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L'Asie du sud depuis la seconde guerre mondiale

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(1)

,

L'ASIE DU SUD DEPUIS LJ. SECONDE GUERRE HONDI!.LE

J2al'

PüXesh CH.JI.TTOP/J)HYl..N

Aoftt 1975

(2)

L' JJ)IE DU

S UD

DEPUIS Lil SECONDE GUERRE I:IONDili.LE

. ..

'

FTM/5

Paeo 1

Cc document ost ûne dcs6ript'ion très brève de l'évolution do l'Asie elu Sud clopuis la soconcl..o guerre moncl_ialc;. Par Asie mériclione-_lo nous entendons lt:~. rée;ï'on Géogr aphique qui onelobo

l

1Inde7 le Pcldstan, la Birmani e le Sri ~~él et le Bcnglaclcsh. Dans une première section nous définirons le

l

cont exte clans lequel ces reys ont accédé à l'incl6pendance, lç_ seconde ct la troisième sections traiteront do leur évolution politique ct économique rcspecti vo ct le. quatrième clc leur cléponc:.ancc économi quo à 1' égard elu monde

eÀ~ériour. La dernière section servira do conclusion à cette étude. Il faut noter, quo nous nous concentrons essentiellement sur l'évolution interne clos différents régimes, on f2isnnt abstraction do lohrs relations (csson- ticllomcnt politiques) avec los autres pnys.

I

Do t outes los récions .cle l'Asie mériclionalc1 .le sous continent incl_i en est colle qui a connu le mouvement nationalist e cl'inclépcndancc le plus lonc, au cours de la périocl_o coloniale. Co mouvement nationalist e a ô.té ossontiollcmcnt c'..iriGé pnr 1 'lndian Nat ional Congross (Parti chi Conc;rès ~ clont la direction ét e.i t cln.ns 1' ensemble assurée par le. bourc,ooisi c imli onne

· m~s qui bénéficiait elu soutien do la·cTanèe majorité èu peuple indien. Co mouvement a atteint son point culminnnt l)cnclnnt la seconde cuorro mondiale, au moment où la radicalisé1tion du peuple indien ét ait t olle c~c la direction du mouvement risc~ait cl1éché1ppcr à l'Indian National Concross, comme en a .. t émoicné do façon troo spoct2.culairo la. mutinerie dos ma±ins do la Royal

Im1i M Nowy à Bombay en 1946. Co fait cinsi quo 1o.. victoire monc~ialo clos forces nnt.i-f~scistcn ct socinlistos ont eJnon6 le couvornomont trc:waillisto britanni que do l'éroquo à so rendre compte qu' i l était plus possible do

maintenir la dominatio~ britannique on Inde ct quo la meilleure chose pour les intér~ts brita.nniqùos consi stnit à tra.nsmcttrc le pouvoir

o..u x

èirieeont s

elu C:Ongrès. Toutefois le Con[;Tès n' ét ni t pas le s eul prétonci.~t nu pouvoir•

Il y o..vni t également le. ligue musulm2,11o qui~ nrrès dos c~6buts modest es, 6t uit devenue une orgenisati on communautaire peussé111te en pGrtio à cause do la poli tique elu "di viser pour r6c;nor" de ln puissMcc coloniale ct on parti e

(3)

FTivi/5 ..

Pcge 2

.. ·, '

à Cé'..USo clos concG'ptiorrs hinclouos d'ùn gra<·'id n:ombrc de d-irir;o2Jlts du Congrès qui les nvait omp~chés ~1orgnniscr los masses musulmo.nos sur une base anti- impérialisto séculière

t- ou l lûquc).

De co f ci t le trcnsfcrt du pouvoir aux

. .

clirigoonts ·du Congrès · ét clo l2.. Ligue n ontrnino le po.rt c.[·;o elu sous-continent

·co

_qui

a donné l'Union indienne ct le Pe.kisten, on

1947.

S•;)gissa.nt clo 1~ Birmanie, cloux cetro.ctèros ·doivent dt2.borcl ~tro soulignés • .b•uno p2.:rt sous 1' ndministro.tion bri t<Umiquc1 olle étéii t prntiçuc-~ mont une colonie do.ns ùno 2..utro colonie. Dans le ce~o coloni~l brito.nniquc globnl1 les birmans étaient pr.::>.tiqucment exclus des scctcürs cl6s de 11 écc-· nomi-e : les Bri tMniquos contr'cilciont los richesses minières,· lo:s ressourcer.;

forestières, los trnnsports internes, ct la plus gro.ndo p2it io du commerce extérieur ct du secteur boncciro ct le rest e ét ci t aux ~oins des IncUens ct , cl2ns 1.me mesure boo.ucoup moindre, clos chinoi s. C 1est pourquoi, à la veille de l'indépendance, le mouvement nntionalist e birman 8t cit èiricé tout 2..ut~t

contre. los Bri ~anniquos que contre les Indi ens .. D1 nutre pc..rt 1 lo. Birmo.nio c- ét é le seul PAYS do l'Asie mèriC:.ionalo t olle quo nous l'avons définie - à avoir été occupé pn:r los Japonai s poncl..C'Jlt l['., seconde guerre mondinlo. Cette oocupntion jo.poncisc, bien que courte, 2.. 0t6 la cause de l2. 'èlcstruction do 11 cncion cacl..rc coloni2 . .l du peys7 cc qui. o. fo.cili:t6 la lutte de l i bérntion (,_CE!

nationalistes CJ.près lo. cl6fci tc elu j2.pon .. Les nationCJ.listos 90 sont rocroup6s

· sous le1. bannière cle 1.1 M.ti-fascist poople.'s frcoclom leasue (AFPFL). Los actions militantes clo lTfJTFL1 l ' incapacité mat érielle èos britanniques à rét nblir leur c..utori t6 ct lé'. crnintc do voir le mouvement do li béro.tion subir 1 'influence du parti communiste clc Birm~io qui doveno.it do plus on plus fort ont obligé le eouvornomont travailliste alors au pouvoir on .lmglctcrro à CJ.ccorcler 11 indépondMCO à co pn.ys on 1948"

. Le Sri LëlXlko. pouT sa part n1.a connu auc.un mouvement nationalist e

cl.ie;nc do cc nom nu cou:r.s de le1. pCrioclc britannique. D' e1.utre _part i l semble que mon élite ait été la plus occiclontnliséc d'Asie du Sud. L1incléponc1,Mce a ét é

~' ·.: .,

octroyée. à cotte t lo. en

1 948 ,

clans le plus grane~ calme, sens rupture marquée avec le passé ; comme co fut lo ens pour los autres PilYS c~ 1 /!sic méridionn.lo

(4)

. r· \

.. , ..

Fnr/5

Page 3

L1! lolcst ,,demeurée au

s ei n

.t:u Commonwoa.lth ; la. couronne bri ta.nniquo oct rentée c}:lÇJ:f do l·'Etat, lon deux. premiers gouverneurs étaient dom bri tcnniquc:J

' 1 : •• '

ct le.. bn:sc.mj.lit6iro bl-itaimiquo: o. été mninton~c c..prèc l'inüépcnc.:nnco.

' \ . J

II

-4prô

c 1 1 iJ;ld6penc:c.nce, 1' Inde ct le P aki st an ont t ous cl_ eux opt é pour la è.émocrd ic pc..rlcmentair:c. Itiais nlors qu'en Inde la Constituti on <1

ét é ülnboréo et ost !entrée ,on vigueur trois 2J1S après l'inclépcnc'..a.nco ct quo los premières élections c;6nére1lcs au suffrage uni vcrscl ont cu lieu cinq 2J1S

a.prês l'indépendance, il a fallu presque une décennie au P2ki stnn pour él2r boror sa constitution ct los élections générales pour ln mi sC" on vicuour do cette constitution n'ont jam~s eu lieu. D'autre part, nlo~~-

quo

le réci-

mc ixJ.rlcmcnt E!.iro indi en malt:,Té clos violations périodiques, est le plus ancien en Asie· m.éridionalo - Sri .l..é\!Ùc.:l. except é au Paki sto.n il a. on fci t ét'é tronqué, Cott e situation s'explique PE'.I' l' exi:=?t cnco cl'intéÎ'~ts è.ominC\llts do classe nu soin du Cong:rès ct l'..o l<:. lit;uo rospocti vcmont - la boureooi si o dominC\llt clans le premier et · les propriét aires fonciers· féouaux ë'.ans le second - e1insi

·quo le. participntï on; acti vo ct loneuc do ln direction c'..u concrès 2U mouvement . cl'inë:.é1:ionclnnco, cont,rciromont ~ co qui s'ost paspour la: ligue.Toutcfoi :::,

le.. c1émocrntic porl emcntairc indienne a été consic'..érablomcnt fo;usséc, m'ème sous J e.wahartal Nehru, le cl_émocre.t c bourgeois par oxcelloncc, qui n'hé si t.::..:L pas à employer clos moyens non parlementaires contre les forces cl0 c;e.ucho

chac~e fois qti1elles fciseiont preuve ~'initiative franchement contraire ~l

Cpn~ TÔ-·c

... 1' exemple l e plus f lé.',-,:;r n."lt ét ant

i a

suppression elu couvcrncmcnt

coml"llll1li s-t'e rér,ulièrcmcnt ô lu dons. 1 'Eta-t de Kerala en

1959·

Enfin à un cor- t ain éf,'étrcl le réGime poli tique indien ' s'est mnintenu pendent une' période r h1s

lcinjue quo tout autre récimc en Asie méric'..ionale, le marne parti .poli tique -

le '(loncrès é'. assumé c1o f[>.Ç011 .prpsque exclusive le pouvoir "politique t"lcpuü

11inèLcSponc1ro-1Ce, à travers Nehru, Shastri et I~Irs Ghandi successivement - cc qui

s

1 explique en t:,Tanc"lc partie pa:r la portici'pe.ti~n do co pe..rti à 1<:. r~ircc­

tion ~u mouvement cl_c me~.ssc pour 1' indépendance par l2. n1atuiît6 relati vc c:o b . bourcooisic inc~ionno contrîHunt le p<:.rti ainsi quo pnr l'échec q-unsi••tot "l des c1iriceant s de ln co.ucho incli cnne.

(5)

FTN/5 :

Pnco 4

. ~.

Le Pqkis~en7 pour 13a part t a connu une pôrioclp cl 1 inst2.bili t é après .la mort cle r.1. A· Jinncll ( 1948) et Ü aqud Ali .KhM ( 195

t),

inst c.bili t 6

qui s'est maintenue jusqu1c.u coup è'6t nt militaire èirie6 par Ayub Khen (1958).

Bion quo ce dernier cit ossny6 d'innover en m2.tièro d'institutions politiques c1ômocru.tie c1i t e "fonc121T1ont2.lo", fondée sur dos conseils villaeoois élus r.u sUffrc..ge universel ct c~os- conseils clq di stricts, clos _2.ssombléos provincioJos ct Û!iô nssemoléo ne.t:i:onu.lo éluG aU SC:t'Utin indirect ..;, CV dc--procécler à clos réformas rnoc16réos do ··lo. structure acrttiro, junqu 'alors intouch6o1 <'-Pràr.; l2.

llr6ve · cUerre contre l 'InC:.o ( 1965) en :rej_ son c1o c'.ifficultés croi ssantes inso- lubles ·- dépenses mi l i tci.ros croi ssantes qui ont affecté lo troisième pLm ( 196~·1970 ), mouvements 6tuc:.i2.nt s ct ouvriers eranè.isscnts c1iri[:6s .contre lo r écimo, mécontentement ~po~itiquc croissant Ûé.UlS le Pakistan oriont.al - .6.)1'1lb a cl.emission6 et céc16 ln r lCJ.cc nu r;énérnl Ynhya KhM en 1969• Cc dernier é'. esseyé do consentir cl_ 'importantes concessi?ns aux Bcng;Uis. Pour le. première fois un scrutin a cu'· lieu on

1970

clcns. les cloux ré.f;ions pour 11 élection ê'.o

1' o.ssomblôo natione.lo-, qui ci.cvai t ensui t c élaborer une nouvelle constitution.

C es

élections ont vu

b ,

victoire écrasante de l 1 Awami

LO agÙo

do Ivfuji b2.r Ruhman ~u Paki stan oriental ct colle è.u Pooplo1s Party (Perti du peuple) do T. A. ·Bhutto au Pcl<:i st M occülonta lo Toutefoi s, Yahyé'. ct Butto é'Y@nt jucé inhccopt ablo lé:!. demande d'2.ut onomio de.l 1Awé1ffii Lce.G~O pour le Pclcistan oricn-

t [1,11 la repression a ét é lancée contre les Bengalis en Mnrs 1971• On cannait

trop bien 1 'histoire récent e cl.o la réGion oriont~ic rour qu'une Méclyso cl.6t ?J.l- 16o ·en soit fci t e ici - accélération c~u mouvement nntiono.liGt c Boncali ct

' '

réprcsnion sôvèro qui o. ontrain6 11 d'flux do millions c~c rofuci 6s on Inc~e,

arrest ation do Hujibnr Rnhm<m1 fu:j.to dos cliric;cant s de 11.Àwnmi League en

Inde~ résist ance armée €?:'Ql1C1i psMtc dos forces internes avec al]pnri t ion cl 'un noyau ouvrier 'bt pcyséUl franchement révolutionnaire diri[,rO contre 12. cl_iroc- tion bourccoisc pro-inclic.nno do 1' Awami League ninsi quo contre le rée;imc répressif. c~o Ydhya. Tout ccci a finnlcmcmt abouti à l'intorvontidn militoiro cloi;l'Inclo·, à la cléfcito elu Pclcistnn ot à la création du Bcncl2.clcsh.

(6)

, ..

FTli/5

Page

5

Bien c~c, pour dos raisons politiques, les Qiriecnnts inèi ons , 9iont1 plus quo les c".iriccnnts c1.es autres pays d'Asie méric~ionale, entret enu

pendant lon&~cmps un certain doGTé de cohésion interne, leur incapacité à rôsouclre tout problème foncle;nent<.\l· confront<mt le peuple a cntrc.!né une crise au sein c".u Con(srès à la fin des années 1960·, crise qui a ét é la cause de la première scission enrec~strée au sein de cc vieux part~, depuis l'indépcnèanco. Sous la direction de Hmc Ghendhi qui1 fo.co à la ro.clicnlisation croissante

clos mo.ssc;:s, G 16tni. t rendue compte que le peuple ne pouvait plus ~trc contenu sol on l'ancienne méthode, les éléments les plus éclairés et los plus avisés so sont désolidarisés clc CC'li.X dos membres du parti qui étaient totalement incapables do compronc~o la nouvelle situation. Lo. direction du nouveau con-

c,Tàs avec à sa t~te Mme Gandhi a dn adopter c~cs mesures raclicales comme la nationalisation dos banques - qui on fei t n'a pas affecté les banques étren- gércs --ainsi que d'autres mesures destinées à renforcer le capitalisme

cl'E:tat (clans l'intér~t clc lo.. clo.ssc capitalist e dans son ensemble) ct le projet plus récent - qui dans la pr0tiquo1 sc sont révélées infructueuses - do fixa- tion cl 'un plafond maximum pour les t orres q,'Ticolos.

En Birmanie, l'lRPFL a dirieé le pays selon des muthodcs parmcn- taires, mais pratiquement BAAS opposition pn.rlcmcnté'irc, pcnc".ant le clébu't dos ,années

1950

jusC{U' a sa scission en

1958

en cloux f n.ctions : les "stcady"

(sérieux, s'agos, constants) ct_ les "cloan" (purs). D'autre part, la révolte dos nationalités mirtoritaircs (Shans, Karens, Mous~' Chins·, .Arakanosc) qui crnicneiont la domination birmane montait ~t olle s'est, dans do nombreux ens, concrétisée on résistcncc armée. Avec l'approbation du parlement ct du premier minintro UNU, on

1958

l'armée a pris en charge l'a~~inistration du

P<\YS• En 1960, elle

a

coponc~2.l'lt (~Onn6 une autre chnnco ['..U couvornomcnt parle-

montnïr,a, c'otnit la c".orniè'rc .chance elu e;ouvorncmcnt civil c~iripar UNU qui s 1 est très biont~t ·r6vélô ''totalement inefficace ct impuiss.:mt fàcc aux nom- breux problèmes qui sc pas'c,icnt au reys, lo p..lus grave 6t al.1t p'osé par l'in- surrection dos nn.tionalités minoritaires ct ècs communistes. L'armée sous la direction do No vlin orc;2Jrisn. un··ëoup d'éto.t, ct c~o cc fôt a aboli le système parlementaire ct interdit t ous les partis politiques ct los syndicats. Elle a ensuite recherché une cort~ino lécitimité on créant le Burma socialist rro- c;rammo party.

(7)

._ ... .. .

'

·.:",

Le

Sri Lu.nké1

a

.héri teS cl1un problème è.iffici lo C".o minorités, cl~

~ lu. présoncc~sur son sol cltunc population tamil importe.ntc (venue d1Im~o)

1

'

qÙi tt avè±llait du.ns le.s plantati ons notéllTIITlent ct que sur le plan oth:p.iquo

ct

lingulstiquo était

très

différente dos autochtones - les cinca12is. hprés l'indépenè.anco, l'Ynitod Nu.tioilu.Ü~t Party

(UNP)

u. formé 1.m "'ouverncmont qui n'a entrepris aucune pi:l.;m_Îicu.tion écoi10mi quc séricu~o, pour.

î d

d6velorpcmont

inc~ustricÎ de tYJJO moclorl?-c i l s'est appuyé sur les industries 2.I'ti sanÇJ,los ct l'entreprise pri véc. Le cnpital étranr_;er qui a joué un r~lc dominé1-'1t q~ans

. f . .

l 16conomio - not amment clans les plMtu.tions de thé et ccoutchbuc n'c.. fcit l 'objet c~1aucuno réc;lemonté1tion. De marne i l n'y a pas eu do réformes êr,rci.- ros fondamenté1les. A l2, fin des années 19501 l'UNP était devenu très impopu- lcirc par suite de son inca.pe..cité à resoudre les problèmes économiques impor-

f .\.

t<~nts ct clc son ienor;:nce c1cs c..srirat ions des cingnlais formés localement

' • . . ·.

qui sc sentcient lésés par rcpport O. la pcti tc éli t p fermée' cri 'hnelcterro. I 1 en est résulté une v~;ue c~e r2.c~icalisation qui _Çl abouti en. 1956 à. l2. pri3c c:.u pouvoir par le pri L2X)ko. Frccclom. Party (SLFP) do S. lrf.R. Banclc..I'naike qui avait formé une u.lli~co cvcc les p<~Ttis de gé1uche dans lÔ cu.c.To du Pooplo1s United Front

( PUF ). L 2.

plu.toformc présentée par le PUF était radicale po.r

rapport 3. celle do son I.'i val 11UNP r;ar<mt.ic d~ salaires minimum, élimind i on du contr~io: étrengor sur le commerce ct la distribution, n2~ionalisation des 6col cs privées, .de~, plmtd ions propriétés c~ 1 étro.nc;ers, clos assurances, des bwqucs; dc;;s tran~ports ct c~os industries clé, suppression do· la base mili- t o.iro britanpiquc, ote. Co l)rogrammo/ n'a 8vic~cmmç:mt1p.::,s été entièrement :çééè- lisé.

D'autre part, la coalition Œ~ pouvoir avait cncouraeé pour des _rai sons élect orales principo.lomont, 1' opposition c~os forces coinmun~utairos

(~cineoJ.Dis eunt"ro T:)I:'lil) ct :roJ.i.Gi.cUBor( (bouclè.histos cm{t''rQ chrétiens) è.ont Banclarnciko devant"ttrc la victime. Plus tare~, . le_, GOUvorncmori.t a chonr,é plusieurs foi s do mcins p2-ssant êc celles c:o 1'UNP à celles c',u SLFP i il est

. . .

o,ctuellcmont dét enu p~ une cooliti6n dirigée par :Mme Banè.ernaike.

1

L 1 1 . 1

(8)

.

'

FTM /5

Page

7

Au Bcn~laclcsh1 1' f.wwni LCE\t_,"UC c-:.irigée po..r Mujibar Rhoman, a ins-- t2..llé ·un réc;imc per lcmentcire o..prés ,l!inclépench,.nco. Mo.is cc, régünc a cu une vic brève. En effet, au bout ù.e trois ons i l a été rcmplo.cé par un régime présiù.cntiol1 avec concentrdion cle tous los pouvoirs poli tiques entre. les maips du Pré'sidcmt, Nujib. Dtcilleurs les pe..r;tis politiques existants ont été· di ssous ct un parti nc-"tiono.l unique - le Bangladesh Pca.si7Jlts 1 and Wor:kcrs' l.woini Longue - · n ét é constitué. En fei t, toutes los forces politiques

dissidentes import2.ntos ont ét 6 ét ouffées'? RSclüitos. à lo.. clonù.estinité ?

III

Le ni ve;;~.u co clévoloppcmcnt ct lo. maturité rclo.t:i, vcracnt élevés (o

·.le.. bourf;coi sic on Inc~è pc..r ro.pport a celle cl1autros pnys clli~sio - Jc..pon e;~G·-~pté:

ont ét é une raison imp6rtMto cle la roconncisso.nco · Ilé:'.J' co pcys

travers so.1

portc-parolc1 le Corte-rés): elu ca.ractérc néccssdre do lo. planification natior~d.u

~ct de lo. crédion c~ 'un scctotU' public sqlide pour le clévoloppement économi que

( ù.c

type capitaliste) de l'Inde. C'est cc qui explique l ' importMco attach3o 2.ux "rl.:ms quiquonnaux" po..r los è.ir:.connts ipè.icns ct 1<~ croiss6nce du secteur public c~o

i

1 économi e consic;_éré principc..lcmont comme un comp;lémcnt ct nnn cr .. -r .. ~ un SUbstitut c-:.u secteur public 7 QQYJS ql'.C cotte croi sSé1,l1CC toutefois n 1 ci t nui au capital 6tri7Jlccr. Il no s' o..ci t c~OJ1C jY.lD' '.ryoimo:ilt; do ~-'eoèiàlismc11 1

comme le professent los 6ric;céllltc inc.licnc~ Il est intéressant clo not er cc:oon-.- clélilt que, qu' i l s'acis se c~u Pclcistan pays clc ln "li brc entreprise" ou c~o

11Inc~c "socialist e", la nécessit é c-:.o compléter l'entreprise privée par l'on· trcprise publique rcv~t une ir.1porti71ltc éc.:ü c, puisque c~ans le premier 11il1';o;-;- tissemcnt c-:.ans lo secteur public ost quasi aussi import ent quo clans le

_second. Dans los c~oux pc,ys1 il <1 représenté on moyenne environ 6~ do l'in- vestissement tot al·. En f.:;j_t -ios s·:·:2ac~uros c.lo c~6vcloppo!nont économique ct soci al c:os cloux pnys no c~iffèront p;::,s considérablement. Lo.. croissance écono·· mi que n été moc~cstc cl211s los c~cux P<\YS~ bien qu' i l semble ~lon Inde les résultats aient été plus m6c-:.iocros qu! c..u Pc.ki st on, cos c1.ornièros nnn6oso

(9)

FTII/5

Pe{;O

8

hinsi, en prix constnnts, les indices du pro~uit intérieur brut global ct par ho.bi tarit sc sont· élevés rcspccti vernant de

89

ct

95

on

1960 à 129

ct 110 en

1970 (1963=100)

au Fcldst2ll ct, en conservant la marne baso1 de

83

ct

97

à

101

·et

99

on Inde, o.u cours c1c la m~mc pC::rioc~c. De m'ame, 11 inc~icc cl.e lé1 . procl_u~tion agricole étci t c~c

115

en Inde et c~c

147

e.u Pakistan on

1972

( 196 3=100)

et pour la proc~uctio!_l industrielle (manufacturière) i l s 1 est élevé de

47

on

1953 'à 1 48

en

1972 (196 3=100)

on

Inc~c ,

dors qu'au Pclcistcn1 on prenant

h.

m~mo base, i l est monté c~o

23

à

169

au cours cl.c lo. môme périoc~o.

Bien que le., (:;TOsse mé.\jori t é c~cs he.bi tnnt s c~e cos pays soi ent t ri but cires cl.e l ' <'-[;ri culture pour leur subui st encc, cl2ns aucun cl.c ces pays i l n'y a cu c~c

rGformc fondamentale cl.c le., structure D{;rairc1. môme si l 1in6c;ali té sur le

· pl6n de la propriét é foncière était dans l'ensemble plus mc:rcyuéc1 nu Fé'kist<·~1 c[U'on ·Inc:.o. !.insi clc.ns los Mnécs

1960,

·o.J ors qu'on Inc:).c le pourcontncc Co ménc.,ccs c~icolcs posséclGDt moins ~o 2102 hectares étei t de

63% ,

co qui re- . présente

19%

do la surfnco culti v6o1 co pourcopt~go était c~0.

79ro ,

2.u Paki s-

t<'Jl ;ori ontnl . ce qui rcpr6scntci t 43r~ de 12. s·urfacc culti véo ct de

57%

au Pé'.kista.n occidcnt2.l1 cc qui rcprésonté'i t 1Ü';J de le., surface culti véc. D' nutro p2.rt, .::-..lors qu 1 on Inc~c le pour cent <'-[;C cl. os ménb{:;cs 2.[tricolos posséc~a.nt 20,2 hcct2.rcs ou plus étcit c~c 1

1

07)~ co c,_'Ui ropréscntcit 12- 187·~ c:.c ln surf2.ce

t

'ë'ûit i

véc 1 i l -ût cit c:.o 01

4~b

nu P cl<:i st L'..D orient o.l , co qui ropré·sont c..i t

55~

c:.o l0- surfnco culti véo ct c:.o 7~~ <.U Pcl<:istt:'..D occic:.cnt.::l, co qui rq:;roéscntoJ. t

43? _;

do ln surfnco cultivée. Los prét onc:.ues réformes 00:r;ciros n'ont libér6 ècns les·ècux P2YS ~~'environ

2%

èc ln surfo.cc cultivée (~i Qevciont ôtro roc:.istribués. DL'..lls los c~cux pcys l2. révolution dito "verto" qui c:.ovcit rom- plL'..cor los réformes o.c;rciros fondCJTlont éèlos - n seulement ,':'_,cc6léré le., c:.iffü- roncid ion c:.os clc..ssos ct 1' ét 2.bli ssemont c1u c<1pi t c..lism.o rur2-l, snns pour

r.

2.ut.:::nt supprimer les rolé'..tions scmi-féoc.:.o_los - t olles quo le métey2go1 le fci-"maec à des prix excessifs, 1 'usure ct los différentes formes cl. 1 nssorvis- scmcnt personnel elu trc..vc.,illcur 2-6Ticolo ou propriétaire foncier. D12.utrc pnrt 1 pour cc: qui est · c~u monopole ct c~o la concentration cl.o ln richesse er.trc les mains clo pe.rticulicrs1 los cloux pcys offrent le môme t nblo2.u7 bien C[U ' i l no soit pns possible ù1offcctuer une compnré.\ison stri cte, on rc.,ison èo le., nature clifféronto dos c:.onnées cl.isponiblos. lünsi on Inde, à ln fin clos 2nn6oN

1960

7 les

75

premiers croupes c~o monopolist es, propriét aires c:.o 8'7~ cl.es socié- t és non bt:'..Dcaires non r;ouvornomentnlos, détonaic.nt

54%

dos :woirs de cos

(10)

r:-.:.·~.

FTm /5

Page

9

sociétés, alors qu1.nu Pcl<:istm, à. peu prés à le. même époque, 22 f:::milles c,étqndent environ 66% dos e..voirs inc.~ustriols ct 807~ clos o.,voirs bMcniroo. A l'autre extrême (ici opcoro sur 1~ base ùc èonnôos qui no sont pas stric- t qment comparabl0s) alors C.fLL1c.u Paki stc.n les sc.lairos réel s c:os ouvriers de

.....

1 i industrie ava:Umt ôté c~iminués cl 'un tiers au cours ·de la décennie 1960,

l e..

l'art, en pourccntn..:::o c~o vu.lour 2.joutéo rcprésent6o par les s2.laircs cl;ms l 'ensemble dos industries .o., bciosé en Inclo de

53,3%

à

34

2

7 %

e..u cours des c~et-uc prcmiôrcs clé:cortni cs cl' im:épol1c1;mcc"

Los poli tiques écono!î1iquos poursui vies dcns cos Pé:lYS ont c:onn6 aas résultats èlob<:>.ux très sombres sur ln bt:.:::o du cri tèrc seuil inférion:

fele sul)sistanco en Inclo ct nu Pé'ld et on (un revenu pnr hc:.bi tnnt llo quinze ct vingt roupies pc..r moi s en monn;ries rcspcctivoG), on constate qu'à la fin clos c.nnécs 1960 plus c~c le. moitié: de ln population clo 1 'Inde ct un tiers C1.0

. ia popule..tion c~u Pcl<:i stc.n- clut:c cL1qu~.èmos au Pclcistan oriontc..l ct un CJ.Unrt au Pcl<:istc.n occiclental sc si tucient o,u c~ossous clo co "seuil do pauvreté"~

En Birm.:>.Jlio1 cor~pto t enu cle in mu.in mise 6trMr;èro sur tous lof:

secteUrs vit uux cl.e l'économie pcnc~~.,_t lé:.périoc:o colonic.le ct c!.o l'.:~bs"~c:o

d'un croupe importont do cc..pituJ.iG·tcs iric1icèir_os il, n'é:tcit que no..turol c;uo l e eouvcrnomcmt .civi l çommo lo c;ouvernomont mihto..irc succèclcnt o,ux intérËtc économi ques étranccrso Un .::ou·cro L::.ctour qui a fé'..vori sé l ' ncloption d' e..tti iiu- doG appc.remmcnt rac~icnlcs pc..r les dirice<mts hir,mcns r6sulte1i,t c:c l2. porr:is-

t n.ncc clc la lutte 0.rmùe c:C;s communic-cG:S c:cpui s le début de l 1 épocruo post- . coloninlo .. ~Tous ces fci t s oxr·lic~-ù.cnt ln séri a c1o nd~ono,lisdions qui ont

[).[foCté los intérêts bri t <'J111Ü,ucs ct inè:ior.s è.cp_uis

1948 .

Toutefoi s, l' û.l:- sonco c:c t 2.lont8 c1c c~iroction ct c!. 1 ontrcprisc1 entre é'..Utroc choses, e- r;.nc'_,_-_

eJrtrêmoment c~iffici1o :)..c; fonctionnement c~os ccctcurs no;tion<:.,lisés. L'op~io.:o rn6c<:.,lo

Œ

étû q'uclc;u.Q. peu m_o,:if:i_éo vers .l ei milieu dos nnnéos 1950 nu rac;mcn ·, où lo· scëtouT pri v6. s 1 oct vt o.ttri bucr un soc;mon1 importent c:o 1 'économie .. o,voc une car;:ntio c~o c:ix MG èon·tro la n<.:ciol.,_~,_licdion. Cet effort cl' u.usc:~~~

. -h··

plisùomont·,.:i ccpcnct:mt ôté 2.I'rêté avoc l 1ét0.bliDs.cincnt c:U. réc;imc militl!iro

~ f '

en 1962·, récimo c;ui à. son tou~ , ~ p~~.L:::r C:.cs <:>.t··(;:i. tuc~ ,o exti~Ëmemont rnchc,,_~_cr;

(11)

FTM/5

on me..tière clc poli tiCJUO uconomi ç,_1.H;. LE; nouveau rér;imc e.. nnti onalisé toutes les industries importnnteo, les bonquos (y compris les bnnques étrnneèrcs) los minoteries do riz ct lo commerce do gros. Toutofoi s1 ot coL;,_ ost trèc

.sic~ificntif, l'aericulturc bnso do subsistnncc ùc l'iwnonso majorité èo la populntion n'e.. cu6ro ét é touchée. Contrairement ù l'Inùo coloninlc, i l n'y

avc?.J. t p2.s en BirmMio bonucoup do ermds pror:riét airos fonci ?rs scmi-féoc~nu1~.

Toutefois oh y trouvci t c~o aombreu.x propriétdrcs fonciers <'.bsori-'66.i.st œ

6t ,,,...

blis comme usuri ers, ot riUi 'pour ln plupirt étaient c~os Indiens.

N'ombre do ces rropriétnires avaient 'q'ui tté lo pcys ponc~Mt l 'oc- cupntion japonni."so. Co f.;it 2insi çuo l2. clét orminnti on clos c~rieoe-.").ts birm2.ns

c~o noutro..lisor l'influence communiste gro.nc"lisswto ci.<.ns les c.:unl;ncnos sont .à l'origine_ do la 16{3islation n.c~optéo par le Parlement birmnn on 1948 sur .l'expropriation clos t erres npp~tenant aux propriét aires nbscntéi st os ou à

dos personnes posséù~t plus do cinqunnto aero~ èo torre

n

pndùy, léci slation

qui clovni t porrnottro nu gouvernement do clistri buor 11 oxcéclont do t orre aux

"culti vntcurs" cotte loi n 1 n coponclnnt pas été appliquée. Pnr ln sui t c, une .nouvelle loi a été aè.opt éo c.rui, donnait une iritorprét ntion plus le.r[;C clos

"oulti V2.t curs" ct n' oxcluci t p.:tS les non-·cultivdours do le. propriété fonci.èrc.. D1e..utrc part, los fermiers ct los petits propriét n.iros ont été f nvorisés pé~

rcr;port aux trnvcillours ae;ricolcs qui n'ont tiré q11asimont C'.Ucun c:.vMtaec:

: .

c"'..o cos mesures. Lo rôeimo mi l i tciro a aboli le pr~t pri v6 d.'ai\"'Cmt ct a, pondant un certain temps, pr~t6 clos sommes impbrtnntcs è1crccnt aux pays<'.nS•

Toutefoi s, l'excessive lenteur elu remboursement n créé dos contrcintcs fine.n- cièros eravcs, qui ont empêché de poursuivre cos pr~ts

crui

été'ient nécessaires pour supprimer l'usure. En conséquence, los payS MS s·ont retournés ' nux sources

do fincncomont trnditionnellos~ Dans l'ensemble, les résultats obt enus en Birm211io sur le· ph.n économi ç_110 ont pout ~tro ét6 les plus médi ocres de 1' J;sio méric.~ionnlo. P.::œ exemple sur 1.:: base d'un chiffre inc'..iciciro c~c 100 en

1'9-36--40. ,

oil constntc que le 'Chiffre inc'.ici dro poul-: l~·cl.;ploi ~t.ion (u teck (cri. tonnos) cet toubé à

71

76'1 celui c~o le.. production c~o pétrole (en gc..llons) à

77

12 ct co lui clo. b. proc~uction ~inéro.lo ( o~ tonnes) à 1214 on 1968-69 •

(12)

FTI.I/5 Page

11

Si nous considérons maintenant le Sri Lnnke, nous constat ons

c_rtH.! bien :uc l'Etat ;:j_t nntionalisé les assurances-vie, l'importation ct la

distribution du pétrole, los ports, les transports et ccrtnin~ types de bo.nc;:ucs, los cloux scctcttrs les plus importMts - à S<:tvpir les plo.ntations qui continuent cl1t!tre b. propriété d' étr:mgcrs ct l' aericul ture qui n 1 a pas fait l'objet c:o réformes fonc.:2.lncntales - n'ont gu.èrc ét é t ouch6s. Pour co crui est do l'agriculture, i l n1y a 6üèrc cu de redistribution de terre on dehors des plantations. Quelçues t entatives ont ét é faites pour réformer

lë-. t enure. Ainsi une législation a ét é éidopt 6e pour la protection des m6tcycrs ct des fermiers, la sécurité de la t enure, le contrelc des baux, la réelemen- t ation du taux cl' int~rét sur les pr~ts, etc. Mais la plupart clos c1..i sposi tiens sont rest ées lettr.e morte. On admet IDemc au ni veau officiel que "la plus cran- de p2rtie du surplus enecnc~é dans l'agriculture est accaparée par los pro- pri6toiros fonciers ct los intorrnéc1..icires" ct que los réformes f oncièron forJ- darncntales n'ont pas· ét é entreprises. Le revenu réel par habitant s'est élevé au t~ux modest e do 21

1 %

entre

1959

ct

1970.

Le ch8maec a atteint en

1973

un pourcentage élevé do 181~· On rocohnait dans les milieux officiels quo "les IJrOblèmcs fondamentaux do l 16conomio n'ont pas ét é résolus".

Le Bonelac:csh-, pour sa part, n~ "': jusqu'~· présent rlas connu c1..c réformes aE;rairos fondamentales. Bion quo., ·pour dos rûisons historiques, les e-rancls propriétaires fonciers t1..o l'ancien Peki-stan .orient al - des Hinc1..ous pour la plupart sc soient enfuis du J)ays lonct omps avant l'incl.épo~c1..rnco la structure 8-t_';l'nire du Bonglt:'..c:osh o. conservé t ous los principi!'.UX c:--.r:c:.ctèrc:J pré-capitalistes è.o 11 époqtw pc.ki~;Jtenciso '7 métayage, u.suro1 formar;e à c1..os prix excessif s, etc. En

1972

1 le couvcrnement

a

fixé à .33 ncrcs.lo plcScnd do la superficie des terres c~ricolos, mais m~mo cc pl~onf très· élevé - p2~

r~pport à la t ej_lle moyenne des exploitations ngricolos ~~i ost d'environ

3

ncros n'est pas oncon; imposé dans la prnti qu.o. Le jute - la culturo commerciale la 1lus importentb! b::tsc clo ln soule industrie importMtc ct la plus c;rc.ncle source C'_o revenu elu pé:JYS à l'exportntion - offre un exemple

·1

frappant <.le ln si tuntion économique clôsé'.Jrl:rcunc do cc Pt!YS• En co qui conccr!"!c l2. production de jute brut, :pour lnquollc un objectif do

7

millions do b;_:Jlos nv2it ôt é fixé la dernière ennée, 6n n prétendu au niveau officiel .quo lG r6coltc t ot ale s'ost élovôo à

8

1

5 -

6 mill:i,ons t~o balles. L'industrie olle- marne fonctionne nvec une porte do

25%

environ. En outre li:'., fabrication

(13)

FTl1/5

PnGG 12

de t 2..pis1 industrie imp<Yrt<mto c~o trni t oment de jute a prntiquomont ét é suspendue et >15 .000 ou '\Tri ers ont été débauchés. Enfin, jusqu'cri. Mars do : cette année, 700."000 bu.llos seulement ont ét é exportées nlcrs quo l'objectif

fixé était c1o 2 millions do bv,lles.

IV

On no pout c~iro cl..' u.ucun pcys c1' .AsiG méric~iOn2.lé CJU 1 i 1 suit effectivement uno''voio indûpéncbnto c~o clévoloppomont ééonomiquo. ll.insi, à lu. fin è,os ann6cs 1960, nlors

~e -~

en Inde, cm po.;centaco clos cl<Spcnses du

· soctour publl.c ·l' aicle étrangère ....: subventions ct pr~ts - représontu.i t environ

35~~ ~

a.u Péikistan le. contribution 1 cl..o 11 aide étrangère on pourcentage: do l'in-

vcistissomont du secteur public ét <:,i t c~ 1 environ

5 0% "

Cos chiffres ne tiennent

. '

évic~ommont pe.s compt e do l<:, sorrlmè coTI:sidér<J.blo cl' investissement étr.::nc:;or ot

·do la collabord ion -":tochniqûo 6trang'èr6 clMs c~Gs sot:;monts importants c~o 1' en- treprise privée do cos cloux pays. D'autre part , la dette CÀ~ériouro do 11Inèo do 320 mi liions do roupi es on 1951 a atteint la somme consicl.érable cl..o

69-540 millions do roupi es on 1972. Les frais de service do la dotto qui roprésontciont etlviron 01

8 %

dos exportations 'de l 1Incle é'.U début des années 1950·, représentaient le tiers

de

ses· exportations en 1970-71. Ces peys sont

. . .

surtout dépondont s vis-à..ovis elu cap:ltalismc occidental cliric;é par los Etds

. '

Unis, mais en ce qui concerne l'Inde elu moins, la dépondnnce à l'égard· do l'URSS n'ost pas négligeable, co pays jouant un r~lo plus important, sur lo plon mi li t aire évidemment, on Inde, comme

o n

témoi c,ne lo trci t é 6 t clo

l' DJ!li tié passé avec 1 'Inclo en 1971 - trni t é qili ost· en. fci

t

"Lmo alliance

-· militciro•

En Birmanie

2

clans lo caèro du plan de huit ens. (

19. 52 -

1960) L·. contribution du cnpi t al étrancor a représenté entre un tiers ot la moitié c~o 11 investissement c~u sectoui pubhc. Toutefois cette proportion a diminu-::

prot;-:rossi venicnt ct à l2. fin :des années 1960 i l roprésontc.i t moins c~ 'un cin-

. '

quièmc de cet investi ssement .. Toutefois, sur le plan'è.u commerce oxt6riourt lê, dépcmc~anco do l2.. Birmanie .:i. l'éearc1 clos p,;.ys capit alistes a.vancés s'ost accrue. Comme 'on le sait, 1'6cohomie· birmane traditioimcllo est consic~érc..­

blo'ment tributaire du cbmrncrce ext6riour los exportations et los importat:.ons

(14)

'

FTN/5

PL!.g'C 13

prises séparément constit~ant approximativement entre un quart ct un cinc~uè-

' .. "

l}lO, du revenu national. HGintEfnant la proportion de ses échanc;cs tot aux re- présentée par des échanccs exportations et importations avec l'Europe

.,

occidentale, l 9.s Etat s Unis ct le Japon ost montée de 27% en 1949-50 à

·.' ..

53% on .1966-69, alors que rle. proportion r eprésentée par ses 6ch2.ngcs avec 1 'llsio (Chine ct Japon exclus) est tombée do

597 "

à 28~~ n-0. cours do la m~mo

p6rioc~o. P['..I'<:.llèlomcnt,, le commerce extérieur s'est considérablement dé[Tc,d6.

· ldnsi si 1' on consic~èrc r,.u 1 à .·la voi llo do la seconde guerre lnondi nlo 1' in6 cc ét cit de. 1001 on constntc C}I.' i l cGt t ombé à 89·, 7 pour les importations ct à 31~8 pour los oxportntions on 1968-69. D'autre part, alors quo ln Barmanio était le premier exportat eur mondi al c~u riz avant la seconde {0forro mondiale, elle vient maintenent on ~0.:trièmo posi tion1 sans aucune avcnco compensa- t oire on ce qui concerne 11cJ~ort~tion d'autres produits.

L'économie, du Sri Lanka a ét é également lour~emont tributaire du commerce extérieur : los exportations ct les importations représentent séparément un tiers do son revenu nationâl. Toutefois les termes de l'échQUCC sc sont presque continuellement dégradés depuis 1960. D1o.utrc

par t,

la base

étroi tc de l2. dépendo.nco de co. pay:;; à l'égard de 1' extérieur - principnlement des pays capitalist es - sc roflèto nctt mont dans le fnit rue 1~ contribution clobalc en 1 ourccntage do trois produits - thé, ce.outchouc1 proclui t s è.c l2.

. ·'

noix do coco - à la valeur des exportations est restée prati~uomont la m~mc

,.

on 1971 qu1.cn 1937 - soit environ 90%• C1ost précisément cc m~mc secteur - not amment los plMtations de thé ct de caoutchouc ..:. qui est considérablement

·· cxploi té par le capi t nl étranccro Not ons égnlomont ... qu'une poli tique trùs libérale a .6t é adopt ée en co c~i concerne los nouveRUx apports do capitnl privé étréillc;or cru~ sont consic.lqrés clans los rn~ lieux officiels comme "une c9:ntribution important e au clévoloppomcmt économic.ruo ùu po.ys"• En 1959-69,

. .

périoc~o où 1' investi ssemont a ropr6sont é en moyenna 17~; c~u proc~ui t intérieur brut, l.'épar[91e interne :'.. représent é on moyenne environ

.127 s

seulement c~u

? :

PI B

l'écart a ét é comblé p2r Gos pr8ts contractés à l'étrnnccr.

IJ

n'ost po.,s ét onnant q_uo lu. c~otte extéricmro elu pnys ci t plus c,.lio c~n('.ruplé1 on prix cournnt s, entre 1964 ct 1970.

(15)

FTli/5

Pa.ge 14

. •

Enfin, le Bonelnc:œ::ih ost fortement tri but ciro ela 11 aic~c étre.l1- géro on provenance do 'l'Ouest ot do 1 'Est o_t . c~c l'Inde écalomo:t:tt. lm cours

~o sos cloux premières années cl1oxist once, co p~~s a bénéficié d'environ 2· rriillL:œds de dollars c~ 1 ci~o étrMgèro. Dq:mis 197.3-74~ clms le clomoinc économique, l'influence de l'Inde ot do PDRS.S s'affaib~it 2.lors quo lo pouvoir des pays capitalistes occidentaux s1accrott en rcison des accords

c~ 1 aic~e, dos m~ch6s' pa..ssés avec des sociétés multinationales ct dos consuEc;··

~ . . ,,

ti, ons collecti vos données p~ un consortium cl..' aide multinationale. L' cic~c

Mnscntio à co peys ,par la Bc.nqùo monclie.,lo jusqu'cm février de cette année s"élèvè à 370 millions clo c~oJ.lars. Récemmon-tt clos accorc"..s ont été conclus

.:woc

6

sociét és multind ion2.los - c~ont trois céants é!IllÔricains - pour 1' o~·y,loi-·

t atien è.u pétrole c~e le.. Bo.ici c"..u Bengale.

v

Pour conclure, i l existe dos similitudes ct des cliff6~oncos de~G

116volution dos différents p~s d'Asie méridionale depuis 1945• L'f~glotorro

·leur o. nccordé à tous l'im:.épondc~co en partie à cnuso do l'intensité crois- santo cle l2. lutte interne pour ln liberté ct on partie à l2. sui te c:.cs trMs- formations mondiales profondes entrrûnéos p<>.r l2. victoire clos forces anti- fMèis'tcs· et socinl istos ·au cours de la socom~o c,ucrro monclio.le. Do.ns le ens du Sri Lanko. le tro.nsfort elu pouvoir est allé SMs .\l_ourt, alors. qu' i l c, pos6 c~os pro blèmos très compli q'u6s ·(ans le ens c1u s.ous~ontinont irJ,6 en c~u f ",i t c1o lu. c."..i vision ;... plus ou moins on fonction dos communautés ot dos rolie:ions do co pcys jusqù'o.lors unifi é. En co qui concerne l 'histoire politique plus récente, lo_ Birmani c est le seul pcys à nvoir opté pour un ro[;'irno mi lit ciro

~:'..près un pou plus d'une c"..éccnnie cl1inclépcnc"'..ance1 ct le PckistQJl a connu cott e forme do réc;imc pènc~wt assez long-temps, e,lors quo, semble-t-il, l 'Inc"..o ct le Sri L..""llkn ont connu los périodes les plus lon~:;uos cle démocre.tio pn:rlomon-- tGiro. !.u Bcngle,dosh, cette ~émocratio n 6t6 trés bréyc. 1cs événements récents on Inc:.c inc1iqucnt cor>oncl.nnt (1os t onc"..nnccs inqui6t Mtos è1 ,cet éco.rde Los résul- t él.t s économiques do 1' ensemble do l::t rûeion rest ent très mcüostcs, en raison surtout clo l 1incapo.,cit6 c"'..os différents récimos à ent;ropronc',rc uno réforuo fon- clnmont Rlo de .l'économie 0ui o.,urnit ébranlé los bo.,sos do ln structure tradi- tionnelle. C' ost sp8ci2.lemont vréli en co qui concerne l ' 2-[;:riculturo dont

(16)

FTM/5

Page 15

l'immense majorité dos habitants do cette réGion ost tribut2ire pour sa

subsistance. Les régimes ont souvent

~lopté

dca mesures rDC1icnlos de politique économique,

qui,

pour la plupé]Xt n'ont pas

é',l;é

appliquées. Enfin, l'ensemble

.

de la région ost fortement dépendant du monde extérieur, principalement dos

_ p~s

capitalistes occidcntnux, pour son développement économique qu'il s

1

ar

;is-

se de commerce, d'aide ou d'investissement.

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