Distr.
LIMITSE
28 ootobre 1974
NATIONS UNIES Origlnal ,
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
COMMISSION ECCNQMI<3JE POUR L'AFRIQJB
ASSOCIATION DES BiffifCJJKS C3NTRALES AFRICAINES Deuxieme Seminaire de I1Association
des Ban.ques oentrales afrioaines Addis-Abeba, 5-16 aout 1974
INCIDENCES DE LA SITUATION M0N3TAIRE INT^RNi^IGlTALE SUR LK COMMERCE DES PATS AFRICANS. MISSURE3 POUVANT ETRE PRISSS PAR LBS.
BANQJSS CENTRALBS iPRICAENES POOR CRATER OJ DIMIKUER LfiS REPBROJSSICKS NS^ASTES DE CETTE SITUAfTICK
(Dooument pr^aent^ par la Basque centrals
des Etats de l'Afrique de 1'Ouest)
Le system© des taux de change fixes, institute par les Accords de Bretton Woods, en 1944, prit fin en aout 1971 a la suite de la decision du Gouvernement des State-Unis de suspendre temporairement la convertibility en or dee devises en dollars des Banques centrales etrangeres.
Depuis oette decision la soene monetaire ihternationale a d'atord ete oaracterisee par des changements frequents de parite et ensuite par un certain flottement generalise des monnaiea des pays industrialises. Les
pays africains, dont les monnaies dfintervention ont 4tef pour la plupart,
Jusqu'a une r^cehte period©, des monnaies europeennes, ont du suivre les fluctuations de taux de change sur les marohee internationaux et prendre des decisions quant aux parites de leurs monnaies.
de la presente etude est d'analyser 1'evolution de la situation monetaire Internationale depuis aout 1971 et ses effets sur le commerce des
pays afrioains. fille essaie egalement de proposer des mesures susoeptitles de neutraliser les effets nefastes de la situation monetaire pour les
Economies dee pays africains. Bile n'abordera pas, n^anmoins, l'incidence de oette situation sur le developpement de ces pays, oe sujet etant mieux traite au niveau de I'erisemble des pays en voie de developpement-
I. Evolution de la situation monetaire Internationale depuis aout 1971
A la suite de pressions intenses sur les cours du dollar, le Gouvernement ame"ricain decidait, le 15 aout 1971, de suspendre temporairement la conver- titilite en or des dollars detenus par les Banques centrales etrangeres.
Cette decision fut accompagne*e de diverses mesures visant a limiter les
importations amerioaines et a ameliorer la position extarieure des Etats-Unis*
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Plusieurs Benquoa oentrales annoncerent alors leur intention de ne plus respecter les marges de fluctuation de 1 p. 100 de part et d'autre de la parite de leur monnaie tel que l!exigeaient les Accords de Bretton Woods et avant la fin du mois d'aout 1971* les raonnaies des principaux pays indus trialises comraencerent a flotter sous diveraes formes : separement pour la livre anglaise, conjointement pour certains pays du Marche Commun ,ou dans le cadre d'un double marche comme pour la devise francaise8 Certains pays en voie de developpement dacidaient, en mdme temps, de laisser flotter leur
monnaie* - .■■:''■.■■■•';.'
So. decembre 1971* I1 Accord du Smithsonian fixait de nouyelles parites entre les principales monnaies des pays occidentaux et portait les marges de
fluctuation autour de ces parites, de 1 p. 100 a 2,5 p. 100o La prix offl-
ciel de l'or fut eleve de 35 dollars 1'once a 38 dollars l'once, soit une augmentation de 8,6 p. 100,Le taux moyeti de devaluation du dollar par rapport aux'precedentes
paritfSs des pririoipales monnaies etait d1 environ 12-5 P* 100? les rdeva luations les plus substantielles ayant ete celles du yen japonais (16,88 p.
100) et du mark allemand (13,56 p. 100).
■du debut de 1'annee 197^> les pays en. voie'de developpementr qui n'avaient pas participe a I1 Accord du Smithsonian, declarerant au Fonds konetaire
International les nouvelles parites de leurs monnaies et I1adoption des marges e*largies pour";ceux' qui en avaient'decide ainsi. ■ Les pays du Marche Commun
annoncerentj eh mars 1972j-leur intention*d-e limiter les fluctuations entre ■■ ■
leurs monnaies a"2y25 p. 100 avant le ler; Juillet T972 au plus tard» Les interventions des1 Bah qua a centTales devaient necessa'irement se multiplier au
cours des mois, suivants pour maintenir les paritas du Smithsonian et les marges retrecies entre'les monnaies du Marche Commun,
Malgre bes interventions et de nouveaux changements de parites pour
certainee monnaiesj-enmeme temps que le renouveau du f lotteinent-pour d'1 autrest le calme ne revint pas sur les marches de change et-le dollar dut etre devalue en favrier 1973^ Cette deuxierne devaluation de la monnaie americaine porta
le prix officiel de I1or a 42 dollars I1once. Le Japon, l'ltalie, la
Grande-Bretagne, le Canada et la Suisse laissaient flotter laurs monnaies tandis que celles des autres principaux pays industrialises voyaient le maintien de' leurs parites par rapport a l'or, ce qui se traduisait par une reevaluation collective de 10 p. 100 centre le dollar
%©lques semairies plus tard, les pressions sur les'marches de changes obligeaient les pays-du lu'archa Commun a laisser flbtter^ leurs monnaies
conjointement contre:le dollar, dans la marge de 2,25 P« 100 pree'edemment
arr§teer a l'exception de la livre anglaise, de la livre irlandaise et de la lire italienne qui continuaient de flotter separement. Pour permettre au
mark allemand de rester dans:la marge retrecie:(le serpent)? la devise
allemande fut reevaluee de 3 p'» 100^ Elle dev'&it" sufcir une deiixieme
reevaluation de 5,5 p^ 100 en fin Juin. . - ■ ;La deterioration de la position du dollar sur.les msrch3s.de changes
devait s'acontuer pendant 1'ete, :
Avec le triplement du prix du petrole brut en octobre? on ^.ssisto a un renversement de cette tendance pendant lfautomne, de sorte quo3 vers1 la fin de l'annee, le dollar etait au-dela des parites du Smithsonian par rapport a la plupart des devises qui avaient subi uhe appro elation su cours de l'annee,
Ces decisions appelerent de multiples reunions internationales dont certaines avaient, egalement, pour objectif la reforme du systeme monetaire
international, ..•-■■
L'evolution des taux de change des monnaies des principaux partenairos commerciaux des;pays africains pendant cette periods oat redumee au tableau ci-apres. !
CO 03 w c c+£0 «
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P- 0) H-
|H 0* < lc+a 3 4 CD
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4O H- 3
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03
Tableau 1 - ETOIUTION DES TAUX SE CHANGE DE CEHTAINES MOFKAIES, 1971 - 1974 /
Page4 1971197 II 3,497 49,76 5,285 1,0234 69,70 5,515 2,4197 3,565623,55
357,4 28,655,165
4,0973,318. 47,02 5,5C5 1,CC91 68,67 5,530
2,4855
3,372 612,00 334,2 27,66 5,035 3,950IV 3,268 44,76 5,635 1,0022 66,C2 5,224 2,5522 3,254 594,OC 314,8 27,56 4,865 3,915
IIIIIIV
Units de monnaies pour un dollar EU !/
3,168 43,965,845
C,9969 64,7C 5,028 2,6158 3,194 582,50 3C4,2 27,15 4,782 3,8403,156 43,84 5,915
c,9853
63,65 5,002 2,4440; 3,173580,75
301,1 27,16 4,718 3,7743,202 44,18 6,025
0,9834 63,59
5,012 2,4203 3,236 581,88 301,1 27,12 4,750 3,8013,202 44,06 6,215 0,9956
63,57
5,125 2,3481 3,226 582,50 302,0 27,00 4,743 3,7742,838
40,08 6,030 0,9990 58,38 4,541 2,4777 2,944 582,50 265,8 25,44 4,500 3,237197: III
^-1 9^ 7 4 1
IV■:I 2,425; ■ 36,85t6,100 :
0,9984: 58,12; * 4,105; 2,5820; 2,620:-584,10 *
■265,3 J-
23,06! 4,100.2,960 si
2,420 36,90 6,160 1,CC58 56,86 4,250
2,4135
2,535 564,05i"265,7 ■
23,55;.4,215 I
;3,022':;2.703 !41,32[ 6,220
•C,995856,95
4,708 2,3232 2,824 :■607,92 280,0.25,96 ; 4,590 ; 3,244 * .*
2
i38 ;6 ■0; 59
4 2 2 2(t 24. 4, 3,,523 ,95 ,455 ,5724 ,23 764 3940 685 ,25 76 410 000 nationalFinancialStatistics. Janglaiseouils'agitdunombrededollarsBITpoimuxiglivre, ;sontlesmoyennespendantlestrimeetresretenus.
Page'5
Tl ressort de ce tableau que tautes ces monnaies, a I1exception du
cruzeiro bresilien, ont connu une appreciation put' rapport au dollar en ;
1971, ;Les appreciations lss .plus elevees ayant' eta celles du yen japonais, du franc7belge> du florin hollandais et du'mark allemand. Le franc francais ' et la livre sterling s'etaient appricies d!environ 5 P» 1^0 seulement* ■•
• M cours de I1 ann.ee 1972, les performances des differentes monnaies - etaieiit plus variees, comme en .temoigne le melange d'appreolation a et de
depreciations, probableraent, en r&ison des interventions des Banques centrales, Toutefoisj les fluctuations a la hausse ou .a "labaisse furerit riettement moins
fortes. ' •■■■ .
C!est pendant les deux premiers trimestres de l'annoe 1973 Q.ue la depreciation du dollar se fait plus vive sur les principaux marches de changes^ II tomhe de 3,2 marks pendant le dernier trimestre de lrannee precedent© a 2,4 marks au cours du deuxieme trimestre de1 1973» soit une appreciation du mark d'environ 25 p. 100. Le franc beige enregistre une appreciation du mSm.e ordre. Pour le franc frangais et le florin holandais
1 • appreciation est d'environ 20 pa 100 tandis quTil n'est que de 12 p. 100
pour ,'le yen japonais et de 10 p. 100 pour la livre sterling,-: Ijes cours des principales monnaies figurant au tableau 1', qui avaient
cb.ange tres peu, par rapport au dollar, "du deuxieme au'troisieme-trimestre dec..llanne> 1973, marquent tous un repli durant le dernier trimestre-a la suite de I1 augmentation du prix.du petrple. Cette appreciation du dollar annuls done, ,--en partie, les augmentations enregistrees par les monnaies des
principaux partenaires commerciaux des pays africains pendant le premier
semestre de l'annee, Alnsi, 1'appreciation du mark allemand entre*fin' 1972 et fin 1973 n'sst plus :que de 16 p. 100 environ,, celle des autres monnaios etent g^neraXement inferieurs a 10 p. 100 pendant oette!periode.II. .Decisions prises par les gouTernements des pays africains
Les gouvemements africains ont pris. diverses decisions relatives a leurs taux de change depuis le dabut de la orise mon£taire en aout 1971- .
Les pays de la zone franc comprenant. alors les iStats membres de la
Banque centrale des Stats de lTiifrique de 1'Ouest (C^te d'-Ivoire, Dahomey, Haute-Volta, Mauritanie, lUger, Seneeal, Togo)jles iStats membres de la
Banque des i3tats de lT4frique Central© (Cameroun, Congo, Gabon, Republique- oentrafrioaine et Tchad),Madagascar et le Mali ont maintenu les parites fixes entre leurs monnaies et le franc francais. Les taux de change de ces .monnaies ont done suivi les fluctuations du franc francais sur les marches de changes* II est a noter qu'en raison des unions moneta-ires entre certains
de oes pays et la fixite des paritas de leurs monnaies a l'agard du franc
francais, ces parites sont restees inchangees entre elles pendant toute la periode de la crise monetaire*Page 6
Les pays de la 2one sterling n'ont ^^.^rEE^
parites et ^^^^^^r^Ln a V K-^ faafaiie, Ouganda) ont decide
UBS!: mi £T ^ ^s^.^ ss i..
monnaie de rattachement de- leurs fxllxngs respectxfs et i^ ,gal9ment
deux devaluations du dollar. .*^ ""T££**£\a parite du Kvaoha zambien, son ohoxx sur_le ^1« P«» ^ ^^e la d^eme devaluation du dollar.
ell. decida ™^™[±%as elcoTe ZZge de monnaie d-intervention, devalua
Le Higeria «ii n-avaxt pas «noore on g^ avait devalua
av90 le dollar en fevrxer 1973- Le ^ana P u ^ d6valuation du de 48 p. 100 en deoembre 1971, n a Pas 8ulvi x ,
dollar.
les autra's pays ae la zone sterling ont continue de. fixer la parita de leur monnaie par rapport a la livre etde s'on seryir oomme monnaie
d1 intervention.' ."■'"" ■
' .Certains dtats africains utilisant les monnaies d'autres pays .(le
irsirs srss
amaricain.
Dana 1»ensemble-, les pays.-africains ont done decide au cours de.la
S
monnaie de rattachement. ■ .II est evident aue les taux effectifs d'appreciation ou de depreciation n«ont pas eta uniform, meme pour les pays en union monetalra en raison L la repartition geographique du commerce exterieur qui est tres variable
d'i p^s africain a un autre. Toutefois, ces taux ne sont pas BenBiU.rn.nt LTteZls des taux de fluctuaticn observes pour les principles monnaies de
rattachement,
III. Considerations theoriques
Les arguments concernant les avantages et les inconvenients d'e la ; devaluation ou de la revaluation d-une monnaie, guoique bxen connus, ont
souvent fait l'objet de controverse parmi les economistes.
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II nous paralt utile de resutr^r dans cette sec+ion les principales considerations theoriques relatives aux; changements de parites5 notamment en ce qui cbnceme les effets da la devaluation, sur le commerce, la ,
balance des paiements et 1'economie des pays en voie de developpement ■=/.
Dans la precedente section? nous avons presents les decisions des pays africains pendant la orise monetaire* Nombreux sont ceuz qui ont
■ maintenu le rattachement de leur monnaie a una devise europeenne compte tenu de l'a concentration geographique de leur commerce exterieur et de certains liens particuliers* Ce rattachement s'est traduit par une
appreciation moderee de ces monhaies en raison de Involution des taux de change des monnaies d'intervention sur les marches internationaux, mais non d'une decision gouvernementale de revaluation* B'autres ont decide, des ; le depart, de devaluer en meme temps que le dollar americaino
Les instruments de politique economique et financiers dont ils disposent 6tant generalement insuffieants ou inadequats; las pays en voie de developpe ment ont souvent eu recours a la devaluation de leur monnaie pour atteindre les objectifs qu'ile se sont fixes- Ceux-ci concement notaroment I'amelio—
ration de la balance commerciale et des termes de I'echang3j 1'industrialisa tion, Is. croissance des revenus et leur moilleura repartition entre les diverses couches de la population,
Bin raison de l'importance du commerce exterieur dans leur economie
et des produits agricoles dans leurs 3xportationss les changements de parites peuvent etre un instrument efficace de politique economique pour les pays africains. La devaluation qui revient a l'-adoption drune nouvelle structure des prix entre 1'interieur et 1'exterieur permetP dans certaines conditions, une; meilleure allocation des ressources-,
L'expansion des exportations et l'-anielioration de la balance commerciale et des termes de l'echangef attendues de la devaluation^ se heurtent
cependant a des obstacles propres aux structures des paye en voie de develop pement* En effet, les exportations portor.t surtout cur des produits
agricoles pour lesquels l'elasticite de l;offrc 3st tres limiteo et l'elas- ticite-prix de la demanda dans les pays consommateurrj est egalement faible.
Ces problemes se retrouvent aussi bien e.u niveau des importations 3 l'elas—
ticite—prix de la demande dans les pays> africainE ost peu elevee puisque les importations comprennent-'pour une ^rande partie, des produits alimentaires, des matieres premieres, des produits semi-manufacturss et des biens
d'equipement.
Pour une presentation plus detaillee. voir Hichard No Cooper,
Jug Analysis of Currency Devaluation in Developing; Countries dans International Trade and Money,; Connally and Swoboda Sditors;George Allen and Unwin 19^3, pages 167 t 196^
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La devaluation peut neamoins encourager les exportations de produits semi-manufactures et manufactures et promouvoir une certaine industrialisation dans la mesure ou les industries utilisent surtout des matieres premieres et de la main d'oeuvre locales et les marches exterieurs sont disposes a absorber cette production. Les pays africains sont particulierement bien
places dans ce domaine en raison de la nature de leurs industries (qui sont pour la plupart des industries de transformation) et des accords preferentisls
q.ue certains d'entre eux ont conclu avec les pays du Marche Coramun.
En ce qui concernw les effets de la devaluation sur les autres postes de la balance des paieraents, les variations de prix ont generalement peu
d'influence sur leur evolution.- Le compte des services etant deficitaire dana
de nombreux pays africains, une devaluation tend cependant a aggraver ledesequilitre. Les sorties de capitaux ont egalement tendance a s'accentuer, meme en presence d'un systeroe rigoureux de controle des changes, tandis que
les rentrees deviennent 3urement moins regulieres. La contrepartie des capitaux publics peut connaitre par contre une revalorisation si le montant
de.'I1aide est exprime en devises comme c'est le cas de l'aide du Fonds
Suropeen de Developpement.
La redistribution des revenus entre les differsntes couches de la population peut etre facilitee par une devaluation et cela a deja eu lieu dans plusieurs pays en voie de developpement ou les devaluations ont permis des augmentations substantielles des prix aux producteurs et un rencherissemertt des produits de consommation non essentiels. Dans d'autres, le Gouvemement a pu, grace a une telle decision, degager les ressources necessaires a la raise en route d'iraportants projets d'infrastructure, Les pays africains se
'caractarisant par une predominance du secteur rural dans leurs economies, la
depreciation de la monnaie peut, dans ce cas, avoir des consequences benefiques si les autorites gouvemementales prennent des mesures d1 accompagnement
appropriees. notsmment en matiere de prix interieurs.
Les avantages d'une revaluation sont moins evidents pour les pays en voie de developpement puisqu'elle ne peut araeliorer la balance commerciale.
Si le pays concerns est dote d'un secteur industriel important ayant recours a- l'importation pour satisfaire ses besoins on matieres premieres, la revalori sation de la monnaie donnerait aux entreprises la possibility de stabiliser ou de reduire les prix de revient. Cette situation n'est malheureusement pas frequente dans les pays africains.
He plus, une revaluation importante necessiterait des mesures fiscales ou douanieres d'allegement pour assurer la competitivite des seoteurs
exportateurs et, pour le monde rural, des subventions gouvemementales
importantes pour maintenir les revenus des paysans. Bile est done susceptible de rendre plus difficiles les ajustements necessaires a une meilleure allocation
des ressources.
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IV. ffffets previsibles de la crise monetaire sur le commerce exterieur
des pays africaina . . ■ . ■. .: . •- ■ :
Les considerations theoriques analysaes ci-dessus laissent supposer
une certaine evolution des exportations et des importations des pays africains consecutive aux changements de parites intervenus depuis aout 1971°
La depreciation de certaines monnaies africaines devrait, en principe, conduire a l'expansion des exportations et a le limitation de la croissance des importations. L1appreciation des autres devrait normalament produire 1'effet contraire. Toutefois, l'importance de oe3 mouvements dependra des
elasticites de la demande "et de*I1offre pour les importations et les expor
tation?*
Les fluctuations des taux de change des monnaies des partenaires
commerciaux des pays africains influenceront egalement 1!evolution tent des
exportations que.des importations, sous reserve toutefois, des remarquesfaites au sujet des elasticites. Par ailleurs, les■decisions prises par les
autres pays en voie de developpement auront des -incidences non negligeables sur la competitivite des exportations africaines, surtout en ce qui concerns les produits pour lesquels les marches sont litres.Les prix des matieres premieres etant generalement exprimes en dollars ou en livres, 1'evolution des taux de change de ces deux monnaies a une
signification particuliere pour les exportations des pays en voie de develop
pement. II faut ajouter a cela la position souvent dominante des. fitata-Unissur les divers marchss, soit comme producteur (soja, aluminium), soi.t comme consommateur (cafe, bauxite).
Les co-xrs des produits de tasa ont connu de fortes fluctuations durant
ces dernieres annaes. Les situations particulieres afferentes a l'offre et a
la deraande de ces produits sont evidemment a 1'origine de ces changements mais les mouvements speculatifs dscoulant des fluctuations de taux de change^et des incertitudes sur les marches internationaux les ont largement renforce pa:
par la suite.
La variation d3S cours de certains produits de base, presentee au tableau 2, reflete dans 1'ensemble cette evolution* iipres avoir baisse en 1972, les
cours enregistrent une hausse tres marquee pendant 1'annee 1973« Neinracins,
1*augmentation des prix en dollars courants est oonsiderablement inferieure a la croissance reelle compte tenu de la depreciation du dollar» Les coursdu cafe, exprimes en dollars constants a la fin de 1'annee 1973» n'etaient pas
sensiblement differants de ceux qui prevalaient au debut de la meme anneemalgre une progression d'environ 13 p. 100 de la cotation d9 47,8 cents la
livre a 54 cents la livre durant cette periode. B'autre part, pour certaines exportations agricoles, une stagnation ou memo tin flechissement de la produc tion a ets observe en raison des aloas climatiques.
jfti ce qui concerne les effete de la criss nionotaire internationale sur les importations ..des. pays africains, les perspectives sont plus defavorables.
II a ete souligne plus haut que l'elasticite-prix de la"d'emande pour les importations est relativenent fai"ble en raison de la structure des import tations et des besoins en aquipement des pays concarnes; en consequence une devaluation n'est pas en mesure de freiner les achats de biens de consom- mation et d'investissements faits a l'axtsrisur. Le paiement des importations en monnaie locale accusera done vraieemblablament une augmentation arithme- tique au moins ^gale a la depreciation.
Dans ce contexte, le rnaintien du lien avec la monnaie du principal
fournisseur permet de limiter oet aocruissement. Noanraoins, les pay3 afri-
cains entretenant avjc l'Allemagne Fediral3 et le Japon des relationscommerciales importantes ont eta genes par les appreciations considerables du mark allemand et du yen japonais, n^tamment pour les achats de biens d'equipement. ■
Le dasordre monataire.ayant eta accompagne par une certaine inflation dans-les pays industrialises en raison de la devaluation du dollar et de l'excedent de liquidity internationale, les pays africains ont egalement eu'a supporter cette hausse des prix pour leurs achats a l'etranger.
De plus, les incertitudes sur les marches de changes et les restrictions aux paiemants introduits par de nombreux pays industrialises et en voie de developpement ont probablement conduit a une surfacturation des importations
contre les' risques de changes et, souvent, a un retard considerable dans
les livraisons* La crise monetaire a done cree de nouveaux obstacles au oommeroe interafricain, notamment.entre lss pays dont los monnaies no sont pas convertibles.
Tableau2-VARIATIONSDUCOURSDECERTAIFSJRQDUITS.PEBASEDI51970A1973 1 Janvier1970 Janvier1971 Janvier1972 Janvier1973 Mars1973 Juin1973 Septernbre1973 Decemtire1973
Huilearaciiide:
1/ . U ■
351 444! 367
:448■ w '.443 :516': 548 \ 791
Dollars 351• .444 338 413 367 i428 454 r656
Huile
1/
EUla 334 364 235- 231 315 464 •550 :1.068coprah
H
tonne 334 364 216 213 261 385 456 -*886:Huile
: lj
metrique 264 277• 193• 21C 266 406 407 583palme
u
264 277. 178 193■■ 221 337 337 483Caoao
1/ 38,98' i . 29,72;
.25,72 •37,14I 43,95
:70,72 :81,87 :66,47 p 11
u \ 1/
Cents.EU38,98 '
29,72 23,68 34,2C 36,44 58,6467,89
55,1239,1 42,2 42,2 47,82 50,3
48,9
.50,3 ■54,CCafe:
.2/ |
;-lalivre39,1 I
42,2 38,9:. 44,03. 41,7 40,5.1 41,7 ;
■ i44,8Coton
1/
28,13 39,3C 42,^2 52,92 86,68 >83,3128,13
36,19
35,3 43,9 71,9 69,1 Sources:OilWorld,FinancialTimesetOrganisationInternationalduCafe.. l/Dollarscourants 2/DroitsdeTiragespeciauxoudollarsconstants-aux.taux delt,086tcourantpourJanvier1972etJanvier1973ytde1,206^oourantapartirdemars1973» y~iOnPage 12
V» Tentative devaluation dea effeta de la criae monetaire eur le commerce exterieur dea pays africains .
II ressort de cette analyse que la crise monataire pourrait avoir pour consequence une expansion des exportations. en dollars courants, mais
egalement un accroissementj peut etre plus importantf de la valeur des importations exprimee, "elle aussi, en dollars courants.
L1evolution du commerce global des pays sfricaina permettra de
verifier oette hypothec. L1expansion.des exportations et des importations avant la crise mcnetaire Internationale sera comparee a celle enregistree
depuis 1971. Dans oe but? la periode d'avsjrt la crise couvrira lea trois
annees 1968, 1969 et 1970- Les statistiques rocentes concernant lecommerce global des pays africains n'etant disponi>lee aue pour^l'ann^e 1972, la poriode de la crise monetaire deyra se limiter aux annees 1971
et 1972,
JaQ taux de croissance des exportations des pays africains passe d!un peu plus de 14 p. 100 par an en moyenne pendant 1969-70 a pres de 10 p.
100 en 1971-72 (tableau 3). Ce flachissement du taux d'expansion des
exportations a ete particulierement marqua en 1971? annee pendant laquelle les recettes d'exportations des pays africains n'ont augments que de
2 p. 100-
Bien qu'il soit difficile d'attribuer completement cette baisse du
taux d'expanaion a la crise monetaire, la coincidence devolution est r.Sennoins revslatric^. II est intarassant .Sgaloment de noter qua le ralentissement en 1971 apparait sur presque tous les principaux marches des produits africains, et pour plusieurs d'entre eux, notamment la France,
la Grande 3retagne? l'ltalie et la Hollander il y a meme une baisse deerecettea d'exportatione* Les ventes a 1'illemagne fedsrale et aux Stats-
Vnis accusent une hausse considerable pendant la meme annee*
L'annee suivante, en 197^v les exportations augmentent de pres de 18 p. 100 pour- se situor legerement au-dela de 14 milliards de dollars.
Cette fois-ci'enoora- le mouvement est quasi general et il affecte tous'
les principaux marches des pays afrioains* Les ventes aux ^Jtats-Unis
progressent d1 environ 30 p^ 100 e.t les achats de la France, le premier
client des pays afrioaxns depuis plusieurs annses? dspasse le chiffre ■
de deux milliards de dollars pour la premiere fois./
Page 13Tableau 3 - REPARTITION GSOGRaPHIQJE D3S EXPORT^TIONS i/ ^8 1972
Destination 8
Allemagne (R.F.) :
Belgique 8
Espagne . J
Prance s
Grande Bretagne I Hollands :■
Italia .. . . Norvege
Portugal Suede Suisse Canada Btats-Unis Japon
Bresil
Pays africains iutres pays
Total
Source : IMF- IBHT D3S
1
1j
1
t
!
!
'
I
5 8 J
£
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1968
.046, 498,
*
£
*
0 8
«
6 1
185., 8 !
*574, -326, 531, 826, 49, 173, 52 81 60 722 334
35 498 96O
3.958
8 \
4 : 4 1
1
1 :
j
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8 :■
8 1
3
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1.
10
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of 190,
515,
226, 799,467?
687,
022,
48, 208, 86
87 67
737 455 54 542 .302.498
9 4 08 0
3 2
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3 3
A A
,5,5 ,6
,0
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1970 1972
dollars
1,2015 648, 276, 1-954, 1-596,
804, 1.184>
59, 215,
95
90 79 832 52965
616 1.444
11.695
4 3 9 2
8
3 1
3.
2
6 5 ,5
.7 ,5 ,7,6
,4
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■
■
*
1
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*
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8
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*
*
•
*
8 8
1971
1,
1, 1.
1
1
1
11
.annual 1968-72,
470, 300,
348, 76 7, 565, 685,
132,
65,
202
87
116 106 .027 506 79 704 .568
-933 6
1 8 3 0
6 3 1
3
6
0'3 ,6
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8
1972
1.
2.
'1.
1,
1
1
14 794,
551, 456,
131,627,
686, 250, 6O3 224135
139 237 .312631
110
794
.893
.036 0
7 9 . 6 0
5
.7 4 2 ,0A
,3,9
,0
,2 ,5
,38 8 t
■
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8 1 8 8 8 t 8 8 I 8
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*
*
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*
I S
■
8 8 X
l/ Non compris 1'Afpique du Sud,
Page 14
Compte tenu de la depreciation du dollar an 1971-72, la croissanoe des exportation en dollars constants est d'environ 5 P- 100 seulement par an en moyenne au cours de ces deux annees. Les effets dea f luctuations_
de taux de changes des pays importateurs sur les ventes des pays africains ne sont pas evidents car on assiste a une .expansion des exportations, aussi Men aux ^tats-Unis qu'en .illemagne federale pendant la orise monetaire.
■ Ces mouveraents d'ensemble s'expli^uent, bien entendu, par la performance
des principaux pays africains exportateurs et des principales exportations de ces pays, Le tableau 4, qui indique 1'evolution des exportations des principaux pays africains exportatsurs pendant^la periode 1968-72, confirme egalement le ralentissement de croissance observe en 1971a
Dans tous les principaux pays exportatours qui ne sonf pas producteurs de petrole, on observe une baisse des ventes en 1971• Cette situation
reflete evidemmunt-Involution des cours. deB proluits de base qui constituent l'essentiel des exportations des p^ys axrioains, ■ tel qu'an temoigne la
reprise des exportations anregdstree I1 annee. suivante.
Les pays producteurs de pstrole rest^nt cep.endent en tete de file
des principaux exportataurs, avec la Libye et le Sige'ria dont les exportations depasseient largement le ohiffre de deux milliards de dollars en 1972 et
lt:ALgerie pour plus d'un milliard de dollars la meme annee. iSnsuite, viennent les pays producteurs de cuivre, le Zaire et la Zambie. La CSte d'lvoire
et le Ghana qui exportent essentielleraent des produita do base figurent parmi
les dix premiers pays exportateurs dl.Mrique.Tablaau 4 - EXPORT iffil 0213 BBS PRIHCIP^JX ?ATS EXPQHTiJMJRS D£J 1968 4 1972
Algerie ingola
Camerouu (R»uV)
C6te d'lvoire GabonGhana
■ Kenya " , Liberia
Li bye Madagascar
Haroo Mozambique Nigeria
Ouganda
i
Senegal i
Soudan i
Tanzanie i
Tunisie i
i
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i
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i
Autres pays africains I
i i i
Total :
i
s 1968
*
*
**
s
: 831
t
i 268
i 187
i 423
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i 332
i
i 253
t *1?0 s
i 1.866
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i 116
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i i
« 153
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s 592
Si
s 215
151
232 240
160
579
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Trade
1969
I
* 1970
1
Millions de dollars
938 327 .233 461
■"- 148
327•
274
196 2*167 119
482 J42905 225
127 240
253 171
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1.073 1.00610.498
^.nual
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*
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1968-72,
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t 125 i
*
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1
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i
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1 i
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287 t 323 1
1
605 t
t 740 i 1.401 s
1
14-037 3
e/cn.u/ama/56
Page 16La valeur des importations enregistre "un accroissement important
pendant la crise monetaire (tableau 5)« Cette augmentation qui est en
moyenne d'environ 17 P* 100 pendant 1971-72 represente une acceleration
par rapport a la periods 1969-70 (le taux annuel moyen s!elevait a pres de 14 P- 100 au cours de ces deux annees) et elle est superieure a oelle
des exportations. Une tells evolution dee importations est conforme a l'hypothese enoncee ci-dessus.La oroissance des importations a ete particulierement forte en 1971
{22 p. 100)j mais co pouroentage est largemant depasse an oe c;ui concerae
les importations ©n provenance de l!iG.lemagne Federals et du Japon dontlss taux d1expansion atteignent 30 p. 100 et 42 p. 100 respectivement, Les
achats faits aux j3tats-Unis et les importations inter-africaines augmentent seulement de 14 p. 100, Ces mouvements semblent traduire l'inelasticite de la demands dss importations aux variations de prix-3n 1972, la hausse d,es importations de I1 ensemble des pays africains sst relativsment moderee a 12,5 P» 100. La progression des achats en Allemagne Federale ©t au Japon est en dega de ce chiffre, ceux provenant
de la Grande Bretagne baissent legerement tandis que les importationw
venant des Etats-Unis flechissent considerablement. Cependant, lUt
parvient a, accroitre ses ventes aux pays africains de 43 P« 100,Page V(
Tableau ^ BJ)S I
1/ Dfi 1968 a 1972
Provenance 1968
1969
1970 1971 1972allemagna (R,F.)
Belgiqua Espagne France
Grande Bretagne Eollande
Italie Norvege
Portugal : Suede
Suisse Canada Stats-Unis Jap on
Bresil
Pays afrioains Antres pays
Total
: 601,1
■
s 208,7
i
* 53,6
s
i 1.660,1
* 969,3
s
* 245,3
i
- 513,0 27,1
Millions do dollars
s :
i s s
.' 219,2 f 64,2
*
*
: 65,6
1 801,7
1 ..316,7, : 47.-1>;3
1.356,7
: 7.691,1
726,1 :
261,9 * 81,5 «■
1.698,9 * 1,088,9 *
263,5 545,1 *
29,3 234,8 ' -74,4
79,1
30,6 840;1, . 373,5
17,5
594.11.568,3
882.7 s
331,1 s*
101,9 ' 2=001,4 *
■
1.231,2 :
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1-149,3 352,8
155,8 2.316,4 1.589,4
33O74 756,8 75,7259,6 151,1
132S686,7
1.134,6
672,7
75,8 708,22.148,9
.1*219,9 !S
436,8 x*
252,2 s : 2.606,6 1
1 1
s 1o520y2 s
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« 432,1 I
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154,1 * 227;6 ?1
■
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131,5 3 977,5 * 726,4 s
105,0 «
t
9,918,2 *12.Q96,8
s s
a13.6O7,7 «
3 8
Source 5 IMP, IBRD, Direction of Trade innual 1968-72,
1/ Non compris l!iifritiue du Sud>
/ t/
Page 18
1'objjet
prs=
dollars pour l'ensarable des pays afncains
en =e
71.
part, a moyen at long terme-
.. La premiere serie de mesares comprend
cn but lor t
Page
Tableau 6 - IIAPURTifflUNS D^S PEDlGIPiUX PiffS IMPOSTAT3URS : AFBI CAINS DE 1968 A 1972
Millions d© dollars
Algeria Angola
Cameroun (R.U.)
Cote d'lvoire.. : Gabon
Ghana Kenya Liberia Libya Madagascar Maroo Mozambiq.ua Nigeria
Ouganda Senegal Soudan Tanzania Tunisie Zaire Zambia
Autres pays africaina
Total
807
308183 316 64
306356
t
109
640'
170
552 1 233
■
1 540
i 164 t 179
i 258255
t 218 t 322■
[ 505
■
( 1.206
1 7-691
1.009 1
t 328 1
1 207 1
1 337 *
( 82 i
1 349 .<
362
1 115 «
1 676
1 187 i
1 559 i
1 261 1 696
t 175
( 208 1 2561
t 241
. 263
6 4521 480
!
1 1.265
■•
I
1 8.508
r
1.257 * 368 242 388 ..
80 411 442. .
• 150
554-:
192 :
686 326 1.059 172
( 191 288
■
318 306 577 525 1.386
1 9.918
1*465. '
422
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:":"' 105
1 . .480
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1 425
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■ i
1 777
1
1 335
■
1 1,510
1 250
1 1
1 218
■
1 331
382
i
1 346
■
: 722
i 478
e 1.612
t
1
1 12.097
y I
1*791
402
" 289
466156
> 373
1 502
1 766
> 1.285
1 205
1 796
1 365
1 1.534
1 150
t 339
t 421
» 357
! 486
1 559
i 545
: 1.821
1 13.608
Source : I M F , I B R D . Direction of Trade Annual 1968-72-
e/cn.h/ama/56
Page 20
2) Action sur les taux d'inter&t pour encourager un rapatriement rapide des reoettes d1exportation ou decourager uri accroisse- 1 merit excessif des .importations.
37 Couverture a terme "par la Banque oentrale" des recattes d!ezportation des principales entreprises ou de groupement d'ezpprtateurs-
4) Adaptation du .rag^me des rchanges pour limitsr les inoertitiides - en matiere de reglements. ; ;
Les mesures a*moyen et long terme portent sur I '• .
1) Le developpement du commerce "inter-afrioain et 1'integration
regionfile pour atianuer, autant q.ue possible, las effets des
fluctuations exterieures sur:les economies africaines.2) La participation des banques'oentrales africaines a des fonds
de divsrsification. : :
3) La conOertation des positions des pays africains dans le
processus de la x^furme^u sjsteme monefaire international pour la sauvegarde d'un systems liberal et multilateral de commerce et de ^aiement et I1 attribution de ressources supjplementaires aux pays en voie de developpement pour le finanoement de leur ,croissanoe.