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Etude de cas sur la sécurité routière au Niger

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ECAC 6J4.86(F)

E835

c.2

Commission econornique pour l'Afrique

(2)

G 2+ (

Commission econornique pour l'Afrique

,

Etude de cas sur la securlte routlere au Niger

ECAINRID/028

decernbre 2009

(3)

Commandes

Pour commander des exemplaires del'Etudede cas sur la

secunte

routiereau Niger,de la Commission econornique pour I'Afrique,veuillez cont act er:

Publications

Commission economique pour l'Afrique P.O. Box 3001

Addis-Abeba, Ethiopie Tel: +251-11- 544-9900

Telecople: +25 1-11-55 1-4416

Adresse electronique: ecainfo@uneca.org Web: www.uneca.org

© Commission econornique pour l'Afrique, 2010 Addis-Abeba, Ethiopie

Tous droits reserves

Premier tirage: novembre 2010

Toute partie du present ouvrage peut etre citee ou reproduite librement. II est cependant demands d'en informer la Commission economique pour l'Afrique et de luifaire parvenir un exemplaire de la publication.

Production, creation et publication par la Section des publications etde la gestion des conferences de la CEA.

(4)

Table des rnatieres

Acronymes v

Avant-propos ~..VII

I. Resume 1

II. Con texte 3

III. Environnernen· t de 1a secun e rou rere' .t' ti , . 5

3.1 Gen eralites 5

3.2 Politique, strategie et organisation en matiere de securite routiere 6

IV Transport, circul ati on et securite routieres 17

4.1 Reseau routier 17

4.2 Parc de vehicules automobiles et trafic routier 18

4.3 Transport en.m ilieu rural 24

V Accide n tologie 25

5.1 Bilan ... 25

5.2 Typologie des accidents 27

5.3 Actions et mesures 36

5.4 Financement 41

VI. Conclusion 43

1. Recommandations : 43

2. Indicateurs de suivi et evaluation et des performances 44

Annexe: Indicateurs de suivi et evaluation des performances 45

Bibliographie 48

(5)

Acronymes

ACC BAAC

BG BL CAFER CAREN CEN -SAD CTA

CEA CEDEAO CFTTR ClMA CNSS FCFA GRSP IEC ISTED

Km

Mat ND NIA

ONG

ONG TRANSEDU

ONGACAR

ONG Fonder Ma Bori

Accid en t

Bulletin d'Analyse des Accidents Corporels de la Circulation routiere

Blesse Grave

BlesseLeger

Caisse Autonome de Financement de l'Entretien Routier Compagnie d'Assurances et de Reassurances du Niger Com rn unaute des Etats Sahelo Saharien

Centres de controles Techniques Automobiles Co m m ission econorniq ue pour l'Afrique

Cornrn unaute econornique des Etats d'Afrique de l'Ouest Centre de formation aux techniques des transports routiers Code interafricain du rnarch e des assuran ces

Caisse nationale de secu rite sociale

Franc de la Communaute financiere de l'Afrique Partenariat mondiaI pour la securite routiere Information, Education, Communication

Institut des sciences et des techniques de l'equipernent et de l'environnement pour Ie developpernent

Kilometre Materiel

Non Determine

La Nigerienne d'assurances et de reassurances du Niger Organisation Non Gouvernementale

Organisation Non Gouvernementale Transport efficace pour un developpernent durable

Organisation Non Gouvernement~eagir contre les accid en ts de Ia route

Organisation Non Gouvernementale pour rendre les routes plus sures

(6)

ONG Tassiri

ORTN OSRAO PAPST PNB PRlT RN 1 SAMU

SNAR-LEYMA TMJA

UEMOA UGAN

Organisation Non Gouvernementale de lutte contre les accidents de la route

Office de radio et television du Niger

Organisation pour la securite routiere en Afrique de l'Ouest Programme d'appui au Projet sectoriel des transports

Produit national brut

Projet rehabilitation des infrastructures des transports Route nationale 1

Service d'aide medical d'urgence

Societe Nigerienne d'Assurances et de Reassurances Trafic moyen journalier annuel

Union economique et monetaire ouest africaine

Union generale des assurances et de reassurance du Niger

(7)

Avant-propos

La presente etude de cas a ere realisee au Niger dans le cadre de la cinquierne tranche du Projet des Nations Unies pour le Developpement, mis en oeuvre conjointement par les cinq commissions regionales des Nations Unies. Le projet, intitule Amelioration de la securite routiere mondiale:fixer des objectifs regionaux et nationaux de reduction des accidents de lacirculation routiere, est une continuation des efforts visant

a

mettre en ceuvre les re- commandations de la resolution NRES/60/5 de l'Assernblee Generale des Nations Unies sur l'amelioration de la securite routiere mondiale.

L'objectif global du projet au niveau de 1'Afrique est d'assister les pays africains

a

elaborer

des objectifs regionaux et nationaux de reduction des accidents de la circulation routiere et de mettre

a

leur disposition des exemples de bonnes pratiques en matiere de securite routiere afin de les aider

a

atteindre ces objectifs

a

l'horizon 2015.

Letude a ete effectuee par Mr. Amadou Oumarou (consultant), sous la supervision de Mr. Joseph Foumbi, expert en infrastructure et transport, au Bureau sons-regional pour 1'Afrique de 1'Ouest de la Commission Economique pour l'Afrique (CENBSR-AO),

a

Niamey, Niger. Letude a beneficie de la contribution des participants au serninaire Regio- nal Africain sur la Securite Routiere organise

a

Dar-es-Salaam (Tanzanie), par la CEA et la Fondation de la Federation Internationale de I'Autornobile (FIA) les 9 et 10 Juillet 2009.

Madame Zewdnesh Mesfin a assure la mise en forme du document.

(8)

I. Resume

La recrudescence des accidents devient de plus en plus preoccupante dans le monde. Cha- que annee on y enregistre pres de 1,2 million de morts et 50 millions de blesses.

Selon le «Rapport de la Situation de la securite routiere dans le monde»etablit par l'OMS en 2009, 1'Afrique a 1'un des taux de gravite le plus eleve avec une moyenne de 32,2 rues pour 100.000 habitants, contre 13,4 pour 1'Europe, 15,8 pour l'Arnerique, 16,6 pour 1'Asie du Sud-est et 32,2 pour la region Mediterranee orientale.

Au Niger, la situation des accidents montre que le pays a l'un des taux de gravite les plus elevesau monde avec 37,7 rues pour 100.000 habitants. II est le premier en terme de gra- vite des accidents de la route en Afrique de l'Ouest.

Dans ce pays les accidents sont devenus

a

la fois un problerne de sante public et de deve- loppement

a

cause de:

• 1'augmentation du budget consacre

a

1'achat des medicaments, l'augmentation du volume de travail du personnel de la sante et I'occupation des lits des hopitaux

.par lesaccidences au detriment des autres maladies;

• la diminution la population productive et la reduction du produit national brut (PNB).

Les pertes econorniques engendrees par les accidents sont estimees

a

42,2 milliards de FCFA au Niger en 2006, soit 250/0 du budget du Ministere de la Sante Publique.

II faudrait donc agir et, pour mieux orienter les actions, il faudrait surtout une bonne connaissance de l'occurence des accidents. Le Niger dispose d'irnportantes informations sur les accidents grace

a

une base de donnees creee en 2001. La typologie des accidents se presente comme suit:

• les pietons en general, la classe d'age de 0

a

13 ans representant 130/0, est la principale victime des accidents;

• les principaux facteurs d'accidents sont l'exces de vitesse, l'imprudence des pietons, la surcharge des vehicules, l'eclaternent de pneus, les croisernents defectueux et l'insuffisance d' equipernents de securite sur les routes;

• le type de vehicules les plus impliques est la camionnette, utilisee pour le transport en zone rurale;

• la capitale Niamey concentre le plus grand nombre d'accidents:

• le rnois d' avril est le plus meurtrier;

• les accidents sont plus frequents les vendredis;

• les conducteurs dont 1'age varie de 30

a

40 ans sont plus

a

risque;

• les hommes sont les principales victimes;

• les vehicules vetustes causent plus d' accidents;

• la route nationale n° 1 concentre Ie plus d' accidents;

(9)

• les routes bitumees en bon etat ont une frequence d'accidents plus elevee:

• les accidents se produisent Ie plus souvent en ligne droite et sur terrain plat.

Plusieurs actions de securite routiere ont ete menees au niveau national. Il s'agit notam- ment de:

• l'esquisse d'un cadre institutionnel (politique, strategic, organisation);

• l'adoption de certaines mesures legislarives et reglementaires (code de la route);

• le developpernent de l' education, la formation, l'information et la sensibilisation.

Les actions restent Iimirees. Il est donc imperatif de renforcer les actions pour inverser la tendance. C'est pourquoi les recommandations suivantes ont ete faites:

Ie renforcement du cadre institutionnel: elaboration d'une politique nationale de la securite routiere, creation d'un organe chef de file, creation d'un fonds de securite routiere;

Ie renforcement du cadre legislatif et reglementaire: reactualisation du code de la route, rendre obligatoire le port de la ceinture de securite, interdire l'usage du telephone au volant;

l'application de la reglemenration existante: port de casque de securite, interdiction du transport rnixte;

l' amelioration de la formation au permis de conduire: formation des formateurs et examinateurs, acquisition du materiel audiovisuel, mise en ceuvre de la partie pratique et evaluation de la mise en ceuvre de la partie theorique,

realisation periodiques d' audits de securite routiere;

amelioration de la qualite du systerne de prise en charge des victimes des accidents;

amelioration du systerne d'informatisation des accidents de la route;

renouvellement du parc des vehicules automobiles;

renforcement de capacite des acteurs de la securite routiere:

acquisition et mise en place des equipernenrs de securite routiere,

Les initiatives de securite routiere engagees ces derniers temps au niveau sous regional, regional et mondial creent un environnement favorable au renforcement de la lutte contre l'insecurite routiere, et Ie Niger devrait s'inserer dans cette dynamique.

(10)

II. Contexte

Les accidents de la route sont devenus une preoccupation au niveau rnondial, regional et national compte tenu de l'irnportance de leurs consequences dramatiques.

Au niveau rnondial, l'adoption de trois Resolutions et une Declaration mondiale des jeu- nes pour l'amelioration de la securite routiere mondiale s'inscrivent dans ladite preoc- cupation. Les Nations Unies ont instruit les commissions econorniques regionales et les organisations internationales dans ce sens.

Au niveau africain cela s'est traduit par l'organisation d'une rencontre des experts (confe- rence) et d'une table ronde interministerielle sur la securite routiere par la Commission econornique pour I'Afrique (C EA), l'Organisation mondiale pour la sante (O M S) et le Gouvernement du Ghana

a

Accra en 2007. Lobjectif est de reduire de rnoitie les accidents mortels de la circulation routiere en Afrique d'ici

a

2015.

Aussi, l'Assernblee Generale des Nations Unies vient de mettre en place un projet intitule

«Ameliorati on globale de la securite routiere: cadre regional et national des objectifs de reduction des victimes des accidents de la route»au profit des cinq commissions econorni- ques regionales dont la CEA.

Lobjectif global du projet est d'aiderles pays

a

revenu faible et interrnediaire

a

developper des objectifs regionaux et nationaux de reduction des accidents de la circulation routiere et

a

leur fournir des exemples de bonnes pratiques en matiere de securite routiere.

La CEA a entrepris une etude de cas dans cinq pays de l'Afrique dont le Niger.

Letude vise les objectifs specifiques ci-apres:

• examiner la situation.de la.secu rite dans le pays, y compris une analyse des forces et faiblesses des differents aspects tels que les politiques nationales, les .institu tions, le financement, les capacites humaines, et les questions de sante

comme les urgences en cas d'acciden t (premiers soins), entre autre;

• identifier les objectifs nationaux de securite routiere et des indicateurs, s'ils existent et proposer d'autres types d' objectifs en matiere de securite routiere avec des criteres de mesure;

• formuler des recommandations en vue d' ameliorer la situation.

(11)

Le travail S'est deroule en cinq etapes:

1. recherche documentaire;

2. entretiens;

3. traitement de l'inforrnation:

4. synthese de l'inforrnation:

5. elaboration'des propositionsd'actions.

Le plan du rapport de l'etude est le suivant:

in troducti0n;

environnement de la securite routiere;

transport et securire routiere;

acciden tologie;

conclusion.

(12)

III. Environnement de la securite routiere

3 .1 Generalites

Le Niger a une superficie de 1,267 millions de krrr'. II est le plus vaste pays d'Afrique de l'Ouest. Sa population est estirnee en 2007

a

13,27 millions d'h abitants dont 500/0 ont moins de 25 ans. La densite est de 10 hab/krrr'. Le PNB par habitant est de 630 dollars des Etats Unis (318 000 CFA) en 2006.

Le Niger partage ses frontieres avec 7 autres pays d'Afrique de l'O uest qui son t l'Algerie (N ord), le Benin le Burkina Faso (O uest), la Libye (N ord), le Mali (O uest) , le Nigeria (Sud) et IeTch ad (Est). C'est un trait d' union entre l'Afrique blan ch e et l'Afrique noire.

Le relief du pays est dom ine par desplateaux.

Carte

n01 : Caracteristiques

generales du Niger

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Source: Institut geographique national du Niger

On distingue au Niger quatre grands ensembles physiographiques: les hauts plateaux du Nord-Est, les bas plateaux de l'Ouest et du Sud, le Massif de l'Air et les plaines.

Le Niger est un pays enclave qui ne dispose pas de facade maritime, ni de voie Ierree. Le Reuve Niger n'est pas une voie navigable reguliere et le transport aerien est faiblement utilise du fait de son cout eleve, Ainsi, le transport er les deplacernents reposent essentiellement pour plus de 95 % sur la route.

(13)

3.2 Politique, strateqie et organisation en matiere de securite routiere

Le Niger ne dispose pas encore de Politique nationale en matiere de securite routiere.

Toutefois, une politique sectorielle des transports, une strategic nationale des transports et une strategic de developpernent pour la reduction de Ia pauvrete ont ete adoptees, res- . pectivement en 1997, en 2004 et en 20.08. Celles-ci accordent une place importante

a

Ia

securire routiere,

3.2.1 Politique sectorielle des transports

Une politique sectorielle des transports a ere adoptee en 1997. Les composantes de cette politique sectorielle sont la route et les transports. Les aspects pris en compte sont:

a) Dans Ie domaine des routes:

• Ie renforcement des capacites de gestion et de programmation de l'entretien routier;

• Ie desengagernent de I'Etat des taches d' execution des travaux de l'entretien routier;

• Ia mise en place d'un systerne de flnancement stable de I'entretien routier (fonds routier de deuxierne generation);

• execution d'un programme de rechargement de 1060

km

de route en terre;

• l'execution d'un programme pilote de construction de 150

km

de routes rurales avec Ia participation communautaire;

• la promotion des petites et moyennes entreprises dans Ie secteur.

b) Dans Ie domaine des transports:

• l' amelioration du cadre institutionnel des activites de transport;

• la reduction des couts de transport;

• l'amelioration de la qualite de service;

• Ie renforcement de Ia securite routiere,

La strategie et les actions en matiere de securite routiere de cette politique sectorielle sont:

• Elaborer et mettre en oeuvre ul?- plan d'actions sur la base des facteurs d' accidents iden tifies;

• Arneliorer l' etat des infrastructures: revoir les caracteristiques geometriques des voiries, separer Ie trafic motorise, mettre en place.des programmes pour Ie traitement des points noirs et zones d'accurnulation des accidents, revoir la conception des carrefours, assurer un entretien correct de Ia voirie et des routes;

• Arneliorer Ia reglementation et son application: exiger l'application des reglements, reformer et faire appliquer Ie code de la route, renforcer l'efficacite des forces de I'ordre, faire appliquer la legislation du travail aux conducteurs routiers;

(14)

• Ameliorer la gestion de la circul at ion: collecter les donnees su r les accide nts, mettre en place un plan de circulation routiere;

• Arneliorer l'etat des vehicules: arneliorer le con trole technique au to m obile, reglementer l'importation des veh icules d'occasion, reduire les droits et taxes lies a l'irnportation des veh icules neu fs, former et organiser les moniteurs, les garagistes etc.

Le Projet reha bilitation des infrastructures des tran sports (P RIT) a ete conc u de 1999 a 200 1 pour financer la politiq ue sectorielle de 1997. Ainsi, Ie Projet prevoyait Ie finan ce- men t desactions suivantes en matiere de secu rite routiere:

• Politique de sccurite routiere: constru ire un cad re insti turionnel, mettre en place une base de donnees, men er des activites de communicatio n, cons titue r une docum en tation et developper les relations in ternatio nales;

• Mesures et strategiesde securi terou tiere: amelio rer les caracteristiq ues de securite de l'infrastr uctu re routiere, sensibi liser les usagers, arneliorer la secu rite routiere en milieu urbain.

3.2.2 Strateqie nationale des transports: route et transports routiers

Une Strategic nationale des transp orts a ereadop tee par decret n02004- 337 IPRN/M E/AT du 28 octobre 2004. Les objectifs globaux de cette strategie son t:

• Loptimisati on de la gestion des infrastructures;

• La dyn am isation de l'industrie des tran sports; et

• Le renforcement des acti vites societales, dont la secu rite routiere.

Les actions retenues en matiere de secu rite routiere son t:

• l'adoption d'une declaration de politique desecurite rouriere;

• I'amelioration de la base de donnees su r les accidents;

• l'ameliorati on du systerne de formation a la conduite automobile;

• l'ad option du systerne de bonus/malus pour les conducteurs au ruveau des compagnies d'assu rance;

• les campagnes de sensibilisation des usagers;

• l'amelioration des caracteristiques de securite de l'infrastructure routiere (suppression des points noirs, renforcement de la signalisation routiere);

• l'elaboration et la mise en ceuvre de plans de circulation pour les grands centres urbains;

• le renforcement des capacites des centres de controle technique automobile en les dotant de moyens materiels et humains.

Les objectifs et actions de la Strategic nationale des transports ont ete confirrnes par la Strategie de developpernent pour la reduction de la pauvrete adoptee par Ie Gouvernement

(15)

pou r la periode 2000-201 2. Lindicareur principal est la reduction de 30/0 du nombre de rues par an.

3.2 .3 Strateqie de developpernent pour la reduction de la pauvrete

Le Niger s)est dote d'une Strategie de developpern ent pour la reduction de la pauvrete pour la periode 2008-2 012. Lu n des objecti fs de cette st rategic est d'arneliorer la secu rite routiere a traversles actions suivan tes :

• Prendre des mesu res pour accroitre la securite des passagers (port de casq ue er de ceinture de securite, interd iction du telephone au volant, elim inat io n de la surcharge, limitation de l'age des veh icules a l'importation et respect du temps de conduite par les chauffeurs professionnels):

• Conduire des actio ns d'inforrnation , d'education et commu n icat ion (lEC) su r la securite routiere ;

• Generaliser et harmoniser Ie con trole technique des veh icules:

• Suivre et controler la modernisation engagee dans Ie transport public de ' voyageu rs;

• Simplifier moderniser la reglementation des transports de marchandises.

II convien t de signaler que deja la Strategic de reduction de la pauvrete 2002- 2005 a accorde une importance a la securite routiere avec les actions suivantes, prevues pour un montant de 450 millions de FCFA:

• Ameliorer l'efficacite du controle technique des vehicules,

• Former le personnel;

• Mettre en place une base des donnees;

• Mener des campagnes de sensibilisation;

• Elaborer un programme d'enseignement a la conduite automobile;

• Mettre en place une signalisation et arnenagernent des aires de repos;

• Actualiser le code de la route;

• Creer un fonds de securite routiere,

3.2.4 Strategies sous-reqionales

3.2.4. 1 Au niveau de I'UEMOA

La Commission de I'UEMOA a realise une etude sur la «Politiq ue commune de securite routiere dans les pays rnembres»en 2000. Elle a conduit a l'elabora tion d'u n programme com m u nau taire de la securite routiere qui a pour priorite l'harmonisat ion des aspects sui- van ts:

•. politique de securite routiere dans tous les Etats;

(16)

• Audit de secu rite routiere;

• Education a la securite routiere a l'ecole;

• ControleTechnique automobile;

• Systerne de formation pour l'obtention du permis de conduire;

• Code comrnunautaire de la route;

• Systerne d'information sur les accidents de la circulation (Base de donnees).

Les projets de textes relatifsaces diffcrents domainesontete elabores par la Commission et valides par les experts en novembre 2008. II s'agitde:

Directive portant institution et schema de definition d'une politique de securite routiere;

Decision portant creation et organisation du Comite regional de la securite routiere;

Directive portant institution de I'auditde securite routiere dans les Etats membres de I'Union;

Directive portant organisation du systerne d'inforrnation relatif aux accidents de la circulation routiere;

Directive portant organisation du systerne de formation a l'obtention du permis de conduire;

Directive portant institution et organisation de I'education routiere dans les systernes educatifs des Etats membres de l'Union;

Directive relative au controle technique automobile.

Le programme prevoit aussi la realisation des etudes suivantes:

• Elaboration d'un code communautaire de la route;

• Mise en place d'un systerne d'information sur les accidents de la circulation routiere;

• Mise a niveau des centres de con troles techniques automobiles (CTA);

• Realisation d'une campagne de sensibilisation sur la securite routiere.

Les ind icateurs de suivi-evaluation et de performance du programme ont ete elabo res en decernb re 2008.

Une reunion des ministres est prevue en juillet 2009 pour l'adoption des differents textes.

3.2.4.2 Au niveau de la Communeute economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

La Commission de la CEDEAO a parraine la mise en place de l'O rgan isation pour la secu- rite routiere en Afrique de l'Ouest (OSRAO) en mai 2008. Les objectifs de cette association sont:

• Conseiller et appuyer les organismes nationaux charges de la securite routiere;

• Promouvoir et favoriser les echanges d'experiences et d'informations entre les membres en vue de rendre plus efficaces lesluttes contre I'insecurite routiere;

(17)

• Favoriser lacooperation entre les differents organismes nationaux et sous- regionaux d'une part et, d'autre part, entre les personnes physiques et morales et les centres de recherches;

• Organiser et promouvoir des actions communes de prevention routiere (congres, tables rondes, campagnes, competitions et autres manifestations) destinees

a

accroitre desaptitudes

a

mieux lutter contre l'insecurite routiere:

• Susciter une prise de conscience des consequences des accidents de la route en Afriquede l'Ouest;

• Promouvoir l'ed ucation routiere en milieu scolaire et la formation de specialistes dans le domaine de la securite routiere;

• Encourager la collecte, la publication et la diffusion de la documentation specialisee et des ouvragesen matiere de securite routiere ;

. " Promouvoir Ie developpement des expertises locales et de la recherche en securite

routiere dans les pays de l'Afriquede l'Ouest;

• Favoriser l'harrnonisationde la reglementarion et des normesen matiere de securite routiere dans la sons-region ouest-africaine;

• Susciter la creation d'organisines nationaux de prevention routiere dans les pays de l'Afrique de l'Ouest OU it

n'

en existe pas et encourager le regroupement des associations dans les pays OU iten existe plusieurs;

• Susciter la creation d'organisations semblables

a

l'OSRAO dans les autres sous- regions de I'Mrique ou elles n'existent pas;

• Appuyer la mise en oeuvre des resolutions et recommandations issues des fora et instances sous-regionaux, regionaux et internationaux en matiere de securite routiere;

• Faire un plaidoyer pour la mobilisation des ressources necessaires au financement adequat des organismes de securite routiere au niveau des Etats.

Aussi, la CEDEAO envisage de mettre en place un Systerne d'inforrnation et de gestion de vehicules dans les Etats membres, avec un volet securite routiere (accident).

Forces:

• engagement des hautes autorites nigeriennes, mobilisation des acteurs pour la securite routiere;

• engagement des institutionssons-regionales.

Faiblesses:

• insuffisance des moyens en general et moyens financiers interieurs pour la mise en ceuvre des strategies et plans;

• lenteur dans la mise en ceuvre des actions communautaires.

(18)

3.2.5 Cadre organ isationnel

3.2.5. 1 Organisme chef de file

Le Ministere des tra!lsports et de l'aviation civile a en charge la politique nationale de la secu- rite routiere. Cette mission est assuree par la Direction des transports terrestres, maritimes et fluviaux

a

travers la Division de la prevention et de la securite routieres, Deux cadres assurent Ie fonctionnement de cette division : Ie Chef de la Division et Ie responsable de la base des donnees.

3.2.5.2 Administrations et secteur parapublic

D'autres Ministeres et services publics participent

a

la realisation des objectifs de securite routiere au Niger. On peut citer

a

ce titre:

• Le Ministeredel'equipernent et les collectivites territoriales pour la construction et

l'entretien des routes;

• Le Ministere de la sante pour Ie secours et les soins aux victimes des accidents de la route;

• LeMinisteredelajustice pour la determination desresponsabilites en cas d'accident de la route;

• rOffice de radio ct television du Niger (ORTN) pour l'information et la sensibilisation des usagers de la route;

• LaGendarmerie et la Police pour Ie controle routier et la mise en oeuvre de la reglernentarlon,

• Les sapeurs-pornpiers pourle secours aux victimes;

• Le Cen tre de formation aux techniques des transports routiers (CFTTR) pour la formation et le recyclage des conducteurs routiers, ainsi que la formation des formateurs.

3.2.5.3 Secteur prive et societe civile

• Les assureurspour l'indemnisation des victimes;

• Les auto-ecolespour la formation des conducteurs routiers;

• Les syndicats et associations des transporteurs pour l'encadrement des transporteurs;

• Les syndicats et associations des conducteurs rou tiers pour l'encad rement des conducteurs;

• Les Organisations non-gouvern ementales (ONG) pour la sensibilisation des usagers: ONG Fonder Ma Bori , ONG Agir contre les acciden ts de la route (ACAR), ONG TASSIRI, ON G tran sport efficacepourundeveloppern entdurable (TRANSEDU).

3.2.5.4 Organes multisectotiels

Aussi, il existe des organes multi sectoriels de securite routiere, II s'agit de Ia Commission tech ni q ue de retrait des permis de con d ui re, des comi tes nationaux et regionaux de la secu rite routiere et du corn ite interrni n isteriel de la securi te routiere.

(19)

Commission technique de retrait des permis de conduire

Celle-ci a ere creee par Ie code dela route nigerien en 1963. Elle a pour mission deproposer au Ministredes transp orts des san ctions administratives suite

a

une infraction au code de la route ou un accide nt de la circulat ion routiere. C'est une commission restrein te cornposee notamment des representants de I'ad min ist ration des tran sports, de la police, de la gendar- merie, des travaux publics, de la justice, de la san te et des synd icats des transports.

Cornite national de lasecurite routiere

Le Niger a cree un corni te national et des comites regionaux de la secu rite routiere depuis 1981. lIs ont ere crees par arre te interrnin isreriel du Ministere des travaux publics,destrans- ports et de I'urbanisme, du Min istere dela defen se nationale, du Ministere de l'interieur et du Ministere des finances.

Ces structures ont un role cons ultatif Elles ont pour mission d'etudier et d'analyser les causes des accide n ts de la circulation routiere en vue d'aider

a

elaborer une reglem en tation adaptee aux problernes de la securite des usagers et proposer des mesures de secu rite rou- tiere,

Elles sont cornposees des acte urs nationaux et regionaux dont la Police,la Gendarmerie, les travauxpublics, l'u rbanis me, IeCentre de formation aux techniquesdestransports routiers, les assureurs, l'information, la justice, les societes et auxiliaires des transp ort, les syndicats des transports, les au to-ecc les.

Cornite Interministeriel de la securite routiere

Le Comiteinterrninisteriel a ete cree en 1991. II est preside par Ie Ministre de l'Interieur et a pour membres Ie Ministre de l'equipernent (comprenant les transports), Ie Ministre de la justice et Ie Ministre de la defense nationale.

Forces:

• engagement du chef de la Division prevention et securite routiere, Faiblesses:

• ancrage institutionnel limitant les actions de securite par l'organisme chef de file;

• faible niveau de cooperation et de coordination des activites desecurite routiere;

• non fonctionnement des structures de securite routiere,

3.2.6 Systeme de formation et d'examen du permis de conduire

Le sysrerne de formation et d'examen du permis de conduire a ere refor rne en 2002. II a consiste en I'introduction de l'audio-visuel pour limiter Ie contact entre l'examinateu r et Ie candidat afin de limiter les jugements subjectifs et de garantir plus de transp arence dans la delivrance des permis de conduire.

(20)

3 .2.6. 1 Formation au permis de conduire

La formation au permis de conduire est assuree par le Centre de formation aux techniques des transports routiers et les auto-ecc les.D'autres structures de formation existent. II s'agit notamment de l'Arrnee, la Gendarmerie, le Centre technique de Kalmaharo, 1'Ecole des mines et de la geologie et le Centre de formation de N'Dounga qui forment directernent leurs eleves et agents.

Le Centre de formation aux techniques des transports routiers a ere cree en 1982 sous l'egide du Conseil de l'entente pour pallier l'insuffisance de la formation dans la sous-re- gion en matiere des transports. C'est un etablissernent public qui a pour mission la forma- tion avant 1'emploi et le perfectionnement en cours d'ernploi des conducteurs routiers et des artisans transporteurs.

Le prive a ere autorise a creer des auto-ecolespour renforcer et aider 1'Etat dans la decen- tralisation du systerne de formation. Ainsi, plus de soixante (60) auto-eccles et trois cents (300) moniteurs sont actuellement en exercice a Niamey et a l'interieur du pays.

3.2.6.2 Examen du permis de conduire

La procedure pour obtenir un permis de conduire consiste a s'inscrire dans une auto-ecole ou un centre de formation, a deposer une demande au niveau de la Direction des trans- ports terrestres maritimes et Ruviaux ou ses demembrements et a passer un examen aupres desdites structures. II faut aussi avoir 1'age requis qui est de:

• Seize ans pour la categoric AI;

• Dix-h uit ans pour les categories A, B, C, F;

• Vingt et un ans pour la categorie D;

• Pour la categorie E,il faut avoir I'age requis pour Ie vehicule tracteur.

Aussi, un delai doit etre observe entre deux categories de permis de conduire. IIest de:

• 2 ans entre les categories B et C.pour les illettres et de 6 mois pour les lettres

• 3 mois entre les categories CaD.

Le dossier de demande de candidature aux permis de conduire est compose de:

• Un formulaire de demande de perm is de conduire dument rem pli;

• Une copie certifiee de 1'extrait d'acte de naissance, de la carte d'identite ou du passeport;

• Un certificat de residence;

• Quatre photos d'ide ntite:

• Un timbre fiscal d'une valeurde 5000 CFA;

• un certificat de visite medicaledelivre par un med ecin des services de 1'Etat pour les perm is de cond uire des categories C, D et E.

Lexame n du permis de cond uire est fait par des agents habili tes du Min istere des Trans- ports en presence d'un agentdela police et/ou d'un gendarme. Le candidat est assiste d'un moniteur d'auto-ecole.

(21)

En reference

a

la reforrne introduite en 2002, l'examen du permis de conduire comprend une epreuve ecrite avec sur support audio-visuel, relative

a

la connaissance du code de la route et une ep reuve pratique de conduite (excepte pour le permis AI, qui ne comprend qu'une epreuve theorique). .

Lexarne n se deroule en francais ou dans l'une des deux langues principales qui sont le Hausa et le Djerma.

Forces:

• Existence d'un programme de formation et d' examen de permis de conduire;

• Obligation de suivre la formation aupresde structures habilitees avant de passer l'examen de permis de conduire.

Faiblesses:

• Absence ou insufflsance de formation des formateurs et des examinateurs du permis de conduire;

• Mise en ceuvre partielle de la reforrne de l'examen du permis de conduire;

• Difficulte dans l'acquisition du materiel informatique et audio-visuel par les structures de formation et d' examen du permis de conduire.

3.2.7 Systerne de prise en charge

Le systerne de prise en charge repose sur trois (3) maillons essentiels qui sont les secours d'urgence, la prise en charge rnedicale et l'indemnisation des victimes des accidents de la circulation.

3.2.7. 1 Les secours d'urgence

La Direction Generale de la Protection civile du Ministere de l'interieur a en charge les secours d'urgence. Cette mission est confiee aux sapeurs-pornpiers, un corps militaire de- tache aupres du Ministere de l'inrerieur, La majorite des interventions des sapeurs pom- piers sont localisees dans les grands centres urbains. Ainsi, onze (11) casernes de sapeurs . pompiers ont ete irnplantces sur toute l'etendue du territoire.

En 2007, les sapeurs-pompiers sont intervenus dans 1609 accidents dont 920/0

a

Niamey.

Ils donnent les premiers soins et organisent le transfert des victimes dans les hopitaux.

Mais parfois les accidentes sont evacues avant leur arrivee par des personnes de passage avec to utes les consequences que cela comporte..

Cela est frequent en milieu rural. La presque totalite des victimes d'accidentssont evacues au centre de soins rnedicaux le plus proche avant merne l'arrivee des services de constat et de secours sur le lieu de l'acciden t: l'evacuation est done faite

a

l'aide d'un vehicule de passage, souvent inconfortable, et par des usagers qui ne savent guere quelles precautions prendre pour deplacer un blesse. Les cas des fractures, qui sont frequents, ne peuvent etre qu'aggraves par ces manipulations. De plus, les blesses les plus graves n'arteignent en general un hopital disposant des moyens necessaires pour les soigner qu'apres une serie de

(22)

transferts successifs qui multiplient les risques de dommages supplernentaires et retardent l'intervention salvatrice.

La police et la gendarmerie interviennent dans la chaine de secours d'urgence en donnant des alertes aux sapeurs-pompiers.

3.2.7.2 Soins prehospitaliers

et

hospitaliers

Les soins prehospitalier sont administres par les sapeurs-pompiers dont les interventions sont actuellement medicalisees au niveau de Niamey. Les sapeurs-pompiers ont aussi des competences pour informer les services de sante sur les types de blessure avant l'arrivee a l'hopital.

En ce qui concerne la prise en charge medicale des victimes des accidents de la circulation routiere, elle est assuree par les centres de soins en fonction de la gravite des blessures. Le systerne sanitaire du Niger a trois niveaux qui sont:

• niveau primaire compose de 578 centres de sante integres et 2111 cases de sante communautaires;

• niveau secondaire constitue de 6 hopitaux regionaux et 42 hopitaux de district;

• niveau tertiaire qui regroupe 3 hopitaux nationaux, dont 2 a Niamey.

A cela il faut ajouter les services des arrnees, 200 structures privees (cabinets, cliniques et salles de soins), les centres rnedico-sociaux de la Caisse nationale de securite sociale, les pharmacies et les depots de medicaments.

Lhopiral national de Niamey est Ie principal centre de reference. II recoit en moyenne 13.000 blesses par an.

Les soins sont payants. Les fonctionnaires beneficient de la prise en charge par le budget de I'Etat et les autres travailleurs du secteur prive par Ie budget des societes a concurrence de 800/0. Aussi, le programme special du President de la republique intervient pour la prise en charge des enfants de 0 a 5 ans. Les autres composantes de la population se prennent elles-memes en charge. II existe un reel problerne d'acces aces soins par la population rurale qui est dernunie.

3.2.7.3 Indemnisation

La reparation des prejudices subis par les accidentes de route se fait a plusieurs niveaux:

• Compagnies d'assurances: Lassurance de responsabilite civile est obligatoire depuis 1965. Le rnarche d'assurance est occupe par quatre (4) compagnies privees: CAREN Assurances, NIA assurances, UGAN Assurances et SNAR- LEYMA. A cela il faut ajouter I'assurance CEDEAO. En cas d'accident, l'assurance 'prend en charge l'indemnisation des dommages causes au tiers par

(23)

le vehicule. Linstrumenr juridique communautaire de reference est le Code interafricain du march e des assuranc es ou code

crMA

ratifie par le Niger. En

2006, les assureurs ont paye 2 077 III 000 FCFA contre 2 039 000 000 FCFA encaisses, La bran ch e au tom obile est done deficitaire

a

cause du nombre des accidents.

• Caisse nationale de securite sociale: C'est un etablissernent public

a

caracte re

social cree par l'Etat pour la prise en charge des chauffeurs victi mes d'accide n ts et qui y sont imrnatricules. De l'avis des beneficiaires leur service est de bonne

qu~i~. .

• Fonds de garantie automobile: IIa ete cree en 1966 pour offrir un eprotection plus large

a

la population. Son but est d'indemniser les victimes d'accident lorsque le responsa ble n' est pas con n u ou non assure. Les assureurs estime n t

a

480/0 le taux des vehicules circulan t sans police d'assuran ce.

Forces:

• Disp onibilite et engagemen t des sapeurs-pompiers

• Amelioration des cap acitesd'intervention dessapeurs-pompiers

Insuffisances:

• Faible couve rtu re geographique des secou rs par les sape urs-pom p iers eJ.1 gen eral et des secours medicaux en particulier;

• Difficulte d'acces aux premiers soins

a

cause de l'insuffisance du personnel qualifie, des infrastructures hospitalieres et des ambulances;

• Mauvaisequalitedesprestationsoffertes parles assureursap res un accident(len teu r de la procedure d'indemnisation et de paiement des frais medicaux, faible taux d'indernnisarion, nullite du contrat, absence de garantie);

• Faible taux de prise en charge des chauffeurs

a

cause du faible taux

d'immatriculation

a

la CNSS; et

Non application de la loi sur le Fonds de garantie automobile.

(24)

IV. Transport, circulation et securite routieres

Au Niger, Ie transport routier constitue Ie support fondamental des activites economiques.

II permet I'acces aux services sociaux de base (ed ucation et sante), facilite l'approvision- nement du pays en biens de consommation courante et d'equipernent, la promotion des exportations et la mise en valeur des potentialites minieres et agropastorales, l'integration regionaleet les echanges en tre lesdifferentes localites du pays.

4.1 Reseau routier

En 2007, Ie reseau routier nigerien comprend 18.949 kilometres (don t 200/0 de routes bitumees), ce qui represente 1,5 km de route pour 100 km", La moyenne de la Commu- naute econornique des Etats d'Afrique de l'Ouest (C ED EAO ) est de 3,1 km pour 100 km2 Des projets d'extension du reseau sont evidernment en cours, appuyes par les prin- cipaux bailleurs de fonds.

Carte

n02:

Reseau routier du Niger

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Source:Ministere de l'equipementdu Niger

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(25)

Tableau n01: Evolution du reseau routier de 1966 a 2007

1966 132 2597 2074 4803

1970 488 2941 2320 5749

1971 605 2892 2413 5910

1975 1530 2525 2260 6315

1980 2673 2962 2104 7739

1984 3058 3099 2038 8195

1990 3304 5399 2857 11560

2000 3760,6 5558 ,5106 14425

2007 3912 6810 8227 18949

Source:Ministere de I'equipernent du Niger

Bien que Ie taux de couverture du reseau routier par rapport

a

la superficie du pays soit faible, il connait une evolution significative d'annee en annee. Ainsi, il est passe de 4803 km en 1966

a

18949 en 2007, soit un taux de progression de 3950/0.

Le reseau routier est dans un etat assez bon dans 760/0 des cas comme le montre Ie tableau qui suit:

Tableau n02: Etat du reseau routi er en 2007

Bon 1814,9 27 1808,7 51 3623,6 35

Moyen 2764,3 41 1405,4 ,39 4169,7 41

Mediocre 984,7 15 984,7 10

Mauvais 1128,5 17 346,3 10 1474,8 14

Total 6692,4 100 3560,4 100 10252,8 100

Source: Ministere de l'equipement du Niger

4.2 Pare de vehicules automobiles et trafic routier

4.2.1 Pare automobile

En 2006, le parc routier motorise est de 114 146 vehicules don t 95 121 vehicules auto- mobiles (voitures legeres, camionnettes et pick-up, tracte urs et serni-rernorques, minibus, autocars et camions) et environ 19.025 vehicules

a

2 roues.

Le taux de motorisation est de une (1) voiture individuelle pour 230 personnes.

(26)

Graphique n01: Evolution du pare automobile de 2002

a

2006

00 2

200

3

200 200

4

vehlcules4roues lagers et lourds 5

200

6 200

Source: Ministere des transports et del'aviation civile du Niger

Graphique n02: Compos ition du pare en 2006

Voiture individuelle

o Camionnette DCamions

o Transport en commun

o Tracteurroutier

o Semi-remorque

Source: Ministeredes transportset del'aviatio n civile du Niger

Le nom bre de vehicul es

a

4 roues (et plus) connait une forte augmentation ces dernieres anneesavec un taux de progression de 100/0 par an.

Les vehicules

a

2 roues rnotorisees, qui constit uent 200/0 du parc total, son t egalement en forte augmentation car le phcnornene motocyclettes est en plein bourn.

La Hotte de vehicules commerciaux est estimee en 2007

a

10.825 vehicules dont 4651 ensem bles articules, 1770 camions et 4404 vehicules de transport collectifde personnes.

(27)

1990 1660 1500 100 500 1250 240

1991 1400 1300 100 600 1300 257

1992 1180 1030 150 600 850 240

1993 1220 1060 160 620 980 248 180

1994 1340 1140 200 620 980 250 300

1995 1410 1100 310 500 900 190 420

1996 1476 1139 337 400 1018 180 450

1997 1600 1200 400 450 1300 160 500

1998 1780 1320 460 500 1400 165 560

1999 2083 1479 604 534 1561 167 602

2000 2272 1583 701 577 1786 167 658

2001 2386 1680 714 658 1947 173 669

2002 2477 1786 691 721 2080 179 683

2003 2722 2086 715 792 2264 196 697

2004 3107 2404 700 924 2430 230 716

2005 3420 2631 729 1038 2613 260 727

2006 3688 2879 754 1191 2808 296 747

2007 4108 3224 793 1506 3026 359 752

2008 4651 3729 816 1770 3222 418 764

Source:Ministere des transports et de l'aviation civile du Niger

Le pare des vehicules automobile est vetuste. A titre illustratif, la moyenne d'age est 29 ans pour les semi-remorques, de 25 ans pour les eamions et 23 pour les traeteurs routiers. La moyenne d'age des vehicules legers est estimee

a

12 ans.

(28)

Tableau n04 : Repartition des

vehicules

de transport de marchandises selon I'age en 2006

° a

5 ans

5

a

10 ans 10

a

15 ans 15

a

20 ans 20

a

25 ans 25

a

30ans 30

a

35 ans +de 35 ans

Age Moyen par Genre

0,8 1,4 12,91 35,12 25,82 15,85 5,55 2,54 23

1,15 1,35 2,63 10,99 21,24 28,86 19,76 14,03 29

7,41 3 4,87 18,16 18,89 29,17 10,95 7,54 25

Source :Ministere des transports et deI'aviati on civiledu Niger

Pour limiter l'irnpact negati f de la vetuste du parc automobile, il a ete institue le controle technique periodique pour les vehicules de transport public et prive de personnes ct de marchandises. La periodicite est de 3 mois pour lesvehicules de transport public de per- sonnes et de 6 mois pour lesvehicules de transport public et prive de marchandises et de transport prive de personnes. Le controle a ete etenduaux vehiculesparticuliersseIon une periodicite d'un (l) an. Cette mesure n'est pas encore appliquee. Ces controles sont effec- rues dans huit (8) centres. Ils son t pour le moment visueI par manque d'equipements tech- niques adequats et concerne vingt-trois (23) organes dont les freins, les feux, la direction, les pneumatiq ues, les suspensions, la carrosserie, les sieges, les equipernents de securire (triangle de presignalisation, boite de secours d'urgence, extincteur).

La mise en concession de l'operation permettra d'arneliorer la qualite du controle techni- que

a

travers l'acquisition d'equipements techniques modernes.

4.2.2 Trafic ro utier

Le mode de transport urbain et interurbain collectif est donc preponderant en volume de passagers transportes. En 2007, le nombre de personnes transportees en interurbain

a

partir des gares routieres,au depart et

a

destination de Niamey, est estime

a

2.905.706. Ce volume ne prend pas en compte les donnees en milieu rural.

La circulation des vehicules de transport de marchandises est aussi tres importante. En 2008, Les vehicules ont transporte 1 689 706 tonnes de produits

a

l'importation et 134 631 tonnes de produits et 2 625 160 teres de betail

a

exportation.

A

ceIa il faut ajouter le transport interieur de marchandises.

Il existe un systerne de collecte des don nees routieres au sein du Ministere de l'equipe-

(29)

ment. En effet une banque des donnees routieres a ere creec dans les annees 1980. Cette banque contient

a

la fois des informations sur Ie reseau routier et sur Ie volume du trafic routier. Pour les informations sur Ie reseau, elle est alimentee par des inspections somrnai- res ou releves visuels sur Ies routes. En ce qui concerne Ie trafic routier, des operations de comptage sont organisees en cas de besoin. Les donnees sur Ie trafic routier sont gerees dans un tableur sur Iogiciel Access qui comprend Ies champs suivants :

Derniere annee de comptage;

Traflc Moyen ]ournalier Annuel (TM]A);

Pourcentage de poids Iourd;

Classe de traflc;

La vitesse pratiquee;

Les jours Ies plus ou moins charges.

Selon un comptage realise en 2007, Ie trafic moyen journalier annuel est de 208 vehicules sur Ie reseau routier revetu, Celui-ci varie de 525

a

43 vehicules, Les vehicules poids Iourd

representent 8,190/0 du trafic. .

(30)

'Carte

n03: Traffic routier du Niger

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Source:Ministere del'equipernent du Niger

(31)

4.3 ' Transport en milieu rural

La pop ulation rurale utilise des moyen sde depl acernent vulne rables, IIs'agit de la marche, des charrettes et des camion nettes.Aussi, la pratique du transport mixte (hom mes et mar- chandises) et la surcharge des vehicules sont cou ra n tes .

II y a un conflit permanent entre la pop ulatio n rurale pietonne et les vehicules en transit.

C'est ce explique le fort raux des victimes parmi les pieto ns et la l' irn plication des camion- netres dans les accidents de circulation.

Le trafic routier dans les zones rurales est tres peu eleve en raison du mauvais etat de la route. Le tableau qui suit illustre cette situation.

Ce trafic varie en fonction des saisons, des mois et des jours. Pend an t l'hivernage (juin, juillet et aout) la population se dcplace peu

a

cause des travaux champetres, Aussi, le de- placement est tres important les jours de rnarche pour les beso ins de l'app rovisio nnement hebdomadaire.

Tableau nOS: trafic routier sur certaines routes rurales 2007

.TRONQONS TMJA (veh. / jour)

RN1 E - BANGUI

KEITA- KANGUI -KDB PK87 KDB PK87 -DAKORO

DAKORO - BADER BADER -BELBEDJI SABONKAFI - SAMIA SAMIA -BELBEDJI

BALEYARA - BANIBANGOU DIOUNDIOU - BOUREIMI

Source: Min istere del'equipernen t du Niger

Forces:

• Rescau routier en assez bon eta t Faiblesses:

• Vetuste du parc automobile

61 44 79 16

55 17 11

52 42

(32)

V. Accidentologie

5.1 Bilan

5.1.1 Monde

SeIon un rapport de l'O rganisation mondiale de la sante datant de 2004, les accidentsde la route font dans le monde pres de 1,2 million de morts et 50 millions de blesses par an.

SeIon le rapport mondial de la situa tion sur la securite routiere dans Ie monde en 2009, Ie taux moyen de gravite est de 18,8 rues pour 100.000 habitants.

L'Mrique a un taux de gravite de 32,2 ruespour 100.000 habitants, l'un des plus eleve du monde.

Tableau n

0 6 :

Nombre de tues pour 100.000 hbts

Afrique Amerique Asie du Sud -Est Mediterranee orientale Europe

Pacifiqueoccidental Monde

Source:rapport de la situ ation sur lasecurite routiere dansIe monde,2009

5.1.2 Niger

32,2 15,8 16,6 32,2 13,4 15,7 18,8

La situation du Niger est l'une plus preoccupan te. En 2008, il a ere enregistre 4338 acci- dents corporeIs qui ont occasion nes 616 rues, 2673 blesses graves (do n t plusieurs mour- ront par la suite) et 4154 blesses legers con tre 3851 accide n ts cor po reIs, 52 8 rues, 2135 blesses graves et 3573 blesses legers en 2007.

La situation se degrade d'annee en annee, Entre 2007 et 2008 les accidents ont progresse de 13% et le nombre des victimes de 200/0.

(33)

Tableau n07: Evolution de

l 'insec urite routi ere

de

2005 a 2008

, , ~

;" . " 2005 2006

. ',: ,,;,L .' t

j~ :-,,<~<,<~." Aee ;':T:u~s<"" BG BL Ace Tues BG Bl

URBAIN CAM PAGNE TOTAL

3081 1077 4158

166 300 466

826 1278 2104

1855 1789 3644

2779 980 3759

111 275 386

856 1059 1915

1646 1591 3237

URBAIN CAMPAGNE TOTAL

2859 165 992 363 3851 528

947 1912 1188 1661 2135 3573

1309 3181 221 57 1157 395 1366 4338 616

1361 2386 4282 1312 1768 62 2673 4154 4344

Source: Ministeredes transports et deI'aviation civile du Niger

*TUE: decessur Ie co up ou 7 jo urs apres

* BLESSE GRAVE: blessure avec hospitalisation de plus de 7 jo urs

*BLESSE LEGER:blessure sans hospitalisation ouavec hospitalisation de moinsde 7 jo urs

Graphique n03: Evolution de

l 'insecurite rout iere

de

2005 a 2008

G

2006 0 2007 0 2008 500

450 400 350 300 250 200 150 100 50

0 AC

C

2005

TUES 8

L 8

26

1

Source: Ministere des transports et de l'aviation civile du Niger

Selon Ie «Rapport de Ia situation de Ia securite routiere dans Ie monde en 2009», il y a 37,7 rues pour 100000 habitants. Cela place Ie Niger en 7cme position en Exavec l'Angola sur un total de 178 apres l'Erythrec (48,4) les Iles Cook (45), l'Egypte (4 1,6), la Libye

(40, 5), l'Afghanistan (39) et l'Irak (38,1).

Le Niger a Ie taux de gravite lc plus eleve en Afrique de l'Ouest comme Ie rnontre Ie ta- bleau.

(34)

"

Tableau nOB: Taux de

qravite

pour 100 000 habitants

Benin

Burkina Faso Cap Vert Cote d'ivoire Gambie Ghana

Guinee-Bissau GuineeConakry Liberia

Mali Niger Nigeria Senegal SierraLeone Togo

31,2 31,1 25,1 non disponible

36,6 29,6 34,4 non disponible

32,9 32,1 37,7 32 32,5 28 28,1

Source: Rapport dela situation sur lasecurite routiere dansle monde, 2009

Les accidents de la route ont entraine une perte econornique de 42,2 milliards de FCFA au pays en 2006 seIon le rapport du Partenariat mondial pour Ia securite routiere (GRSP).

CeIa represente 3180 FCFA de perte par habitant et 250/0 du budget du Ministere de la sante publique

5.2 Typologie des accidents

5.2.1 Collecte des donnees sur les accidents de la route

Le Ministere en charge des transports dispose d'une base desdonnees surles accidents cor- porels de la circulation routiere. Cette base de donnees est alirnentee par les informations venant des proces verbaux d'accident erablis et transmis au Ministere par la police et la gendarmerie. Les donnees saisies sur une fiche informatisee, qui est denornrnee Bulletin d'analyse des accidents corporeIs de la circulation routiere (BAAC)". Le logicieI a ete ela- bore sur ACCESS. 11 a ete mis en place en 2001 par un organ isme francais, l'Institut des sciences et des techniques de l'eq uipernent et de l'environ ne ment pour Ie developpernen t (ISTED). Le BAAC a Ia possibilite d'an alyser facilemen t les don nees et de les presen ter sous une forme visuelle. Les donnees traitees pou r la periode 1999

a

2009 concernent

8385 accidents. Les principales inform ations contenues dans le BAAC sont:

• Iden tification du proces verbal d'accident,

• Caracteristique de l'accident;

• Etat des lieux de l'accident;

(35)

• Information sur les vehicules impliques;

• Information sur les personnes impliquees:

Forces:

• Bonne rernontee des donnees des accidents par la gendarmerie Faiblesses:

• Faible taux de rernontee des donnees des accidents par la police

• Non mise

a

jour du logiciel pour integrer de nouveaux besoins

• Insufflsance des moyens humains pour l'analyse des donnees

5.2.2 Typologie "

Une analyse approfondie d'un echantillon de 817 accidents ayant implique 1068 vehicules et fait 313 rues, 1052 blesses graves et 1446 blesses legers en 2007 nous a permis de dresser la typologie des accidents au Niger.

a) Les pietons representent 330/0 des rues. Les enfants dont la tranche d'age est comprise entre 0 et 13 ans sont les plus exposes. Les accidents des pietons se produisent le plus souvent aux abo rdsdes eccles, sur les trajets de l'ecole, dans les quartiers residentiels et surtout lors de la traversee des villages en milieu rural.

Tableau n09: Repartition des victimes par

cateqorie

d'usagers

Tues 63 146 47 10 47 104 313

Blessesgraves 160 747 56 18 71 145 1052

Blesses legers 154 1231 17 3 41 61 1446

TOTAL 377 2124 120 31 159 310 2811

Source:Ministere des transports et de l'aviation civile du Niger

b) Les principales infractions consta tees sont l'exces de vitesse, l'imprudence des pietons, la surc harge des veh iculcs, I'eclaternent des pneus, les croisements de- fectueux.

(36)

Graphique n04 : Infractions en

2007

140 128 128

120 100

86

80

59 59

60 51

40 27 26

20 0

Source: Ministeredestransports et del'aviatio n civile du Niger

D'autres determinants et facteurs de risqued'accident lies

a

l'inlrastructure et

a

son environ- nement existent. II s'agit notamment de:

• Letroitesse des routes (lX2 voies ouvertes aux deux sens de circulation avec un profil en large de 7 m);

• Lerroiresse ou inexistence de bas cotes , de trottoirs et passages pietons;

• La discontinuite de profll en travers

a

des end roits dangereux: deblai,pont, courbe

a

petit rayon, changement de declivite;

• Le mauvais etat de la chaussee : retrecissernent, nids de poule, etc;

• Labsence d'equipcment de securite: ralentisseur de vitesse,glissieres de securite;

• Labsence de signali~ation : entree et sortie des villages, abords de l'ecole, endroit frequente par les anirnaux, intersection;

• Lincoherence du systerne de signalisation routiere;

• La cornplexite ou sous-amenagernent des carrefours;

• Les masques lateraux de visibilite:vegetation, panneaux publicitaires;

• Labsence ou insuffisance de l'eclairage public;

• Lempietement de la route: sable, habitations, marches, cultures.

c) Les camionnettes sont les plus impliquees dans les accidents

a

cause de la sur- charge. Les accidents qui impliquent ces vehicules sont tres meurtriers

a

cause du

transport mixte (personnes et marchandises). Les camionnettes sont utilisees en zone rurale pour assurer la desserte des marches hebdomadaires.

(37)

Lesaccide nts des voitures par ticulieresviennent en seconde position. Cette implication est en correlation avec leur nombre et leu r participation au trafic.

Les accidents des deux (2) roues et des vehi cules poids lourd son t aussi importants.

Graphique

n05:

Repartition des accidents par type de vehicule en 2007

300

-.---~=}---,

250

-t---~~'---_m:n_----_..j

200

-+--- - .....--- i

150

- t - -- - f- r - ---f

100

- + - -- - ;

50

o

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Source: Ministere des tran sports et de l'aviation civile du Niger

d) En milieu urbain, les accidents sont concentres dans la capitale Niamey

a

cause

notamment de l'importance et de la mixite du trafic (60% du pare automobile), du mauvais etat des voies, de l'occupation anarchique des trottoirs par les com- mercants et de 1'insuffisance de la signalisation.

En rase campagne,les accidents sont plus nombreux dans la region deTahoua et Tillaberi

a

cause de l'irnportancedu trafic routier (Tahoua est une region carrefour et Tillaberi,region aurifere), le mauvais etat de certaine routes (Tsernaoua-Madaoua et Niamey-Filingue) .

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