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L'industrie du vêtement dans la sous - région de l'Afrique du centre

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(1)

NATIONS UNIES CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

Bistr-

LIMITEE ^=

E/CN.14/INR/166

19 juin 1969 FRANCAIS

Original : ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

L'INBUSTRIE BU VETEMENT

BANS LA SOUS-REGION BE L'AFRIQUS BU CENTRE

TABLE BES MATISRES Chapitre

I Introduction generale

II Caracteristiques technic[ues et economiques III Prtncipaux aspects du marche du vetement

' dans la sous-region

IV Beveloppement industriel : installations industrielles existantee ....

V Perspectives dans le secteur manufacturier, 1975 et 1980

VI Inveatissementb requis et autres consequences des perspectives du secteur manufacturier VII L1 option sous-regionale - sa raison d'etre

Paragraphes 1 - 8 9«13

14 - 20

• 21 - 38

. 39 - 45

. 46 - 53 . 54-56

M69-1638

(2)

E/GN.14/INR/166

I. IOTRODUCTION

1. L'ihdustrie du vehement, qui par definition se distingue de l'exer- cioe du metier de tailleur en tant que service ou commerce de detail, oc- cupe dans tous les pays developpes une main-d'oeuvre d'importance compa rable a celle qui est employee par l'industrie textile en general. Par

exemple, aux Etats-Unis 2/, I1effectif total employe dans les "industries

de l'habillement et des produits connexes11 (par les etablissements comptant 20 salaries ou davantage) approche de 1,2 million, soit quelque 29 pour ;.

100 de plus que le chiffre correspondant pour les "fabriques-de-tissus11**

Dans les six pays de la Communaute economique europeenne 3/, I'industrie du vStement emploie 606.000 'personnes, tandis que 1'industrie textile en-.- emploie 1.715*000. Dans six autres pays europeens, le Danemark, 1'Autriche, le Royaume-Uhi, la Suisse, l'lrlande et la TMrquie, 556.00Q personnes

etaient employees :dans l'industrie du vetement en 1961, contre 984.000 dans les industries textiles proprement dites. D'une maniere generale, on peut considerer que 1'importance de ces effectifs tient a ce que les de- pense's de consommation consacrees a l!ha"billement (dans le sens le plus

large du terme) representent de 9 & 18 pour 100 de X1ensemble de la con sommation privee 4/. Plus precisement, on peut dire que des factours va

ries interviennentj Igs uns dans le sens. d!une augmentation et les autres dans celui d'une diminution, pour determiner la dimension globale de l'in-:

dustrie du vehement.

2, ' En premier lieu, les tissus sont souvent utilises directement comme v§tements, Les meilleurs exemples d1 etoff.es ainsi portees en l*etat sont le' "dhooty" et le "sari" indiens, le "kent.e" ghaneen, le "cbamma" ethiopien, le "khanga" est-africain, le "pagne" porte par les femmes en Afrique du centre, etc. Plus les vStements de ce genre sont repandus, plus le champ, . d'action du iailleur se' trouve 'reduit et, par extension, plus doit. l-'$tre egalement celui de l'industrie du v§tement a laquelle ces tissus ne par-

viennent pas. , ^

l/ Les chapitres I et II sont semblables en substance aux chapitres cor- .

respondents du document de la CEA '-'Industries du vStement dans la

sous-region d!Afrique de l'est", E/CN.14/lNR/95i septembre 1965.

2/ Les chiffres se rapportent a 195^ et sont tires du Statistical Abstract of the. United States, i960, tableau No 1068, pages 784 et 785V CB^Ba^"

of the CensuSj US Department of Commerce).

3/ Ces chiffres et ceux qui sont donnes plus loin dans le paragraphe sont

tires ou derives des tableaux.relatifs a la main-dJoeuvre ^contenus dans : L'industrie textile en Europe, Etude statistique, I96I-I962 .

(OCDS). La proportion plus faible des effectifs employes par l'indus trie europeenne du vetement vient de ce que le pourcentage de. petits . ateliers et de boutiques de tailleurs est plus grand en Europe qu'au:: ■■

Etats-Unis. ;

d/ Op* cit.t tableau 9*

(3)

E/C2J.14/IHR/166

Page 2

3« Sn second lieu figurent, dans uno categorie assez semblable a la pre- cedente, les couvertures, les chiles, les cache-nez, etc., qui sont fabri- quis dans les usines.de tissage et qui, dans la■mesure ou ils sont utilises a .la fois pour i'habillemons ot coimz Fioco de literie (comme c'est le cas

dans tous les pays pauvres), se substituent aux vetements cousus et articles

de confection-

4» En troisieme lieu, une Industrie du vetement n'est pas necessaire pour les tissus qu'il.suffit d'ourler (que cet.ourlet soit fait a l'usine de

tissage.ou a la maison). D'une maniere generale, les tissus pour drape de

lit et.pour serviettes de toilette entrent dans cette categories Dans la mesure ou les taux plus eleves d1augmentation uu PIB par habitant, ainsi que I1extension des nouveaux usages, incitent un plus grand.nombre de-me- nages a utiliser davantags de tissus pour dr-aps cJjpcur serviettes de toi lette, il y a lieu de prevoir une deniar.de suppltnientairc, caracterisee par la grande elasticite de sa progression,

5» En quatrieme lieu, le role des fabriques de bonnetorie produisant des articles confectionnes conune les gilets et caillots de corps avec ou sans manches et autres sous-vetements a mailles (par opposition aux usines fa- briquant des tissus de tricot chr^ne ou de tricot en rond) doit etre pris en consideration. Ce r31e est particulieremant important dans certains pays de la sous-region ou, dans les categories a faibles revenus de la po pulation, les gilets et maillots de corps sont plus ou raoins utilises comme chemises. Un glissement des preferences de la clientele en faveur d'ar- ticles de tricots directement confectionnes par les fabriques de bonneterie pourrait par suite, toutes choses egales d'ailleurs, influer defavorable- ment sur le marchs des articles cousus.

6. En cinquieme lieu, chaque fois que la confection r"articles vesti-

mentaires est, dans la linite des capacities de la menagere, executee a la maison, le marche general offert a la fabrication de tels articles sur une base industrielle et couune:*ciala zz "?t:;o r'c!uit d'autant. Dans les con ditions qui regnent dans les pays de la sous-region, les tendances de 1'im portation de machines a coudre de tj-pe familial revelent a la fois le petit nombre des menageres ou autres personnel au foyer deja expertes en coupe et en couture,, et les perspectives dfun acoroissenent substantiel dans cette categorie.

7- Sixiemement, les importations d'articles vestimsntaires reduisent.

dans la plupart des cas les possibilltes dsr; ■.industries natiohales du vetement. Bien entendu, dans le c?-s d'une induatrie offrant une vaste garame de produits finis differents, les importations presentent aussi de 1'interSt a d*autres points de vuo non negligeables (cette question sera

etudiee en plus grand detail dans une section ulterieure)*

8. Enfir;, le plus ou moins grand nombre de personnes exercant le metier

de tailleur en tant que service ou commerce de detail, et les prix qu'elles pratiquent, ont pour effet de reduire ou d^elargir le champ ouvert a la

(4)

W*^^

Page--

confection industrielle de vetements. Ainsi, dans les pays developpes, les ve"temerrts sur mesures sont le signe' distinctif des personnes posse—

dant les revenus les plus Sieves, marquent la plus haute recherche vesti- mentaire et exigent la maiii-d'oeuvre la plus habile, en'me*rae temps qufilsp repondent a un besoin decoulant de la diversity de tallies et de confbr- mations du corps humain. Au contraire, parmi les multitudes rurales de

l'Asie, la confection sur mesures est la moins chere et, par suite, cons-

titue un obstacle inajeur a -I1 expansion de 1 •Industrie' du vetement \J'•'

Dans les pays-de la sous-region, il existe a cet egard une situation com- plexe, qui ne: presente ni des facteursd1 expansion au'ssi puissants que dans les pays daveloppes, ni les' facteurs limitatifs" qui interviehnent dans les pays. d'Asie plus pauvres. Toutefois, avant d1examiner dans le detail la situation existant dans la sous-region, il est utile d'exposer dans leurs grandes lignes- les principaux aspects technico*economiques de la production des vetements.

En Inde, par exemple, l'effectif de la main-d'oeuvre employee dans les usines recensaes fabriquant des "ve'tements et autres articles confectionnes en tissus" ne depasse pas 6.100, contre un effectif de plus de 1.200.000 pour les diverses industries textiles (autres

que les filatures de jute). Ces details sont tires de Annual Survey

of Industries, 19^2. Plus recemment, le secteur manufacturier a fait des progres sensibles, sans que la situation n'en ait eta essentiel- lement modifiee.

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E/CN.14/INR/166

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II. CA^CTEHISTIQUIjS TECHNIQUES ET iX

9. . La production de l'industrie du vetement est caracterisee par I1extreme heterogeneite deb produits finis. Dans un certain sens, cette heterogeneite procede de oelle de la matiere premiere, a savoir les tissus. Ceux-ci dif ferent entre eux par la nature de la fibre ou des fibres utilieees, le dia- metre, la torsion. e't le poids des files, le poids. et l'epaisseur de 1'etoffe, les modes de tissage ou de tricotage, les matieres.non fibreuses laissees dans le tissu, l'appret, la largeur dee pieces, les colorants, le nombre des fils de chaine et de trame et le relief de la surface. A ces diverses caracjeris.t'iques physiques s'ajoutent les differences de "toucher", d'as- pect, d'utilite et de durability. Au stade de la mise en oeuvre par l'in- dustrie du vetement, 1'infinie diversity resultant de la nature des tissus se trouve encore multiplied du fait des differences de taille et de con formation des individus. C'est ainsi que la conformation du corps masculin adulte peut etre repartie, selon le systeme utilise, en douze ou quatorze categories distinctes et explique, lorsqu»on y joint les differences dans les proportions du corps, que les industries du vetement soient contraintes a une fabrication en series tres limitees et changeantes. La variabilite des series est encore plus grande dans l'habillement feminin, bien qu'elle procede alors davantage des changements de la mode et plut8t moins des dif ferences de conformation du corps fominin adulte. Les differences d'Sge sont la cause de nouvelles differenciations, et les vetements pour fil- lettes et garconnets, ainsi que ceux pour jeunes enfants, constituent par suite des categories de fabrication distinctes.

10. La consequence finale de cette diversite des tissus, des conformations, des modes et, bien entendu, des articles produits (tels que chemises, pan-

talons, chemisiers, vestes, etc.) est que la plupart des fabriques de ve

tements sont de dimensions assez reduites, et cette tendance est encore accentuee par la nature des machines employees. Meme aux Etats-Unis? on compte jusqu'a 23*000 etablissements employant moins de 20 personnes, contre 13.000 employant un effectif plus eleve. 3ur ces 13.000, environ 11.000 emploient de 20 a 100 personnes, et 3 seulement en occupent plus de 2.500.

La tendance aux dimensions petites ou moyennes est en fait universelle dans l'industrie du vehement* Le tableau suivant relatif a 1'industrie de la chemiserie masculine au Royaume-Uni fait apparaitre que, les entreprises ont tendance, raeme lorsqu/elles deviennent importantes, a se developper en creant de nouveaux atablissements plut6t qu*en accroissant la capacite des installations existantes*

(6)

mw™m*nmmmw!iamiiim<ii mmmwmmwi

Page 5

Tableau 2.1 t Structure de 1'Industrie chetnisiere1 masculine au Hoyaume-Uni

Nombre moyen-' Nombre de salaries d*entre-;

par entreprise1uprises b/

25-49 50-99 100-199.

200-299

300-399 ..

400-499 500-749 ■ 750-2.499

105 88 62 28 8 138

■8

Nombre ■ df3tablis-.

;s o/

108 96 85 44

12 >

30 20 28-

Nbmbrfe moye*i d'etablissements par e ltreprise dans; cha'Jjue tategorie

1.031f09

^,37

1'i57

1 50 2,30 2,50 3,50.

Nombre d'ou- vriers d/ par

atablisseraent dans"chaque categorie }

32

5992 205145 174 227 291-

- . ■■

Production nette par salarie

(en livres) 439428 491

430

503 437546 492

Total 32Q 423 If 3? 103 470

Source.: Dfapres le. Report on jCengus of Production for 1958. chapitre 98, Board of Tra.de, Royaume-Uni •■ ' : ' ■ ■ . "■ "

■a/ Les salaries comprennenf les travaiHeurs raanuels et non manuels,

b/Une entreprise es't constituee par un ou. .plusieurs etablissements ayant . un ©erne proprietaire ca une ..direction commune* , ...

■ c/ Voir, la no^e-prscMehte* ■ '

&/ " Travailleui'fe manuels" seul'eraent* ,

11;.. Le tableau, ci-avant fait en outre apparaitre qu!il n'existe dansl'in- dustrie du ve"temeut qu'une oorrslation tres modeste et irreguliere entre -"I'accroisEeriJent. de la capac^.te de.s entreprises et oelui de la production

nette par salario- ju*m- effectif de 200 a 300 puvriers oonstitue en quel- que,sorte la limite superieure de la plupartdes grands etablissements, et que les admiiiistraieurs des entreprises appartenant aux categories les

plus elevees recherchent le expansion danc, la creation de nouveaux etablis

sements ; autrement dit, ils ne congiderent pas les Qconomies de frais generaux comme un facteur d'un tres gr^.nd interet pour 1"exploitation de leurs usines, au-dela d'une certaine capacite de production. En fait, il n'est pas rare de renccntrer, dans ces industries, des directions qui re- gardent sans aucune bienveillance le travail par equipes*

12. Toutes les activites de lfindustrie du vetement consistent essen- tiellement en differentes series de trois operations : coupe, couture et repassaga,, La couture, qu-elle se prisente sous une forme ou sous une autre et soit effeotuee sur des machines a usage general ou sur des

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mi" r"iiH'iirwmjin

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machines spaciales, occupe de 55 ^ 65 pour 100 de l'effectif total du per sonnel des fabriques. Les machines .&. coudre ont.fait 1'objet de divers perfectionnements, allant des moteurs electriques auxiliaires quasi urii—

versels.aux machines les plus specialisees, mais la formule "un homme i ■ ■ -■■

une machine" de la confection reste plus ou nioins inchangae dans son prin—

cipe, mais la productivity de la main-d'oeuvre et de I'outillage atteint des. niveaux sensiblement plus eleves. Des progres analogues ont ete rea lises dans les autres operations, cf est--a—dire dans la coupe et le repas—

sage, mais on peut dire qu'il n*y a, la encore, aucune operation elemen tal rey au sens technique du termer qui h^offre la possibilite d'utiliser une machine avec un plein rendement dans une fabrique employant, disons

100 ouvriers, et peut-§tre moins*

13« II existe neanmoins des differences majeures entre la confection in- dustrielle de v^tements et le simple exercice du metier de tailleur. En premier lieu, dans ce metier, le travail est dans une proportion consi derable fonde sur la main—d'oeuvre et celle—ci s*y caracterise par une faible productivity Au oontraire, ■ la confection industrielle des articles vestimentaires e-gt par comparaison une "operation fondee sur une consomma-

tion intensive de capital. En deuxieme lieu, la confection industrielle apparait plus ecoh'omique a considerer la matiere premiere, dans la mesure ou^ la quantite de tiss.u hecessaire par article y est moindre que dans la - confection artisanale. Dans le cas des chemises, par exemple, cette sco- nomie peut varier entre 17 et 25 pour 100. En troisieme lieu, pour une meme demande quant au nombre d'articles requis, la confection industrielle

exige par suite une moindre production totale et par consequent une moindre capacite de production de tissus. En quatrieme lieu, dans tous les pays

developpes et dans plusieurs pays en voie de developpement (mais non dans tous), le cout de la confection artisanale est plus eleve que le prix final

de vente au detail des produits de la confection industrielle. En oinquieme

lieu, sur le plan de la creation et des details speciaux d1execution (pour le col et les manchettes des chemises par exemple), l'usine se trouve

d!ordinaire dans une position plus favorable que le commun des artisans tailleurs* Toutefois, ce facteur est moins sensible dans le cas des ve- tements feminins. Enfin, l'acquisition d'articles tout faits est beaucoup plus commode pour le consommateur qui n'a alors a effectuer que l^chat instantane d'un article pret a porter, sans devoir apres lfachat d'un produit intermediaire - le tissu - entreprendre toutes les demarches et subir toutes les pertes de temps necessaires pour obtenir le produit final a. partir de ce produit intermediaire.

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Page 7

III. PRIHCIPAUX ASPECTS PU liARCHE TO

DANS LA. SOUS-REGION

14. Plusieurs facteurs compliquent considerableinent devaluation quanti tative du r8le de la confection. J2n premier lieu, les statistiques dfim- ""

- portations-ne comprehheh't pas les vStements qui sont introduits dans de nombreux pays par colis postaux. Deuxiemement, le commerce ou le service de detail des tailleurs est souvent difficile a distinguer de la confec tion a production reduite. Troisiemement, de norabreux petits etablisse- ments de fabrication de vetements destines aux sections les moins cheres du marche n'ont que1 tres peu d1employes - et parfois pas du tout - et peuvent e"tre considers suivant les cas comme des ateliers d'artisans.

des commerces de detail, des fabriques n'utilisant pas d'anergie et cons tituent generalement des unites de capacites trop reduites pour interesser les autontes chargees de la legislation industrielle, ^uatriemement, une Industrie qui comprend des unites necessitant des investissements reduits et employant relativement peu de personnes n'a pas donne lieu a des etudes aussi detaillees que celles qui ont 6U faites sur les principaux aspects de 1'industrie textile comme le filage et le tissage. Eafin, il est dif ficile d'Svaluer avec quelque certitude le marche du vetement dans son ensemble, en le distinguant du marchs de la confection industrielle, oar de grandes quantites de tissu sont utilisaes dans la sous-region soit di- rectement sous leur forme originale, soit apres quelques travaux de cou ture effectues par le marchand de tissu ou par la menagere qui a achete le tissu au detail.- devaluation doit done prendre un aspect qualitatif qui peut Stre complete a lfoccasion par des chiffres.

15. Les habits de confection proviennent dans, la sous-region de six sources pnncipales : i) importations de vetements d'occasion; ii) importations de vetements neufs y compris articles de bonneterie et vetements fabrics a partir de tissus a mailles; iii) importations de vStements par colis postaux, qui ne sont generalement pas inscrites dans les statistiques;

AYl.- Jes...industries nafci-onales du vehement proprement dites; v) les in dustries rationales de bonneterie a distingaer des industries qui trans- forment des tissus a mailles importes en vStements; et vi) tous les autres producteurs de vetements de confection qui vont des tailleurs a l'echoppe

peu equipee donnant sur rue aux etablissements de capacites modestes qui

emploient jusqu'a 20 ouvriers ou qui dependent dans une moindre mesure de la legislation concernant 1'industrie manufacturiere. :

16. On a essaye, au tableau 3.1 d'indiquer en chiffres 1'importance rela

tive des diverses sources, chaque fois que les donnees le permettent.

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HCA Tchad Ca.eroun (Rg?fL.)

Articles de bonneterie et tissue a mailles Vetements

Colis postaux

Vetements d'occasion

B. PRODUCTION NATIONALE

Industries de la

bonneterie a/

Industries du vetement b/

Autres groupes

C TOTAL DSS SBCTEUES

ET GROUPSS COMUS "

68 54 78

233 212 130

PAS BE R3N3.EIGM3NTS

220 75 ' 675

47 156

330

250 566

3-200

neant neant neant neant neant

159

•■598

622

700 neant n^ant 70 neant

PAS BE RfflSEIGNEMSfTTS 125 1.600.

656

1.395

5.122

700

2.095

521

B. APPROVISIONNEMT

TOTAL W TEXTILES

(1963) 0/

E. C EN FOURCETOAGS DS B

341 953 533 4.441 3.679 10.468

1.998" 1.062 2.313 1.770 9.230 17.390 ,33.845

region d'Afrique du centre. sectorielle sur les

0/ Volr talleau 2.1 d. r«tud. seotori.lle *a"

!„ textiles.

le chapiSe ofil ^ ^t™^ le role des vttements d'occasion dans

ie cnapitre oa il eat question des projections de la demande.

(10)

E/CN.14/IM/166' Page 9

18. On presume que l'inclusion des variables inconnues augmenterait d'en-

viron 3.000 tonnes, soit environ 39 pour 100 de^l'offre totale V* la Pr0~

portion de 1'offre de tissu correspondant aux vetements de confection.

19. Les donnees concernant les importations permettettt d'affirmer^que la vente &e& vetements de confection a rapidement progresse ces .dernier.es an- nees. Da,1953 a 1955:, par* exemple, les vetements ne repr^sentaient■• que 13 pour 100 des importations dans les pays de l'UHS. Au cours des six

annees suivantes, ils ont atteint 24 pour 100, et en 1963 le chiffre s'est eleve a 34 pour 100 (voir tableau 3.1 pour les details).

20. Les changemehts rapides dans le rapport entre les vetements de con fection et le total de I1offre de textiles sont dus a de nombreux facteurs j

ur""b-aH±3atlOHV't'fansfbrmatioii dos gouts, deplacement des importations (dans le cas de I'industrie de la Republiqua democratique du Congo), et le fait -

qu'il est moins complique d'aoheter un bien de consommation fini qu'un produit intermediaire, le tissu. II est regrettable quej dans" le chapitre suivant, les renseignements dont nous disposons sur le role que jouent les producteurs nationaux dans ce phenomene soient trop sommaires.

i/ II y a liou de forcer le chiffre indique pour cette categorie si I1on

veut tenir corr.pte dec importations non snregistrees.

(11)

E/CN.14/INR/166,

Page 10

IV. DEVEL0PPEP»TT ITOUSTRIEL : INSTALLATIONS INDUSTRIELLES EXISTAOTES Cameroun

21^ Les .premieres unites de l'industrie du vetement ontete creees peu ■ apres 1950, et meme si des contradictions d'ordre statistique rendent dif ficile une correlation des chiffres indiques ci-apres, il ne saurait y avoir de doute s.ur la rapidite de la croissance enregistree dans ce secteur au

cours des derhieres annees. :

Tableau 40, : La croissance de 1 Industrie du vetement au Cameroun

(1960-1964) . ' ; :

1260

1.) Production des industries du vetement (3 unites a Eouala)

2) Quantite approximative dans la produc tion indiquee ^ous 1) des vStements

fabriques avoc aes "cissus a mailles importes

3) Emploi

dont elements extra—africains

4) Estimation approximative de la

production brute 1963-64

1) Production brute dans l'industrie

du vetement

- dont vetements fabriques avec des tissus a maillec importes

2) Production de vetements

- vetemants en tissus de tricot importes - autres vetements

3) Utilisation approximative de tissus

- vetements de tricot - autres vetements

4) Shploi

425.000 pieces 800.000 m2 de tissu soit 115 tonnes

9 tonnes 5059

200 a 300 millions de francs CFA

1.452 millions de frencs CFA

192 millions de francs CFA 2,3 millions de pieces

0,9 » "

1A " "

500 tonnes 42575

2.000

gpurces : Publications officielles, autres etudes et estimations.

(12)

ul/Cii. 14/iisfR/166

Page 11

22. Sur .la; ;base- dee indications fragtnentaires dont nous dispdsons, nous ' pouyons conc.lure que le. yoliam^-de la production en 196? ;etait d'1 environ

3 millions 4e piecasr et-l'iitllisation de tissu def Uordre de 500 tonnes.

La production manufacture ere.- est probableiiient 'de qtielque 2,5 milliard's

de francs CFA. . . ■ . -

23,. Il.existe. actueHement neufgrasdes unitesi ei une douZaihe d'entre-.' prises plus petites.., La.capacite des unites varie considerablement, merae dans; la aategorie das Vgrands" etablissements et il est possible que 2 ou 3,.grandes unites, totalisent plus de 50 pour 100 de' la production et de l'emploi. La production comprend- surtout des chemises, pantalons et shorts d'hommes, en plus des articles de bonneterie (principalement sous-vetements, tricots et chandails pour hommes et pour femmes et vetements d'enfants),' destines en grande partie au marche civil- Un petit secteur de l'in<iustrie produit les.uniformed pour lss autorites publicjuesv Le gros de la produc tion se vend au Camer.oun et uh sixieme environ est exporte dans les pays

de l'UDS. :-■;■;..- ' ■■ J ' ■

24» L'industrie beneficie d'exemptions de taxes sur les materiaux import'es qu'elle utilise, mais elle subit la forte concurrence des importations de;

vetements d1 occasion,. ■ ■ . ■■ ' r '" ~ r; ' ' A ' ->-

Congo (Republioue domocraticrue)

25. A la fin de 19^5> 1 Industrie du vetement au Congo (Republique d^mo-

cratique) comptait environ 21 unites dont certaines etaient integrees avec

des unites.,de .filage et de tissage. Les chemises d'homme.a soht le princi pal produit de I1 Industrie organisee'. Sn 1964, la production etait de..

5013.000. .chemises oontre, 2,7 millions en 195'8 et 4 millions eh 196?. Un facteur deoisxf dans I1 expansion de la production a ete la construction de..:

plusieurs nouvelles unites en 1962 et 1963. D*apres les tendances gene- rales de production, il se peut qu'en 1967 le chiffre de 6,5 millions de chemises ait ete atteint-

26. .. On ne dispose :pas de chiffres precis sur Puiilisatioh de'tissu, maig une evaluation d^nviron 15 millions de m2correspond probablement a un

minimum. Le niveau actuel de la production brute, indique egalement de

fa$on approximative, :peut se situer a environ 1'3 a 20 millions de dollars.*SLf,

la. valeur ajputee ..atteignant probablement plus de 45 pour 100 • Sn ce qui concerne l'emploi, on ne dispose pas de renseignements, precis non. plus, mais le chiffre n.'esft certainement pas inferieur a 5.000 per'somes environ.

On n'apas pu obtenir de- renseignements sur les invesiissements. " .

Republicrue centrafricaine

27. La premiere usine a ete creee en 19491 la seconde en 1954- Les deux usines ont ete reunies en une seule entreprise il y a quelques annees.

(13)

Page 12

a it™ PriiiC1Pa'UX produits, qui sont vendus dans le pays et sur les marches

de 1 UDE, comprennent des chemises et pantalons d'hommes et, dans une moindre proportion, des robes pour femmes. Plus reoeniment, on a commence a fabriquer aes complete d'hommes. Les principals matieres premieres sont des fibres synthetiques melangees ou non, et dans une moindre mesure, la rayonne et

les tissus de coton.

29- La production manufacturiere a rapidement augmente ces dernieres annees, passant de 170 millions de francs CFA en 1963 a 375 millions en 1966 et elle aura attemt prpbablement 500 millions de francs CFA en 1967. L'emploi s'est stabilise autour de 300 personnes (2 -Strangers extra-africains); le tissu utilise en 1967 est evalue a environ 1,2 million de m2.

Gabon

30. L'unique fabrique de vetements du Gabon a commence a produire en 1966.

EUe travaille pour, le marche local, emploie 50 a 60 personnes et produit 300 pantalons par jour. L'investissement a ete de 20 millions de francs CFA.

Tchad

31- La seule fabrique de vetements du Tchad, etablie a Fort Lamy, emploie environ 40 personnes (un etranger) pour la manufacture de 36.000 pieces

par an (chemises, pantalons et jupes). ■ . . .

Con^o (Brazzaville)

32. Une fabrique qui avait commence a produire en 1959 et qui produisait

environ 300^000 pieces par an. a ete fermee en 1961-62, Kn dehors de la

fabrication de vetements de bonneterie. qui est prevue dans le cadre d'une ' unite combinee de filage et de tissage, il n'existe pas d'autres projets

dans ce domaine pour le moment.

Resume

33. On peut essayer de tirer quelques conclusions generales de ce qui pre cede, malgre l!insuffisance des renseignements disponibles.

34. Premierement, on estime que le total de tissu utilise en 1967 atteint environ 20 millions .de m2, ce qui represente 12 a 15 millions de dollars ^JU.

35- Beuxiemement, le total de l!emploi doit certainement atteindre 8.5OO et peut-etre meme 10.000 personnes. La proportion des etrangers extra- africams est faible, leur nombre total ne depassant probablement pas 210

a 250*

(14)

E/CN.14/INR/166

Page 13

36. Troisiemement, ie total des investissements peut etre estime tres approximat ivement sur la base de I1 experience recente a, un chiffre compris entre 13 et 16 millions de dollars EU. En outre, lfinvestissement par em ploye n'a oertainement pas depasse 1,900 dollars EU et il se pourrait qu'il sort inferieur ~ zuvi^on 1 .600 dollars EU-

37• Quatriemement, I1Industrie est essentiellement un producteur de vete- ments d'hommes, en particulier de chemises•

38. Cinquiemement, dans les deux pays ou cette industrie est la plus avancee, le Congo (Re"publique democratique) et le Cameroun, la progression a ete phenomenale ces dernieres annees. Dans d'autres pays, a I'exception de la Republique centrafricaine, lfIndustrie du vetement n1 en est encore qu'aux premiers stades de developpement.

(15)

Page 14

V. ■ FE&SPECi^S DAI'S LE SECTEUR MAZTUFACTURIER,.. 1975 et 1980

Estimations p_9gg

39• "La-demand© do vetements de confection en 198O est cpnsideree comme une fonction de l'accroissement de la demande do textiles sn general, les pos- sibilites offartes par* ceo accroissemont etant completees par les facteurs -

suivants :

1) Un decliy ..relatif;; (mais pas absolu) dans 1 ■ importance du metier

de tailleur, en taut que comnerce ou service de detail; . -

2) Diminution -relative {main pas absolue) des importations de vete- .

moats nei;?;:;

moats

3) Un d3cliL: relatif marque (mais pas absolu) dans les importations

de v-'stements d8occasion;

4) Un aocroissement du role des fabriques de bonneterie;

5) Uu declin relatif (et pe::t-etre absolu) des tissus directement 6) L'aeoptionjte noixvelles categories dfarticless en particulier

pcur les vp'v^mcnts fcminins.

40. On peut citer egalament les changements dans les modes vestimentaires qui accompasnon-t l'&csor de I1 urbanisation, une alphabetisation en progres et 1 influence accrue «ur les masses des moyens d'information, de meme que 1 auenentatior- cai PIB par habitant <?j-. Von P3ut envisa^r dans le cadre

macrc-econonaque actual, enfin 1»augmentation du nombre de personnes a ha-

bxller. Lo seul element reptrictif pour V Industrie viondrait de l'accrois- sement rapide du ncmbre M^\lo^.t li^ite dy xemm^s pratiquant la couture, car 1 augmentation du revenu pav habitant permettra I1acquisition plus ge

neralises de machines a coudi-e de menage,

41. En d'auores -bermes, la tendance est clairement marquee; il ne fait pas

de doute qu'elli se maintiendra* Mais poui^ etcJblir une estimation quanti

tative de la situation en 1975 et en 1980, il faut trouvcr un juste milieu

entre une linate inferioure indiquee par le role que joue actuellement le

vetement de confection et une limits si^perieure tenant au fait que dans de

nombreux cay les bissus sent utilises sens passer par les usines de vete-

ments, soit parce qu'on les enploie tels quels, soit parce qu'ils sont cousus

ou prepares ailleurs. Les indications du tablaau 5-1 sont done necessaire- menu de nature appro^;imativo.

(16)

E/CN.14/im/i 66

Page 15

Tableau

...(en tonnes) Perspectives dans lee industries du vfitfi

! "" 1975 et 1980

A. Kanche total des textiles

1963

33.845

mi

45-236 B. Marche total des vetements de

confection

C. Proportion de B) dans A)

13.468^/ 20.236

39 56 . 45.%

D. Repartition ,du marche des vet.ements

de confection B)

- importations de vetements neufs 3-551 4.200

- importations de v§tements &' occasion 5.122 3^400 E. Importations totales de vetements 8.673 7.600

1980 65.170

32.585 50 i

5-000 3.400 8.400 p. Production dans la region dont

- secteur manufacturier ■ - industries de bonneterie :- etabLissements de tailleurs

4.795 2-095

700 2.000

12.636 7.536 2.100 3.000

24.184 14-933 5.250 4.000 G. Indices :

Marche total des.textiles A) Marche. total de& vStements

de confection B)

Total des importations E)

. Production dans la sous-region p) cLont :

- secteur manufacturier - industries de bonneterie -*• etablissements de tailleurs

100 134 193

100 100 100

100 100 100

150 88 . 264 360 300 150

242

■'-'-■ "-97

504 713 750 250

Sources : L»etude sectorielle de la CEA sur 1*Industrie textile en Afrique du centre pour les tendances du marche total des textiles* esti mations pour lee importations de vetements d1occasion en 198O et la production des industries de bonneterie en 198O. Autres don- nees;pour 1963 d'apres le tableau 3-1 et le texte du chapitre III, Les projections pour 1975 et 1980 d'apres le raisonnement indique

dans le texte.

a/ Voir.tableau 3.1 et l!etude qui suit au chapitre III.

(17)

E/CN.14/IWR/166

Page. 16

"-anufacturier, abstraction

Capacit6s r-oduction

on peut deduire la o^S^SS 9Si

a une production supplemental de

de 83 millions de m2PP(7.535 Sre

de m2 pou, I-ensile des ind.st.ie^ du

utilisation de tiSsu en 1967

Plus sous-utilisation de la capacite en plus production accrue en 1980

Utilisation totale de tissu en 198O

• soit approxxmativement

*?

soit

20

7 millions ^

o3 millions m2

11O miUions ^

DO a 60 millions de vetements

En 1967, la production etait de ^

xe a 4 tonnes environ.

:

(18)

Page 17

44. Eu egard a la nature de 1'Industrie du vetement, la capacite neces-

saire pour la production indiquee ci-dessus doit etre superieure a cette

production de 20 pour 100 au moins. Dans Vensemble, le secteur manufac- turier devraat pouvoir utiliser environ 132 millions de m2 de tissu. soit 105 millions de m2 de plus qu'actuellement. Les chiffres correspondants pour 1975 seront de 62 et de 31 millions de m2 respectivement.

45. Pour terminer ce chapitre, on soulignera que la valeur de ces projec tions ^tient seulement au raisonnement suivi et aux tendances qui sont axioptees comme base de travail. Les grandeurs ne sont fournies qu»a titre indicatif. On n'a pas essaye de ventiler pays par pays les donnees con- cernant la sous-region car les renseignements disponibles sont absolument

insurfisants a cet effet.

(19)

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Page 18

VI. UTOSTISSEiBSNTS KSQUIS ET AT3THES CONSEQUENCES ,. ■ , DES PERSPECTIVES W SECE3UR MANUFACTURER

46. Sur la base des donnees empiriques aotuelles, et en admettant dans 1 ensemble qae le nombre c.'equipes ne depassera pas une et derate par jour, le total aos besoms d'investissemen-fc est d'environ 475.000 dollars EU

ZT^^lnn^ ?? ^ te tl3SU UtiliS"* Ces ^estissenents peuvent; varier

entre-.,50.000 dollars EU <Wle bas des usines produisant principalement des checuses, maillots de corps, etc. et 65O.OOO dollars EU-pour les fabri-

ques qua se concentrent sur la production de complete en laine peignee et en autres tissus onereuz. Les chiffres varieront egalement d'une fabrique a 1 autre selon le degre de meoanisation et de division du travail adopto.

Les chuires seront moina eleves dans les pays ou len gens s'habillent de la meme fa5on touto l'annee en raison de la chaleur permanente que dans les pays ou le temps froid pendant quelques mois de l'anneo exige un habille- ment plus complique. En outre, dans les pays ou le revenu (et les goCts) se refletent dans un habillement plus cher, les investissements seront plus eleves que dans les pays ou les besoins sont plus modestes.

+ «^ i " *.l. ^ „„ """ o-™> le secteur manufacturier des indus tries du vehement offre trois avantages majeurs :

a) il fournit de ^randes poseibilites d'emploi;

b) le rnontant de 1' investissenent par employe est relativement peu

eleve;

c) la capacite de 1'Industrie textile necessaire pour repondre aux

besoms totaux en textiles connait une diminution absolue, Le tableau 6.1 donno une idee generale des consequences qu'entralne

la creation des capacites necessaires pour 1975 et I98O.

(20)

E/CN.14/INB/166

Page 19

Tableau 6*1 : Inve st i ssenfent s requis e1. aut res cons equences des perspe c- - ~ tives du secteur juanufacturier pour 19J5 et 1980

1975 1980

A. Estimation de la capacite supple- mentaire' requise, indiquee en m2

de tissu utilisable a/

B. Investissements recus pour A) (environ 475*000 dollars EU pour 1 million de m2)

C« Rifinovations necessaires pour I'in- ' dusfrie^ existante (1967), approxi-

raativement t/

D« Investissements existants autres que pour renovation

E. Investissement total aux prix de

1963 (B + C + D)

F. Nombre total d1employes requis - sur la base d!un investissement

de 2.000 £> EU par employe - sur la base de 1.500 $ EU par

employe

E. Emploi existant (1967) « 8.500 a

10.000

F. Emploi supplementaire, moyenne F-E

G. Indice de lfemploi total (1967 - 100), moyenne

31 millions m2 -

15 millions 8 EU

4 millions £ EU

9 millions 5 EU

28 millions § EU

14o000

17.500

6.500 .

170

105 millions m2

50 millions $ EU

9 millions $ EU

5 millions Z EU

64' millions, g EU

32.000

40.000

26.750

389

Source : Voir texte.

a/ Voir chapitre W

b/ Le chiffre pour 1980 est cumulatif.

(21)

Page\,20

2551^,6,2

Elements de 1'invejrbissement et production brute

A. Total des investissements dont a) depenses d'equipement

- Terrain et immeubles - installations

- appareillage et vehicules capital de roulement9 etc,

30 1410 6 34

B. Production manufacturi^re brute

C. Dont importations - tissus a/

- fils

- boutons, aiguilles - materiel d!emballage

- divers (y compris electricite)

D. Valeur ajoutee

- traitements et salaires b/

- amortissements et charges financi&res c/

E. Benefice brut

1 5 4 5 51 29 6 16

110 mil lions m2

40 23 5

12

3 2 1

1

3 Source : Voir texte,

a/ 25 pour 100 des tissus en m2 et 31 pour 100 du coftt des tissus.

jb/ Environ 800 dollars MJ par employe.

c/ 10 pour 100 des depenses totales d• ecjuipement.

(22)

B/CN. 14/INH/166 ■

Page 21

49. En. supposant; que seule une faible partie du capital de roulement ne- cessite un financement exterieur, I1 element devises atteindra un tiers de 1'investissement total, tout en couvrant,probablement 60 pour 100 des de-

penses d■ equipernent.

50. La production manufacturiere sera de 50 a 60 millions de pieces et la valeur a la sortie de l'usine de lfordre de 2,13 dollars EU par piece.

L1element devises de la production manufacturiere serait d!environ 31 pour 100, compte tenu d'une certaine proportion de tissus importes. Si 1'on considere tous les elements indirects provenant de la consommation de pro- duits importes par les employes etrangers ou nationaux, on voit que la de-

pense en devises est plus importante, environ 35 pour 100 de la production manufacturiSre.

51. On peut repeter comme suit les grandes possibility d'epargner des devises qu'offre cette industrie - les chiffres indiques ci-apres etant

certainement tr^s moderes : A.

B.

C.

D.

E.

Co^t de 1'importation de 1'ensemble des vgtements necessaires aux prix ca.f, (soit 75 pour 100 du prix a la sortie d'usine)

Cofit de premier etablissement d'une fabrique apparte- nant entierement a des etrangers et finances par eux Co<it en devises renouvelable annuellement, de la production locale

F.

de I1 importation des v§tements pendant 10 ans

(96 x 10)

Cou"t en devises de la production locale pour une periode de dix ans

- cou"t initial 64 unites

- coUts renouvelables (35 ^ 10) 350 unites - remplacement total (final)

des installations et des appareils 16 unites D en pourcentage de E.

96 unites

64 unites

35 unites

960 unites

430 unites 223

52, Si lfon prend des chiffres plus realistes, il est certain que les economies de devises passeront des 55 pour 100 obtenus dans 1'illustration

ci-dessus a 75 pour 100, sans tenir compte de l!investissement cumulatif

que representent ces economies de devises.

(23)

E/OT.14/INR/166

Page 22

1* Personnel de gestion et personnel techni<xue 200

2* Personnel de bureau n ^^

3. Ouvriers qualifies ou manoeuvres specialises 19.500

4. Manoeuvres

M.800

*

36.000

(24)

E/GN.14/INR/166

Page 23

; .VII. L'OPTION SQ^S-REGIONALE - SA RAISON D'ETRE ■

54- Dans le domaine des industries du vehement, 1!option sous-regionale s'impose pour plusieurs raisons...En premier lieu, 1'immense heterogeneite des produits definitifs en rend la fabrication difficilement rentable sur le plan national. Seul_le commerce a. l'interieur dfune sous-region peut fournir I1element d»equilibre requis - particulierement en ce qui concerne les petits marches et les pays plus riches ou la demande est plus diversi- fiee. DeuxieTnement, on peut s'attendre a une extension de cette heteroge neity avec l'accroissement du revenu par habitant. Troisiemement, de nom- breux pays auront ainsi la possibility d'etablir un equilibre entre leur ' industrie textile et leur industrie du vehement dont ils envisageront le developpement simultanement en fonction de la repartition de l'activite industrielle. Quatriemement, les importations provenant de 1'exterieur de la sous-region auront a soutenir la concurrence d'une industrie (indepen- damraent de la capacite des unites qui la composent, qui a acc&s a un marche sous-regional plutfrt qu'a un marche national. Cinquiemement, l'existence d un marche sous-regional permet d'envisager la production en series plus longues, avec une specialisation plus poussee, ce qui ne pourra qu'accroltre le niveau de productivite tant des hommes que des machines et diminuer les frais. Sixiemement, ce n'est que dans le contexte sous-regional que beau- coup dee petits pays de la sous-region seront capables de produire I1equi valent de leur propre demande et dfexporter une portion de leur production, moins diversified mais beneficiant de series plus longues, de niveaux de productivite plus eleves et d!une specialisation plus poussee, et d'impor- ter le reste des vetements dont ils ont besoin qui auront ete fabriques dans des conditions similaires. En consequence chaque pays pourra produire le maximum et en mgme temps repondre completement a la demande du consomma- teur sur une base plus rentable sans que sa balance des paiements en souffre.

55« A l'appui du raisonnement des paragraphes precedents, on rappellera ce qui s'eet passe dans les pays europeens de l'OCDE. En 1962, les impor tations de vStements et articles de bonneterie (CTCI, Division 84) entre

ces^pays ont atteint quelque 634 millions de dollars EU. La Republique

federale d!Allemagne, par exemple, a importe pour 160 millions de dollars de vSteraents et exporte vers les autres pays europeens de 1'OCDE pour 91 millions de produits rentrant dans la m§me categorie. Le tableau 7.1

fournit des details sur ce commerce intra-regional.

56. La repartition des industries du vehement entre les pays doit se faire dans le cadre elargi qui a ete deliberement adopte pour les estimations de

la presente etude.

(25)

Page 24

Tableau 7*1 : Importations et exportation de vgtements e_t articles de bonneterie entre les pays europeens membres de l'OCDE : 1962

(en millions de dollars EU)

Importations Exportations

91 72 -54

■■71 179 21 6 20 27 2 45 27 5

12

Allemagne (Republiopie Federale) Belgique-Iiuxembourg

Pays-Bas .

Prance Italie

Danemark =

Norvege Suede Aiitriohe Portugal Royaume-Qni

Suisse .

Espagne Greoe Irlande Islande Turquie

160 51

103 38 16 24 33 54 11 1 74 61 1 1 5 1

• •

Total 634 634

Source : OCDE, L'industrie des textiles dans les pays de l'OCDS, 1962-1963, tableau 36.

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