre

la corruption et les antiva- leurs initiée par le gouver- nement. Les autres points inscrits dans le cahier des charges de l’intersyndicale feront l’objet d’un examen particulier et bienveillant par le gouvernement.

Par conséquent, l’appel à la grève est levé et les né- gociations se poursuivent.

Le présent relevé de conclusions traduit la vo- lonté du gouvernement de trouver des solutions aux revendications exprimées par l’Intersyndicale des transporteurs en commun du Congo, sans préjudice, toutefois, des mesures de prévention et de lutte contre la covid-19.

Le suivi de la mise en œuvre des engagements du présent relevé de conclusions fera l’objet de point d’échanges réguliers entre le gouvernement et l’Intersyndicale des trans- porteurs en commun du Congo».

Signalons qu’à ce dia- logue, l’intersyndicale était représentée par Didier Ngatsébé, président du Syndicat des conducteurs de taxis, bus, routiers et pousse-pousse, Ngatsé Itoua Ambola, secrétaire général de la Fédération syndicale des profes- sionnels de transport du Congo, et Patric Milandou, président du Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo.

Jean-Clotaire DIATOU

A

l’ouverture de l’atelier de formation, trois al- locutions ont été pro- noncées. Au nom de la Com- mission prévention contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risques, Arsène Guélélé a souligné que les autorités congolaises attendent beau- coup des participants à cet

atelier. «L’approche holistique, qui caractérise ce projet sou- tient la mise en place de for- mations en communication des risques et engagement communautaire dont l’objectif est d’accompagner les popu- lations à faire face aux consé- quences provoquées par les changements au sein de leur environnement», a-t-il indiqué.

«Dans le contexte de la co- vid-19, l’une des principales menaces auxquelles sont confrontées les pays du Bassin du Congo est la surveillance régulière d’épidémies. Afin de contribuer à la réduction de la vulnérabilité du Congo face à ces fléaux, l’Agence française

de développement et la Délé- gation de l’Union européenne ont financé un projet-pilote de douze mois visant à renfor- cer les capacités de riposte des différents acteurs», a fait savoir Mme Cyndie Marquès qui a précisé que «ce type de formation donne aux équipes

C.r.c (Croix-Rouge congolaise)

Les volontaires formés,

pour bien lutter contre les épidémies

Près de vingt cadres et volontaires de la C.r.c (Croix-Rouge congolaise) de six départements ont pris part, du 24 au 26 août 2021, au Centre spiri- tuel Vouela, dans le 8ème arrondissement Madibou, à Brazzavillke, à un atelier sur le renforcement des capacités de riposte aux épidémies au Congo, sous le thème: «La communication des risques et engagement communautaire», avec le soutien de la Croix-Rouge française, représentée par Mme Cyndie Marquès, chargée des programmes santé.

L’atelier avait pour objectif d’accompagner la C.r.c dans ses actions de soutien au Ministère de la san- té et de la population, dans l’exécution du plan de riposte national, afin de limiter la propagation des épidémies dans le pays.

déconcentrées qui se trouvent dans les départements ciblés (Bouenza, Cuvette, Niari, San- gha, Pool et Pointe-Noire), les outils pour pérenniser les ac- tions et les reproduire, au-delà du projet». Selon elle, «ce pro- jet s’inscrit dans une optique globale de contrecarrer la

progression des épidémies et d’améliorer l’état de santé des populations les plus vulné- rables vivant en zones rurales ou urbaines, par la promotion de bonnes pratiques familiales et communautaires».

Au nom du président national de la C.r.c, le secrétaire géné- ral Belle Armand Gampourou a demandé aux participants d’être à la hauteur de cette formation, afin de bien cer- ner les enjeux sur le terrain.

«Parce que nous sommes les axillaires des pouvoirs publics dans le secteur de la santé», a-t-il soutenu.

Il faut rappeler que la commu- nication des risques et enga- gement communautaire vise à créer des temps d’échange et de conseils auprès du pu- blic dans le but d’informer et de réduire le risque de perturbations sociales, poli- tiques et économiques. Ces formations permettront entre autres de définir les concepts de communication de risque, leurs objectifs, spécifiques et rôles dans la gestion des épidémies; s’approprier les meilleures pratiques de com- munication de risque et com- battre la désinformation liées à la covid-19 et à la vaccination anti-covid-19.

Narcisse MAVOUNGOU Le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou (à gauche) échangeant le relevé de conslusions avec le

responsable de l’Intersyndical.

Photo de famille des participants et des organisateurs.

Les responsables du syndicat des transporteurs.

(3)

Editorial

ACTUALITES

Le grand défi, c’est de rendre notre pays attractif

O

n ne sait pas ce que sera le fruit du séjour de tra- vail du Premier ministre Anatole Collinet Makosso et sa cohorte de neuf ministres à Paris, pendant presqu’une semaine. Il y a eu des contacts, des audiences, des rencontres et même des séances de travail. Entre ceux qui ont participé aux rencontres francophones du Medef et ceux qui ont accompagné le Premier ministre dans ses contacts prospectifs dans les milieux du gouvernement français et dans le monde des affaires, on peut dire que la pêche était tous azimuts. Quel en sera le résultat concret au bénéfice du pays? L’avenir le dira.

Pour l’instant, on peut relever le paradoxe entre la volonté de réduire le train de vie de l’Etat exprimée par le chef du gouvernement lui-même et la multiplication des missions gouvernementales à l’étranger, notamment en France. Te- nir parole est peut-être le propre des soldats, pas des poli- ticiens qui ont l’art aiguisé de dire une chose et de faire son contraire, sans sourciller.

A notre humble avis, si le gouvernement veut relancer l’investissement dans le pays, il lui faudrait d’abord com- mencer par rendre le pays attractif et non par multiplier les missions gouvernementales en France. Car le Congo, et il ne faut pas s’y méprendre, ne jouit pas d’une bonne réputa- tion dans le domaine des affaires, à travers le monde. Non seulement il occupe les derniers rangs du classement de Doing business, chaque année, depuis plus de vingt ans, mais encore il est épinglé par les institutions financières internationales comme un pays corrompu.

Les conclusions du dialogue social conduit par le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, assurant l’intérim du Pre- mier ministre, avec l’Intersyndicale des transporteurs du Congo qui menaçait de déclencher une grève générale de deux jours dans le secteur du transport, épinglent les

«tracasseries et rançonnements routiers» ainsi que les

«actes de corruption sur le réseau du transport national».

Le gouvernement, par le biais du Premier ministre par in- térim, s’est engagé, devant les syndicalistes du secteur du transport, à y mettre un terme. Mais, ce n’est pas pour la première fois qu’un tel engagement est pris. Ces maux sont devenus structurels, dès lors que les agents de la Force pu- blique y recourent pour arrondir leurs fins de mois. Autant dire que les soldes des officiers subalternes ne permettent sans doute pas de tenir tout un mois. Les maux sont pro- fonds, il faut donc les examiner dans leur profondeur, pour y trouver des solutions adéquates. Il ne faut pas s’arrêter aux conclusions d’un dialogue social. Mais, aller plus en profondeur, en examinant pourquoi les agents de la Force publique se livrent à ces pratiques. Et dans tous les sec- teurs de l’administration publique, de l’économie nationale, il faut procéder à de telles analyses, pour soigner à la ra- cine les maux qui rongent, depuis trois à quatre décennies, le service public qui jouissait pourtant d’une bonne réputa- tion dans les années 60.

Autrement, notre pays ne pourra pas se débarrasser de l’image calamiteuse de corrompu qui lui colle à la peau.

Le règlement de toutes ces situations, en incluant l’amélio- ration du rang du Congo dans le classement de Doing bu- siness, rendra le Congo attractif auprès des investisseurs.

De telle sorte que l’Etat n’aura pas à débourser son argent pour payer des missions gouvernementales chargées d’al- ler les rechercher sur la place de Paris ou d’ailleurs. Ils vien- dront d’eux-mêmes à Brazzaville, solliciter des marchés d’investissement et c’est ce cas de figure qui est nettement meilleur en matière économique. Quand les investisseurs se bousculent aux portes d’un pays, c’est que ce pays jouit d’une bonne réputation. C’est simple à comprendre!

L’HORIZON AFRICAIN

Vie des partis

L’U.d.r-Mwinda s’achemine vers sa réunification

Après les tumultes, les querelles internes et la scission qui les ont opposés, les cadres et dirigeants de l’U.d.r-Mwinda, toutes tendances confondues, se retrouvent lundi 6 septembre 2021, à l’Hôtel Saint-François (Siège de l’Acerac), à Brazzaville, pour des assises de réconciliation devant consacrer la réunification de leur parti. Seront présents à ces assises couplées à l’assemblée générale du parti, les délégations de toutes les fédérations au niveau national, y compris celles de la diaspora Europe et Amé- rique. Prélude au deuxième congrès ordinaire, cette réunification permettra au parti créé par feu André Millongo Ntsantouabantou, de retrouver son unité comme d’antan et de reprendre sa place dans le paysage politique national, pour envisager de remporter sereinement les batailles électorales futures.

N.M

R

eçu à l’Aéroport inter- national Maya-Maya, par les responsables et membres des Associations Ngounga, l’Espoir de France sous-section Congo, le Dr Gil- das Vieira a effectué un séjour à Brazzaville et à Pointe-Noire, qui lui a permis de rencontrer des compatriotes français vi- vant au Congo, pour parler de sa candidature et du projet de société qu’il porte.

«On est dans un monde glo- balisé. Le 29 août 1963, Martin Lutter King tenait son discours:

«I have a dream». Aujourd’hui, on ne doit pas regarder la cou- leur de peau, mais plutôt le parcours des personnes. Je reste un homme de paix, qui a un parcours en santé pu- blique et qui a une parole. Je donne une parole et je tiens à cette parole et je fais avancer les choses. Et sur cette parole que je vais donner aux Fran- çais de l’étranger ou pas, de la diaspora ou pas, la parole que je vais donner, c’est qu’au- jourd’hui, je tiens à la récon- ciliation des peuples et surtout je veux redonner la parole aux peuples», soutient-il, lorsqu’on lui demande si ça ne sera pas

France

Gildas Vieira, Français d’origine congolaise, candidat à l’élection présidentielle!

L’élection présidentielle en France aura lieu en avril 2022.

Les candidats se révèlent déjà au public. Parmi eux, l’ancien maire adjoint de Blois, le Dr Gildas Vieira, un Français d’ori- gine congolaise, né à Brazzaville il y a 46 ans, et ancien foot- balleur qui a été également appelé dans la sélection nationale, les Diables-Rouges. Il a entamé une tournée en Afrique, en commençant par son pays d’origine, le Congo, où il a séjourné du 20 au 31 août 2021, accompagné de Marie Garcia, la secré- taire générale de son mouvement. Directeur des hôpitaux de la Région Centre-Val de Loire, il sera candidat indépendant et son slogan de candidature est: «La France autrement».

difficile pour lui de conquérir l’Elysée, le Palais présidentiel français, en raison de la cou- leur de sa peau.

«J’ai franchi plusieurs étapes dans ma vie et toujours enfon- cé les portes fermées. Donc, je crois qu’une phrase, pour ne pas rester sur Martin Lutter King, de La Martine dit: «Le

réel est étroit, le possible est immense». Le possible appar- tient à chacun de nous. C’est l’espoir qu’on se donne. Mais, ce qui est encore plus impor- tant, c’est le parcours qu’on a qui rend cela possible. Je ne suis pas un aventurier, si je me présente à une élection prési- dentielle aujourd’hui, c’est

parce que j’ai affronté, comme certains, plusieurs autres élec- tions et certaines avec succès.

Je suis aujourd’hui conseiller à Blois depuis plus de sept ans».

A la tête de son mouvement citoyen, «La France autre- ment», Gildas Vieira, dont l’initiative d’être candidat à la magistrature suprême en France suscite des interro- gations dans certains milieux politiques congolais, pense que «nous avons besoin que

le pouvoir soit redonné aux citoyens et non plus aux poli- tiques carriéristes». Il poursuit sa tournée africaine en Côte d’Ivoire, Guinée-Conakry, Guinée Equatoriale, Gabon, Cameroun, Zambie, Ghana, Afrique du Sud, etc.

Luze Ernest BAKALA

Préfecture de la Bouenza

Le secrétaire général assassiné dans sa maison à Loudima!

La population de Loudima, communauté urbaine et chef-lieu du Département de la Bouenza, s’est réveil- lée dans l’émoi et l’indignation, mardi 31 août 2021, lorsque s’est propagée dans la ville, comme une trai- née de poudre, la nouvelle terrible de l’assassinat du secrétaire général de la préfecture, Alexandre Odzicka Odzoki. Selon des témoignages, son corps a été re- trouvé dans la chambre par son chauffeur. Il avait les mains et les pieds liés à l’aide de ses propres habits, alors que ses valises et ses effets ont été fouillés. Par contre, on n’a pas trouvé de traces d’effraction dans la maison. Le haut-fonctionnaire vivait seul. Sa femme vit, avec les enfants, à Ewo où elle est enseignante.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie et un juge d’instruction a été saisi. Est-ce un vol qui aurait mal tourné ou un règlement de comptes passionnel?

En tout cas, c’est à l’enquête de percer le mystère de cet assassinat qui a ébranlé les populations. La victime vivait depuis 2013 à Madingou où il était bien intégré et apprécié dans son milieu de travail.

Bacongo (Brazzaville)

La Pharmacie Tahiti, au Marché Total,

vandalisé

Une opération de police, menée par la Bac (Brigade anti-criminalité) au Marché Total, à Bacongo, le deu- xième arrondissement de Brazzaville, lundi 30 août 2021, en matinée, pour chasser les «Bana mangan- ga» (vendeurs de médicaments à la sauvette et en boutiques) a mal tourné.

Révoltés d’être souvent visés par la police, ces vendeurs et des badauds en grande foule ont van- dalisé et endommagé, par vengeance, faisant d’im- portants dégâts, la Pharmacie Tahiti appartenant au Dr Ngoma, président de l’Ordre national des phar- maciens. Les «Bana manganga» l’accusent d’être l’instigateur de l’opération de police. Le vente des médicaments est réglementé et l’Ordre national des pharmaciens tient au respect de ce principe. Pour exprimer leur indignation et soutenir leur collègue, les pharmaciens ont observé une grève de baisse de rideau de leurs officines, le mercredi 1er sep- tembre, de 5h à 12h. On ne sait pas encore quelle suite aura cette affaire.

Dr Gildas Vieira, candidat à l’élection présidentielle française.

(4)

nATIonAL

R

espect des mesures barrières oblige, à cause de la pandémie de covid-19, la réunion du Bureau politique s’est dé- roulée dans un format réduit.

Après le discours d’ouverture du secrétaire général Pierre Moussa, qui a appelé les membres de cette instance à examiner avec attention les trois dossiers inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit de la synthèse de la quatrième réunion ordinaire du Bureau politique du 30 avril 2021, du rapport d’activités couvrant la période de mai- août 2021 et l’acte portant modalités de recouvrement des cotisations statutaires, extrastatutaires

5

ème

réunion ordinaire du Bureau politique du P.c.t

Pierre Moussa prépare son parti

à la victoire aux élections législatives et locales

Le Bureau politique du Comité central du P.c.t (Parti congolais du travail) issu du 5ème congrès ordinaire a tenu sa cinquième réunion, dimanche 29 août 2021, dans la salle des conférences internationales du Palais des congrès à Brazzaville, sous le patronage du secrétaire général Pierre Moussa. Outre l’examen du deuxième rapport d’activités du secrétariat permanent sur le deuxième quadrimestre de l’année et le point sur les cotisations statutaires, les membres du Bureau politique ont examiné la question des élections législatives et locales de l’année prochaine.

et de la rétrocession.

Après trois heures de tra- vaux, Pierre Moussa les a félicités pour les résultats auxquels ils ont abouti.

Dans son mot de clôture, il

a indiqué que «fidèle à son agenda, notre instance vient de procéder à la deuxième évaluation périodique de l’exécution du programme d’activités du Comité central

de l’année en cours. Il en ressort que l’activité menée ces quatre derniers mois conforte la marche de notre parti sur la ligne tracée par le 5ème congrès ordinaire de décembre 2019. En effet, en dépit de la dureté des temps, l’œuvre de la dynamisation du parti et de ses relations avec les partenaires poli- tiques s’est poursuivie. Les

réflexions en vue de la mise en œuvre des pertinentes recommandations du 5ème congrès ordinaire ont été me- nées».

«C’est le lieu de se féliciter pour le travail réalisé et aussi de réaffirmer notre engage- ment et notre détermination à œuvrer dans l’unité, la cohé- sion et la discipline pour l’at- teinte des objectifs assignés

par le Comité central.

Dans le même ordre idée, il convient de rappeler que la victoire du P.c.t aux pro- chaines élections législatives et locales de 2022 constitue la pierre angulaire de notre parti», a-t-il conclu.

A l’issue de cette réunion, Parfait Iloki, secrétaire per- manent à la communication

du P.c.t, a fait un point à la presse, pour présenter les grandes lignes des conclu- sions de cette réunion. «J’ai particulièrement été séduit par la conduite des débats du camarade Pierre Moussa, secrétaire général du parti, et de la qualité des échanges», a-t-il souligné.

Chrysostome FOUCK ZONZEKA

I

l s’agit du Haut-commis- sariat à l’amélioration de la gouvernance électorale, du Haut-commissariat au co- mité de pilotage du projet de construction et de création de l’Université publique de Pointe-Noire, du Haut-com- missariat à la justice restau- rative, à la prévention et au traitement de la délinquance juvénile et du Haut-commis- sariat à l’organisation des états généraux de l’éduca- tion nationale, de la forma- tion et de l’alphabétisation.

En plus, un Comité intermi- nistériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux conti- nentales a été mis en place.

Selon le décret n°2021-378 du 12 mai 2021 portant cadre d’organisation du cabinet du Premier ministre, chef du gouvernement, toutes ces structures relèvent de la pri- mature.

Au total, ce sont six décrets du Premier ministre qui ont été publiés la semaine der- nière, portant nomination des personnalités suivantes à la tête de toutes ces structures, en plus de la nomination d’un directeur de cabinet adjoint de la primature:

-Adolphe Mbou-Maba:

haut-commissaire à la justice restaurative, à la prévention et au traitement de la délin- quance juvénile;

-Alain Roch Louemba: di- recteur de cabinet adjoint du Premier ministre, chef du gouvernement, avec rang de conseiller spécial;

-Charles Ngafouomo:

haut-commissaire à l’amé- lioration de la gouvernance électorale;

-Hellot Matson Mampouya:

haut-commissaire à l’orga- nisation des états généraux de l’éducation nationale, de

la formation et de l’alphabé- tisation;

- Hilaire Bouhoyi: haut-com- missaire au Comité de pilo- tage du projet de construction et de création de l’Université publique de Pointe-Noire;

- Martin Parfait Aimé Cous- soud-Mavoungou: secrétaire permanent du Comité in- terministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.

Si du côté des personnalités nommées et leurs proches, c’est la satisfaction et la joie, dans une bonne partie de l’opinion, l’on n’a pas manqué de relever le fait que ce sont des anciens ministres qui ont

été rappelés au service. En effet, en dehors d’Alain Roch Loemba et Adolphe Mbou- Maba, les autres personnali- tés nommées sont d’anciens ministres. Des acteurs qui ont déjà fait preuve de leurs compétences et dont beau- coup se demandent quelles innovations ou quel dyna- misme ils peuvent encore ap- porter dans l’action publique.

Par ailleurs, en dehors d’Alain Roch Loemba, les cinq autres sont de vieux rou- tiers du système au pouvoir.

Ancien député, Adolphe Mbou-Maba fut l’éternel di- recteur de cabinet d’Anatole Collinet Makosso quand il fut

Primature

Trois anciens ministres nommés en qualité de hauts-commissaires

Lors de la présentation de son programme d’action à l’assemblée nationale, le 21 juin 2021, le Premier ministre, chef du gouverne- ment, Anatole Collinet Makosso, avait pro- mis la création d’un Haut-commissariat à la réforme de la gouvernance électorale. Fina- lement, ce sont quatre hauts-commissariats qu’il vient de créer, à travers la signature, mardi 24 août 2021, de quatre décrets.

ministre de l’enseignement, et il l’a suivi à la Primature comme directeur de cabi- net adjoint, alors que Hilaire Bohoyi est resté secrétaire général de la Primature sous

le Premier ministre Clément Mouamba, jusqu’à l’arrivée de l’actuel chef du gouverne- ment.

Bref, en termes de nomina- tion, c’est un véritable jeu de chaises musicales, destiné à recaser les amis proches et fidèles, au nom de «la gou- vernance intergénération- nelle» que réclame, semble- t-il, la jeunesse congolaise et que le Président de la Ré- publique a instaurée. Mais, dans l’opinion, la déception est grande de voir les mêmes acteurs opérer un partage égoïste de «l’éléphant», alors que le peuple attend impa- tiemment une nouvelle dyna- mique dans la gestion de la chose publique, se traduisant par une relance économique ouvrant la voie à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des po- pulations.

Tout à l’air plutôt de tourner en rond, occasionnant un gâ- chis de temps!

Urbain NZABANI Martin Parfait Aimé Coussoud

Mavoungou Hellot Matson Mampouya

Charles Ngafouomo.

Le secrétaire général Pierre Moussa, pendant la réunion.

Le présidium de la réunion

Humeur

Le Congo, pays des pénuries?

Les pénuries sont cycliques ou saisonnières dans les grandes villes du Congo: pénurie de carburant tous les trois ou quatre mois; pé- nurie d’eau courante tous les mois ou tous les bimestres; pénurie d’électricité ou délestages tous les deux ou trois jours.

Le phénomène dure depuis les années 80. Au fait, dix ans après l’indépendance, le Congo a commencé à vivre ce phénomène de pénurie. Depuis, c’est dans le fonctionnement du pays. Comme ac- tuellement avec la nouvelle pénurie de carburant. Les autorités se montrent rassurantes, car ça va se rétablir. Puisque les pénuries ne sont que cycliques ou saisonnières. C’est le Congo!

(5)

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Sous l’immatriculation 108/MCM/DGAI/DPE du 19 Mars 2019

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Chrysostome Fortuné FOUCK ZONZEKA Rédacteur en Chef:

Hervé EKIRONO Secrétaire de rédaction :

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Mise en pages : TORNADE Prince Juvet NTSIMOU

PROPOS D’éTAPE

nATIonAL

* «Jean Itadi a demandé au Président également d’élargir cette requête aux prisonnieres politiques. Il fai- sait référence notamment à Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa.

La réconciliation dans votre pays pourra-t-elle avoir lieu sans la libération de ces deux figures?»

Réponse du Premier mi- nistre: «La libération? Ce ne sont pas des réfugiés, ce ne sont peut-être pas des otages. Vous demandez leur mise en liberté? Ils ont été condamnés pour des délits de droit commun, pour des

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement

Mokoko et Okombi-Salissa doivent faire

«acte de contrition», pour être remis en liberté

Pendant sa visite de travail à Paris (France), le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, était l’invité du journal Afrique de Tv5 Monde, le jeudi 26 août 2021, à 21h30. Il a répon- du à plusieurs questions dont celle sur la réconciliation nationale impliquant la remise en liberté des leaders politiques Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa, anciens candidats à l’élec- tion présidentielle de mars 2016, purgeant aujourd’hui des peines de prison ferme à Brazzaville. Pour le Premier ministre, «ils ont été condamnés pour des crimes de droit commun… Il faut qu’ils aient fait preuve de contrition…, pour bénéficier de l’amnistie». Nous re- prenons, ci-après, l’intégralité de la question et de la réponse.

crimes de droit commun. Ils ont la possibilité, effective- ment, de bénéficier de l’am-

nistie, la grâce du Président de la République. Encore faut-il qu’ils en aient mani-

festé l’intérêt, qu’ils l’aient souhaité, qu’ils aient fait preuve de contrition!

La justice dans notre pays est rendue au nom du peuple et l’amnistie est ac- cordée au nom du peuple congolais, par une loi qui est adoptée par les repré- sentants du peuple. Il faut donc que les compatriotes qui ont reconnu avoir fait du tort à la République, qui ont reconnu avoir fait du tort au peuple congolais, qui ont été condamnés par la jus- tice de leur pays, une justice qu’eux-mêmes respectent, devant laquelle ils se sont présentés, fassent preuve de contrition, fassent preuve d’empathie pour dire: oui, nous avons été frappés pour des actes que nous avons posés, nous pensons ne plus y revenir et nous solli- citons la clémence de notre peuple».

Propos retranscrits par Jean-Clotaire DIATOU

L

a classe politique congo- laise de nouveau en deuil.

L’un de ses acteurs, Jus- tin Koumba, qui a occupé de grandes fonctions institution- nelles, n’est plus de ce monde depuis mercredi 25 août.

Muni d’un doctorat en économie et finances obtenu à La Sor- bonne, à Paris (France), il com- mence sa carrière à l’Unesco à partir de 1976. Dans les années 80, il sera successivement re- présentant de cette agence des Nations unies dans les pays d’Afrique centrale et des Grands-Lacs. Après la Confé- rence nationale souveraine de 1991, il est nommé ministre de l’éducation nationale, dans le gouvernement de transition di- rigé par André Milongo.

Acteur de la société civile et dé- fenseur des droits de l’homme, il est porté à la tête du par- lement de transition, le C.n.t (Conseil national de transition), mis en place après la guerre de

Assemblée nationale

L’ancien président Justin Koumba a tiré sa révérence

A 74 ans, Justin Koumba, ancien ministre de transition, ancien président du parle- ment de transition (1997-2002), de la Com- mission nationale des droits de l’homme et de l’assemblée nationale, député élu dans la circonscription électorale de Ban- da (Département du Niari), depuis 2002, et Premier ministre du Royaume de Loango, a tiré sa révérence. Il est décédé mercredi 25 août 2021, au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, des suites d’une longue maladie dont il avait subi des soins médicaux en France.

juin-octobre 1997 ayant abouti au renversement du régime Lissouba.

En 2003, il est nommé à la tête de la Commission nationale des droits de l’homme, institu- tion constitutionnelle, mais il n’exercera pas réellement ses fonctions. Il retrouve la tête de l’assemblée nationale en 2007, pour deux mandats, jusqu’en 2017. Puis, c’est la traversée du désert qu’il n’a pas proba- blement pu supporter. L’homme était en retrait de la politique, avant qu’il ne soit affaibli par la maladie.

Au plan politique, il est pré- sident fondateur, en 2001, du parti Alliance pour le Congo, qu’il fusionna ensuite au sein du P.c.t (Parti congolais du travail), en 2007, après son accession à la présidence de l’assemblée nationale.

Au congrès de décembre 2019, il est nommé au sein du Comité d’honneur du P.c.t.

Justin Koumba a été aussi visé par la Justice française. Fin janvier 2017, il a été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire menée à Paris par la juge Patricia Simon.

Il était, en effet, soupçonné d’avoir blanchi en France des fonds issus de présumés dé- tournements sur des marchés publics passés par l’assemblée nationale, en raison de deux luxueux appartements qu’il avait acquis à Paris.

Dans son discours sur l’état de la Nation, le 30 décembre 2017, devant le parlement ré- uni en congrès, le Président de la République, Denis Sas- sou-Nguesso, rend hommage

aux anciens présidents du sé- nat et de l’assemblée nationale, en ces termes : «Permettez-moi surtout de rendre un hommage mérité au vénérable André Oba- mi-Itou et à l’honorable Justin Koumba qui ont conduit les destinées de notre parlement au cours de la 13ème législature, pour leur contribution à l’ex- pression de la démocratie au sein de l’hémicycle». A ce mo- ment-là, les deux étaient encore de ce monde. André Obami-Itou est décédé le 23 avril 2018 et le 25 août 2021, Justin Koumba a quitté le monde des hommes.

Paix à leurs âmes!

Jean-Clotaire DIATOU

Les rendements décroissants

C

urieux, ces économistes, avec leur théorie sur les rendements décroissants, production intellectuelle de David Ricardo! Pour le commun des mortels, plus on augmente les unités d’un facteur de production, plus la production augmente. Oui, mais, disent-ils, si l’on aug- mente la quantité utilisée d’un facteur de production et que l’autre facteur reste fixe, la production augmente, mais de moins en moins vite. Et, ils appellent ce phéno- mène, la loi des rendements décroissants.

Bon, pour être terre-à-terre, si, dans un bureau, on aug- mente le nombre de secrétaires, alors qu’on a qu’un seul ordinateur, la quantité de travail de ce bureau va baisser, ne serait-ce que parce que celles qui ne seront pas occupées à l’ordinateur, vont tellement bavarder que celle qui travaille leur emboitera le pas ou qu’elle sera gênée dans son travail. C’est la conséquence des effectifs pléthoriques dans les administrations.

Mais, cette étape ne concerne pas le travail adminis- tratif. Les rendements décroissants attaquent aussi le travail politique ou, plutôt, la gestion de la Cité. C’est vrai qu’en politique, on ne laisse pas ses amis au bord de la route, surtout si la conquête du pouvoir est le fruit de coalitions parfois hétéroclites. Alors, on cherche, d’une manière ou d’une autre, un petit maroquin pour eux. Et, lorsqu’on n’en trouve pas de disponible, on fait déborder l’imagination pour en créer un. L’essentiel est que la personne se sente être dans une position haute.

Ah, que c’est pénible pour certains de retrouver la plèbe! Il leur faut tout de suite un strapontin qui leur re- donne de l’excellence! Le problème, c’est que dans ce débordement d’imagination, on arrive à dupliquer des postes avec un même périmètre d’activités. Plusieurs Excellences vont s’occuper d’une même matière, cha- cune avec son équipe, avec ses présupposés, se vou- lant plus brillant que les autres. Ainsi, quelque part, la volonté du maître des horloges d’étendre sa capacité de valorisation du capital humain fait déjà l’objet de plu- sieurs études qui commencent à se télescoper, jusqu’à faire oublier les éphémères qui en avaient formulé la demande.

Ici, le lieu d’implantation est une pointe, là, c’est un arbre.

La conséquence inéluctable de cette multiplication de leurs Excellences est que plus donne moins. Mais peut- être qu’en politique, plus crée moins de problèmes ou moins d’opposants. Parce que, généralement, dans certaines contrées, la perte d’un maroquin conduit droit à l’opposition et, quitte à avoir des rendements décrois- sants dans la gestion de la Cité, il vaut mieux éviter qu’il en ait qui retournent leur veste.

Prométhée

Pour m’informer, je fais confiance à L’Horizon Africain. Je m’abonne!

Tél.06.662.37.39

Justin Koumba, ancien président de l’assemblée nationale, n’est plus.

Anatole Collinet Makosso pendant l’interview sur Tv5 Monde.

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pUb

(7)

nATIonAL

A

la 71ème session du Co- mité régional de l’O.m.s pour l’Afrique a réuni, les ministres africains de la santé ont adopté, entre autres, les orientations stra- tégiques en matière de santé discuté sur, parmi beaucoup d’autres sujets relatifs à la santé, sur les manifesta- tions consacrée à la riposte à la covid-19 dans la région africaine, la mise en œuvre d’un cadre pour une riposte multisectorielle intégrée à la tuberculose, à l’infection à V.i.h, aux infections sexuel- lement transmissibles et à l’hépatite.

Ils ont par ailleurs planché sur la mise en œuvre du pro- gramme de vaccination 2030 et la stratégie mondiale pour vaincre la méningite d’ici à 2030. Ils ont aussi réfléchi sur d’autres sujets comme l’élargissement de l’accès aux technologies d’assistan- ce dans la région africaine de l’O.m.s, la mise en œuvre des mesures prioritaires dé- finies dans le plan d’action

mondial de la Décennie du vieillissement en bonne santé 2021-2030 et le renforcement de l’utilisation des bases fac- tuelles, de l’information et de la recherche pour la prise de décision dans la région afri- caine.

Dans sa déclaration sur la po- litique de riposte menée par le gouvernement, en faisant le point du travail accompli jusque-là: «Le premier cas de covid-19 au Congo a été dé- tecté le 14 mars 2020. Depuis

ce jour: 204.359 personnes ont été dépistées, 13.493 cas confirmés, 12.909 cas guéris.

Nous déplorons, malheureu- sement, 179 décès.

Le Congo a élaboré le Plan de riposte de lutte contre la covid-19, en janvier 2020, et le Plan national de déploie- ment et de vaccination en janvier 2021. Les organes de gestion de la pandémie ont été mis en place et sont pla- cés sous la haute autorité du Président de la République,

Chef de l’Etat. La riposte est décentralisée par la mise en place des cellules départe- mentales, placées sous la supervision des préfets. Le Congo a lancé, officiellement, sa campagne de vaccination contre la covid-19, le 25 mars 2021, par le Président de la République, Chef de l’Etat. A ce jour:

- 181.093 personnes ont reçu une dose de vaccin soit 5,2%;

- 135.423 personnes sont complètement vaccinées soit 3,9%.

Le Congo fait partie des pays qui notifient et prend en charge des manifestations adverses post-immunisation (Mapi). 1.016 Mapi ont été notifiées dont 20 graves et pris en charge. Nous avons quatre défis à relever:

- l’acquisition planifiée des vaccins et cela implique un financement permanent;

- l’adhésion des populations à la vaccination. Pour rele- ver ce défi, nous avons opté outre la stratégie fixe, la stra- tégie avancée combinant la communication et la vaccina- tion de proximité;

- le séquençage des variants pour lequel nous sollicitons l’appui de l’O.m.s;

- la continuité des autres ser- vices de santé étant donné que la pandémie de covid-19 a un impact sur le fonctionne- ment du système de santé».

Urbain NZABANI (Sur les notes de Rigobert MOBOLAS)

71

ème

session du Comité régional de l’O.m.s pour l’Afrique

Le Congo fait partie des pays qui prennent en charge les manifestations post-immunisation

Le Bureau régional de l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé) pour l’Afrique a organisé, par visioconférence, du 24 au 26 août 2021, la 71ème session du Comité régional de l’O.m.s pour l’Afrique. Les mi- nistres de la santé des 47 Etats membres de la région Afrique. Pour le Congo, la salle de réunion du Ministère de la santé et de la population à Brazzaville a servi de cadre pour la participation à cette session, sous le patronage du ministre Gilbert Mokoki. Dans la déclaration faite, au nom du ministre Mokoki, par le Dr Paul Oyéré Moké, direc- teur général de la population, président la commission vaccination, il est indiqué que «le Congo fait partie des pays qui notifient et prend en charge les manifestations adverses post-immunisation (Mapi).

1.016 Mapi ont été notifiées dont 20 graves et pris en charge».

Ministère de l’économie forestière

Protéger la faune sauvage, par une meilleure

collaboration entre acteurs

Le Ministère de l’économie forestière, l’O.n.g américaine W.c.s (Wildlife conservation society et la C.i.b (Congolaise indus- trielle des bois) ont convenu, samedi 7 août 2021, à Pokola, dans le Département de la Sangha, de renouveler leur accord de partenariat, en vue d’une meilleure prestation dans la pro- tection de la faune autour du Parc national de Nouabalé-Ndoki, dans le Nord du Congo.

Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, ce parc a une biodi- versité animale et végétale importante qui mérite d’être proté- gée, d’où la nécessité des différents acteurs qui interviennent dans le milieu de la flore et de la faune, de s’entendre pour une meilleure collaboration.

La cérémonie de renouvellement de l’accord, qui s’est dé- roulée en présence de Mme Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière et de Jean-Luc Mouthou, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alpha- bétisation, s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des éco- systèmes périphériques du Parc national de Nouabalé-Ndoki, qui vise à lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces animales protégées dans les concessions forestières où opère la société forestière C.i.b.

Pour la ministre Rosalie Matondo, «le braconnage présente un véritable danger pour l’intégrité, la paix et la sécurité des États…». Raison pour laquelle elle considère que le renouvel- lement de cet accord est «un acte de haute facture», «car ce n’est qu’ensemble, en comptant sur les synergies de tous, que nous pouvons combattre ce fléau des temps modernes».

Signé pour la première fois en 1999, cet accord tripartite a marqué la création du Projet de gestion des écosystèmes pé- riphériques du Parc national de Nouabalé-Ndoki, qui opère à travers trois Ufa (Unités forestières d’aménagement). A travers son service d’écogardes, de biosurveillance et de collabora- tion avec les communautés, ce projet a créé une zone tampon cruciale qui permet de tenir les braconniers éloignés du parc national.

Ainsi que l’a déclaré Vincent Istace, directeur de l’environne- ment et de la sécurité à la C.i.b, «après 20 années de pratique, l’expérience du projet a démontré au niveau national et inter- national, que nos choix étaient les bons. Un partenariat tripar- tite État/O.n.g/Secteur privé est la solution la plus efficace pour assurer la conservation et le développement au Nord Congo.

Ce n’est pas un hasard si un bailleur aussi important que l’A.f.d (Agence française de développement) a choisi de financer ce projet, en développant expressément son programme Pay- sage forestier Nord Congo dans notre zone d’activités et en finançant les activités permettant de renforcer et étendre ce modèle».

Créé en 1993, le Parc national Nouabalé-Ndoki est un bas- tion de 4.000 km2 où vivent des éléphants de forêt en danger critique d’extinction et d’importantes populations de chimpan- zés et de gorilles des plaines de l’Ouest. Le projet a permis d’établir un corridor de protection entre ce parc et la réserve communautaire du Lac Télé, qui se trouve sur l’une des plus grandes tourbières du monde et qui est essentielle à l’atté- nuation du changement climatique. Cet accord est le pionnier d’un modèle de gestion et de conservation qui réunit des par- tenaires des secteurs public et privé, pour faire face à la me- nace du braconnage. Un modèle adopté depuis au Gabon et au Cameroun.

Joseph MWISSI NKIENI

L

a deuxième édition de la foire de l’entreprenariat féminin à Brazzaville a été ouverte par le directeur de cabinet Prince Bahamboula, au nom de la mi- nistre des petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, en présence des partenaires techniques du Congo et des cadres dudit mi- nistère.

Trois allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture. Jacques Elion, l’administrateur maire de Poto-Poto s’est dit honoré d’abriter cette deuxième édition

2

ème

édition de la foire de l’entreprenariat féminin à Brazzaville

«Promouvoir et valoriser les produits artisanaux fabriqués par les femmes»

Le Ministère des petites et moyennes entre- prises, de l’artisanat et du secteur informel a organisé la deuxième édition de la foire de l’entreprenariat féminin sous le thème:

«Femmes artisanes à la conquête du marché».

Cette deuxième édition se tient du lundi 30 août au samedi 4 septembre 2021, sur l’Allée piétonne Charles Ebina Yomvoula, à côté de l’Hôtel Saphir, au centre-ville de Brazzaville.

Cinquante femmes participent à cette deu- xième édition et exposent à la vente plusieurs produits de fabrication artisanale (vêtements, boissons, objets d’art, huiles cosmétiques, sa- vons, etc).

de la foire d’exposition de l’en- treprenariat au féminin. Il a loué

«le rôle déterminant de l’artisa- nat dans l’économie nationale, en tant que vivier fécond pour le développement des petites uni- tés économiques pourvoyeuses d’emplois», une option qui fait partie de la politique de déve- loppement conduite par le Pré- sident Denis Sassou-Nguesso, a-t-il précisé.

Mme Sophie Babingui, coordon- natrice de la foire, a mis l’accent sur la nécessité d’amener les artisanes à être dans le sec-

teur formel. Dans son allocution d’ouverture, Prince Bahambou- la a exprimé la préoccupation du Ministère des petites et moyennes entreprises de l’ar- tisanat et du secteur informel de promouvoir et valoriser les produits artisanaux fabriqués par les femmes. «Cette expé- rience nous permet de mettre les femmes en réseautage pour qu’elles deviennent plus compé-

titives», a-t-il précisé.

Avant la visite des stands par les officiels, l’assistance a eu l’opportunité d’assister à un dé- filé de mode. Un moment pour apprécier les vêtements conçus par les artisans locaux. Une ma- nière de démontrer que l’artisa- nat est une source de diversifi- cation de l’économie.

Narcisse MAVOUNGOU

Les ministres Matondo et Mouthou (au milieu).

Prince Bahamboula et sa suite visitant les stands Dr Paul Oyéré Moké.

Le ministre Gilbert Mokoki.

(8)

SoCIETE

E

tablissement public à caractère universitaire, administratif et social, doté de la personnalité mo- rale et de l’autonomie de gestion, le C.h.u est un hôpi- tal de référence de troisième niveau, avec pour vocation d’être un centre d’excel- lence en matière de soins médicaux, de formation et de recherche. Mais, de- puis deux décennies, il est confronté à de sérieuses dif- ficultés dans son fonctionne- ment. A partir de septembre 2018, le gouvernement avait négocié un contrat de par- tenariat avec l’Usi (Unité de santé internationale) de l’Université de Montreal, au Canada, pour la gestion du C.h.u. Mais, après une ex- périence de gestion cana-

dienne depuis janvier 2019 et pour manque de résultat, le gouvernement a fait un revirement en confiant la gestion du C.h.u aux Congo- lais. Et c’est le Prof Gombet qui a été choisi pour être à la manœuvre. Il y a des ré- formes à opérer, en plus des questions de performance du plateau technique.

Au C.h.u, le parcours du malade est tel que, dès son arrivée à l’hôpital, il se fait enregistrer au niveau du comptoir du Service des admissions. Les malades graves sont d’abord reçus par les brancardiers aux urgences qui ont la charge de les conduire directement dans les box de consultation.

Au cas où cette consultation nécessiterait une prise en

charge de spécialité, le ma- lade est orienté vers le box de consultation externe ou le service d’hospitalisation.

Aujourd’hui, le taux de rem- plissage de l’hôpital oscille autour de 38%. Ce qui ex- plique le peu d’intérêt de la population à cet établisse- ment et la notoriété néga- tive du C.h.u, pour plusieurs raisons.

On peut d’abord évoquer l’image même des bâtiments du C.h.u. La couleur huile de palme a été peut-être choi- sie, pour tropicaliser l’hôpi- tal. Mais, elle ne semble pas refléter une bonne image de l’hôpital. Il faudrait une couleur plus attirante. L’im- meuble est vétuste, les jar- dins et la verdure négligés.

Au service de triage, il ar-

rive que les malades se retrouvent nombreux à attendre dans les box de consultation. A l’extérieur, des femmes en blouse blanche proposent des produits pharmaceutiques qu’elles vendent.

Une fois la première étape terminée, le malade est hos- pitalisé, et c’est la seconde turbulence. Il faut installer le malade dans une chambre d’hospitalisation, à l’étage et les brancardiers ont leur

C.h.u-B (Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville)

Nouveau directeur général, le Prof Gombet est devant un grand défi à relever

Nommé directeur général du C.h.u (Centre hospitalier et uni- versitaire) de Brazzaville, en conseil des ministres du 28 juil- let 2021, le Professeur Thierry Raoul Gombet a été installé dans ses fonctions par le ministre de la santé et de la po- pulation, Gilbert Mokoki, après la passation de service avec son prédécesseur, le Canadien Dr Denis Bernard Raiche qui a dirigé cet établissement dans le cadre d’un contrat entre le gouvernement l’Unité de santé internationale de l’Universi- té de Montreal. Enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi et cardiologue de formation, il représente un grand espoir pour redorer le blason du C.h.u, par la résolution des problèmes de tous genres qui affectent son bon fonctionne- ment. C’est là un grand défi à relever.

tarif par étage. Une fois ins- tallé, le malade arrive dans une salle où résident déjà d’autres malades, souvent il utilise des pagnes en guise de draps de lit et il attend le passage du médecin.

Quand ce dernier a terminé ses consultations à 12h, et a rejoint son cabinet privé où il travaille le reste de la journée, le malade est obli- gé d’attendre le lendemain.

Pour son alimentation, le malade hospitalisé doit at-

tendre que la famille sorte devant l’hôpital pour ache- ter de quoi manger. Il n’est pas rare, avant la tombée de la nuit, de voir dans la salle d’hospitalisation, deux ou trois malades qui rendent l’âme. Cela crée un contexte angoissant ou anxieux pour les autres malades qui pensent que leur tour peut arriver la nuit

ou les prochains jours, tant qu’ils ne sont pas sortis de l’hôpital. Tous ces as- pects constituent autant de raisons du faible taux de remplissage auxquelles le nouveau directeur général du C.h.u doit s’attaquer, pour redorer l’image du plus centre hospitalier du pays.

Florent TOMA-DIA-TUNGA

M

algré les efforts assez louables fournis par E2C pour améliorer ses prestations, on relève tout de même une certaine persistance de la négligence dans la maintenance de son réseau électrique, surtout en ce qui concerne la basse tension. L’entretien des câbles électriques et des poteaux n’est pas assuré systématiquement. Ici et là, il y a des câbles sectionnés qui traînent par terre ou en l’air.

Au quartier Ngambio, à Mfi-

lou, le 7eme arrondissement de Brazzaville, à hauteur du croisement de la Rue Makana et l’Avenue Nguem- bélé, un danger perma- nant guette les populations à l’orée de la saison des pluies du fait de la vétus- té des fils électriques des lignes de distribution basse tension, dont les poteaux ont été remplacés par des troncs d’arbre faute d’assis- tance du service technique de la société E2C. De telles situations sont parfois signa- lées dans d’autres arrondis-

sements de la ville capitale.

«Ça fait des années que perdure cette situation. Des agents de l’E2C viennent ici déposer des factures et nous leur avons posé le pro- blème. Mais jusqu’ici, rien n’a été fait. Nous deman- dons juste aux autorités no- tamment à la Direction tech- nique de la dite société de vite résoudre ce problème qui constitue un danger pour les populations environ- nantes», a confié Nadège Moussoungou, habitante du quartier Ngambio. Malgré sa

mutation en société E2C, pas grand-chose n’a chan- gé dans la qualité de ser- vice. «Les reformes qui ont conduit à la création d’une nouvelle société d’électrici- té n’ont servi à rien, car ce sont les mêmes problèmes qui reviennent. A quoi bon parler d’amélioration?», a-t- elle déclaré.

Dans certains quartiers, ce sont les populations elles-

E2C (Energie électrique du Congo)

La vétusté des câbles électriques à l’air libre, un danger pour la population

On ne le dira jamais assez sur les maux qui minent le principal fournisseur d’électricité en République du Congo, à savoir la so- ciété E2C (Energie électrique du Congo). Créée en 2018, après la dissolution de l’ancienne S.n.e (Société nationale d’électricité), Energie électrique du Congo peine à se faire une place de choix auprès de ses abonnées qui se plaignent de la qualité de service tant sur la desserte en énergie électrique que sur la maintenance de son réseau de distribution basse tension. Le phénomène de câble électriques vétustes abandonnés à l’air libre inquiètes les populations qui y sont exposées.

mêmes qui se débrouillent pour avoir de l’électricité. «Je vis ici depuis fort longtemps et je suis l’un des témoins oculaire de l’évolution de ce quartier. A l’époque, la S.n.e n’avait jamais installé une ligne électrique par ici. Tout ce que vous voyez a été fait par des citoyens que nous sommes. Nous déplorons la façon de faire de cette so- ciété qui nous rend la vie dif-

ficile, alors que nous payons régulièrement nos factures.

Devant nous, se présente un danger et les autorités ne doivent pas attendre qu’il y ait mort d’homme, pour arriver ici. C’est le moment d’arranger, afin d’éviter les dégâts surtout avec la sai- son des pluies qui pointe à l’horizon», a confié Bernard Mouelet, doyen dudit quar- tier.

On espère qu’avec la ré- habilitation de 40 postes transformateurs moyenne et basse tensions, par le Pee- du (Projet eau, électricité et développement urbain), dont 25 pour Brazzaville et 15 pour Pointe-Noire, E2C va améliorer la desserte en électricité des quartiers des deux villes. Le Peedu a fait un grand travail en réhabi- litant, en trois mois, les 40 postes transformateurs qui ont été remis la semaine dernière à la Direction géné- rale de E2C. Financé par le gouvernement et la Banque mondiale, le Peedu, qui a investi près de 6 milliards de francs Cfa dans cette opération de réhabilitation des postes transformateurs, espère que cela permettra de renforcer les réseaux de distribution de l’électricité et de mettre fin aux délestages dans les quartiers desservis.

Roland KOULOUNGOU Les cables de la societé Energie électrique du Congo.

Le Prof Thierry Gombet, directeeur général du C.h.u.

(9)

SoCIETE

U

n carnaval dans la ca- pitale a été organisé à l’occasion du lancement de la campagne de commu- nication, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous le patronage d’Ignace Tendelet, directeur de cabinet du Ministère de la santé et de la population, en présence du Dr Jean Akiana, directeur des laboratoires et des technolo- gies, point focal de l’Oceac au Congo, des représen- tants de certaines agences onusiennes (O.m.s, Unicef, Fnuap…), ainsi que ceux de la Cemac, la Bdeac, du Ciespac (Centre inter-Etats de l’enseignement supérieur en santé publique d’Afrique centrale) et des cadres du Ministère de la santé et de la population.

Le but de cette campagne de communication est de redou- bler d’efforts, pour anticiper une nouvelle vague de conta- mination dans les principales villes de la Cemac, en invitant ceux qui hésitent encore à se faire vacciner, afin non seule- ment qu’ils se protègent eux-

Ministère de la santé et de la population

Campagne de communication contre la covid-19, avec l’appui de l’Oceac

Le Ministère de la santé et de la population, en partenariat avec l’Oceac (Organisation de coordination pour la lutte contre les en- démies en Afrique centrale), a procédé, vendredi 27 août 2021, au Palais des congrès, à Brazzaville, au lancement officiel d’une campagne de communication et de sensibilisation pour le change- ment de comportement face à la pandémie de covid-19, conformé- ment au plan sous-régional adopté à Douala, au Cameroun, en mars 2020, par les ministres en charge de la santé des pays membres de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

mêmes, mais qu’ils protègent aussi les autres.

«La covid-19 circule toujours.

Faisons-nous vacciner et continuons d’appliquer les gestes barrières», tel est le thème de cette campagne de communication et de sensibi- lisation.

Depuis le début de l’année 2021, un rebond de la pandé- mie est constaté un peu par- tout dans le monde et dans la zone Cemac, comme l’indique la situation pandémique au Congo.

Parmi les facteurs de cette nouvelle poussée de la pan- démie, dans la zone Cemac, particulièrement au Congo, figurent le relâchement dans l’application, par les popula- tions urbaines, des mesures barrières préconisées ainsi que la réticence à se faire vac- ciner. C’est pourquoi l’Oceac s’est proposée de mettre en œuvre une campagne de communication et de sensi- bilisation dans les principales villes de la communauté, dont Brazzaville. Les services

d’une agence de communica- tion ont été requis, pour créer une image de référence sym- bolisant une autre façon de communiquer face aux limites constatées.

La couverture vaccinale au Congo est estimée actuelle- ment à environ 2%. L’objectif est d’en arriver à 60%, pour l’atteinte de l’immunité collec- tive.

Face à la menace de nou- veaux variants, il est plus qu’impérieux, crucial et urgent d’accélérer la vaccination.

Le principal message est le changement de comporte- ment et d’attitude en faveur de la vaccination, de façon à améliorer la couverture vacci- nale.

Selon le Dr Jean Akiana, le point focal Congo de l’Oceac,

«la campagne de communica- tion et de sensibilisation pour le changement de comporte- ment face à la covid-19 dans les six capitales des pays de la Cemac et dans la ville de Douala est, sans nul doute, une initiative ultime pour obte- nir l’adhésion des populations à se faire vacciner massive- ment contre la covid-19».

Lançant la campagne, Ignace Tendelet a fait un rappel de la situation épidémiologique, tout en reconnaissant l’impor- tance de l’initiative de l’Oceac.

Martin BALOUATA-MALEKA

L

e processsus de révi- sion des programmes scolaires du primaire, notamment pour les classes de C.p.1 et C.p.2, et du col- lège pour les classes de 6ème et 5ème se réalise depuis oc- tobre 2019.

La journée de sensibilisation a été présidée par Mme Ré- gine Tchicaya Oboa, direc- trice de cabinet du ministre de l’enseignement présco- laire, assistée de David Boké, inspecteur général de l’enseignement, et Calixte

Kolyardo, coordonnateur du Praased.

Solliciter et recueilmir les suggestions de la commu- nauté éducative, en vue d’améliorer la qualité de l’éducation au profit des élèves, tel est l’objectif visé par cette rencontre.

De nombreux participants, personnels ensignants des établissements publics et privés, inspecteurs, repré- sentants de la société civile, parents d’élèves, etc, y ont pris part.

Présentant les objectifs du projet, Calixte Kolyardo a énuméré les activités déjà réalisées pour le renforce- ment des connaissances pédagogiques. Il a fait savoir que le processus de révision des programmes scolaires intègre la mise en œuvre de la première composante du Praased, qui est le premier axe de la tratégie sectorielle

de l’éducation 2015-2025.

La dernière révision des pro- grammes scolaires au Congo date de près de 20 ans.

Ce processus de révision des programmes scolaires est piloté par Philippe Jonnaert, consultant international. L’ex- pert est intervenu à cette oc- casion par visioconférence, en raison de la pandémie de covid-19. Ce dernier a

Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation

Revoir les programmes scolaires pour une éducation de qualité

Le Praased (Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif), financé par la Banque mondiale, a organisé, le mercredi 4 août 2021, à l’Hôtel Radisson Blu, à Brazzaville, une journée de sensibilisation, d’informa- tion et d’échanges sur le processus de ré- vision des programmes scolaires. Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 élaborée par le Mi- nistère de l’enseignement préscolaire, pri- maire, secondaire et de l’alphabétisation soutenue par la Banque mondiale.

précisé qu’il était temps de renforcer le système éducatif congolais.

Dans cette révison, differents acteurs éducatifs et bénéfi- ciaires de ce système éduca- tif sont associés.

Pour la directrice de cabi- net, la révision des curricula est un axe majeur de la po- litique éducative. «Le mi- nistre édicte une volonté qui épouse réellement la trans- formation de notre système éducatif. Nous devons donc faire corps avec les résultats pour étendre leur application.

Le ministère continue de me- surer le plein espoir mis dans cette révision qui est une question récurrente de nos différents conseils nationaux de l’enseignement. La pra- tique pédagogique a besoin d’être guidée et rassurée», a-t-elle déclaré.

Mme Tchicaya-Oboa a, par ailleurs, rappelé le carac- tère capital de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025, revisé en 2020 pour la période 2021-2030.

«Compte tenu des priorités de développement, la straté- gie sectorielle de l’éducation se présente à la fois comme un cadre d’intégration des actions de développement de l’éducation nationale; de consultation et de concer- tation avec la société civile et les partenaires au déve- loppement; de coordination de l’action gouvernementale et des appuis extérieurs».

Signalons que le Praased adhère l’axe de la rénovation et modernisation du système éducatif congolais.

Urbain NZABANI

Lettre de Yakamambu Mon très cher

Mbulunkwé, mboté !

V

os amis Itoua, Mboungou et Tati ont raison de trai- ter, ironiquement, notre ami commun, Yakamambu, d’agent des pompes funèbres. Chaque semaine, il a toujours, dans son agenda, une veillée et un enterre- ment. Ces deux activités l’accaparent énormément.

Lors de l’une de ces veillées, il a vu un groupe de jeunes parler et discuter à haute voix. Ils «ne discu- taient pas des idées, comme les esprits d’élite, mais des événements et des personnes comme le font les esprits moyens et médiocres», comme l’a dit Jules Ro- main. Ils calomniaient nos parlementaires et nos mi- nistres, l’art de vendre son âme au diable et que l’achat des consciences se faisait au grand jour et ne choquait plus personne; que l’argent y était distribué au grand jour et que sans cela, impossible d’avoir un siège de député; que des parlementaires et ministres dont cer- tains n’avaient jamais travaillé, avaient construit, en un temps record, grâce à la politique, des villas cossus tant pour leurs maîtresses que pour eux-mêmes. Et patati et patata!

Yakamambu s’est rapproché d’eux pour leur dire que

«si eux, comme tous les hommes, savaient ce qu’ils di- saient des uns et des autres, il n’y aurait pas quatre amis dans le monde», comme l’a dit Pascal. Il leur a aussi dit qu’en politique, il y avait la tentation de salir et que comme l’a dit Benoit XVI, «il existerait, aujourd’hui, une culture où règne l’esprit de calomnie et de destruction, dans laquelle le moralisme est un masque pour créer confusion et destruction». Il leur a fait comprendre que le menteur est un être qui fabrique sa propre morale. Il établit avec les autres des rapports de supériorité. Lui peut savoir, pas les autres. Or, le non-respect d’autrui ressemble au non-respect de soi-même, le principe d’une existence étant de ne pas rougir de soi. Qu’il suffirait, enfin, comme l’affirme Maurice Dorès, «de ré- péter trois fois un mensonge pour en faire une vérité».

Car «les rumeurs sont comme les papillons: une fois envolées, il est difficile de les rattraper», dixit François Mitterrand. Donc, pas de parole sans enquête.

Enfin, il leur a rappelé ce qu’avait écrit Albert Mianzou- kouta dans La Semaine Africaine: «Mais ne donnons pas l’impression que les politiques sont les seuls en cause. Que les bonimenteurs ne sont que les seuls membres des gouvernements: nous sommes, tous, englués dans la culture de la double parole, de la règle appliquée aux seuls autres, du dribble réussi et qui cesse d’être un dribble, tant que ça peut rapporter».

Comprenne qui pourra! Au revoir et à bientôt.

Diag- Lemba

Ignace Tendelet (à g.) lançant la campagne.

Mme Régine Tchicaya Oboa (au milieu), entourée de David Boké et Calixte Kolyardo.

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