ANFO Page 1 « Au service des acteurs de la filière oignon du Niger »
Licence Autorisation : Arrêté N°035/MI/D/DGAPJ/DLP du 30 janvier 2004
BP : 12483 NY/NIGER e-mail : anfonational@yahoo.com Tél :20 73 50 56/96580739
PRESENTATION DE L’ASSOCIATION NATIONALE DE LA FILIERE OIGNON(ANFO)
ANFO Page 2 I) Contexte
ANFO (ASSOCIATION NATIONALE DES COOPERATIVES DES
PROFESSIONNELS DE LA FILIÈRE OIGNON) a été autorisée par arrêté
N°035/MI/D/DGAPJ/DLP du 30 janvier 2004. Le but de ANFO est de développer, la production, la transformation et la commercialisation de l’oignon au Niger. Elle compte 53384 membres répartis dans 1468 coopératives et groupements, 106 unions ,15 Fédérations .Chaque région compte un bureau régional qui coordonne les activités des Fédérations, des unions et des coopératives à la base.
L’oignon est aujourd’hui considéré comme premier produit agricole d’exportation au Niger. Pour la campagne 2012 -2013 la production Nationale d’oignon a été estimée à 711963,43T dont 474642,28 T produites par les membres de ANFO .Les
exportations d’oignon au niveau des comptoirs de Madaoua, Tsernaoua,Tamaské, Agadez et Niamey rive droite cumulées de 2013 à 2017 Ont rapportées
29 150 362 655FCFA . Toutes les huit régions du pays en produisent à des degrés divers.
Le Niger est selon certaines statistiques le premier pays producteur d’oignon d’Afrique de l’ouest. Les principaux déboucher sont : Le Ghana, la Côte d’ivoire, le Togo, le Bénin, le Nigéria.
ANFO a entrepris la promotion de la filière oignon du Niger par la
mobilisation, l’organisation et la structuration de 1468 coopératives, de 106 unions de coopératives, de 15 fédérations de coopératives et de 8 bureaux régionaux à la tête desquels se trouve le Conseil d’administration(CA) de ANFO qui est composé de 7 membres dont la composition est la suivante :
-le Président ; - le vice président ; - le Secrétaire Général ;
-le Secrétaire Général adjoint ; -le Trésorier Général ;
-le Trésorier Général adjoint ;
-Et le Secrétaire à l’organisation et à l’information .
L’ensemble de ces structures internes ont aujourd’hui permis à ANFO d’être présente dans tout le pays.
Dans son plan stratégique (2016-2019), ANFO vise les objectifs suivants : - Redynamiser la production d’oignon
-Moderniser la commercialisation de l’oignon -Réorganiser les marchés de l’oignon
-Renforcer l’encadrement des acteurs de la filière oignon -Renforcer les capacités d’intervention de la filière
-Doter la filière d’un personnel qualifié
Toutes ces actions sont contenues dans les 5 axes stratégiques du plan stratégique de ANFO à savoir :
Appui organisationnel et institutionnel ;
Accès aux intrants et équipements agricoles :
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Appui conseils et formations ;
Appui à la commercialisation
Et L’autonomisation des membres de ANFO
Lors de l’élaboration du plan Stratégique (2016-2019) de ANFO qui a pris en compte toutes les préoccupations des membres à la base se veut un cadre de référence en matière de développement économique et social de ANFO dont la vision se traduit comme « Une organisation leader de la filière oignon au Niger garantissant les conditions d’amélioration du pouvoir économique des petits producteurs membres ». ; tout en poursuivant une mission
Qui est de : « Soutenir l’amélioration des performances techniques et économiques des exploitations familiales dans la filière oignon au Niger »
Il revient aux responsables des unions, des Fédérations, des bureaux régions et du CA de veiller à la diffusion et l’application de cette perception.
Pour sa mise en œuvre ANFO, compte sur le concours des unions, des
Fédérations, du CA, de l’Etat, des institutions de recherches, des ONG, et des partenaires techniques et financiers.
II) LES DIFFERENTES CHAINES
1) Chaîne de production des bulbes et des semences a) Chaîne production des bulbes
En 2012-2013, la production des membres d’ANFO est estimée à 474642,28 T soit 2/3 de la production nationale.
b) Chaîne production des semences
ANFO dispose des formateurs semenciers formés à l’INRAN et l’ICRISAT qui ont eu à former au total 502 semenciers.
2) Chaîne commercialisation 2-1 Les comptoirs
ANFO, dispose des comptoirs de commercialisation dont la majorité se trouvent dans la région de Tahoua, principale zone de production de l’oignon au Niger avec les comptoirs de Tsernaoua, Tamaské, Madaoua. Ils sont construits et appuyés dans la gestion grâce à l’appui des partenaires : Etat, ANFO,ADF, LWR, SNV,Prodex.
2-2 Les sites de warrantage Au nombre de 10 dans tout le pays
L’objectif des sites est de préparer les producteurs à une organisation formelle des commandes sur toute l’année pour atteindre cet objectif nous avons :
-introduit les itinéraires de production de l’oignon (pour avoir une bonne conservation de l’oignon) ;
-la construction des abris de conservation adaptés ; -l’élaboration d’un règlement intérieur pour le magasin ;
-l’élaboration de la fiche de stock et de la fiche des déposants ;
-la mise en place des comités (comité de gestion et comité de surveillance) : -la mise en relation des groupements avec les IMF et les commerçants.
3) Chaîne transformation
La transformation de l’oignon a été une préoccupation de la filière oignon (ANFO).
Cette activité occupe principalement les femmes qui constituent 2/3 des membres de cette structure elles produisent mais aussi transforment l’oignon en semoule, en lanière, en confiture en arôme traditionnel appelé communément « Gabou ».
4) Les principaux obstacles au développement de la production d’oignon
ANFO Page 4 Les paysans rencontrent beaucoup de difficultés dans la production de l’oignon dont entre autres :
-insuffisance des moyens modernes de production ; -insuffisance des infrastructures modernes de stockage ; -insuffisance des pistes de dessertes ;
-insuffisance des unités de transformation de l’oignon ; 6) ANFO une structure qui innove
a) Introduction du warrantage à partir de la production d’oignon de conservation en 2014
Cette technique a permis d’obtenir les résultats suivants : La diminution du taux de perte de 40 à 2,43% ; La durée de conservation qui passe de 2 à 6 mois ;
Le prix qui passe de 10000FCFA à 25000FCFA en moyen grâce à la vente différée ;
b)Innovation au niveau de la commercialisation
la mise en marché est un volet essentiel de la chaîne des valeurs, en prélude à l’obtention du label « violet de Galmi Niger », ANFO est dans un processus de réorganisation et de création des comptoirs à travers :
L’organisation des cadres de concertations des acteurs (sur le prix, sur le conditionnement) ;
L’identification des stratégies endogènes de mobilisation des ressources internes ;
La création des points de vente de proximité(PVP) ;
La normalisation et le calibrage des bulbes d’oignon ;
Le conditionnement en mettant à l’échelle les sacs filets ;
La poursuite de la construction des abris de conservation moderne « Guidan Albassa ANFO »
7) Volet autonomisation de la femme
La transformation occupe les 2/3 des femmes membres de ANFO et contribue dans la recherche de l’autonomisation de cette couche vulnérable. Avec l’appui du Prodex plusieurs structures membres de ANFO ont bénéficiées des unités semi modernes de transformation mais elles sont confrontées à des problèmes dont entre autres :
Le manque des fonds de roulement ;
Manque d’intermédiation entre les IMF et les groupements ;
Manque de renforcement des capacités ;
Insuffisance des outils de travail ;
Inexistence de règlement intérieur pour la gestion des unités
ANFO Page 5 Le dispositif
1.1.1 ANFO Les données
Au niveau de l’ANFO, les indicateurs suivis dans le cadre du partenariat avec PAOP4 sont ceux du cadre logique du plan stratégique de l’association. Ce sont des indicateurs relatifs au nombre des membres, aux besoins en intrants, à l’AGR, à l’amélioration des pouvoir économiques des membres.
Certains indicateurs en lien avec PAOP4 ne sont pas renseignés du fait de leur désagrégation par genre (sexe, homme/femme) et sur les questions foncières.
Les acteurs et les procédures
L’Association Nationale de la Filière Oignon (ANFO) est une faitière constituée de 106 unions, regroupant 53 384 membres. Elle a quatre (4) directions régionales à Tillabéry, Maradi, Tahoua et Dosso et 5 comptoirs. L’ANFO n’a pas un responsable de suivi-évaluation, cette fonction est assurée par l’Assistant technique en sécurité alimentaire. Le tableau 5 ci-après donne les rôles et responsabilités des acteurs dans le cadre de suivi-évaluation.
Tableau 1: Tableau synoptique du fonctionnement du dispositif de suivi-évaluation de l’ANFO
Acteur/Instance Rôle / Fonction Mécanisme Rendre compte à
qui
AG
Orientations et prise de décisions politique Arbitrage et orientations stratégiques par rapport aux priorités
AG ordinaire et
extraordinaire Base
BE
Exécution des décisions de l’AG et des orientations et décisions politique Arbitrage et orientations stratégiques par rapport aux priorités
Réunions ordinaire et
extraordinaire AG
Directeur
Planification et coordination du suivi de la mise en œuvre des programmes et projets Gestion de l’information
Fourniture de l’information au niveau supérieur
Rapport Réunion Coordination
BE/national
ANFO Page 6 Assistant sécurité
alimentaire chargé de suivi-évaluation
Mise en œuvre des programmes, rapportage et gestion des données
Fourniture de l’information au Directeur
Rapport semestriel et annuel
Réunion Exécution Supervision
Directeur
Comptoirs régionaux Gestion des données de commercialisation Fourniture de l’information au chargé de SE
envoyés au niveau national
Chargé de suivi- évaluation
Directeurs régionaux Collecte des données des sites hors
warrantage Rapports d’activités Chargé de suivi-
évaluation
Animateur régional
Collecte des données à la base et gestion des données sur la production et le rendement, rapportage et gestion des données Fourniture de l’information au chargé de SE Elaboration des rapports
Rapports d’activités aux Directeurs régionaux
Directeurs régionaux
Services techniques, maries, projets…
Collecte les données primaires auprès des producteurs.
Directeurs régionaux
Pour les données techniques, ils existent deux voies :
1. Au niveau des sites avec warrantage, les animateurs collectent les données sur la production et le rendement à travers des mesures;
2. Sur les sites sans warrantage, les données sont collectées par les directeurs régionaux. Au niveau de chaque région, il y a un animateur désigné par le bureau régional : il collecte les données. Il convoque les présidents des unions pour leur faire le feedback, recueillir des données complémentaires. Les partenariats avec les services de l’agriculture, les projets, les mairies permettent d’avoir des données sur le rendement, la production… dans ces sites sans warrantage.
Les données sur la commercialisation sont collectées et transmises au niveau national par les comptoirs. Les données de la commercialisation sont reçues des comptoirs suite aux ristournes. Les données liées aux ventes et dons avant comptoirs ne sont pas maitrisées à 100%.
Pour la transmission de ces données au niveau central, il n’existe pas un système structurel de remontée des données au niveau central, celles-ci sont collectées lors des missions.
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